Les versions HTML et PDF du texte du Journal des débats ont été produites à l'aide d'un logiciel de reconnaissance de caractères. La version HTML ne contient pas de table des matières. La version officielle demeure l'édition imprimée.
(Douze heures dix minutes)
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière): À
l'ordre, messieurs!
Il y a ouverture de la commission de l'Assemblée nationale du
Québec.
Les membres de la commission sont: M. Blank (Saint-Louis), M. Bordeleau
(Abitibi-Est), M. Charron (Saint-Jacques), M. Chevrette (Joliette-Montcalm), M.
Dussault (Châteauguay), M. Gagnon (Champlain), M. Jolivet (Laviolette),
M. Lalonde (Marguerite-Bourgeoys), M. Leduc (Fabre), M. Levesque (Bonaventure),
M. Marquis (Matapédia), M. Pagé (Portneuf), M. Picotte
(Maskinongé), M. Rancourt (Saint-François), M. Rivest
(Jean-Talon), M. Vaillancourt (Jonquière) et M. Vaugeois
(Trois-Rivières).
Qui est le rapporteur de la commission, s'il vous plaît?
M. Charron: M. Marquis (Matapédia).
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière): M.
Marquis.
Le premier sujet à l'ordre du jour, c'est d'étudier, si je
comprends, article par article le projet de loi 6?
M. Charron: Oui, qui nous a été
déféré, M. le Président, par une décision
sur division de l'Assemblée.
J'aurai, en cours de route, quatre amendements à proposer qui
sont simplement des amendements de concordance. En fait presque l'ensemble du
projet de loi est composé d'amendements de concordance. C'est que, quand
on s'entend pour chanqer le nom d'un ministère, les autres articles par
la suite indiquent à quel endroit précisément il faut
changer ce nom. Je suis disposé à...
Projet de loi no 6
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière):
J'appelle donc l'article 1 du projet de loi no 6. Est-ce que cet article
sera adopté?
Des voix: Adopté.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière):
L'article 1 est adopté. Article 2?
M. Levesque (Bonaventure): Adopté.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière):
Adopté. Article 3?
M. Levesque (Bonaventure): Adopté.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière):
Adopté. Article 4?
M. Levesque (Bonaventure): Adopté.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière):
Adopté. Article 5?
M. Levesque (Bonaventure): Adopté.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière):
Adopté. Article 6?
M. Levesque (Bonaventure): Adopté.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière):
Adopté. Article 7?
M. Levesque (Bonaventure): Adopté.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière):
Adopté. Article 8?
M. Levesque (Bonaventure): Adopté.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière):
Adopté. Article 9?
M. Levesque (Bonaventure): Adopté.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière):
Adopté. Article 10? Adopté?
M. Levesque (Bonaventure): J'avais posé certaines
questions au ministre au moment de la deuxième lecture.
Premièrement, en ce qui concerne le budget et les sommes apparaissant
maintenant au budqet 1981-1982 au ministère des Affaires sociales et au
ministère du Travail, de la Main-d'Oeuvre et de la
Sécurité du revenu.
Deuxièmement, je me posais une question relativement au
paragraphe 2 de l'article 10 et à d'autres articles, où on
semblait laisser une discrétion au conseil on parle du Conseil des
affaires sociales et de la famille - avec l'approbation du ministre des
Affaires sociales ou du ministre du Travail, de la Main-d'Oeuvre et de la
Sécurité du revenu, selon le cas, de s'adresser à l'un ou
l'autre des ministres et
la loi ne me semblait pas tellement rigoureuse à ce propos.
Alors, deux questions.
M. Charron: M. le Président, c'est un fait que si on veut
le voir de cette façon qu'il s'agit d'une discrétion
laissée au Conseil des affaires sociales, sauf que c'est une
discrétion peu inquiétante, dans le sens que les
personnalités qui s'y trouvent sauront d'emblée lorsqu'ils
choisiront... On parle de deux sujets: le conseil peut répondre à
une commande et à une demande du ministre. Alors, il doit remettre son
avis à celui qui le lui a demandé, mais quand on parle du
paragraphe 2, dans l'article 10, c'est sur son initiative. Le conseil peut
aussi, sur son initiative, décider de délibérer et
d'émettre une opinion à qui de droit dans les circonstances.
