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Point de presse de M. Marc Tanguay, chef de l’opposition officielle, et Mme Filomena Rotiroti, porte-parole de l’opposition officielle en matière d’infrastructures

Version finale

Cette transcription a été réalisée à l’aide d’un logiciel de reconnaissance vocale. Elle pourrait donc contenir des erreurs.

Thursday, May 1, 2025, 8 h

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Huit heures deux minutes)

M. Tanguay : Bon matin à chacun et chacune. Hier... On poursuit, on poursuit, cette semaine, les crédits. Hier, j'ai eu l'occasion de questionner François Legault sur les crédits du Conseil exécutif. J'aimerais souligner deux faits qui sont ressortis. Il y a beaucoup de choses qui sont ressorties de ces crédits-là, mais j'aimerais souligner deux choses. Premier élément, c'est lorsque je questionne François Legault sur tous les projets numériques, notamment en santé, et que je lui demande une reddition de comptes, puis il dit : Il y en a 28, pas en santé, mais, de façon générale, il y a 28 projets qui sont hors budget. Je lui demande de combien, il ne le sait même pas puis il me dit, moi-même, d'aller faire la recherche.

Alors, c'est lui le premier ministre qui devrait s'y intéresser, parce qu'on parle de centaines de millions de dollars. Lorsque, sur les projets numériques, je le questionne, j'ai dit : Bien, c'est qui, qui voit à la suite de ces explosions de coûts là? Il y a un 41 millions pour Dossier Santé Québec et il y a un 228 millions pour finances santé de dépassements de coûts. Je demande qui est responsable, alors François Legault m'a dit : Bien, c'est le ministère de la Cybersécurité et du Numérique. Puis il dit : Le ministre de la Santé également doit avoir un droit de regard, doit suivre ça. Puis Santé Québec également doit avoir un droit de regard et suivre ça. Puis il est clair qu'il y a une responsabilité du ministre des Finances, là. Puis il me nomme, pour finir, la présidente du Conseil du trésor, le Conseil du trésor aussi doit le suivre. C'est un capharnaüm. Quand la responsabilité appartient à tout le monde, elle n'appartient à personne. Et c'est ce qui dénote le manque de contrôle de ce gouvernement-là sur les fonds publics.

Et dernier élément que j'aimerais vous mentionner. François Legault est allé affirmer hier qu'Éric Caire, il était bon, puis Éric Caire, s'il a démissionné, c'est parce qu'il y avait... c'était une distraction que nous avions créée, les oppositions, et que vous aviez créée, les journalistes. Alors, une fois qu'on a dit ça, il ne reste plus rien qu'à retourner à la maison, Éric Caire, il était bon.

Je cède la parole à Filomena Rotiroti.

Mme Rotiroti : Oui. Bonjour, tout le monde. On a fait le même constat lors de mes études de crédits avec Jonatan Julien, l'infrastructure. Alors, il a dit que c'était lui, la tour de contrôle, force est de constater qu'il n'y a pas de contrôleur dans la tour. Je suis allée spécifiquement sur les réseaux routiers pour savoir combien de projets qu'il avait faits sur leur gouverne. Il a parti des milliers de projets à des centaines, et quand un de ses fonctionnaires a remis le papier pour constater que, finalement, c'était 40 projets. Alors, ils ne sont pas capables de faire une bonne planification, ne sont pas capables de prioriser et, encore, ils font des mauvais choix. Alors ça, ça leur appartient, ça, c'est la façon que la CAQ gouverne. 

Journaliste : M. Tanguay, le gouvernement a décidé de tirer la plug sur Lion Électrique. On n'investira pas de nouvel argent dans cette entreprise-là, qui est donc, à toutes fins utiles, condamnée. D'abord, est-ce que c'est une bonne décision? Et ensuite qu'est-ce qui va arriver avec les transporteurs scolaires qui ont acheté des centaines d'autobus de chez Lion Électrique, et qui là se retrouvent sans fournisseur?

M. Tanguay : Je pense qu'il était temps que le gouvernement se réveille. On a perdu des dizaines et des dizaines de millions de dollars dans...

Journaliste : 143.

M. Tanguay : ...143 millions de dollars d'argent public dans Lion. Au départ, là, et ça participe de votre deuxième question, c'était une erreur de donner un monopole à Lion, parce que Lion n'aura jamais été capable de fournir. Et quand vous n'êtes pas capable de fournir, bien, il manquait... et on a obligeait les transporteurs scolaires à aller acheter chez Lion. Il y a eu des retards et, même au niveau des pièces, il y avait des retards.

Alors, ce qui explique que non seulement Lion, c'est une perte financière de 143 millions d'argent public, mauvaise décision de la CAQ de François Legault, mais également le monopole fait en sorte qu'on a pris beaucoup de retard puis que le service, les biens n'ont pas été livrés.

