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(Huit heures vingt-six minutes)
M. Tanguay : Alors, bon matin
à chacun et à chacune. On peut le voir, dans le domaine des infrastructures,
beaucoup, beaucoup de promesses de François Legault et de la CAQ, mais ils ne
livrent pas. François Legault ne bâtit pas, il bloque. Et nous avons déposé une
motion du mercredi, hier, justement sur tous les projets d'infrastructure qui
avaient été promis, même qui avaient été promis en accélération et qui n'ont
pas été livrés. Le bilan de François Legault en matière d'infrastructure, c'est
annulation, c'est pause puis c'est des reports.
Le Québec, également, on peut le voir de
façon patente avec l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont qui est en décrépitude,
littéralement, sous nos yeux, et François Legault est incapable de débuter les
projets qui ont été promis... après promesse. Donc, François Legault, ce qu'il
a réussi à faire, c'est démolir, démolir la confiance des Québécoises et des
Québécois.
Et avant de céder la parole à ma collègue,
j'aimerais terminer sur un point qui n'est pas anodin : François Legault
ne sera pas, selon toute indication, à la période de questions ce matin. De
quoi a-t-il peur? De quoi se cache-t-il? Il est payé par les payeurs de taxes
et impôts pour répondre à nos questions au salon bleu. J'entends qu'il va être
à Huntingdon, selon son horaire, à 10 h 45, pour une annonce qu'il n'aurait
pas pu faire vendredi, samedi, dimanche, lundi ou la semaine prochaine, on est
en circonscription. À 10 h 45, il y a une annonce probablement bien
importante, puis bien intéressante, puis bien positive, j'en suis, mais il
aurait pu mettre ça à 2 heures. Puis, après ça, il a des rendez-vous à
partir de 1 heure. Sa job, François Legault, c'est d'être à Québec du
mardi, mercredi, jeudi puis de répondre à nos questions. Je le déplore. François
Legault se cache. François Legault, il a peur. C'en est rendu qu'il se cache
puis qu'il a peur. Voilà. Filomena.
Mme Rotiroti : Bonjour, tout
le monde. Alors, hier, j'ai déposé une motion concernant les projets dans le
PQI, mais surtout les projets qui pouvaient bénéficier du projet de loi sur
la... pour accélérer ces projets de loi. On parle de 180 projets. Sur ces
180 là, il y en a 23 % qui ont été réalisés. Et j'ai hâte de voir comment
les députés caquistes vont voter aujourd'hui, s'ils vont avoir le courage de se
lever et défendre les projets dans leur région.
Journaliste : Le premier
ministre, vous dites qu'il s'en va à Sherington, là, près de Sherington, qui
est près de... Donc, pour vous, vous considérez... qu'est-ce qu'il le fait
fuir, là? C'est SAAQclic, c'est HMR?
M. Tanguay : Bien, c'est l'ensemble
de l'œuvre, l'ensemble de l'oeuvre. François Legault, il n'aime pas ça, se
faire varloper à l'Assemblée nationale. Il n'aime pas ça, répondre à nos
questions. Hier, c'était un triste spectacle. Quand je l'ai interpelé, je lui
ai dit : Là, SAAQclic, là, c'est un dérapage qui se poursuit, c'est un
fiasco qui grossit de semaine en semaine, de jour en jour. M. le premier
ministre, le 1,1 milliard estimé par la VG sur des données de 2024, il est
rendu à combien? Il ne savait pas, mais pas du tout, de quoi je parlais. Il s'est
retourné vers Bonnardel, il s'est retourné vers Guilbault, puis il m'a répondu
que je n'avais pas les bons chiffres puis il se demandait d'où je prenais ça,
le 1,1 milliard. M. Legault, c'est la page 19 du rapport de la
VG.
Journaliste : Est-ce que vous
avez senti qu'il remettait en question, le rapport de la VG puis les chiffres?
M. Tanguay : J'ai senti qu'il
était...
Journaliste : Non, mais sur
les chiffres, le dépassement de coûts, est-ce que vous avez senti qu'il pensait
qu'il n'y en avait pas, de dépassements de coûts?