Alors, quand je dis que c'est une discrétion, c'est vrai qu'après
avoir réfléchi - si je m'en tiens au texte même -à
une question relative aux affaires sociales, ou à la famille, dans le
domaine de la santé et des services sociaux, je crois bien que le
conseil saura à l'avance que cet avis, s'il veut qu'il ait un
cheminement, doit être acheminé, selon le cas, au ministre des
Affaires sociales. Si, par ailleurs, il a délibéré sur des
questions qui traitent de l'aide, des allocations et des assurances sociales,
en vertu de cette loi même que nous adoptons aujourd'hui, le conseil,
selon le cas, l'adressera au ministre du Travail et de la Main-d'Oeuvre et de
la Sécurité du revenu. Je serais très surpris,
étant donné la qualité des personnes qui s'y retrouvent,
qu'il y ait un mélange et qu'on adresse au mauvais ministre un avis dans
les circonstances, quand le partage est aussi clair que celui que
prévoit la loi.
M. Levesque (Bonaventure): Cela va pour une commande ou encore un
avis que peut donner le conseil, mais lorsqu'il s'agit d'une approbation
sollicitée par le conseil, justement pour entreprendre une étude,
là on laisse au conseil - ce qui est un peu curieux - la
discrétion d'aller chez l'un ou l'autre ministre; une approbation venant
de l'un ou l'autre lui permet d'entreprendre une étude. C'est simplement
pour éviter peut-être un peu de confusion que j'ai soulevé
le point, ce n'est pas que je veuille en faire une question d'État, mais
je voulais simplement attirer l'attention de la commission là-dessus.
(12 h 15)
M. Charron: À nouveau, j'admets qu'il peut y avoir une
partie incertaine, mais je serais surpris que, pour recevoir l'approbation
d'entreprendre une étude et de dépenser des crédits sur
son enveloppe pour réaliser cette étude, le conseil s'adresse
à la mauvaise personne ou que la personne ou le ministre visé qui
reçoit la demande, et qui n'est pas responsable du secteur dans lequel
la recherche veut se faire, prenne sur lui d'autoriser cette recherche. Il va
plutôt dire: Ce domaine, comme vous le savez - je suis sûr qu'ils
le savent - relève de mon collègue, le ministre X, plutôt
que de moi et adressez-vous à lui si vous voulez recevoir...
M. Levesque (Bonaventure): C'est probablement ce qui va se
passer, tout le monde étant de bonne foi. Mais on sait
présentement qu'on a une disposition un peu étonnante, pour dire
le moins, parce qu'on dit: Tu peux allez voir papa, et si papa ne veut pas, tu
iras voir maman.
M. Charron: C'est parce qu'ils sont censés savoir ce que
papa peut permettre et ce que maman peut permettre. Si on veut aller au fond du
sujet, je ne connais pas de conseil consultatif qui puisse... Il y a un
précédent. J'allais dire un conseil consultatif qui puisse avoir
deux titulaires. Oui, quand, sous votre gouvernement, il y a eu une division
entre le ministre de l'Éducation, responsable de
l'élémentaire et du secondaire, et M. Lachapelle, qui
était responsable du secteur collégial et universitaire. Le
Conseil supérieur de l'éducation, que je sache, se trouvait
à avoir deux titulaires. Et il n'y a jamais eu d'impair dans les
circonstances.
M. Levesque (Bonaventure): II y avait là une
hiérarchie.
M. Charron: Oui.
M. Levesque (Bonaventure): Tandis qu'ici, il n'y en a pas.
M. Charron: Selon ce qu'on me dit, on notera que l'article 10 de
la loi à l'étude actuellement modifie le paragraphe 2 de la loi
qui a créé le conseil. Mais le dernier article de cette loi
demeure inchangé. Dans cette ioi créant le Conseil des affaires
sociales et de la famille, il est bien dit -j'ai lis l'article 18 - "le
ministre des Affaires sociales est chargé de l'application de la
présente loi." Donc, en ce sens, il demeure le responsable du Conseil
des affaires sociales.
M. Levesque (Bonaventure): Vous avez trouvé une
hiérarchie?
M. Charron: Je viens de la créer à l'instant.
À la demande de l'Opposition.
M. Levesque (Bonaventure): Adopté.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière):
Adopté.
