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Institution des Commissions et étude des
règlements sessionnels
(Dix heures quarante et une minutes)
Le Président (M. Richard): A l'ordre, s'il vous
plaît! Je déclare la séance de la commission de
l'Assemblée nationale ouverte. A l'ordre, s'il vous plaît! Nous
allons immédiatement prendre les présences.
M. Bellemare (Johnson), présent.
M. Bellemare: Deux fois.
Le Président (M. Richard): M. Bertrand (Vanier), absent;
M. Bisaillon (Sainte-Marie), présent; M. Blank (Saint-Louis),
présent; M. Burns (Maisonneuve), présent; M. Cardinal
(Prévost), présent; Mme Cuerrier (Vaudreuil-Soulanges), absente;
M. Dussault (Sherbrooke), présent.
M. Burns: M. Dussault, ce n'est pas Sherbrooke, c'est
Châteauguay.
Le Président (M. Richard): II y a une erreur, c'est
Châteauguay, c'est une erreur. M. Fallu (Terrebonne), absent.
Une Voix: II est là.
Le Président (M. Richard): II est là, excusez-moi.
M. Gendron (Abitibi-Ouest), présent; M. Grenier
(Mégantic-Compton), présent; M. Lamontagne (Roberval),
présent; M. Laplante (Bourassa), présent; M. Lavoie (Laval),
présent; M. Proulx (Saint-Jean), présent; M. Richard
(Montmorency), présent; M. Vaillancourt (Jonquière),
présent; M. Roy (Beauce-Sud), présent.
M. Burns: M. Roy n'est pas présent, mais je pense... Il
est présent.
Le Président (M. Richard): II n'est pas membre.
M. Burns: II est présent, je m'excuse.
Le Président (M. Richard): II n'est pas membre de la
commission de l'Assemblée nationale.
M. Burns: J'inviterais la commission à lui permettre de
venir nous entretenir au moment où ça lui dira.
M. Blank: II peut être un intervenant suivant le nouveau
règlement.
M. Bellemare: Ce n'est pas encore sessionnel.
M. Burns: Les nouvelles règles ne sont pas encore en
application.
M. Bellemare: Ce n'est pas encore sessionnel et il n'y a pas
d'avis au feuilleton.
M. Burns: D'ailleurs, elles ne s'appliqueront pas à la
commission de l'Assemblée nationale.
M. Bellemare: Le nombre est de treize. C'est l'article 135-A,
deuxième paragraphe, qui fixe le nombre à treize.
M. Laplante: Vous êtes mieux de vérifier.
M. Bellemare: Mais ce n'est pas "laplanté", cette
affaire-là.
Le Président (M. Richard): S'il vous plaît,
messieurs, j'inviterais maintenant la commission à désigner un
rapporteur.
M. Lavoie: Je propose M. Burns.
M. Burns: M. le Président, à notre dernière
séance, le député de Jonquière, M. Vaillancourt,
était notre rapporteur. Je propose qu'à nouveau il soit
désigné comme rapporteur.
Le Président (M. Richard): M. Vaillancourt
(Jonquière). Est-ce que cette motion est adoptée?
M. Lamontagne: M. le Président, venant du
Saguenay-Lac-Saint-Jean, mon collègue doit savoir ce que cela veut dire,
rapporteur, dans notre région. C'est un terme fort péjoratif et
très dangereux.
M. Bellemare: Mais il va y avoir une autre nouvelle, la semaine
prochaine, qui va changer cela.
Le Président (M. Richard): M. le député de
Jonquière, vous êtes désigné rapporteur.
M. Burns: Est-ce que je dois dire que je ne fais pas de
commentaires?
M. Bellemare: Moi non plus.
M. Burns: Tu fais bien. Il fait bien.
M. Bellemare: II est parmi les élus du peuple.
Présidents de commissions
Le Président (M. Richard): En vertu des dispositions de
l'article 139 du règlement, j'aimerais vous remettre la liste des
présidents désignés des commissions que je vous donne. Le
député de Vanier, le député de Saint-Louis, le
député de Rivière-du-Loup, le député de
Drummond, le député de Châteauguay, le député
de Laviolette, le député de Bourassa, le député de
Rimouski et le député de Jonquière seraient
désignés, en vertu des dispositions de l'article 139, comme
présidents de commissions.
M. Lamontagne: M. le Président, est-ce qu'il y a un
changement?
Le Président (M. Richard): Oui, il y a des changements,
deux.
M. Burns: M. le Président, je vais souligner que j'ai
personnellement eu connaissance, ayant eu l'occasion d'en discuter avec le
président et avec le vice-président de l'Assemblée
nationale, du fait que, si nous augmentons le nombre de commissions, il sera
peut-être nécessaire, pour spécialiser les
présidents, d'augmenter le nombre de présidents. En gardant les
sept présidents qui existaient, il y a deux nouvelles additions qui,
à mon avis en tout cas, sont des acquisitions pour le travail des
commissions: M. Roland Dussault et M. Jean-Pierre Jolivet, respectivement
député de Châteauguay et député de
Laviolette. Je pense qu'ils ont déjà, même à
certaines occasions, remplacé des présidents à la
satisfaction de tous les partis politiques représentés à
ces commissions; c'est la seule modification.
Notre règlement nous dit qu'au moins sept présidents de
commissions seraient désignés pour cette espèce de banque
de présidents, de sorte qu'on peut passer à neuf, à dix,
à quinze, si on veut. Mais, dans les normes tout à fait logiques,
on s'est dit que peut-être deux présidents de plus ne nuiraient
pas.
Le Président (M. Richard): M. le député de
Johnson.
M. Bellemare: M. le Président, je suis d'accord, parce
qu'en vertu de l'article 139, c'est sûr qu'on avait dit au moins sept,
et, on en a neuf. Je voudrais... si le leader parlementaire pense vouloir
augmenter le nombre pour faciliter la tâche, à cause des 27
commissions qui vont être nouvelles tout à l'heure, l'Union
Nationale pourrait peut-être, comme le Parti libéral, en compter
un au moins. Si c'est pour figurer, je n'ai pas d'objection, parce que Harry
Blank n'a jamais siégé...
M. Blank: Non, j'ai siégé très souvent.
M. Burns: Je peux dire au député de Johnson
ceci...
M. Blank: J'ai siégé à tous les projets de
loi des municipalités qui étaient présentés devant
cette Assemblée l'année passée, sauf celui de
Montréal.
M. Burns: C'est vrai.
M. Cardinal: M. Blank a même présidé à
quelques reprises la commission qui étudiait le projet de loi 101.
M. Blank: Oui, c'est vrai.
M. Lavoie: Est-ce qu'on pourrait demander au député
de Johnson de retirer son accusation?
M. Bellemare: Je ne retire pas ma proposition d'avoir au moins un
représentant, c'est sûr.
M. Burns: Là-dessus, M. le député de
Johnson, en parlant au nom du gouvernement, je n'ai aucune objection à
votre suggestion. Je serais prêt, d'autre part, à en discuter avec
vous. Je me souviens, lorsque nous étions dans l'Opposition, six
députés, que le parti ministériel nous avait offert
exactement la même chose; nous avions finalement accepté qu'un de
nos six députés soit président d'une commission.
M. Lavoie: Dans ce cas, il n'a pas présidé
souvent.
M. Burns: Pas souvent, à cause du fait justement que nous
n'étions pas très nombreux. En particulier, au moment de l'examen
des crédits, cela devient très difficile pour une formation
politique de six ou de dix députés. Par exemple, dans votre cas,
c'est dix maintenant.
M. Bellemare: Vous n'aviez pas besoin d'ajouter cela. Qu'il y ait
un "flat" en cours de route, vous êtes à la veille d'en avoir
peut-être.
M. Burns: Je ne le dis pas méchamment, je parle de
fait.
M. Bellemare: Je le sais, moi non plus; cet après-midi, je
ne serai pas méchant.
M. Burns: Non, Je suis sûr que vous ne serez pas
méchant, et vous avez besoin de ne pas l'être.
M. Bellemare: Je vais vous défendre. Notre
suggestion...
M. Burns: Blague à part, je suis tout à fait ouvert
à votre suggestion. D'ailleurs, si vous vous souvenez, lorsque nous
avons fait la première banque de présidents, on vous a
demandé si vous étiez prêt à nous suggérer un
président. Je me le rappelle très bien, M. le
député de Johnson. A ce moment, vous m'aviez dit: Je pense
qu'avec le nombre de députés que nous avons, on va avoir
suffisamment de boulot à couvrir. C'est tout à fait normal. Il
n'y a personne qui va vous blâmer de cela.
M. Bellemare: On a trouvé une perle rare dans
l'expérience de Me Serge Fontaine, qui est un gars qui...
M. Burns: Ecoutez, si c'est le cas, je suis prêt à
en discuter avec vous, avec le leader parlementaire de l'Opposition et avec le
président de l'Assemblée nationale. Cela pourra revenir
éventuellement, et de consentement on pourra ajouter...
M. Bellemare: Mais si l'honorable...
M. Burns: Non, non, mais je préférerais qu'on en
parle avant. Pour moi, c'est la première nouvelle que j'en ai, que vous
vouliez suggérer un président de votre parti. En ce qui me
concerne, je n'ai pas d'objection de principe à faire.
M. Bellemare: Si l'honorable leader était d'accord et si
l'honorable leader de l'Opposition était d'accord, je pense bien que le
président ne verrait aucune objection à ce que, ce matin
même, on nomme Serge Fontaine, qui est un maître, qui a un
excellent jugement.
M. Burns: Ecoutez, la raison principale qui me fait
hésiter, c'est que le poste de président de commission, comme
vous le savez, réclame, en vertu des dispositions de la Loi de la
législature, une espèce d'indemnité particulière;
c'est-à-dire qu'il y a un multiplicateur du salaire du
député...
M. Bellemare: C'est 15% de plus que le salaire d'un
député.
M. Burns: ... qui est 15%. En fait, c'est 15% du salaire du
député qui est ajouté. Logiquement et en bon
administrateur, on peut difficilement et quand je dis on peut, ce sont
tous les membres de la commission de l'Assemblée nationale
accepter qu'on ajoute indéfiniment des gens à la liste des
présidents, si on n'est assuré d'avance que ces gens vont
effectivement présider.
M. Bellemare: M. le Président, c'est que vous nous avez
dit...
M. Burns: C'est pour cela que je vous demande simplement, pour ce
matin, de ne pas prendre de décision finale, et si jamais on en arrive
à la décision que c'est souhaitable, je suis convaincu qu'on aura
le consentement de tout le monde pour ajouter à notre liste la personne
concernée. Mais, pour le moment, en tout cas personnellement, je ne suis
pas d'accord, de but en blanc comme cela, d'ajouter un autre président
sans y avoir pensé et sans en avoir examiné les
conséquences.
M. Bellemare: II peut y avoir un délai assez long.
M. Burns: Je suis, je pense, M. Bellemare, très
disponible. Je pense que chaque fois que vous avez voulu me voir,
c'était facile. Bon, alors...
M. Bellemare: D'accord. Parfait. Je vous ai remercié
publiquement, aussi, pour les services que vous nous avez rendus, d'abord de
nous grouper tous ensemble dans un seul endroit. D'accord.
M. Burns: Mais je vous dis simplement que je
préférerais en discuter avant plutôt que de
débattre...
M. Bellemare: D'accord, d'accord. M. Burns: ... ce sujet
en commission.
M. Bellemare: D'accord. Si on peut se voir avant la fin de la
première période de la session, cela nous rendrait service.
Le Président (M. Richard): M. le député de
Laval.
M. Lavoie: Très brièvement. Nous sommes d'accord
qu'il y en ait neuf pour le moment, mais il ne faudrait pas que ce soit
allongé et qu'on se réveille avec onze ou douze. Dans le
passé, depuis que ce système de banque de présidents
existe, depuis quatre ou cinq ans, je crois que cela n'a jamais beaucoup
dépassé neuf, dix au maximum...
M. Burns: Cela n'a jamais dépassé neuf.
M. Lavoie: ... même si l'ancien parti gouvernemental avait
eu une équipe de 102 députés, et on ne voudrait pas que
cela soit le refuge de ceux qui seraient mécontents et qu'on voudrait
caser pour avoir 15% de plus.
M. Burns: Je m'excuse!
M. Lavoie: Je ne voudrais pas que cela déborde neuf
actuellement.
M. Burns: Je demande au député de Laval de bien
peser ses mots lorsqu'il parle des personnes qui sont là. Je pense que,
jusqu'à maintenant, nous avons eu une qualité. D'ailleurs, je
profite de l'occasion pour féliciter ceux qui ont présidé,
tant du côté ministériel que du côté de
l'Opposition, pour une attitude très positive de la présidence
des commissions et je pense que les deux additions que nous vous
suggérons ce matin, que le président vous suggère ce
matin, sont justement deux additions qui vont, non seulement ajouter au point
de vue du nombre, mais qui vont également donner à ce groupe le
standard de qualité et maintenir le standard de qualité de la
banque de présidents.
M. Lavoie: Je suis bien d'accord pour le nombre de neuf, mais je
ne voudrais pas que cela soit multiplié, surtout que, même s'il y
a plus de commissions, il n'y aura pas plus de séances qui vont se
tenir.
M. Bellemare: Seriez-vous en faveur que l'Union Nationale en ait
un?
M. Lavoie: On pourrait...
M. Burns: Peut-on parler de cela?
M. Bellemare: Ah! Ah! Ce n'est pas à cause du salaire,
certain...
M. Burns: On peut en reparler.
M. Bellemare: ... la différence. Il s'agit que le
député, mon cher monsieur, représente bien plus qu'un
quêteux pour avoir une passe. Je n'accepte pas cela. Quand j'ai fait la
proposition de Serge Fontaine, je me suis placé au point de vue
strictement des commissions, strictement au point de vue du bon sens, de la
logique et du bon jugement.
Le Président (M. Richard): M. le député de
Roberval.
M. Lamontagne: Pour revenir à ce que disait le
député de Laval, sur le nombre, il est prévu au moins
sept, mais on passe à neuf. On est d'ailleurs d'accord là-dessus,
mais je pense qu'il faut établir à cette commission le nombre
maximum où on peut aller parce qu'à un certain moment, comme le
député de Laval l'a mentionné, il peut être fait une
proposition pour un ou deux présidents additionnels. Il nous
apparaît que le chiffre neuf qui a déjà prévalu
antérieurement devrait être retenu comme un chiffre maximum.
M. Bellemare: Cela est un argument pour ne pas en avoir, nous
autres.
M. Lamontagne: Ecoutez ...
M. Bellemare: Vous êtes gavé, mon cher monsieur,
parce que vous êtes dans l'Opposition avec un autre.
M. Lavoie: Nous sommes l'Opposition officielle.
M. Bellemare: D'accord. On est un parti reconnu, nous autres
aussi. On devrait au moins avoir le même traitement au point de vue...
pas de discrimination. Vous en avez un, qu'on en ait un. D'ailleurs, ce n'est
que logique au point de vue parlementaire.
Le Président (M. Richard): Puis-je suggérer
à quelqu'un de faire motion pour que la liste de ces présidents
soit acceptée?
M. Bellemare: Je m'oppose, M. le Président. Je
m'oppose.
M. Burns: J'en fais une motion.
Le Président (M. Richard): Cette motion est-elle
adoptée?
M. Bellemare: Que le chiffre neuf reste tel quel?
Le Président (M. Richard): Non.
M. Bellemare: Que les neuf soient là, mais qu'il n'y ait
pas de limitation.
Le Président (M. Richard): Non. M. Bellemare:
D'accord.
M. Burns: D'ailleurs, le règlement ne les limite pas, au
moins.
Le Président (M. Richard): M. le député de
Johnson, en vertu des dispositions de l'article 139, le président
propose une liste de députés qui doit être acceptée
ou rejetée globalement.
M. Bellemare: C'est cela.
Le Président (M. Richard): Alors, la liste que je soumets
ce matin, c'est une liste de neuf députés. Cela n'exclut aucune
autre possibilité. Alors, est-ce que cette motion est
adoptée?
M. Lavoie: Adopté, M. le Président. M. Burns:
Adopté.
Le Président (M. Richard): Adopté.
Institution des commissions
M. Burns: M. le Président, je pense bien que le
deuxième article à notre ordre du jour est l'institution des
diverses commissions et leur composition respective. Je sais que M. le
député d'Abitibi-Ouest a, au nom du parti ministériel, la
liste des membres. Maintenant, selon les discussions que nous avons eues
préalablement à la session, nous allons, et d'ailleurs c'est en
conformité des dispositions de l'amendement que nous avons adopté
hier, nous allons présenter une liste de membres, liste qui est
réduite, et d'intervenants. Je présume que ce sera la même
chose pour les partis d'Opposition. Je sais également qu'il faudra tenir
compte, comme le règlement nous le dit, de la présence à
l'Assemblée nationale de députés indépendants. Je
le dis au sens large du mot, même si cela ne s'applique pas comme tel au
député de Beauce-Sud et au député de Rouyn-Noranda,
mais techniquement, au sens de notre règlement, ce sont des
députés indépendants, ainsi qu'un nouveau
député indépendant, depuis hier, le député
de Pointe-Claire, de qui j'ai reçu un mémo ce matin me disant
qu'il y a quatre commissions auxquelles il aimerait faire partie comme membre.
Je serai personnellement favorable à ce qu'on suggère sa
présence à ces quatre commissions. Alors, M. le Président,
je pense bien que là il s'agit d'établir ces commissions. Je vous
demande simplement de faire une réserve quant au député de
Rouyn-Noranda, qui m'a indiqué hier huit commissions auxquelles il
voulait participer comme membre, et personnellement, je serai d'accord aussi
sur sa participation comme membre à ces huit commissions sur 26.
Autrefois, le député...
Une Voix: Sur 27.
M. Burns: Sur 27. Je veux dire sur 26. Il n'est pas membre de la
commission de l'Assemblée nationale. Alors, cela fait 26 à part
celle-là. C'est également, je pense, l'intention du
député de Beauce-Sud de nous suggérer d'être membre
de quelque huit commissions...
M. Roy: Huit commissions.
M. Burns: ... ce à quoi, encore une fois, je n'ai pas
d'objection, mais tout en nous rappelant que, dans les autres cas, ils pourront
agir comme intervenants avec droit de parole et sans pour autant
empêcher que le quorum puisse exister s'ils sont absents de ces
commissions.
M. Gendron: Aux affaires intergouvernementales, pour le parti
ministériel, seront membres?
M. Bellemare: La commission de l'Assemblée nationale,
d'abord.
M. Gendron: C'est ce que je voulais savoir, quelle était
la liste; elle est déjà définie.
M. Burns: C'est nous autres, c'est déjà
désigné par la motion que j'ai faite hier.
M. Gendron: C'est ça. Je les ai mises par ordre
alphabétique; affaires intergouvernementales, affaires municipales,
affaires sociales...
M. Bellemare: Intergouvernementales. M. Gendron: ...
agriculture.
Le Président (M. Richard): Je vais vous lire ce que j'ai
au procès-verbal. La première commission, c'est la commission de
l'Assemblée nationale qui est déjà formée. La
commission de la présidence du conseil et de la constitution,
maintenant. (11 heures)
M. Bellemare: On a pris ce qu'il y avait dans le règlement
qu'on a approuvé hier pour faire notre liste, tel que
spécifié.
