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(Quinze heures trente-deux minutes)
Le Président (M. Tremblay, Iberville): À l'ordre,
s'il vous plaît!
Mesdames et messieurs, je constate que nous avons quorum. Est-ce qu'il y
a des remplacements, M. le secrétaire?
Le Secrétaire: Non, il n'y a aucun remplacement.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): D'accord. Je
déclare la séance ouverte et je rappellerai le mandat de la
commission. Le but de la réunion de cet après-midi est de
procéder à la vérification des engagements financiers du
ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation
pour les mois de décembre 1985 et janvier, février et mars
1986.
Dans un premier temps, c'est-à-dire jusqu'à 16 heures,
nous vérifierons les engagements financiers dont le ministre
délégué aux Pêcheries est responsable et, dans un
deuxième temps, de 20 heures à 22 heures, le ministre de
l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation viendra répondre
des engagements financiers de son ministère.
Si on regarde la procédure, je vous signale au départ que
les règles de fonctionnement des séances de vérification
d'engagements financiers sont décrites aux pages 131 à 136 de
notre règlement. La procédure de vérification des
engagements est assez simple, puisqu'il ne s'agit pas d'adopter des sommes
d'argent, mais de vérifier, en questionnant les ministres responsables,
chaque engagement en regard principalement des crédits
budgétaires qui sont votés à l'Assemblée nationale
chaque année.
J'appellerai donc chaque engagement dans l'ordre dans lequel il
apparaît sur les listes qui vous ont été distribuées
le 16 mai dernier, en vous demandant si vous avez des questions à poser
au ministre sur l'engagement. Chaque député a droit à 20
minutes par engagement et le ministre qui est dans l'impossibilité de
répondre à une demande de renseignement dispose d'un délai
de quinze jours pour acheminer au secrétaire de la commission les
informations demandées.
Je vous fais remarquer également que seuls les engagements de
plus de 25 000 $ sont listés et font l'objet d'une vérification
en commission, et que les chiffres qui apparaissent entre parenthèses
après chaque engagement financier correspondent au programme et à
l'élément de ce programme inscrit au livre des crédits du
gouvernement. Il va de soi que les questions, à moins d'un consentement
à l'effet contraire, doivent se reporter à l'engagement à
l'étude.
Pour cette première partie de séance, le ministre
délégué aux Pêcheries répond donc aux
questions se rapportant au programme 10, Développement des pêches
maritimes, dont la liste pour chacun des mois a été
dressée et vous a été distribuée avant la
séance.
Est-ce qu'il y a des questions avant que nous débutions? Aucune
question, donc tout est compris? Nous allons commencer.
Pour le mois de décembre, il n'y a qu'un engagement sur la liste
et c'est le montant de l'engagement au programme 10, élément 1.
C'est le numéro 3. C'est cela. Le numéro 3?
Est-ce qu'il y a des questions concernant cet engagement au
numéro 3?
Est-ce que tout le monde a la liste?
M. Dutil: On parle ?
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Est-ce que vous
remplacez quelqu'un? Non? Sûrement.
Une voix: Tant que les avis de siéger dans les commissions
ne sont pas donnés...
Le Président (M. Tremblay, Iberville): D'accord.
Une voix: On l'a eu.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): L'avis n'a pas
encore été donné, en Chambre, actuellement?
Une voix: Bien non. Je viens de descendre. Il est en train de
donner les avis convoquant les commissions parlementaires.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): On peut attendre
quelques minutes. L'Opposition nous a dit qu'elle serait en retard.
On a seulement cinq articles et on fini à 16 heures.
Oui?
Trois articles?
Nous autres, on en a inventorié cinq.
M. Gendron: M. le Président?
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Oui, je vous
écoute.
M. Gendron: Cependant, a titre officiel comme leader adjoint de
l'Opposition officielle - je dois faire remarquer qu'il y a sûrement une
méprise quelque part, puisque, nous, immédiatement après
les avis donnés par le leader du gouvernement convoquant les commissions
parlementaires, c'est le débat sur la loi concernant Radio-Québec
et l'interlocuteur qui doit poursuivre le débat, parce qu'il l'avait
commencé la semaine dernière, c'est notre critique en
matière de...
Le Président (M. Tremblay, Iberville): L'agriculture.
M. Gendron:... agriculture, pêcheries et alimentation. Je
ne sais pas comment il se fait que le leader du gouvernement ne vous ait pas
avisé de cela puisqu'il savait que le premier intervenant qui serait
appelé en Chambre à discourir sur le projet de loi de
Radio-Québec, c'est le député de Lévis. II savait
également que cette semaine, pour des raisons qui échappent
à notre contrôle, mon collègue, député de
Duplessis, M. Denis Perron, ne peut être ici à Québec
aujourd'hui et demain. Ce sont habituellement ces deux collègues qui se
partagent la responsabilité des travaux qui, habituellement, ont cours
à cette commission et je vais être obligé, bien
amicalement, d'aviser les collègues du gouvernement que, comme M. Garon
en a à peine pour dix minutes encore, puisqu'il lui restait peu sur le
temps qu'il a utilisé la semaine dernière, on va attendre que M.
Garon ait fini son intervention.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): On peut attendre,
il n'y a pas de problème. La seule chose, c'est qu'on a jusqu'à
16 heures et on a déjà été avisé la semaine
dernière qu'on siégeait aujourd'hui et ce soir, de 20 heures
à 22 heures.
M. Gendron: C'est pourquoi je viens de faire la remarque. Comme,
nous aussi, toutes ces informations nous avaient été
données la semaine dernière, je pense que c'était
difficile d'envisager que la commission puisse siéger tant que mon
collègue de Lévis n'aura pas intervenu sur la loi de
Radio-Québec. De toute façon, la commission est tout à
fait maîtresse de ses travaux et, si cela devait dépasser de
quelques minutes 16 heures, il n'y a aucune espèce d'objection à
ce que, par consentement unanime, on puisse autoriser que les travaux se
poursuivent quelques minutes. Je ne dis pas de faire un nouvel avis...
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Le problème,
c'est que M. le ministre est attendu à Montréal, je crois.
M. Gendron:... je pense que cela va rentrer.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): On va attendre.
M. Dutil: M. le Président, effectivement, il n'y a pas
tellement de questions, il y a quatre ou cinq sujets et...
Le Président (M. Tremblay, Iberville): C'est
ça.
M. Dutil:... si le député de Lévis arrive
bientôt, je pense que cela va se régler assez rapidement.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): D'accord. Alors, on
peut attendre une dizaine de minutes. Il n'y a que cinq points, il y a
presque...
M. Gendron: Oui, je veux bien qu'on suspende la séance,
mais, avant, la question, M. le Président, portait bel et bien sur les
engagements financiers?
M. Dutil: Exact.
M. Gendron: C'est ça.
M. Messier: M. le Président, juste un point d'information,
s'il vous plaît.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Je vous
écoute, M. le député de Saint-Hyacinthe.
M. Messier: Oui. Prenons l'hypothèse qu'il y aurait 120
députés libéraux et 2 péquistes. De quelle
façon cela se serait-il produit? Il aurait fallu attendre chaque
intervenant? Le processus parlementaire a été réduit
à son strict minimum. Maintenant, on attend le député de
Lévis. Je me rappelle très bien que, la semaine dernière
ou durant l'étude des crédits sur les pêcheries, on a
attendu une demi-heure parce que M. Garon, le député de
Lévis, était possiblement à son émission de radio.
Je pense qu'on fait perdurer les débats. Je ne sais pas s'il n'y aurait
pas lieu de procéder ou de donner un avis. Selon l'hypothèse de
120 députés libéraux et 2 péquistes, qu'est-ce qui
se produirait?
Le Président (M. Tremblay, Iberville): M. le
député, je prends en considération ce que vous dites.
Évidemment, c'était hypothétique et j'aviserai le leader
de votre opinion là-dessus.
M. Messier: Merci.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Je vais suspendre
la commission dix minutes. D'accord?
(Suspension de la séance à 15 h Al)
(Reprise à 15 h 49)
Le Président (M. Tremblay, Iberville); À l'ordre,
s'il vous plaît! On va commencer. M. le ministre est attendu à
Montréal, alors on va être obligé
d'accélérer. Vous savez ce que c'est d'être ministre, M. le
critique.
Une voix: C'est correct.
Pêcheries Engagements de décembre
1985
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Nous avons le
quorum, alors je déclare la séance ouverte. Comme nous le disions
plus tôt, nous sommes à étudier les engagements financiers
des pêcheries maritimes.
Pour décembre 1985, engagement 3, je demande si vous avez des
questions au ministre de part et d'autre, cela peut être de la part des
députés ministériels comme des députés de
l'Opposition.
M. le député de Saint-Hyacinthe.
M. Messier: Juste un point d'information, s'il vous plaît.
J'ai appris tout à l'heure que le critique officiel en matière de
pêcheries, c'est le député de Duplessis. Est-ce que c'est
vrai?
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Oui, mais il est
à l'extérieur.
M. Garon: Là aussi, nous sommes dans les pêches
à 50-50.
M. Messier: Lequel est le critique officiel?
M. Garon: Nous sommes deux critiques officiels dans le domaine
des pêches.
M. Messier: Deux critiques officiels.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Ce n'est pas
majeur, ils ont droit d'organiser cela comme ils veulent à ce
niveau-là. Est-ce qu'il y a des questions au ministre? Le ministre meurt
d'impatience de vous répondre.
M. Garon:... tranquillement pas vite. Par rapport aux documents
qu'on a, ce ne sont pas les mêmes numéros.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Comment pas les
mêmes numéros?
Décembre.
Comme vous le savez, on n'a pas à adopter ou pas, c'est seulement
une question de vérification.
M. Garon: Oui, oui. "Contrat pour l'achat d'un
texturomètre pénétromètre avec équipements
connexes (pour mesurer la texture des aliments).
M. Dutil: M. le Président, je pense que c'est dans
l'agriculture et il y a certainement une erreur sur les deux premiers.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Ah, oui.
M. Garon: Je pense aussi que ce n'est pas là-dedans.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): C'est
identifié programme 10-1, alors 10-1 c'est dans les pêcheries. Au
niveau du code, il peut y avoir une erreur du procédé
d'identification, il peut y avoir une erreur au niveau de l'identification du
numéro. Qu'est-ce qu'on fait?
M. Dutil: On me confirme que c'est à nous autres.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Ah bon! Si c'est
à vous autres, j'écoute.
M. Dutil: Cela est négocié par le Service des
achats du gouvernement, me dit-on. C'est la raison pour laquelle nous n'avons
pas vu cela chez nous. C'est selon leurs procédures, mais cela vient
dans notre budget.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Donc, c'est par le
Service général des achats.
M. Garon: Les soumissions demandées, l'ont
été de quelle façon?
M. Dutil: Justement, je viens de vous dire que cela a
été fait par le Service des achats du gouvernement. Donc, ce
n'est pas passé par notre organisation. C'est passé par le
Service des achats du gouvernement. Ces deux points devraient être
à leur agenda et la question devrait leur être posée.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Comment?
M. Garon: Vous avez sûrement les informations pour
répondre à ces questions. Si on vérifie les engagements
financiers, on ne peut pas prétendre que c'est un autre ministère
qui a fait l'achat.
Le Président (M. Tremblay, Iberville):
M. le ministre dit que cela n'a pas été acheté par
le ministère de l'Agriculture. Cela a été acheté
par le ministère des Approvisionnements. C'est le Service
général des achats qui a passé ce poste. Qu'est-ce qu'on
fait dans un cas comme celui-là ou probablement que...
M. Garon: Etes-vous sûr de cela?
M. Dutil: On va trouver certains éléments
supplémentaires...
Le Président (M. Tremblay, Iberville): C'est cela. Le
ministre va regarder pour trouver les informations supplémentaires
concernant cet...
M. Garon: Je vois que vous avez donné le contrat à
une firme de l'Ontario et je voudrais savoir comment cette soumission a
été demandée? Est-ce qu'il y avait plusieurs
manufacturiers au Québec?
M. Dutil: II y a eu six soumissions demandées. Deux ont
été reçues, comme vous pouvez le lire dans...
M. Garon: Cela a-t-il été sur invitation?
M. Dutil:... le rapport. C'est marqué: autre
soumissionnaire Instron Canada Limited. Il y a donc eu deux soumissionnaires,
probablement, avec Canners Machinery Inc.
M. Garon: Ce n'est pas ce que cela veut dire.
M. Dutil: Parlez-vous de celui d'en haut?
M. Garon: Non, non. Ce n'est pas ce que cela veut dire.
Soumissions demandées. Est-ce que cela veut dire que ce sont des gens
qui sont venus chercher des bons de soumission? L'avez-vous fait sur invitation
ou sur appel dans les journaux. Y en a-t-il seulement six qui ont
demandé des formulaires?
M. Dutil: On va vous trouver cela. C'est une demande qui a
été faite le 26 novembre 1985, c'est-à-dire huit jours
avant les élections, donc, sous l'habile direction du
député de Lévis. Il devrait normalement connaître la
réponse à la question qu'il vient de poser, mais je serais
curieux de l'entendre.
M. Garon: Je vous dirai, M. le ministre, que moi j'ai
signé le papier pour avoir l'autorisation du Conseil du trésor et
que le Conseil du trésor a donné son autorisation. À
quelle date a-t-il donné son autorisation?
M. Dutil: M. le Président, cela fait partie des choses qui
étaient dans la machine avant que j'arrive et que je n'ai pas vues
passer.
M. Garon: Écoutez, il faudrait s'entendre quant au
fonctionnement. Quand vous signez une demande d'autorisation, vous signez un
document qu'on appelle un CT et qui s'en va au Conseil du trésor et le
Conseil du trésor autorise ou n'autorise pas l'acquisition de l'appareil
pour lequel vous demandez l'autorisation. Il appartient à ce
moment-là au Conseil du trésor de vous dire s'il vous l'autorise
ou non en fonction du mémoire que vous lui avez présenté.
Une fois que vous avez l'autorisation, le processus commence. Vous dites le 26
novembre, mais qu'est-ce que vous avez le 26 novembre?
M. Dutil: On est en période électorale. M.
Garon: Non, non, non.
M. Dutil: C'est huit jours avant les élections et le 2
décembre, il y a un changement de gouvernement.
M. Garon: Non, il y a eu quel événement le 26
novembre?
M. Dutil: C'est le bon de commande, M. le Président, qu'on
a le 26 novembre. Pour ce qui est de l'acceptation des choses par le Conseil du
trésor, j'ai ouï-dire que publiquement, M. René
Lévesque aurait déclaré que le seul ministre qui
n'attendait pas le Conseil du trésor pour faire ses achats était
le ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation.
M. Garon: Ce n'est pas vrai. Qui vous a dit ça? Vous avez
vu ça où?
M. Dutil: J'ai entendu ça, ce sont peut-être des
rumeurs.
M. Garon: Je demande, M. le Président, que M. le ministre
retire ses paroles.
M. Dutil: Alors je vais retirer mes paroles, puisqu'il s'agit de
rumeurs.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): II a retiré
ses paroles, M. le député de Lévis.
M. Garon: Au gouvernement, on ne peut pas procéder sans
avoir les autorisations du Conseil du trésor, parce que c'est la machine
administrative qui procède, ce n'est pas le ministre qui
procède.
M. Dutil: Vous avez raison.
M. Garon: Je m'aperçois que vous dites à peu
près n'importe quoi depuis que vous
êtes assis dans cette chaise, depuis le début
l'après-midi.
M. Dutil: Je m'aperçois que c'est pas mal partagé.
Je demanderais au député de retirer ses paroles. Je pense que
j'ai fait amende honorable à sa remarque tout à l'heure et je lui
demanderais de faire la même chose. Je ne pense pas faire n'importe quoi
depuis que je suis là.
M. Garon: M. le Président, on étudie les
engagements financiers. Si le ministre n'est pas en état de
siéger et s'il n'a pas l'intention de répondre à nos
questions, je vais demander qu'on lève la séance. On
procédera quand il sera capable de siéger.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Écoutez,
messieurs.
M. Garon: On n'est pas ici pour entendre des farces ou des
réponses insignifiantes. Il y a une procédure. On est ici pour
vérifier les engagements financiers. Si le ministre n'est pas en
état de siéger, je demande l'ajournement de la séance.
M. Dutil: M. le Président, si vous me permettez de
répondre à la dernière remarque.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Messieurs, c'est
qu'on a quand même quelques minutes pour étudier les engagements
financiers. Je demanderais que tous et chacun mettent un peu d'eau dans leur
vin et qu'on procède. En fin de compte, le temps est assez court et si
on veut vraiment les étudier, procédons. Est-ce que vous avez
autre chose à ajouter concernant cela?
M. Dutil: J'aurais aimé répondre à la
dernière remarque du député de Lévis qui m'accuse
de ne pas travailler sérieusement alors qu'il a été en
retard è la commission des crédits, qu'il a quitté avant
la fin de la commission des crédits, et ainsi de suite. Alors je vous
demanderais de comprendre un petit peu ma frustration. On ne commence jamais
à l'heure lors de ces commissions.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Je comprends, M. le
ministre. Mais cet après-midi, il était quand même pris en
Chambre pour des raisons qu'on nous a données tout à l'heure et
qui sont très valables, comme il nous l'a expliqué tout à
l'heure. J'ai été obligé d'admettre qu'il avait raison
d'être en retard, cet après-midi.
M. Garon: M. le Président, je ne voudrais pas être
accusé d'être en retard, alors que je le' suis à cause de
la mauvaise organisation des travaux de la Chambre où je dois être
à deux endroits en même temps! Il faudrait que le leader du
gouvernement ajuste son organisation des travaux de la Chambre pour ne pas
prévoir la présence des gens à deux endroits en même
temps. C'est moi qui ai demandé l'ajournement des travaux, jeudi. Je
dois prendre la parole au début, tout de suite après la
période des questions. Je regrette, mais votre président a
appelé d'autres travaux et j'ai été obligé
d'attendre mon tour. C'est seulement lorsque le leader adjoint du gouvernement
est intervenu qu'il a pu y avoir un arrangement pour que je revienne ici, mais
ce n'est pas ma faute si le leader du gouvernement organise mal ses
travaux.
M. Farrah: Je voudrais seulement signaler que le porte-parole
pour les pêcheries est le député de Duplessis. Ce n'est pas
de notre faute s'il n'est pas ici.
M. Garon: Ce n'est pas vrai! Arrêtez donc d'affirmer des
choses! M. le Président, je voudrais bien qu'on se comprenne un peu.
Dans le domaine des pêcheries, il y a deux intervenants pour l'Opposition
officielle, le député de Duplessis et le député de
Lévis.
M. Farrah: On nous a dit tantôt que c'est le
député de Duplessis...
M. Garon: Qui vous a dit cela? Qui "on"?
M. Farrah: Le leader de l'Opposition.
M. Garon: Oui, mais que voulez-vous? Si votre leader n'est pas
renseigné, ce n'est pas ma faute.
M. Farrah: C'est le leader de l'Opposition qui est venu dire
cela, M. le député de Lévis.
M. Garon: Ce n'est pas vrai.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Je pense bien qu'on
est en train de gaspiller...
M. Garon: Arrêtez donc de dire n'importe quoi!
Le Président (M. Tremblay, Iberville): ... le temps. On
devrait procéder actuellement, si vous le voulez bien, à
l'étude et à la vérification des engagements financiers.
II y avait une réponse à donner. Est-ce que vous êtes
prêt à donner la réponse à la question qui a
été posée tout à l'heure? Si vous n'avez pas les
informations concernant les engagements qu'on est en train de regarder,
évidemment, selon l'article 26, vous pouvez les remettre plus tard.