M. Tanguay : Ce n'est même
pas de la mauvaise foi, il ne s'en occupe pas, il n'est pas au courant, il
n'est pas au courant des chiffres, François Legault, il n'est pas au courant.
Ma question est toute simple : À quelle heure il commence à être
responsable de CAAQclic? Parce que, là, il ne l'était pas en 2018, il ne l'était
pas en 2023, 2024, bon. Aujourd'hui, SAAQclic, là, c'est un fiasco qui grossit,
là, c'est un fiasco qui grossit. Le 1,1 milliard estimé par la VG, page 19,
sur des données de 2024, aujourd'hui, SAAQclic, c'est rendu combien de
milliards que ça va coûter? 1,2, 1,3? Elle le dit même que c'était minimalement
1,1 milliard. Je lui pose la question. Le chevreuil sur la 20, François
Legault, Il ne savait pas de quoi je parlais puis il me demandait où je tirais
mon chiffre. C'est dans le rapport de la VG.
Journaliste : Il nie la
réalité d'après vous? Parce que, là, le PQ avant vous parlait de réinventer l'histoire
puis de faits alternatifs.
M. Tanguay : Je pense qu'il
essaie de se dépatouiller. Il se lève puis il s'intéresse du dossier quand il
est debout puis qu'il essaie de nous répondre. Sinon, quand la période de
questions est terminée, il ne va pas lire, il ne va pas se renseigner, ce qui m'inquiète
beaucoup, là. Là, le premier ministre puis tous les ministres, là, les
chevreuils, là, sur la 20, là, ils ne peuvent pas ne pas savoir SAAQclic, c'est
un fiasco qui est en train de grossir. On est rendu à combien? J'ai juste
demandé ça à la veille des crédits : On est rendus à combien? Alors, j'annonce
à M. Legault, j'aurai la question aux crédits : M. Legault, le
1,1 milliard, il est rendu à combien? Vous avez une quinzaine de jours
pour trouver la réponse.
Journaliste
:
Bien,
alors, selon vous, ce n'est pas nier à la réalité, c'est qu'il ne le sait pas?
M. Tanguay : Il est
déconnecté. Il est déconnecté, il ne le sait pas, il ne le sait pas.
Journaliste : ...
M. Tanguay : Bien oui.
Écoutez, SAAQclic, je veux dire, si tu es premier ministre du Québec, là,
SAAQclic, là, c'est une priorité, là, il devrait le savoir. Alors là, il dit :
C'est Gallant qui va répondre à cette question-là. Voyons donc. Je ne sais même
pas par quel bout prendre ça pour dire que ça n'a ni queue ni tête. C'est le
rapport de la VG, c'est sous la SAAQ, c'est sous la responsabilité de sa
ministre, qui est à sa gauche, la vice-première ministre. Elle, elle devrait
lui dire le chiffre. Lui, il devrait s'en intéresser. Quand tu dis : Non,
non, non, il n'y a pas de gaspillage, déjà là, c'est 500 millions qu'on a
gaspillés.
Journaliste : M. Gallant
va commencer le 24 son enquête. Est-ce que, pour vous, avant le début de l'enquête,
le rapport est plombé?
M. Tanguay : Il y aura
toujours un doute. Si d'aventure il ne se récuse pas, il y aura toujours un
doute. Tout le monde le dit. Tu ne peux pas être à la tête de cette importante
commission... Alors, pour nous... soyons clairs, pour nous, le mandat, il est
bon. Pour nous, le calendrier, il est bon. Le juge n'est pas la bonne personne.
Tout compétent soit-il, il y aura toujours un doute sur la fin des fins, les
conclusions qu'il a retirées parce qu'il sera appelé à juger du comportement de
son amie, Sonia LeBel, c'est son amie, Sonia LeBel.
Journaliste : Hier, François
Legault a ouvert la porte à l'enquête sur la commission de l'Assemblée
nationale, mais il a dit que ça dépendait de son degré de satisfaction de la
commission d'enquête publique. Vous pensez quoi, vous, de cette...
