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(Onze heures vingt-trois minutes)
M. Tanguay : Alors, HMR, ce
matin, troisième promesse caquiste, promis en 2021, promis en 2023 puis promis,
à matin, en 2025. Rappelez-vous, dans les dernières semaines, le message que
François Legault a martelé : Je n'en ai pas d'argent, je n'en ai pas d'argent.
Quel projet voulez-vous que j'arrête pour financer HMR? Puis là, ce matin,
probablement parce que Christian Dubé a menacé de démissionner, puis ce qui
explique pourquoi il n'était pas en Chambre jeudi, bien là, ils vont lui donner
ce qui serait le stationnement, le stationnement qui n'est pas le projet.
Alors, il nous dit : Présentement, il est en crédits, là. Il est en train
de dire : Ça va se faire demain au Conseil des ministres. On a bien hâte
de voir et de savoir combien coûte HMR, où ont-ils pris ou prendront-ils l'argent
pour ne pas que HMR devienne le troisième lien de Montréal. Des promesses, des
promesses puis qu'ils ne livrent pas puis qu'ils vont nous le repromettre, ils
vont avoir le front de nous le promettre à l'élection. Que vaut la parole de
François Legault dans ce dossier-là, puis dans bien d'autres dossiers? Pour
nous, pas grand-chose. Alors, il a beau promettre, chose certaine, pendant ce
temps-là, là, les gens, là, sont en danger à l'hôpital. Et c'est ce matin, lors
de la conférence de presse qu'on a entendu les professionnels qui y
travaillent, qui l'ont confirmé. Alors, paroles, paroles, paroles, troisième
promesse, HMR ne doit pas devenir le troisième lien de Montréal. Ça suffit, il
doit donner les services à la population. Philo.
Mme Rotiroti : Bonjour, tout
le monde. On peut dire aussi : Que vaut la parole de M. Dubé? L'année
passée, il était devant l'hôpital et il annonçait que la pépine s'en venait.
Après, ça s'est recorrigé pour dire qu'il avait précipité l'annonce parce qu'il
n'avait pas eu l'accord du Conseil des ministres. On se retrouve dans la même
situation aujourd'hui. Il annonce aujourd'hui probablement parce que la
pression est rendue trop forte et il dit : Bien, attendez, ça prend l'approbation
quand même demain au Conseil des ministres.
M. Tanguay : On verra.
Mme Rotiroti : Qu'est-ce qui
fait... Oui, c'est ça, on verra. Qu'est-ce qui fait en sorte qu'il peut être...
il peut rassurer que, demain, c'est la bonne journée et qu'il va avoir l'approbation
du Conseil des ministres?
M. Tanguay : Voilà, merci.
Journaliste : «Damned if you
do, damned if you don't», parce que, là, je veux dire...
M. Tanguay
: Non, bien,
on a des doutes, ils ont été incapables de livrer quoi que ce soit, de ne rien
livrer. Alors, ils l'ont promis en 2021, il l'a promis en 2023. En 2023, il a
même dit : Tout est attaché. À matin, on se fait dire : Tout va être
attaché. Bien là, je pense que François Legault a attaché son ministre qui
boudait, jeudi, qui n'était pas en Chambre. Je pense qu'il l'a menacé... je
n'ai pas la preuve, mais je pense qu'il l'a menacé de démissionner, puis ils
ont dit : C'est correct, c'est correct, c'est correct, je vais... je vais
faire en sorte de te libérer 85 millions pour ton stationnement. Mais ce
n'est pas le projet. La...
Journaliste : Vous attendez
de voir pour croire?
M. Tanguay : Même, même
les... je veux dire, on ne peut même pas croire leurs promesses. Là, c'est une
promesse. Il disait que c'était attaché puis il ne l'a pas livré. Là, ça va
être attaché. Ce qu'on veut, là, savoir, pour que ce soit crédible, il faut
qu'il nous dise combien, quand et où prend-il l'argent? François Legault s'est
époumoné, puis je termine là-dessus, dans les dernières semaines, en
disant : Je ne l'ai pas, l'argent, circulez, je ne l'ai pas, l'argent.
Bizarre, hein? Il ne faut pas que ce soit uniquement 85 millions qu'ils
ont libérés, mais 5 milliards. Il le prend où, son 5 milliards?
Journaliste : Puis, sur
l'argent pour Arthabaska, qu'est-ce que vous en pensez, tout d'un coup, il
débloque?
M. Tanguay : Bien, voyons
donc! Pour avoir quelque chose de ce gouvernement-là, ça prend-tu un député qui
démissionne, puis qu'on ait une élection partielle? Je veux dire, le député qui
représente Drummondville, là, pour servir sa population, il faut-tu qu'il
démissionne puis qu'il y ait une élection partielle pour que Drummondville ait
l'hôpital? Je trouve que, tant mieux pour les gens d'Arthabaska, c'était dû,
ils vont l'avoir. Mais, dans le contexte d'une élection partielle, je veux
dire, c'est cousu de fil blanc.