M. Dutil: D'accord, M. le Président, on va attendre plus
tard pour ces deux engage-
ments-là, je parle du premier et du deuxième, dont les
bons de commande sont du mois de novembre pour l'un et pour l'autre... (16
heures)
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Je suis quand
même obligé de vous lire le règlement. L'article 26 dit que
vous disposez d'un délai de 15 jours pour répondre. Cela ne peut
pas Être plus que cela. D'accord? Alors, on va continuer avec le point
suivant. Oui, M. le député.
M. Farrah: Je pense que le ministre a répondu en disant
que le bon de commande était du 26 novembre. Si les bons de commande
sont envoyés, cela passe au Conseil du trésor!
Le Président (M. Tremblay, Ibervitle): M. le
député des Îles-de-la-Madeleine, tout de même,
actuellement, M. le ministre a accepté de donner l'information
supplémentaire plus tard. Alors, à ce moment-là, cela ne
sert à rien de continuer un débat inutile. C'est une perte de
temps. Alors, est-ce que la question est très claire ou voulez-vous
clarifier? Concernant celui-là, vous avez demandé si
c'était sur invitation ou sur avis public. Était-ce votre
question, M. le député?
M. Garon: C'est cela. C'était ma première question.
Suite à la réponse, j'aurais d'autres choses à demander.
Mais là, comme il n'y a pas de réponse...
Le Président (M. Tremblay, Iberville); D'accord. La
question est claire: sur avis public ou sur invitation.
M. Dutil: M. le Président, on va prendre toutes les
informations sur ce cas-là et je suis certain qu'on pourra transmettre
cette réponse-là et d'autres réponses à d'autres
questions éventuelles que pourrait poser le député de
Lévis sur ces deux cas-là.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Très bien.
Merci, M. le ministre. Est-ce qu'il y a d'autres questions? Oui? Je
m'excuse.
M. Garon: II y a seulement un cas. Nous sommes au numéro 3
du mois de décembre.
Le Président (M. Tremblay, Iberville); C'est cela. On
passe ensuite au mois de janvier.
M. Garon: Qu'est-ce qu'on va faire? On va revenir avec le mois de
décembre à la prochaine séance ou à une autre
séance?
Le Président (M. Tremblay, Iberville): L'information vous
sera transmise au cours des quinze prochains jours ici, au
secrétariat.
M. Garon: Non, on veut avoir plus d'information que cela.
M. Dutil: Si le député juge à propos de
revenir à la prochaine séance, pour ma part, je n'ai pas
d'objection. Je pourrai donner les informations écrites,
conformément aux règlements, avant les quinze jours et, si le
député de Lévis juge à propos de revenir, c'est
tous les trois mois...
M. Garon: Le ministre doit être conscient d'une chose.
Quand on parle des engagements financiers, on ne surveille pas seulement le
ministre, on surveille également l'administration. Le ministre n'est pas
le seul en cause, le ministre pose certains actes...
M. Dutil: M. le Président, je ne vois pas la pertinence de
la remarque qui est faite actuellement.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Non, je
comprends.
M. Garon: Ce que je veux dire, c'est que...
Le Président (M. Tremblay, Iberville): II est au courant,
pas de problème...
M. Garon:... il y a des opérations qui sont faites par le
ministre et, une fois que le ministre a obtenu certaines autorisations,
certains gestes administratifs sont posés auxquels le ministre, la
plupart du temps, n'est pas partie et, quand on vérifie les engagements
financiers, on ne vérifie pas seulement la conduite du ministre, on
vérifie la conduite du gouvernement, pas seulement les décisions
qui reviennent au ministre, mais aussi comment s'est comportée
l'administration. Quand je pose cette question-là, je n'essaie pas de
remettre le ministre en cause. Je comprends que le ministre est responsable
vis-à-vis de la loi, sauf que je sais bien que ce n'est pas le ministre
qui pose tous ces actes-là, c'est simplement pour vérifier
comment s'est faite cette opération, cette transaction.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): D'accord, M. le
député de Lévis. Je pense que le ministre a très
bien compris ce que vous vouliez dire.
M. Garon: Je n'en suis pas sûr. M Dutil: Soyez-en
assuré.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): La réponse
va venir au secrétariat des commissions qui vous fera parvenir une copie
de la réponse qui sera déposée lors de la prochaine
séance. À ce moment-là, on pourra prendre connaissance de
la réponse. D'accord,
M. le député de Lévis?
M. Garon: Je vais vous poser d'autres questions sur cet
engagement financier.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Je vous
écoute.
M. Garon: Je constate que c'était une soumission sur
invitation. C'est clair, c'est marqué là.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Sur invitation?
Où est-ce que c'est marqué? Ah! Soumissions... D'accord, c'est en
haut.
M. Garon: Soumissions sur invitation. Je veux savoir de quelle
façon on a choisi les personnes qu'on a invitées à
soumissionner. Combien y avait-il de manufacturiers québécois? Y
a-t-il des manufacturiers québécois de ce produit-là?
Est-ce qu'on a décidé de faire des appels en dehors du
Québec parce qu'il n'y avait pas assez de soumissionnaires au
Québec? Est-ce parce qu'on voulait une plus grande compétition?
Par exemple, le deuxième soumissionnaire, on ne sait pas d'où il
vient, le soumissionnaire Instron Canada Ltd., le deuxième plus bas
soumissionnaire, j'imagine, mais son adresse, sa localisation, où
est-ce?
M. Dutih J'ai noté également la question sur la
localisation de tous les soumissionnaires et de quelle façon la
soumission a été ouverte.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Merci, M. le
ministre.
M Garon: Et à quelle date l'appel d'offres s'est-il
fait?
M Dutih À quelle date s'est fait l'appel d'offres...
M Garon: En fait, la demande de soumissions. On ainvité les soumissionnaires à soumissionner. Par quel
organisme cette demande d'invitation à soumissionner a-t-elle
été faite? Qui a décidé de faire ces invitations
à soumissionner?
M. Dutil: C'est noté.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Y a-t-il d'autres
demandes concernant cela ou si cela est clos...
M. Garon: C'est à peu près tout ce que je voulais
savoir. Ce qui m'a frappé, c'est qu'il y avait des invitations à
soumissionner, que le plus bas soumissionnaire était un soumissionnaire
de l'Ontario. Je ne nie pas que ce soit le Service des achats, ce n'est pas
cela. Je veux savoir comment ils ont procédé, s'il y avait des
soumissionnaires du Québec et s'ils ont décidé d'appeler
au Québec et en Ontario...
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Je remercie le
député de Lévis pour sa question. Je tiens à vous
dire maintenant qu'on devait lever la séance à 16 heures et
actuellement il est 16 h 5. Cela me prend l'autorisation des gens pour
continuer pour un certain temps. M. le ministre, de combien de temps
disposez-vous?
M. Dutil: Je pourrais peut-être demander au
député de Lévis comment il souhaiterait qu'on prolonge la
séance pour pouvoir être bien informé?
M. Garon: Je pense qu'on n'a pas besoin de très long.
À mon avis, il y a trois autres...
Une voix: Quatre autres!
M. Garon:... quatre autres? Je pense que cela peut aller assez
rapidement.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Jusqu'à 16 h
30 ou 16 h 40 ou 16 h 45?
M. Dutil: J'aimerais que le député de Lévis
nous fasse une suggestion de temps. Je pourrai...
Le Président (M. Tremblay, Iberville): D'accord. M. le
député de Lévis, on vous demande si c'est possible de nous
faire une suggestion pour le temps.
M. Garon: Cela pourrait être 15 ou 20 minutes.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Alors, on irait
jusqu'à 16 h 30?
M. Garon: Je pense bien qu'à 16 h 30, on aura fini.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Tout le monde
est-il d'accord pour prolonger la séance jusqu'à 16 h 30?
D'accord? Nous prolongerons la séance jusqu'à 16 h 30.
Très bien. Y avait-il d'autres questions concernant cet
engagement de la part des députés ministériels? Aucune
question? Très bien.
Engagements de janvier et février 1986
Nous allons passer aux engagements. Janvier, il n'y en a pas. Nous
allons passer à février 1986 et pour le même... S'il y a
des questions concernant l'engagement 2, en fonction du programme 10,
élément 1.
M. Garon: Quelle est la date de la demande d'autorisation ?
M. Dutil: M. le Président, l'engagement 2, est-ce celui
qu'on voit apparaître à la première page? C'est bien
cela?
M. Garon: C'est cela.
M. Dutil: C'est la même chose que l'engagement 1. Il semble
que cela ait été fait d'ailleurs par le même organisme et
je n'ai pas de détail ni sur l'un, ni sur l'autre. Je croyais que, tout
à l'heure, on avait inclus les deux sujets avec toutes les questions
qu'a posées le député de Lévis,
c'est-à-dire, la forme de la soumission, qui on a appelé,
pourquoi cela a été acheté, dans le premier cas, à
l'extérieur, et ainsi de suite...
M. Garon: Je demandais la date de la signature de la demande
d'autorisation au , Conseil du trésor?
M. Dutil: La signature du Conseil du trésor? Pour... ?
M. Garon: Non. La date de la demande de signature au Conseil du
trésor?
M. Dutil: Pour le deuxième sujet comme pour le premier
sujet, c'est la même question. J'ai tout à l'heure noté
toutes les questions posées dans le premier cas, je les incluais dans le
deuxième cas.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): C'est parce qu'il
n'y a pas les informations...
M. Dutil: M. le Président, ce sont deux sujets que je vois
apparaître pour la première fois devant moi.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): D'accord, je
comprends.
M. Garon: J'admets cela, mais, normalement, les gens autour de
vous devraient avoir au moins les CT qui ont été signés
pour faire ces demandes d'autorisation?
M. Dutil: On est venu ici avec trois sujets et non cinq.
C'étaient les trois suivants: celui concernant Jean Charbonneau, celui
concernant Bruno Vibert et celui concernant Pêcheries Coop
Rivière-au-Tonnerre.
Une voix: C'est parce qu'il y a eu un problème de
communication.
M. Dutil: Je ne sais pas où est le problème de
communication mais c'est pour cela que tout à l'heure, je mentionnais
qu'on notait les questions du député de Lévis concernant
les deux premiers sujets pour pouvoir y répondre de façon
adéquate. On n'a pas les informations actuellement. C'est la
première fois qu'on le voit apparaître. C'est votre document.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): D'accord. Je
constate qu'il y a sûrement eu une erreur de communication à
quelque part, soit au secrétariat ou ailleurs, ou en tout cas... Alors,
à ce moment-là, cela va s'appliquer pour la même demande
que la première question. Toutes les mêmes questions.
M. Garon: Pas pour la prochaine séance?
Le Président (M. Tremblay, Iberville): II va les avoir
pour la prochaine séance? On va vous envoyer cela, actuellement, le
secrétaire...
M. Garon: Ce n'est pas la façon de faire des engagements
financiers.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): C'est parce que, M.
le député de Lévis, i1 y a eu une mauvaise communication
à quelque part, il ne les a pas, ces deux-là.
M. Garon: Mais reportons cette question à une prochaine
séance.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): D'accord, le
ministre est d'accord.
M. Dutil: Le règlement prévoit justement que je
peux répondre dans quelques jours lorsque, justement, il y a des
problèmes de communication, etc. Si j'avais eu ce document devant moi,
soyez assuré que j'aurais pris toutes les informations requises, y
compris les dates et ainsi de suite que pourrait requérir le
député de Lévis. Mais je n'ai pas eu cette information et
ce sont deux engagements qui vont au même endroit, si vous avez
remarqué. Ce sont deux engagements qui concernent le Centre de recherche
de Gaspé. C'est pour cela que je considérais que les mêmes
questions étaient valables pour les deux articles et qu'on pouvait y
répondre de façon concurrente à la prochaine
séance.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Je comprends que
vous ne l'ayez pas ici, mais, dans l'autre, normalement, c'était parmi
tous les achats du ministère de l'Agriculture. Cela a peut-être
été mal identifié par vos collaborateurs, à ce
moment-là, parce que dans la longue liste, vous l'avez quand même,
dans la liste condensée avec tout ce qui regarde l'agriculture. C'est
dedans. Peut-être que
cela a été mal identifié, aussi, par vos
collaborateurs.
M. Dutil: II y a un problème de départage entre
l'Agriculture, les Pêcheries et l'Alimentation.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): D'accord.
M. Dutil: C'est bien possible. Je ne le sais pas.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): D'accord. Si vous
ne voyez pas d'objection, M. le député de Lévis, on va
continuer avec les trois autres articles pour lesquels on a les informations
pertinentes.
M. Garon: C'est ce que vous a dit tout à l'heure la
présidence. Quand c'est le programme 10, cela relève toujours des
pêches. Quand il y a l'élément 1 du programme, cela
relève du programme 10, élément 1. Quand c'est 10, c'est
toujours les pêches. Ce n'est pas difficile à
démêler.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): D'accord. Si vous
voulez bien maintenant...
M. Garon: On compte jusqu'à 10.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Cela ne donne rien
de discuter cela tout l'après-midi. Je pense qu'on est mieux de
procéder avec ce qu'on a comme informations, à partir des
articles où on a l'information nécessaire.
Alors, cela c'est février. Au numéro 4, en ce qui regarde
les subventions, est-ce qu'il y a des questions pour M. le ministre?
M. Garon: Février. On est rendu à 4?
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Programme 10,
élément 2.
M. Garon: Je suis au courant de cela. Cela ne sera pas long. Quel
est l'échéancier du programme de recherche en fonction du
protocole d'entente? J'imagine qu'il y a un protocole d'entente de signé
entre le ministère et M. Jean Charbonneau. Je voudrais savoir quel est
l'échéancier qui est prévu dans le protocole d'entente
pour faire l'expérience dont il est question.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): M le ministre,
est-ce que vous avez l'information?
M. Dutil:... M. le Président.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Très
bien.
M. Garon: Sur le programme 10, élément 2 du
programme.
M. Dutil: Exact.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Très bonne
déduction.
M. Garon: Je suis content de voir que le député de
Saint-Hyacinthe a compris comment cela marchait.
M. Dutil: De toute évidence, M. le Président, il
semble qu'il n'y ait pas eu de date d'émise pour la fin des travaux. Le
protocole n'est pas signé actuellement.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Est-ce que le
député de Lévis peut répéter sa question
clairement pour qu'on cherche vraiment la bonne réponse?
M. Garon: À moins que la procédure n'ait
été changée, quand il y a un programme de recherche avec
quelqu'un, comme ici, où on dit "... installation, à titre
expérimental, d'un bulbe d'étrave sur son navire de pêche"
quand il y a un montant d'argent qui est donné au pêcheur pour
l'installation d'un système, parce qu'on veut l'expérimenter,
quand une telle subvention est donnée pour expérimentation, il y
a un protocole d'entente qui est signé entre le ministère et la
personne en question. Le protocole décrit tout ce qui va se faire pour
vérifier les objectifs recherchés...
M. Dutil: Je peux répondre à la question, M. le
Président.
M. Garon: Tout ce que je demande, c'est
l'échéancier du protocole. Qu'est-ce qu'on cherche à
savoir?
M. Dutil: La raison pour laquelle il n'y a pas
d'échéancier au protocole d'entente qui était
prévu, qui devait être signé entre le ministre, M. Jean
Garon, M. Charbonneau, M. White et les Industries AC Davie, c'est qu'il n'a pas
été signé. Il n'a pas été signé
à la demande de M. White, qui est l'architecte naval, qui voulait
vérifier certaines choses avant de commencer les travaux. C'est ce que
j'ai comme information actuellement. La dépense est autorisée,
mais elle n'est pas effectuée. L'engagement n'est pas encore pris par
protocole d'entente.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Donc, le protocole
n'est pas signé?
M. Dutil: Non.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Mais l'engagement
avait été autorisé?
M. Dutil: C'est cela.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Exact. Est-ce que
cela satisfait le député de Lévis, la réponse
du...
M. Garon: Est-ce que vous avez l'intention de faire un protocole
d'entente avec le pêcheur Jean Charbonneau ou si vous avez... Prenons
bien l'affaire. Être autorisé à faire quelque chose, c'est
une étape. Mais ce n'est pas parce que le ministère est
autorisé à faire quelque chose qu'il est obligé de le
faire. II peut, après avoir été autorisé par le
Conseil du trésor, décider qu'il ne le fait pas, parce que dans
les discussions... (16 h 15)
M. Dutil: M. le Président, il n'y a aucun problème.
Je comprends très bien qu'une autorisation, c'est une chose et qu'une
dépense proprement dite, c'est une autre chose. Maintenant, la question
du député de Lévis, c'est: Quelle est notre intention? je
pense que si cela demeure une recherche pertinente, on le fera. Si, pour une
raison ou pour une autre, on me démontre que ce n'est pas une recherche
pertinente, cela deviendra un crédit périmé ou cela
deviendra un crédit autorisé non dépensé. Il se
retrouvera dans le fonds général du gouvernement.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Merci, M. le
ministre, est-ce que...
M. Garon: Oui, mais cela fait quand même un bout de temps
que cette demande a été faite. Pour quelle raison, pendant tous
ces mois, n'y a-t-il pas eu de signature de protocole d'entente?
M. Dutil: II peut y avoir une multitude de raisons, mais la
principale raison pour laquelle certaines choses ont été
retardées aux Pêcheries, c'est qu'on avait une multitude de
problèmes ou de désordres à régler et il fallait
faire démarrer la saison de la pêche. C'était pas mal plus
important, je pense, que de régler les protocoles d'entente, alors que
les chercheurs eux-mêmes ne nous pressaient pas. S'il y avait eu de leur
part un intérêt plus vif et un désir que le protocole
d'entente se signe, M. le Président, je peux vous assurer qu'on aurait
travaillé en conséquence.
M. Garon: Ce n'est pas une explication, cela. On peut
mâcher de la gomme, marcher et regarder les arbres devant soi en
même temps. Ce n'est pas parce que vous ouvrez la saison de la
pèche que la recherche ne peut pas fonctionner. Ce que je demande, tout
simplement... Quand on fait une demande d'autorisation, c'est parce qu'on a
envie de faire un projet avec quelqu'un. Et la, il n'y a pas eu de signature de
protocole d'entente. Est-ce parce que le projet de recherche a
été écarté, parce que la négociation n'est
pas terminée ou bien parce que vous avez renoncé à faire
le projet et pourquoi?
M. Dutil: On n'a pas renoncé à faire le projet, M.
le Président. Le concepteur veut ajouter certaines choses au projet. Il
veut vérifier, entre autres, si c'est possible spécifiquement de
mettre de l'essence dans le bulbe, ce qui serait une économie de
réservoir et de disponibilité de place sans doute. Finalement,
c'est ce qui a retardé la négociation du protocole d'entente. On
me dit actuellement que le concepteur serait prêt a signer le protocole
d'entente et que ce serait intéressant que cette recherche se fasse.
Donc, il y a de fortes chances que les travaux commencent incessamment.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Donc, cela va se
faire.
M. Garon: Est-ce que le projet de protocole a été
préparé par le ministère?
M. Dutil: Oui.
M. Garon: Dans le projet de protocole, c'est une recherche qui va
s'étendre sur quelle période de temps pour ce qui est
envisagé par le ministère et que te pêcheur n'a pas encore
signé?
M. Dutil: II était envisagé que cela se fasse sur
une année. Maintenant, je voudrais préciser une chose sur les
dates d'échéance des projets de recherche et de
développement en général. On essaie, évidemment, de
toujours rentrer dans les délais prévus, mais c'est sans doute
beaucoup plus difficile dans les projets de recherche et de
développement - je suis un peu familier avec cela - de tenir compte des
échéances. L'élément principal du protocole
d'entente, à mon avis, c'est le montant de la subvention, pour les
retombées que cela pourrait donner.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Donc, le projet de
recherche va se faire probablement sur un an et le montant va être
dépensé.
M. Dutil: C'est cela.
M. Garon: Dans les 26 500 $ que vous vous préparez
à autoriser, est-ce que les montants vont rester les mêmes? Quelle
est la partie qui vise l'installation d'équipements? Est-ce qu'il y a
une partie qui vise la rémunération ou le dédommagement du
pêcheur qui doit faire certains relevés techniques pour le compte
du ministère?
