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Point de presse de M. Marc Tanguay, chef de l’opposition officielle, et Mme Filomena Rotiroti, porte-parole de l’opposition officielle en matière d’infrastructures

Version finale

Cette transcription a été réalisée à l’aide d’un logiciel de reconnaissance vocale. Elle pourrait donc contenir des erreurs.

Tuesday, May 6, 2025, 11 h 20

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Onze heures vingt-trois minutes)

M. Tanguay : Alors, HMR, ce matin, troisième promesse caquiste, promis en 2021, promis en 2023 puis promis, à matin, en 2025. Rappelez-vous, dans les dernières semaines, le message que François Legault a martelé : Je n'en ai pas d'argent, je n'en ai pas d'argent. Quel projet voulez-vous que j'arrête pour financer HMR? Puis là, ce matin, probablement parce que Christian Dubé a menacé de démissionner, puis ce qui explique pourquoi il n'était pas en Chambre jeudi, bien là, ils vont lui donner ce qui serait le stationnement, le stationnement qui n'est pas le projet. Alors, il nous dit : Présentement, il est en crédits, là. Il est en train de dire : Ça va se faire demain au Conseil des ministres. On a bien hâte de voir et de savoir combien coûte HMR, où ont-ils pris ou prendront-ils l'argent pour ne pas que HMR devienne le troisième lien de Montréal. Des promesses, des promesses puis qu'ils ne livrent pas puis qu'ils vont nous le repromettre, ils vont avoir le front de nous le promettre à l'élection. Que vaut la parole de François Legault dans ce dossier-là, puis dans bien d'autres dossiers? Pour nous, pas grand-chose. Alors, il a beau promettre, chose certaine, pendant ce temps-là, là, les gens, là, sont en danger à l'hôpital. Et c'est ce matin, lors de la conférence de presse qu'on a entendu les professionnels qui y travaillent, qui l'ont confirmé. Alors, paroles, paroles, paroles, troisième promesse, HMR ne doit pas devenir le troisième lien de Montréal. Ça suffit, il doit donner les services à la population. Philo.

Mme Rotiroti : Bonjour, tout le monde. On peut dire aussi : Que vaut la parole de M. Dubé? L'année passée, il était devant l'hôpital et il annonçait que la pépine s'en venait. Après, ça s'est recorrigé pour dire qu'il avait précipité l'annonce parce qu'il n'avait pas eu l'accord du Conseil des ministres. On se retrouve dans la même situation aujourd'hui. Il annonce aujourd'hui probablement parce que la pression est rendue trop forte et il dit : Bien, attendez, ça prend l'approbation quand même demain au Conseil des ministres.

M. Tanguay : On verra.

Mme Rotiroti : Qu'est-ce qui fait... Oui, c'est ça, on verra. Qu'est-ce qui fait en sorte qu'il peut être... il peut rassurer que, demain, c'est la bonne journée et qu'il va avoir l'approbation du Conseil des ministres?

M. Tanguay : Voilà, merci.

Journaliste : «Damned if you do, damned if you don't», parce que, là, je veux dire...

M. Tanguay : Non, bien, on a des doutes, ils ont été incapables de livrer quoi que ce soit, de ne rien livrer. Alors, ils l'ont promis en 2021, il l'a promis en 2023. En 2023, il a même dit : Tout est attaché. À matin, on se fait dire : Tout va être attaché. Bien là, je pense que François Legault a attaché son ministre qui boudait, jeudi, qui n'était pas en Chambre. Je pense qu'il l'a menacé... je n'ai pas la preuve, mais je pense qu'il l'a menacé de démissionner, puis ils ont dit : C'est correct, c'est correct, c'est correct, je vais... je vais faire en sorte de te libérer 85 millions pour ton stationnement. Mais ce n'est pas le projet. La...

Journaliste : Vous attendez de voir pour croire?

M. Tanguay : Même, même les... je veux dire, on ne peut même pas croire leurs promesses. Là, c'est une promesse. Il disait que c'était attaché puis il ne l'a pas livré. Là, ça va être attaché. Ce qu'on veut, là, savoir, pour que ce soit crédible, il faut qu'il nous dise combien, quand et où prend-il l'argent? François Legault s'est époumoné, puis je termine là-dessus, dans les dernières semaines, en disant : Je ne l'ai pas, l'argent, circulez, je ne l'ai pas, l'argent. Bizarre, hein? Il ne faut pas que ce soit uniquement 85 millions qu'ils ont libérés, mais 5 milliards. Il le prend où, son 5 milliards?

Journaliste : Puis, sur l'argent pour Arthabaska, qu'est-ce que vous en pensez, tout d'un coup, il débloque?