M. Burns: Vous avez bien fait.
M. Gendron: Les membres du parti ministériel pour la
commission de la présidence du conseil et de la constitution seront: MM.
Robert Burns, Guy Bisaillon, Jean-Pierre Charbonneau, Henri La-berge, Gilbert
Paquette, Denis Vaugeois. Les intervenants seront: MM. Jean-François
Bertrand, Roland Dussault, Richard Guay, René Lévesque et Claude
Morin.
Le Président (M. Richard): L'Opposition officielle.
M. Burns: Etant donné que c'est la première
commission, le principe, c'est six membres de la commission et cinq
intervenants du côté ministériel.
M. Bellemare: Cela, c'est pour la présidence du
conseil.
M. Burns: Cela, c'est pour la présidence du conseil et
ça va être partout pareil, sauf à la commission des
engagements financiers.
M. Lavoie: Combien en aviez-vous, avant, dans l'ancien
système?
M. Burns: On en avait onze. M. Gendron: Onze.
M. Burns: C'est ça, ce serait exactement le même
nombre.
M. Lavoie: Onze, et là, vous en avez six.
M. Burns: Nous en avons six. On a coupé en deux et on a
gardé nos cinq intervenants.
M. Bellemare: Votre quorum va être de combien?
M. Burns: Le quorum va être de... Cela va être des
commissions de six, dix, sept, neuf; alors, ce sont des quorums de cinq, en
général, parce qu'il y a des quorums qui vont être de six,
à cause de la présence du député de Beauce-Sud, du
député de Rouyn-Noranda et du député de
Pointe-Claire.
M. Bellemare: II faudrait peut-être le mentionner à
chaque commission; quorum, six, l'autre, sept.
M. Lavoie: Non, c'est dans le règlement.
M. Burns: Dans le règlement, c'est la moitié plus
un. En fait, c'est la majorité. C'est déjà dans le
règlement.
M. Bellemare: Très bien, ça va.
M. Roy: J'aurais besoin d'une information! M. le
Président. C'est un peu le but de ma présence ici ce matin. Il y
a des membres des commissions parlementaires, comme auparavant, et il y a des
membres désignés, ce qui est nouveau. Pour ceux qui ne sont pas
membres ni désignés, qu'est-ce qui arrive? Ni intervenants, ni
désignés?
M. Burns: Le règlement s'applique. S'il veut intervenir,
il s'adresse à la commission et celle-ci lui permet d'intervenir.
M. Roy: Autrement dit, il n'y a pas de restriction additionnelle
qui s'applique?
M. Burns: Pas du tout.
M. Lavoie: Si c'est la commission des crédits, tout le
monde a le droit d'intervenir.
M. Burns: C'est cela, en plus.
M. Lavoie: Si la commission étudie un projet de loi ou
autre chose, cela lui prend la permission de la commission.
M. Burns: C'est cela. Ce sont les dispositions des articles 148
et 160 qui continuent à s'appliquer.
M. Bellemare: Même si c'est un député qui a
présenté une loi, il a le droit aussi, en vertu de l'article
148-2.
M. Burns: C'est cela. Il n'y a pas de changement. C'est, en fait,
une nouvelle conception de la
formule, simplement pour faciliter le maintien du quorum.
M. Bellemare: C'est d'accord.
M. Roy: J'aimerais intervenir sur un autre article qui concerne
cela, suite aux remarques ou réserves que j'ai faites hier concernant
l'article... On pourra peut-être revenir par après pour examiner
des articles qui ont été proposés dans l'amendement du
règlement.
L'article 148a qui est proposé ici dit: Par dérogation au
paragraphe 1 de l'article 148, peuvent se faire entendre à une
commission les députés qui ont été
désignés comme intervenants auprès de cette commission de
l'Assemblée nationale, suivant l'article 138. Les articles 142 et 160
s'appliquent aux députés désignés comme
intervenants. Ceux-ci ont le droit de faire des motions.
Si j'ai bien compris et si je saisis bien la portée de cet
article, c'est que ces députés qui auraient le droit de faire des
motions n'auraient pas droit de vote. Je pense qu'il y aurait peut-être
lieu, mais je pense que je ne suis pas le règlement à ce
moment-ci, par exemple.
M. Burns: Je pense que c'est depuis le début. M. Roy:
A la condition de pouvoir revenir.
M. Burns: C'est mon humble opinion, remarquez.
M. Roy: Pardon?
M. Burns: Je pense que vous êtes hors du sujet depuis le
début, parce que c'est une décision de l'Assemblée
nationale qui a été rendue hier.
M. Roy: II y a une décision qui a été
rendue, mais je pense que ce serait important qu'on en discute ici ce matin.
J'aimerais bien que ce soit discuté, parce qu'il s'agit des droits et
privilèges des députés, quand même.
M. Burns: II m'apparaît difficile de revenir sur une
décision...
Le Président (M. Richard): M. le député de
Beauce-Sud, en attendant, ne pourrait-on pas former les commissions, quitte
à ce qu'on voie...
M. Roy: M. le Président, avec votre permission, j'aimerais
pouvoir y revenir.
Le Président (M. Richard):... quitte à ce qu'on
voie tout à l'heure ce qu'il y a à faire.
M. Burns: On va en parler au mérite, si vous voulez. Je
n'ai pas d'objection, tout en disant, à ce stade-ci, que ce n'est
peut-être pas dans l'ordre.
Le Président (M. Richard): L'Opposition officielle
maintenant, pour la commission de la présidence...
M. Lamontagne: ... du conseil et de la constitution. Opposition
officielle: MM. Gérard-D. Le-vesque et Raymond Garneau comme membres.
Comme intervenants, MM. André Raynauld et Jean-Noël Lavoie.
M. Bellemare: Pour l'Union Nationale, M. Fer-nand Grenier,
député de Mégantic-Compton, et Yvon Brochu,
intervenant.
M. Roy: Je désire faire partie de la commission de la
présidence du conseil.
M. Burns: D'accord, M. le Président. Et je propose que M.
Camil Samson, qui m'a remis hier la liste des commissions où il veut
être membre, soit inscrit comme membre de la commission de la
présidence du conseil et de la constitution.
Le Président (M. Richard): Très bien. Maintenant,
la commission des Finances et des Comptes publics.
M. Gendron: Pour le Parti québécois, seront
membres: MM. Jacques Parizeau, Jean-Paul Bor-deleau, Jean-Pierre Charbonneau,
Marcel Gagnon, Gilles Grégoire, Gilles Michaud. Seront intervenants: MM.
Jules Boucher, Gérard Gosselin, Richard Guay, Jean-Pierre Jolivet et
Maurice Martel.
Le Président (M. Richard): Pour l'Opposition
officielle.
M. Lamontagne: Membres: MM. Raymond Garneau, Bryce Mackasey.
Intervenants: MM. André Raynauld, John O'Gallagher.
Le Président (M. Richard): Pour I Union Nationale?
M. Bellemare: M. Bertrand Goulet, député de
Bellechasse, M. Armand Russell, député de Brome-Missisquoi.
M. Roy: Fabien Roy (Beauce-Sud).
Le Président (M. Richard): Y en a-t-il d'autres, M. le
leader parlementaire du gouvernement?
M. Burns: Non, il n'y en a pas d'autres, sauf que MM. Fabien Roy
et Camil Samson pourraient être considérés comme
intervenants.
Le Président (M. Richard): Pour la commission des affaires
culturelles?
M. Burns: Comme membres?
Le Président (M. Richard): Pour la majorité
ministérielle, M. le député d'Abitibi-Ouest.
M. Gendron: Seulement un instant, M. le Président. Je les
avais classés par ordre alphabétique, on n'a pas le même
ordre.
Affaires culturelles, pour le Parti québécois: M. Louis
O'Neill, M. Jean Alfred, M. Pierre de Bellefeuille, M. Gérald Godin, M.
Richard Guay, M. Denis Vaugeois.
Intervenants: M. Jacques Beauséjour, M. Jean-François
Bertrand, M. Patrice Laplante, M. Camille Laurin, M. Jacques-Yvan Morin.
Le Président (M. Richard): Pour l'Opposition
officielle?
M. Lamontagne: Membres: Mme Thérèse Lavoie-Roux, M.
Victor C. Goldbloom.
Intervenants: M. John Ciaccia, M. Noël Saint-Germain.
Le Président (M. Richard): Pour l'Union Nationale?
M. Bellemare: M. Michel Le Moignan, député de
Gaspé.
Intervenant: M. Yvon Brochu, député de Richmond.
M. Burns: Comme intervenants, M. le Président, le
député de Beauce-Sud et le député de
Rouyn-Noranda.
Le Président (M. Richard): La commission des affaires
intergouvernementales, pour la majorité ministérielle?
M. Gendron: M. Claude Morin, M. Jean-François Bertrand, M.
Gérald Godin, M. Richard Guay, Mme Denise Leblanc, M. Denis
Vaugeois.
Intervenants: M. Jacques Couture, M. Pierre de Bellefeuille, M.
Pierre-Marc Johnson, M. Jacques-Yvan Morin et M. Réal Rancourt.
Le Président (M. Richard): Pour l'Opposition
officielle?
M. Lamontagne: Membres: MM. Gérard-D. Lévesque et
Bryce Mackasey.
Intervenants: M. Raymond Garneau, M. André Raynauld.
Le Président (M. Richard): Pour l'Union Nationale?
M. Bellemare: M. Rodrigue Biron, député de
Lotbinière.
Intervenant: M. Yvon Brochu, député de Richmond.
M. Roy: Intervenant, M. le Président.
M. Burns: Intervenants: Le député de Beauce-Sud et
le député de Rouyn-Noranda.
Le Président (M. Richard): La commission des affaires
municipales, pour la majorité ministérielle?
M. Gendron: Membres: M. Guy Tardif, M. Jac- ques Brassard, M.
Pierre de Bellefeuille, M. Richard Guay, M. Jean-Guy Mercier, M. Adrien
Ouellette.
Intervenants: M. Jean Alfred, M. Jean-Pierre Charbonneau, M. Jean-Marc
Lacoste, M. Jacques Léonard et M. Denis Vaugeois.
Le Président (M. Richard): Pour l'Opposition
officielle?
M. Lamontagne: M. Victor C. Goldbloom, M. Lucien Caron, comme
membres.
Intervenants: M. Zoël Saindon, M. Richard Verreault.
Le Président (M. Richard): Pour l'Union Nationale?
M. Bellemare: M. Fabien Cordeau, député de
Saint-Hyacinthe, M. Claude Dubois, comme intervenant, le député
de Hundingdon.
M. Roy: Membre, M. le Président.
Le Président (M. Richard): M. Fabien Roy.
M. Burns: Et M. William Shaw, comme membres.
Le Président (M. Richard): M. le député de
Pointe-Claire.
M. Burns: M. le député de Pointe-Claire, et M.
Samson, député de Rouyn-Noranda, comme intervenant.
Le Président (M. Richard): La commission des affaires
sociales, pour la majorité ministérielle?
M. Gendron: M. Denis Lazure, M. Gérard Gos-selin, M.
Raymond Gravel, M. Laurent Lavigne, M. Maurice Martel et M. Gilbert
Paquette.
Intervenants: M. Jean Alfred, M. Jacques Couture, M. Jean-Marc Lacoste,
M. Alain Marcoux et M. Pierre Marois.
Le Président (M. Richard): Pour l'Opposition
officielle.
M. Lamontagne: Membres: M. Claude Forget, Mme
Thérèse Lavoie-Roux.
Intervenants: M. Julien Giasson, M. Zoël Sain-don.
Le Président (M. Richard): Pour l'Union Nationale?
M. Bellemare: M. Fernand Grenier, député de
Mégantic-Compton.
Intervenant: M. Serge Fontaine, député de
Nicolet-Yamaska.
M. Roy: Intervenant, M. le Président.
Le Président (M. Richard): M. Fabien Roy,
député de Beauce-Sud.
M. Burns: Et le député de Pointe-Claire, comme
membre, ainsi que le député de Rouyn-Noranda, comme membre.
Le Président (M. Richard): Pour la commission de
l'agriculture, la majorité ministérielle?
M. Gendron: M. Jean Garon, M. Jacques Baril, M. Jacques Brassard,
M. Marcel Gagnon, M. Léonard Lévesque et M. Réal
Rancourt.
Intervenants: M. Jacques Beauséjour, M. Guy Chevrette, M.
Jean-Pierre Charbonneau, M. Jean-Guy Mercier et M. Adrien Ouellette.
Le Président (M. Richard): Pour l'Opposition
officielle?
M. Lamontagne: Membres: M. Yvon Picotte, M. Julien Giasson.
Intervenants: M. Georges Vaillancourt, M. Raymond Garneau.
Le Président (M. Richard): Pour l'Union Nationale?
M. Bellemare: M. Claude Dubois, député de
Huntingdon, comme membre. Comme intervenant, M. Fabien Cordeau,
député de Saint-Hyacinthe.
M. Roy: M. Roy (Beauce-Sud), membre.
M. Burns: M. Samson (Rouyn-Noranda), intervenant.
Le Président (M. Richard): Maintenant, pour la commission
des communications; la majorité ministérielle.
M. Gendron: M. Louis O'Neill, M. Jean-François Bertrand,
M. Pierre de Bellefeuille, M. Gérald Godin, M. Richard Guay, M. Henri
Laberge. Intervenants: M. Jacques Beauséjour, M. Roland Dussault, M.
Elie Fallu, M. Camille Laurin, M. Denis Lazure.
Le Président (M. Richard): Pour l'Opposition
officielle?
M. Lavoie: Membres: M. John Ciaccia, M. Georges Vaillancourt.
Intervenants: M. Michel Pagé, M. Jean-Guy Larivière.
Le Président (M. Richard): Pour l'Union Nationale?
M. Bellemare: M. Miche! Le Moignan, député de
Gaspé, comme membre. Comme intervenant, M. Bertrand Goulet,
député de Bellechasse.
M. Roy: M. Roy (Beauce-Sud),intervenant.
M. Burns: M. Samson (Rouyn-Noranda), intervenant.
Le Président (M. Richard): Pour la commission des
consommateurs, coopératives et institutions financières, la
majorité ministérielle désigne.
M. Gendron: Mme Lise Payette, M. Jacques Beauséjour, M.
Guy Bisaillon, M. Henri Laberge, M. Charles Lefebvre, M. Gilbert Paquette.
Intervenants: M. Marcel Gagnon, M. Gérard Gosselin, M. Raymond Gravel,
Mme Denise Leblanc et M. Denis Perron.
Le Président (M. Richard): Pour l'Opposition
officielle?
M. Lavoie: Membres: M. Noël Saint-Germain, M. Fernand
Lalonde. Intervenants: M. Julien Giasson, M. André Raynauld.
Le Président (M. Richard): Pour l'Union Nationale.
M. Bellemare: Membre: M. Bertrand Goulet, député de
Bellechasse. Intervenant: Me Serge Fontaine, député de
Nicolet-Yamaska.
M. Roy: Membre: M. Roy (Beauce-Sud).
M. Burns: Membre: M. Samson (Rouyn-Noranda).
Le Président (M. Richard): Pour la commission de
l'éducation, la majorité ministérielle propose.
M. Gendron: M. Jacques-Yvan Morin, M. Jean Alfred, M. Guy
Chevrette, M. Jean-Pierre Jolivet, M. Léopold Marquis, M. Gilbert
Paquette. Intervenants: M. Guy Bisaillon, M. Pierre de Bellefeuille, M.
Gérard Gosselin, M. Hubert Desbiens, M. Jean-Marc Lacoste.
Le Président (M. Richard): Pour l'Opposition
officielle.
M. Lavoie: Membres: Mme Thérèse Lavoie-Roux, M.
Yvon Picotte. Intervenants: M. George Springate, M. Noél
Saint-Germain.
Le Président (M. Richard): Pour l'Union Nationale.
M. Bellemare: M. Michel Le Moignan, député de
Gaspé, membre. Comme intervenant, M. Bertrand Goulet,
député de Bellechasse.
M. Roy: Intervenant: M. Roy (Beauce-Sud). M. Burns: M.
Samson (Rouyn-Noranda).
Le Président (M. Richard): La commission de la fonction
publique; pour la majorité ministérielle.
M. Gendron: M. Denis de Belleval, M. Guy Bisaillon, M. Guy
Chevrette, M. François Gendron, M. Raymond Gravel, M. Jean-Pierre
Jolivet. Intervenants: M. Jacques Beauséjour, M. Rolland Dus-
sault, M. Jean-Marc Lacoste, M. Maurice Martel et Mme Jocelyne
Ouellette.
Le Président (M. Richard): Pour l'Opposition
officielle.
M. Lavoie: Membres: M. Raymond Garneau, M. Michel Pagé.
Intervenants: M. Georges Vaillancourt, M. Yvon Picotte.
Le Président (M. Richard): Pour l'Union Nationale.
M. Bellemare: M. Maurice Bellemare, député de
Johnson, membre. Intervenant: M. Michel Le Moignan, député de
Gaspé.
M. Roy: Intervenant, M. le Président.
Le Président (M. Richard): M. Fabien Roy (Beauce-Sud).
M. Burns: Le député de Rouyn-Noranda,
intervenant.
Le Président (M. Richard): Pour la commission de
l'Immigration; la majorité ministérielle.
M. Gendron: M. Jacques Couture, M. Jean Alfred, M. Patrice
Laplante, M. Laurent Lavigne, M. Charles Lefebvre, M. Maurice Martel.
Intervenants: M. Jules Boucher, M. Claude Charron, M. Lucien Lessard, M. Alain
Marcoux, M. Denis Vaugeois.
Le Président (M. Richard): Pour l'Opposition
officielle.
M. Lavoie: Membres: M. Harry Blank, M. André Marchand.
Intervenants: M. Bryce Mackasey, M. John Ciaccia.
Le Président (M. Richard): Pour l'Union Nationale.
M. Bellemare: M. Yvon Brochu, député de Richmond,
membre. Maurice Bellemare, député de Johnson, comme
intervenant.
M. Roy: Intervenant: M. Roy (Beauce-Sud).
M. Burns: Intervenant: M. Samson (Rouyn-Noranda).
Le Président (M. Richard): Pour la commission de
l'industrie et du commerce; la majorité ministérielle.
M. Gendron: M. Rodrigue Tremblay, M. Gérard Gosselin, M.
Gilles Grégoire, Mme Denise Leblanc, M. Léopold Marquis, M.
Adrien Ouellette. Intervenants: M. Gérald Godin, M. Bernard Landry, M.
Charles Lefebvre, M. Gilles Michaud et M. Denis Perron.
Le Président (M. Richard): Pour l'Opposition
officielle.
M. Lavoie: Membres: M. Bryce Mackasey, M. André Raynauld.
Intervenants: M. Lucien Caron, M. John Ciaccia.
Le Président (M. Richard): Pour l'Union Nationale.
M. Bellemare: Membre: M. Claude Dubois, député de
Huntingdon. Intervenant: M. Bertrand Goulet, député de
Bellechasse.
M. Roy: Intervenant: M. Roy (Beauce-Sud).
M. Burns: Intervenant: M. Samson (Rouyn-Noranda). Membre: M.
William Shaw (Pointe-Claire).
