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Etude du projet de loi no 112
(Treize heures quatorze minutes)
Le Président (M. Jolivet): A l'ordre, s'il vous
plaît!
La commission des affaires municipales se réunit à nouveau
pour étudier le projet de loi no 112, Loi concernant la
Communauté urbaine de Montréal, article par article.
Les membres de cette commission sont les suivants: M. Beauséjour
(Iberville), M. Caron (Verdun), M. Cordeau (Saint-Hyacinthe), M. Guay
(Taschereau) remplacé par M. de Belleval (Charlesbourg), M. Lavoie
(Laval) remplacé par M. O'Gallagher (Robert Baldwin), M. Mercier
(Berthier), M. Ouellette (Beauce-Nord) remplacé par M. Boucher
(Rivière-du-Loup), M. Rancourt (Saint-François), M. Shaw
(Pointe-Claire), M. Tardif (Crémazie).
Nous pouvons donc débuter. M. le ministre, l'article 1.
Excusez, le rapporteur étant toujours, selon la coutume, le
président de cette assemblée puisque ce sera un rapport
verbal.
Remarques générales
M. Tardif: M. le Président, je pense que ce projet de loi
attendu de la part d'une partie des citoyens de la Communauté urbaine de
Montréal a déjà reçu, au moment de la
deuxième lecture, l'ensemble des explications justifiant son
dépôt. Nous en sommes à l'étape de l'étude
article par article. Je voudrais tout simplement rappeler, étant
donné que nous sommes honorés de la présence de nombreux
visiteurs, qu'il s'agit d'un projet visant à étendre sur
l'ensemble du territoire de la Communauté urbaine de Montréal le
transport en commun dans les douze municipalités de la partie ouest de
l'île qui n'étaient pas desservies par le réseau de la
CTCUM. De plus, il apporte certains autres amendements techniques. La
Communauté urbaine de Montréal avait le pouvoir de
procéder à l'expropriation de ces compagnies privées
qu'elle desservait mais des barrières, disons légales,
empêchaient la réalisation de ce projet.
Le législateur et la commission des affaires municipales sont
réunis aujourd'hui pour éliminer ces barrières qui
empêchaient la communauté de jouer ce rôle.
Le Président (M. Jolivet): M. le député de
Verdun.
M. Caron: M. le Président, de notre côté,
nous sommes bien d'accord pour que ce projet de loi soit adopté dans les
plus brefs délais. Après en avoir pris connaissance je ne
suis pas intervenu en deuxième lecture, étant retenu à une
autre commission hier je pense qu'il est encore temps, M. le ministre,
d'essayer d'ajouter dans ce projet de loi la consultation. On a la loi 105 qui
donne la chance à la population de se faire entendre par les conseillers
municipaux. Ici, avec la communauté urbaine, il y a un malaise qui
règne. Ce sont les usagers. Je pense que le président est ici. On
a un cas à Verdun. Les gens ne sont pas consultés pour les routes
d'autobus ou pour les routes qu'il y aurait lieu d'avoir. Les gens ne sont pas
consultés.
Je pense que dans le projet de loi on devrait ajouter un amendement pour
que les gens soient consultés, pour que les gens qui se servent de ce
service aient la chance de dire leur mot.
Il y a eu une réunion à laquelle je n'ai pas pu participer
mais où le maire suppléant est allé. Le président,
M. Des Marais, a dit qu'à l'avenir les municipalités ou les
usagers seraient consultés.
Nous avons accepté la dernière fois la route no 12
je parle de mon cas, parce que c'est un cas très important, M. le
ministre, qui doit être souligné et il y en a d'autres sur
le territoire de la communauté urbaine.
Je pense qu'il n'est pas seulement question d'économie. On donne
comme argument, dans mon cas, une économie. Je pense que ça doit
aller plus loin que l'économie, pour donner du service à la
population, aux gens qui n'ont pas les moyens...
M. Tardif: M. le Président, je m'excuse. Je ne voudrais
pas être désobligeant à l'égard du
député-maire de Verdun. Je veux tout simplement vous soumettre
respectueusement qu'il est hors d'ordre. Nous sommes en train d'étudier
un projet de loi visant à permettre à la communauté
urbaine, qui est un organisme dont fait partie le député-maire de
Verdun... S'il a des représentations à faire quant à la
consultation qui devait avoir lieu sur le territoire de la communauté,
c'est là qu'il doit faire ses représentations. Nous sommes ici en
train de donner à cette communauté le pouvoir de procéder
à une expropriation de réseau de transport privé. Nous
n'avons pas à lui donner le pouvoir de consulter les gens; elle l'a, ce
pouvoir. Dans le cas du député-maire de Verdun, étant
donné qu'il siège, de par son titre de maire de la ville de
Verdun, au conseil de la Communauté urbaine de Montréal, il peut
donc, en tant que membre de cette communauté, demander que cette
communauté se penche sur le problème et fasse les consultations
souhaitées.