M. Tanguay : Bien, voyons donc! Pour avoir quelque chose de ce gouvernement-là, ça prend-tu un député qui démissionne, puis qu'on ait une élection partielle? Je veux dire, le député qui représente Drummondville, là, pour servir sa population, il faut-tu qu'il démissionne puis qu'il y ait une élection partielle pour que Drummondville ait l'hôpital? Je trouve que, tant mieux pour les gens d'Arthabaska, c'était dû, ils vont l'avoir. Mais, dans le contexte d'une élection partielle, je veux dire, c'est cousu de fil blanc.

Journaliste : ...elle est capable de perdre cette circonscription-là?

M. Tanguay : Bien, je pense qu'ils vont essayer de la préserver. Puis je pense que c'est une décision. Encore une fois, là, le besoin est là pour l'hôpital, il faut le faire, mais tous les autres projets, dont Drummondville, qu'on martèle sont bloqués. Mais, oups! Pouf! Le pur hasard, Arthabaska, il va le livrer.

Journaliste : Sur l'identité numérique, le principal architecte d'Éric Caire qui se retrouve en prison, est-ce que ça fait craindre le pire pour même des données?

M. Tanguay : Ah! tout à fait. Et je me suis fait faire un état des lieux. J'aimerais vous rappeler que le projet de loi n° 82 est suspendu. C'est un projet de loi qui vise à établir l'identité numérique nationale, projet de loi n° 82. Il ne siège pas cette semaine. Il va resiéger probablement autour de la semaine du 20 mai. On pourra vérifier. Mais, ça, on va redoubler d'attention.

Donc, Éric Caire, rappelez-vous, Éric Caire, quand il disait : Ça s'en vient, ça s'en vient, ça s'en vient. Par rapport à cet individu, Yan Ouellet, qui a été engagé par le Conseil du trésor, là. Yan Ouellet a été engagé en 2017 par le... juin 2019 par le Conseil du trésor. Puis, par la suite, il était sous le radar de l'AMF depuis 2017. Par la suite, ordonnance de bloquer ses avoirs par le Tribunal administratif des marchés financiers. Puis, pendant ce temps-là, on voyait le ministre jovialiste, tout va bien, Mme la Marquise, qui se disait emballé par Yan Ouellet. Bien, celui qui a été emballé, c'est Éric Caire. Puis, pendant ce temps-là, c'est les Québécoises et Québécois qui se font emballer par des projets qui nous coûtent des centaines de millions de dollars.

Mais là, ce qu'on doit rajouter là-dessus, puis je termine là-dessus, c'est que c'est des renseignements non seulement confidentiels, hautement sensibles, l'identité numérique, et là, il y avait une personne qui a fraudé, qui est en prison, qui était le grand manitou. Ça... C'est épouvantable!

Journaliste : Est-ce que... Est-ce que le potentiel référendum sur l'indépendance de l'Alberta, ça vous fait craindre que ça fasse monter les velléités souverainistes ici, au Québec?

M. Tanguay : Ah, je pense que PSPP n'a pas besoin de ça pour monter les velléités souverainistes ici.

Journaliste : ...québécois?

M. Tanguay : Mais, non, non. Vous savez, il faut aborder ça, je pense, de façon tout à fait constructive. De tout temps... ça fait des décennies, là, de tout temps, l'Alberta a eu des revendications. L'Alberta se prend... une province qui se prend pour acquise, qui a l'impression d'en donner beaucoup plus qu'elle ne reçoit de la fédération. Et, de tout temps, il est du mandat du premier ministre du Canada de s'assurer que tout le monde travaille ensemble et coopère. Alors, sans faire de lien entre les velléités séparatistes du Québec et en Alberta, je pense que ça relève de Mark Carney de s'assurer que l'Alberta puis toutes les autres provinces collaborent.

Journaliste : Est-ce qu'un gouvernement libéral éventuel, là, reconnaîtrait l'autorité ou l'autonomie de l'Alberta indépendante? Est-ce qu'un gouvernement libéral du Québec reconnaîtrait l'indépendance de l'Alberta?

M. Tanguay : Question hypothétique. Je ne veux pas répondre à ça. Puis je ne pense pas...

Journaliste : Bien non, ce n'est pas hypothétique. Si ça arrive, vous allez... vous allez faire quoi? C'est oui ou c'est non? Vous dites : Oui, on vous reconnaît ou on ne vous reconnaît pas?

M. Tanguay : Oui. Mais, si ma grand-mère avait des roues, ce serait un vélo. C'est une question hypothétique. Je ne peux pas répondre à ça.

Journaliste : Ça fait que vous ne pouvez pas dire si le gouvernement libéral...

M. Tanguay : Non.

Journaliste : Vous ne dites pas parce que c'est vous ou...