Le Président (M. Richard): Pour la commission de la
justice; la majorité ministérielle.
M. Gendron: M. Marc-André Bédard, M. Jean Alfred,
M. Jean-Pierre Charbonneau, M. Guy Chevrette, M. Jean-Marc Lacoste, M. Claude
Vaillancourt. Intervenants: M. Yves Duhaime, M. Laurent Lavigne, M. Marcel
Léger, M. Pierre Marois, M. Guy Tardif.
Le Président (M. Richard): Pour l'Opposition
officielle.
M. Lavoie: Membres: M. Fernand Lalonde, M. Harry Blank.
Intervenants: M. John Ciaccia, M. Michel Pagé.
Le Président (M. Richard): Pour l'Union Nationale.
M. Bellemare: Me Serge Fontaine, député de
Nicolet-Yamaska, membre. Intervenant: M. Fabien Cordeau, député
de Saint-Hyacinthe.
M. Roy: Intervenant: M. Roy (Beauce-Sud).
M. Burns: Membre: M. Samson (Rouyn-Noranda).
Le Président (M. Richard): C'est tout? M. Burns:
C'est tout.
Le Président (M. Richard): Alors, pour la commission du
revenu. La majorité ministérielle. Le député
d'Abitibi-Ouest.
M. Gendron: Jacques Parizeau, Marcel Gagnon, Maurice Martel,
Gilles Michaud, Jean-Guy Mercier, Denis Vaugeois. Intervenants: Yves
Bérubé, François Gendron, Denise Leblanc, Réal
Rancourt et Rodrigue Tremblay.
Le Président (M. Richard): Pour l'Opposition
officielle.
M. Lamontagne: Membres: Raymond Garneau, Bryce Mackasey;
intervenants: André Raynauld, John O'Gallagher.
Le Président (M. Richard): Pour l'Union nationale.
M. Bellemare: Membre: Claude Dubois, député de
Huntingdon; intervenant: Bernard Goulet, député de
Bellechasse.
Le Président (M. Richard): Pour la commission des
richesses naturelles.
M. Burns: Une minute, les intervenants!
Le Président (M. Richard): Excusez-moi. M. le
député de Beauce-Sud...
M. Roy: Intervenant.
M. Burns: Et le député de Rouyn-Noranda,
intervenant.
Le Président (M. Richard): ... à la commission du
revenu, de même que le député de Rouyn-Noranda, à la
commission du revenu, comme intervenant.
Maintenant, à la commission des richesses naturelles.
Majorité ministérielle.
M. Gendron: M. Yves Bérubé, M. Jean-Paul Bordeleau,
M. Gilles Grégoire, M. Patrice Laplante, M. Adrien Ouellette, M.
Réal Rancourt. Intervenants: Gérald Godin, Bernard Landry, Marcel
Léger, Léonard Lévesque et Gilles Paquette.
Le Président (M. Richard): Pour l'Opposition
officielle.
M. Lamontagne: Membres: Claude Forget, André Raynauld.
Intervenants: Raymond Garneau et Jean-Guy Larivière.
Le Président (M. Richard): Pour l'Union nationale.
M. Bellemare: Yvon Brochu, député de Richmond,
membre. Intervenant: Serge Fontaine, député de
Nicolet-Yamaska.
M. Roy: Roy (Beauce-Sud), intervenant.
M. Burns: Le député de Rouyn-Noranda,
intervenant.
Le Président (M. Richard): Maintenant, pour la commission
des terres et forêts. La majorité ministérielle.
M. Gendron: MM. Yves Bérubé, Jacques Brassard,
Hubert Desbiens, Jean-Pierre Jolivet, Léopold Marquis et Denis Perron.
Intervenants: Jacques Baril, Marcel Léger, Léonard
Lévesque, Alain Marcoux et Jean-Guy Mercier.
Le Président (M. Richard): Pour l'Opposition
officielle.
M. Lamontagne: Membres: Julien Giasson,
Michel Pagé. Intervenants: Jean-Guy Larivière, John
O'Gallagher.
Le Président (M. Richard): Pour l'Union nationale.
M. Bellemare: Membre: Armand Russell, député de
Brome-Missisquoi. Intervenant: Claude Dubois, député de
Huntingdon.
M. Roy: Roy (Beauce-Sud), membre.
M. Burns: C'est la commission des terres et forêts? Alors,
le député de Rouyn-Noranda comme intervenant.
Le Président (M. Richard): Maintenant, pour la commission
du tourisme, de la chasse et de la pêche. La majorité
ministérielle.
M. Gendron: MM. Yves Duhaime, Guy Chevrette, Hubert Desbiens,
Léonard Lévesque, Gilles Michaud, Denis Perron. Intervenants:
Jacques Brassard, Raymond Gravel, Gilles Grégoire, Léopold
Marquis et Jean-Guy Mercier.
Le Président (M. Richard): Pour l'Opposition
officielle.
M. Lamontagne: Membres: Michel Pagé, Richard Verreault.
Intervenants: Raymond Mailloux, Harry Blank.
Le Président (M. Richard): Pour l'Union nationale.
M. Bellemare: M. Fernand Grenier, député de
Mégantic-Compton, comme membre. Intervenants: Michel Le Moignan,
député de Gaspé et Maurice Bellemare, député
de Johnson.
M. Roy: M. Roy (Beauce-Sud), intervenant.
Le Président (M. Richard): M. le leader parlementaire du
gouvernement.
M. Burns: Deux intervenants? M. Bellemare: Oui, pourquoi
pas?
M. Burns: Je ne pense pas que c'était l'entente. Je pense
qu'on avait dit qu'on gardait à peu près les proportions.
Remarquez que le système des intervenants il ne faut pas se le
cacher est en vue de protéger le droit de l'opposition, à
un moment donné, de faire un "filibuster ". Sauf que vous venez de
changer les règles, si vous mettez deux intervenants et un membre alors
que vous aviez droit à deux membres auparavant. Est-ce qu'on se comprend
bien là-dessus? Ne pourriez-vous pas enlever un intervenant? Il me
semble que cela plairait à tout le monde.
M. Bellemare: M. Le Moignan.
M. Burns: Qui garderiez-vous comme intervenant?
M. Grenier: M. Le Moignan. Il y a toujours le moyen de faire un
changement le matin de la commission.
M. Burns: Cela n'est pas changé. M. le
député de Beauce-Sud, intervenant?
M. Roy: Intervenant, oui.
M. Burns: Alors, il faut biffer le nom du député de
Johnson.
M. Bellemare: Un seul intervenant.
M. Burns: Maintenant, le député de Rouyn-Noranda,
M. Camil Samson, encore membre.
Le Président (M. Richard): Maintenant, pour la commission
des transports.
M. Gendron: MM. Lucien Lessard, Jacques Baril, Léonard
Lévesque, Léopold Marquis, Adrien Ouellette, Denis Perron et,
comme intervenants, Jacques Brassard, Hubert Desbiens, Gilles Grégoire,
Laurent Lavigne et Charles Lefebvre.
Le Président (M. Richard): Pour l'Opposition
officielle.
M. Lamontagne: Membres: MM. Raymond Mailloux, Georges
Vaillancourt. Intervenants: Michel Gratton, Richard Verreault. (11 h 20)
Le Président (M. Richard): Pour l'Union Nationale.
M. Bellemare: M. Armand Russell, député de
Brome-Missisquoi, membre; intervenant, M. Maurice Bellemare,
député de Johnson.
M. Roy: M. Roy, Beauce-Sud, intervenant.
M. Burns: Le député de Rouyn-Noranda, membre.
Le Président (M. Richard): Pour la commission du travail
et de la main-d'oeuvre. La majorité ministérielle.
M. Gendron: MM. Pierre-Marc Johnson, Guy Chevrette, Gérard
Gosselin, Raymon Gravel, Laurent Lavigne, Claude Vaillancourt. Intervenants:
Guy Bisaillon, Jean-Pierre Jolivet, Charles Lefebvre, Gilbert Paquette, Denis
Vaugeois.
Le Président (M. Richard): Pour l'Opposition
officielle.
M. Lamontagne: Membres: MM. Claude Forget, Bryce Mackasey.
Intervenants: MM. Noël Saint-Germain et Michel Pagé.
Le Président (M. Richard): L'Union Nationale. M.
Bellemare: M. Maurice Bellemare, député de Johnson, membre;
M. Yvon Brochu, député de Richmond, intervenant.
M. Roy: M. Fabien Roy, Beauce-Sud, intervenant.
M. Burns: M. Camil Samson, Rouyn-Noranda, intervenant.
Le Président (M. Richard): Pour la commission des travaux
publics et de l'approvisionnement. La majorité ministérielle.
M. Gendron: Mme Jocelyne Ouellette, MM. Jacques Baril, Jean-Paul
Bordeleau, Gilles Michaud, Denis Perron, Réal Rancourt. Intervenants:
Guy Bisaillon, Jacques Couture, Laurent Lavigne, Lucien Lessard et Guy
Tardif.
Le Président (M. Richard): Pour l'Opposition
officielle.
M. Lamontagne: Membres: MM. Michel Gratton et Georges
Vaillancourt. Intervenants: MM. Raymond Mailloux et Richard Verreault.
Le Président (M. Richard): Pour l'Union Nationale.
M. Bellemare: M. Armand Russell, membre, député de
Brome-Missisquoi. Intervenant: M. Fabien Cordeau, député de
Saint-Hyacinthe.
M. Roy: Roy, Beauce-Sud, intervenant.
M. Burns: Ah! Mon Dieu! Quelle commission?
Le Président (M. Richard): Pour la commission du travail
et de la main-d'oeuvre.
M. Burns: Oui. Des Voix: Non.
Le Président (M. Richard): Pour la commission des travaux
publics et de l'approvisionnement.
M. Burns: M. Camil Samson, député de Rouyn-Noranda
comme membre.
Le Président (M. Richard): Maintenant, la commission de la
protection de l'environnement. La majorité ministérielle.
M. Gendron: Seulement un instant, M. le Président, si vous
le permettez. A la commission du travail et de la main-d'oeuvre, il y aurait
lieu de faire une correction tout de suite; je m'excuse. C'est possible de
faire cela?
Le Président (M. Richard): Oui.
M. Gendron: II y aurait lieu de remplacer M. Denis Vaugeois comme
intervenant par M. Patrice
Laplante à la commission du travail et de la main-d'oeuvre.
M. Bellemare: C'est un signe avant-coureur!
Le Président (M. Richard): Le remplacement est fait.
M. Roy: Je m'excuse, M. le Président. J'ai mal compris
tout à l'heure. Je désire être membre de la commission
parlementaire du travail et de la main-d'oeuvre.
Le Président (M. Richard): Au lieu d'être
intervenant?
M. Roy: Au lieu d'être intervenant, à la commission
parlementaire du travail et de la main-d'oeuvre.
M. Burns: C'est ce que j'avais compris d'ailleurs des notes que
le député m'avait envoyées.
M. Roy: Bon. D'accord? M. Burns: D'accord!
Le Président (M. Richard): Cela va maintenant pour la
commission des travaux publics et de l'approvisionnement. Alors, la 23e, la
commission de la protection de l'environnement.
M. le député d'Abitibi-Ouest pour la majorité
ministérielle.
M. Gendron: Comme membres, MM. Marcel Léger, Jacques
Beauséjour, Jacques Brassard, Pierre de Bellefeuille, Laurent Lavigne et
Jean-Guy Mercier. Intervenants: MM. Jacques Baril, Gilles Grégoire,
Jean-Marc Lacoste, Jacques Léonard et Léonard
Lévesque.
Le Président (M. Richard: Pour l'Opposition
officielle.
M. Lamontagne: Membres: MM. Victor Goldbloom et Lucien Caron.
Intervenants: MM. Zoël Saindon et Richard Verreault.
Le Président (M. Richard): Pour l'Union Nationale.
M. Bellemare: Membre: M. Fabien Cordeau, député de
Saint-Hyacinthe. Intervenant: M. Claude Dubois, député de
Huntingdon.
M. Roy: Intervenant, M. Roy, Beauce-Sud.
Le Président (M. Richard): Le leader parlementaire du
gouvernement.
M. Burns: Le député de Rouyn-Noranda,
intervenant.
Le Président (M. Richard): La 24e: La commission de la
jeunesse, des loisirs et des sports, pour la majorité
ministérielle.
M. Gendron: MM. Claude Charron, Raymond Gravel, Jean-Marc
Lacoste, Léonard Lévesque, Léopold Marquis et Gilles
Michaud.
Le Président (M. Richard): Pour l'Opposition
officielle.
M. Gendron: Un instant. Les intervenants.
Le Président (M. Richard): Excusez. Les intervenants.
M. Gendron: MM. Jean-Paul Bordeleau, Guy Chevrette, Patrice
Laplante, Adrien Ouellette et Claude Vaillancourt.
Le Président (M. Richard): Pour l'Opposition
officielle.
M. Lamontagne: Membres: MM. André Marchand et George
Springate. Intervenants: M. Jean-Guy Larivière, Mme
Thérèse Lavoie-Roux.
Le Président (M. Richard): L'Union Nationale.
M. Bellemare: Membre: M. Fernand Grenier, député de
Mégantic-Compton. Intervenant: M. Michel Le Moignan,
député de Gaspé.
Le Président (M. Richard): M. le député de
Beauce-Sud. Non?
M. Roy: Intervenant, M. le Président.
M. Burns: Et le député de Rouyn-Noranda comme
intervenant.
Le Président (M. Richard): Maintenant, la commission de
l'énergie, pour la majorité ministérielle.
M. Gendron: M. Guy Joron...
M. Bellemare: Un instant. Les engagements financiers...
M. Burns: C'est après.
Le Président (M. Richard): C'est la 26e, M. le leader
parlementaire de l'Union Nationale. La 25e, c'est la commission de
l'énergie.
M. Gendron: MM. Guy Joron, Jean-Paul Bordeleau, Hubert Desbiens,
Gérald Godin, Jean-Guy Mercier, Réal Rancourt. Intervenants:
Jacques Baril, Jean-Pierre Charbonneau, Pierre-Marc Johnson, Laurent Lavigne et
Gilles Michaud.
Le Président (M. Richard): Pour l'Opposition
officielle.
M. Lamontagne: Membres: MM. Michel Gratton et André
Raynauld. Intervenants: MM. John O'Gallagher et Claude Forget.
Le Président (M. Richard): M. le député de
Beauce-Sud.
M. Roy: Intervenant.
M. Bellemare: Puis moi?
Le Président (M. Richard): Pour l'Union Nationale. Je
voulais vous passer tout de suite aux engagements financiers.
M. Bellemare: Non.
Le Président (M. Richard): Pour l'Union Nationale.
M. Bellemare: Me Serge Fontaine, député de
Nicolet-Yamaska, comme membre, et comme intervenant, M. Bernard Goulet,
député de Bellechasse.
M. Grenier: II a été changé là.
M. Bellemare: Non.
M. Grenier: C'est Yvon Brochu.
M. Bellemare: Ah! La commission de l'énergie...
Excusez-moi. Vous m'avez mêlé.
Le Président (M. Richard): La commission de
l'énergie.
M. Bellemare: A la commission de l'énergie, M. Yvon
Brochu, député de Richmond, membre, M. Serge Fontaine,
député de Nicolet-Yamaska, intervenant.
Le Président (M. Richard): La commission de
l'énergie, M. le leader parlementaire du gouvernement.
M. Burns: Oui, M. le député de Rouyn-Noranda,
intervenant.
Le Président (M. Richard): M. Roy, vous n'êtes ni
membre, ni intervenant à la commission de l'énergie, n'est-ce
pas?
M. Roy: Oui, M. le Président, intervenant. Le
Président (M. Richard): Très bien.
M. Roy: Je ne veux prendre la place de personne.
Le Président (M. Richard): La commission des engagements
financiers pour la majorité ministérielle.
M. Gendron: MM. Denis de Belleval, Jacques Baril, Jacques
Brassard, Hubert Desbiens, Charles Lefebvre, Jérôme Proulx,
Jean-Paul Bordeleau, Henri Laberge et Mme Denise Leblanc. Nous en avons neuf
à cette commission en vertu des règlements.
M. Lavoie: Continuez parce que j'aurai des remarques à
faire après.
Le Président (M. Richard): Pour l'Opposition
officielle?
M. Burns: C'est une commission de treize membres.
M. Lavoie: II serait peut-être préférable que
je fasse mon intervention immédiatement. Il n'y a pas d'intervenants? Il
y a treize membres en vertu de l'article 135-A.
M. Burns: C'est cela.
M. Lavoie: Qu'est-ce que vous proposez?
M. Burns: Neuf membres du côté ministériel,
deux membres du côté de l'Opposition officielle, un de l'Union
Nationale et là on va avoir un petit problème, parce qu'il y a
deux autres députés qui veulent en faire partie. Alors, on
pourrait peut-être, pour faciliter la situation, enlever un de nos
membres pour permettre de respecter ce chiffre de treize.
M. Lavoie: Ce serait huit, deux... M. Burns: Deux, un, un,
un.
M. Lavoie: C'est M. Shaw qui veut en faire partie?
M. Burns: Non, M. Samson. (11 h 26)
M. Lavoie: M. Samson et M. Roy.
M. Burns: Et M. Roy. Je sais qu'il veut en faire partie.
M. Roy: Je veux en faire partie; j'ai toujours fait partie de
cette commission.
M. Burns: Vous avez toujours fait partie de cette
commission-là et c'est tout à fait normal.
M. Roy: Depuis des temps historiques. M. Burns: Depuis des
années. M. Roy: Des années.
Le Président (M. Richard): M. le député
d'Abitibi-Ouest.
M. Gendron: Si vous le permettez, compte tenu qu'on a fait cela
en respectant une multitude de critères, je préférerais
vous aviser un peu plus tard du changement, parce que je ne peux pas, il me
semble, d'un coup sec...
M. Lavoie: Le leader du gouvernement a un mandat clair et du
caucus et du Conseil des ministres.
M. Burns: Toujours!
M. Gendron: Alors, on va rayer... On va enlever, s'il vous
plaît, M. Henri Laberge.
M. Lamontagne: Pourquoi l'en levez-vous lui plutôt qu'un
autre?
M. Gendron: C'est ce que j'aurais été en mesure de
répondre si on m'avait laissé le temps.
Le Président (M. Richard): Pour l'Opposition officielle
maintenant, deux membres.
M. Lamontagne: M. André Marchand et M. Michel Gratton.
Le Président (M. Richard): Pour l'Union Nationale.
M. Bellemare: Maurice Bellemare, député de
Johnson.
M. Roy: Roy, Beauce-Sud.
Le Président (M. Richard): M. Roy, député de
Beauce-Sud, ainsi que le député de Rouyn-Noranda, membres. Pour
la 27e et dernière, la commission des corporations professionnelles?
M. Gendron: Une seconde. Est-ce que ce serait possible de le
faire, vu qu'on vient de terminer? A la place de M. Henri Laberge, on
enlèverait M. Jacques Brassard, si vous le permettez.
Le Président (M. Richard): Alors, à la commission
des engagements financiers...
M. Lamontagne: Vous enlevez le député du
Lac-Saint-Jean, là.
Le Président (M. Richard): A la commission des engagements
financiers, on replace le nom de M. Henri Laberge et on biffe le nom de M.