M. le Président, encore une fois, d'abord, dans ce projet de loi,
l'objet en cause n'est pas du tout celui qui est évoqué par le
député et, en deuxième lieu, comment donnerions-nous
à la communauté un pouvoir que cet organisme a
déjà? Je comprends qu'il n'est peut-être pas exercé
comme le souhaiterait le député de Verdun, mais je pense que la
tribune pour le dire, c'est au conseil de la Communauté urbaine de
Montréal, où il siège.
M. Caron: M. le Président, je pense que je suis tout
à fait dans l'ordre. Nous sommes d'accord pour l'adopter mais, par
contre, je voudrais ajouter
à ce projet loi. Justement on va acheter deux compagnies pour
améliorer le service dans le secteur ouest de Montréal. Je pense
qu'on est tous d'accord sur ça. Mais, dans le projet de loi, on ne
demande pas à la communauté de consulter. Vous êtes un
gouvernement qui avez toujours dit que vous vouliez consulter la population.
Alors, il me semble que c'est le temps de mettre dans le projet de loi que les
gens seront consultés. Il y a une période de questions au conseil
municipal. Les conseillers et les maires de tout le Québec vont
être obligés de répondre à toutes les questions.
Alors, je pense que la Communauté urbaine de Montréal... M.
Hanigan, qui est ici, sait qu'à un certain moment c'est des
fonctionnaires. Je n'ai rien contre les fonctionnaires, mais, par contre, il y
a des fonctionnaires qui ne voient pas les choses comme les élus du
peuple. C'est ce que je demande, M. le ministre, d'ajouter à ce projet.
On n'est pas contre, on est pour le projet de loi, depuis le début qu'on
en a discuté ensemble. Ce n'est pas d'aujourd'hui. Cela fait à
peu près un an qu'on en parle, vous et moi, ensemble. Il n'y aurait pas
une possibilité de donner une chance aux gens de pouvoir se faire
entendre? C'est normal; c'est de la démocratie. Si on est pour la
démocratie, c'est le temps d'en parler.
M. Tardif: M. le Président.
Le Président (M. Jolivet): M. le ministre.
M. Tardif: Je suis tout à fait sympathique à la
demande du député-maire de Verdun, mais je dis: L'autorité
normalement constituée pour procéder à ce genre de
consultation, c'est l'autorité dont fait partie le
député-maire de Verdun, c'est-à-dire la communauté
urbaine. Ce qu'il me demande, ce qu'il demanderait en fait, c'est d'exiger
d'être contraignant. Là, je ne voudrais pas lui citer certains de
ses discours de cette nuit, lorsque cette même commission étudiait
un autre projet de loi où il disait: On ne devrait pas contraindre les
municipalités à faire ci et à faire ça. Je dis que,
dans ce cas-là, la communauté a des pouvoirs, M. le
Président, et je suis sympathique à sa demande. Mais est-ce que
la question a été simplement débattue au conseil de la
Communauté urbaine de Montréal? Il me semble, M. le
Président, tout en étant très accueillant aux propos du
député-maire de Verdun quant aux besoins de consulter quant
à certains parcours qui pourraient être litigieux, que ce n'est
pas à cette Assemblée nationale, depuis Québec, à
aller régimenter chaque tracé, chaque parcours d'autobus, chaque
arrêt d'autobus, chaque abribus, dans chacune des 1600
municipalités du Québec.
Le Président (M. Jolivet): M. le député de
Saint-Hyacinthe.
M. Caron: M. le Président, juste une minute. Je tiens
à dire au ministre que je le remercie de vouloir m'aider, mais il me dit
qu'il ne peut pas m'aider. M. le ministre, je tiens à vous dire
qu'à la communauté, quand on veut discuter sur les services, et
je le dis avec tout le respect que j'ai pour le président qui est ici,
M. Hanigan, ce n'est pas facile. Et vous le savez, M. Hanigan, vous avez une
batterie de hauts fonctionnaires autour de vous et les décisions ne sont
pas faciles à changer. Quand Verdun demande quelque chose, on est
barré et c'est regrettable que les contribuables de Verdun soient
bloqués pour une raison ou une autre. Si on n'aime pas le maire, qu'on
ne bloque pas aussi les contribuables de Verdun. Je passe le message, j'avais
à le dire et je le dis publiquement, Verdun, au montant que les
contribuables paient pour la commission du transport, n'a pas un service
adéquat.
Le Président (M. Jolivet): M. le député de
Saint-Hyacinthe.
