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(Huit heures deux minutes)
M. Tanguay : Bon matin à chacun
et chacune. Hier... On poursuit, on poursuit, cette semaine, les crédits. Hier,
j'ai eu l'occasion de questionner François Legault sur les crédits du Conseil
exécutif. J'aimerais souligner deux faits qui sont ressortis. Il y a beaucoup
de choses qui sont ressorties de ces crédits-là, mais j'aimerais souligner deux
choses. Premier élément, c'est lorsque je questionne François Legault sur tous
les projets numériques, notamment en santé, et que je lui demande une reddition
de comptes, puis il dit : Il y en a 28, pas en santé, mais, de façon
générale, il y a 28 projets qui sont hors budget. Je lui demande de
combien, il ne le sait même pas puis il me dit, moi-même, d'aller faire la
recherche.
Alors, c'est lui le premier ministre qui
devrait s'y intéresser, parce qu'on parle de centaines de millions de dollars.
Lorsque, sur les projets numériques, je le questionne, j'ai dit : Bien, c'est
qui, qui voit à la suite de ces explosions de coûts là? Il y a un 41 millions
pour Dossier Santé Québec et il y a un 228 millions pour finances santé de
dépassements de coûts. Je demande qui est responsable, alors François Legault m'a
dit : Bien, c'est le ministère de la Cybersécurité et du Numérique. Puis
il dit : Le ministre de la Santé également doit avoir un droit de regard,
doit suivre ça. Puis Santé Québec également doit avoir un droit de regard et
suivre ça. Puis il est clair qu'il y a une responsabilité du ministre des
Finances, là. Puis il me nomme, pour finir, la présidente du Conseil du trésor,
le Conseil du trésor aussi doit le suivre. C'est un capharnaüm. Quand la
responsabilité appartient à tout le monde, elle n'appartient à personne. Et c'est
ce qui dénote le manque de contrôle de ce gouvernement-là sur les fonds
publics.
Et dernier élément que j'aimerais vous
mentionner. François Legault est allé affirmer hier qu'Éric Caire, il était
bon, puis Éric Caire, s'il a démissionné, c'est parce qu'il y avait... c'était
une distraction que nous avions créée, les oppositions, et que vous aviez
créée, les journalistes. Alors, une fois qu'on a dit ça, il ne reste plus rien
qu'à retourner à la maison, Éric Caire, il était bon.
Je cède la parole à Filomena Rotiroti.
Mme Rotiroti : Oui. Bonjour,
tout le monde. On a fait le même constat lors de mes études de crédits avec
Jonatan Julien, l'infrastructure. Alors, il a dit que c'était lui, la tour de
contrôle, force est de constater qu'il n'y a pas de contrôleur dans la tour. Je
suis allée spécifiquement sur les réseaux routiers pour savoir combien de
projets qu'il avait faits sur leur gouverne. Il a parti des milliers de projets
à des centaines, et quand un de ses fonctionnaires a remis le papier pour
constater que, finalement, c'était 40 projets. Alors, ils ne sont pas
capables de faire une bonne planification, ne sont pas capables de prioriser
et, encore, ils font des mauvais choix. Alors ça, ça leur appartient, ça, c'est
la façon que la CAQ gouverne.
Journaliste : M. Tanguay, le
gouvernement a décidé de tirer la plug sur Lion Électrique. On n'investira pas de
nouvel argent dans cette entreprise-là, qui est donc, à toutes fins utiles,
condamnée. D'abord, est-ce que c'est une bonne décision? Et ensuite qu'est-ce
qui va arriver avec les transporteurs scolaires qui ont acheté des centaines d'autobus
de chez Lion Électrique, et qui là se retrouvent sans fournisseur?
M. Tanguay : Je pense qu'il
était temps que le gouvernement se réveille. On a perdu des dizaines et des
dizaines de millions de dollars dans...
Journaliste : 143.
M. Tanguay : ...143 millions de
dollars d'argent public dans Lion. Au départ, là, et ça participe de votre
deuxième question, c'était une erreur de donner un monopole à Lion, parce que
Lion n'aura jamais été capable de fournir. Et quand vous n'êtes pas capable de
fournir, bien, il manquait... et on a obligeait les transporteurs scolaires à
aller acheter chez Lion. Il y a eu des retards et, même au niveau des pièces,
il y avait des retards.
Alors, ce qui explique que non seulement
Lion, c'est une perte financière de 143 millions d'argent public, mauvaise
décision de la CAQ de François Legault, mais également le monopole fait en
sorte qu'on a pris beaucoup de retard puis que le service, les biens n'ont pas
été livrés.
Journaliste : Mais ma
question, c'est : On fait quoi avec ces transporteurs scolaires là qu'on a
convaincus d'acheter, à coups de subventions, d'acheter des autobus électriques
là ils se retrouvent avec un parc... 75 % du parc d'autobus scolaires en
ce moment qui vient de chez Lion, puis il n'y a plus personne pour les réparer?