Jacques Brassard. On revient à la commission des corporations
professionnelles, pour la majorité ministérielle.
M. Gendron: MM. Jacques-Yvan Morin, Jacques Beauséjour,
Elie Fallu, Gérard Gosselin, Jean-Pierre Jolivet, Maurice Martel.
Intervenants, MM. Marc-André Bédard, Jules Boucher, Michel Clair,
Rolland Dussault et Denis Lazure.
Le Président (M. Richard): Pour l'Opposition
officielle?
M. Lamontagne: Membres, MM. Fernand La-londe et Harry Blank.
Intervenants, MM. George Springate, et Claude Forget.
Le Président (M. Richard): L'Union Nationale?
M. Bellemare: Membres, M. Serge Fontaine, député de
Nicolet-Yamaska. Intervenant, M. Bertrand Goulet, député de
Bellechasse.
M. Roy: Intervenant, Roy, Beauce-Sud.
M. Burns: Et intervenant, le député de
Rouyn-Noranda. Comme membre, M. William Shaw, député de
Pointe-Claire.
Le Président (M. Richard): Alors, cela termine la
composition des 27 commissions parlementaires. M. le leader parlementaire du
gouvernement, allez-vous faire une motion pour que ce soit adopté?
M. Burns: Alors, je fais motion pour que la formation des
diverses commissions et la liste des membres qui ont été
désignés par les divers intervenants à la commission, au
sens large du mot, soient adoptées par la commission.
Le Président (M. Richard): Est-ce que cette motion sera
adoptée?
Des Voix: Adopté.
M. Roy: M. le Président, avec votre permission, je
voudrais soulever un point immédiatement, avant d'aborder un autre
sujet.
Le Président (M. Richard): Oui, M. le député
de Beauce-Sud.
M. Roy: Je comprends que la motion a été
adoptée par l'Assemblée nationale hier, mais la commission de
l'Assemblée nationale peut quand même examiner, faire des
recommandations à l'Assemblée nationale. Voici l'objet de mes
remarques. Les intervenants ont le droit de proposer des motions en commission
parlementaire, mais les intervenants n'auront pas droit de vote, ce qui peut
amener des situations assez confuses, assez baroques. En supposant qu'un
intervenant propose une motion quelconque, je n'ai pas d'exemple à
donner, et que tous ceux qui ont droit de vote s'opposent à la motion et
votent contre, la motion est battue à l'unanimité; cela fait
assez cocasse.
Deuxièmement, en vertu de l'article 112 de notre
règlement, sauf les dispositions de l'article 64, tout
député a le droit de présenter un projet de loi. Il y a
beaucoup de projets de loi présentés par les
députés, des projets de loi privés, des projets de loi
soumis aux commissions parlementaires. En supposant que le parrain d'un projet
de loi soit un intervenant, ce sont des choses qui peuvent se produire...
M. Burns: II devient membre, automatiquement, dès qu'il
est parrain du projet de loi.
M. Roy: Supposons que je sois parrain d'un projet de loi...
M. Burns: C'est ça.
M. Roy: ... je deviens membre automatiquement.
M. Burns: Automatiquement.
M. Roy: Disons que cela réduit la difficulté, mais
je ne deviens pas...
M. Burns: Cela vient juste de l'enlever, je pense.
M. Roy: ... je ne vois pas de disposition de cette nature dans
les règlements qui nous ont été soumis hier.
M. Burns: II n'y a rien de plus simple et cela a toujours
été respecté dans le passé, lorsque quelqu'un n'est
pas membre de la commission, par exemple, de la justice et qu'il parraine,
à cause du fait que ça origine de son comté, le projet de
loi, habituellement, cette personne, si elle est suffisamment
éveillée, voit à ce qu'elle puisse devenir membre, en
vertu des dispositions de l'article 142 de notre règlement, devenir
membre de la commission pour au moins cette fin particulière.
Si jamais cela arrivait au député de Rouyn-Noranda, je
peux lui dire d'avance que le gouvernement facilitera sa venue à une
commission où il parraine un projet de loi. Ce n'est que normal que ce
soit ainsi.
M. Roy: En vertu de la tradition. M. Burns: En vertu de la
tradition.
M. Roy: Ce n'est pas spécifié comme tel dans nos
règlements.
M. Burns: En vertu de l'article 142, vous pouvez remplacer
n'importe qui, à un moment donné, à une commission.
M. Roy: Même si cela répond...
M. Cardinal: Est-ce que je pourrais intervenir? Chaque fois
qu'une commission commence, en vertu de l'article 142, comme le
président l'a fait tantôt, les présences y sont prises. Un
whip peut proposer des changements. Il peut y avoir eu, la veille, une motion,
en Chambre, pour proposer des changements, ou temporaires ou permanents.
L'usage n'a jamais été violé à l'effet que celui
qui propose un projet de loi s'entende avec ses confrères, s'il a des
confrères, ou demande au président de devenir membre de la
commission.
M. Roy: Tous les députés ont des confrères
ici, M. le Président.
M. Cardinal: Dans le sens du même parti à
l'Assemblée nationale. Rien de péjoratif n'est signifié
par cette intervention.
M. Roy: Je comprends, mais je répète les remarques
que j'ai faites, dans la première partie de mon intervention tout a
l'heure, à savoir que si un député intervenant faisait une
proposition à une commission parlementaire et qu'il n'a pas droit de
vote, la motion peut être battue à l'unanimité. Alors, une
motion battue à l'unanimité...
M. Burns: Cela ne serait pas très populaire.
M. Roy: ... ça peut arriver à n'importe quel
député.
M. Burns: Oui.
M. Roy: Une motion battue à l'unanimité, cela fait
un peu cocasse.
M. Lavoie: Elle ne peut pas être battue à
l'unanimité, il y a quand même le proposeur, en
général.
M. Roy: II n'a pas le droit de vote.
M. Burns: S'il est intervenant, il n'a pas le droit de vote.
M. Roy: Si c'est un intervenant, il n'a pas le droit de vote.
M. Burns: M. le Président, hier, j'ai eu l'occasion d'en
discuter privément avec le député de Beauce-Sud, mais
peut-être que, publiquement, je pourrais répéter les
arguments que je lui avais servis à ce moment-là. Il serait
illogique que quelqu'un qui ne compte pas pour faire le quorum ait droit de
vote; c'est habituellement au moment du vote qu'on distingue s'il y a quorum ou
pas, entre autres, c'est un des moments. Cela peut être soulevé
ailleurs, mais un des endroits où le quorum est particulièrement
important, c'est lorsque le vote s'exerce. De sorte que ça deviendrait
un peu cocasse qu'un député qui ne forme pas le quorum, qui n'est
pas un élément de formation de quorum puisse voter. C'est
l'élément cocasse à l'inverse, dans l'autre sens que celui
que nous soulève le député de Beauce-Sud.
Deuxièmement, la suggestion nous est venue, je ne sais plus
duquel des deux partis d'opposition, mais c'est un des partis d'opposition qui
nous a fait cette suggestion, lors de l'examen de nos amendements et nous nous
sommes rendus à cette suggestion, dans le but d'accommoder les gens en
disant: C'est peut-être un peu bête qu'à un moment
donné un député à qui on dit: Tu as tout le droit
de parole, évidemment, tu ne nous empêches pas de former le quorum
par ton absence, mais tu peux quand même intervenir pleinement avec tous
les droits, si tu n'as pas le droit de faire une proposition.
C'est dans ce sens-là que nous nous sommes rendus à cette
suggestion.
Troisièmement, évidemment, c'est pénible pour le
député, mais il n'y a rien d'incompréhensible dans le fait
que quelqu'un puisse faire une proposition qui, à un moment
donné, ne reçoit l'appui d'aucun membre de la commission. C'est
d'ailleurs le cas très généralement reconnu, dans d'autres
assemblées, lorsqu'on a besoin de faire appuyer une motion. Lorsqu'un
proposeur soumet une motion à une assemblée
délfbérante, en vertu des règles générales
et c'est un cas d'exception ici, qu'une motion puisse être faite
sans avoir personne pour l'appuyer s'il n'y a personne pour l'appuyer,
généralement, cette motion tombe directement à l'eau,
disparaît même de l'ordre du jour.
Cela ne m'apparaît pas comme quelque chose de bien grave. C'est
une règle d'accommodement que nous faisons pour nos commissions
parlementaires, justement pour les rendre plus flexi-
blés, plus facilement travaillables, si vous me passez
l'expression.
Le Président (M. Richard): M. le député de
Beauce-Sud, si vous me permettez d'ajouter quelque chose, c'est qu'à mon
humble avis, si on donnait le droit de vote à l'intervenant, il
n'existerait plus aucune distinction juridique entre l'intervenant et le
membre. A ce moment-là, tout le règlement qui a été
adopté serait, en quelque sorte, caduc. La distinction qui est faite
entre le membre et l'intervenant, la distinction essentielle, pour ne pas dire
l'unique distinction, c'est celle-là: Le membre a droit de vote et
l'intervenant n'a pas droit de vote. A ce moment-là, il faudrait biffer
tout le nouveau règlement à cet égard.
M. Roy: Comme tous les députés de
l'Assemblée nationale seront intervenants à un moment ou à
un autre dans une commission parlementaire je ne parle pas qu'en ce qui
me concerne personnellement je trouve simplement qu'on nous donne une
béquille, qu'on n'aura pas la possibilité de porter cette
béquille et de l'utiliser.
On permet de proposer des motions. En ce qui me concerne, je tiens
à être bien clair là-dessus, je n'irai pas proposer une
motion si je n'ai pas le droit de l'appuyer, à l'occasion d'un vote.
C'est clair. Je trouve simplement que c'est de l'artifice qu'on met. On aurait
pu faire une distinction dans le règlement, qui aurait quand même
contribué à maintenir la différence juridique entre
l'intervenant et le membre de la commission, mais à l'effet que celui
qui est parrain d'une motion a le droit de vote. Autrement dit, on aurait pu
dire je ne peux pas en faire la proposition ici, en commission
parlementaire, puisqu'on a bien voulu accepter de m'entendre ce matin
ceci, en faisant un amendement: Ceux-ci ont le droit de faire des motions. Ils
n'ont pas droit de vote, sauf le proposeur de la motion.
Je pense que cela aurait pu répondre aux impératifs, aux
exigences, de définir le statut juridique entre les deux, sauf le
proposeur de la motion. Je pense que cela serait tout simplement logique qu'on
donne le droit de faire des motions, mais qu'on l'accompagne d'un pouvoir
également. Des droits sans pouvoir, cela ne veut pas dire
grand-chose.
M. Burns: On peut y penser et donner éventuellement une
réponse à cela lors d'une de nos futures séances de la
commission.
M. Bellemare: M. le Président, je voudrais simplement
demander au leader pourquoi ce matin, dans le feuilleton, il n'y a pas de
motion annoncée en vertu de l'article 57, pour établir les
règles de...
M. Burns: C'est par souci de respecter...
M. Bellemare: Je n'ai pas fini. Vous savez ma question, je vous
l'ai posée, parce que je veux que ce soit...
M. Burns: D'accord.
M. Bellemare: Concernant les règlements sessionnels, il
n'y a pas d'avis au feuilleton. Je comprends que vous pouvez facilement obtenir
l'unanimité de la Chambre, je le conçois. Mais il serait plus
logique qu'un avis soit donné en vertu de l'article 52 c'est
réellement une motion de fond pour que les règlements
puissent suivre un cours normal, comme les règlements d'hier qu'on a
votés. Vous avez eu l'approbation de toute l'Assemblée
nationale.
Mais il aurait été davantage régulier, en vertu de
la procédure normale, qu'un avis soit donné.
M. Burns: Techniquement, vous avez parfaitement raison, M. le
député de Johnson, sauf qu'en pratique cela aurait voulu dire
ceci: Ou bien sans consultation préalable auprès de la commission
et aussi par souci de respecter les travaux que nous avons tenus il y a deux
semaines, comme vous le savez je ne fais pas de cachette
là-dessus il y avait quand même deux éléments
qui ont été, au point de vue des règlements, très
sérieusement discutés. Il y avait les règlements
sessionnels et il y avait également le phénomène de la
télédiffusion des débats. (11 h 40)
J'ai obtenu un accord de la part des partis de l'Opposition sur les
deux. Par souci d'honnêteté à l'endroit des membres de
l'Opposition, étant donné que nous avons dû changer notre
position relativement à la télédiffusion des
débats, j'ai tout simplement pensé qu'il serait normal qu'avant
de mettre au feuilleton une motion couvrant une entente, je pense, qui subsiste
encore à la suite des consultations privées que j'ai eues, quand
même il réapparaissait plus décent de revenir à la
commission. J'ai actuellement en main, sauf l'exception, d'ailleurs incluse
dans la liste des amendements que je vous soumets ce matin, que nous avons
adoptée de consentement, hier, pour nous permettre de former les
commissions comme nous l'avons fait ce matin, à part...
M. Bellemare: II n'y a pas eu de rapport en Chambre non plus.
M. Burns: II n'y a pas eu de rapport, non, le rapport va
être fait...
M. Bellemare: C'est encore une irrégularité. M.
Lavoie: C'est tout, M. le Président.
M. Burns: Je dis tout simplement que je préférais
procéder via la commission parlementaire de l'Assemblée nationale
en vous soumettant à nouveau ces textes et en vous demandant à
nouveau si vous êtes d'accord sur ces amendements. Par la suite, si on
est d'accord, du consentement unanime de la Chambre, nous pourrons les adopter,
même sans avis. Parce que si cela correspond aux vues de tous les partis
représentés à l'Assemblée nationale, cela me
paraît quelque chose qui peut
être réglé comme règlement sessionnel de
façon tout à fait normale.
M. Bellemare: C'est cela, mais c'est un accroc quand même
à la procédure.
M. Burns: Je vous dis que, techniquement, vous avez raison, M. le
député.
M. Bellemare: Oui, c'est un accroc au parlementarisme.
M. Burns: Je pense que c'est au contraire un grand scrupule en
faveur de la consultation des partis politiques à l'Assemblée
nationale.
M. Bellemare: D'accord.
M. Burns: C'est ce scrupule. Hier, j'aurais pu permettre...
M. Bellemare: Je vous parle de cela, parce que vous pourriez
faire n'importe quoi.
M. Burns: ... cela en avis, mais j'aurais pu aussi me faire dire:
Ecoutez, on a changé d'avis. C'est quelque chose qui serait possible. Je
vous demande simplement d'en prendre connaissance, M. le Président. Je
vous demanderais de faire distribuer le document suivant qui comporte, à
la lettre, exactement ce sur quoi nous nous sommes entendus lors de la
séance précédente de la commission de l'Assemblée
nationale.
A ma connaissance, sauf erreur, les représentants des partis
politiques de l'Opposition ont déjà reçu une copie de ce
texte, de sorte que...
M. Bellemare: Je n'ai pas vu de changements, nulle part.
M. Burns: Je n'ai pas fait de changements, nulle part.
M. Bellemare: II n'y a pas un iota de changé.
Le Président (M. Richard): M. le député de
Laval.
Télédiffusion et radiodiffusion des
débats
M. Lavoie: M. le Président, sur le même sujet,
étant donné que le leader du gouvernement mentionne un rapport
qui doit être déposé à l'Assemblée, je
voudrais demander, à ce stade-ci, au député de
Jonquière, qui était rapporteur de la commission qui a
siégé le 7 février, où une décision avait
été prise à la commission de l'Assemblée nationale
ici, de faire rapport à l'Assemblée sur, notamment, la
télédiffusion des débats je ne le fais pas pour
taquiner, ou quoi que ce soit si ce rapport est prêt.
M. Vaillancourt (Jonquière): Excusez-moi...
M. Bellemare: Vous n'avez pas reçu de rapport?
M. Burns: Cette partie du rapport?
M. Lavoie: Le rapport de la commission qui a siégé
le 7 février autant sur les règlements que notamment et
spécifiquement sur la télédiffusion des débats.
M. Burns: A ma connaissance, je me suis informé
auprès du secrétaire des commissions qui m'a dit que c'est
prêt.
M. Lavoie: La deuxième partie de ma question...
M. Bellemare: Le rapporteur ne l'a jamais vu.
M. Burns: II ne l'a pas vu encore, mais il va le voir.
M. Bellemare: ... ah!
M. Grenier: Est-il pour ou contre?
M. Lavoie: J'imagine que ce rapport a été
déposé à l'Assemblée aujourd'hui peut-être
ou...
M. Burns: On l'espère bien.
M. Lavoie: C'est une des conditions, c'est d'ailleurs
prévu au règlement: dès qu'une commission a terminé
l'étude d'une question, elle doit faire rapport à
l'Assemblée.
L'autre question s'adresse au leader du gouvernement. A-t-il l'intention
d'ailleurs, je crois que je l'inviterais à le faire de
débattre ce rapport à l'Assemblée? Je ne voudrais pas que
ce soit fait immédiatement; je ne voudrais pas retarder le débat
sur le message inaugural et l'entente qu'il y a eue entre les partis pour
suspendre même le débat sur le message inaugural après que
les chefs de partis se seront prononcés pour étudier le projet de
loi sur l'amiante, entre autres. C'est une entente. Mais je crois que le
rapport notamment sur la télédiffusion des débats
même si ce projet est remis à on ne sait quand on
l'apprendra du gouvernement pourrait faire l'objet d'un débat
à l'Assemblée nationale et on pourrait avoir une décision
de l'Assemblée sur ce rapport, ce qui s'est fait d'ailleurs dans tous
les Parlements.
Si vous décidez d'amener la télédiffusion, soit
à l'automne, soit dans le courant de la première partie de la
session, je ne voudrais pas qu'on attende encore à la dernière
minute et qu'on dise: On télédiffuse dans une semaine ou dans dix
jours, lors du discours du budget, entre autres. Cela peut arriver, comme vous
nous l'avez déjà proposé dans le dernier discours du
budget l'année passée. Je ne voudrais pas qu'on soit pris encore
à la dernière minute. Même si cette décision est
retardée de la part du gouvernement, même si le gouvernement ou le
caucus a jugé à propos, pour des raisons qu'on ne connaît
pas encore, de retarder cela, je crois qu'il y aurait lieu d'avoir le plus vite
possible un débat à l'Assemblée nationale sur cette
formule de radiodiffusion et de télédiffusion, que ce
débat fasse connaître l'avis de
tous les députés. En vertu de l'article 123, d'ailleurs,
il y a une connotation dans le règlement d'un rapport qui fait l'objet
de la prise en considération du rapport, entre autres, à
l'article 81-A, lorsqu'il s'agit de motions portant sur les questions de
privilège, lorsque la commission de l'Assemblée nationale a
étudié une question, le rapport est déposé à
l'Assemblée et fait l'objet d'un débat, suivant les règles
de l'article 123, et les députés y ont un droit de parole assez
limité, de dix minutes. Je souhaiterais que tous les
députés, autant les ministériels, surtout que cela a fait
l'objet à ce qu'on a appris dans les journaux d'une
certaine discussion à Trois-Rivières, parmi le caucus du Parti
québécois, je voudrais que tous les membres du parti
gouvernemental donnent leur opinion à l'Assemblée nationale, et
non pas dans un caucus...
M. Bellemare: Surtout que... M. Laplante: ... nos
caucus.