M. Cordeau: Merci, M. le Président. Moi, c'est sur une
question qui touche ce qui est fondamental à ce projet de loi. La
Communauté urbaine de Montréal va acquérir deux compagnies
de transport. Il y a du personnel à l'intérieur de ces deux
compagnies qui va probablement se joindre au personnel de la Communauté
urbaine de Montréal. J'aimerais qu'on me garantisse que tous les droits
que les employés qui travaillaient pour les deux compagnies
expropriées avaient auparavant sont garantis à l'intérieur
de cette convention. J'aimerais aussi qu'on m'informe si les employés
sont satisfaits d'un tel arrangement contenu dans les différents
articles de ce projet de loi, car point n'est besoin de vous rappeler, M. le
Président, qu'à Saint-Hyacinthe et sur toute la rive-sud de
Montréal il y a eu une fusion de compagnies. Par contre, il n'y avait
pas eu d'entente entre les différents syndicats et, pendant six
semaines, cette population a été privée de services,
étant donné qu'il n'y avait pas eu d'entente au préalable
concernant l'intégration de tout ce personnel' en un seul syndicat.
J'aimerais que M. le ministre ou les membres de la Communauté
urbaine de Montréal m'informent et informent la commission sur les
droits des syndiqués à l'intérieur de ce projet de loi.
Par la suite, je pense que les travaux vont aller très vite pour
l'adoption de ce projet de loi.
M. Tardif: M. le Président.
Le Président (M. Jolivet): M. le ministre.
M. Tardif: C'est en effet, je pense, la partie la plus importante
de ce projet de loi, étant donné que, dans un cas semblable, ce
qui pose un problème, ce n'est pas l'intégration du
matériel roulant des autobus, c'est évident, mais c'est celui des
hommes qui travaillent dans ces organismes et au sujet desquels la loi que nous
avons devant nous prévoit un certain nombre de dispositions, notamment
une garantie contre toute perte d'emploi régulier pouvant
résulter du fait de l'intégration projetée et le respect
intégral de l'ancienneté générale des
employés à intégrer.
En plus de cela, il est prévu un montant forfaitaire par leur
employeur actuel pour tenir compte de la perte de pouvoir d'achat subie durant
la période où ils auraient été sans convention
collective. Et je vais vous lire une disposition, qui est l'article 12, que
nous verrons lorsque nous y arriverons: "Un travail ou un type de travail
accompli par la compagnie avant la date d'acquisition et dont les
modalités d'exécution ne sont pas prévues par la
convention collective intervenue le 10 décembre 1979 entre la commission
et la fraternité la Fraternité des chauffeurs d'autobus de
la CTCUM, qui est l'organisme intégrateur, en l'occurrence doit
faire l'objet d'une entente entre la commission et la fraternité dans
les trente jours suivant l'envoi par l'une d'entre elles à l'autre d'un
avis de négociation à ce sujet." A défaut d'entente, le
différend est soumis à l'arbitrage dans les quinze jours qui
suivent.
Il y a donc, M. le Président, des mécanismes qui sont
prévus de conciliation et d'arbitrage. Le troisième paragraphe de
l'article 12 prévoit, et je cite, que "les modalités
d'exécution de ce travail ou de ce type de travail qui existaient
à la compagnie avant la date d'acquisition continuent de s'appliquer
jusqu'à ce qu'intervienne l'entente ou, selon le cas, la sentence
prévue par le présent article et les salariés qui
étaient à l'emploi de la compagnie avant la date d'acquisition et
qui accomplissaient ce travail ou ce type de travail continuent à
l'accomplir durant cette période."
Il y a donc une espèce de clause qui permet aux activités
de se dérouler normalement, comme si la loi n'avait pas
été votée, jusqu'à ce qu'une entente intervienne ou
encore qu'une décision arbitrale soit rendue.
M. Cordeau: Alors, il n'y a pas eu d'entente. Enfin, les
employés n'ont pas été consultés ou ils n'ont pas
été mis devant le fait qu'ils appartiendront dorénavant,
après l'adoption de ce projet de loi, à un autre syndicat.
M. Tardif: II y a une entente de principe qui est intervenue, M.
le Président, quant aux grandes modalités qui sont contenues dans
ce projet de loi, mais c'est évident que...
M. Cordeau: II y a des différends.
M. Tardif: ... quant aux menus détails des postes
d'affectation notamment, ou autres, ceci reste à négocier. Mais
les grandes lignes de ce que je viens de décrire semblent avoir
recueilli l'assentiment des employés, d'après les
démarches qui ont été entreprises par mon collègue,
le ministre du Travail et de la Main-d'Oeuvre, pour avoir cette espèce
de cadre de référence qui est évidemment à
négocier à l'intérieur de cela. Il y a aussi les questions
individuelles ou les problèmes particuliers qui vont se poser. (13 h
30)
M. Cordeau: Est-ce que cette loi garantit aux syndiqués
tout au moins le minimum d'avantages qu'ils possèdent actuellement dans
leurs conventions collectives?
M. Tardif: II y a, M. le Président, en vertu de cet
article 12 que j'ai mentionné et des dispositions quant à la
sécurité d'emploi et autres conditions de travail, cette clause
de protection, en plus, évidemment, de celle que j'ai également
mentionnée d'un paiement forfaitaire pour compenser toute perte qui
aurait pu résulter d'une espèce d'absence de convention pendant
une période donnée; donc, paiement d'un montant forfaitaire
à titre de dédommagement.