Le Président (M. Tremblay, Iberville):
M. le ministre, vous avez la réponse dans le détail?
M. Dutil: M. le Président, vous êtes sûrement
au courant que je n'accumule pas dans mon cerveau tous les détails qui
peuvent concerner un projet. Je pense que comme la graisse dans le corps
humain, les détails accumulés dans le cerveau finissent par nuire
è la performance. Je pense qu'on est rendu dans des détails
extrêmement précis d'une signature de protocole d'entente. Ce qui
intéresse le ministre et ce qui est important pour les fins de la
dépense des deniers publics pour des projets de recherche, c'est de
savoir quel est le montant de la recherche et ce qu'elle va apporter au bout de
l'année, cette recherche.
M. Garon: M. le Président, ce n'est pas au ministre de
nous dire ce qui nous intéresse. Ce qui nous intéresse, c'est
notre affaire. Qu'il réponde à nos questions. Ce qui
m'intéresse, c'est mon choix, mes décisions et je n'ai pas besoin
du ministre pour me dire ce qui m'intéresse.
M. Outil: Alors, si...
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Alors, M. le...
M. Garon: II est là pour répondre aux questions. Il
a 300 fonctionnaires pour l'aider à répondre et qu'il
réponde!
Le Président (M. Tremblay, Iberville): S'il vous
plaît, M. le ministre, est-ce que c'est possible de demander à vos
gens s'ils peuvent donner la réponse? On est ici pour fournir les
réponses...
M. Dutil: M. le Président, on va prendre toutes les
questions...
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Excusez-moi. Je
voudrais juste vous dire quand même qu'il faut répondre aux
questions en fonction des informations que vous détenez, pour autant que
ce soit toujours pertinent à chacun des sujets ou des engagements que
nous étudions.
M. Dutil: Voulez-vous répéter vos questions, M. le
député? On va vous les donner, les réponses de
détails, si vous les voulez.
M. Garon: Ce ne sont pas des réponses de détails,
ce sont des réponses normales. Je demande, sur un contrat...
M. Dutil: Non, M. le Président, je pense que ce sont des
questions de détails. Mais s'il désire les avoir, on va les lui
donner.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): D'accord, M. le
ministre, je comprends bien, mais on est ici, en commission, pour
répondre...
M. Garon: Ce n'est pas à votre choix, ce n'est pas vous
qui décidez des réponses. Si le leader de l'Opposition
décide de poser une question au député de Hull, c'est
à lui de décider de poser sa question et au député
de Hull de répondre.
M. Dutil: M. le Président...
Le Président (M. Tremblay, Iberville): M. le
député de Lévis, j'ai fait une mise au point à ce
moment-ci et je pense que cela ne donne rien d'aller plus loin dans cette
discussion. Le ministre va vous fournir les informations pertinentes, pour
autant qu'on s'en tienne aux engagements que nous discutons.
M. Dutil: Alors, la réponse: 21 000 $ au promoteur, 10 000
$ au concepteur, 5000 $ qui seront versés au promoteur et au concepteur
sur réception et approbation par le ministère d'un avis du
concepteur certifiant que les travaux ont été effectués
conformément aux plans et devis. D'ailleurs, je vous suggère de
lire complètement le protocole d'entente, je pense que ce serait la
façon la plus simple de répondre à plusieurs
questions.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Est-ce que le
protocole est long? Est-ce que...
M. Dutil: Trois pages.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Trois pages. Est-ce
que vous voulez avoir toute l'information?
M. Garon: II n'est pas nécessaire de lire tout le
protocole d'entente. Je demande tout simplement quelle va être la
durée de l'expérience? Quelle est la partie dévolue pour
des travaux d'équipements sur le bateau du pêcheur pour
installer... C'est écrit: "fins d'installation, à titre
expérimental, d'un bulbe d'étrave". Il va y avoir l'installation
d'un bulbe d'étrave sur le navire du pêcheur. Quelle est la partie
qui concerne l'installation de cet équipement? Quelle est l'autre
partie, celle qui équivaut à rémunérer le
pêcheur pour certains travaux qu'il va faire...
M. Dutil: Alors, la réponse...
M. Garon:... c'est-à-dire certains relevés qu'il va
prendre; ce qui devrait être inscrit au protocole d'entente?
M. Dutil: La contribution du ministère prend la forme
d'une subvention de 36 500 $. Une subvention de 21 500 $ sera versée au
promoteur et au constructeur, dès la signature du présent
protocole et dès que le concepteur aura répondu à la
clause 6. 3 dudit protocole. Une subvention maximale de 10 000 $ sera
versée au concepteur pour l'acquisition des mesureurs de consommation de
carburant suivant les spécifications du ministère et, pour en
défrayer les coûts d'installation, cette part de la subvention
sera défrayée sur présentation d'un contrat liant le
concepteur à une firme spécialisée dans la fourniture et
l'installation de ce genre d'équipement. Une subvention de 5000 $ sera
versée au promoteur et au constructeur sur réception et
approbation par le ministère d'un avis du concepteur certifiant que les
travaux ont été effectués conformément aux plans et
devis.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Je pense, M. le
député de Lévis, que cela couvre d'une façon
globale toutes les informations que vous aviez demandées. Exact? Est-ce
qu'il y a d'autres questions concernant cet engagement ou si l'on passe...
Une voix: Adopté, M. le Président.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Bien non, on
n'adopte rien ici, c'est de la vérification seulement. S'il n'y a pas
d'autres questions, nous allons passer...
M. Garon: Non, un instant.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Oui.
M. Garon: Dans le papier qu'on a devant nous, c'est
drôlement dit: "Paul-André White (10 000 $) architecte naval, pour
fins d'acquisition et d'installation de mesureurs de consommation de carburant
sur le navire équipé et sur un navire non équipé
comparable. " Ce que je demande, de façon plus claire, c'est ceci:
Comment vont se répartir les coûts? Combien coûte
l'équipement?
M. Dutil: À peu près 21 000 $. M. Garon: Pardon? M.
Dutil: Environ 21 000 $. M. Garon: 21 000 $?
M. Dutil: C'est 21 500 $ plus 5000 $, si c'est réussi.
M. Garon: Vous ne le donnerez plus pour l'équipement.
Combien pour l'équipement? Combien pour le pêcheur? Combien pour
l'architecte?
M. Dutil: M. le Président...
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Est-il possible de
ventiler?
M. Dutil:... le protocole ne détaille pas quelle est la
partie du mesureur...
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Ah bon!
M. Dutil:... quelle est la partie de... Ce que le protocole
précise - je pense que le concepteur fait sa répartition
après cela -c'est qu'il y a une subvention de 21 500 $ qui va être
versée au promoteur et au constructeur, une de 10 000 $ qui va
être versée au concepteur pour l'acquisition des mesureurs de
consommation - je pense que cela répond précisément
à la question du député de Lévis - et, par la
suite, il y aura 5000 $ qui seront versés sur réception et
approbation de l'avis du concepteur certifiant que les travaux ont
été effectués conformément aux devis. Je pense que
tous ces éléments répondent précisément
à la question du député de Lévis.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Actuellement, ils
semblent ne pas y répondre.
M. Garon: Je ne suis pas capable de distinguer là-dedans
quelle est la partie qui va à l'achat d'équipement et quelle est
celle qui va à la vérification de la procédure de
recherche. Quelle est la partie qui va au pêcheur et quelle est celle qui
va à l'architecte pour accomplir ces travaux-là, je parle des
travaux de recherche et non pas de l'équipement?
Alors, il y a une distinction dans les travaux de recherche entre le
coût de l'équipement et son installation...
M. Dutil: Est-ce que je peux répondre à la
question?
Une voix: Oui.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Alors, si vous avez
l'information, M. le ministre, écoutez...
M. Dutil: Écoutez! L'information, c'est qu'on fait la
somme des 21 500 $ et des 5000 $ pour ce qui va aux travaux comme tels; les 10
000 $ allant au concepteur, donc à ce qu'on pourrait appeler le dessin
sur le papier. Pas uniquement cela, mais, globalement, la répartition se
fait de cette façon-là.
Le Président (M. Tremblay, Iberville):
Est-ce que la réponse satisfait le député de
Lévis?
M. Garon: Pardon?
M. Dutil: Ce protocole d'entente, M. le Président, doit
être bien connu du député de Lévis. Il porte...
M. Garon: Pour l'information du ministre, il lira le rapport du
Vérificateur général concernant l'administration de
Gaspé. Il comprendra peut-être pourquoi je pose des questions.
Justement, je pose des questions en connaissance de cause parce que je veux
savoir exactement ce que c'est. Normalement, vous devriez avoir ces
renseignements quand vous êtes ici devant la commission
parlementaire.
M. Dutil: M. le Président, j'ai donné tous les
renseignements qu'a demandés monsieur, bien qu'à mon avis ce
soient des détails, mais j'ai donné tous les renseignements que
le député de Lévis a mentionnés. Je ne vois pas
pourquoi il revient là-dessus. Quels renseignements
supplémentaires veut-il avoir? Je ne comprends pas.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Actuellement, il a
quand même ventilé le...
M. Garon: L'équipement et le coût de son
installation, le coût du travail de conception et de recherche proprement
dit, une fois l'installation faite, et les comparables. On dit ici qu'il va y
avoir des comparables entre un bateau équipé et un bateau non
équipé. On veut voir combien cela coûte. Ce que je demande
tout simplement, c'est combien l'équipement va coûter, combien va
coûter l'installation. On va acheter l'équipement d'abord et,
ensuite, on va l'installer selon un devis. Combien coûte le devis de
l'architecte et combien va coûter la recherche proprement dite, qui est
la vérification des données techniques? Combien va aller à
l'architecte et combien va aller au pêcheur?
M. Dutil: Le coût global est de 36 500 $. Il y a 10 000 $
qui vont à l'architecte, puisque le concepteur et l'architecte, c'est la
même chose, il faut bien se comprendre. Il y a 21 500 $ qui vont au
promoteur et constructeur. Ce sont les 26 500 $. On a retenu 5000 $ en
attendant que tout soit effectué et que ce soit conforme aux plans et
devis. Alors, donc...
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Les 26 000 $, c'est
de l'équipement.
M. Dutil: Oui. 21 500 $ plus 10 000 $ plus 5000 $, cela doit
donner 36 500 $, ce qui est le montant global du projet. Donc...
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Je tiens à
vous dire qu'il reste une minute.
M. Garon: II y a une chose qu'il va falloir certainement se
demander, surtout lorsqu'on étudie les engagements financiers. Il va
falloir se battre pour avoir les réponses. On va les avoir, mais,
normalement, quand les gens me posaient ces questions, je répandais
immédiatement et on n'avait pas de débats là-dessus. Non,
c'est vrai. Je demande le coût de l'équipement...
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Mais vous avez
quand même fait...
M. Dubois:... partait sur des envolées oratoires pendant
deux heures de temps et on ne savait rien. On sortait d'ici...
M. Garon: Dans les engagements financiers...
M. Dubois:... avec six mois de retard sur les engagements
financiers et on ne savait rien. C'est ce qui arrivait.
M. Garon: Je regrette, le député de Huntingdon peut
retirer ses paroles. Le seul ministère qui n'était pas en retard
sur les engagements financiers, c'était le ministère de
l'Agriculture.
M. Dubois: On a travaillé plusieurs mois en retard et vous
le savez.
M. Garon: Vous pouvez vérifier, cela m'a été
affirmé justement par les fonctionnaires et, ici, vous avez le
secrétaire qui peut en témoigner. M. le Président, vous
avez le secrétaire. Je demanderais au secrétaire de demander quel
est le ministère qui n'était pas en retard.
M. Dubois: Du mois de juin au mois de décembre...
M. Garon: Non, non, parce que...
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Excusez, messieurs,
mais je pense que... Il y a une chose, quand même, M. le
député de Lévis, c'est qu'évidemment on ne peut
avoir toutes les réponses en détail. Si vous en voulez plus, on
peut aller les chercher...
M. Garon: Oui.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): ... et vous les
fournir...
M. Garon: Oui. Non, ce ne sont pas des réponses...
Le Président (M. Tremblay, Iberville): ...
éventuellement. Mais il y a une chose, on ne peut pas arriver ici avec
des boîtes de...
M. Garon: Oui. Ce ne sont pas des bottes.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Si on veut entrer
dans chacun des petits détails, on peut l'obtenir, mais il faut quand
même comprendre que ce n'était pas...
M. Garon: Ce ne sont pas des petits détails, on
vérifie des engagements financiers...
Le Président (M. Tremblay, Iberville): C'est
important.
M. Garon: II est important de savoir quelle partie va à
l'achat d'équipement, quelle partie va au travail de l'architecte,
quelle partie va au travail du pêcheur pour voir la durée de la
recherche, pour voir quelle proportion il y a dans tout cela.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Je suis d'accord
avec vous. Vous allez avoir toutes les réponses que vous voulez, sauf
que, lorsqu'on n'a pas tout ici, on va vous les faire parvenir. On ne peut pas
tout prévoir non plus. Mais, quand même, il va vous fournir toute
l'information dont vous avez besoin.
M. Farrah:... des questions d'avance.
M. Garon: Pardon?
M. Farrah: À moins que vous ne posiez vos questions
d'avance*..
M. Garon: Non, non, écoutez...
M. Farrah:... pour avoir toute l'information.
M. Garon: J'ai quand même fait cela pendant neuf ans,
répondre aux questions de l'Opposition. J'y répondais et je vous
dis qu'il n'y avait pas de débats là-dessus et on donnait les
réponses...
M. Farrah: Mais il n'a pas démontré de mauvaise
volonté non plus.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Alors, messieurs,
si vous le voulez bien maintenant, il reste quand même deux points et on
va les reporter aux prochaines discussions sur les engagements financiers.
Est-ce que vous êtes d'accord avec cela?
Une voix: J'espère que le député de
Lévis va être là la prochaine fois.
M. Garon: Je vous demanderais une chose, M. ie Président.
J'aimerais que le député de Saint-Hyacinthe retire ses paroles.
C'est son leader qui avait mal prévu l'arrangement du temps, ce qui a
fait que je devais être à deux endroits en même temps.
Le Président (M. Tremblay, Iberville); Alors,
messieurs, notre temps étant écoulé, la séance est
suspendue jusqu'à 20 heures, ce soir, à la salle Papineau.
(Suspension de la séance à 16 h 30)
(Reprise à 20 h 12)
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Mesdames et
messieurs, je déclare la séance ouverte de la commission de
l'agriculture, des pêcheries et de l'alimentation et permettez-moi de
constater qu'il y a quorum. Je demanderais l'unanimité pour accepter que
M. Joly (Fabre) remplace M. Houde (Berthier).
Est-ce qu'il y a unanimité?
M. Garon: On a des chances de gagner au change.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): C'est
accepté.
Agriculture et Alimentation Engagements
décembre 1985
Comme vous le savez, ce soir, nous procédons à la
vérification des engagements financiers du ministère de
l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation pour les mois de
décembre 1985, janvier, février et mars 1986. Dans le document,
pour décembre 1985, vous avez le premier engagement, Contrats
négociés.
Est-ce qu'il y a des questions qui s'adressent au ministre concernant
cet engagement?
M. Garon: Concernant le premier engagement, je voudrais savoir si
les achats ont été effectués, si les 16 terminaux ont
été installés et à quel endroit? Est-ce aux
endroits qui avaient été prévus initialement ou...
M. Pagé: M. le Président, je dois vous exprimer ma
satisfaction de me retrouver avec vous tous, mes collègues, ce soir, de
façon à répondre le plus adéquatement passible aux
questions que vous vous posez et que vous êtes en droit tout à
fait légitimement de nous poser. Comme nous sommes tous membres de
l'Assemblée nationale, le législatif doit exercer un
contrôle de
l'exécutif. Je souhaite sincèrement et personnellement que
nos échanges dans le cadre de l'étude des engagements financiers
se fassent de la façon la plus ouverte possible, parce que notre
gouvernement est profondément animé par un souci de
transparence.
M. le Président, la première question du
député de Lévis concernant l'achat de seize terminaux
4276, incluant les écrans, les imprimantes et les câbles, c'est
effectivement un engagement pour un montant de 50 000 $. On m'indique que c'est
un dossier qui avait été évidemment préparé
avant décembre 1985. Nécessairement, avant le 12 décembre
1985. De plus, on m'assure que le tout a été livré et que
les équipements sont installés.
M. Garon: À quel endroit?
M. Pagé: Au ministère de l'Agriculture, des
Pêcheries et de l'Alimentation du Québec.
M. Garon: Et affectés à quels services? (20 h
15)
M. Pagé: Un dans chaque région du Québec. On
en a un au complexe scientifique. En fait, c'est la décentralisation de
nos services comptables et administratifs: ITA, Saint-Hyacinthe, La
Pocatière et Gaspé évidemment, cela va de soi,
étant donné que c'est un carrefour important de l'activité
du ministère.
M. Garon:... des programmes... M. Pagé: C'est
cela.
M. Garon:... les engagements financiers et... D'accord.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Y a-t-il des
questions à l'engagement 1, parmi les députés
ministériels? Non? D'accord. Nous allons passer à l'engagement
2.
M. Garon: L'achat a-t-il été réalisé
et l'analyseur est-il en fonction?
M. Pagé: Oui. Le "Tektronix" opère, M. le
député.
M. Garon: C'est pour l'analyse du lait, si ma mémoire est
bonne, n'est-ce pas?
M. Pagé: Pardon?
M. Garon: C'est pour l'analyse du lait?
M. Pagé: C'est pour notre laboratoire d'expertise et vous
comprendrez, M. le député, qu'à ce moment-ci, j'en
réfère à mon sous-ministre adjoint.
M. le Président, cet appareil est en fait un équipement
qui sert au physicien pour tester d'autres équipements mécaniques
auxquels il a à référer dans l'exercice de ses fonctions,
lesquelles ne touchent pas nécessairement uniquement le contrôle
du lait, mais d'autres contrôles qui sont reliés à ses
fonctions.
M. Garon: Est-ce que l'appareil est localisé ici, à
l'INRS, à Québec?
M. Pagé: Pardon?
M. Garon: Est-ce qu'il est localisé ici à l'INRS,
recherche et analyse scientifique.
M. Pagé: II est au complexe scientifique, à notre
laboratoire d'expertise.
M. Garon: D'accord.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Y a-t-il d'autres
questions des députés ministériels concernant l'engagement
2?
Si tous les gens sont d'accord, on va passer à l'engagement
3.
M. Garon: L'engagement 3, c'était les pêches?
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Excusez-moi, pas
l'engagement 3 mais l'autre côté, à l'engagement 4.
M. Pagé: Le pénétromètre, cela a
été adopté?
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Pardon?
M. Pagé: L'engagement 3 a été adopté?
M. Garon: Non.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): C'est-à-dire
qu'on dit "vérifié". On n'adopte pas, on vérifie.
M. Garon: Cela veut dire que les gens qui étaient ici cet
après-midi n'avaient aucun renseignement concernant cela. Ils ne
savaient même pas que c'était dans leur secteur.
M. Pagé: Et vous vous en êtes probablement
inquiété! Ils en ont très certainement pris note.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Ils donneront
évidemment les réponses adéquates dans les prochains
jours.
M. Pagé: Est-ce l'article 39 ou l'article 35, M. le
Président?
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Si
c'est 39 ou 35?
M. Pagé: L'article en vertu duquel...
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Je crois que c'est
l'article 35.
M. Garon: C'est dans les règles de fonctionnement des
engagements financiers. Les articles 17 à 31.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): C'est l'article
36.