M. Tanguay : Non.

Journaliste : Puis vous savez qu'il va y avoir un prochain chef. Vous ne voulez pas l'engager? Pourquoi vous ne répondez pas à ça?

M. Tanguay : Non, non. Parce que c'est une question purement hypothétique, une question purement hypothétique.

Journaliste : Mais vous êtes un grand fédéraliste, là, vous êtes un grand... oui.

M. Tanguay : Ah! tout à fait. Tout à fait. Alors, je reviens à la base...

Journaliste : Ce n'est pas une bonne chose qu'une province se sépare dans une grande fédération comme le Canada.

M. Tanguay : Bien, assurément pas. Et c'est pour ça, qu'ils relèvent, comme de tout temps, des premiers ministres. Puis on a vu notre histoire, on connaît tous notre histoire, l'Alberta a souvent eu puis répété des revendications. L'Alberta a l'impression de payer pour tout le monde puis ne pas en avoir pour... dans le pacte fédératif. Alors, moi, je pense que l'Alberta est un joueur clé et puis je pense que la fédération canadienne peut apporter beaucoup à l'Alberta. C'est le mandat du premier ministre de garder tout le monde ensemble.

Des voix : ...

M. Tanguay : Pardon?

Journaliste : ...de l'Alberta qui se dit une province qui en donne beaucoup plus qu'elle en reçoit. Est-ce que le Québec en donne beaucoup plus qu'elle en reçoit?

M. Tanguay : Je pense que le Québec... On a des revendications en matière... en santé, en matière de transports en commun, mais, à terme, on peut voir que le Québec, le Québec est beaucoup mieux outillé financièrement au sein de la fédération canadienne, un pays qu'on a bâti.

Journaliste : Donc, l'Alberta a davantage d'arguments pour la séparation que le Québec, non?

M. Tanguay : Non, ce que je dis, c'est que je souligne, comme, au Québec, il y a eu beaucoup de revendications, puis on continue d'en avoir, entre autres, les transferts en santé puis transport collectif, l'Alberta a des revendications. Puis c'est ça, une fédération. Une fédération, c'est un partenariat où il faut coopérer puis il faut la faire évoluer. Moi, je ne pense pas que de séparer l'Alberta puis de séparer le Québec serait la façon de bien faire évoluer la fédération canadienne.

Journaliste : Peut-être un mot sur le fait que M. Tomassi était au départ du Parti libéral en fin de semaine. Je voudrais vous entendre là-dessus, M. Tanguay.

M. Tanguay : Oui. Le parti a émis une communication, entre autres sur X ce matin, précisant que, dans le cas de M. Tomassi, la procédure prévue au règlement général a été enclenchée, procédure de destitution quant au membership, quant à l'adhésion d'un membre et que, le cas échéant, le conseil exécutif va prendre une décision finale. Mais le processus est enclenché quant à l'adhésion à cette demande de M. Tomassi au Parti libéral du Québec.

Journaliste : Ça a été fait quand? Ça vient de se faire, là?

M. Tanguay : Ça s'est fait dans les dernières heures.

Journaliste : Et pourquoi vous avez enclenché ça?

M. Tanguay : Parce qu'il n'était pas membre avant... avant les derniers jours.

Journaliste : Ah! il avait... Donc, il n'avait plus sa carte de membre depuis plusieurs années...

M. Tanguay : Non, exact.

Journaliste : ...puis là il l'a repris pour...

M. Tanguay : Exact. Et là la procédure est partie.

Journaliste : Donc, vous estimez, vous, qu'il ne devrait plus... pas être membre du Parti libéral?

M. Tanguay : C'est... Vous allez comprendre que moi, je suis de cette école-là. Maintenant, je vais respecter le processus qui est en cours.

Journaliste : Mais pourquoi? Pourquoi vous pensez qu'il ne devrait pas être...

M. Tanguay : Qu'il ne devrait pas être membre du parti.

Journaliste : Mais pourquoi?

M. Tanguay : Ah! je ne veux pas commenter...

Journaliste : Ça, ce n'est pas hypothétique, là. Pourquoi vous êtes...

M. Tanguay : Non, non, non. Oui, oui, oui, mais... Non, tout à fait, mais on connaît... on connaît ce qui s'est passé, les raisons qui ont amené son exclusion du caucus. Je ne veux pas refaire toute la genèse. Et donc, dans les dernières heures, le conseil exécutif s'est réuni et a enclenché ce processus-là. Il y a des étapes qui doivent être respectées, elles le seront, et ultimement c'est le conseil exécutif qui va rendre la décision finale.

Journaliste : Donc, le Parti libéral ne veut pas à nouveau être associé à M. Tomassi?

M. Tanguay : Le processus visant à destituer... à le destituer de son adhésion à titre de membre est enclenché. Donc, le parti a fait son lit et est en train de respecter les étapes du processus.