M. Levesque (Bonaventure): Adopté. Sauf que je n'ai pas eu
de réponse pour les questions budgétaires. J'imagine que le
leader
parlementaire du gouvernement était tellement pris qu'il n'a pas
eu le temps de vérifier.
M. Charron: Elle vaut peut-être ce qu'elle vaut. Je n'ai
pas vérifié jusqu'au fond. Mais l'explication préliminaire
que l'on ma fournie, c'est qu'il s'agissait des dépenses encourues avant
cette loi et qui figurent pour les deux douzièmes, je crois, encore dans
le précédent ministère. Effectivement, entre autres l'aide
sociale, depuis le 1er avril, des sommes ont été
dépensées à partir du ministère des Affaires
sociales jusqu'à ce transfert.
M. Levesque (Bonaventure): D'accord. Cette réponse me
paraît valable.
M. Charron: Je vérifierai le deux douzièmes - ou le
sixième - je ne suis pas sûr de la proportion. Mais on m'a
expliqué qu'il y avait eu une proportion à cause de ce
phénomène.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière): Article
10?
M. Levesque (Bonaventure): Adopté.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière):
Adopté. Article 11. Adopté?
M. Levesque (Bonaventure): On a le choix. Le conseil a le choix,
selon le cas, ce qui est une concordance. Adopté.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière): Article
12, adopté?
M. Levesque (Bonaventure): Adopté.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière):
Adopté. Article 13, adopté?
M. Levesque (Bonaventure): Adopté.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière):
Adopté. Article 14, adopté?
M. Levesque (Bonaventure): Adopté.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière):
Adopté. Article 15, adopté?
M. Levesque (Bonaventure): Adopté.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière):
Adopté. Article 16, adopté?
M. Levesque (Bonaventure): Adopté.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière):
Adopté. Article 17, adopté?
M. Levesque (Bonaventure): Adopté,
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière):
Adopté. Article 18, adopté?
M. Levesque (Bonaventure): Adopté.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière):
Adopté. Article 19, adopté?
M. Levesque (Bonaventure): Adopté.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière):
Adopté. Article 20, adoDté?
M. Levesque (Bonaventure): Adopté.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière):
Adopté. Article 21, adopté?
M. Levesque (Bonaventure): On dit "adopté" assez souvent
en ce moment-ci, M. le Président; pour la bonne intelligence de nos
travaux, il s'agit de plusieurs dispositions de concordance qui se suivent.
M. Charron: Comme par exemple l'article 20 qui vient d'être
adopté, si on est tous d'accord pour que le ministère s'appelle
le ministère des Institutions financières et Coopératives,
tout le reste va en découler.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière):
Adopté. Article 21.
M. Levesque (Bonaventure): Adopté.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière):
Adopté. Article 22.
M. Levesque (Bonaventure): Adopté.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière):
Adopté. Article 23.
M. Levesque (Bonaventure): Adopté.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière): Article
24.
M. Levesque (Bonaventure): Adopté.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière): Article
25.
M. Levesque (Bonaventure): Adopté.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière): Article
26.
M. Levesque (Bonaventure): Adopté.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière): Article
27.
M. Levesque (Bonaventure): Adopté.
Le Président (M. Vaillancourt,
Jonquière): Article 28.
M. Levesque (Bonaventure): Adopté.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière): Article
29.
M. Levesque (Bonaventure): Adopté.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière): Article
30.
M. Levesque (Bonaventure): Adopté.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière): Article
31.
M. Levesque (Bonaventure): Adopté.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière): Article
32.
M. Levesque (Bonaventure): Adopté.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière): Article
33.
M. Levesque (Bonaventure): Adopté.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière): Article
34.
M. Levesque (Bonaventure): Adopté.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière): Article
35.
M. Levesque (Bonaventure): Adopté.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière): Article
36.
M. Levesque (Bonaventure): Adopté.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière): Article
37.
M. Charron: II y a un amendement à 37, M. le
Président, qu'un officier du ministère de la Justice me signale.
C'est M. Meunier, secrétaire adjoint à la législation. Il
faudrait ajouter un autre article. On dit: Les articles 70, 71 et 71.1 de la
Loi sur l'assurance-maladie sont modifiés par... Il y a aussi l'article
67 qui se trouve modifié.
Une voix: Avant l'article 70.