M. Pagé: C'est de 17 à 36, M. le
député. Je présume que l'honorable ministre
délégué aux Pêcheries s'est prévalu des
dispositions du règlement qui lui permettent de vous répondre par
écrit et adéquatement en vous donnant toutes les explications,
dans un délai de quinze jours.
M. Garon: Vous présumez beaucoup! M. Pagé: On
verra.
M. Garon: Vous présumez beaucoup, mais il aurait
intérêt à ce que vous lui expliquiez comment les
engagements financiers fonctionnent. Cela éviterait d'avoir des
discussions inutiles. Je pense que vous pourriez lui rendre service en lui
expliquant comment cela fonctionne.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Excusez-moi. Je
crois que la discussion actuelle est antiréglementaire.,
M. Garon: Non, comme le ministre délégué aux
Pêcheries...
Le Président (M. Tremblay, Iberville): On en est à
ce qui regarde...
M. Garon:... est un peu sous la responsabilité,
peut-être, pas' complète, du ministre de l'Agriculture...
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Pour ce soir, c'est
antiréglementaire. Alors, tenons-nous en à ce que nous sommes
censés vérifier, s'il vous plaît!
M. Pagé: Pour le bénéfice du
député de Lévis, je me rappelle les premiers engagements
financiers du député de Lévis lorsqu'il
représentait le gouvernement de sa Majesté la Reine Elizabeth II,
à ce moment-là. C'était particulier là aussi et
vous avez appris.
M. Garon: Vous ne pouvez pas vous en rappeler parce que vous ne
siégiez pas à l'Agriculture, à ce moment-là.
M. Pagé: J'étais présent, vous savez.
J'étais député ici et je portais tellement
d'intérêt au nouveau député de Lévis que
j'étais venu faire un tour.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Pour ce qui est de
votre question de tout à l'heure, concernant le délai quand on
n'a pas les réponses, l'article 26 donne jusqu'à quinze jours
pour fournir toutes les informations pertinentes.
M. Garon: Ce sont vraiment les articles 17 à 31 qui
s'appliquent et qui renvoient à l'article 293 du règlement. En
six mois, je savais ces articles-là par coeur!
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Bon. Maintenant,
est-ce que...
M. Pagé: On va vous donner une médaille!
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Est-ce qu'il y a
des questions concernant...
M. Garon: Peut-être certains ministres
mériteront-ils certaines médailles pour être allés
au combat.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Est-ce qu'il y a
des...
M. Pagé: Nous verrons cela avec le temps.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Est-ce qu'il y a
des questions concernant l'engagement 4, travaux d'agrandissement à la
station de recherches de Saint-Hyacinthe?
M. Garon: Est-ce que les travaux pour 210 000 $ à
l'engagement financier 1985-1986 et 15 000 $ pour l'imputation
budgétaire 1986-1987, ont été réalisés dans
l'ordre et qu'a-t-on effectué jusqu'à maintenant?
M. Pagé: Essentiellement, la dépense
prévoyait la construction ou une amélioration au pavillon de
service des employés de façon à faciliter l'utilisation
des équipements, les chambres de croissance, les germoirs, les
séchoirs, etc. Les dépenses ont été faites dans les
délais prévus et une récente visite à la station de
recherche m'a permis de constater que les gens étaient satisfaits.
M. Garon: On peut passer au suivant.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Est-ce qu'il y a
des questions chez les députés ministériels concernant cet
article? Non? Nous allons passer à l'engagement suivant, l'engagement 5,
"Contrat pour travaux de construction du barrage 1A sur la rivière
Saint-Jean...
M. Garon:... dans la municipalité de la paroisse de
Saint-Antoine-de-Lavaltrie, comté de Berthier".
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Exactement.
M. Garon: Vous voyez que le député de Berthier
s'est fait remplacer, parce qu'il avait constaté encore, dans les
papiers que je signais, qu'il y avait beaucoup de travaux dans son
comté.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Est-ce qu'il y a
des questions concernant ces travaux ou ces comptes?
M. Garon: Les travaux ne doivent pas encore être
effectués. Je suppose qu'ils seront effectués au cours de cet
été.
M. Pagé: Ces travaux sont presque tous terminés, M.
le député.
M. Garon: Ils ont été faits... Les acceptations ont
été faites au cours du mois de décembre. Quand ont-ils
été effectués? Il est indiqué 40 000 $ en 1985-1986
et 38 920 $ en 1986-1987? Cela veut dire qu'ils ont commencé au
printemps, vers le mois de mars.
M. Pagé: Ils se sont terminés au mois de mai.
M. Garon: Pardon?
M. Pagé: Les travaux se sont terminés dans le
présent mois, au mois de mai.
M. Garon: Ils ont commencé quand?
M. Pagé: Ils ont commencé tôt, ce
printemps.
M. Garon: Vous les avez tous faits d'une claque.
M. Pagé: On les a faits d'un coup. M. Garon:
D'accord.
M. Pagé: C'est cela. Je note que vous aviez un
préjugé favorable, disiez-vous, pour le député de
Berthier?
M. Garon: Non, non. Le député de Berthier
s'était fait remplacer au cours...
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Est-ce qu'il yd'autres questions...
M. Joly: On n'argumentera sur quelque chose de déjà
accompli.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): C'est cela. Est-ce
qu'il y a des questions...
M. Garon: II trouvait qu'il y en avait beaucoup dans son
comté et il aimait autant ne pas être là. Ah! Ah! Ah!
M. Pagé:... un bon député d'Opposition... Il
faut faire ses classes.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Excusez-moi. M. le
député de Prévost.
M. Forget: M. le ministre. C'est tout simplement pour un barrage
qui empêche l'inondation des terrains. Est-ce cela?
M. Pagé: Non.
M. Forget: Non?
M. Pagé: C'est une digue qui servait pour faire une
rétention d'eau pour l'irrigation des terres.
M. Garon: II y avait une entente pour le côté nord
du lac Saint-Pierre.
M. Pagé: Est ou ouest?
M. Garon: Tout l'ensemble du côté nord du lac
Saint-Pierre et on a dit qu'il y avait eu des débats concernant le sud
du lac Saint-Pierre, surtout dans la région de la Baie-du-Febvre?
M. Pagé: Est-ce sur la rive sud?
M. Garon: Du côté nord, il y avait eu une entente
avec tout le monde. Il y a des barrages afin que l'eau du printemps soit
bloquée pour ne pas entrer dans les terres et, en même temps, il y
a un barrage pour laisser écouler l'eau qui descend en amont. Alors, aux
inondations du printemps...
Le Président (M. Tremblay, Iberville): On passe à
l'engagement 6 qui est: "Contrat pour travaux de drainage dans la
rivière Saint-Joseph et branche no 2 dans les municipalités de
Lanoraie-d'Autray et de la paroisse de Sainte-Geneviève de Berthier,
comté de Berthier".
M. Garon: Est-ce que des travaux ont été
effectués là aussi, ce printemps?
M. Pagé: Ce sont les travaux réguliers
d'aménagement de cours d'eau qui ne sont pas commencés, mais qui
vont l'être éventuellement.
M. Garon: Au cours de l'été, je suppose?
M. Pagé: Au cours de l'année.
M. Garon: Les contrats sont-ils signés?
M. Pagé: Oui.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Est-ce qu'il y a
d'autres questions sur l'engagement 6? Non. Alors, nous allons passer à
l'engagement suivant, l'engagement 7: "Contrat pour travaux de drainage dans
les branches 9b, 10, 11, 13 à 17 de la rivière du Sud dans la
municipalité de la paroisse de Saint-Alexandre, comté
d'Ibervillle".
M. Garon: Est-ce que les travaux ont été faits dans
ce cas-là aussi?
M. Pagé: Les travaux vont commencer incessamment. Le
contrat a été octroyé au plus bas soumissionnaire et les
travaux vont se faire dans le beau, joli et grand comté d'Iberville.
M. Garon: Est-ce que ces travaux font partie de l'ensemble de
l'aménagement de la rivière du Sud, ce qui constitue un ensemble
considérable?
M. Pagé: Ce sont des travaux qui s'intègrent dans
les ouvrages à effectuer dans le bassin versant. C'est un premier
contrat qui est octroyé. C'est un contrat qui a été
octroyé parmi d'autres qui l'ont été et qui le seront
éventuellement.
M. Garon: Est-ce un nouveau bassin versant? Parce qu'il y a eu un
ensemble considérable de travaux qui ont été faits pour
régulariser, avec un canal de déviation après des ententes
qui ont été difficiles à faire mais qui ont
été réalisées entre le ministère du Tourisme
de la Chasse et de la Pêche, genre Canards illimités, et le
ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation.
Est-ce que cela fait partie de ces travaux?
M. Pagé: Cela fait partie du même versant auquel
vous faites référence.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Pas d'autres
questions là-dessus?
M. Garon: Les contrats sont signés? M. Pagé:
Oui.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Engagement 8,
"Contrat pour travaux de drainage dans le cours d'eau du Ruisseau Blanc et des
branches 1 à 3 dans le comté de Brome-Missisquoi".
M. Garon: Est-ce que les contrats sont signés? Est-ce que
les travaux sont faits ou à faire?
M. Pagé: Le contrat est octroyé, le contrat est
signé, les travaux vont se faire incessamment. Je me propose d'aller
peut-être jeter un coup d'oeil lors de ma visite cet été,
dans le cadre des expositions agricoles que je vais visiter.
M. Garon: C'est bien.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Est-ce qu'il y a
d'autres questions concernant l'engagement 8?
M. Garon: Allez-vous dire que ce sont des contrats qui avaient
été signés par l'ancien ministre?
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Pardon?
M. Garon: Allez-vous dire qu'il s'agit de contrats qui avaient
été autorisés par l'ancien ministre? On paye cher...
M. Pagé:... va indiquer que la couronne survit toujours
aux hommes.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Bon, s'il n'y a pas
d'autres questions, on va passer à l'engagement suivant. Engagement 9.
"Contrat pour travaux de drainage dans la rivière Saint-Pierre et
branches, comtés de Huntington et de Châteauguay".
M. Garon: Est-ce que les contrats sont signés, ou
réalisés ou le seront au cours de l'année 1986?
M. Pagé: M. le Président, à l'intention du
député de Lévis, je peux indiquer que la très
grande majorité de nos contrats sont signés et que les travaux
vont commencer incessamment, sauf exceptions auxquelles on pourra
peut-être se référer, si besoin en est, si question est
posée. Dans ce cas-ci, les contrats sont signés, les travaux
devraient commencer incessamment.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Est-ce qu'il y a
d'autres questions, messieurs et mesdames les députés
ministériels, aucune question?
M. Garon: Est-ce que la pratique de signature des contrats est
toujours la même? Ils sont signés par le sous-ministre
administrativement une fois qu'ils ont été autorisés par
le ministre?
M. Pagé: Oui.
M. Garon: La procédure n'a pas été
changée?
M. Pagé: Non.
M. Garon: D'accord.
M. Pagé: Pas celle-là. (20 h 30)
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Êtes-vous
prêts pour l'engagement 10?
Engagement 10, "Contrat pour travaux de drainage dans les branches 2, 3,
4, 5 et 6 du cours d'eau Plante-Laverdière, comté de
Montmorency". Est-ce que vous avez des questions à propos de ces
travaux?
M. Garon: J'aurais une question. Est-ce que le contrat est
signé? Est-ce que les travaux sont commencés? Vont-ils être
effectués cette année s'ils ne sont pas commencés?
M. Pagé: On va le signer et les travaux vont commencer
incessamment.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): D'autres questions?
Oui. M. le député de Prévost.
M. Forget: M, le ministre, ce serait tout simplement une
question.,. C'est toujours des cours d'eau "verbalisés" qu'on se trouve
à faire? C'est toujours la même chose?
M. Pagé: Oui.
M. Forget: D'accord.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Très bien.
Engagement...
M. Garon: Dans quelle paroisse est situé ce cours d'eau
et...
M. Pagé: Dans la circonscription électorale de
Montmorency, dans le comté municipal de l'île d'Orléans, la
MRC de l'île d'Orléans.
M. Garon: Dans l'île d'Orléans?
M. Pagé: Oui.
M. Garon: Moi, je prends l'autre.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Très bien.
Alors, engagement 11, "Contrat pour travaux de drainage dans le cours d'eau
Saint-Pierre, dans la municipalité de la paroisse de
Saint-André-d'Acton, comté de Johnson".
M. Garon: Ma question: Est-ce que le contrat est signé?
Est-ce que les travaux sont commencés ou vont être
effectués cette année?
M. Pagé: Le contrat est signé et les travaux vont
commencer incessamment.
Je dois vous faire part, M. le Président, que Mme la
députée de Johnson était très satisfaite de voir
que le gouvernement du Québec et le ministère de l'Agriculture,
des Pêcheries et de l'Alimentation s'impliquaient de façon aussi
active dans son comté.
M. Garon: Elle le savait depuis longtemps.
M. Pagé: Que le gouvernement allait enclencher des
mécanismes et des processus de réalisation d'ouvrage importants
pour sa circonscription. Cela va de soi.
M. Garon: Parfois je pose la question parce qu'il y a des lettres
qui avaient été signées, que le processus était en
marche. Si je pose des questions, c'est pour savoir si le nouveau ministre,
après sa nomination, a décidé de changer les travaux qui
avaient été autorisés. C'est pour cela que je pose les
questions, tout simplement.
M. Pagé: Dieu m'en a bien gardé.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): D'autres questions
de la part de mesdames et messieurs?
MM. les députés ministériels, une question? On peut
passer à l'engagement suivant?
M. Garon: L'engagement 12.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Alors, à
l'engagement 12, "Contrat pour travaux de drainage dans le cours d'eau
Saint-Pierre et branche no 1, dans les municipalités de Brigham,
Rainville et la paroisse Saint-Ange-Gardien, comtés de Brome-Missisquoi
et d'Iberville".
M. Garon: Est-ce que les contrats sont signés? Est-ce que
les travaux sont effectués ou seront effectués cette
année?
M. Pagé: Même réponse, M. le
Président. On m'indique que les travaux ne commenceront pas
incessamment, ils sont commencés.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): D'autres questions?
Non? Il n'y a pas d'autres questions? On va passer à l'engagement
suivant, l'engagement 13, concernant les travaux de drainage dans la
rivière "Saint-Henri" et le cours d'eau Champagne, dans les
municipalités des paroisses de Saint-Gilles et Sainte-Agathe, dans le
comté de Lotbinière.
M. Pagé: Ce n'est pas la rivière Saint-Henri, c'est
la rivière Henri, M. le Président.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Excusez, Henri.
J'ai dit Saint-Henri?
M. Garon: Henri, c'est écrit sur la feuille.
M. Pagé: M. le Président, le contrat est
octroyé, le contrat est signé. Les travaux vont commencer
incessamment.
M. Garon: Est-ce qu'ils seront tous réalisés cette
année? En 1986?
M. Pagé: Oui, à moins de problèmes majeurs
ou de problèmes non prévus.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): J'ai reconnu le
député de Lotbinière.
M. Camden: M. le Président, je voudrais savoir du ministre
s'il est courant qu'au ministère l'on répartit sur une ou deux
années. On voit années suivantes: 49 000 $,
particulièrement dans le comté de Lotbinière pour le
contrat qui est octroyé concernant les travaux de drainage sur la
rivière Henri et le cours d'eau Champagne. Est-ce qu'il est monnaie
courante, en ce qui concerne le ministère, d'octroyer sur deux ans,
1985-1986 et années suivantes?
M. Pagé: Non. Cependant, lorsque le ministre de
l'Agriculture a signé ce document, il était prévu que les
circonstances pourraient faire en sorte que les travaux s'étalent sur
deux ans. Or, les informations que je possède à ce moment-ci,
c'est-à-dire six mois après la signature, nous permettent de
croire que l'ensemble des travaux peuvent se réaliser cette
année.
M. Garon: C'est cela qu'il a dit. C'est cela que j'ai
compris.
M. Camden: Les gens de mon comté seront fort heureux
d'apprendre cela»
M. Garon: Ils le savent déjà.
M. Camden: Non, mais que cela va se faire sur un an au lieu de
deux ans.
M. Pagé: Cependant, pour le bénéfice du
député et des autres membres, je dois dire que, lorsque le
contrat a été signé, ce n'était pas certain que les
travaux pourraient se réaliser dans la même année.
M. Camden: M. le ministre, est-ce que le fait de répartir
sur deux ou trois ans a pour objectif d'engager un nombre plus grand de travaux
pour ébaucher davantage de cours d'eau ou...
M. Pagé: Tout d'abord, avant qu'un projet arrive sur le
bureau du ministère de l'Agriculture ou des officiers du
ministère, il y a une certaine procédure en vertu de laquelle les
résolutions doivent être adoptées, la demande
formulée par la municipalité, la MRC qui a juridiction sur ces
questions-là et les évaluations sont faites, le plan est fait. La
procédure est assez longue. À un moment donné, cela arrive
sur le bureau, le dossier est complet et le ministre signe l'autorisation de
cet ouvrage. Dans certains cas, on doit reporter les travaux ou les
étaler, en raison de circonstances physiques, sur plus d'une
année. Je dois vous indiquer que, généralement, les
travaux sont effectués dans une seule et même saison. On a des
budgets au ministère qui nous permettent d'effectuer un volume
donné d'ouvrages et cela semble répondre adéquatement aux
besoins.
M. Camden: Merci.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): S'il n'y a pas
d'autres questions, nous allons passer à l'engagement suivant,
l'engagement 14, "Travaux de drainage dans le cours d'eau de la Citerne et
branches 1 et 2 dans la municipalité de la paroisse de Saint-Jean,
comté de Montmorency". Des questions concernant ces travaux?
M. Garon: Est-ce que les contrats sont signés? Est-ce
qu'ils sont réalisés ou en voie de l'être?
M. Pagé: Le contrat est signé et si les travaux ne
sont pas complétés, ils le seront incessamment.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Pas d'autres
questions? On passe à l'engagement suivant, l'engagement 15, "Contrat
pour travaux de drainage dans le cours d'eau de l'aboiteau
Saint-André-Est, comté de Kamouraska-Témiscouata". Des
questions au ministre de l'Agriculture concernant ces travaux?
M. Garon: Est-ce qu'il s'agit de travaux pour compléter
l'aboiteau de Kamouraska à Saint-André?
M. Pagé: Le député de Lévis pourrait
se le rappeler, c'est un projet séparé.
M. Garon: Que voulez-vous dire, c'est un projet
séparé?
M. Pagé: C'est un autre projet, c'est un projet qui
est...
M. Garon: Je comprends. Ce que je veux dire, c'est que l'aboiteau
de Kamouraska, est très long, c'est plusieurs kilomètres et il y
a, à un moment donné, des bouts qui touchent des ilôts.
M. Pagé: C'est cela.
M. Garon: Ce que je veux savoir, c'est si cela fait partie de
l'ensemble de ce qu'on a appelé...
M. Pagé: C'est un bout qui touche à un ilôt
qui fait partie de l'ensemble.
M. Garon: À Saint-André-de-Kamouraska.
M. Pagé: Oui.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): D'autres questions
concernant...
M. Garon: Vous n'avez pas décidé de remettre en
cause l'aboiteau de Kamouraska?
M. Pagé: Non. Est-ce que je devrais?
M. Garon: Non, je ne pense pas. Il y a tellement d'articles dans
les journaux.
M. Pagé: Oui, mais...
M. Garon: J'aimerais demander si...
M. Pagé: Vous vous le rappelez, c'est peut-être
parce que vous aviez fait les choses de façon
précipitée.
M. Garon:... les contrats sont signés. Pardon?
M. Pagé: Vous vous rappelez les articles de journaux. Il y
avait une certaine dualité entre le ministère que vous dirigiez
et d'autres. Non?
M. Garon: Non, la seule différence c'est qu'il y a eu
plusieux aboiteaux d'effectués et aux trois premiers, comme il n'y a pas
eu d'annonce, il n'y a eu aucun groupe ou chapelle qui a décidé
de brasser là-dedans. Si je n'avais pas annoncé les autres, on
les aurait fait dans le silence, personne n'aurait dit un mot, parce que tout
le monde était content dans le coin.