Journaliste : Mais ma question, c'est : On fait quoi avec ces transporteurs scolaires là qu'on a convaincus d'acheter, à coups de subventions, d'acheter des autobus électriques là ils se retrouvent avec un parc... 75 % du parc d'autobus scolaires en ce moment qui vient de chez Lion, puis il n'y a plus personne pour les réparer?

M. Tanguay : Exact. Alors, il faut trouver une solution, il faut trouver une solution parce qu'il faut transporter les élèves. Il faut trouver une solution, il faut transporter les élèves. Alors, à ce moment-là, si on n'est pas capable d'avoir des autobus électriques, bien, il faut trouver un plan B parce qu'il faut transporter les élèves. Et on a perdu beaucoup de temps, d'énergie et d'argent là-dedans, c'est au gouvernement à y voir.

Maintenant, on est pour, évidemment, l'électrification des transports, y incluant le transport scolaire, mais ça a été fait tout croche.

Journaliste : ...pour la filière électrique construction.

M. Tanguay : La filière électrique construction? Qu'est-ce que vous voulez dire, «construction»?

Journaliste : Bien, c'est-à-dire, Lion Électrique tombe, Paccar a de la difficulté. Qu'est-ce qu'on fait, là, on laisse tomber puis on fait juste des batteries puis des cathodes, des anodes?

M. Tanguay : Puis vous pouvez... Bien, écoutez...

Journaliste : Les libéraux feraient quoi, eux?

M. Tanguay : Bien, ça aurait pris une planification. Puis vous pouvez ajouter Northvolt là-dedans. Il n'y a pas eu de planification. Puis j'ai questionné longuement François Legault hier sur Northvolth, il ne voulait pas en parler. Il disait : Parlez-moi de mes bons coups, parlez-moi pas de mes mauvais coups. Mauvaise planification. Puis, là aussi, Northvolth, là.... François Legault l'a confirmé hier. On a parlé de Lion, 143 millions. Northvolt, c'est 267 millions qui ont été perdus dans la maison mère. J'ai questionné François Legault par... Qu'est-ce qui va arriver avec le terrain de 240 millions puis la mise de fonds de 200 millions de la Caisse de dépôt? Il dit : Écoutez, il n'est pas exclu que, cette année, on ait la suite des choses, il n'est pas exclu que ce soit un nouveau fabricant, pas exclu que ce soit une nouvelle technologie, puis il n'a même pas exclu que le terrain serve à une autre vocation industrielle. Pas de... C'est genre... c'est dans les airs.

Journaliste : Est-ce que ça ne valait pas le coup d'essayer?

M. Tanguay : Dès le départ, nous, on a dit : O.K., c'est gros, c'est majeur. On avait plein, plein plein de questions. Ça a commencé avec le BAPE, ils ont tassé le BAPE.

Journaliste : ...Northvolth, là, de Lion, de toute la filière, là, ça ne valait pas le coup d'essayer, de tenter le coup? Tu sais, ça fait des années qu'on dit : L'Ontario a l'industrie automobile. Puis là il y a une opportunité de peut-être aller chercher quelque chose. Il fallait essayer, non?

M. Tanguay : Puis, au-delà du fait que... au-delà du fait qu'aujourd'hui... C'est évident, là, la déconfiture de Lion. Les questions se posaient dès le départ sur la capacité de Lion de fournir, dans un contexte où vous lui imposez un monopole. Vous dites : Bien non, c'est un avantage économique, je n'ai pas de concurrent, mais vous imposez un monopole. D'imposer un monopole dans un marché ouvert, ce n'est pas une bonne idée. Et Lion n'a pas été capable de fournir. Puis ça, c'est la décision de François Legault.

Journaliste : M. Drainville fait-il bien d'interdire le cellulaire à l'école?

M. Tanguay : Oui, c'est une recommandation de la commission transpartisane. On a trois députés du Parti libéral du Québec, du caucus qui ont participé et qui étaient en accord, évidemment, avec cette recommandation-là. Alors, Bernard Drainville donne suite à la commission parlementaire transpartisane.

Journaliste : Puis vous estimez que les écoles, donc, ont le temps de se préparer pour septembre prochain?

M. Tanguay : Oui, exact, et je pense que les délais sont suffisants pour septembre prochain. Et c'est pour ça, comme Filomena le rappelle, que la commission avait décidé de sortir un rapport intérimaire avec cette proposition-là pour leur donner le temps de se préparer.

Journaliste : Qu'est-ce que vous espérez que ça change, l'interdiction de cellulaire à l'école?