M. Charron: Oui, les articles 67, 70 et 71.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière): Est-ce
que l'amendement sera adopté?
M. Levesque (Bonaventure): Adopté.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière): Articles
amendés. adopté. Article 38.
M. Charron: À l'article 38, j'ai aussi un amendement. On
me dit que le projet de loi devrait être modifié par l'adoption,
après l'article 37, d'un nouvel article 38 qui ferait décaler
tous les autres et qui se lirait comme suit: "L'article 2 de la Loi sur la
Régie de l'assurance-maladie du Québec est modifié par le
remplacement, aux 4e et 5e alinéas, des mots "ministère des
Affaires sociales", par les mots "ministère du Travail, de la
Main-d'Oeuvre et de la Sécurité du revenu."
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière): Est-ce
gue le nouvel article 38 sera adopté?
M. Levesque (Bonaventure): Adopté.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière):
Adopté. L'ancien article 38 devient maintenant...
M. Charron: ...39, M. le Président.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière): ...39.
Est-ce que l'article 39 sera adopté?
M. Levesque (Bonaventure): Adopté.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière): Nouvel
article 40, l'ancien article 39, adopté?
M. Charron: Oui.
M. Levesque (Bonaventure): Adopté.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière): Article
40, maintenant devenu l'article 41, adopté?
M. Levesque (Bonaventure): Adopté.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière): Article
41, maintenant devenu l'artilce 42. Adopté?
M. Levesque (Bonaventure): Adopté.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière):
Adopté. Article 42 devenu l'article 43. Adopté?
M. Levesque (Bonaventure): Adopté. Avant d'adopter les
articles 43 à 45...
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière): Articles
44 et 45.
M. Levesque (Bonaventure): ...j'aimerais
bien que le ministre, pour rassurer cette commission, nous dise qu'il
n,y a aucun nouveau pouvoir qui est accordé par ce projet de loi qui
n'existait pas autrefois, ou aucun autre avantage ou désavantage.
M. Charron: Aucun, M. le Président. M. Levesque
(Bonaventure): D'accord.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière): Article
44. Adopté. Article 45.
M. Levesque (Bonaventure): Adopté,
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière):
Adopté.
M. Charron: M. le Président, avant que nous
complétions notre travail, en fonction des deux amendements qui ont
été intercalés, on me signale qu'il faudrait, non
seulement renuméroter ce que nous avons fait, mais, dans les notes
explicatives, ajouter un 14 qui serait la Loi sur la Régie de
l'assurance-maladie, puisque nous avons adopté un article nouveau, donc,
14 devient 15, 15 devient 16, 16 devient 17, dans les notes explicatives.
Non, je ne pense pas.
M. Lalonde: ...au moment où la loi est adoptée.
M. Levesque (Bonaventure): ...au moment où la loi et
adoptée.
Formation d'une sous-commission de l'Assemblée
nationale
M. Charron: Bon, d'accord.
Je remercie les députés, M. le Président. L'autre
sujet, c'est la proposition que j'ai faite, lors d'une rencontre avec le leader
de l'Opposition; qui avait été bien reçue et que j'ai
ensuite évoquée lors de l'étude de vos crédits la
semaine dernière, à l'effet de ressusciter, pour la bonne cause,
une sous-commission qui, il y a quelque temps, l'année dernière,
avait entrepris un travail, à partir d'un document qui s'appelait
l'avant-projet de loi de votre prédécesseur, et sans que cet
avant-projet de loi n'ait quiconque comme parrain officiel pour l'instant ou,
s'il en faut absolument un, je suis bien prêt à le reprendre
à mon compte, pour les fins de la discussion, parce que c'est une
discussion que je veux avoir. J'aimerais qu'une sous-commission de cette
commission soit formée à nouveau pour qu'au cours de
l'été, elle puisse achever son travail et reprendre au besoin, si
les opinions on changé, la partie que nous avions déjà
parcourue. Je pense qu'il y a deux choses que je dois proposer d'une
manière officielle à l'Assemblée: D'une part, je fais
motion pour qu'une sous-commission - j'en proposerai les membres dans une
deuxième motion, si elle ast accepté" - de cette commission de
l'Assemblée nationale soit formée afin d'étudier le
document connu sous le nom d'avant-projet de loi de M. Clément Richard,
qui était une nouvelle loi de la Législature,
déposé lors de la précédente Législature,
à la fin de la session de 1980, donc que cette sous-commission puisse
étudier ce document. J'en fais motion, M. le Président.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière): Est-ce
que cette motion sera adoptée?