M. Tanguay : Encore une fois,
François Legault ne sait pas ce qu'il dit, je suis désolé, là. Alors, François
Legault, il se lève puis il dit : Il ne faut pas faire double emploi entre
la commission Gallant et la Commission de l'Assemblée nationale, qui aurait pu
se saisir, n'eût été du vote de la majorité caquiste qui a dit : Non, on
ne va pas aller là, alors que la présidente de l'Assemblée nationale, dans sa
décision, a dit : À première vue, là, à première vue, il y a une atteinte
aux droits des parlementaires, vous avez le droit de demander que la Commission
de l'Assemblée nationale siège. Et elle a dit textuellement qu'elle peut se
faire en parallèle de la commission d'enquête, parce qu'ils vont enquêter sur
des choses tout à fait différentes, à savoir : Est-ce que les
parlementaires, on leur a menti? Puis rappelez-vous des larmes... On m'a dit de
ne pas dire «croquedile», c'est «crocodile». Alors, rappelez-vous des larmes de
crocodile de M. Bonnardel le 20 février, quand il se levait : On m'a
menti, on vous a menti, allons faire la lumière ensemble, puis ils ne veulent
pas le faire, puis François Legault qui se lève puis qui dit n'importe quoi.
Journaliste : Pourquoi il ne
veut pas le faire, selon vous?
M. Tanguay : Qu'est-ce qu'ils
ont à cacher? J'ai posé la question à François Legault. Il a peur de quoi? Il a
peur qu'on sache quoi? Il a peur... Il a peur qu'on sache quoi? Puis François
Bonnardel avait raison de dire : On... avait raison de dire : On va
ensemble faire enquête. Puis là il met le couvert sur la marmite. Je vous dis
que...
Journaliste : Vous avez
ouvert en parlant des infrastructures.
M. Tanguay : Oui.
Journaliste : On reçoit
l'horaire des ministres. Là, aujourd'hui, la ministre des Transports est dans
le Kamouraska pour faire une conférence de presse sur la réfection d'un
ponceau. Est-ce que c'est à ce genre d'annonces là qu'on doit s'attendre dans
les prochaines années, étant donné la situation financière?
M. Tanguay : Un ponceau,
c'est un petit pont.
Journaliste : C'est un petit
pont...
M. Tanguay : Si c'est utile à
la population, c'est une bonne nouvelle. Oui, les ponceaux, mais, à un moment
donné aussi, les gros projets également, HMR, puis dans la région de Québec, ça
prendrait peut-être une couple de ponceaux aussi, entre autres l'échangeur à étalement,
là, Lebourgneuf, là. Le pont d'étagement - je vais finir par l'avoir - elle
pourrait-tu l'annoncer? Après le ponceau, bravo, qu'elle vienne annoncer
Lebourgneuf puis tous les autres projets de la capitale.
Journaliste : Bien, tu sais,
vous voyez encore la... Tu sais, la ministre, elle dit que le projet de
troisième lien n'est pas en péril, là, en dépit de la situation financière.
Est-ce que vous croyez, vous, que le gouvernement peut réussir à lancer ce
projet-là?
M. Tanguay : Non. Non, pas du
tout. Troisième lien... C'est encore une fois le retour du fantôme, le
troisième lien, ils ne le feront pas. Mais je vous dis une chose, ils vont le
promettre aux prochaines élections. Ils vont avoir le front de promettre HMR,
le troisième lien et mer et monde. Rappelez-vous Québec 84 : On s'offrira
mer et monde. Bien, c'est ça, Geneviève Guilbault, elle va nous offrir mer et
monde. Paroles et paroles et paroles.
Journaliste : Qu'est ce que
vous pensez de la pub...
Journaliste : C'est comme la 50,
au fond.
Mme Rotiroti : Oui.
M. Tanguay : Oui. Continuez.
Journaliste : Comme... Vous
l'avez annoncée souvent aussi, la 50, là.
M. Tanguay : Ah! bien,
écoutez, il faut livrer les projets, il faut livrer les projets.
Journaliste : Mais ça a pris
combien d'années, la 50, 20 ans?
M. Tanguay : Écoutez, je vous
reviendrai sur les délais, mais la 50 aussi. Il faut livrer, il faut livrer les
projets. Donc, les ponceaux, la 50, Lebourgneuf, il faut livrer. La CAQ ne
livre pas. Puis, je termine là-dessus, il y avait 7 milliards, HMR,
c'était 1,8 milliard qui était prévu, et aujourd'hui il est évalué qu'à
chaque année de report c'est 300 millions de plus en coûts additionnels.