Journaliste : ...elle est
capable de perdre cette circonscription-là?
M. Tanguay : Bien, je pense
qu'ils vont essayer de la préserver. Puis je pense que c'est une décision.
Encore une fois, là, le besoin est là pour l'hôpital, il faut le faire, mais
tous les autres projets, dont Drummondville, qu'on martèle sont bloqués. Mais,
oups! Pouf! Le pur hasard, Arthabaska, il va le livrer.
Journaliste : Sur l'identité
numérique, le principal architecte d'Éric Caire qui se retrouve en prison,
est-ce que ça fait craindre le pire pour même des données?
M. Tanguay : Ah! tout à fait.
Et je me suis fait faire un état des lieux. J'aimerais vous rappeler que le
projet de loi n° 82 est suspendu. C'est un projet de loi qui vise à
établir l'identité numérique nationale, projet de loi n° 82. Il ne siège
pas cette semaine. Il va resiéger probablement autour de la semaine du
20 mai. On pourra vérifier. Mais, ça, on va redoubler d'attention.
Donc, Éric Caire, rappelez-vous, Éric
Caire, quand il disait : Ça s'en vient, ça s'en vient, ça s'en vient. Par
rapport à cet individu, Yan Ouellet, qui a été engagé par le Conseil du trésor,
là. Yan Ouellet a été engagé en 2017 par le... juin 2019 par le Conseil du
trésor. Puis, par la suite, il était sous le radar de l'AMF depuis 2017. Par la
suite, ordonnance de bloquer ses avoirs par le Tribunal administratif des
marchés financiers. Puis, pendant ce temps-là, on voyait le ministre
jovialiste, tout va bien, Mme la Marquise, qui se disait emballé par Yan
Ouellet. Bien, celui qui a été emballé, c'est Éric Caire. Puis, pendant ce
temps-là, c'est les Québécoises et Québécois qui se font emballer par des
projets qui nous coûtent des centaines de millions de dollars.
Mais là, ce qu'on doit rajouter là-dessus,
puis je termine là-dessus, c'est que c'est des renseignements non seulement
confidentiels, hautement sensibles, l'identité numérique, et là, il y avait une
personne qui a fraudé, qui est en prison, qui était le grand manitou. Ça...
C'est épouvantable!
Journaliste : Est-ce que...
Est-ce que le potentiel référendum sur l'indépendance de l'Alberta, ça vous
fait craindre que ça fasse monter les velléités souverainistes ici, au Québec?
M. Tanguay : Ah, je pense que
PSPP n'a pas besoin de ça pour monter les velléités souverainistes ici.
Journaliste : ...québécois?
M. Tanguay : Mais, non, non.
Vous savez, il faut aborder ça, je pense, de façon tout à fait constructive. De
tout temps... ça fait des décennies, là, de tout temps, l'Alberta a eu des
revendications. L'Alberta se prend... une province qui se prend pour acquise,
qui a l'impression d'en donner beaucoup plus qu'elle ne reçoit de la
fédération. Et, de tout temps, il est du mandat du premier ministre du Canada
de s'assurer que tout le monde travaille ensemble et coopère. Alors, sans faire
de lien entre les velléités séparatistes du Québec et en Alberta, je pense que
ça relève de Mark Carney de s'assurer que l'Alberta puis toutes les autres
provinces collaborent.
Journaliste : Est-ce qu'un
gouvernement libéral éventuel, là, reconnaîtrait l'autorité ou l'autonomie de
l'Alberta indépendante? Est-ce qu'un gouvernement libéral du Québec
reconnaîtrait l'indépendance de l'Alberta?
M. Tanguay : Question
hypothétique. Je ne veux pas répondre à ça. Puis je ne pense pas...
Journaliste : Bien non, ce
n'est pas hypothétique. Si ça arrive, vous allez... vous allez faire quoi?
C'est oui ou c'est non? Vous dites : Oui, on vous reconnaît ou on ne vous
reconnaît pas?
M. Tanguay : Oui. Mais, si ma
grand-mère avait des roues, ce serait un vélo. C'est une question hypothétique.
Je ne peux pas répondre à ça.
Journaliste : Ça fait que
vous ne pouvez pas dire si le gouvernement libéral...
M. Tanguay : Non.
Journaliste : Vous ne dites
pas parce que c'est vous ou...
M. Tanguay : Non.
Journaliste : Puis vous savez
qu'il va y avoir un prochain chef. Vous ne voulez pas l'engager? Pourquoi vous
ne répondez pas à ça?
M. Tanguay : Non, non. Parce
que c'est une question purement hypothétique, une question purement
hypothétique.