Le Président (M. Jolivet): M. le député de
Robert Baldwin.
M. O'Gallagher: Merci, M. le Président. Dans le temps,
c'était la compagnie Trans-Urbain. On a fait l'expropriation de
seulement une partie de cette compagnie, la partie qui était
affectée seulement au transport public. Il y a l'autre section qui fait
le transport des écoliers. Est-ce qu'il y a, à l'intérieur
de cette compagnie, une division stricte ou nette des deux catégories de
transport? Est-ce qu'il n'y aurait pas un mélange? Une fois
l'expropriation ou l'expropriation commencée, est-ce qu'il n'y aura pas
un conflit entre les employés des deux sections?
M. Tardif: M. le Président, je demanderai à mon
collègue, le ministre des Transports, d'apporter un complément de
réponse à cette question. Dans le cas de Trans-Urbain, qui est un
organisme qui s'occupe aussi bien de transport scolaire que de transport en
commun et dont les effectifs, me dit-on, seraient pour à peu près
180 employés sur 200 affectés au transport scolaire, donc, comme
on le voit, il reste à peu près une vingtaine de personnes
affectées au transport en commun, il y aurait, dis-je, une
démarcation assez nette dans les tâches. Le problème dans
ce cas ne se poserait pas d'identifier ceux qui étaient affectés
au transport scolaire et ceux qui étaient au transport en commun. Je ne
sais pas si mon collègue, le ministre des Transports, voudrait ajouter
un élément d'information additionnelle.
M. O'Gallagher: Avant cela, M. le Président,
peut-être que je pourrais faire un commentaire aussi sur le cas des
chauffeurs d'autobus à temps partiel. Est-ce qu'il y aurait des cas
d'exception, dans le cas de Trans-Urbain ou de Métropolitain Provincial,
où il y aurait des problèmes qui pourraient affecter des
employés à temps partiel?
Le Président (M. Jolivet): M. le ministre des
Transports.
M. de Belleval: J'aimerais mieux que M. Hani-gan nous confirme
les dispositions particulières. A mon avis, tous les employés
réguliers assujettis à la convention collective voient leurs
droits protégés. Si des employés à temps partiel
ont des droits à protéger, ils seront transférés,
ces droits, dans la nouvelle convention qui s'appliquera à eux. Est-ce
que j'ai raison, M. Hanigan?
M. Hanigan (Lawrence): Les employés sont facilement
identifiables puisqu'ils appartiennent à
deux unités de négociations distinctes. Il y a un syndicat
qui regroupe tous les chauffeurs qui font du transport scolaire, et il y a un
autre syndicat qui regroupe des chauffeurs qui font du transport urbain. Ils
sont délimités à l'intérieur, alors, c'est facile
de les identifier, tout comme l'équipement, d'ailleurs.
M. de Belleval: Quant aux chauffeurs à temps partiel, ils
auraient des droits reconnus dans leur convention collective, actuellement,
s'il y a des chauffeurs à temps partiel.
M. O'Gallagher: Parce qu'il y a là des chauffeurs à
temps partiel, des employés à temps partiel.
M. Hanigan: C'est probablement dans le scolaire. Je ne crois pas
que dans leur convention collective ils aient des chauffeurs à temps
partiel qui font le transport urbain.
M. de Belleval: Non, je ne crois pas. Effectivement, c'est une
notion qui, en général, n'existe pas dans les conventions
collectives, ni dans la pratique, d'ailleurs, des différentes
entreprises de transport. Est-ce que c'est le cas de Métropolitain
Provincial ou Trans-Urbain?
M. Hanigan: Le projet de loi dit bien que, si c'est un
employé...
M. de Belleval: Régulier, oui.
M. Hanigan: ... reconnu comme étant un employé
régulier de l'entreprise, il est protégé par un des
articles du projet de loi.
M. de Belleval: Cela peut être aussi un employé
régulier à temps partiel. Cela peut être le cas.
Le Président (M. Jolivet): M. le député de
Saint-Hyacinthe.
M. Cordeau: Est-ce qu'il y a eu entente sur l'ancienneté
entre la fraternité et ces syndicats? La pierre d'achoppement qu'il y a
eu sur la rive sud de Montréal a été que ceux qui
étaient plus nombreux n'ont pas reconnu l'ancienneté des autres;
je crois même que ce dilemme n'est pas réglé, il n'est pas
encore tout à fait éclairci. Pourriez-vous nous dire s'il y a eu
entente? Il y a eu certaines ententes, comme le ministre nous l'a dit
tantôt, il y a peut-être des questions de détail qui n'ont
pas été conclues, mais, concernant l'ancienneté, est-ce
que des décisions ont été prises ou des ententes conclues
entre les différents groupements?
M. Hanigan: C'est l'article 8 du projet de loi qui
reconnaît l'ancienneté du personnel des unités de
négociations.
M. Cordeau: D'accord.
Etude des articles
Le Président (M. Jolivet): L'article 1 étant
appelé, est-ce qu'il y a des questions sur l'article 1?