Journaliste : C'est quoi, vos attentes pour Arthabaska? Ça a déjà une circonscription libérale...

M. Tanguay : On va présenter une bonne candidature. Arthabaska, c'est un comté, oui, effectivement, où on a un historique libéral. Et nous, dans les 125 comtés, on est là pour ça, pour être présents aux débats, pour avoir des propositions, une belle candidature, et on sera présent pour Arthabaska.

Journaliste : ...vous être réaliste, j'imagine.

M. Tanguay : On est toujours réalistes. On est toujours réalistes.

Journaliste : ...

M. Tanguay : Pardon?

Journaliste : 10 %, mettons?

M. Tanguay : Ah non! Je ne commencerai pas...

Journaliste : C'est trop?

M. Tanguay : Je ne commencerais pas à commenter là-dessus.

Journaliste : Allez-vous présenter un candidat avant que ce soit déclenché, l'élection partielle?

M. Tanguay : Pour l'instant, j'ai... On n'a rien annoncé pour l'instant.

Journaliste : Parce que, dans Terrebonne, vous aviez dit que vous vouliez battre votre score de la dernière élection, c'est le même objectif dans...

M. Tanguay : C'était à... oui...

Journaliste : C'était 10 %?

M. Tanguay : Il faudrait... il faudrait voir, là. Mais il est clair que nous, on va être présents au rendez-vous, là, on va être présents au rendez-vous Arthabaska, avec une bonne candidature et... Maintenant, pour ce qui est des pronostics, nous, on va faire la meilleure campagne possible, là, et on verra. On aura un nouveau chef le 14 juin. Alors, est-ce que ce sera déclenché avant le 14 juin ou après le 14 juin? Mais le Parti libéral du Québec... Vous l'avez vu en fin de semaine à la chefferie, là, ça a été un succès de foule, un succès de participation également en ligne. On estime en fin de semaine qu'il y a, bon an, mal an, sur les deux débats, Laval et Montréal, près de 1 000 personnes qui y ont assisté quand on additionne les deux et, sur les réseaux sociaux, plus de 2 000 personnes qui ont regardé ça sur les réseaux sociaux. Alors, il y a un engouement, il y a de quoi qui se passe au Parti libéral du Québec, puis Arthabaska va entrer dans cette ligne-là. Maintenant, on est réaliste, là, on sait d'où on part.

Journaliste : Mais est-ce qu'un chef... Donc, si l'élection n'est pas déclenchée prochainement, est-ce qu'idéalement le prochain chef devrait rentrer à l'Assemblée nationale par Arthabaska?

M. Tanguay : Ce sera sa décision. Vous comprendrez que je ne vais pas... je ne vais pas l'engager d'avance. Ce sera sa décision, là.

Journaliste : Parce que tous vos candidats sont externes.

M. Tanguay : Pardon?

Journaliste : Tous vos candidats sont externes, ils n'ont pas de siège. Donc, il faudrait qu'ils se fassent élire.

M. Tanguay : Oui, exact. Mais ça reviendra à la personne élue à ce moment-là de faire la réflexion et de nous l'annoncer. Vous comprendrez que je ne vais pas...

Journaliste : Êtes-vous prêt à laisser votre siège pour permettre au chef d'être à l'Assemblée nationale?

M. Tanguay : Bien, écoutez, je pense, c'est la question, là... Ça, c'est comme la question de l'Alberta, là.

Journaliste : ...que c'est hypothétique.

M. Tanguay : Non, mais écoutez...

Journaliste : Il va y avoir un nouveau chef le 14 juin. Ça, ce n'est pas hypothétique, ça.

M. Tanguay : Je ne m'attends pas... Je ne m'attends pas à ce qu'il me demande de démissionner.

Journaliste : Mais vous, est-ce que vous le proposeriez?

M. Tanguay : Mon intention, c'est d'être candidat en 2026.

Journaliste : Is Mr. Tomasi still welcome in the Liberal Party?

M. Tanguay : There's a process. There's a process that is in place as we speak. And we're talking about the destitution of his membership. And that, we will have to now to follow the steps. It's the rule R-12 of our general rule, and we will be following that process.

Journaliste : To revoke?

M. Tanguay : To revoke. Yeah, to revoke his membership.

Journaliste : Did he have a card in the last little while or...

M. Tanguay : No. He re-signed recently, very, very recently.

Journaliste : And there was no screening of that or...

M. Tanguay : It was a... As we speak, this this process is in place in those type of cases. So, it's... It's part of the due process.

Le Modérateur : Merci, tout le monde.

M. Tanguay : Merci beaucoup.

Mme Rotiroti : Merci.

(Fin à 11 h 37)

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