Journaliste : Mais vous êtes
un grand fédéraliste, là, vous êtes un grand... oui.
M. Tanguay : Ah! tout à fait.
Tout à fait. Alors, je reviens à la base...
Journaliste : Ce n'est pas
une bonne chose qu'une province se sépare dans une grande fédération comme le
Canada.
M. Tanguay : Bien, assurément
pas. Et c'est pour ça, qu'ils relèvent, comme de tout temps, des premiers
ministres. Puis on a vu notre histoire, on connaît tous notre histoire, l'Alberta
a souvent eu puis répété des revendications. L'Alberta a l'impression de payer
pour tout le monde puis ne pas en avoir pour... dans le pacte fédératif. Alors,
moi, je pense que l'Alberta est un joueur clé et puis je pense que la
fédération canadienne peut apporter beaucoup à l'Alberta. C'est le mandat du
premier ministre de garder tout le monde ensemble.
Des voix : ...
M. Tanguay : Pardon?
Journaliste : ...de l'Alberta
qui se dit une province qui en donne beaucoup plus qu'elle en reçoit. Est-ce
que le Québec en donne beaucoup plus qu'elle en reçoit?
M. Tanguay : Je pense que le
Québec... On a des revendications en matière... en santé, en matière de
transports en commun, mais, à terme, on peut voir que le Québec, le Québec est
beaucoup mieux outillé financièrement au sein de la fédération canadienne, un
pays qu'on a bâti.
Journaliste : Donc, l'Alberta
a davantage d'arguments pour la séparation que le Québec, non?
M. Tanguay : Non, ce que je
dis, c'est que je souligne, comme, au Québec, il y a eu beaucoup de
revendications, puis on continue d'en avoir, entre autres, les transferts en
santé puis transport collectif, l'Alberta a des revendications. Puis c'est ça,
une fédération. Une fédération, c'est un partenariat où il faut coopérer puis
il faut la faire évoluer. Moi, je ne pense pas que de séparer l'Alberta puis de
séparer le Québec serait la façon de bien faire évoluer la fédération
canadienne.
Journaliste : Peut-être un
mot sur le fait que M. Tomassi était au départ du Parti libéral en fin de
semaine. Je voudrais vous entendre là-dessus, M. Tanguay.
M. Tanguay : Oui. Le parti a
émis une communication, entre autres sur X ce matin, précisant que, dans le cas
de M. Tomassi, la procédure prévue au règlement général a été enclenchée,
procédure de destitution quant au membership, quant à l'adhésion d'un membre et
que, le cas échéant, le conseil exécutif va prendre une décision finale. Mais
le processus est enclenché quant à l'adhésion à cette demande de M. Tomassi au
Parti libéral du Québec.
Journaliste : Ça a été fait
quand? Ça vient de se faire, là?
M. Tanguay : Ça s'est fait
dans les dernières heures.
Journaliste : Et pourquoi
vous avez enclenché ça?
M. Tanguay : Parce qu'il
n'était pas membre avant... avant les derniers jours.
Journaliste : Ah! il avait...
Donc, il n'avait plus sa carte de membre depuis plusieurs années...
M. Tanguay : Non, exact.
Journaliste : ...puis là il
l'a repris pour...
M. Tanguay : Exact. Et là la
procédure est partie.
Journaliste : Donc, vous
estimez, vous, qu'il ne devrait plus... pas être membre du Parti libéral?
M. Tanguay : C'est... Vous
allez comprendre que moi, je suis de cette école-là. Maintenant, je vais
respecter le processus qui est en cours.
Journaliste : Mais pourquoi?
Pourquoi vous pensez qu'il ne devrait pas être...
M. Tanguay : Qu'il ne devrait
pas être membre du parti.
Journaliste : Mais pourquoi?
M. Tanguay : Ah! je ne veux
pas commenter...
Journaliste : Ça, ce n'est
pas hypothétique, là. Pourquoi vous êtes...
M. Tanguay : Non, non, non.
Oui, oui, oui, mais... Non, tout à fait, mais on connaît... on connaît ce qui
s'est passé, les raisons qui ont amené son exclusion du caucus. Je ne veux pas
refaire toute la genèse. Et donc, dans les dernières heures, le conseil
exécutif s'est réuni et a enclenché ce processus-là. Il y a des étapes qui
doivent être respectées, elles le seront, et ultimement c'est le conseil
exécutif qui va rendre la décision finale.
Journaliste : Donc, le Parti
libéral ne veut pas à nouveau être associé à M. Tomassi?
M. Tanguay : Le processus
visant à destituer... à le destituer de son adhésion à titre de membre est
enclenché. Donc, le parti a fait son lit et est en train de respecter les
étapes du processus.