Wow!
Journaliste : La campagne de
pub «Achetez local, on ne se trompe pas», qu'est-ce que vous pensez de ce que
le gouvernement vient de lancer ce matin?
M. Tanguay : J'ai... Sous
réserve, je n'ai pas vu cette campagne-là, mais je vous reviendrai. Mais, très
clairement, je l'ai déjà dit, c'est une bonne chose que le gouvernement incite
les consommateurs à acheter local, puis je pense que dans nos vies, là, quand
on peut se le permettre financièrement, je pense qu'acheter québécois, acheter
canadien, c'est important.
Journaliste : C'est le début
des consultations... bien, en fait, l'étude du projet de loi n° 94 sur la
laïcité dans les écoles.
M. Tanguay : Oui.
Journaliste : C'est quoi,
votre position spécifique sur ce projet de loi là?
M. Tanguay : Bien, on va
regarder. Il y a des points d'interrogation. On va...
Journaliste : Lesquels?
Qu'est-ce qui vous...
M. Tanguay : Je pourrai vous
revenir là-dessus. Il y a des points d'interrogation, la laïcité dans l'école,
entre autres un drapeau rouge dans ce projet de loi là, l'Interdiction des
signes religieux pour tout employé au sein des écoles. Nous, on a voté contre
le projet de loi n° 21 entre autres parce que l'interdiction des signes
religieux pour les professeurs, pour nous, ça allait trop loin, ça allait même
au-delà de Bouchard-Taylor. Là, a fortiori, s'ils veulent l'étendre aux
employés, pour nous, c'est un drapeau rouge, on n'est pas en faveur de ça. Et
du reste, on fera l'article par article.
Journaliste : Vous avez parlé
du comportement de M. Legault...
M. Tanguay : Oui.
Journaliste : ...de son
absence aujourd'hui. Qu'est-ce que vous avez pensé du tweet sur le joueur russe
Domitov, là, cette semaine pendant le débat sur Maisonneuve-Rosemont?
M. Tanguay : On m'a dit ça...
On m'a dit ça après la période de questions. Je me suis dit : Franchement!
Ça fait que, voyez-vous, là, même quand il est là, il n'écoute pas. Donc,
écoutez... Alors, il ne veut pas... Ce matin, François Legault fait l'école
buissonnière. François Legault, ce matin, ne se rapporte pas au travail.
François Legault va faire sûrement une annonce positive dans un coin de pays à
10 h 45, il aurait pu tout simplement la faire à 1 heure
après-midi. Ça fait que François Legault se cache. Il est payé par les payeurs
de taxes, là, puis les gens l'écoutent, la période de questions, puis ils
veulent entendre ce que le premier ministre dit sur tous ces fiascos, et il se
sauve. François Legault se sauve, il a peur.
Journaliste
: Je pense
que le chef du PQ aussi a tweeté, M. Legault, M. Nadeau-Dubois qui n'était pas
en Chambre, par exemple. Qu'est-ce que ça dit? Est-ce que ça dit quelque chose
sur le respect de l'institution?
M. Tanguay : Moi, ça me dit
que je n'ai pas manqué une occasion en n'ayant pas tweeté sur Demidov.
Des voix : ...
M. Tanguay : Marc Tanguay,
attaque frontale.
Journaliste : Est-ce que ça
sent la coupe?
M. Tanguay : Ça sent les
séries, ça sent les séries. Le reste, on va voir.
Journaliste : ...combien de
points d'avance, le Canadien, actuellement? Juste voir si vous suivez...
M. Tanguay : Je vous dirais...
je vous dirais : 7, 8.
Des voix : ...
M. Tanguay : 8, 8! Je gagne
quoi?
Journaliste :
Instead of talking about hockey
strategy, can I go back and cover your political strategy? What are you trying
to get at with the Québec's plan of infrastructure, listing the projects that
were postponed, put on pause or scrapped altogether, like, what are you trying
to get at with Quebecers, with this?