M. Caron: J'aurais une petite question encore.
Le Président (M. Jolivet): Oui, allez, M. le
député de Verdun.
M. Caron: Cela épargnera du temps, à la fin. Nous
ne voudrions pas nous retrouver avec le même problème survenu
quand vous avez pris possession de Forest Bus. Il y a eu un problème, il
y a eu de la mauvaise publicité là-dessus. Pouvez-vous nous
assurer, M. Hanigan, que cela ne fera pas la même chose? Je pense que
c'est cela, Forest Bus, n'est-ce pas?
M. Hanigan: Vous voulez parler sans doute de Minibus Forest. On
n'a pas pris possession de l'entreprise Minibus Forest, on n'a pas fait
l'acquisition de Minibus Forest. Nous avons établi un nouveau
réseau ou un système de transport pour personnes
handicapées mais nous n'avons fait l'acquisition ni du matériel
roulant ni d'aucun des actifs ou du capital-actions de Minibus Forest. Le cas
n'est pas le même du tout; dans ce cas-ci, nous avons l'intention de
faire l'acquisition des actifs des compagnies. Dans le cas de Minibus Forest,
nous n'avons fait l'acquisition ni des actifs ni du capital-actions.
Le Président (M. Jolivet): M. le député de
Robert Baldwin.
M. O'Gallagher: La seule question que je voudrais poser à
M. Hanigan est celle-ci: Quand prévoyez-vous commencer le service de
transport public dans les douze municipalités du West Island?
M. Hanigan: II y a deux étapes de prévues. D'abord,
la prise de possession de Métropolitain Provincial; en première
étape, les activités de transport exécutées par
Métropolitain Provincial seront continuées telles qu'elles tant
que l'entente n'interviendra pas entre la fraternité et la commission de
transport ou par le résultat d'un arbitrage.
D'autre part, il y aura des lignes urbaines qui seront mises en place.
L'échéance envisagée à ce moment-ci je crois
que nous pourrons la respecter est que nous prendrons possession
physique des actifs de Métropolitain Provincial et de Trans-Urbain le 15
octobre, ce qui veut dire qu'à compter du 15 octobre, normalement, nous
dirigerons les lignes de Métropolitain Provincial; quant aux lignes
urbaines, la desserte locale dans West Island, nous prévoyons les
commencer le 10 novembre prochain.
M. O'Gallagher: Merci.
Le Président (M. Jolivet): Sur l'article 1, y a-t-il des
questions? Est-ce qu'il sera adopté?
M. O'Gallagher: Adopté.
Le Président (M. Jolivet): Adopté. Article 2. Y
a-t-il des questions?
M. Tardif: Un instant.
Le Président (M. Jolivet): II y aurait un amendement, M.
le ministre?
M. Tardif: Oui, M. le Président.
Le Président (M. Jolivet): Je vais le lire. L'article 2 du
projet de loi est modifié par le remplacement de la première
ligne par ce qui suit: "Dans la présente section on entend par". Et non
pas: "Dans le présent chapitre". Cela devient: "Dans la présente
section". Est-ce que cet amendement sera adopté?
M. O'Gallagher: Adopté.
Le Président (M. Jolivet): Adopté. L'article
lui-même est-il adopté tel qu'amendé?
M. O'Gallagher: Adopté. M. Tardif:
Adopté.
Le Président (M. Jolivet): Adopté. L'article 3. Y
a-t-il quelque chose, M. le ministre?
M. Tardif: Non, M. le Président, pas de commentaires.
M. O'Gallagher: Adopté.
Le Président (M. Jolivet): Adopté. L'article 4.
M. O'Gallagher: Adopté.
Le Président (M. Jolivet): Adopté. L'article 5 a un
amendement.
M. Tardif: Oui.
Le Président (M. Jolivet): Je vais le lire. L'article 5 du
projet de loi est modifié par le remplacement, dans les deux
dernières lignes, des mots "au groupe de salariés pour lequel la
fraternité est accréditée" par les mots "à
l'unité de négociation visée par l'accréditation
détenue par la fraternité". Est-ce que cet amendement sera
adopté?
M. O'Gallagher: Adopté. M. Tardif: Adopté.
M. Cordeau: Adopté.
Le Président (M. Jolivet): L'article 5 amendé
est-il adopté?
M. O'Gallagher: Adopté. M. Tardif:
Adopté.
Le Président (M. Jolivet): Adopté. Article 6. Il y
a un amendement. Je vais le lire dans un instant. "L'article 6 du projet de loi
est modifié par la suppression du deuxième alinéa." Cet
amendement sera-t-il adopté?
M. Tardif: Adopté.
Le Président (M. Jolivet): Le député de
Saint-Hyacinthe a-t-il une question?
M. Cordeau: Quel est le pourquoi de cette radiation?
M. Tardif: C'est un amendement qui vise à supprimer un
alinéa inutile et répétitif étant donné que
les droits et obligations de la commission sont prévues
spécifiquement ailleurs, notamment aux articles 5, 6, 7 et 12,
déjà.