M. Pagé: C'est cela.
M. Garon: La preuve, c'est qu'il y en a qui avaient
été terminés juste avant les élections en 1981 et
dans cette paroisse-là je pense qu'on avait eu près de 75 % du
vote, ce qui voulait dire que les gens étaient plutôt satisfaits
des aboiteaux et je pense...
M. Pagé:... quel pourcentage?
M. Garon: D'ailleurs, je vous incite à aller
vérifier. Vous ne pourrez pas vérifier parce qu'on n'en a pas
fait avant les dernières élections. Cela n'a pas
adonné...
M. Pagé: M. le Président, vous excuserez la
digression mais je ne pouvais me priver du plaisir de...
Le Président (M. Tremblay, Iberville): D'accord, j'ai
reconnu...
M. Garon: Mais si vous allez les voir, à un moment
donné, vous allez...
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Excusez-moi...
M. Pagé: Je vais être à l'exposition, au
festival d'été, dans ce coin-là.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Alors, vous
permettrez...
M. Garon: Vous remarquerez que ce sont de très beaux
travaux et qu'aujourd'hui les terres... Si les fonctionnaires vous montrent des
photos d'il y a quelques années, je suis persuadé que vous allez
constater une évolution considérable au point de vue des types de
cultures qui sont faîtes à l'intérieur des digues. Vous
verrez une petite maison où le fédéral essaie de faire
croire qu'il a fait quelque chose là-dedans en distribuant un
dépliant juste à l'entrée de l'aboiteau. Dans le fond, il
a combattu les aboiteaux à mort et quand ils ont été
faits, il s'est dépêché de donner une petite subvention
pour qu'on distribue des dépliants avec un gros drapeau du Canada dessus
pour essayer de faire croire que les aboiteaux qu'il avait combattus,
c'était lui qui les avait fait faire, alors qu'il n'a pas...
M. Pagé: C'est notre drapeau et c'est notre aboiteau.
M. Garon:... mis d'argent dessus. Mais les contrats sont
signés, donc les travaux vont s'effectuer cette année?
M. Pagé: Oui.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): D'autres questions
concernant ce contrat? Non? Alors, on va passer à l'engagement suivant,
l'engagement 16.
Engagement 16, "Contrat pour travaux de drainage dans les cours d'eau de
la Bleuetière et Picard, comté de Duplessis. "
M. Garon: Même question. M. Pagé: Même
réponse. Une voix: Ah! Ah! Ah!
M. Garon: Non, mais quelle est l'alternative? Est-ce que les
contrats sont signés?
M. Pagé: Oui.
M. Garon: Est-ce que les travaux sont effectués ou le
seront-ils cette année?
M. Pagé: Cela va se faire bientôt.
M. Garon: Ils ont commencé ce printemps, je suppose.
M. Pagé: Ils vont commencer incessamment.
M. Garon: II y avait 8000 $ pour l'année 1985-1986.
M. Pagé: C'est le déboisement qui s'est fait
là-bas. Les arbres ne sont pas gros, mais il y en a plusieurs.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Y a-t-ii d'autres
questions concernant cet engagement? Engagement 17, "Contrat pour travaux de
drainage dans différents cours d'eau situés dans la
municipalité régionale d'Abitibi, comté d'Abitibi-Est.
"
M. Garon: Est-ce que les contrats sont signés et les
travaux sont-ils commencés?
M. Pagé: Ah! Ah! Ah!
M. Garon: Est-ce qu'ils ont été commencés?
Il y a 30 000 % dans les imputations budgétaires pour 1985-1986. Est-ce
qu'ils seront terminés cette année, normalement?
M. Pagé: Même chose, M. le Président, le
contrat est signé, les travaux sont amorcés et ce qui s'est fait
à ce jour, c'est du déboisement. Cela va se compléter.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): D'autres questions
concernant l'engagement 17?
S'il n'y a pas d'autres questions, nous passons à l'engagement
18, "Contrat pour travaux de drainage dans les branches 2, 3, 4, 8a, 11, 12, 13
et 14 du cours d'eau Corriveau, municipalité de la ville de Montmagny et
paroisses Berthier-sur-Mer,
Saint-François-de-Sales-de-la-Rivière-du-Sud et Saint-Vallier,
comtés de l'îslet et de Bellechasse". Y a-t-il des questions au
ministre concernant ces travaux.
M. Garon: Est-ce qu'on pourrait être plus précis et
nous indiquer en quoi la soumission du plus bas soumissionnaire était
non conforme, car on dit que la formule de soumission n'était pas
incluse dans l'enveloppe de soumission.
M. Pagé: C'est cela.
M. Garon: A-t-il soumissionné ou n'a-t-il pas
soumissionné?
M. Pagé: II a soumissionné. Vous posez exactement
la même question que moi. J'ai demandé à mes
fonctionnaires: Comment pouvez-vous connaître le montant de sa soumission
s'il n'a pas soumissionné? Ce qui est tout à fait logique. On m'a
indiqué que le formulaire comme tel n'était pas dans l'enveloppe,
mais que, dans l'enveloppe, la documentation nous permettait de constater qu'il
aurait été désireux de soumissionner à 133 042, 50
$. Pour ces motifs, elle n'était pas conforme. On a dû la rejeter
et s'en remettre au plus bas soumissionnaire suivant qui était la firme
Tramée Inc., de Saint-Aubert, Montmagny-L'Islet. Le contrat a
été signé.
M. Garon: Est-ce que Bétonag est une compagnie qui
soumissionne d'habitude?
M. Pagé: Pardon?
M. Garon: Est-ce que la compagnie Bétonag Inc. est une
compagnie...
M. Pagé: Bétonag Inc. ? Je dois vous dire, au nom
du ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation qui
était là en décembre... Je ne peux pas répondre
pour lui, premièrement. Deuxièmement, je vais vérifier et
je pourrai vous répondre d'ici à quinze jours.
M. Garon: Je pense que c'est une compagnie qui ne soumissionne
pas souvent dans ce genre de travaux. Si ma mémoire est bonne; j'ai
juste une mémoire.
M. Pagé: Je vais vous donner mon expérience comme
avocat. Lorsqu'un client est habitué de déposer des soumissions,
généralement, il met sa soumission dans son enveloppe.
M. Garon: Est-ce que les contrats sont signés et est-ce
que les travaux sont commencés? Est-ce qu'ils vont se faire cette
année? (20 h 45)
M. Pagé: Oui. Les branches 2, 3, 4, 8a, 11, 12, 13,
14.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Est-ce qu'il y a
d'autres questions concernant cet engagement? Nous allons passer à
l'engagement suivant, l'engagement 19, "Contrat pour travaux de drainage dans
ie cours d'eau Giroux et branches dans la municipalité de canton de
Barnston, comté d'Orford. "
M. Garon: Pourriez-vous nous dire en quoi Les Excavations Madore
Inc. avaient une
soumission non conforme et n'ont pu obtenir le contrat même si
c'était le plus bas soumissionnaire?
M. Pagé: M. le Président, je me suis informé
et les documents à l'appui de la réponse, è savoir
pourquoi Les Excavations Madore Inc., de Coaticook, dans le comté
d'Orford, n'étaient pas conformes, ne me sont pas parvenus, je m'engage
auprès du député et des collègues à les
transmettre d'ici à quinze jours à leur bureau respectif.
M. Garon: Est-ce qu'il n'y aurait pas une note du contentieux au
dossier?
Le Président (M. Tremblay, lberville):
M. le ministre, il faut qu'il y ait un dépôt ici à
la commission lors des prochains...
M. Pagé: M. le Président, nous le ferons
d'emblée, cela va de soi.
Le Président (M. Tremblay, lberville):
Non, le dépôt des documents.
M. Garon: Est-ce qu'il n'y avait pas un avis du contentieux pour
dire que la soumission n'était pas conforme?
M. Pagé: C'est possible. Je ne peux vous l'indiquer. Il
faudrait que je parle au ministre qui était là en
décembre. On vous répondra à ce moment-là.
M. Garon: Ce n'est pas pour jouer aux fous. Je veux faire
inscrire cela au Journal des débats. Le ministre peut ne pas vouloir le
faire...
M. Pagé: Ce n'est pas une question de jouer aux fous, mon
cher monsieur. Je vous dis que je n'ai pas reçu les documents à
l'appui de la décision du ministère de ne pas octroyer le contrat
au plus bas soumissionnaire. C'est arrivé en décembre 19B5. Je
vais fouiller et je vais vous les envoyer. Si vous vous le rappelez, vous allez
vous le rappeler.
M. Garon: Je peux vous dire que l'ancien ministre ne signait
aucun document au plus bas soumissionnaire non conforme sans qu'il y ait un
avis du contentieux.
M. Pagé: Le nouveau ministre non plus, monsieur.
M. Garon: L'avis du contentieux, je veux le faire inscrire au
Journal des débats, c'est pour cette raison que je demande
pourquoi la soumission n'a pas été accordée au plus bas
soumissionnaire. Autrement, je reviendrai là-dessus, comme les articles
du règlement de fonctionnement me le permettent. Je reviendrai
là-dessus parce que je veux le faire inscrire au Journal des
débats.
M. Pagé: Exactement. On pourra même vous fournir
toute l'argumentation et l'opinion du contentieux, si vous le jugez
opportun.
Le Président (M. Tremblay, lberville): Est-ce qu'il y a
d'autres questions sur cet engagement?
M. Garon: Est-ce que les travaux pour lesquels on a signé
sont commencés?
M. Pagé: Je vais vous indiquer cela dans la réponse
que je vous transmettrai.
Le Président (M. Tremblay, Iberville):
Engagement 20, "Subvention à l'Association des producteurs de
plants de pommes de terre d'élite du Québec, représentant
le paiement des frais inhérents au travail de leur propagandiste
chargé de recruter trente nouveaux membres, permettant ainsi
d'accroître le degré d'autosuffisance". Est-ce qu'il y a des
questions sur ce sujet? Oui? J'ai reconnu le député de
Saint-Hyacinthe.
M. Messier: Ma question s'adresse au ministre. En quoi consistait
le travail de propagande de l'association des producteurs?
M. Pagé: À recruter des nouveaux membres et
à faire valoir le bien-fondé des objectifs de l'association des
producteurs.
M. Messier: Est-ce qu'on était déjà
autosuffisant en pommes de terre avant de recruter des nouveaux membres?
M. Pagé: Non.
M. Messier: Non, d'accord.
M. Pagé: Pas dans la production de pommes de...
M. Messier: De pommes de terre d'élite?
M. Pagé: De pommes de terre d'élite, non.
M. Messier? Merci.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Est-ce qu'il y a
d'autres questions concernant ces engagements financiers?
M. Garon: Je voudrais demander à quelle date la subvention
a été accordée et à quelle date elle a
été versée.
M. Pagé: Elle a été accordée le 4
décembre 1985. Le ministre a eu trente-six
ans le jour où vous avez quitté le pouvoir. À votre
dernier Conseil des ministres.
M. Garon: Je veux dire à quelle date elle a
été accordée. Il y avait toujours une lettre d'offre avec
des conditions dans la lettre d'offre. À quelle date a-t-elle a
été accordée?
M. Pagé: Elle a été adoptée le 4
décembre 1985. La lettre d'offre fait suite. Généralement,
l'association a un délai pour accepter l'offre et s'y conformer. C'est
généralement soixante jours après la lettre d'offre. On
m'indique qu'elle a été versée.
M. Garon: La lettre d'offre a été signée
le... Cela ne va pas au Conseil des ministres ça. C'est 40 000 $. Cela
ne va pas...
M. Pagé: La lettre a été signée le 10
décembre.
M. Garon: Et la subvention a été versée en
février.
M. Pagé: Soixante jours après, oui,
normalement.
M. Garon: Est-ce que les trente nouveaux membres ont
été recrutés?
M. Pagé: C'est ce que nous sommes à voir
actuellement.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Est-ce qu'il y a
d'autres questions concernant cet engagement?
M. Garon: J'aimerais demander au ministre, comme il y avait une
lettre qui posait certaines conditions, si le recrutement des trente nouveaux
membres a été effectué. Normalement les renseignements
devraient être là, puisque, comme la pomme de terre d'élite
est une pomme de terre de semence et que les ensemencements de pomme de terre
doivent être commencés, sinon complétés...
M. Pagé: Ils sont faits.
M. Garon:... selon les régions - c'est une question de
température - l'on doit savoir à ce moment-ci si l'Association
des producteurs de plants de pomme de terre d'élite a augmenté
pour écouler la production accrue des producteurs de pomme de terre de
semence.
M. Pagé: M. le Président, je vous indiquais tout
à l'heure que nous sommes actuellement à vérifier et
à voir avec l'association ces données afin de juger et d'apporter
une appréciation quant à la subvention qui a été
versée par le ministre qui était là le 4 décembre,
mon prédécesseur.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Est-ce qu'il y a
d'autres questions là-dessus?
M. Garon: II va y avoir des réponses?
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Oui,
éventuellement.
M. Pagé: M. le Président, je pourrais même
ajouter...
M. Garon: Nous allons garder l'engagement 20 en suspens.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): D'accord.
M. Pagé: Je pourrais même ajouter ici que j'ai la
lettre qui a été signée le 10 décembre. On indique
que c'est une subvention pour un montant de 40 000 $, maximum de 40 000 $, qui
va être versé en deux tranches de 20 000 $ et les conditions pour
le versement de la subvention sont celles-ci: "Premièrement
l'association devra nous présenter, dans les meilleurs délais,
ses états financiers ainsi qu'un rapport d'activité pour
l'année 1985 et votre organisme devra faire parvenir au
ministère, sous pli recommandé, une résolution de votre
conseil nous indiquant l'acceptation de cette subvention. Cette acceptation
devra nous parvenir dans les soixante jours - comme je vous le disais
tantôt - de la date d'envoi de la présente, à défaut
de quoi cette offre sera sans effet. "Sur réception des trois documents
énumérés précédemment, le ministère -
que je dirige - vous émettra, si le tout est jugé conforme, un
chèque de 20 000 $ représentant le versement de la
première tranche et le versement de la deuxième tranche, soit 20
000 $, sera effectué le 31 mars 1986. - Ce qui a été fait.
- J'ose espérer que cette aide financière contribuera au
développement de votre association. " Alors je dois conclure, M. le
Président, que les conditions concernant le nombre de membres de trente
n'apparaissaient pas dans la lettre d'engagement du ministre.
M. Garon: Oui, il y a plus que ça. Il y a un protocole
d'entente, normalement, qui est signé avec l'association qui
elle-même doit collecter un montant d'argent de ses membres.
M. Pagé: 7 %, si ma mémoire est bonne.
M. Garon: Tout cela s'inscrit dans le cadre d'un ensemble
où l'association elle-même cotise ses membres à tant le
sac. Le
ministère vient compléter parce que c'est un secteur
où il y a un potentiel de développement considérable, la
pomme de terre de semence. C'est une pomme de terre où on peut
s'implanter sur les marchés internationaux. Le Québec a dix ans
d'avance sur le pays le plus près du Québec à l'heure
actuelle dans le monde, à cause d'une technologie particulière
qui a été développée à Manicouagan sur la
Côte-Nord. L'orientation qu'on avait prise à l'époque -je
ne sais pas si elle va être maintenue par le ministre - c'était de
développer la consommation au Québec par les producteurs
québécois et commencer à développer le
marché international, ne pas commencer le marché international
uniquement au moment où on aurait saturé le marché
québécois.
M. Pagé: M. le Président.
M. Garon: II y avait des commentaires intéressants,
à savoir qu'il était possible dans les pays en
développement de l'Afrique du Nord... Les maladies dans la pomme de
terre sont plutôt dans les pays chauds. Plus le pays est frais... C'est
un avantage de la Côte-Nord à ce point de vue d'avoir une
température beaucoup plus fraîche. C'était dans cette
perspective que cette entente avait été conclue avec
l'association, dans un cadre beaucoup plus général que cette
subvention, qui était un élément parmi d'autres.
M. Pagé: M. le Président, pour répondre
à la question du député de Lévis, je peux indiquer
au nom du gouvernement qu'on a l'intention de poursuivre dans la même
orientation, de renforcer la production de la pomme de terre de semence au
Québec.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Très bien,
est-ce qu'il y a d'autres questions concernant cet engagement?
Alors, nous passons à l'engagement suivant. Engagement 21,
"Subvention à la Coopérative de services agricoles
d'Abitibi-Ouest représentant la participation du ministère
à un réaménagement financier permettant à cette
entreprise de continuer à fournir un service d'abattage aux producteurs
agricoles de la région du Nord-Ouest du Québec. "
Est-ce qu'il y a des questions concernant cet engagement financier?
Oui, j'ai reconnu le député de Lotbinière.
M. Camden: M. le Président, est-ce que le ministre
pourrait nous dire de quel type d'abattage il s'agit? Du boeuf?
M. Pagé: Du boeuf et de la vache de réforme
aussi.
M. Garon: Je n'ai pas de questions spéciales sur ce
dossier. Pardon? C'est bien dit que c'était pour fournir un service aux
agriculteurs de la région qui sont en train de développer leur
production de boeuf qui est un des volets dans lequel il y a une
possibilité de développement considérable dans l'Abitibi.
Il y a une phase d'implantation.
M. Camden: M. le Président, est-ce que le ministre
pourrait nous indiquer si on a au document le nombre d'unités qui sont
abattues par semaine, mensuellement ou annuellement?
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Je tiens à
rappeler au député de Lotbinière qu'il faudrait quand
même rester le plus près possible de la discussion des engagements
financiers. Il ne faut pas aller trop dans les programmes ou la technique.
M. Camden: Peut-être pour mesurer l'importance de la
subvention qui avait été accordée versus le nombre
d'unités qui sont abattues.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): D'accord. À
ce moment-là, si le ministre a la réponse...
M. Pagé: Je regarde dans le mémoire, mais il faut
convenir que cela varie selon les périodes de l'année. Je
m'enquiers, en vous regardant, auprès de mes collègues pour
qu'ils me fournissent des données sur le volume des abattages. Cet
abattoir est important pour la région, il faut en convenir.
M. Garon: II serait peut-être bon de mentionner que...
M. Pagé: Je vais vous répondre, M. le
Président, en vertu des dispositions de l'article, dans les meilleurs
délais. Je pourrai vous donner le volume et vous fournir toutes les
informations pertinentes au dossier de la Coopérative de services
agricoles d'Abitibi-Ouest.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Merci, M. le
ministre.
Est-ce qu'il y a d'autres questions concernant cet engagement?
Pas d'autres questions. Nous passons à l'engagement suivant.
Engagement 22, "Subvention à Entreprises Renaud Cyr Inc.. " Est-ce qu'il
y a des questions concernant cet engagement?
M. Garon: Est-ce que les sommes ont été
versées aux Entreprises Renaud Cyr Inc. ? Est-ce que le protocole
d'entente qui avait été signé entre le ministère et
Entreprises Renaud Cyr Inc. a été exécuté?
M. Pagé: Non.
M. Garon: Pourquoi?
M. Pagé: Pour le motif que le ministre de l'Agriculture
entend prévilégier une contribution et une association avec des
associations plutôt qu'avec des individus ou des corporations, j'ai eu
l'occasion de communiquer moi-même avec M. Cyr - je vais vous dire la
date exacte, j'ai été assermenté le 12 - le 15
décembre dans l'après-midi pour l'inviter à n'engager
aucune somme en vertu du protocole ou de l'intention qui avait
été signée par mon prédécesseur,
c'est-à-dire par vous. Les motifs sont que, pour nous, comme
gouvernement, il devenait... Autant il était important d'y aller dans
cette perspective, cette démarche de la promotion et du
développement d'une véritable gastronomie régionale,
autant il nous apparaissait inopportun de prévilégier une
personne, une entité juridique dans la rédaction d'un tel projet.