M. Lavoie: ... et aussi les députés de
l'Opposition, parce que nous en avons également de notre
côté, qui ont des réticences, non seulement sur les
coûts, mais sur le principe également. Je sais que, à
l'Union Nationale et dans les autres partis, tout le monde est
intéressé par cette question, et je voudrais qu'il y ait un
débat à l'Assemblée nationale. Est-ce que je peux avoir
l'engagement du leader parlementaire du gouvernement que l'on déposera
dans les meilleurs délais le rapport de la commission qui donnait des
instructions, des recommandations à l'Assemblée de
procéder à la télédiffusion et qu'on ait un
débat où il y ait le plus de participation possible de la part
des députés, qu'il y ait même des votes libres sur une
question, comme cela s'est fait dans d'autres parlements? Est-ce que je peux
avoir cet engagement de la part du leader parlementaire du gouvernement et
qu'on n'attende pas à la dernière minute encore une fois?
M. Bellemare: Avant que le leader du gouvernement ne
réponde, je tiens à m'associer de tout coeur au leader, comme je
l'ai fait hier, pour défendre sa position. Il a travaillé, cet
homme, d'une manière tenace, effective. Le leader du gouvernement a
travaillé avec une certaine...
M. Burns: Qui travaille!
M. Bellemare: Oui.
M. Lavoie: Où est l'efficacité?
M. Bellemare: Je tiens à protester contre M. Claude Morin,
qui a été l'instigateur de ce vote contre le leader. Je tiens
à protester contre cela...
M. Lavoie: Le député de Trois-Rivières.
M. Bellemare: ... et le député de
Trois-Rivières, avec un groupe de mécontents, de gens qui n'ont
pas compris ce qu'était que la télévision, et le travail
énorme qu'a fait le leader du gouvernement. Je dis que c'est un vote de
blâme vis-à-vis du leader. Vous n'aviez pas le droit dans votre
parti. C'était de le faire avant de lui donner un mandat. Vous ne l'avez
pas fait. Le caucus aurait dû se prononcer avant, quand le gouvernement a
donné un mandat bien spécifique au leader du gouvernement. Le
leader du gouvernement a fait ce qu'on lui avait demandé de faire, une
réforme véritable dans le sens profond des institutions
parlementaires. Il a travaillé de pied ferme. Aujourd'hui, vous allez,
vous autres, le caucus, Claude Morin en tête, donner une claque à
votre leader parlementaire, et lui infliger un vote de blâme.
M. Lavoie: Le syndicat des leaders n'acceptera pas cela!
M. Bellemare: C'est honteux pour le parlementarisme. Le leader du
gouvernement, à chaque occasion où un ou des
députés ont eu à subir les foudres de l'Opposition, s'est
levé, les a défendus avec véhémence. Je le
félicite d'abord d'être celui qui connaît probablement le
mieux dans l'Opposition le règlement...
M. Lavoie: Dans l'Opposition? Vous n'avez pas le droit
d'anticiper.
M. Bellemare: Ce n'est pas la question de changer de parti, c'est
la question d'avoir changé de manière, et surtout le principe qui
avait été reconnu par le Conseil des ministres, qui avait
été accepté, sauf que le montant n'avait pas
été régulièrement voté par la Chambre.
Là, il y a eu un petit soupçon. Est-ce qu'on peut quand
même prévoir, mon cher... L'ordre avait été
donné, en vertu d'un ordre en conseil, de préparer la
télédiffusion, mais les montants n'avaient pas été
votés par la Chambre. C'est vrai, pour les $7 millions, il y a
peut-être eu un doute de ce côté, mais, malgré cela,
on avait donné, moi personnellement, et le leader de l'Opposition, notre
consentement pour accepter sans débat cette petite transgression.
Le leader du gouvernement ne méritait pas cet affront. C'est la
deuxième fois, dans la même année, que le leader se fait
gifler par le premier ministre et par le caucus. En premier, quand il a dit que
c'était, mon cher monsieur, l'affaire du siècle, la trouvaille du
siècle. Cela lui est arrivé en pleine figure, lors de
l'étude du projet de loi 101. Quand on voit, aujourd'hui, les journaux
remplis de ces choses-là vis-à-vis du leader...
Le Président (M. Richard): M. le député de
Johnson, est-ce que je peux vous demander de conclure.
M. Bellemare: Conclure? Cela vous fatigue que je défende
le leader? J'ai été leader du gouvernement, moi aussi, je sais
dans quelle position précaire on est dans ce temps-là. Il serait
mieux de démissionner pour véritablement montrer sa force
de caractère contre le caucus, laisser ces gens-là se
défendre.
M. Burns: Le voilà, le pot. Je l'attendais pourtant.
M. Blank: ... à Montréal, à la chefferie, le
juge en chef. La place est vacante.
Le Président (M. Richard): M. le député de
Saint-Louis. Bon. Je voudrais simplement souligner, M. le leader parlementaire
du gouvernement, juste pour attirer...
M. Bellemare: ... une chance de se défendre devant le
caucus.
Le Président (M. Richard): Non, je vais lui donner la
parole tout de suite après. Je voudrais attirer l'attention de M. le
député de Laval sur la distinction qui existe entre l'article 123
de notre règlement et l'article 162. A l'article 123, où un
rapport peut être débattu, c'est lorsqu'un projet de loi a
été étudié en commission parlementaire; tandis que
l'article 162 dit: "Lorsqu'une affaire, autre qu'un projet de loi, est soumise
à une commission élue, le rapport de celle-ci est
déposé à l'Assemblée."
Or, le rapport, dans le cas où ce n'est pas un projet de loi, est
simplement déposé.
M. Lavoie: Ecoutez, il ne faudrait pas être
légaliste plus qu'il le faut.
M. Bellemare: Cela ne peut quand même pas changer l'article
81.
M. Burns: M. le Président...
M. Bellemare: L'article 81 est là et il est formel.
M. Burns: ... on peut peut-être éviter bien des
discussions là-dessus. Je n'ai pas d'objection cela va
éviter peut-être bien des discussions que je vous dise cela
au nom du gouvernement, qu'à un moment donné ou à un
autre, choisi par entente entre les partis, tant ministériels que de
l'Opposition, dans un cadre que nous nous imposerons, cadre de temps, pour
autant que l'on ne passe pas trois semaines à discuter de cela en
Chambre; c'est...
M. Lavoie: Le maximum qu'on va prendre, c'est deux jours: dix
minutes de droit de parole au député.
M. Burns: Je vous dis que je n'ai pas d'objection sur le principe
d'avoir une discussion là-dessus, sur l'aspect de la
télédiffusion, d'accord? Si c'est le désir de tous les
partis représentés en Chambre. Si tel est le cas, je pense que
nous pourrions très facilement nous asseoir avec le président et
essayer de nous trouver une espèce d'assiette de temps...
M. Bellemare: C'est cela, l'article 123, 5e.
M. Burns: ... où nous pourrons établir le nombre
d'intervenants de part et d'autre. Ce que je veux dire, dans le fond, c'est que
je ne veux pas qu'on accorde deux jours de nos travaux et cela veut dire, avec
le nouveau règlement qui a été adopté, une semaine
de travail. C'est ce que cela veut dire.
M. Lavoie: On a perdu un an. Je vous demande deux jours pour le
débattre, avec les députés.
M. Bellemare: Qu'on puisse voir les vrais visages de ceux qui ont
été contre. On va voir si on va avoir la conviction de voter pour
ou contre. On va voir le vrai visage de ces gens-là. Cela fait assez
longtemps que vous dites qu'il y a une transparence, on va le voir.
M. Burns: Deuxièmement...
M. Bellemare: Ceux qui ont travaillé contre vous.
M. Burns: Deuxièmement, M. le Président...
Le Président (M. Richard): M. le député de
Johnson.
M. Burns: ... je pense que j'avais la parole.
Le Président (M. Richard): M. le député de
Johnson, je vous demanderais, s'il vous plaît, de ne pas interrompre les
opinants. M. le leader parlementaire du gouvernement.
M. Bellemare: Je ne l'ai pas interrompu du tout. J'ai dit qu'on
va voir le vrai visage de ces gens-là.
M. Burns: Sauf que je pense que c'est moi qui avais la
parole.
Le Président (M. Richard): M. le leader parlementaire du
gouvernement.
M. Bellemare: Vous aviez ralenti, je pensais que vous aviez
fini.
M. Burns: C'est quand je ralentis que je repars plus vite, c'est
ce qui est pire.
Alors, je dis tout simplement que je n'ai pas d'objection sur le
principe qui nous est suggéré par le leader parlementaire de
l'Opposition officielle. Je pense, cependant, que cela mériterait une
discussion avec les partis d'opposition et, également, il faudrait
savoir si, du côté ministériel, il va falloir tenir compte
de cette position, ce débat est désiré. Je suis ouvert
à cela, en ce qui me concerne.
Deuxièmement, je remercie beaucoup le député de
Johnson pour cette défense.
M. Bellemare: Ce n'est pas seulement pour vous
lécher...
M. Burns: Des fois, cela m'inquiète beaucoup.
M. Bellemare: ... parce que je sais bien que vous ne viendrez pas
avec nous autres, mais cela ne fait rien.
M. Burns: J'ai appris très jeune à dire...
M. Lavoie: Vous pourriez prendre un anglophone pour un autre,
Shaw pour Burns.
M. Burns: J'ai appris très jeune que, à un moment
donné, les gens qui vous défendent aussi ardemment, lorsqu'ils ne
sont pas dans votre camp, il faut peut-être surveiller pourquoi ils vous
défendent. De toute façon, je pense que...
M. Bellemare: Ecoutez, c'est insultant en maudit, en tout
cas.
M. Burns: D'ailleurs, j'ai vu le pot venir tout de suite
après les fleurs, vous savez.
M. Bellemare: Bien oui, que voulez-vous, c'est normal...
M. Burns: Ce n'est pas insultant, vous l'avez prouvé.
M. Bellemare: ... quand on reçoit un vote de blâme
comme vous en avez reçu un...
M. Burns: Deuxièmement, je tiens à dire tout
simplement que je ne partage pas les avis qu'a exprimés le
député de Johnson relativement au premier ministre qui ne
défendait pas son leader, bien au contraire, et relativement, en
particulier, puisqu'il a fait deux personnalités, au ministre des
Affaires intergouvernementales, M. Claude Morin.
M. Bellemare: L'instigateur.
M. Burns: Je vous dis carrément que je nie ces choses.
M. Bellemare: Non. Mes antennes sont bonnes.
M. Burns: Je ne crois pas que ces deux personnes, ces deux
ministres doivent subir les foudres du député de Johnson et moi,
personnellement, malgré toute...
M. Lavoie: Le député de Taschereau. M. Burns:
... la bonne volonté... M. Bellemare: Attendez le
débat.
M. Burns: ... qu'a mise le député de Johnson pour
me défendre, je dis qu'au moins quant à cette partie je me
dissocie de ce qu'il a dit.
M. Bellemare: Parce que vous êtes solidaire d'un
gouvernement.
Le Président (M. Richard): M. le député de
Laval. M. le député de Johnson, s'il vous plaît!
M. Lavoie: Je voudrais, bien gentiment, revenir un peu à
la charge auprès du leader du gouvernement. Cela va éviter des
débats et peut-être des pertes de temps parce que nous allons vous
le demander de nouveau à l'Assemblée nationale, lorsque le
rapport sera déposé. On va provoquer le débat d'une
façon ou d'une autre. On a d'autres moyens d'avoir ce débat.
M. Bellemare: L'article 24 est là. On peut
présenter jusqu'à six motions.
M. Lavoie: Je ne suis pas satisfait que le leader du gouvernement
nous dise qu'il n'a pas d'objection. Il devrait nous dire, en toute
transparence, qu'un tel débat devrait se tenir. Cela fait un an qu'on le
demande.
M. Burns: Je vous dis qu'en principe je suis d'accord. Je veux
discuter des modalités avec les partis.
M. Grenier: II va y avoir un autre caucus et ils vont encore vous
barrer. Ils ne veulent pas montrer leur face.
M. Bellemare: Et vous vous êtes fatigué à les
défendre pour rien.
M. Burns: Je pense qu'on commence à faire des
procès d'intention, ce qui est tout à fait irrégulier par
rapport aux travaux de notre commission.
M. Bellemare: Non. Il y en a qui veulent votre tête. Pas
besoin d'y aller.
M. Laplante: N'en parlez pas. N'en parlez pas. Vous ne savez pas
ce qui s'est passé là.
M. Bellemare: Je sais quand même ce qui se passe. Il y a
des gens qui parlent trop dans votre parti. En dehors de votre parti à
Trois-Rivières, il s'est fait des déclarations
extraordinaires.
Le Président (M. Richard): M. le député de
Johnson, puis-je vous demander votre collaboration ce matin?
M. Bellemare: Oui, j'ai fini.
M. Blank: Puis-je faire une suggestion pratique, en attendant,
sur le même sujet?
Le Président (M. Richard): M. le député de
Saint-Louis.
M. Blank: Jusqu'à ce qu'on ait une décision finale
sur la télédiffusion des débats, peut-on éteindre
les lumières en haut? Cela fait mal aux yeux.
M. Bellemare: Cela va être la grande noirceur!
M. Blank: C'est très difficile pour les yeux. Je vais vous
le dire franchement et je l'ai demandé aux députés
à côté de moi. Au moins, lorsqu'on aura la
télévision, on fera le sacrifice. A ce moment-ci, ce n'est pas
nécessaire.
M. Burns: Pourrait-on passer à ce sujet après? Il y
a un problème qui s'appelle les règlements sessionnels.
M. Blank: On parle de télévision.
M. Burns: II y a un problème qui s'appelle les
règlements sessionnels.
Une Voix: Shaw est là.
M. Burns: Cela aurait été beau.
Le Président (M. Richard): M. le leader parlementaire du
gouvernement, vous avez...
M. Burns: Je demanderais que la commission puisse en
disposer.
M. Bellemare: Faites attention. Je vais vous le mettre sous le
nez un de ces jours.
Le Président (M. Richard): M. le député de
Johnson, tenez votre promesse.
M. Bellemare: Je n'ai pas encore parlé.
Règlements sessionnels
M. Burns: J'ai fait distribuer les règlements sessionnels.
Je fais motion pour que la commission parlementaire de l'Assemblée
nationale recommande à l'Assemblée nationale d'adopter ces
amendements comme règlements sessionnels.
M. Lavoie: Je pense bien que cela ne prendrait pas tellement de
temps, mais je pense qu'il faudrait les relire. C'est une chose très
importante...
M. Burns: Aucun problème.
M. Lavoie: ... pour qu'il n'y ait pas d'oublis.
M. Burns: D'accord. M. le Président, je propose donc que
les amendements ci-après soient apportés au règlement de
l'Assemblée nationale à titre de règlements sessionnels
pour valoir jusqu'à la fin de la présente session.
Premièrement, que l'article 23 soit amendé en
remplaçant le paragraphe 1...
M. Bellemare: Quel pouvoir la commission a-t-elle de faire cela
ce matin?
M. Burns: On recommande à l'Assemblée nationale de
les adopter.
M. Bellemare: Que le rapport soit fait.
M. Burns: On recommande à l'Assemblée nationale de
les adopter.
M. Bellemare: Que cela soit présenté comme rapport
de ce qu'on fait illégalement.
M. Burns: Cela va être dans le rapport. M. Bellemare:
On siège illégalement.
M. Burns: Bien non. On ne siège pas illégalement.
C'est exactement le rôle de la commission parlementaire de
l'Assemblée nationale de faire des suggestions à
l'Assemblée nationale sur les règlements.
M. Bellemare: Oui, mais on n'a pas eu d'avis que c'était
cela, ce matin.
M. Burns: Ecoutez!
M. Bellemare: Pas du tout. Qu'on adopte cela comme rapport et
qu'on le lise publiquement avant de l'adopter et qu'on ait un débat,
comme le dit le député de Laval, très bien. Qu'est-ce
qu'on peut faire ce matin?
M. Burns: II n'est pas question de télévision
là-dedans.
Le Président (M. Richard): M. le député de
Johnson...
M. Burns: Non. Il n'est pas question de télévision
là-dedans.
M. Bellemare: Non, mais ce qui est important; ce sont des
règlements sessionnels.
M. Burns: Ce sont des règlements sessionnels qui ont
été discutés ici...
M. Bellemare: Oui.
M. Burns: ... qui ont été discutés par le
comité directeur de la commission...
M. Bellemare: Oui.
M. Burns: ... de l'Assemblée nationale, auxquels nous
avons conjointement, tous les partis, donné notre consentement.
M. Bellemare: D'accord, mais que le rapport soit fait.
M. Burns: Alors, je vous demande, par souci justement et par
décence à cause des changements récents, simplement si
vous êtes encore d'accord sur ces amendements.
M. Bellemare: Oui. Je les ai tous lus. Je les ai tous
notés.
M. Burns: C'est quoi, le problème?
M. Bellemare: Je n'ai pas de problème. M. Burns:
Bon...
M. Bellemare: Mais le problème... M. Burns: ...
parfait. On continue.
M. Bellemare: ... c'est qu'on devrait avoir le rapport
déposé en Chambre...
M. Burns: Vous allez avoir le rapport le plus vite possible.
D'accord?
M. Bellemare:... par le rapporteur.
M. Burns: Le plus vite possible.
M. Bellemare: ... et non pas qu'on adopte...
M. Burns: On va demander au secrétariat des commissions de
faire diligence là-dessus. Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise?
Je ne peux pas faire plus que cela. Je ne suis pas pour le rédiger
moi-même. (12 heures)
Je disais donc que l'article 23 soit amendé en remplaçant
le paragraphe 1 par le suivant: "Le débat sur le message inaugural ne
doit pas durer plus de 20 heures", le changement étant évidemment
de 25 à 20 heures, mais on ne tient pas compte, dans ces 20 heures, du
temps consacré au vote. Deuxièmement, que l'article 30 soit
amendé en remplaçant...
M. Bellemare: Que l'article 31 soit amendé.
M. Lavoie: Non, avant, le deuxième paragraphe.
M. Burns: Avant, le deuxième paragraphe.
M. Bellemare: D'accord, que l'article 30 soit amendé.
M. Burns: Que l'article 30 soit amendé en
remplaçant, dans le paragraphe 1, les mots: "A quinze heures le mardi,
le mercredi et le jeudi et à dix heures le vendredi" par les mots: "A
quatorze heures, le mardi et le jeudi et à dix heures le mercredi".
Troisièmement, que l'article 31 soit amendé: a) en
remplaçant, dans la deuxième ligne du paragraphe 1, le chiffre 23
par le chiffre 22, selon toutes les discussions que nous avons eues; b) en
retranchant dans le paragraphe 1 les mots: "et à treize heures le
vendredi"; c) en ajoutant le paragraphe suivant: "Le mercredi, la séance
est suspendue de treize heures à quinze heures. Cette suspension a, sur
l'affaire en cours, l'effet d'un ajournement et l'article 38 s'y applique".
M. Bellemare: M. le leader, il y a des caucus le mercredi. Est-ce
que vous le maintenez quand même à une heure?