M. Cordeau: Par l'amendement.
Le Président (M. Jolivet): Donc, l'article 6 amendé
est-il adopté?
M. O'Gallagher: Adopté. M. Tardif:
Adopté.
Le Président (M. Jolivet): L'article 7 est-il
adopté?
M. Tardif: Adopté.
M. O'Gallagher: Adopté.
Le Président (M. Jolivet): Adopté. A l'article 8,
il y a un amendement. L'article 8 du projet de loi est remplacé par le
suivant donc, c'est l'article au complet, les deux paragraphes qui sont
changés: "A compter de la date d'acquisition, l'ancienneté des
chauffeurs inclus dans l'unité de négociation visée par
l'accréditation détenue par le syndicat, tel qu'entendu dans la
dernière convention collective intervenue entre la compagnie et le
syndicat, est reconnue comme la durée totale en années, en mois
et en jours de service à ses salariés au service du transport de
la commission. Le premier alinéa s'applique également à
tous les chauffeurs inclus dans cette unité de négociation qui
ont été embauchés par la compagnie depuis la date
d'expiration de la convention décrite ci-dessus. Toutefois,
l'ancienneté ainsi reconnue ne donne pas droit, aux fins du
régime supplémentaire de rentes pour les employés de la
commission, à la reconnaissance d'un nombre équivalent
d'années de service ou d'années de contribution à ce
régime. Elle ne donne pas droit non plus à un crédit
cumulatif de congés payés en cas de maladie pour toute
période antérieure à la date d'acquisition, sous
réserve toutefois des congés de maladie accumulés au
crédit des salariés de la compagnie avant la date d'acquisition
et qui n'ont pas été utilisés avant cette date."
Cet amendement est-il adopté? Oui, M. le député de
Verdun.
M. Caron: M. le Président, si je comprends bien, ce sont
des journées de congé. Ces gens n'avaient probablement pas le
même système que vous avez chez vous à la commission de
transport. Les journées de maladie accumulées, cela devait
être...
M. Hanigan: II y a deux systèmes.
M. Caron:... plus ou moins organisé. C'est un peu
ça?
M. Hanigan: Non, il y a deux systèmes de congés, de
banque de congés de maladie. Il y en a un qui date des récentes
conventions collectives où, à la fin de l'année, les
congés de maladie qui ne sont pas utilisés sont payables à
80% du salaire, mais il reste je pense que c'est dans la convention
où les employés, avant 1973, avaient des journées
une banque de congés de maladie où il y a des résidus. Cet
article protégera les employés qui ont encore des jours de
maladie avant 1973.
Le Président (M. Jolivet): L'amendement est-il
adopté?
M. O'Gallagher: Adopté. M. Tardif:
Adopté.
Le Président (M. Jolivet): L'article tel qu'amendé
est adopté. L'article 9 est-il adopté?
M. Tardif: Adopté.
M. O'Gallagher: Adopté.
Le Président (M. Jolivet): Adopté. Article 10. Il y
a des amendements. Nous avons un deuxième alinéa qui est
ajouté au premier alinéa: "La décision rendue par le
commissaire du travail en vertu du premier alinéa est sujette à
appel devant le Tribunal du travail comme s'il s'agissait d'une décision
terminant une affaire rendue par un commissaire du travail en vertu du Code du
travail." Cet amendement est-il adopté?
M. O'Gallagher: Adopté. M. Tardif:
Adopté.
Le Président (M. Jolivet): L'article 10 tel
qu'amendé est-il adopté?
M. O'Gallagher: Adopté.
M. Tardif: Adopté.
Le Président (M. Jolivet): Article 11.
M. O'Gallagher: Adopté.
M. Tardif: Adopté.
Le Président (M. Jolivet): Adopté. L'article 12
est-il adopté?
M. O'Gallagher: Adopté. M. Tardif:
Adopté.
Le Président (M. Jolivet): L'article 13 est-il
adopté?
M. Tardif: Adopté.
M. O'Gallagher: Adopté.
Le Président (M. Jolivet): A l'article 14, il y a une
modification qui est apportée à la sixième ligne. Les mots
"transport urbain de la compagnie" sont changés; les mots "transport
urbain de la compagnie" sont remplacés par "transport en commun de la
compagnie autre que celle relative au transport scolaire".
M. Tardif: Adopté.
M. O'Gallagher: Adopté.
Le Président (M. Jolivet): Adopté. L'article 14 tel
qu'amendé est-il adopté? (13 h 45)
L'article 15 est-il adopté?
M. O'Gallagher: Adopté.
Le Président (M. Jolivet): L'article 16 est-il
adopté?
M. O'Gallagher: Adopté.
M. Tardif: M. le Président, avec votre permission, je
demanderais de revenir à l'article 8.
Le Président (M. Jolivet): Oui, M. le ministre.