M. Cyr a compris. Il a été en contact avec mon cabinet depuis et
il entend s'associer à toute démarche que prendra le ministre de
l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation visant le
développement de la gastronomie régionale au Québec.
M. Garon: Cela veut dire que le nouveau ministre n'aura pas
respecté... Comme on disait tantôt: Les ministres se suivent et
les gouvernements se maintiennent, l'État se maintient...
M. Pagé: La couronne, Sa Magesté.
M. Garon: La couronne avait signé des engagements avec M.
Cyr, un protocole avait été signé...
M. Pagé: M. Cyr...
M. Garon:... et je dois dire que c'était une discussion
qui avait duré autour de trois ans pour la mise en place de ce projet.
(21 heures)
M. Pagé: Lequel n'était pas réalisé,
vous en conviendrez. Lequel n'était pas amorcé, vous en
conviendrez aussi.
M. Garon: Mais quand vous dites que vous voulez faire ces
mêmes efforts avec des associations, qu'est-ce que vous voulez dire?
M. Pagé: Actuellement, je suis en train de voir avec des
intervenants, des intervenants majeurs dans le monde de la gastronomie, cela va
de soi, la possibilité de réaliser le même objectif, mais
que ce soit non pas un chef de cuisine, un propriétaire
d'établissement qui soit directement ou seulement associé
è cette démarche.
M. Garon: Voulez-vous dire...
M. Pagé: Et lorsque les contrats seront signés,
cela apparaîtra aux engagements financiers que j'aurai à
défendre ici.
M. Garon: Est-ce qu'il s'agit d'entreprises...
M. Pagé: Je dois vous dire qu'en ce qui concerne le volet
signature et engagement gouvernemental, M. le Président, je n'ai pas
l'intention de faire de procès ici, quoique je serais en mesure de
plaider assez longuement. On est en droit de s'interroger quand un gouvernement
défait, rejeté par la population le 2 décembre,
décide de poser des gestes qui engagent le gouvernement élu mais
non assermenté. Cela est inquiétant. Cela ne s'était pas
fait dans le passé. Ou si cela s'était fait, cela s'était
fait rarement.
M. Garon: À la commission parlementaire qui a suivi
l'élection de 1976, le gouvernement Bourassa, entre le jour de
l'élection et le jour de la transmission des pouvoirs, a signé
une entente de cinq ans entre Redpath et la Raffinerie de sucre du
Québec qui engageait beaucoup plus les contribuables du Québec
qu'un projet qui est en discussion depuis trois ans et qui a été
adopté selon les règles du gouvernement, puisqu'un gouvernement,
tant qu'il n'est pas parti, est encore un gouvernement. Je vous ferai remarquer
que c'est un montant, de 158 000 $ sur trois ans, en incluant les
équipements nécessaires pour prendre les mesures qui sont
requises dans ce domaine.
M. Pagé: J'ai bien indiqué, M. le Président,
que je n'avais pas l'intention de faire de procès, ici, ce soir. Je
pourrais me payer deux pintes de satisfaction en plaidant sur certains
dossiers, notamment, la reconduction ou la prolongation du mandat de certains
membres de la Commission de protection du territoire agricole, le 4
décembre.
M. Garon: Décision qui a été prise par le
gouvernement, avant.
M. Pagé: Bien oui, mais écoutez... M. Garon:
Longtemps avant.
M. Pagé: Longtemps avant, mais signée le 4
décembre par un arrêté en conseil.
M. Garon: Ce n'est pas le ministre qui signe, M. le
Président, ce sont des décisions du gouvernement.
M. Pagé: Vous le savez pertinemment, M. le
député, et vous êtes le premier à critiquer -
d'ailleurs, vous l'avez fait tout è
l'heure - l'action d'un gouvernement agissant par le
lieutenant-gouverneur en conseil sur proposition d'un ministre, après
que le gouvernement est défait. Je comprends que, en droit...
M. Garon: Vous avez fait des affirmations gratuites, parce que
les membres...
M. Pagé: Je comprends qu'en droit... M. le
Président, c'est moi qui ai la parole et je vais répondre
à la question de l'honorable député.
M. Garon: On fera sortir les décrets.
M. Pagé: Je comprends qu'un gouvernement, en droit,
même si la Chambre est défaite... Le groupe majoritaire de la
Chambre déjà dissoute est défait le soir d'une
élection. Ledit gouvernement est en droit de gérer les actions,
les gestes ou l'administration, finalement, de l'État jusqu'à ce
qu'il soit remplacé, jusqu'à ce que le nouveau gouvernement soit
assermenté, mais il est exceptionnel que des arrêtés en
conseil ou que des mesures soient décidées par le
lieutenant-gouverneur en conseil, engageant le gouvernement qui va suivre dans
les jours qui viennent.
M. Garon: M. le Président.
M. Pagé: J'ai clairement indiqué, dans ce dossier
qui nous occupe particulièrement... J'ai été
assermenté le 12 décembre. J'ai été informé
le 14 décembre de l'octroi d'une telle subvention et dès le 15
décembre - je n'ai fait appeler personne, j'ai appelé
moi-même, un dimanche après-midi, dans mon bureau - j'ai
appelé M. Cyr et je lui ai fait comprendre bien aimablement, bien
délicatement, que ce n'était pas l'intention du nouveau
gouvernement de donner suite à l'engagement qui avait été
pris par le Conseil du trésor au début de décembre 1985.
Je n'ai eu aucun reproche, aucun grief, aucune poursuite. Au contraire, M. Cyr
est venu à mon cabinet, il y a quelques temps, et il a
témoigné d'une volonté réelle de s'associer au
gouvernement dans sa démarche de doter le Québec - et c'est
important -d'une gastronomie régionale, pour qu'il se fasse plus ou
qu'il se fasse encore mieux que ce qui s'est fait dans le passé dans ce
sens-là.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): J'ai reconnu le
député de...
M. Garon: M. le Président?
Le Président (M. Tremblay, Iberville): M. le
député de Lévis.
M. Garon: Le ministre a porté des accusations sur les
nominations...
M. Pagé: Je n'ai pas porté d'accusations, M. le
Président, j'ai fait des constatations.
M. Garon:... à la Commission de protection du territoire
agricole. J'aimerais que le secrétaire de la commission sorte les
décrets de nomination des gens qui ont été nommés
à cette commission en 1985.
M. Pagé: Alors...
M. Garon: Le ministre a dit que les nominations avaient
été faites le 4 décembre 1985 et je demande...
M. Pagé:... avaient été reconduites. M.
Garon: Non, non, un instant...
M. Pagé: J'ai bien utilisé le terme "reconduites",
M. le député. Vous vérifierez aux galées.
M. Garon: Vous vérifierez également. Ce que je
demande, ce sont des documents publics. On n'aura pas beaucoup de discussion
là-dessus, je demande au secrétaire de la commission de produire
aux membres de la commission les décrets de nomination ou de
continuation de mandat des membres de la commission qui ont été
émis en 1985.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Je tiens à
dire à la commission qu'évidemment c'est publié à
la Gazette officielle, alors c'est disponible pour tout le monde. Il ne
faudrait quand même pas oublier qu'on est en train de vérifier les
engagements financiers du gouvernement. C'est notre mandat. Il faudrait, autant
que possible, s'en tenir à cela.
M. Garon: Le ministre va-t-il déposer à la
commission les décisions de l'arbitre qu'il avait nommé pour
analyser la conduite d'un sous-ministre qu'il avait suspendu et qui
avait...
M. Pagé: Cela ne fait pas partie des engagements
financiers, M. le Président.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Excusez-moi. C'est
complètement irrégulier. Je reviens à ce que je disais, il
faut s'en tenir aux engagements financiers. Ce n'est absolument pas pertinent
à la discussion que nous devons avoir ici ce soir.
S'il vous plaît, mesdames et messieurs, j'aimerais bien qu'on
revienne...
M. Pagé: Je souhaite...
Le Président (M. Tremblay, Iberville): ... à nos
moutons, comme on dit, qu'on revienne à nos engagements financiers.
M. Pagé: Je souhaite avoir l'occasion de répondre
à cette question, éventuellement, M. le Président, parce
que ma réponse est prête, cela va de soi.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): D'accord. Je suis
convaincu que vous en aurez l'occasion.
M. Garon: Maintenant que vous avez porté vos accusations
publiquement, il serait bon de rendre la sentence publique
également.
M. Pagé: M. le Président, je soulève une
question de règlement et j'affirme, de mon siège, que je n'ai
jamais porté aucune accusation, ni publiquement ni privément,
à l'égard de ce fonctionnaire de l'État.
M. Garon: Vous avez souvent dit...
M. Pagé: Jamais! Vous devriez corriger votre propos, M. le
député, parce qu'il est erronné, il est faux.
M. Garon: Vous n'avez pas suspendu le sous-ministre?
M. Pagé: M. le Président, je n'ai jamais
porté d'accusation, ni publiquement ni en privé, à
l'égard du haut fonctionnaire auquel se réfère le
député de Lévis. Vous devriez vous excuser, M. le
député.
M. Garon: Alors qui a fait nommer l'arbitre?
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Messieurs, je
m'excuse. On revient...
M. Pagé: M. le Président, j'anticipe le plaisir que
j'aurai à répondre à toutes les questions du
député de Lévis, mais en regard du commentaire qu'il vient
de faire, c'est un commentaire qui est faux, qui est non fondé et il
devrait s'excuser, parce que je n'ai, ni publiquement ni privément,
accusé ce haut fonctionnaire de quoi que ce soit. Votre propos est
erronné, M. le député. Jamais je ne l'ai fait.
M. Garon: On pourra le regarder.
M. Pagé: Cela me fera plaisir de le regarder, M. le
député.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Alors, mesdames et
messieurs, si vous voulez bien, nous allons continuer. Y a-t-il d'autres
questions concernant l'engagement 22?
M. Camden: M. le Président...
Le Président (M. Tremblay, Iberville): M. le
député de Lotbinière.
M. Camden: M. le Président, pourrait-on savoir du ministre
dans quelle région sont situées les Entreprises Renaud Cyr Inc.
?
M. Pagé: Montmagny. M. Cyr est propriétaire d'une
auberge qui a une très bonne table. Le nom de l'entreprise est le Manoir
des Érables, à Montmagny.
Le Président (M. Tremblay, Ibervîlle): Y a-t-il
d'autres questions concernant l'engagement 22? M. le député de
Lévis.
M. Garon: Le ministre a laissé entendre qu'il
préférait fonctionner avec des associations. S'agit-il
d'associations privées ou d'associations publiques?
M. Pagé: D'associations à but non lucratif et,
comme j'ai eu l'occasion de l'indiquer tout à l'heure, lorsque j'aurai
signé, lorsque j'aurai pris des engagements, ils seront
évidemment consignés dans le rapport des engagements financiers.
Il me fera plaisir de répondre à vos questions à ce
moment-là, plus tard en saison.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Très bien. Y
a-t-i! d'autres questions concernant cet engagement?
M. Garon: Alors, le ministre n'a pas jugé opportun de
respecter un engagement gouvernemental.
M. Pagé: M. le Président, le ministre de
l'Agriculture que je suis a décidé de revoir un engagement
gouvernemental formulé et confirmé en fin de mandat, et
même au lendemain d'une élection, par mon
prédécesseur. Je serai jugé par mes actes et notre
gouvernement sera jugé par les actes qu'il pose.
M. Garon: Le ministre est-il au courant que le chef Renaud Cyr,
en tant que chef, avec son auberge, est parmi les quelques personnes, qu'on
peut compter sur les doigts d'une main, les plus décorées au
Québec dans le domaine de la restauration?
M. Pagé: Je regrette. On peut les compter au moins sur les
doigts des deux mains. Je comprends que le député me demande une
question d'appréciation. Je suis informé de la haute
réputation professionnelle de M. Cyr. Je n'ai pas eu l'occasion, comme
peut-être mon prédécesseur, de me rendre à cet
établissement. Cependant, je puis vous indiquer qu'il a une
renommée professionnelle appréciable.
Mais comme ministre d'un gouvernement, je considérerais
discutable le fait que le gouvernement subventionne une personne physique et
une entreprise pour des sommes aussi appréciables en regard d'un
objectif aussi important. Je vous ai déjà indiqué mon
intention, comme ministre, de convier une ou des associations sans but lucratif
- On en discute actuellement - au même exercice.
Vous savez, ce qui est important, ce n'est pas de verser la subvention
è M. X, M. Y ou M. Cyr. Ce qui est important, c'est que le Québec
soit doté, dans les meilleurs délais, par des personnes
compétentes, d'une véritable gastronomie régionale qu'on
pourra vendre et qu'on pourra faire valoir. C'est cela qui est important. C'est
l'objectif. Ce n'est pas la personne, en tout cas en ce qui nous concerne.
M. Garon: Mais il y a des chances que ce soit mieux fait quand
c'est fait par des gens qui l'ont déjà fait, qui ont
développé la mise en valeur. Je peux vous dire que dans le projet
de M. Cyr, au cas où vous ne le sauriez pas, il n'était pas seul
là-dedans. Il devait y avoir des chefs aussi...
M. Pagé: Qui devaient se rendre dans un
établissement, dans une annexe qu'il allait construire, etc. Je suis
bien au courant du dossier. Ce sont des gestes que vous avez posés alors
que vous étiez mon prédécesseur. Vous avez
été jugé sur ces gestes. Je vais en poser et je serai
jugé sur les gestes que je poserai. La décision est finale et
sans appel. C'est non.
M. Garon: On aura l'occasion de réentendre parler de cette
décision.
M. Pagé: C'est possible. On sera prêt à
répondre aux questions ou à se défendre, selon le cas.
M. Garon: En temps et lieu. M. Pagé: D'accord.
M. Garon: J'espère que le ministre sera meilleur que dans
l'affaire des films pornos.
M. Pagé: M. le Président, si le
député veut aborder cette question, je lut ferai le commentaire
suivant: II y a un parlement à Ottawa où il a fallu quinze ou
vingt ans pour prouver de l'écoute électronique de la part des
conservateurs au regard des libéraux. Je vois que le
député de Lévis, aussitôt qu'il se sent mal pris
dans un dossier, affirme cette chose-là.
Je dois dire que les gens de Lévis s'attendent à plus de
respect de la part de leur député. Vous n'êtes pas à
la hauteur du respect que commandent les électeurs et les
électrices du comté de Lévis quand vous y allez
d'arguments fallacieux non fondés dans un dossier que vous ne connaissez
pas. Je commence à m'inquiéter de vous voir parler à
l'occasion de ce dossier. Vous semblez obnubilé par cela. Vous ne
devriez pas. Ce n'est pas la place ici pour laisser aller ses fantasmes
personnels, vous savez.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Est-ce qu'on
pourrait revenir à nos engagements financiers? Est-ce qu'il y a d'autres
questions concernant l'engagement 22?
M. Garon: Les électeurs de Lévis, je pense bien,
n'ont pas besoin d'avoir de conseils du député de Portneuf.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Est-ce qu'il y a
d'autres questions...
M. Garon: Je vous ferai remarquer que...
M. Pagé: M. le Président, je soulève une
question de règlement. J'ai le droit ici.
M. Garon:... je suis député du comté qui a
le plus grand nombre d'électeurs au Québec.
M. Pagé: Je ne sais pas à quel débat veut
nous convier le député de Lévis, mais je peux indiquer que
je connais beaucoup de gens dans le comté, des gens qui sont
fiers...
M. Garon: M. le Président, j'aimerais vous rappeler que le
ministre est appelé ici comme témoin.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): D'accord. Mais il
faudrait...
M. Garon: II n'est pas un participant, comme un membre de la
commission qui est ici pour débattre. Il est ici pour répondre
à nos questions, point.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Je suis d'accord
avec vous...
M. Garon: J'aimerais que le ministre se comporte comme un
témoin.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Je voudrais aussi
que tout le monde se comporte en fonction des engagements financiers
uniquement. J'ai été très permissif, je crois. S'il vous
plaît, il faudrait s'en tenir aux engagements financiers. Il y a d'autres
endroits aussi où vous aurez l'occasion de débattre d'autres
questions. Est-ce qu'il y a d'autres questions concernant l'engagement 22? Il
n'y en a pas, alors...
M. Garon: II n'y a pas d'autres questions concernant l'engagement
22.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): II n'y a pas
d'autres questions.
M. Garon: Non, pas d'autres questions.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Très bien,
alors nous passons à l'engagement 23, "Subventions à cinq
éleveurs de porcs à titre d'aide financière compensatoire
dans le cadre du programme agricole "Réduction volontaire de la
production porcine dans le bassin de la rivière L'Assomption". Il y a
une liste en annexe de tous les éleveurs.
M. Pagé: En fait, M. le Président, c'est le
programme général qui permet de verser un montant...
M. Garon: M. le Président, c'est nous qui posons les
questions et le ministre y répond.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): D'accord. M. le
député de Lévis, si vous vouiez bien procéder
à vos questions.
M. Garon: J'aimerais dire qu'il s'agit d'un programme
normé. Comme il s'agit d'un programme normé, je n'ai pas de
questions à poser à ce sujet.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Oui, M. le
député de Saint-Hyacinthe.
M. Messier: Quelles sont les sommes qui ont été
versées dans le programme de réduction volontaire de la
production porcine pour le bassin de la rivière L'Assomption? (21 h
15)
M. Pagé: Pour le budget 1985-1986, 4 481 560 $.
M. Messier: Et depuis que le programme existe?
M. Pagé: Et pour cette année, c'est 2 852 000 $.
Essentiellement, ce sont des factures à payer. Les prévisions de
factures à payer pour les prochaines années
s'élèvent à 306 000 $, pour un coût total de
l'application du programme de 7 641 000 $, à compter de l'exercice
financier 1985, pour 2765 truies à 1455 $, si ma mémoire est
fidèle et 99 396 porcs à 55 $.
M. Messier: Une question d'appréciation: Dans votre for
intérieur, le programme était-il nécessaire pour la
compensation de ces producteurs-là?
M. Pagé: Je n'ai pas à faire valoir mon for
intérieur, là-dedans.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): J'ai reconnu...
M. Forget: Oui, mais c'est un "for" budgétaire qui
coûte pas mal cher.
M. Pagé: II est discutable, mais je me devais, comme
ministre de l'Agriculture, de poursuivre ce programme qui était
enclenché, même s'il m'apparaissait discutable à plusieurs
égards.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): J'ai reconnu le
député de Prévost.
M. Forget: Ce programme-là va-t-il continuer?
M. Pagé: Ce programme avait un objectif de
réduction des opérations dans le bassin de L'Assomption.
C'était un programme volontaire pour lequel plusieurs adhérents
ont fait application. Ici dans le CT, ce sont cinq adhérents pour un
montant, si ma mémoire est fidèle, de 608 550 $. Les
prévisions et le programme s'appliquent pour une somme
évaluée à environ 7 000 000 $, comme je vous l'ai
indiqué. Ce qu'on paie, finalement, ce sont des factures. Le budget est
totalement engagé.
M. Forget: Je le trouve tout de même un programme
malheureux.
M. Pagé: C'est un programme discutable.
M. Forget: Très malheureux. C'est mon opinion.
M. Pagé: Le terme malheureux n'est-il pas
exagéré, M. le député?
Le Président (M. Tremblay. Iberville): Est-ce qu'il y a
d'autres questions concernant cet engagement? Oui, j'ai reconnu le
député de Lotbinière.
M. Camden: Merci, M. le Président. Le ministre peut-il
nous dire, si avec ces sommes qui leur ont été versées,
les producteurs de porc de cette région du bassin de la rivière
L'Assomption ont réinvesti dans d'autres secteurs de production, dans
cette région comme dans d'autres régions?