M. Tanguay :
We're trying to set this as an evidence
that with respect to the incapacity of that Government to deliver what he has
promised. And remember, these projects were listed as being priorited, and
those were on the «fast track». And Francois Legault asked the National
Assembly to provide him with additional powers to go fast, fast, fast. And he's
even, in that context, with these powers, incapable of delivering these
projects. And, Filomena, do you want to add something to this?
Mme Rotiroti :
Absolutely. I mean, I think he
explained it very well. They gave themselves exceptional powers, saying that
they needed these bills in order to be able to realize these projects, to be
able to do these projects. Today, out of the 180 projects that were supposed to
be under this bill to be accelerated, we only have 23%. It shows their
incapacity regardless the measures that they give themselves to be able to
actually do the projects.
Journaliste :
And why citizens... Why Quebecers
should listen to you and say: Yest, it does make sense to nail down this
argument?
Mme Rotiroti :
Well, the longer they wait to do a
project, the costs go up. They gave themselves these bills to be able to do it
quicker and to for it to be less expensive. Today we realize that regardless
the powers that they give themselves, the Quebecers can have confidence in
them. Today they're unable to deliver these projects, and this is everywhere in
all the regions of Québec. So, today, when they do announcements, we don't even
know if these announcements are going to give anything, if there's going to be
a project at the end of the day. So, we are worried.
Journaliste :
Mr. Tanguay, what do you think Mr.
Legault is hiding from?
M. Tanguay :
He's hiding from our questions. He's
hiding from his incapacity to answer our questions. He's hiding from the fact
that he's not doing his job properly. When I questioned him yesterday with
respect to the costs, as estimated by the Vérificatrice générale, at $1.1
billion for SAAQclic, I asked him, those were numbers with respect to an
estimation from the VG, he was totally clueless, doesn't know what I was
talking about. And this is a major flaw of his government. This is a fiasco, a
CAQ fiasco, and he's totally clueless. So, he is hiding from our questions
because I think that he's not a happy... trying to answer our questions at the
National Assembly.
Journaliste :
Saskatchewan, yesterday, announced the
program to try to recruit doctors from the United States, given they are trying
to take advantage of Trump and the uncertainty down there. Do you think
attracting doctors and maybe scientists in general is something, something the
Government should be looking more seriously?
M. Tanguay :
Absolutely, absolutely. We are engaged,
whether you like it or not, with respect to competition, to have here the best
professionals here in Québec. So, Québec, Canada and everyone in the world are
there to compete with respect to who should be the professionals, and we want
to have scientists, professionals here. So, we have to enhance our capacity to
welcome them. But based on these bad policies from the CAQ, I think that it
refrains us from having our fair share of these professionals. So, it's a good
thing, good for them Saskatchewan. Now, we have to be more engaged in that
competition.
Journaliste :
Because language laws, etc., would make
that hard.
M. Tanguay :
Bill 96, we voted against Bill 96, and
we also are attacking day... every day in this Government with respect to his
bad policies in terms of immigration. He lost control and he's not totally
engaged as he should be in the international competition to attract the
talents, yes, absolutely.
Journaliste :
The opposition parties have been
calling on Denis Gallant to step down for weeks now, and the CAQ Government
keeps shutting down proposals for inquiries and investigations. The most
Legault could say is : If the results were not satisfactory, we can
investigate afterwards. My question is twofold. First of all, the commission
starts in two weeks, what now for the opposition parties?
M. Tanguay :
It's still time for Mr. Gallant to do
the only thing imaginable, which is to step aside, to step down and recuse
himself. So, Mr. Gallant, Judge Gallant should recuse himself, because he
cannot be at the end of a public and independent commission, being a good
friend of Sonia LeBel, who is... be part of the inquiry. So, it's speaking the
obvious for us. He should step aside, step down, recuse himself, and he still
has the time to do it.
Journaliste :
What about Legault saying : We'll
investigate afterwards if the results...
M. Tanguay :
No, it's... we will be investing public
funds in that, a very important commission. The mandate is the right one. The
calendar is the right one. We should have the right judge at the head of it,
which is not the case. As talented as Mr. Gallant is, he's not the good person
for it. He should recuse himself. Thank you.
(Fin à 8 h 43)