M. Levesque (Bonaventure): Quant à créer un
sous-comité, oui, M. le Président, et quant à son mandat,
c'est d'étudier, d'explorer et de faire rapport, d'accord.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière): La
motion de la formation de la sous-commission est adoptée?
M. Charron: Pour donner un suivi à cette étude qui
avait eu lieu l'année dernière, je proposerais que, du
côté gouvernemental, les membres de cette sous-commission soient
le whip du parti, M. Chevrette, M. Dussault, M. Vaugeois et moi-même.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière): M. le
leader de l'Opposition.
M. Levesque (Bonaventure): Quant à la composition, est-ce
que je puis demander quelle était la composition du dernier
sous-comité?
M. Charron: La dernière fois, nous étions quatre du
côté gouvernemental, plus le président - j'imagine bien que
vous serez encore des nôtres avec les fonctionnaires qui vous entourent
et qui nous sont d'une aide constante à ce sujet - et j'en propose
quatre du côté de l'Opposition.
M. Levesque (Bonaventure): Trois.
M. Charron: Vous étiez trois, mais il y avait quelqu'un de
l'Union Nationale.
M. Levesque (Bonaventure): II y avait l'Union Nationale...
Une voix: II y avait Camil Samson aussi.
M. Levesque (Bonaventure): ... et M.
Samson.
M. Charron: C'est vrai, nous avions ce plaisir, oui.
M. Levesque (Bonaventure): Je
suggérerais, avant qu'on adopte la formation ministérielle
suggérée, que nous portions de trois à quatre de notre
côté...
M. Charron: Oui, d'accord.
M. Levesque (Bonaventure): ... la composition. Vu le
départ de deux autres membres de la commission , il y a deux autres
postes qui sont ouverts. M. le Président, quant à la suggestion
de la composition de la commission par le leader parlementaire du gouvernement,
nous sommes d'accord. Quant à nous, nous suggérons les noms
suivants: M. Blank, M. Lalonde, M. Pagé et moi-même.
M. Charron: D'accord.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière): Est-ce
que cette motion de formation de la sous-commission est adoptée et les
membres de la sous-commission également?
M. Chevrette: Je vote pour lui.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière):
Adopté.
M. Levesque (Bonaventure): J'ai voté pour toi.
M. Chevrette: On va s'organiser pour l'horaire.
Fondation Jean-Charles-Bonenfant
M. Charron: Le troisième point à l'ordre du jour,
M. le Président, c'est celui qui traite de la Fondation
Jean-Charles-Bonenfant. Je pense que, dans ce domaine, je devrais vous laisser
le soin de faire le point.
Le Président (M. Vaillancourt (Jonquière): Je pense
qu'il y a un fait évident, c'est que, lors des dernières
élections générales, il y a un député au
moins, qui avait été désigné préalablement
aux élections, qui a été malheureusement défait,
qui n'est plus membre. Il pourrait être membre, mais, en vertu de la loi,
on peut le remplacer par un membre de l'Assemblée nationale. C'est M.
Bertrand Goulet, ex-député de Bellechasse. Je ne pense pas que
d'autres aient été défaits lors des élections. Il
suffirait de remplacer M. Goulet par un autre membre.
M. Levesque (Bonaventure): Quels sont les membres
présentement?
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière): M.
Laurin, M. Charron, M. Rivest, M. Goulet et le président est d'office
président de la fondation.
M. Charron: Je trouverais important que notre doyen de
l'Assemblée soit sur cette fondation. J'en fais la proposition.
M. Chevrette: II faudrait le caser dans plusieurs postes, il est
bon. C'est arrangé d'avance.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière): La
motion du leader est-elle adoptée?
Des voix: Adopté. (12 h 30)
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière): D'autre
part, à l'article 6b de la Loi créant la Fondation
Jean-Charles-Bonenfant, il est question que le conseil d'administration soit
composé également de deux personnes choisies par la commission de
l'Assemblée nationale après consultation avec les milieux
universitaires et les organismes reliés à l'étude des
sciences politiques.