M. Tanguay : Plus de socialisation, plus de socialisation. Lâcher son iPhone, parler, jouer. Vous savez, nos jeunes... Puis j'ai deux grandes filles, aujourd'hui, qui ont 21 et 19 ans mais qui sont passées par là. Les jeunes ont comme une identité numérique parfois qui est plus importante et plus forte que leur identité propre sociale. J'ai eu combien de likes? Je l'ai liké puis elle ne m'a pas liké, ça veut dire quoi? L'angoisse derrière ça. Lâchez vos téléphones puis socialisez. Puis il y a aussi... Il y a beaucoup de contexte d'intimidation aussi parfois, là. Ça ne sert pas juste à ça, mais la prise de photos sur les lieux de l'école, tout ce qui peut être fait. Alors, je pense que c'est une bonne chose. Voilà.

Journaliste : Il faudrait l'interdire au salon rouge, au salon bleu. Des fois, on voit les tweets pendant la période de questions.

M. Tanguay : Ah, ah! la question, c'est de savoir : On l'enlève-tu à François Legault pour qu'il écoute? Non, je pense qu'on n'est pas rendus là. S'il ne veut pas écouter, il n'écoutera pas, hein?

Journaliste : Avez-vous lancé une bouteille à la mer hier?

M. Tanguay : Vous me... O.K., je vais vous laisser étayer.

Journaliste : Sur le fait qu'on est en train de préparer la succession de François Legault.

M. Tanguay : Non. Moi, j'ai une source, j'ai une source.

Journaliste : ...source?

M. Tanguay : Oui.

Journaliste : En journalisme, la base, c'est deux sources.

M. Tanguay : Mais, en politique...

Journaliste : Vous, les libéraux, c'est...

M. Tanguay : ...une, c'est bon. En politique, une, c'est bon.

Des voix : ...

M. Tanguay : Non.

Journaliste : ...à partir du moment où François Legault dit non, vous ne le croyez pas, là?

M. Tanguay : On va le voir cet été. On va le voir cet été. On va le voir cet été. Et, par rapport à la succession au sein de la CAQ, c'est l'article 27, paragraphe 5, fait en sorte que leur chefferie, elle est close entre... dans... à l'intérieur de six mois. Alors, la question se pose : Est-ce que François Legault, en voyant ce qui est arrivé avec Justin Trudeau... est-ce que ça lui a donné une idée?

Journaliste : Puis la source, c'est une source de la CAQ?

M. Tanguay : Oui. Je n'irai pas plus loin.

Journaliste : ...

M. Tanguay : Je n'irai pas plus loin, je n'irai pas plus loin.

Journaliste : Qu'est-ce qu'on va voir précisément cet été?

M. Tanguay : Bien, on va voir si François Legault quitte ou ne quitte pas. On verra la suite des choses.

Journaliste : Mais il ne vous a pas convaincu hier quand il vous a dit qu'il allait être là, à l'élection de 2026, puis que lui, il n'avait jamais entendu parler de ça, puis qu'il serait là en 2026.

M. Tanguay : Bien, moi, je pense que... je pense qu'on verra cet été. S'il avait à annoncer quelque chose, il ne le dirait pas aujourd'hui. Et, en politique, vous le savez, il ne faut pas laisser de doute. Même si vous avez une décision prise, quand ce n'est pas le temps de l'annoncer, vous ne laissez pas de doute. Alors, on verra cet été.

Journaliste : Mais vous me parlez de règles de parti, je ne connais pas ça, pouvez-vous me l'expliquer? Brièvement, cet été, c'est quoi qui se passe?

M. Tanguay : Non, ce qui est arrivé, c'est que, dans la constitution de la CAQ, l'article 27 de la constitution fait en sorte que, lorsque le chef démissionne, il y a une course à... un congrès à la direction qui est organisé, et c'est le conseil exécutif national qui rédiger les modalités et faire en sorte que le congrès ait lieu dans les six mois. Alors, dans les six mois, pas comme nous, deux ans et demi, dans les six mois, c'est réglé. Et moi, j'ai eu une information à l'effet que des gens ont travaillé sur des... la rédaction de modalités. 

Journaliste : ...vous vous attendez à ce que François Legault annonce quelque chose, annonce qu'il démissionne cet été.

M. Tanguay : Moi, je ne serais pas surpris. Je ne serais pas surpris. Je ne serais pas surpris. Je vous ai dit ce que je savais. Je ne serais pas surpris.

Journaliste : Mais votre source, là, l'article 27, il existe depuis la... les statuts et règlements de la CAQ. Il n'a pas été amendé dans les dernières semaines.

M. Tanguay : C'est la rédaction des modalités, la rédaction des modalités...

Journaliste : Mais ce n'est pas un peu aussi prudent et normal qu'un parti politique se prépare à toute éventualité, disons?

M. Tanguay : Mais pourquoi le ferait-il? C'est parce que c'est une éventualité, et j'ai testé l'éventualité, et on aura la réponse cet été.