M. Tardif: ... que vous avez lu, qui a été
remplacé par un des papillons qu'on a remis...
Le Président (M. Jolivet): Oui, M. le ministre.
M. Tardif: A la huitième ligne qui commence par: "Le
premier alinéa".
Le Président (M. Jolivet): Oui.
M. Tardif: II faudrait remplacer le mot "premier" par le
"présent" alinéa, puisqu'il s'agit du premier alinéa.
M. O'Gallagher: Adopté.
Le Président (M. Jolivet): Adopté. L'article 17, il
y a un amendement.
M. Tardif: C'est ça.
Le Président (M. Jolivet): L'article 871 de la Loi de la
Communauté urbaine de Montréal édicté par l'article
17 du projet de loi est modifié par l'addition, à la fin, de
l'alinéa suivant. Ce qui veut dire
qu'on va à la page 12, avant l'article 18; à 87m, nous
ajoutons un nouvel alinéa: "Une corporation municipale à
l'égard de laquelle le Conseil des arts a compétence en vertu de
l'article 87k a le pouvoir et est tenue de verser au fonds la contribution
annuelle fixée à son égard conformément au
présent article."
Est-ce que ce nouvel alinéa sera adopté?
M. Caron: M. le Président.
Le Président (M. Jolivet): Oui, M. le député
de Verdun.
M. Caron: J'aimerais que le ministre nous donne des explications
sur cet article-là.
M. Tardif: M. le Président, il s'agit ici, d'une part,
d'habiliter la corporation municipale à acquitter sa quote-part au
Conseil des arts de la communauté urbaine et d'en faire également
une obligation à cette corporation. Alors, dans le cas de l'article 87,
on énonçait le pouvoir de la communauté de créer un
tel conseil. Il faut que le mode de financement soit prévu à la
loi.
M. Caron: Est-ce que ce sont les municipalités qui vont
défrayer la note, un peu comme le système qu'on avait avant, ou
bien...?
M. Tardif: L'ancien système du Conseil des arts de la
ville de Montréal, j'ai eu l'occasion de l'expliquer déjà,
était un système assez particulier puisqu'il s'agissait d'un
organisme, le Conseil métropolitain des arts, créé par la
charte de Montréal, mais qui était financé pour la
moitié par la ville de Montréal et pour l'autre moitié par
les villes dans la périphérie de la ville de Montréal, et
ceci à partir de redevances retenues à même le montant
versé aux municipalités pour la taxe de vente. Donc, il y avait
ces 50%. Sur un budget je pense que son dernier budget était de
$1 400 000 il y avait donc $700 000 payés par la ville de
Montréal et $700 000 payés par l'ensemble des autres
municipalités, à partir des redevances sur la taxe de vente.
Avec la réforme de la fiscalité, puisqu'il n'y a plus de
redevance de taxe de vente, M. le Président, et qu'à la place les
municipalités se voient remettre le champ d'impôt foncier scolaire
normalisé plus des montants de taxe sur les immeubles gouvernementaux,
le gouvernement du Québec a décidé, à la demande de
la communauté urbaine, qui a manifesté le désir de se
substituer au Conseil des arts métropolitain, d'acquiescer à
cette demande. Le financement se fera par les quotes-parts des
municipalités membres qui, auparavant, payaient, mais, disons,
indirectement, étant donné que le montant était retenu
tout simplement sur leur redevance de la taxe de vente. Dorénavant, ce
sera comptabilisé dans les quotes-parts des municipalités.
M. Caron: Cela veut dire que ce sera un autre compte à
recevoir.
M. Tardif: Cela pourra être effectivement...
M. Caron: Ou ce sera ajouté sur le compte de la
communauté urbaine.
M. Tardif: C'est exact. Cependant, je ne sais pas, $700 000
répartis sur l'ensemble du territoire des villes membres de la
communauté urbaine de Montréal, cela pourrait faire, dans le cas
d'une municipalité comme Verdun... Son évaluation foncière
représente quel montant?
M. Caron: $375 000 000 à peu près.
M. Tardif: Sur une évaluation totale de $10 000 000 000.
C'est un montant relativement minime, alors que la réforme avait valu
à la ville de Verdun à peu près $5 000 000. Je pense que
la ville de Verdun n'y perd pas au change et ce n'est pas un montant nouveau
à payer puisque la ville de Verdun le payait mais sans s'en rendre
compte.
M. Caron: M. le Président, quand on a étudié
le projet de loi 57, on ne devait plus en avoir à payer, ça
partait. Mais graduellement, on va nous en ajouter d'autres pour le peu de
services qu'a la municipalité je ne veux pas revenir
là-dessus, je l'ai dit à plusieurs reprises. Personnellement, je
vais voter contre cet article. Déjà, M. le ministre, c'est vrai
que vous nous avez donné un montant additionnel, et je ne parle pas
seulement pour Verdun, j'essaie de parler pour l'ensemble. Vous avez dit, dans
votre projet de loi 57, que vous nous enleviez cela. Par contre, vous revenez
avec autre chose. Souvent, on n'a pas un mot à dire. Vous savez aussi
quelle est la représentation des conseils des villes de l'île
à la communauté urbaine. La ville de Verdun et d'autres
municipalités ne sont pas les mieux représentées au sens
qu'on n'est pas assez nombreux comparativement à l'organisme qui est
structuré. On l'a déjà dit, les élus ne sont pas
aussi bien représentés à la communauté que
ça devrait être.