M. Tanguay : Exact. Alors, il
faut trouver une solution, il faut trouver une solution parce qu'il faut
transporter les élèves. Il faut trouver une solution, il faut transporter les
élèves. Alors, à ce moment-là, si on n'est pas capable d'avoir des autobus
électriques, bien, il faut trouver un plan B parce qu'il faut transporter les
élèves. Et on a perdu beaucoup de temps, d'énergie et d'argent là-dedans, c'est
au gouvernement à y voir.
Maintenant, on est pour, évidemment, l'électrification
des transports, y incluant le transport scolaire, mais ça a été fait tout
croche.
Journaliste : ...pour la
filière électrique construction.
M. Tanguay : La filière
électrique construction? Qu'est-ce que vous voulez dire, «construction»?
Journaliste : Bien,
c'est-à-dire, Lion Électrique tombe, Paccar a de la difficulté. Qu'est-ce qu'on
fait, là, on laisse tomber puis on fait juste des batteries puis des cathodes,
des anodes?
M. Tanguay : Puis vous
pouvez... Bien, écoutez...
Journaliste : Les libéraux
feraient quoi, eux?
M. Tanguay : Bien, ça aurait
pris une planification. Puis vous pouvez ajouter Northvolt là-dedans. Il n'y a
pas eu de planification. Puis j'ai questionné longuement François Legault hier
sur Northvolth, il ne voulait pas en parler. Il disait : Parlez-moi de mes
bons coups, parlez-moi pas de mes mauvais coups. Mauvaise planification. Puis,
là aussi, Northvolth, là.... François Legault l'a confirmé hier. On a parlé de
Lion, 143 millions. Northvolt, c'est 267 millions qui ont été perdus
dans la maison mère. J'ai questionné François Legault par... Qu'est-ce qui va
arriver avec le terrain de 240 millions puis la mise de fonds de
200 millions de la Caisse de dépôt? Il dit : Écoutez, il n'est pas
exclu que, cette année, on ait la suite des choses, il n'est pas exclu que ce
soit un nouveau fabricant, pas exclu que ce soit une nouvelle technologie, puis
il n'a même pas exclu que le terrain serve à une autre vocation industrielle.
Pas de... C'est genre... c'est dans les airs.
Journaliste : Est-ce que ça
ne valait pas le coup d'essayer?
M. Tanguay : Dès le départ,
nous, on a dit : O.K., c'est gros, c'est majeur. On avait plein, plein
plein de questions. Ça a commencé avec le BAPE, ils ont tassé le BAPE.
Journaliste : ...Northvolth,
là, de Lion, de toute la filière, là, ça ne valait pas le coup d'essayer, de
tenter le coup? Tu sais, ça fait des années qu'on dit : L'Ontario a
l'industrie automobile. Puis là il y a une opportunité de peut-être aller
chercher quelque chose. Il fallait essayer, non?
M. Tanguay : Puis, au-delà du
fait que... au-delà du fait qu'aujourd'hui... C'est évident, là, la déconfiture
de Lion. Les questions se posaient dès le départ sur la capacité de Lion de
fournir, dans un contexte où vous lui imposez un monopole. Vous dites :
Bien non, c'est un avantage économique, je n'ai pas de concurrent, mais vous
imposez un monopole. D'imposer un monopole dans un marché ouvert, ce n'est pas
une bonne idée. Et Lion n'a pas été capable de fournir. Puis ça, c'est la
décision de François Legault.
Journaliste : M. Drainville
fait-il bien d'interdire le cellulaire à l'école?
M. Tanguay : Oui, c'est une
recommandation de la commission transpartisane. On a trois députés du Parti
libéral du Québec, du caucus qui ont participé et qui étaient en accord,
évidemment, avec cette recommandation-là. Alors, Bernard Drainville donne suite
à la commission parlementaire transpartisane.
Journaliste : Puis vous
estimez que les écoles, donc, ont le temps de se préparer pour septembre
prochain?
M. Tanguay : Oui, exact, et
je pense que les délais sont suffisants pour septembre prochain. Et c'est pour
ça, comme Filomena le rappelle, que la commission avait décidé de sortir un
rapport intérimaire avec cette proposition-là pour leur donner le temps de se
préparer.
Journaliste : Qu'est-ce que
vous espérez que ça change, l'interdiction de cellulaire à l'école?
M. Tanguay : Plus de socialisation,
plus de socialisation. Lâcher son iPhone, parler, jouer. Vous savez, nos
jeunes... Puis j'ai deux grandes filles, aujourd'hui, qui ont 21 et 19 ans
mais qui sont passées par là. Les jeunes ont comme une identité numérique
parfois qui est plus importante et plus forte que leur identité propre sociale.