M. Burns: Oui.
M. Lavoie: Je proposerais 12 h 30, moi.
M. Burns: On pourra s'entendre sur l'utilisation de cet horaire,
de consentement, comme on l'a fait d'ailleurs en vertu de ce qui s'est
passé au cours de l'année et demie précédente. Il
n'y avait rien dans le règlement qui nous disait qu'on ajournait
à midi et on ajournait à midi de consentement. On pourrait
peut-être s'entendre à 12 h 30 le mercredi.
M. Lavoie: Avant d'arriver à cela, je pense que l'entente
est que toutes les commissions vont siéger de 10 h à 12 h 30.
M. Bellemare: C'est cela qui est marqué.
M. Lavoie: II faudrait qu'il y ait une concordance. Je crois que
le mercredi...
M. Burns: Pour les commissions, vous allez voir plus loin qu'on a
mis 12 h 30.
M. Bellemare: Article 14.
M. Burns: Maintenant, la Chambre, c'est très flexible. Il
suffit qu'on s'entende et on ajourne quand on a une heure
décidée. Si un mercredi il n'y a pas de caucus, on pourrait
continuer jusqu'à une heure, c'est tout. Cela va être assez rare.
A ce moment-là, vous pouvez être assurés que je me plierai
au 12 h 30 convenu entre les partis. Mais je ne veux pas me bloquer et ne pas
pouvoir siéger jusqu'à une heure.
Quatrièmement, que soit inséré, après
l'article 31, l'article suivant: "31a - Premièrement, sauf en cas
d'urgence, l'Assemblée ne peut siéger du 24 juin au 7 septembre,
ni du 22 décembre au 31 janvier. Deuxièmement, lorsque
l'Assemblée est appelée à siéger durant l'une des
périodes prévues au paragraphe 1, elle doit d'abord être
saisie d'une motion faite en vertu des paragraphes 2 et 3 de l'article 84,
c'est-à-dire une motion d'urgence. Troisièmement, nonobstant
toute autre disposition, l'Assemblée peut, du 1er au 23 juin et du 1er
au 21 décembre, siéger tous les jours de la semaine, sauf le
samedi et le dimanche, de dix heures jusqu'à ce qu'elle décide de
s'ajourner, avec suspension des travaux de treize heures à quinze
heures, de 18 heures à 20 heures et à toutes ces séances,
l'ordre des affaires du jour est celui prévu pour le mardi. Pendant
cette période, les articles 174 et 174-A sont suspendus et le
débat prévu aux articles 24, 68, 78, 79, 80 et 81 se termine
trois heures après l'heure indiquée pour le début de la
séance. Quatrièmement, lorsque...
M. Bellemare: Est-ce qu'on voudrait répéter? On
trouve cela drôle qu'on puisse dépasser minuit. Il n'y a pas de
syndicat, mon cher, nous n'avons pas de syndicat.
M. Burns: Ce débat-là a eu lieu, malheureusement,
M. Bellemare.
M. Bellemare: Non, mais là, par exemple, c'est
marché jusqu'à ce qu'elle décide de s'ajourner. Cela veut
dire que vous avez le droit de nous faire siéger jusqu'à trois ou
quatre heures du matin, pour essayer de passer...
M. Burns: C'est ce que cela voudrait dire, techniquement, mais
c'est ce qu'on ne fera pas.
M. Lavoie: M. le Président, je dois dire que cela a fait
l'objet de discussions. Nous nous opposions farouchement après minuit et
nous nous opposons encore. Nous faisons encore confiance au leader du
gouvernement, mais je dois dire, à l'adresse du député de
Johnson, que nous avons accepté, comme compromis, qu'après
minuit...
M. Bellemare: J'ai su cela.
M. Lavoie: ... il n'y a pas de commission qui pourra
siéger. La Chambre pourra siéger après minuit, mais nous
ne voulions pas que le gouvernement, à l'occasion d'une étude
poussée qui peut se comparer à un "filibuster", n'épuise
pas les commissions après minuit. Le samedi, nous avons obtenu du
gouvernement également que le samedi...
M. Bellemare: C'est cela. C'est ce qu'on nous a dit.
M. Lavoie: Avec ce compromis, nous l'avons accepté, en ce
qui concerne l'Opposition officielle.
M. Burns: Je pense que votre représentant, à
l'époque, avait accepté cela également.
M. Bellemare: II m'a fait rapport, exactement, et il m'a dit que
cela avait été une grosse lutte.
M. Burns: Je vous ajoute également le paragraphe 4 qui est
aussi une concession, à mon avis, très importante qui a
été faite après les suggestions de l'Opposition. J'arrive
à 4: "Lorsque la première lecture d'un projet de loi a lieu
durant l'une des périodes prévues au paragraphe 3, la
troisième lecture de ce projet de loi ne peut avoir lieu durant cette
même période, sauf si l'Assemblée a d'abord adopté
pour raison d'urgence une motion faite en vertu des paragraphes 2 et 3 de
l'article 84".
M. Lavoie: M. le Président, j'aurais un petit amendement,
après vous en avoir parlé hier, à cet article, pour
clarifier. "Une telle motion doit être faite pour chaque projet de
loi".
M. Burns: C'est dans l'esprit du règlement, je serais
d'accord qu'on l'incorpore. Le député de Laval, hier, m'a fait
des représentations en privé, que je reconnais être
valables. Il ne voulait pas, je pense que ce n'est pas l'intention non plus de
ce texte, qu'il y ait une motion omnibus pour dire qu'il y a quatre projets de
loi qui ont été déposés durant la période
interdite, si on peut dire, et qu'on fait une motion globale d'urgence pour les
quatre projets de loi. Alors, ce n'est pas du tout l'esprit.
M. Lavoie: Chaque projet de loi... M. Bellemare: Oui, j'ai
compris ça.
M. Burns: Chaque cas devra être discuté
individuellement.
M. Bellemare: On a deux mots à ajouter.
M. Burns: D'accord. Si vous le voulez, je serais d'accord pour
faire cet amendement, une motion, pour chaque projet de loi...
M. Bellemare: Après période.
M. Burns: On écrirait: "faite pour chaque projet de
loi".
M. Bellemare: Après le mot période.
M. Lavoie: Après le mot urgence, si vous écriviez,
"adopté pour raison d'urgence" et ajouter "et pour chaque projet de loi
une motion faite en vertu des paragraphes 2 et 3 de l'article 84."
M. Burns: Pas d'objection.
M. Bellemare: Cela se lirait comment?
M. Burns: Le nouveau texte se lirait... Vous l'avez, M. le
Président.
M. Bellemare: D'abord, "adopté pour raison
d'urgence...
Le Président (M. Richard): "Lorsque la première
lecture d'un projet de loi a lieu durant l'une des périodes
prévues au paragraphe 3, la troisième lecture de ce projet de loi
ne peut avoir lieu durant cette même période...
M. Bellemare: ... irait bien.
M. Lavoie: Non, "sauf si l'Assemblée a d'abord
adopté pour raison d'urgence", et là on ajouterait...
Le Président (M. Richard): ... "et pour chaque projet de
loi...
M. Lavoie: ... "et pour chaque projet de loi une motion faite en
vertu des paragraphes 2 et 3 de l'article 84".
Le Président (M. Richard): ... une motion faite en vertu
des paragraphes 2 et 3 de l'article 84."
M. Burns: Pas de problème.
Cinquièmement, "Que l'article 33 soit remplacé par le
suivant: A chaque séance, l'Assemblée, avant d'entamer les
affaires du jour, procède
aux affaires courantes dans l'ordre suivant: 1, déclarations
ministérielles; 2, dépôt de documents; 3,
dépôt de rapports de commissions élues; 4,
dépôt de rapports du greffier en loi sur les projets de loi
privés; 5, présentation de projets de loi au nom du gouvernement;
6, présentation de projets de loi au nom des députés; 7,
questions orales des députés; 8, motions non annoncées; 9,
enregistrement des noms sur les votes en suspens. "Toutefois, le mercredi,
l'Assemblée ne procède aux affaires courantes que lors de la
reprise des travaux à 15 heures et les questions de privilège en
vertu du paragraphe 1 de l'article 49, de même que les motions d'urgence
en vertu de l'article 78 ne peuvent se faire avant l'expédition des
affaires courantes, les avis prévus à ces articles étant
donnés avant 14 heures. "Six...
M. Lavoie: Une petite seconde. Je l'avais mentionné lors
de la séance de la commission au mois de février; et, au
comité directeur, au bureau du président, j'avais
réservé certains commentaires sur l'article 9, enregistrement des
noms sur les votes en suspens. Lorsqu'on remet au lendemain, cela a une
connotation avec un autre article.
M. Burns: Avec l'article 9, cela a été
corrigé dans le texte, vous allez voir.
M. Lavoie: Non, mais on avait certaines réserves, nous,
pour remettre au lendemain le pouvoir du leader du gouvernement...
M. Burns: I! y avait le problème qui se posait;
d'ailleurs, on s'est rendu à votre argumentation là-dessus,
c'était bien fondé. Le problème était de savoir si
on pouvait remettre un vote sur une motion d'ajournement au lendemain. C'est
évidemment...
M. Lavoie: Sur le principe même, le député de
Roberval aimerait dire quelques mots.
Le Président (M. Richard): Le député de
Roberval.
M. Burns: On va y revenir.
M. Lavoie: Sur le droit du leader de remettre au lendemain.
M. Burns: Ce n'est pas là le droit du leader de remettre
cela au lendemain.
M. Lamontagne: L'enregistrement des noms et... C'est un peu
là.
M. Burns: C'est à l'article 9.
M. Lavoie: C'est là également. On ajoute que le
débat ait lieu tout de suite. Ce ne sera pas tellement long.
M. Lamontagne: Nous avons examiné l'utilité de
l'enregistrement des noms sur les votes en suspens, compte tenu de
l'expérience que nous avons eue. Quant à nous, de l'Opposition
officielle, nous ne voyons pas du tout l'importance de cette chose. Cela
crée beaucoup plus de problèmes que l'utilité qu'on
voulait en faire.
Dans cet esprit-là, on a reçu le mandat de vous demander
de retirer cet article de l'enregistrement des noms lors des votes en
suspens.
M. Burns: Je vous demanderais simplement ceci. D'abord, je pense
que l'Opposition va reconnaître dans les faits je ne le dis pas
avec méchanceté, bien au contraire sauf un cas, que c'est
toujours à la demande de l'Opposition que ces votes ont
été remis. C'est souvent l'Opposition qui est venue me voir et
qui m'a dit: Y a-t-il moyen qu'on remette ce vote à demain? Parce qu'on
a un gars à telle place, un autre à une autre place, une fille
à telle place, etc.
Sauf un cas c'est d'ailleurs ce qui a donné lieu à
l'amendement pour préciser que les motions d'ajournement ne devaient pas
être remises au point de vue de leur vote tous les autres cas,
à ma connaissance, sauf erreur, ont été faits à la
suggestion de l'Opposition, et c'est en acceptant la suggestion de l'Opposition
que j'ai fait cette motion.
Personnellement, je vous avoue que je n'aurais pas objection à la
remettre, mais je vous suggère qu'on en fasse l'essai encore à
nouveau. Peut-être ne lavons-nous pas bien essayée, cette
disposition. Cela m'apparaît très utile, à un moment
donné, lorsque pour des raisons, soit de congrès à la
chefferie, de congrès de partis politiques, de colloques ou de
conventions auxquels un certain nombre de députés doivent
nécessairement prêter leur concours, mais, qui, d'autre part,
veulent vraiment enregistrer leur vote; cela nous permet cette
flexibilité. Cela ne nous oblige pas de l'utiliser, mais...
M. Lavoie: M. le leader...
M. Burns: Mais cela permet cette flexibilité de pouvoir de
ne pas forcer le vote à tel moment, alors que quelqu'un, soit le chef de
l'Opposition, le chef de l'Union Nationale qui est en tournée, ou encore
le premier ministre, qui insiste beaucoup pour voter sur tel ou tel projet de
loi, pour démontrer sa solidarité avec l'attitude
gouvernementale, lorsqu'elle est mise en doute cela peut arriver
à ce moment-là, cela m'apparaît nous donner cette
flexibilité.
Je demanderais à la commission de l'essayer encore, parce que
c'est encore un règlement ses-sionnel.
M. Bellemare: M. le Président, je voudrais apporter...
M. Lavoie: J'avais demandé la parole.
Le Président (M. Richard): M. le député de
Laval.
M. Lavoie: Très brièvement. Même lorsque
cette disposition n'existait pas, cela s'est fait, au point de vue pratique,
avec le consentement qu'on obtient le soir. On se réunit, les leaders,
et on dit: Si vous voulez, on donne notre consentement afin que ce vote, pour
certaines raisons, à cause de certaines absences de ministres ou de
députés de l'Opposition... On donne notre consentement et cela
devient un ordre de la Chambre pour que le vote ait lieu le lendemain.
Actuellement, c'est un droit, c'est une discrétion totale qui
appartient au leader du gouvernement et c'est sur ce point... Cela pourrait se
faire, au point de vue pratique, de la même façon, mais on ne veut
pas dépendre exclusivement du leader du gouvernement qui, lui, peut
décider, motu pro-prio, à sa discrétion, que cela ait lieu
le lendemain et on n'a pas un mot à dire. Cela se faisait, dans le
passé, avec le consentement unanime.
M. Burns: Je pense que l'expérience est exactement le
contraire, l'expérience, sauf le cas que je vous ai mentionné,
où cela a été un coup de tête de ma part, je le dis
ouvertement.
M. Lavoie: Un coup de tête, on ne peut pas...
M. Burns: Oui, mais cela n'arrivera pas, cela n'arrivera plus.
Non, la preuve, c'est qu'on a été obligé de
demander...
M. Lavoie: Est-ce enregistré au journal des Débats,
M. le Président?
M. Burns: Oui, c'est enregistré.
M. Lamontagne: La télédiffusion des débats
est enregistrée aussi.
M. Burns: Je vous dis tout simplement que l'esprit de ce texte,
cela se fait justement avec une consultation préalable habituellement,
cela ne se fait pas comme cela, simplement en imposant... Enfin, on n'a
vraiment pas essayé ce texte. On a eu à peu près un mois
pour l'utiliser.
Le Président (M. Richard): M. le député de
Johnson.
M. Bellemare: M. le Président, je serais pour cela, parce
que si vous avez un groupe, par exemple, qui assiste à un discours qui
se fait à la Chambre de commerce de Montréal et qu'on arrive avec
un vote, on dit: On a besoin que nos gens reviennent. On va à des
funérailles, par exemple, d'un de nos collègues, on est là
et on rate le vote. On dit: Remettons le vote. On l'a comme règlement
sessionnel. Cela peut nous rendre d'immenses services. Le leader vient de faire
une promesse assez...
Une Voix: Eloquente.
M. Bellemare: ... éloquente, mais est-ce qu'il sera encore
là? Ce sera son successeur.
Une Voix: II le faut encore.
M. Burns: On pourrait demander au premier ministre.
M. Bellemare: C'est peut-être pour cela qu'il s'avance si
loin que cela.
M. Burns: Je vous dis simplement que n'importe quel leader,
moi-même ou mon successeur, si jamais il y en a un, ne peut pas abuser de
ce texte.
M. Bellemare: Au point de vue parlementaire, si on peut...
M. Burns: C'est pour simplement donner la garantie. Prenons un
cas pratique, M. le député qui est le suivant, où l'Union
Nationale me demande de remettre le vote à demain. Pour une raison
stratégique que j'ignore et que je n'ai pas à discuter, le Parti
libéral ou encore le député de Beauce-Sud, le
député de Rouyn-Noranda ou le député de
Pointe-Claire dit non, je n'ai plus le consentement. Ce texte vous
protège. Si c'est logique, ce que vous demandez, il m'apparaît que
n'importe quel parti en Chambre ne me blâmera pas d'utiliser cette
discrétion...
M. Bellemare: II n'y a pas de danger au point de vue
parlementaire.
M. Burns: ... en sachant qu'effectivement vous avez de bonnes
raisons de demander le report du vote au lendemain. C'est cela la
discrétion.
Le Président (M. Richard): M. le député de
Roberval.
M. Lamontagne: M. le Président, je trouve cela curieux,
quand même que, quand on se propose à nous-mêmes des
règlements sessionnels, on donne des pouvoirs au leader parlementaire,
mais que lui, en contrepartie, doive nous dire qu'il n'en abusera pas. Pourquoi
est-ce qu'on ne l'inscrit pas si c'est pour être utile à chaque
leader?
M. Burns: C'est la base même du parlementarisme, M. le
député.
M. Lamontagne: Pourquoi ne l'indiquez-vous pas, vu que c'est
vraiment l'esprit que vous voulez manifester, qu'à la demande...
M. Burns: Voulez-vous que j'inscrive dedans: Le leader
parlementaire ne devra pas abuser de ce pouvoir? Est-ce cela?
M. Lamontagne: Non, qu'à la demande de l'un ou l'autre des
leaders parlementaires...
M. Bellemare: Oui, mais le président le peut, sur demande,
dans l'article. Regardez cela.
Une Voix: ... il y a une réserve.
M. Lamontagne: Oui, il peut, mais je vais vous citer des cas. Si
le leader de l'Union Nationale vous demande quelque chose, il faut que vous
décidiez que cela a du bon sens. S'il la demande, c'est parce que
d'abord sa formation politique trouve qu'il serait nécessaire que ce
soit abordé comme cela. Pourquoi, si c'est l'esprit de vos propos,
n'inscrivez-vous pas qu'à la demande de l'un ou l'autre des leaders
parlementaires, le vote puisse être remis?
M. Burns: Suite à la demande du leader du gouvernement, il
sera obligé de se demander cela à lui?
M. Lamontagne: A la demande de l'un ou l'autre des leaders, le
président peut...
M. Burns: Non, c'est un pouvoir discrétionnaire qu'on
donne au président, il a encore ce pouvoir. On en ajoute un autre quant
au report des votes.
M. Lamontagne: Je comprends le point de vue du leader du
gouvernement, mais, lui ayant demandé moi-même une fois de
remettre un vote, cela m'a été refusé.
M. Burns: Le leader du gouvernement peut avoir aussi des projets
relativement aux travaux de la Chambre.
M. Lamontagne: C'est exact.
M. Burns: C'est un élément très important.
On peut peut-être vouloir passer à d'autres choses...
M. Lamontagne: C'est exact.
M. Burns: ... sans pour autant bloquer les travaux de la
Chambre.
M. Lamontagne: Le mandat que j'ai, c'est de vous faire deux
propositions. La première, c'est de le retirer complètement,
comme avant. La deuxième, c'est de respecter l'esprit que vous
manifestez vous-même, que ce soit à la demande de l'un ou l'autre
leader parlementaire.
M. Burns: Je vous dis que, sans que cela ne soit écrit,
cela va être fait. Cela va être fait, et mes deux adjoints vont
également respecter cela.
M. Lamontagne: On prend la peine d'écrire des
règlements sessionnels. Pourquoi ne pas l'écrire, si c'est cela
l'esprit?
M. Burns: L'esprit, ce n'est pas cela. M. Lamontagne: Ce
n'est pas cela.
M. Burns: L'esprit du texte, c'est une autre affaire. On donne
une flexibilité à notre texte parce que, justement, on sait fort
bien que si, à un moment donné, le leader se met à abuser
de ce pou- voir, les partis d'Opposition peuvent lui lancer des billots dans
les jambes très régulièrement.