M. Tardif: M. le Président.
Le Président (M. Jolivet): Oui, M. le ministre.
M. Tardif: Je m'excuse. Ce n'est pas une charge nouvelle pour la
ville de Verdun. La ville de Verdun, comme toutes les autres villes de la
communauté, la payait avant, à partir d'un montant qui
était retenu sur le pourcentage de la taxe de vente. Tout ce que cela
change maintenant, c'est que ça va être pris à même
les quotes-parts. Mais, un dans l'autre, c'est le même montant, selon le
montant qui sera décidé, voté par la Communauté
urbaine de Montréal, à laquelle siège le
député-maire de Verdun. Mais ce n'est pas un montant nouveau.
C'est la source de financement qui est nouvelle. La ville de Verdun le payait
auparavant à partir d'une partie de la taxe de vente. Dorénavant
elle le paiera à partir des revenus qu'elle voudra bien payer.
Je voudrais ajouter un élément, aussi, M. le
Président. Ne serait-ce que sur le plan de la vie
culturelle à Montréal. Avec la réforme de la
fiscalité municipale, le gouvernement du Québec assume à
100% dorénavant le déficit de la Place des Arts de
Montréal. Auparavant, ce déficit était partagé
moitié par les villes de la région de Montréal et
moitié par le gouvernement du Québec. Dorénavant, le
gouvernement du Québec le prend en entier à sa charge. C'est une
charge de moins pour Verdun.
Deuxième élément, M. le Président,
dorénavant, le gouvernement du Québec va payer sur la Place des
Arts de Montréal le plein montant de la taxe foncière et de la
taxe d'affaires; ceci va rapporter à la ville de Montréal
notamment $4 500 000 à ce titre-là plus ce qu'on va payer en
taxes sur la Place des Arts, plus à peu près $2 500 000 sur le
déficit de la Place des Arts qui, lui, était payé pour une
part par les citoyens de Verdun. Je pense qu'au change, si on faisait le calcul
au cent près, à ce seul titre déjà, les
contribuables de Verdun consentiraient un effort moins grand pour le maintien
de cet organisme.
Encore une fois, c'est à la demande de la Communauté
urbaine de Montréal que nous introduisons cet article-ci et cela
m'apparaît, M. le Président, être une façon juste et
équitable de substituer une contribution qui auparavant se faisait d'une
manière différente, par une autre. Et le bilan encore une fois,
je pense qu'il est plutôt favorable aux villes membres de la
communauté urbaine.
Le Président (M. Jolivet): L'article, tel
qu'amendé, est-il adopté?
M. Caron: Sur division.
Le Président (M. Jolivet): Sur division. Donc l'amendement
ainsi que l'article amendé sont adoptés sur division. L'article
18, M. le ministre.
M. Tardif: Adopté.
M. O'Gallagher: Adopté.
Le Président (M. Jolivet): Adopté. L'article 19, M.
le ministre.
M. Tardif: Adopté.
M. O'Gallagher: Adopté.
Le Président (M. Jolivet): Adopté. L'article 20, M.
le ministre.
M. Tardif: Adopté.
M. O'Gallagher: Adopté.
Le Président (M. Jolivet): Adopté. L'article 21, M.
le ministre.
M. Tardif: Adopté.
M. O'Gallagher: Adopté.
Le Président (M. Jolivet): Adopté. L'article 22, M.
le ministre.
M. Tardif: Adopté.
M. O'Gallagher: Adopté.
Le Président (M. Jolivet): Article 23?
M. O'Gallagher: Adopté.
Le Président (M. Jolivet): Article 24?
Des Voix: Adopté.
Le Président (M. Jolivet): Article 25?
Des Voix: Adopté.
Le Président (M. Jolivet): Article 26?
Des Voix: Adopté.
Le Président (M. Jolivet): Article 27?
Des Voix: Adopté.
M. Tardif: Ah! une minute!
Le Président (M. Jolivet): A l'article 27, il y a un
changement. On remplace le texte par "la présente loi entrera en vigueur
à la date qui sera fixée par proclamation du gouvernement,
à l'exception des dispositions ou parties des dispositions exclues par
cette proclamation, lesquelles entreront en vigueur à toute date
ultérieure qui pourra être fixée par proclamation du
gouvernement".
Cet amendement est-il adopté?
Des Voix: Adopté.
Le Président (M. Jolivet): Donc, le projet de loi tel
qu'amendé est adopté. Je vous remercie beaucoup. Donc,
ajournement sine die de cette commission.
Fin de la séance à 13 h 56