J'ai eu combien de likes? Je l'ai liké puis elle ne m'a pas liké, ça veut dire
quoi? L'angoisse derrière ça. Lâchez vos téléphones puis socialisez. Puis il y
a aussi... Il y a beaucoup de contexte d'intimidation aussi parfois, là. Ça ne
sert pas juste à ça, mais la prise de photos sur les lieux de l'école, tout ce
qui peut être fait. Alors, je pense que c'est une bonne chose. Voilà.
Journaliste : Il faudrait
l'interdire au salon rouge, au salon bleu. Des fois, on voit les tweets pendant
la période de questions.
M. Tanguay : Ah, ah! la
question, c'est de savoir : On l'enlève-tu à François Legault pour qu'il
écoute? Non, je pense qu'on n'est pas rendus là. S'il ne veut pas écouter, il
n'écoutera pas, hein?
Journaliste : Avez-vous lancé
une bouteille à la mer hier?
M. Tanguay : Vous me... O.K.,
je vais vous laisser étayer.
Journaliste : Sur le fait
qu'on est en train de préparer la succession de François Legault.
M. Tanguay : Non. Moi, j'ai
une source, j'ai une source.
Journaliste : ...source?
M. Tanguay : Oui.
Journaliste : En journalisme,
la base, c'est deux sources.
M. Tanguay : Mais, en
politique...
Journaliste : Vous, les
libéraux, c'est...
M. Tanguay : ...une, c'est
bon. En politique, une, c'est bon.
Des voix : ...
M. Tanguay : Non.
Journaliste : ...à partir du
moment où François Legault dit non, vous ne le croyez pas, là?
M. Tanguay : On va le voir
cet été. On va le voir cet été. On va le voir cet été. Et, par rapport à la
succession au sein de la CAQ, c'est l'article 27, paragraphe 5, fait
en sorte que leur chefferie, elle est close entre... dans... à l'intérieur de
six mois. Alors, la question se pose : Est-ce que François Legault, en
voyant ce qui est arrivé avec Justin Trudeau... est-ce que ça lui a donné une
idée?
Journaliste : Puis la source,
c'est une source de la CAQ?
M. Tanguay : Oui. Je n'irai
pas plus loin.
Journaliste : ...
M. Tanguay : Je n'irai pas
plus loin, je n'irai pas plus loin.
Journaliste : Qu'est-ce qu'on
va voir précisément cet été?
M. Tanguay : Bien, on va voir
si François Legault quitte ou ne quitte pas. On verra la suite des choses.
Journaliste : Mais il ne vous
a pas convaincu hier quand il vous a dit qu'il allait être là, à l'élection de
2026, puis que lui, il n'avait jamais entendu parler de ça, puis qu'il serait
là en 2026.
M. Tanguay : Bien, moi, je
pense que... je pense qu'on verra cet été. S'il avait à annoncer quelque chose,
il ne le dirait pas aujourd'hui. Et, en politique, vous le savez, il ne faut
pas laisser de doute. Même si vous avez une décision prise, quand ce n'est pas
le temps de l'annoncer, vous ne laissez pas de doute. Alors, on verra cet été.
Journaliste : Mais vous me
parlez de règles de parti, je ne connais pas ça, pouvez-vous me l'expliquer?
Brièvement, cet été, c'est quoi qui se passe?
M. Tanguay : Non, ce qui est
arrivé, c'est que, dans la constitution de la CAQ, l'article 27 de la
constitution fait en sorte que, lorsque le chef démissionne, il y a une course
à... un congrès à la direction qui est organisé, et c'est le conseil exécutif
national qui rédiger les modalités et faire en sorte que le congrès ait lieu
dans les six mois. Alors, dans les six mois, pas comme nous, deux ans et demi,
dans les six mois, c'est réglé. Et moi, j'ai eu une information à l'effet que
des gens ont travaillé sur des... la rédaction de modalités.
Journaliste : ...vous vous
attendez à ce que François Legault annonce quelque chose, annonce qu'il
démissionne cet été.
M. Tanguay : Moi, je ne
serais pas surpris. Je ne serais pas surpris. Je ne serais pas surpris. Je vous
ai dit ce que je savais. Je ne serais pas surpris.
Journaliste : Mais votre
source, là, l'article 27, il existe depuis la... les statuts et règlements
de la CAQ. Il n'a pas été amendé dans les dernières semaines.
M. Tanguay : C'est la
rédaction des modalités, la rédaction des modalités...
Journaliste : Mais ce n'est
pas un peu aussi prudent et normal qu'un parti politique se prépare à toute
éventualité, disons?
M. Tanguay : Mais pourquoi le
ferait-il? C'est parce que c'est une éventualité, et j'ai testé l'éventualité,
et on aura la réponse cet été.