M. Pagé: Ils étaient invités à le
faire pour ajouter à la dynamique du développement de
l'agriculture du Québec. Cependant, c'était à loisir
qu'ils pouvaient disposer des sommes qui leur étaient
versées.
M. Camden: Existe-t-il des données au ministère
permettant de savoir s'il y a effectivement eu des engagements?
M. Pagé: Pardon?
M. Camden: Existe-t-il des données au ministère
permettant de savoir si ces agriculteurs ont effectivement
réinvesti?
M. Pagé: Plusieurs ont réinvesti dans d'autres
productions et d'autres se sont limités à payer leurs obligations
financières et à quitter, purement et simplement, leur
production. Un programme comme celui-là, compte tenu des sommes
importantes qu'il engage, débouchera sur une compilation de statistiques
appropriée à notre ministère.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Y a-t-il d'autres
questions concernant l'engagement 23? Nous passons à l'engagement 2k.
C'est le même programme, je crois: Subventions à six
éleveurs, plutôt qu'à cinq, et vous avez la liste en
annexe. Y a-t-il des questions sur celui-là?
M. Garon: C'est un autre programme norme. On voit les calculs,
alors il n'y a pas de questions. Je connais le programme qui a
été adopté par l'ancien Conseil des ministres et les
méthodes pour calculer les montants versés.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): S'il n'y a pas
d'autres questions, nous passons à l'engagement 25. Oui...
M. Garon: 25...
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Concernant l'aide
à l'établissement des parquets d'engraissement...
M. Garon: C'est un montant qui a été versé
en vertu d'un programme norme, il n'y a pas de questions là-dessus.
M. Pagé: C'est un programme norme qui permet aux
producteurs de bénéficier des dispositions du programme d'aide
pour les parcs d'engraissement.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Considérant
cela, s'il n'y a pas d'autres questions, nous allons passer à
l'engagement 26. Y a-t-il d'autres questions? Non? L'engagement 26: "Subvention
à M. Guy Poirier, Saint-Roch-de-l'Achigan, comté de Rousseau,
à titre d'aide financière pour l'achat et l'installation de deux
fournaises au bois comme système de chauffage, dans le cadre du
programme agricole "Développement des cultures abritées".
M. Garon: II n'y a pas de questions là non plus, il s'agit
d'un programme norme où il semble que tout soit conforme.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Considérant
qu'il n'y a pas d'autres questions, nous passons à l'engagement 27:
"Subvention à la Ferme Jean-Guy Dubuc Enr. Saint-Isidore, comté
de Huntingdon, à titre d'aide financière dans le cadre du
programme agricole Sol plus - Volet Drainage souterrain". Y a-t-il des
questions concernant l'engagement 27? Pas de questions?
Engagement 26: "Subvention à la Ferme du Ruisseau Saint-Marc
Inc., Saint-Marc-sur-Richelieu, comté de Verchères, dans le cadre
du programme agricole. Aide à l'établissement de parquets
d'engraissement". Y a-t-il des questions? Pas de questions.
Engagement 29: "Subvention à l'Association des éleveurs de
bovins de boucherie du Bas-Saint-Laurent... "
M. Garon: Pour quelle station ce montant a-t-il été
versé?
M. Pagé: On parle bien de l'engagement 29.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): 29, oui,
exactement.
M. Pagé: Par région: 01, Bas-Saint-Laurent,
stations d'évaluation génétique des taureaux de boucherie.
Quelle est la question du député, M. le Président?
M. Garon: À quelle station? II y a un certain nombre de
stations d'épreuve ou d'évaluation génétique qui
ont été établies au Québec et je voudrais savoir le
nom de la station touchant ce paiement.
M. Pagé: C'est un programme...
M. Garon: À quel endroit est-elle située?
M. Pagé: Selon les indications que je possède ici,
l'Association des éleveurs de bovins de boucherie du Bas-Saint-Laurent a
procédé à l'implantation d'une station d'évaluation
génétique des taureaux de boucherie pour desservir les
éleveurs de la région 01. Cette station possède une
capacité pouvant atteindre 160 taureaux et l'aide financière ne
peut pas dépasser 60 000 $ et se calcule de la façon suivante: 12
500 $ pour l'investissement à l'aménagement, 25 439 $ maximum,
c'est à dire 125 $ ou 50 % des coûts ou 10 $ du taureau pour un
maximum de 1000 $ pour la location de bâtiments. Je pourrais vous donner
toute la ventilation de la somme de 60 000 $, c'est 40 000 $ pour le
fonctionnement, soit 50 % des coûts avec le maximum de 250 $ par
taureau.
M. Garon: Ce n'est pas l'objet de ma question, il s'agit d'un
programme, je veux savoir à quel endroit est située la station
d'évaluation.
M. Pagé: On va vous répondre d'ici à quinze
jours.
M. Garon: Dans quel comté?
M. Pagé: On va vous répondre d'ici à quinze
jours.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Comme vous n'avez
pas la réponse à la question, vous allez fournir la
réponse.
M. Pagé: Engagement 19, réponse à suivre,
engagement 29, réponse à suivre.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): D'accord, y a-t-il
d'autres questions concernant l'engagement 29?
Nous passons à l'engagement 30: "Subventions à deux
éleveurs de porcs à titre d'aide financière compensatoire
dans le cadre du programme agricole Réduction volontaire de la
production porcine dans le bassin de la rivière L'Assomption".
Même chose que tout à l'heure, il y a une page en annexe. Y a-t-il
des questions concernant ces engagements? Aucune question.
Nous passons à l'engagement suivant, 31: "Subvention a la
Commission de l'exposition provinciale (Expo-Québec) dans le cadre du
programme Aide aux expositions agricoles". Y a-t-il des questions concernant
cette subvention?
M. Garon: Non, il n'y en a pas de ma part.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): M. le
député de Saint-Hyacinthe.
M. Messier: Est-ce que c'est le maximum de subvention que...
M. Pagé: C'est le montant auquel la commission de
l'exposition avait droit, selon le pourcentage de la contribution du
ministère, pour le paiement des prix octroyés dans le cadre de
l'exposition.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Y a-t-il d'autres
questions concernant ça?
Donc, nous allons passer à l'engagement 32: "Subvention à
la Ferme Halfaoui et Morin de Saint-Roch-de-Richelieu: 50 000 $. "
M. Pagé: Programme normé, M. le
Président.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Est-ce qu'il y a
des questions? Pas de question.
Engagement 33: "Subvention à la Société
d'agriculture du district de Saint-Hyacinthe à titre d'aide
financière dans le cadre du Programme d'aide aux expositions agricoles:
43 438 $. "
M. Garon: Pas de questions.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): II n'y a pas de
questions.
M. Forget: J'ai une question, M. le Président.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): M. le
député de Prévost.
M. Forget: M. le Président, M. le ministre, c'est dans le
cadre de l'aide à l'exposition de Saint-Hyacinthe?
M. Pagé: De Saint-Hyacinthe: Nous contribuons, selon
certains barèmes, jusqu'à un maximum de 50 % des prix
octroyés et, dans le cas qui nous occupe actuellement, cela totalise une
somme de 43 400 $ pour cette exposition. On y va selon la moyenne des
années précédentes, si ma mémoire est
fidèle, et tes prix admissibles en 1980 étaient de 71 000 $, de
75 000 $ en 1981 et 92 000 $ en 1982, pour un total de contributions de 119 000
$. Le ministère a versé 35 000 $ en 1980, 37 000 $ en 1981, 46
000 $ en 1982 et l'engagement formulé en 1985 comporte une subvention de
43 438 $.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): J'ai reconnu le
député de Saint-Hyacinthe.
M. Messier: J'ai une requête, M. le ministre.
J'espère avoir votre présence à l'ouverture officielle de
l'exposition agricole de Saint-Hyacinthe.
M. Pagé: Si Dieu me prête vie, je serai
là.
M. Messier: Merci.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Est-ce qu'il y a
d'autres questions concernant l'engagement 33?
Nous passons à l'engagement 34: "Supplément pour porter
à 79 288 $ le coût des travaux de drainage dans le cours d'eau
Rivière à la roche et branches, dans le comté de
Bellechasse. "
M. Garon: II y a une note qui dit: Le contrat initial a
été accordé aux Excavations Lafontaine Inc.,
Saint-Malachie. Le supplément est-il accordé à la
même entreprise?
M. Pagé: Oui.
M. Garon: S'agit-il de la présence de roc en plus grande
quantité que prévu?
M. Pagé: La majoration est due aux quantités
à extraire qui étaient au-delà des
prévisions des devis.
M. Garon: Pourquoi?
M. Pagé: Parce qu'il y avait plus de roche. II y avait
plus de matière à extraire que ce qui était prévu
dans le devis de la soumission, selon les informations que je possède
ici. Lors de l'exécution des travaux, le cours d'eau principal a fait
l'objet de nombreux redressements pour améliorer véritablement
l'écoulement et les façons culturales. Ces redressements ont
nécessité l'extraction de plus fortes quantités de
matériel. Il a fallu déboiser sur une plus grande longueur que
prévu initialement au devis, d'où un surplus de
déboisement qui a aussi contribué à la majoration des
coûts.
M. Garon: Ça marche.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Est-ce qu'il y a
d'autres questions?
Alors, nous passons à l'engagement suivant, 35: "Prêt
à la Coopérative de services agricoles d'Abitibi-Ouest; montant
de l'engagement 200 000 $. "
M. Pagé: Pour répondre à la question qui
était posée concernant l'engagement 19 et qui reviendra
très certainement pour cet engagement-ci, no 35, le volume d'abattage en
1985, selon les informations que je possède, pour la Coopérative
d'Abitibi-Ouest: à forfait 254 vaches, 130 bouvillons, 950 veaux pour
1334 têtes et l'abattage commercial 1820 vaches, 788 boeufs, 1338 porcs,
282 veaux, 37 agneaux pour un total de 4255 et un total global de 5589
têtes. Ce sont les informations que je possède. 3e ne les ai pas
compté.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Merci, pour les
informations concernant l'engagement 19. Y a-t-il des questions sur
l'engagement 35? Pas de question? Alors, les engagements financiers pour le
mois de décembre 1985 sont vérifiés, sous réserve
des réponses qui doivent nous parvenir lors des prochains
engagements.
M. Pagé: II reste l'engagement 29.
M. Garon: La réponse doit venir d'ici a quinze jours et
non pas lors des prochains engagements.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): II va vous les
produire d'ici à quinze jours, mais elles vont être
déposées à la commission lorsqu'elle siégera.
Engagements de janvier 1986
Prenons le mois de janvier maintenant. Selon l'article 26, on va les
déposer, lors de l'étude des prochaines vérifications,
à la commission. Si la commission ne siège pas, on les envoie
à la commission, mais elles vont être déposées tout
de même à la commission. Cela est correct. L'engagement 1 du mois
de janvier 1986: "Contrats négociés. Contrat pour la location de
huit dactylographes électroniques Olivetti ETV-250, pour une
période de douze mois. " Est-ce qu'il y a des questions concernant ce
contrat?
M. Garon: S'agit-il de la location d'appareils ou de personnes
qui manipulent les appareils? (21 h 30)
M. Pagé: Location d'appareils: quatre au bureau du
président, deux à Longueuil et deux à Québec; deux
au Service technique, une à Longueuil et une à Québec;
deux au Service des enquêtes, une à Québec et une à
Longueuil, pour un total de huit.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Est-ce qu'il y a
d'autres questions?
M. Garon: Le contrat a été négocié et
signé à quel moment?
M. Pagé: Le lundi 16 décembre 1985, par le Service
des achats du gouvernement, comme toujours.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Est-ce qu'il y a
d'autres questions concernant l'engagement 1? Il n'y a pas d'autres
questions.
Nous passons à l'engagement 2: "Contrat pour l'achat de 5
micro-ordinateurs autonomes JYL Logic avec moniteur et imprimante. " Est-ce
qu'il y a des questions concernant cet engagement financier?
M. Garon: Pas de questions.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Pas de questions?
Il n'y a aucune question de la part des députés
ministériels?
D'accord, nous passons à l'engagement 3: "Soumissions sur
invitation: Contrat pour l'achat d'un (1) photocomposeuse avec mémoire
128K et 1 processeur (machine à développer)". Est-ce qu'il ya des questions concernant cet article?
M. Garon: Je n'ai pas de questions non plus.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): S'il n'y a pas de
questions, nous passons à l'engagement suivant, l'engagement 4: "Contrat
pour travaux de drainage dans le cours d'eau Théoret-Guindon et
Branches, dans la municipalité de la ville de Mirabel, comté de
Deux-Montagnes". Est-ce qu'il y a des questions concernant cet engagement
financier?
M. Garon: Est-ce que le contrat est signé et est-ce que
les travaux vont se faire cette année ou sont-ils entrepris et
avancés?
M. Pagé: Le contrat est signé, M. le
Président. Les travaux vont commencer incessamment. Cela fut
signé le 18 décembre.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): II n'y a pas
d'autres questions? Alors nous allons passer à l'engagement suivant,
l'engagement 5.
M. Garon: Même question.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Même question
a l'engagement 5.
M. Pagé: Le contrat est signé, même
réponse, M. le Président.
M. Garon: II n'est pas commencé?
M. Pagé: II a été signé le 16
décembre par le ministre. Il commencera incessamment, sinon, c'est
commencé ces jours-ci.
Le Président (M. Tremblay, Iberville}: Est-ce qu'il y
d'autres questions concernant l'engagement 5? Pas d'autres questions. Nous
allons passer à l'engagement 6. Pas d'autres questions à
l'engagement 5? Non. L'engagement 6: "Contrat pour travaux de drainage dans la
rivière Arnold, comté de Mégantic-Compton. Engagement pour
94 700 $. " Est-ce qu'il y a des questions concernant cet engagement
financier?
M. Garon: Est-ce que le contrat est signé? Est-ce que les
travaux se font cette année?
M. Pagé: Même réponse. Ils vont se faire cet
été.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Pas d'autres
questions. Nous passons à l'engagement suivant, l'engagement 7: "Contrat
pour travaux de drainage dans diverses branches du cours d'eau Beaver, dans les
municipalités des cantons de Dundee et de Godmanchester et de la
paroisse de Saint-Anicet, comté de Huntingdon".
M. Garon: Même question.
M. Pagé: Pardon?
M. Garon: Même question.
M. Pagé: Même réponse.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): C'est
commencé.
M. Pagé: Cela va commencer incessamment.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Incessamment.
D'autres questions? Engagement 8: "Contrat pour travaux de drainage dans le
cours d'eau Lussier et branches 1 et 2, dans la municipalité de Brompton
Gore, comté de Johnson. Engagement pour 26 510 $".
M. Garon: Est-ce que le contrat est signé?
M. Pagé: Pardon?
M. Garon: Est-ce que le contrat est signé?
M. Pagé: Le contrat est signé.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): C'est tout? Pas
d'autres questions? Engagement 9.
M. Garon: Même question. Est-ce que le contrat est
signé, est-ce que cela se fera cette année?
M. Pagé: Oui, le contrat est signé. C'est pour le
comté de Champlain.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Et cela va se
réaliser cet été?
M. Pagé: Oui, M. le Président.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Excellent. Pas
d'autres questions? Non? Engagement 10: "Travaux de drainage dans le cours
d'eau Petit Bras et les diverses branches, municipalité de
Saint-Stanislas. " Questions?
M. Garon: Est-ce que le contrat est signé? Est-ce que les
travaux vont se faire cette année?
M. Pagé: Oui.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): D'accord. Il n'y a
pas d'autres questions? Nous passons à l'engagement 11. Est-ce qu'il y a
des questions sur l'engagement 11, un engagement de 33 948 $?
M. Garon: Même question. M. Pagé: Même
réponse.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Est-ce qu'il y a
d'autres questions à l'engagement 11? Pas d'autres questions?
Nan? D'accord. Nous passons à l'engagement 12.
M. Garon: Est-ce que les contrats sont signés, à
l'engagement 12, avec les Excavations... Est-ce que les travaux sur la
rivière aux Outardes, dans le comté de Huntingdon, vont
être réalisés cette année?
M. Pagé: Le contrat est signé et les travaux sont
commencés.
M. Garon: Cela marche.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Pas d'autres
questions? L'engagement 13. Est-ce qu'il y a des questions concernant
l'engagement 13? Engagement de 144 439 $ pour des travaux de drainage.
M. Garon: Ce sont des travaux de drainage dans la partie
intermédiaire et la partie supérieure de la rivière
Castagne et la branche 2, dans la paroisse de Saint-Joachim-de-Shefford, dans
le comté de Shefford. Est-ce que le contrat est signé? Est-ce que
les travaux vont être effectués cette année? Est-ce qu'ils
sont commencés?
M. Pagé: Le contrat est signé et les travaux
doivent être exécutés dans le cadre du présent
exercice financier. C'est commencé.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Pas d'autres
questions? Nous passons à l'engagement 14: "Travaux de drainage dans
diverses branches du cours d'eau Jackson, dans le comté de Saint-Jean,
pour 37 450 $". Est-ce qu'il y a des questions concernant les engagements
financiers de ces travaux?
M. Garon: C'est la même question. Est-ce que les contrats
sont signés et est-ce que les travaux vont être effectués
cette année?
M. Pagé: Le contrat est signé et, comme pour toutes
les autres questions, on a tous les motifs raisonnables de croire que les
travaux vont être effectués dans le cadre du présent
exercice financier, parce que c'est ce qui est indiqué au devis.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Engagement 15:
"Contrat pour l'achat de douze voitures de tourisme, camionnettes et
fourgonnettes, pour le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries
et de l'Alimentation et de six véhicules pour le ministère de la
Justice, pour un montant de 237 760 $".
M. Pagé: Voulez-vous répéter la nature de
l'engagement parce que j'ai l'impression qu'on n'a pas les mêmes...
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Vous ne l'avez
pas?
M. Pagé: Quelle numéro?
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Le numéro 15
et ce sont des achats de voitures achetées avec le ministère de
la Justice. Les soumissions sont en annexe. Il y a une note où il est
écrit: Cet engagement est également transmis à la
commission des institutions.
M. Garon: Je voudrais demander à quelle date a
été signée cette autorisation budgétaire.
M. Pagé: Elle a été signée le 10
janvier 1986 pour la fourniture de douze voitures de tourisme, fourgonnettes,
camionnettes que le ministère utilise, et de six véhicules pour
le ministère de la Justice. Cela totalisait 237 760, 40 $ pour une
imputation budgétaire de 158 727, 45 $ pour douze véhicules du
ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, et
de 79 032, 95 $ pour les six véhicules du ministère de la
Justice.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Est-ce qu'il y a
des questions? Oui, j'ai reconnu le député de
Saint-Hyacinthe.
M. Messier: Est-ce que cela comprenait le rachat des
véhicules automobiles usagés par la même fournisseur?
M. Pagé: On constate que c'est une moyenne de 13 000 $ par
véhicule. Il n'y a pas d'échange. La disposition du surplus se
fait autrement dans ce cas-là. Elle ne se fait pas par
échange.
M. Messier: Est-ce pour encan ou pour vente aux
employés?
M. Pagé: C'est vendu à l'encan.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Est-ce qu'il y a
d'autres questions concernant cet engagement?
M. Pagé: M. le Président, pour ajouter à la
question du député, ce n'est pas vendu aux employés. C'est
vendu dans le cadre d'un mécanisme ouvert et publie où toute
personne désireuse de se porter acquéreur peut faire valoir sa
mise aux enchères.
M. Messier: Donc, des employés?
Le Président (M. Tremblay, Iberville): J'ai reconnu le
député de Prévost.
M. Forget: Merci M. le Président; M. le ministre, est-ce
qu'on fait des efforts pour
acheter des véhicules fabriqués au Québec?
M. Pagé: Cela fait partie des politiques d'achat du
gouvernement. Je dois dire que les automobiles des ministres sont des autos qui
sont fabriquées au Québec. La gamme, cependant, des
véhicules fabriqués au Québec et offerts par les
fournisseurs est quand même limitée.