J'ai ici devant moi une liste de professeurs, de doyens de
l'Université McGill, de l'Université Laval, de
l'Université de Sherbrooke et de l'Université de Montréal
et, en sciences politiques, de l'Université Laval, de
l'Université de Montréal et de l'UQAM. Le mandat que je voulais
demander à la commission, si elle le veut bien, c'est celui-ci: Est-ce
que la commission pourrait confier au président de l'Assemblée
nationale le devoir de faire la consultation d'usage auprès des
personnes concernées et qui sont mentionnées ici. Il y a: M.
Stephen Scott, M. John Briarly, M. Henri Brun, M. Maurice Arbour, M. Gil
Rémillard, M. André Dufour, Mlle Nicole Duplé, M. Pierre
Blache, M. Claude Emmanuelli, M. Guy Lord, M. Jacques Brassard, M.
François Chevrette, M. Réjean Pelletier, M. Réjean Landry,
Mme Louise Quesnel-Ouellet, M. André J. Bélanger, M. André
Bernard et M. Alex Macleod.
M. Charron: Alors, M. le ministre, ce que vous dites, c'est que
vous voulez consulter ces gens...
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière):
J'aimerais que la commission de l'Assemblée nationale me
délègue le pouvoir de procéder aux consultations
auprès de ces différentes personnes pour voir à la
nomination des deux universitaires qui devraient compléter notre conseil
d'administration.
M. Levesque (Bonaventure): Nous vous faisons confiance, M. le
ministre.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière): II
faudrait peut-être approuver la liste que je viens de vous soumettre
comme étant la liste des personnes qui devraient être
consultées et, par la suite, si vous le
voulez, déléguer le pouvoir.
M. Charron: Dernier point, M. le Président, avant de
suspendre nos travaux.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière): Est-ce
que cette liste est approuvée par la commission comme étant celle
de ceux qui doivent être consultés?
M. Levesque (Bonaventure): D'accord, je pense que nous pouvons
donner un mandat au président de s'entourer convenablement à la
suite des ces consultations.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière): Je
comprends que la liste est adoptée et que le mandat est donné au
président, après avoir procédé aux consultations
à l'intérieur de la liste, de voir à compléter la
formation du conseil d'administration.
M. Levesque (Bonaventure): D'accord.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière):
Adopté. M. le leader du gouvernement.
Promotion à un fonctionnaire du
Vérificateur général
M. Charron: II arrive quelquefois que cette situation se
présente: le comité de régie interne a examiné une
demande qui concerne un officier du bureau du Vérificateur
général. Je ne sais trop si le document que je vous remets
comporte la lettre de M. Larose. Oui, elle est même assez longue, mais je
crois qu'en la lisant en diagonale, si les députés n'ont pas le
temps d'en prendre connaissance en détail, on voit que M. Larose insiste
sur le fait que ce collaborateur immédiat qu'il a eu est d'une
qualité suffisante, c'est le moins qu'on puisse dire, pour recevoir la
promotion un peu "irrégulière", si je me permets, qu'on lui
propose, et cela a été un examen fait à la régie
interne. Je pense que la parole de M. Larose dans ce domaine était d'un
poids important. Il nous faut maintenant demander à la commission de
ratifier cette résolution du comité de régie interne.
M. Levesque (Bonaventure): Je crois qu'on doit également
souligner que la résolution ne sera effective qu'au moment où le
président la communiquera à l'Assemblée nationale.
J'imagine que ce serait aujourd'hui si ceci était adopté?
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière): On parle
de M. Gravel.
M. Charron: On parle de M. Gravel.
M. Levesque (Bonaventure): Oui. J'imagine que c'est l'intention
du président, si cette commission approuve cette résolution, de
la communiquer à l'Assemblée nationale aujourd'hui?
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière): Je dois
vous dire qu'à la régie interne cette demande de
dérogation a été adoptée et que l'ancien ministre
de la Fonction publique a émis son opinion et a trouvé
extrêmement bien fondée la demande. M. Larose m'en a parlé
personnellement au téléphone pour m'expliquer le cas.
Évidemment, cela crée peut-être un précédent,
il ne faudrait pas que notre commission devienne un genre de tribunal d'appel
de ce genre de problème, mais d'après tous ceux qui l'ont
étudié à fond, c'est un cas qui semble très bien
fondé. L'ex-ministre de la Fonction publique de même que la
nouvelle ministre de la Fonction publique émettaient la même
opinion, M. Bérubé du Conseil du trésor éqalement,
le leader du gouvernement aussi.