Journaliste : Non, vous avez
testé l'éventualité et il vous a dit non.
M. Tanguay : Oui, exact.
Journaliste : Vous avez lancé
une bouteille à la mer.
Journaliste : C'est ça qu'il
vous a dit, là. Il n'a pas dit : On verra cet été. Il a dit : Je vais
être là en 2026.
M. Tanguay : Mais
honnêtement... honnêtement, je ne m'attendais pas à ce qu'il fasse une annonce
hier, là, dans les crédits, là. Je ne m'attendais pas à ça. Mais, chose
certaine, on verra cet été.
Journaliste : On verra cet
été si on a Nostratanguay.
M. Tanguay : Mais je ne
ferais pas de paris avec ça, porter un chandail.
Journaliste : ...vous parliez
des routes, là, tantôt, là. Je me demandais : Est-ce qu'au Parti libéral
vous estimez qu'il faudrait stopper les nouveaux projets routiers pour
entretenir nos routes en ce moment? Est-ce qu'on arrête complètement le
développement de nouvelles routes ou...
Mme Rotiroti : Non, nous,
qu'est-ce qu'on dit, c'est qu'il faudrait moins gaspiller l'argent des
contribuables, mieux planifier et surtout prioriser et bien évaluer le réseau
routier. Alors, nous...
Journaliste : ...on évalue
qu'il y a 40 milliards de déficit de maintien actif. Donc, est-ce qu'il ne
faut pas mettre...
Mme Rotiroti : Bien, c'est
sept ans...
Journaliste : ...tu sais,
augmenter la part de l'entretien et réduire celle du développement?
Mme Rotiroti : Bien, il faut
faire les deux. Puis, pour être capable de faire les deux...
Journaliste : ...
Mme Rotiroti : Bien, nous, on
l'a fait.
M. Tanguay : C'est parce
qu'ils ne sont pas bons.
Mme Rotiroti : Parce qu'ils
ne sont pas bons, exactement.
M. Tanguay : Ça fait sept ans
qu'ils ne sont pas bons. Ça donne ça.
Mme Rotiroti : Ça fait sept
ans qu'ils ne sont pas capables de bien planifier, puis ça gaspille de l'argent
à gauche, à droite. Alors, nous, on l'a fait avec beaucoup de moins d'argent
dans le PQI, on l'a fait avec 9 milliards. Eux autres sont rendus... C'est
le fameux tableau que M. Julien nous montre à chaque fois qu'on pose une
question en Chambre, là, qui disent qu'ils n'ont jamais investi autant dans le
PQI. Ils sont partis de 9 milliards à 19 milliards, mais on ne voit
pas les résultats sur le terrain. Ça, c'est parce qu'ils ne sont pas capables
de bien planifier leurs travaux, ils ne connaissent pas leurs chiffres, ils ne
sont pas capables de bien prioriser.
D'ailleurs, ils se lancent la balle. J'ai
carrément posé la question sur Maisonneuve-Rosemont, et il m'a dit : Je
suis la tour de contrôle, c'est moi qui donne l'argent, mais c'est chaque
ministre qui décide c'est quoi, leurs priorités. Alors, j'ai dit : Force
de constater que, quand M. Dubé... pas la première fois, mais la deuxième fois,
quand il a annoncé Maisonneuve-Rosemont pour dire que la pépine était là, elle
s'en venait, j'ose espérer que, pour lui, c'était une priorité. Et là, pour dire,
bien, écoutez, qui qui a tiré la plug, il n'est pas capable de nous le dire.
Là, c'est... ce n'est pas lui, c'est le ministre de la Santé. Le ministre de la
Santé dit : Bien, c'est le Conseil des ministres. Le Conseil des
ministres, on ne sait pas. Est-ce que c'est le premier ministre? Qui qui a tiré
la plug de Maisonneuve-Rosemont? C'est ça, la question qui... on n'a pas de
réponse.
M. Tanguay : Puis vous
dites... Je vais vous donner un autre exemple. Quand vous ne planifiez pas,
quand vous laissez aller... Moi, j'attends toujours à quelle heure... même
aujourd'hui, là, je ne le sais pas, je ne le sais pas c'est qui qui surveille
SAAQclic, SAAQclic, qui surveille SAAQclic, à partir de quelle heure ils sont
responsables. Puis, quand j'ai posé la question à François Legault il y a trois
semaines, il dit : Voyons donc, le chef de l'opposition officielle, il
balance des chiffres, il est tout mêlé. Le chef de l'opposition, il me parle de
1,1 milliard puis il me parle de 500 millions. C'est tous des chiffres
qui sont notoires maintenant. Et rappelez-vous que la SAAQ a fait un déficit de
122 millions. Alors, il garroche l'argent puis il ne planifie pas. Merci
beaucoup.
Mme Rotiroti : Merci.
(Fin à 8 h 16)