Journaliste : Non, vous avez testé l'éventualité et il vous a dit non.

M. Tanguay : Oui, exact.

Journaliste : Vous avez lancé une bouteille à la mer.

Journaliste : C'est ça qu'il vous a dit, là. Il n'a pas dit : On verra cet été. Il a dit : Je vais être là en 2026.

M. Tanguay : Mais honnêtement... honnêtement, je ne m'attendais pas à ce qu'il fasse une annonce hier, là, dans les crédits, là. Je ne m'attendais pas à ça. Mais, chose certaine, on verra cet été.

Journaliste : On verra cet été si on a Nostratanguay.

M. Tanguay : Mais je ne ferais pas de paris avec ça, porter un chandail.

Journaliste : ...vous parliez des routes, là, tantôt, là. Je me demandais : Est-ce qu'au Parti libéral vous estimez qu'il faudrait stopper les nouveaux projets routiers pour entretenir nos routes en ce moment? Est-ce qu'on arrête complètement le développement de nouvelles routes ou...

Mme Rotiroti : Non, nous, qu'est-ce qu'on dit, c'est qu'il faudrait moins gaspiller l'argent des contribuables, mieux planifier et surtout prioriser et bien évaluer le réseau routier. Alors, nous...

Journaliste : ...on évalue qu'il y a 40 milliards de déficit de maintien actif. Donc, est-ce qu'il ne faut pas mettre...

Mme Rotiroti : Bien, c'est sept ans...

Journaliste : ...tu sais, augmenter la part de l'entretien et réduire celle du développement?

Mme Rotiroti : Bien, il faut faire les deux. Puis, pour être capable de faire les deux...

Journaliste : ...

Mme Rotiroti : Bien, nous, on l'a fait.

M. Tanguay : C'est parce qu'ils ne sont pas bons.

Mme Rotiroti : Parce qu'ils ne sont pas bons, exactement.

M. Tanguay : Ça fait sept ans qu'ils ne sont pas bons. Ça donne ça.

Mme Rotiroti : Ça fait sept ans qu'ils ne sont pas capables de bien planifier, puis ça gaspille de l'argent à gauche, à droite. Alors, nous, on l'a fait avec beaucoup de moins d'argent dans le PQI, on l'a fait avec 9 milliards. Eux autres sont rendus... C'est le fameux tableau que M. Julien nous montre à chaque fois qu'on pose une question en Chambre, là, qui disent qu'ils n'ont jamais investi autant dans le PQI. Ils sont partis de 9 milliards à 19 milliards, mais on ne voit pas les résultats sur le terrain. Ça, c'est parce qu'ils ne sont pas capables de bien planifier leurs travaux, ils ne connaissent pas leurs chiffres, ils ne sont pas capables de bien prioriser.

D'ailleurs, ils se lancent la balle. J'ai carrément posé la question sur Maisonneuve-Rosemont, et il m'a dit : Je suis la tour de contrôle, c'est moi qui donne l'argent, mais c'est chaque ministre qui décide c'est quoi, leurs priorités. Alors, j'ai dit : Force de constater que, quand M. Dubé... pas la première fois, mais la deuxième fois, quand il a annoncé Maisonneuve-Rosemont pour dire que la pépine était là, elle s'en venait, j'ose espérer que, pour lui, c'était une priorité. Et là, pour dire, bien, écoutez, qui qui a tiré la plug, il n'est pas capable de nous le dire. Là, c'est... ce n'est pas lui, c'est le ministre de la Santé. Le ministre de la Santé dit : Bien, c'est le Conseil des ministres. Le Conseil des ministres, on ne sait pas. Est-ce que c'est le premier ministre? Qui qui a tiré la plug de Maisonneuve-Rosemont? C'est ça, la question qui... on n'a pas de réponse.

M. Tanguay : Puis vous dites... Je vais vous donner un autre exemple. Quand vous ne planifiez pas, quand vous laissez aller... Moi, j'attends toujours à quelle heure... même aujourd'hui, là, je ne le sais pas, je ne le sais pas c'est qui qui surveille SAAQclic, SAAQclic, qui surveille SAAQclic, à partir de quelle heure ils sont responsables. Puis, quand j'ai posé la question à François Legault il y a trois semaines, il dit : Voyons donc, le chef de l'opposition officielle, il balance des chiffres, il est tout mêlé. Le chef de l'opposition, il me parle de 1,1 milliard puis il me parle de 500 millions. C'est tous des chiffres qui sont notoires maintenant. Et rappelez-vous que la SAAQ a fait un déficit de 122 millions. Alors, il garroche l'argent puis il ne planifie pas. Merci beaucoup.

Mme Rotiroti : Merci.

(Fin à 8 h 16)

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