M. Lalonde: Ce n'est pas un cas qui est remédiable
autrement que par décision de la commission?
M. Charron: Je crois que la lettre de M. Larose l'explique.
M. Levesque (Bonaventure): II s'agit d'une
rétroactivité assez substantielle lorsqu'on retourne au 7
décembre 1978. N'aurait-il pas été
préférable que nous en ayons été saisis un peu
auparavant? À première vue, je vois cela...
M. Charron: Vous avez raison. Je pensais que c'était fait
à la suite de la résolution de la régie interne qui date
d'une semaine. Je pensais que, dans la préparation de cette
séance, ce document vous était parvenu afin qu'on puisse...
M. Levesque (Bonaventure): Ce n'est pas cela que je dis. Pas
quant à nous, mais quant à ce que le Vérificateur
général aurait pu... Est-ce qu'il n'aurait pas pu nous faire part
de cette difficulté avant le printemps 1981, alors qu'on suggère
une rétroactivité qui retournerait au 7 décembre 1978?
C'est cela la question.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière):
Effectivement, on a été saisis très tardivement de
cette demande.
M. Charron: Ce que je veux vous dire, ce qu'on nous a
expliqué et ce qui est expliqué dans la lettre, c'est qu'ils ont
essayé, selon la méthode traditionnelle, par la Loi sur la
fonction publique. Et c'est cette incapacité qui joue au
désavantage de
M. Gravel parce qu'il y a essentiellement un oubli - c'est ce que dit M.
Larose - de certaines années d'expérience qui n'ont pas
été calculées à sa fiche et qui, actuellement, le
prive d'un revenu et d'un poste dans l'échelon de la fonction
publique.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière): II ne
faudrait pas que ce soit considéré comme un
précédent, que le fait de donner suite à une telle demande
amène la commission à se pencher sur d'autres demandes. On
pourrait en avoir des dizaines et des dizaines.
M. Levesque (Bonaventure): Que vous le vouliez ou non, si des cas
semblables existent, on vous les soumettra et on tiendra compte du
précédent. Je vous le soumets respectueusement, M. le
Président.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière): Nous les
étudierons au mérite, M. le leader de l'Opposition. Mais celui-ci
semble bien fondé d'après tous ceux qui ont étudié
le cas.
M. Levesque (Bonaventure): Adopté.
M. Charron: Adopté. M. le Président, vous
l'annoncerez à l'Assemblée.
M. Lalonde: M. le Président, je pense que pour
concrétiser...
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière): Un
rapport sera déposé à l'Assemblée nationale
à la suite de notre commission.
M. Lalonde: Dans la décision, je pense que ce que le
leader de l'Opposition veut signaler, c'est que la recommandation, la demande,
vient du Vérificateur général. La fonction qu'occupe le
Vérificateur général, l'importance de sa fonction, est
déterminante. On ne peut pas commencer à examiner les cas qui
vont venir de partout à l'avenir.
M. Charron: C'est cela.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière): Dernier
point à l'ordre du jour.
M. Chevrette: On vient de restreindre le champ d'action du leader
de l'Opposition.
Augmentation de salaire à un serveur du
Parlementaire
M. Charron: Le dernier point à l'ordre du jour, M. le
Président, en est un qui nous tient à coeur tous, tant que nous
sommes.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière): Nous
pensions l'avoir réglé. Nous l'avions réglé.
M. Charron: Nous pensions l'avoir réglé. Je vous
laisse faire le point là-dessus, parce que moi, j'y perds mon latin.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière): En fait,
cela concerne le dollar supplémentaire l'heure accordé à
la personne travaillant au Parlementaire, dans les salons ministériels
et de l'Opposition.
M. Levesque (Bonaventure): II s'agit d'une précision.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière): II y a
eu une mauvaise interprétation de la part de certaines personnes
à la suite de ce qui a déjà été
adopté. On l'a clarifié.
M. Levesque (Bonaventure): D'accord. Adopté.
M. Charron: Adopté.
Nous ferons rapport sine die.
Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière): La
commission ajourne ses travaux sine die.
(Fin de la séance à 12 h 40)