M. Lamontagne: En tout cas, vous répétez votre
engagement.
M. Burns: Je m'engage à ne pas en abuser, d'accord?
M. Lamontagne: Merci, M. le Président.
M. Burns: Je m'engage même à vous consulter avant
chaque cas où cela se présentera.
Le Président (M. Richard): Pourriez-vous continuer la
lecture, M. le leader parlementaire du gouvernement?
M. Burns: "6- Que l'article 35 soit amendé en ajoutant,
à la fin du paragraphe 2, le sous-paragraphe suivant: f) les questions
avec débat." Evidemment, c'est l'élément nouveau qui
était déjà en application. "7- Que l'article 36 soit
amendé en remplaçant la deuxième phrase par la suivante:
Toutefois, après l'expédition des affaires courantes de la
séance du mercredi, les affaires du jour seront appelées dans
l'ordre prévu au paragraphe 2 de l'article 35, mais, quant aux articles
mentionnés aux sous-paragraphes c), d) et e), ils sont appelés
suivant l'ordre indiqué par le leader parlementaire du gouvernement. "8-
Que l'article 78 soit amendé en retranchant, dans le paragraphe 5, les
mots "sauf le vendredi, alors qu'il prend fin à 13 heures." (12 h
20)
M. Bellemare: Le voilà, l'article.
M. Burns: Oui, cela veut dire qu'on ne siège pas le
vendredi.
M. Bellemare: Non, l'article 106. M. Burns: Celui qui s'en
vient, oui.
M. Bellemare: Le voilà l'article qui répond
à tout cela.
M. Burns: On a eu la discussion. J'espère qu'on ne la
reprendra pas.
M. Bellemare: Non, mais je dis que cela prouve que le
président peut. C'est cela.
M. Burns: Oui, d'accord. "9- L'article 106 soit remplacé
par le suivant, 106.1: Quand l'enregistrement des noms est demandé, le
président peut, à la demande du leader parlementaire du
gouvernement, décider qu'il aura lieu plus tard au cours de la
même séance, à l'heure qu'il indique, ou avant l'appel des
affaires du jour de la séance suivante; à l'heure
indiquée, toute autre affaire cessant, l'enregistrement a lieu sans
autre avis. 2- II ne peut y avoir remise de l'enregistrement des noms sur le
vote d'une motion d'ajournement
du débat ou de l'Assemblée évidemment,
correction que nous avons apportée à la suite de mon incartade.
3- Pour ce qui touche la marche d'une affaire, le vote est
présumé avoir été pris lors de la séance au
cours de laquelle la motion a d'abord été mise aux voix et
l'enregistrement des noms demandé. "10- Que soit inséré
immédiatement, après l'article 119, l'article suivant, 119-A: A
moins que cinq députés ne s'y opposent, le leader parlementaire
du gouvernement peut, par une motion non annoncée, qui n'est pas
susceptible de débat ni d'amendement, proposer que la motion de
deuxième lecture d'un projet de loi soit mise aux voix sans
débat. "11- Que l'article 127 soit amendé en remplaçant le
paragraphe 2 par les suivants: 1a- Immédiatement après le
discours du budget, chacun des critiques financiers des partis d'opposition
peut le commenter pendant dix minutes, le temps de ces commentaires initiaux
n'est pas compté dans le temps alloué en vertu du paragraphe 3.
2- Le débat sur le discours du budget ne doit pas durer plus de 15
heures, y compris le temps alloué au ministre des Finances et aux
commentaires initiaux des critiques financiers des partis d'opposition. On ne
tient pas compte dans ces 15 heures du temps consacré au vote".
Je saute l'article 12 qui a été approuvé par
l'Assemblée nationale hier.
M. Bellemare: 13 aussi.
M. Burns: 13 également, de sorte que nous passons à
14, lequel deviendrait 12: "Que l'article 150 soit remplacé par le
suivant: 150, 1- Les commissions élues peuvent siéger en tout
temps lorsque l'Assemblée n'est pas en session ou lorsqu'elle a
ajourné ses travaux pour plus de cinq jours. "2- Lorsque
l'Assemblée est en session, à moins qu'elle n'ait ajourné
ses travaux pour plus de cinq jours, les commissions peuvent siéger aux
mêmes heures que celles prévues pour l'Assemblée, de
même que le lundi, à compter de 15 heures et de 10 heures à
midi et demi du mardi au vendredi; toutefois, seulement deux commissions
peuvent siéger durant les séances de l'Assemblée et aucune
ne peut siéger durant la période des affaires courantes.
M. Lavoie: Pour une meilleure rédaction, je n'ai jamais vu
cela dans le règlement, midi et demi. Il faudrait marquer 12 h 30, je
pense.
M. Bellemare: C'est juste.
M. Burns: Cela va.
M. Lavoie: Je deviens puriste, M. le Président.
M. Burns: A 12 h 30, cela va.
M. Lavoie: Depuis que j'ai la Légion d'honneur.
M. Burns: Alors, cet amendement est adopté?
M. Lavoie: Depuis qu'on est retourné en
Nouvelle-France.
M. Burns: Alors, cela va, l'amendement est adopté?
M. Bellemare: Oui, c'est 12 h 30.
M. Burns: "3. Aucune commission ne peut siéger
après minuit, même lorsque l'Assemblée peut siéger
après cette heure". La voilà, votre réponse.
"4. Toutefois, une commission peut, du consentement unanime de ses membres,
poursuivre ses travaux...
M. Lamontagne: M. le Président...
M. Burns: ... après l'heure normalement prévue pour
sa suspension ou son ajournement".
Le Président (M. Richard): M. le député de
Roberval.
M. Lamontagne: Aucune commission, on voudrait que le mot
"plénière ' soit indiqué également.
M. Lavoie: Aucune commission élue ou
plénière, je ne sais pas si c'est...
M. Bellemare: Les commissions plénières en
Chambre.
M. Lavoie: On ne veut pas, on ne veut pas. M. Lamontange:
C'est une commission.
M. Bellemare: Oui, oui, c'est une commission, mais si on est
à débattre un projet de loi en commission plénière,
écoutez, il faut être logique. On a admis qu'on pouvait
dépasser minuit.
M. Burns: L'esprit, c'est que les commissions élues, c'est
là que se fait un "filibuster". Imaginez-vous qu'il n'y a pas un leader
du gouvernement sensé qui va permettre qu'une commission
plénière étudie un projet de loi qui fait l'objet d'un
"filibuster". Je vous dis cela tout de suite et il me semble que votre
réponse est là. Alors, pour vous satisfaire, disons: "Aucune
commission élue ne peut siéger après minuit".
M. Lamontagne: Là, écoutez, on va laisser cela
comme ça.
M. Bellemare: Vous êtes mieux de laisser "aucune
commission", sans le mot "élue".
M. Burns: Merci. On continue.
M. Lamontagne: Cela va devenir un texte trop clair.
M. Lavoie: Le président sera obligé de rendre une
décision.
M. Burns: On laisse cela comme ça?
M. Lamontagne: On laisse cela comme ça.
M. Burns: Article 15, qui devient l'article 13: "Que l'article
151 soit amendé en insérant, avant le paragraphe c), lequel est
redésigné comme étant le paragraphe d), le paragraphe
suivant: c) Les questions avec débats". Article 16, devenant l'article
14: "Que l'article 154 soit amendé en ajoutant le paragraphe suivant: 3.
Avant que la commission n'entreprenne l'étude, article par article, d'un
projet de loi dont la deuxième lecture a été
adoptée en vertu de l'article 119-A, chacun de ses membres peut
s'exprimer sur le principe et la teneur générale du projet de
loi".
Le Président (M. Richard): M. le leader parlementaire du
gouvernement, est-ce que je peux me permettre une suggestion, de revenir au
paragraphe 3 de l'article 14? Je comprends qu'il y a une règle qui dit
que les articles s'interprètent les uns par les autres, mais il serait
peut-être préférable de préciser "aucune commission
élue" pour ne pas que cela donne lieu à de
l'ambiguïté. Même si les articles s'interprètent les
uns par les autres et que c'est dans le cadre du paragraphe.
M. Burns: M. le Président, je fais donc motion pour que,
à l'alinéa 3 de l'article 14 devenu 12, nous ajoutions,
après le mot "commission", le mot "élue".
M. Lamontagne: On va avoir l'air fin, nous autres, avec notre
proposition.
M. Burns: C'était à vous autres de ne pas en
parler. Alors, adopté? L'amendement est adopté?
M. Bellemare: Je pense que le mot "élue" n'est pas
nécessaire et, dans l'ensemble...
M. Burns: Cela précise.
M. Bellemare: C'est du verbiage pour rien, et dans la formation
des commissions permanentes, il...
M. Burns: C'est juste un petit mot de quatre lettres.
M. Bellemare: Oui, c'est important. Vous allez voir les
difficultés.
M. Burns: C'est sûr!
M. Bellemare: Je ne vois pas la nécessité de mettre
"commission"...
M. Burns: J'en fais la proposition. M. Bellemare: On a
déjà...
M. Burns: Je pense qu'on a tenu le débat...
M. Bellemare: On a, aux articles 12 et 13 ce qu'il faut pour que
cela soit réellement bien défini.
Le Président (M. Richard): M. le député de
Johnson, je suis d'accord avec vous. Combien de fois ai-je dit que les
règles s'interprètent les unes par les autres. Pour moi, ce n'est
pas du verbiage mais...
M. Bellemare: ... je comprends.
Le Président (M. Richard): ... c'est plutôt pour en
éviter éventuellement, lorsqu'il y a une décision à
rendre là-dessus.
M. Bellemare: Non, on dit actuellement qu'ils ont le droit et le
privilège de pouvoir faire une espèce de...
Une Voix: ...
M. Bellemare: Non, non, de donner leur opinion. Une commission
élue, c'est sûr. Cela se complète parce qu'on a dit qu'on a
27 commissions.
M. Burns: Adopté, M. le Président.
Le Président (M. Richard): Est-ce que cette motion est
adoptée?
M. Bisaillon: Adopté. Des Voix: Adopté.
M. Burns: Nous sommes rendus, M. le Président, à
l'article 17 devenu l'article 15. "Que soit inséré, après
l'article 162, l'article suivant, 162a: Lorsqu'une commission élue
voyez-vous comme c'est conforme, comme il y a de la continuité
dans nos affaires lorsqu'une commission élue est saisie d'une
question avec débat, elle est soumise aux règles spéciales
suivantes: a) Le député qui a donné l'avis de question
avec débat a le droit d'être entendu le premier et le ministre
questionné peut lui répondre immédiatement après.
Chacune de ces interventions doit être limitée à vingt
minutes, b) Un député peut prendre la parole aussi souvent qu'il
lui plaît, à la condition de ne parler plus de vingt minutes en
tout. Cette restriction ne s'applique pas au député qui a
donné l'avis de question avec débat ni aux ministres
questionnés lesquels ont un droit de parole privilégié, c)
Le ministre peut se faire accompagner des fonctionnaires de son choix et les
autoriser à prendre la parole et ils parlent alors en leur nom. d) La
commission ne désigne pas de rapporteur et il n'y a pas de rapport
à l'Assemblée.
M. Bellemare: Faiblesse d'un ministre.
M. Burns: "e) Le quorum est présumé exister et
l'absence de quorum ne peut être invoquée, f) II
ne peut y avoir ni motion ni vote, g) A 13 heures ou lorsqu'il n'y a
plus d'intervenants le président met fin aux travaux de la
commission.
M. Lavoie: Du fait qu'on a créé un nouveau statut
pour les intervenants dans les commissions, peut-être qu'on devrait
changer le mot intervenant ici. Cela pourrait porter à confusion.
Lorsqu'il n'y a plus d'opinants, quoi?
M. Burns: Oui, je suis d'accord.
Le Président (M. Richard): D'opinants. Je me rallierais
à...
M. Burns: L'amendement est adopté. On change le mot
"intervenant" par le mot "opinant".
M. Grenier: Est-ce que le leader peut nous redire encore une fois
la raison véritable pour laquelle les fonctionnaires vont parler en leur
propre nom aux commissions?
M. Bellemare: Ce n'est pas bon cela. M. Grenier: C'est
très mauvais.
M. Bellemare: II y a une marge entre le législatif et le
fonctionnarisme.
M. Burns: La raison est bien simple...
M. Bellemare: Cela prouvera qu'il y a des ministres qui sont
faibles.
M. Burns: Souvent, dans ces cas-là il peut y avoir des cas
très techniques, pour lesquels les réponses sont techniquement
données par les fonctionnaires du ministère. A ce
moment-là, peut-être que le ministre n'a pas pris connaissance de
ces phénomènes techniques. Donc, un fonctionnaire répond.
C'est en fait, je pense, normal. Ce n'est pas une politique gouvernementale
comme telle qui est nécessairement mise en doute. Cela pourrait
être le travail d'un ministère.
M. Grenier: D'un autre côté, M. le leader, si vous
me le permettez, on a vu des commissions, et je ne veux pas mettre de nom pour
ne pas être désagréable, on a vu des commissions
dirigées par des ministres qui ne disaient pas un traître mot
pendant les séances de commission. C'est certainement mettre l'accent
sur l'incompétence de certains chefs de commissions, de certains
ministres, c'est ouvrir la porte à ce...
M. Bellemare: Là il est...
M. Grenier: Je vais accepter votre...
M. Burns: Ecoutez, là-dessus, je vous ai donné ce
cas-là, mais il y a aussi le fait qu'on se rend compte de plus en plus
que même un ministre qui travaille avec tout le temps disponible qu'il a
ne peut pas tout connaître au sein de son administration.
M. Bellemare: Oui, mais cela est une question de
débat.
M. Burns: Oui. Ecoutez, j'imagine que, s'il y a des questions
politiques, ce n'est pas le fonctionnaire qui va y répondre. Ne vous en
faites pas. A ce moment-là, le ministre serait bien blâmable de
laisser son fonctionnaire répondre sur des aspects politiques de la
question.
M. Bellemare: Dans les autres commissions, c'est la question de
débat.
M. Burns: C'est un essai qu'on fait. C'est un essai qu'on vous
suggère. C'est un règlement ses-sionnel. S'il s'avère
à l'usage que cet essai n'est pas pratique et praticable, on reviendra
au vieux système et je n'aurai pas d'objection à amender cette
disposition. En général les deux expériences que nous
avons eues jusqu'à maintenant, je pense que les ministres s'en sont
servi avec discernement. C'est sûr que, si vous avez une question
fondamentalement politique, je vois mal un ministre demander à son
fonctionnaire de répondre en son nom personnel et au nom du ministre.
D'abord, ce serait absolument indécent de la part du ministre de le
faire à mon avis.
M. Bellemare: En vertu de la Loi sur les assurances, cela peut
arriver aussi.
M. Burns: En tout cas, je vous propose de le mettre à
l'essai, d'accord?
Article 18 devenu 16: "Que l'article 174 soit amendé en
remplaçant dans le paragraphe 4 le chiffre 23 par 22". Une question de
concordance.
Article 19 devenu 17: "Que soit inséré après
l'article 174 l'article 174-A: Un député peut inscrire au
feuilleton un avis de questions avec débat signifiant qu'il
désire interroger un ministre qu'il désigne sur une affaire
d'intérêt général qui relève de sa
compétence administrative. 2. Le paragraphe 2 de l'article 63 s'applique
à cet avis comme si c'était une motion. 3. La question avec
débat se discute au cours d'une seule séance de la commission
élue permanente de qui relève l'affaire soulevée. Cette
séance se tient le vendredi de 10 heures à 13 heures. 4. Il ne
peut y avoir plus d'une question avec débat par semaine. S'il y a
plusieurs avis de questions avec débat, le président peut
déterminer l'ordre dans lequel ils seront appelés en tenant
compte de l'ordre dans lequel les avis ont été donnés, de
leur répartition entre les divers partis reconnus et de la
présence à l'Assemblée de députés
n'appartenant pas à un parti reconnu. 5. Il ne peut y avoir de questions
avec débat entre les sessions ni lorsque l'Assemblée a
ajourné ses travaux pour plus de cinq jours. 6. Avant l'appel des
affaires du jour de la séance du jeudi, le président annonce la
question avec débat qui sera appelée le vendredi de la semaine
suivante et la commission qui en sera saisie. Cette annonce équivaut
à une convocation de cette commission. L'endroit où se
réunit la commission est fixé par le leader parlementaire du
gouvernement suivant la procédure ordinaire".
M. Lavoie: M. le Président, sur cette question.
Le Président (M. Richard): M. le député de
Laval.
M. Lavoie: J'aurais une remarque à faire. Surtout avec la
nouvelle structure du cabinet, il peut y avoir, à l'occasion, deux
ministres concernés sur beaucoup de sujets. Lorsqu'on dit "qu'il
désire interroger un ministre", j'aimerais je ne voudrais pas
à l'infini qu'on en convoque quatre ou cinq qu'on ajoute un
deuxième ministre s'il y a lieu. Je vous donne un exemple. Vous avez les
superministres ou le ministre d'Etat au développement culturel; cela
peut être le ministre d'Etat au développement culturel et le
ministre des Affaires culturelles. Vous avez, dans les matières
économiques, le ministre d'Etat...
M. Burns: ... en posant la question. C'est vous qui faites votre
choix. Vous la posez à tel ministre.
M. Lavoie: Je vous donne un autre exemple, le centre des
congrès; entre autres, on veut en inscrire une sur le centre des
congrès. On me dit que c'est le ministre du Tourisme, mais
qu'également le ministre des Travaux publics est directement
concerné.
Je peux vous donner une multitude de sujets. Si on veut discuter,
prenons entre autres les travaux qui ont été faits à
l'Assemblée, sur la télédiffusion. Il peut y avoir au
moins deux ministres, le ministre...
M. Bunrs: ... dans ce cas-là.
M. Lavoie: ... des Travaux publics et le ministre...
M. Burns: Le ministre des Communications, le ministre des Travaux
publics et le ministre d'Etat à la réforme électorale.
M. Lavoie: J'en vois surtout deux. Je ne voudrais pas que ce soit
à l'infini. Parce que pratiquement tous les dossiers, maintenant,
peuvent concerner deux ministres.
M. Burns: Ecoutez, M. le député de Laval, ma
réponse à votre question, c'est que si votre question est
adressée, par exemple, comme dans le cas que vous venez de mentionner,
au ministre des Travaux publics et que le ministre d'Etat à la
réforme électorale se sent directement impliqué, je suis
à peu près certain que le ministre d'Etat à la
réforme électorale va être présent.
M. Lavoie: Oui, mais ça peut donner une ouverture
également à des échappatoires. Si on vous convoque...
M. Burns: On me signale, soit dit en passant, que sur la question
qui avait été posée au ministre de l'Education sur la
recherche universitaire, le ministre d'Etat était présent.
M. Lavoie: Oui, mais il n'est pas tenu d'y être.
M. Burns: On n'a pas été obligé de lui
demander.
M. Lavoie: S'il y en a un qui dit: Moi, je ne veux pas trop
donner de réponse, il va dire: Vous auriez dû convoquer mon
collègue, c'est lui qui a le dossier. On perd notre temps pendant les
trois heures.