Journaliste : C'est quoi, vos
attentes pour Arthabaska? Ça a déjà une circonscription libérale...
M. Tanguay : On va présenter
une bonne candidature. Arthabaska, c'est un comté, oui, effectivement, où on a
un historique libéral. Et nous, dans les 125 comtés, on est là pour ça,
pour être présents aux débats, pour avoir des propositions, une belle
candidature, et on sera présent pour Arthabaska.
Journaliste : ...vous être
réaliste, j'imagine.
M. Tanguay : On est toujours
réalistes. On est toujours réalistes.
Journaliste : ...
M. Tanguay : Pardon?
Journaliste : 10 %,
mettons?
M. Tanguay : Ah non! Je ne
commencerai pas...
Journaliste : C'est trop?
M. Tanguay : Je ne
commencerais pas à commenter là-dessus.
Journaliste : Allez-vous
présenter un candidat avant que ce soit déclenché, l'élection partielle?
M. Tanguay : Pour l'instant,
j'ai... On n'a rien annoncé pour l'instant.
Journaliste : Parce que, dans
Terrebonne, vous aviez dit que vous vouliez battre votre score de la dernière
élection, c'est le même objectif dans...
M. Tanguay : C'était à...
oui...
Journaliste : C'était
10 %?
M. Tanguay : Il faudrait...
il faudrait voir, là. Mais il est clair que nous, on va être présents au
rendez-vous, là, on va être présents au rendez-vous Arthabaska, avec une bonne
candidature et... Maintenant, pour ce qui est des pronostics, nous, on va faire
la meilleure campagne possible, là, et on verra. On aura un nouveau chef le
14 juin. Alors, est-ce que ce sera déclenché avant le 14 juin ou après
le 14 juin? Mais le Parti libéral du Québec... Vous l'avez vu en fin de
semaine à la chefferie, là, ça a été un succès de foule, un succès de
participation également en ligne. On estime en fin de semaine qu'il y a, bon
an, mal an, sur les deux débats, Laval et Montréal, près de
1 000 personnes qui y ont assisté quand on additionne les deux et,
sur les réseaux sociaux, plus de 2 000 personnes qui ont regardé ça
sur les réseaux sociaux. Alors, il y a un engouement, il y a de quoi qui se
passe au Parti libéral du Québec, puis Arthabaska va entrer dans cette
ligne-là. Maintenant, on est réaliste, là, on sait d'où on part.
Journaliste : Mais est-ce
qu'un chef... Donc, si l'élection n'est pas déclenchée prochainement, est-ce
qu'idéalement le prochain chef devrait rentrer à l'Assemblée nationale par
Arthabaska?
M. Tanguay : Ce sera sa
décision. Vous comprendrez que je ne vais pas... je ne vais pas l'engager
d'avance. Ce sera sa décision, là.
Journaliste : Parce que tous
vos candidats sont externes.
M. Tanguay : Pardon?
Journaliste : Tous vos
candidats sont externes, ils n'ont pas de siège. Donc, il faudrait qu'ils se
fassent élire.
M. Tanguay : Oui, exact.
Mais ça reviendra à la personne élue à ce moment-là de faire la réflexion et de
nous l'annoncer. Vous comprendrez que je ne vais pas...
Journaliste : Êtes-vous prêt
à laisser votre siège pour permettre au chef d'être à l'Assemblée nationale?
M. Tanguay : Bien,
écoutez, je pense, c'est la question, là... Ça, c'est comme la question de
l'Alberta, là.
Journaliste : ...que c'est
hypothétique.
M. Tanguay : Non, mais
écoutez...
Journaliste : Il va y avoir
un nouveau chef le 14 juin. Ça, ce n'est pas hypothétique, ça.
M. Tanguay : Je ne
m'attends pas... Je ne m'attends pas à ce qu'il me demande de démissionner.
Journaliste : Mais vous,
est-ce que vous le proposeriez?
M. Tanguay : Mon
intention, c'est d'être candidat en 2026.
Journaliste :
Is Mr. Tomasi still welcome in the
Liberal Party?
M. Tanguay :
There's a process. There's a process
that is in place as we speak. And we're talking about the destitution of his
membership. And that, we will have to now to follow the steps. It's the rule
R-12 of our general rule, and we will be following that process.
Journaliste :
To revoke?
M. Tanguay :
To revoke. Yeah, to revoke his
membership.
Journaliste :
Did he have a card in the last little
while or...
M. Tanguay :
No. He re-signed recently, very, very
recently.
Journaliste :
And there was no screening of that
or...
M. Tanguay :
It was a... As we speak, this this
process is in place in those type of cases. So, it's... It's part of the due
process.
Le Modérateur
:
Merci, tout le monde.
M. Tanguay
: Merci
beaucoup.
Mme
Rotiroti
:
Merci.
(Fin à 11 h 37)