M. Burns: Sauf que là, c'est un débat. Je pense
qu'un ministre se place dans une drôle de position s'il prend une
attitude comme celle-là. C'est vous qui en tirerez les marrons du
feu.
M. Lavoie: Oui, mais écoutez, là...
M. Bellemare: C'est bien entendu aussi, M. le Président,
que ces questions de débat du vendredi ne peuvent pas en vertu de
l'article 24, je pense bien, ce n'est pas dit, mais ça doit être
ainsi être faites avant la fin du discours inaugural.
M. Burns: C'est comme n'importe quelle autre disposition qui
s'applique quant au discours inaugural.
M. Bellemare: C'est l'article 24. M. Burns: C'est
ça.
M. Bellemare: Alors, il n'est dit nulle part qu'on peut avoir
des...
M. Lavoie: En vertu de quoi? Cela voudrait dire qu'il n'y aurait
pas de séance du vendredi avant la fin du message inaugural. Je ne suis
pas d'accord avec ça, messieurs.
M. Bellemare: C'est l'article 24 qui le dit.
M. Lavoie: Oui, mais avec l'article 24, les commissions peuvent
siéger.
Le Président (M. Richard): Je ne trouve rien,
personnellement, à moins qu'on me convainque du contraire, qui
interdirait un débat avec questions, un vendredi.
M. Burns: Moi, je n'ai pas d'objection, écoutez, je
pensais que...
M. Bellemare: II faut s'entendre.
M. Burns: Ecoutez, je n'ai pas d'objection à ce qu'il y en
ait.
Le Président (M. Richard): Je ne crois pas qu'il y ait
quoi que ce soit qui l'interdise.
M. Burns: Les commissions peuvent siéger,
effectivement.
M. Bellemare: II n'y a rien qui le dit non plus.
Le Président (M. Richard): Les commissions peuvent
siéger, donc, il peut y avoir des questions avec débat.
M. Burns: Cela va, on s'entend là-dessus. M. Lavoie:
Comment dites-vous?
M. Burns: Cela va, on s'entend, ça pourrait même
avoir lieu avant la fin du débat sur le discours inaugural.
M. Bellemare: ... nulle part.
M. Burns: Non, je pense que l'article 24 nous donne cette
ouverture quand il nous dit, entre autres, que les commissions peuvent
cependant siéger durant cette période.
M. Lavoie: Est-ce que vous auriez objection à ce qu'on
indique qu'un deuxième ministre peut être invité?
M. Burns: Est-ce que je pourrais vous faire une suggestion? Si
vous vous rendez compte qu'à l'usage, ce n'est pas pratiqué,
cette espèce de règle non écrite que je vous mentionnais
tout à l'heure, vous nous ferez des suggestions voulues en cours de
route et je serai très ouvert à revenir, avec la permission du
président, à la commission de l'Assemblée nationale et
modifier cette partie.
M. Lavoie: Si j'ai la parole du président sur une
règle d'interprétation qui dit que le singulier comprend le
pluriel, en réglementation, je vais être d'accord. Lorsqu'on dit:
Un ministre qu'il désigne, si le singulier comprend le pluriel, si j'ai
la parole du président, je n'ai pas d'objection.
M. Burns: Vous allez avoir un problème avec le texte
actuel. C'est un ministre et une affaire qui relève de la
compétence administrative du ministre. Les cinq ministres d'Etat, par
exemple, je peux vous dire, relèvent du Conseil exécutif
directement, et non pas d'un ministère en particulier.
C'est bien sûr qu'à ce moment-là, on pourra toujours
plaider que le ministre d'Etat que vous voulez avoir à votre commission,
ce n'est pas de sa compétence administrative, le ministère des
Affaires culturelles, le ministère des Affaires municipales ou un
autre.
M. Lavoie: Est-ce que vous essayez de trouver des trous? Vous
manquez de transparence. C'est une drôle de confession qu'on a de la part
du leader du gouvernement.
M. Burns: Je vous dis, au contraire, qu'au lieu de compliquer le
texte, l'idée qu'il y a derrière cela, c'est que si, à un
moment donné, le ministre des Affaires municipales a un papier sur la
démocratie municipale, par exemple, son papier sera fait conjointement
avec le ministre d'Etat à la réforme électorale, et sera
rendu public éventuellement. S'il est interpellé sur une question
avec débat, il y a de fortes chances que le ministre d'Etat à la
réforme électorale soit à ses côtés. Je vous
dis tout simplement que ce serait absolument illogique que le contraire se
passe.
M. Bellemare: Pour les affaires sociales, il faudrait
peut-être avoir M. Marois et M. Lazure.
M. Lavoie: Pratiquement tous les dossiers, maintenant,
relèvent de deux ministres.
M. Burns: Non. On est d'accord avec l'esprit, mais il peut
arriver...
M. Lavoie: L'aménagement, les affaires municipales.
M. Burns: Si, à un moment donné, il est difficile
pour un ministre en particulier d'être présent, il ne faudra pas
l'obliger à être là. S'il ne peut pas être
présent, il va sans doute voir à ce que l'autre ministre soit au
courant des choses dont lui peut être au courant, en
général. (12 h 40)
C'est un minimum de sens d'administration. On ne va pas envoyer un
ministre dans une question avec débat sans avoir le minimum de
connaissance de la question. Fiez-vous à nous autres
là-dessus.
M. Lavoie: Est-ce que le singulier comprend le pluriel, M. le
Président?
M. Cardinal: Dans les règles d'interprétation, mais
pas nécessairement dans le cas des ministres.
M. Lavoie: C'est qu'ils sont difficilement interprétables,
vous voulez dire? Pourquoi dans le cas des...? Qu'est-ce que vous venez de
dire, M. le député, d'après vous?
M. Burns: Est-ce que ma motion est adoptée, M. le
Président?
M. Lamontagne: Juste un petit mot là-dessus. Tantôt,
vous avez soulevé vous-même le problème des ministres
d'Etat. C'est une structure administrative qu'on a ici. A ce moment-là,
on pourrait peut-être ajouter, dans le texte... "et, en tout temps, un
ministre d'Etat pourra également être invité."
M. Burns: Cela veut dire quoi?
M. Lamontagne: Cela veut dire que, lorsqu'on arrive dans un
domaine comme celui des pâtes et papiers...
M. Burns: C'est un règlement sessionnel, fiez-vous donc
à une chose, on ne veut pas que ce règlement sessionnel fasse
patate. D'accord? Donc, on va essayer de voir à ce qu'il soit
appliqué le mieux possible, dans le concret. C'est cela. Pourrait-on se
dire qu'un règlement sessionnel, c'est un règlement à
l'essai? S'il est bon, ce règlement à l'essai, on est à
peu près sûr... Je pense
que le député de Laval est en mesure de confirmer mes
dires là-dessus, c'est d'ailleurs comme cela que le règlement de
1971 est arrivé à naître, on l'a essayé sous forme
de règlement sessionnel, d'abord, pour en prouver l'efficacité.
S'il n'avait pas été efficace, à la pratique, c'est bien
sûr qu'il n'aurait jamais été adopté de façon
permanente. Ni les gouvernementaux n'auraient forcé son adoption de
façon permanente, ni, dans l'Opposition, on n'aurait donné
unanimement notre accord. Je pense bien que c'est l'esprit qui inspire cela. On
met ces règles à l'essai. On a justement décidé
qu'elles n'avaient pas été mises à l'essai suffisamment
longtemps avant la période des Fêtes et on dit: Essayons-les pour
une bonne session complète. C'est cela qu'on dit.
M. Bellemare: Va-t-il y avoir une alternance raisonnable entre le
parti de l'Opposition officielle et nous autres de l'Union Nationale? C'est
bien important.
M. Burns: C'est dans le règlement, c'est prévu.
Le Président (M. Richard): II y aura une alternance
équitable.
M. Bellemare: Une alternance équitable, c'est quoi, une
à une?
M. Lavoie: Comme pour les motions du mercredi.
M. Cardinal: Si vous permettez, M. le Président, pour
répondre à M. le député de Laval, leader
parlementaire, si le texte se lisait de convoquer non pas un ministre, mais
tout ministre, les règles d'interprétation seraient bien
différentes.
M. Burns: M. le Président, je vous suggère que le
texte demeure comme ceci, à l'essai. Si, en cours de route, on
s'aperçoit qu'il n'est pas bien utilisé, je serai
évidemment très ouvert. Je suis convaincu que vous-même, M.
le Président, vous allez être le premier à nous
suggérer des modifications.
M. Lavoie: Ai-je l'assurance du leader du gouvernement que,
lorsque l'occasion se présentera et que la question qu'on voudra
soumettre pour un débat le vendredi, lorsqu'on fera notre choix le
jeudi, parce que c'est le jeudi qu'on fait notre choix...
M. Burns: Le mercredi précédent.
M. Lavoie: Le mercredi ou le jeudi précédent?
M. Burns: Le mercredi précédent.
M. Lavoie: J'ai déjà vu...
M. Burns: C'est annoncé le jeudi.
Le Président (M. Richard): L'annonce a lieu le jeudi.
M. Lavoie: Est-ce que, lorsque cette annonce sera faite, quand il
y aura une requête à cet effet d'un député de
l'Opposition officielle ou de l'Union Nationale vous invitant ou vous demandant
la présence d'un souhaitable deuxième ministre, vous nous
offrirez votre collaboration à cet effet?
M. Burns: Sûrement. M. Lavoie: D'accord. M.
Burns: J'en prends l'engagement.
Le Président (M. Richard): M. le député de
Roberval.
M. Lamontagne: II vient d'être soulevé, justement,
qu'il faut que ce soit choisi le mercredi précédent. Aujourd'hui,
c'est mercredi. Nos règlements sessionnels ne sont pas encore
adoptés. Je pense que, pour clarifier un peu toutes sortes de choses, il
faudrait s'entendre pour que, non pas ce vendredi-ci, l'autre vendredi, il y
aura effectivement une question avec débat, parce qu'on est mal
minuté pour le moment.
M. Burns: Pour le moment, je peux vous dire je l'ai
d'ailleurs dit en Chambre hier que j'étais prêt à un
certain accommodement pour le départ, étant donné que...
Evidemment, les délais ne peuvent pas actuellement être
respectés. Même si vous aviez voulu les respecter, ce
n'était pas possible. Je suis prêt à un certain
accommodement. Si vous avez un cas que vous voulez soulever, une question avec
débat que vous voulez soulever, il faudrait quand même nous
avertir au plus tard demain.
Des Voix: Oui.
M. Lavoie: Nous tenons d'ailleurs, on peut vous en donner
avis immédiatement nous insistons, nous voudrions avoir une
question avec débat pour vendredi prochain...
M. Burns: Pas celui-ci, l'autre. M. Lavoie: L'autre
vendredi. M. Burns: Oui.
M. Lavoie: Nous pourrions vous donner notre sujet au plus tard
demain.
M. Burns: Je vous dis d'avance que cela va être
accepté, si j'ai le consentement des autres députés en
Chambre.
M. Bellemare: II faudrait absolument savoir d'avance si l'Union
Nationale aura un vendredi sur deux, ou chaque vendredi, un parti aura le
privilège de donner ses avis... parce que, supposons que le Parti
libéral ne donne pas d'avis et qu'à la dernière minute, on
arrive sans avis, qu'est-ce qui arrivera? Nous autres, est-ce que nous serons
re-
connus quand même? C'est bien important de le savoir d'avance, que
vous nous donniez votre...
Le Président (M. Richard): Non, mais M. le
député de Johnson, je pense qu'il n'y a rien qui empêche de
donner les avis longtemps d'avance. Dans le texte qui nous est soumis, il n'y a
absolument rien qui vous interdit de donner les avis bien longtemps d'avance.
Ce sera un peu...
M. Bellemare: Si on arrive à la dernière
minute...
Le Président (M. Richard): Ce sera exactement, finalement,
l'application de la même règle que pour les motions du
mercredi.
M. Lamontagne: Dans l'exemple que le député
présente, si l'Union Nationale ne donne pas d'avis, est-ce que nous
allons en profiter? Vous allez en mettre et on va en mettre.
M. Burns: Effectivement, M. le député de Johnson,
lorsque ces discussions ont eu lieu, préalablement au texte qu'on vous
présente ce matin, qu'on vous a présenté, d'ailleurs,
avant, je pense qu'avec les partis d'Opposition personnellement, j'ai
toujours dit que je ne me mêlais pas de cette distribution; je ne suis
pas directement intéressé comme tel; je pense que c'est beaucoup
plus une discrétion du président, tout en respectant la
représentativité des partis en Chambre et des indépendants
également le consensus tournait autour du fait que ce serait
à peu près la même règle que les mercredis.
M. Bellemare: Alors, deux vendredis pour l'Opposition officielle
et un pour nous autres.
M. Burns: Deux vendredis à l'Opposition officielle et un
à vous autres.
M. Bellemare: Comprends-tu cela? M. Burns: De temps
à autre...
Le Président (M. Richard): Je tiens à le dire: Et
occasionnellement aux autres députés qui ne sont pas membres d'un
parti politique reconnu.
M. Lavoie: M. le Président, étant donné que
cela termine la question des règlements session-nels...
M. Burns: C'est adopté?
M. Lavoie:... de quelle manière avez-vous l'intention de
procéder? Est-ce que cela va être inclus dans le rapport de la
commission d'aujourd'hui qui va être déposé à
l'Assemblée?
M. Burns: J'ai parlé à M. Pouliot avant le
début de la séance. Il m'a dit qu'il ferait l'impossible pour que
le rapport puisse être déposé aujourd'hui. Je ne le
blâme pas. Qu'est-ce que vous voulez? Il est 12 h 50 bientôt, il
faut que cela entre.
Si on avait le consentement de la Chambre, on pourrait au cours de la
séance...
Une Voix: A l'ajournement. M. Burns: ... à quelque
part.
Le Président (M. Richard): Oui, à cause de la
journée spéciale d'aujourd'hui, je pense qu'il faudrait le
déposer seulement à l'ajournement.
M. Burns: Peut-être le faire à l'ajournement, si
j'ai le consentement des partis d'Opposition.
M. Bellemare: Elle n'est pas débattable.
M. Lavoie: Attention! Vous avez besoin de notre consentement
unanime, parce que l'article 138 dit bien que le rapport normalement doit
contenir, à mon point de vue, uniquement les membres des commissions et
peut-être la banque de présidents. Ce rapport est adopté
sans débat ni amendement. Si vous ajoutez au rapport les
règlements session-nels, je crois qu'on ne voudrait pas faire de
débat. Vous comprenez?
M. Burns: Ce que j'ai l'intention de faire je vais vous le
dire tout de suite éventuellement, comme motion, c'est que le
rapport de la commission de l'Assemblée nationale soit approuvé
et que les amendements au règlement contenus dans ce rapport soient
adoptés à titre de règlements ses-sionnels pour la
durée de la présente session et imprimés dans le
procès-verbal de la présente séance.
M. Lavoie: Voulez-vous répéter?
M. Burns: Je vais vous en donner une copie. Je
répète plus lentement que le rapport de la commission de
l'Assemblée nationale soit approuvé et que les amendements au
règlement contenus dans ce rapport soient adoptés à titre
de règlements sessionnels pour la durée de la présente
session et imprimés dans le procès-verbal de la présente
séance.
M. Lavoie: Vous souhaitez qu'il n'y ait pas de débat, ni
amendement et qu'on procède au vote.
M. Burns: C'est bien évident, Ce serait mon plus grand
souhait.
Télédiffusion et radiodiffusion des
débats (suite)
M. Lavoie: Dans ce cas, j'aimerais ajouter une autre motion dans
le rapport. C'est un voeu que j'ai exprimé et je vais en faire une
motion qui est très courte: Que cette commission recommande à
l'Assemblée que le rapport de la commission du 7 février...
M. Bellemare: Qui a été amendé...
M. Lavoie: ... fasse l'objet d'un débat après le
débat sur le message inaugural.
M. Burns: Dans les meilleurs délais?
M. Lavoie: Après le débat sur le message
inaugural.
M. Burns: Pourquoi ne mettriez-vous pas dans les meilleurs
délais?
M. Lavoie: Dans les meilleurs délais, cela ne veut rien
dire. Cela peut être à l'automne comme au printemps. Cela peut
être après le référendum.
M. Burns: Dans les meilleurs délais, je pense bien que
tout le monde sait ce que cela veut dire.
M. Lavoie: Cela peut être après le
référendum. Le meilleur délai du référendum,
cela veut dire quoi aussi?
M. Burns: Ne mêlons pas les affaires. Je vous dis que, en
principe, je suis d'accord pour qu'il y ait un débat
là-dessus.
M. Lavoie: Je ne veux pas vous embêter, après le
débat sur le message inaugural.
M. Burns: Voulez-vous dire immédiatement après?
Est-ce que cela veut dire immédiatement après?
M. Lavoie: Là, la bonne foi, vous l'avez de mon
côté. On pourra en discuter après.
M. Lamontagne: Dans les dix jours. M. Lavoie: Non, non, non.
M. Burns: C'est parce que cela s'interprète de
façons bien diverses après. Cela peut être aussi...
Le Président (M. Richard): C'est dans les meilleurs
délais.
M. Burns: C'est ce que je vous dis: dans les meilleurs
délais, après.
M. Lavoie: Disons après, et là on pourra
s'entendre.
M. Burns: D'accord.
M. Bellemare: D'accord, cela va.
Le Président (M. Richard): M. le député de
Laval, est-ce que je peux vous suggérer d'ajouter à votre
proposition, dans la mesure où le leader parlementaire du
gouvernement...
M. Lavoie: En vertu de l'article 123.
Le Président (M. Richard): ... d'indiquer que les
règles de l'article 123 vont s'appliquer.
M. Cardinal: Mutatis mutandis, comme dirait le
député de Johnson.
M. Bellemare: Non, c'est l'ancien député de
Saint-Louis qui disait cela.
M. Lavoie: "Que le rapport de la commission de l'Assemblée
nationale, qui a siégé le 7 février, fasse l'objet d'un
débat à l'Assemblée, suivant les règles de
l'article 123...
M. Beliemare: ...cela ne compte pas?
M. Lavoie: ... après la fin du débat sur le message
inaugural ".
M. Burns: Est-ce que je peux vous faire une suggestion
également parce que je pense que, sauf erreur, il va s'agir d'un rapport
qui va contenir le rapport de plusieurs séances. Alors, ne pourrait-on
pas dire que la partie du rapport concernant la séance du 7
février fasse l'objet. Le reste, par exemple nos travaux de ce matin, je
ne pense pas que vous vouliez faire un débat là-dessus.
M. Lavoie: Non, je dis bien que le débat est sur le
rapport de la commission du 7 février.
M. Burns: Portant sur la télédiffusion. M. Lavoie:
Oui, oui.
Le Président (M. Richard): Parce qu'il avait
été question des règlements aussi.
M. Lavoie: Bon, marquez: relativement à la radiodiffusion
et la télédiffusion des débats.
M. Burns: D'accord.
Le Président (M. Richard): Alors, je voudrais savoir si
cette motion sera adoptée?
M. Burns: Adopté, M. le Président. Le
Président (M. Richard): Adopté.
M. Burns: M. le Président, je propose que la commission
ajourne ses travaux sine die.
Le Président (M. Richard): Adopté. Les travaux sont
ajournés sine die.
(Fin de la séance à 12 h 53)