Une voix: On pourrait acheter des Honda.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): M. le
député de Saint-Hyacinthe.
M. Messier: C'est toujours sur la même question. Pour avoir
été un technicien de l'État pendant plusieurs
années, ne coûterait-il pas beaucoup moins cher au
ministère de l'Agriculture de payer les fonctionnaires tant du
kilomètre, plutôt que d'acheter des automobiles avec frais de
représentation...
M. Pagé: Lorsqu'on parle d'une fourgonnette, c'est assez
difficile d'exiger d'un fonctionnaire qu'il transporte du matériel dans
sa fourgonnette...
M. Messier: Ce sont 12 fourgonnettes.
M. Pagé: On m'indique que, dans le cas des douze
véhicules, il y a deux camionnettes qui servent aux inspecteurs des
produits végétaux. Ils transportent du matériel: ils
transportent des pommes de terre, ils débarquent des pommes de
terre.
M. Messier: Et les voitures de tourisme?
M. Pagé: Au ministère ou dans cela? M. Messier: Au
ministère.
M. Pagé: Dans cela, la demande de crédit est pour
douze voitures de tourisme, camionnettes et fourgonnettes. On a au moins deux
camionnettes pour le service de l'inspection des produits
végétaux. Je suis actuellement è m'interroger si on a des
camionnettes pour d'autres fins.
M. Messier: Cela me surprendrait. Les fourgonnettes doivent
être plutôt réservées par le ministère de la
Justice.
M. Pagé: Trois Ford Escort pour les Instituts de
technologie agricole. Un véhicule de dimensions réduites, peu
onéreux.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Y a-t-il d'autres
questions concernant cet engagement ou d'autres réponses
pertinentes?
M. Pagé: Deux camionnettes à la Direction de la
recherche.
M. Garon: Trois Ford Escort pour escorter le ministre.
M. Pagé: Deux camionnettes à la Direction de la
recherche.
M. Garon: Les achats ont-ils été faits selon les
règles qui prévalaient antérieurement? Les règles
ont-elles été changées au cours des...
M. Pagé: À ma connaissance, les règles n'ont
pas été changées, M. le Président. C'est le
même règlement qui prévoit les critères et les
normes en vertu desquels un ministère peut se doter de tels
équipements. Le décret 2591.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Y a-t-il d'autres
questions concernant l'engagement 15?
Il n'y a pas d'autres questions? Nous passons à l'engagement
16.
M. Garon: Cela, c'est drôle.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Contrat pour
l'achat de 478 tonnes métriques d'engrais chimiques (de plusieurs types)
pour livraison à différents endroits de la province, pour un
montant de 267 309 $.
Y a-t-il des questions pertinentes concernant cet engagement
financier?
M. Garon: Pour livraison à quel endroit?
M. Pagé: Ce n'est pas pour nous autres, c'est pour le
ministère de l'Énergie et des Ressources: 265 680. 81 $. Et nous,
comme on dit, nous sommes dans la "wagoine" pour seulement 1629 $.
Le Président (M. Tremblay, IberviUe):
C'est exact. Il y a une note en bas qui dit que c'est transmis a la
commission de l'économie et du travail.
M. Pagé: C'est cela.
Le Président (M. Tremblay, ïberville):
Pour la différence.
Y a-t-il d'autres questions concernant cet engagement?
M. Garon: Comment se fait-il que les chiffres ne coincident
pas?
M. Pagé: Pardon?
M. Garon: Les chiffres ne coïncident pas. On dit que le
total est de 267 000 $.
Si on prend l'addition, à la page 14-2, on arrive à 238
000 $.
M. Pagé: Si j'additionne 265 680, 81 $ plus 1629 $, cela
fait 267 309, 81 $.
M. Garon: Ce n'est pas cela que je dis. Je sais que c'est 267 000
$. Je le vois aussi. Deux pages plus loin, l'addition du détail arrive
à 238 000 $.
M. Pagé: II faudrait poser la question au ministre
responsable lors de la commission de l'économie et du travail.
M. Garon: L'achat a été effectué par le
ministère de l'Énergie et des Ressources ou par le
ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation,
pour un montant à distraire ou à livrer ailleurs? (21 h 45)
M. Pagé: C'est dans le cadre du programme 2,
élément 1, du ministère de l'Énergie et des
Ressources, lequel a distrait une quantité d'engrais représentant
la somme de 1629 $ qui nous revient.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): D'accord. S'il n'y
a pas d'autres questions, nous allons passer à l'engagement suivant.
Aviez-vous une autre question? Non? Alors, nous passons à l'engagement
suivant, l'engagement 17 qui est le même programme de réduction
volontaire de la production porcine pour deux éleveurs pour un montant
de 392 850 $. Y a-t-il des questions concernant cet engagement? Pas de
questions?
M. Garon: J'aimerais revenir à l'engagement 16, parce que
le ministère de l'Agriculture, qu'il s'agisse d'un gros montant ou d'un
petit montant... Sur l'achat d'engrais, y a-t-il eu un appel d'offres ou s'il
s'agit de répartir la commande entre plusieurs vendeurs?
M. Pagé: C'est fait en soumissions publiques, M. le
Président. Il y a plusieurs vendeurs.
M. Garon: Ce qui est indiqué pour chacun des groupes,
c'est celui qui l'a obtenu?
M. Pagé: M. le Président, on a...
M. Garon: Une soumission publique, je suis capable de lire cela,
moi aussi.
M. Pagé: Ce n'est pas la question, M. le
député.
M. Garon: Non, une soumission publique peut se faire de
différentes façons. Nous ne sommes pas familiers avec ces
méthodes mais est-ce qu'on a une soumission globale sur le montant ou si
on a ici, sur la page, uniquement ceux qui ont obtenu le plus bas prix pour
chacun des engagements? Comment cela s'est-il fait exactement? Parce qu'on voit
qu'il s'agit d'une soumission publique, le numéro 5342, mais on voit
qu'il y a plusieurs adjudicataires différents.
M. Pagé: C'est cela. On a reçu treize soumissions
publiques pour cinq contrats, cinq adjudicateurs.
M. Garon: La soumission était-elle divisée en
plusieurs éléments, chacun soumissionnant sur chacun des
éléments?
M. Pagé: Oui.
M. Garon: Et le contrat se subdivisait...
M. Pagé: D'après les informations que j'ai,
oui.
Une voix: Un ou plusieurs éléments.
M. Pagé: Comme ils voulaient. Prenons le cas qui nous
occupe au ministère de l'Agriculture où on dépense 1629 $,
c'est le numéro de commande 625167, l'engagement faisait partie du
groupe J pour lequel l'appel d'offres était lancé et c'est la
firme Agrocentre CIL Inc. du 20, rue Turcotte à Victoriaville qui a eu
le contrat. Il faut ajouter que le groupe C - et là, je ne voudrais pas
répondre pour mon collègue de l'Énergie et des Ressources
- représentait 46 000 $, le groupe G, 8144 $, le groupe J, 1629 $,
etc.
M. Garon: Est-ce que vous preniez pour chacun des engagements
celui qui était le meilleur marché?
M. Pagé: Toujours, parmi ceux qui ont soumissionné,
à partir des groupes.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Y a-t-il d'autres
questions? Pour l'engagement 17 non plus? Je passe donc à l'engagement
18.
M. Garon: Je n'ai pas de questions pour l'engagement 18. Je n'en
ai pas non plus pour 19.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Personne n'a de
questions pour l'engagement 18? D'accord.
L'engagement 19 non plus?
M. Garon: Je n'en ai pas non plus à l'engagement 20.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Oui. M. le
député de Saint-Hyacinthe.
M. Messier: À qui appartient la ferme Aliments Terra
è Chambly?
M. Pagé: L'engagement 19 ou l'engagement 20?
M. Messier: L'engagement 20.
M. Pagé: Aliments Terra, C. P. 295, Chambly. Remboursement
partiel des taxes municipales et scolaires, 27 433 $. Est-ce qu'on a les noms
des actionnaires? Nous pourrions vous donner le nom de l'actionnaire
corporatif.
M. Messier: Le numéro "civique", il est mentionné
sur une case postale?
M. Pagé: Pardon? Oui.
M. Messier: Une case postale pour un remboursement d'impôt
foncier?
M. Pagé: L'endroit où leur envoyer le
chèque.
M. Messier: D'accord, merci.
M. Pagé: Je m'interroge è savoir si c'est
livré par la poste, de main a main, ou à la case postale. Est-ce
que vous préférez qu'on vérifie ou si...
M. Messier: Non, c'est juste pour avoir le nom corporatif, le nom
de la personne qui apparaît pour Aliments Terra.
Le Président (Mo Tremblay, Iberville): M. le
député de Prévost.
M. Forget: M. le Président, M. le ministre, tous ces
chèques sont envoyés par la poste.
M. Pagé: Pardon?
M. Forget: C'est envoyé par la poste?
M. Pagé: Je sais que c'est envoyé par la poste.
Mais on parlait d'une boîte postale. Je pensais tout haut en me demandant
si c'était livré au commerce, avec la main du postier ou si
c'était livré dans une case postale dans un bureau de poste. On
va vérifier tout cela. Ce qui vous intéresse surtout, ce n'est
pas la façon dont le chèque est entré.
M. Messier: II faudrait d'abord vérifier si c'est à
la bonne personne et s'il est dans le bon programme. Est-ce un programme
normé?
M. Pagé: Chose certaine, je n'ai pas de chèque dans
mes poches!
M. Messier: Très bonne remarque!
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Mesdames et
messieurs, s'il n'y a pas d'autres questions concernant l'engagement 20, les
engagements financiers pour le mois de janvier 1985 sont
vérifiés.
Maintenant, nous passons à février... Excusez-moi, ce
n'est pas janvier 1985, mais janvier 1986. Pardon. Alors, les engagements
financiers pour janvier 1986 sont vérifiés.
M. Pagé: Vous comprenez, M. le Président, que je ne
peux pas me porter garant pour janvier 1985, cela va de soi.
Engagements de février 1986
Le Président (M. Tremblay, Iberville): À
l'engagement 1, pour février 1986, les contrats négociés
pour l'achat d'un auto-analyseur biochimique Hitachi numéro 705 pour un
montant d'engagement total de 167 565 $. Est-ce qu'il y a des questions
concernant cet engagement financier? Oui, j'ai reconnu le député
de Saint-Hyacinthe.
M. Messier: Une question d'information. À quoi sert un
auto-analyseur biochimique?
M. Pagé: C'est l'équipement qui nous permet
d'effectuer des analyses de sang pour établir les profils
métaboliques surtout dans le secteur du bovin.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Très
spécialisél
M. Garon: Ce n'est pas dans le cadre d'une entente avec la
Faculté de médecine vétérinaire et le
ministère de l'Agriculture?
M. Pagé: Un équipement comme celui-là va
servir en vertu du protocole entre les deux institutions que j'ai signé
il y a quelque temps.
M. Garon: Sur quoi porte l'entente?
M. Pagé: L'appareil nous appartient, mais il est
prêté à la faculté et c'est en vertu de cela que
j'ai signé un protocole permettant un tel prêt
d'équipement.
M. Garon: Les protocoles entre les facultés de
médecine et le ministère de l'Agriculture sont-ils signés
par le ministre ou par le sous-ministre?
M. Pagé: Pour les services, l'entente est signée
par le ministre et dans ce cas-ci, j'ai demandé à mon
sous-ministre de signer.
M. Garon: D'accord.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Est-ce qu'il y a
d'autres questions concernant cet engagement 1? Pas d'autres questions? Nous
allons passer à l'engagement 3
parce que l'engagement 2 appartenait aux pêches maritimes, cet
après-midi. Engagement 3. "L'achat de deux fourgonnettes à
caisse, 4X2, cabine semi-intégrée pour un engagement total de 41
949 $". Est-ce qu'il y a des questions concernant cet engagement financier?
M. Garon: Est-ce que c'était une soumission sur
invitation? Je pense que oui, n'est-ce pas?
M. Pagé: On a demandé 16 soumissions, on en a
reçu 5. Celle de Plaza Chevrolet et Oldsmobile Cadillac Inc., à
Saint-Laurent, Carrefour Chevrolet Oldsmobile Inc., Bourassa Pontiac Buick
Ltée, Ville-Marie Pontiac & Buick Ltée, etc.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Est-ce qu'il y a
d'autres questions concernant cet engagement? Aucune question? Les engagements
4 et 5 faisaient aussi partie des engagements des pêches maritimes. Nous
passons à l'engagement 6, subvention au Centre maraîcher
Eugène Guinois Jr Inc., pour un montant de 38 477 $.
M. Garon: Pas de questions.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Pas de
questions.
M. Garon: Pas de questions non plus à l'engagement 7.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): À
l'engagement 7.
M. Garon: Pas de questions non plus è l'engagement 8.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Pas de questions
à l'engagement 7.
M. Garon: Pas de questions à l'engagement 9.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Pas trop vite, M.
le député de Lévis, au cas où des
députés ministériels voudraient poser des questions. Je
demande aux députés ministériels s'ils ont des questions
concernant l'engagement 7. Aucune question? Concernant l'engagement 8? Pas de
questions à l'engagement 8. Engagement 9? Pas de questions non plus.
Engagement 10, subvention â Saucisson européen Ltée.
M. Garon: Est-ce qu'il s'agit d'une subvention ad hoc? Le
programme n'existe plus...
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Est-ce que vous
avez des questions concernant cet engagement, l'engagement 10?
M. Pagé: M. le Président, dans ce cas-ci, c'est un
investissement de 604 500 $ qui va servir à la normalisation d'une usine
de salaison de charcuterie de produits polonais et ukrainiens, qui sont
très en demande. La compagnie a présenté une demande au
ministère. Une lettre d'offre pour un montant de 200 000 $ a
été préparée. Cela a été fait,
évidemment, à certaines conditions, en vertu du programme de
rationalisation du secteur des viandes qui permet une subvention de 35 % sur
les actifs, avec un maximum de 200 000 $.
Un premier CT a été préparé pour un montant
de 85 714 $, parce que l'entreprise devait recevoir une subvention de 20 % du
ministère de l'Expansion industrielle régionale d'Ottawa.
Cependant, la subvention du MEIR a été finalement refusée
et on a dû verser à l'entreprise un montant additionnel de 114 000
$ pour compléter le montant maximum de 200 000 $, ce qui fait l'objet du
présent CT. Donc, 114 000 $ signé par moi le 22 ou 23 janvier,
comme suite d'un montant qui avait été préalablement
versé par mon prédécesseur de 85 714, 28 $.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Est-ce qu'il y a
d'autres questions concernant...
M. Garon: Les 85 000 $ ont été versés
quand?
M. Pagé: II y a eu différents arrêtés
en conseil. Les 85 000 $, je n'ai pas la date...
M. Garon: Le programme n'est plus en vigueur...
M. Pagé:... le 21 février 1983 pour la lettre
d'offre. Donc, elle a dû être acceptée dans un délai
de 60 jours.
M. Garon: Oui, mais ce programme n'est plus en vigueur. Est-ce
que ce programme fonctionnait pendant l'année budgétaire
1985-1986?
M. Pagé: Oui.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Est-ce que...
M. Pagé:... formulé en 1983. Les investissements
ont été faits. Le MEIR n'y a pas participé. Le programme
impliquait une contribution pouvant aller jusqu'à 35 %, jusqu'à
un maximum de 200 000 $. La compagnie s'est réinscrite, à la
suite de la décision du gouvernement du Canada de ne pas subventionner,
et elle avait le droit d'obtenir le montant de 114 285, 72 $ prévu au
CT.
M. Garon: Je voulais savoir si c'est une
subvention ad hoc dans le cadre du programme qui existait. Le programme
existait-il encore en 1985-1986? J'avais l'impression que le programme...
M. Pagé: Le programme n'existe plus, mais on verse encore
dans les dossiers pour lesquels des engagements ont été faits,
avant que le programme soit révisé...
M. Garon:... demandé une subvention spécifique, le
programme...
M. Pagé: On s'est appuyé sur les normes
prévalant au moment de l'inscription de l'entreprise au programme, 35 %
ou 200 000 $ au maximum. On a respecté, en fait...
M. Garon: Les travaux de cette entreprise se sont terminés
quand? (22 heures)
M. Pagé: Les travaux sont en cours. Il y a un délai
jusqu'au 31 juillet 1986 pour les compléter.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Je voudrais aviser
la commission que, présentement, nous avons atteint l'heure à
laquelle nous devons cesser de siéger. Si on doit continuer, cela me
prend le consentement. Alors, nous continuons...
M. Pagé: Nous pouvons terminer cet engagement-là,
M. le Président, et on reviendra à l'engagement 11, la fois
suivante.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): D'accord. On
continuera lors de la prochaine séance de la commission étudiant
les engagements.
M. Pagé: Le député de Lévis a une
question.
M. Garon: Je pose simplement la question au sujet de cette
entreprise. Vous avez dit, dans le cadre, pour la normaliser. Les entreprises
dans le domaine des viandes doivent avoir été normalisées
depuis longtemps, surtout quand on vend en gros, s'agit-il d'un deuxième
projet?
M. Pagé: II s'agit d'un complément au projet
initial lorsque le gouvernement du Québec, en 1983, a
décidé d'intervenir dans ce dossier-là. Le projet
présenté en 1983 donnait le tableau suivant: Une contribution du
ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation
pour une somme d'environ 84 000 $, 85 714 $, et une indication au dossier comme
quoi l'entreprise allait recevoir une subvention de 114 000 $ du gouvernement
du Canada. Les travaux ont été amorcés et se sont
poursuivis. En cours de route, le gouvernement du Canada, par le
MEER, n'a pas donné suite à la subvention que l'entreprise
escomptait recevoir. Ils se sont adressés au ministère de
l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation pour obtenir
l'écart entre les 85 000 $ et le maximum de 200 000 $ permis. Ils l'ont
obtenu. Les travaux sont quasiment terminés et ils ont jusqu'au 31
juillet, selon les renseignements que je possède, pour terminer leurs
travaux.
M. Garon: À quel moment, ont-ils eu leur réponse du
MEER?
M. Pagé: On va vérifier et on va vous le dire.
Engagement 10, février 1986.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Les engagements...
oui?
M. Pagé: M. le Président, si vous le permettez,
j'aurais une réponse à fournir; cela va éviter l'envoi de
documents. Concernant l'élément 29 pour les dépenses de
décembre 1985: Programme d'aide à l'établissement de
stations d'évaluation génétique des taureaux de boucherie.
Le demandeur évoqué était l'Association des
éleveurs de bovins de boucherie du Bas-Saint-Laurent. L'opérateur
de la station était la Ferme d'élevage M&M Inc. a/s M. Michel
Launière, Rang Sud, Sainte-Angèle de Mérici, Que. Si cela
répond, on n'aura pas besoin de la faire parvenir.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Exact. Merci, M. le
ministre. Je tiens maintenant à dire, concernant les engagements 11
à 20 de février 1986 et de mars 1986 qu'ils sont reportés
à une date ultérieure, lors de la prochaine étude des
engagements financiers.
M. Garon: J'aurais d'autres questions sur l'engagement 10.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): On me dit aussi
qu'il y aura d'autres questions sur l'engagement 10, on les prendra à ce
moment-là.
M. Pagé: Nous aurons des réponses entre-temps, en
espérant que cela répondra de façon satisfaisante aux
députés.
Le Président (M. Tremblay, Iberville); Je vous remercie.
Je tiens à vous dire, M. le ministre, que nous avons eu une
collaboration exceptionnelle des gens de votre ministère la semaine
passée. Cela a été très apprécié de
la part des membres de la commission, concernant toutes les informations que
votre personnel cadre nous a données. Cela a été
très apprécié, selon les commentaires que j'ai eus des
différents députés.
M. Pagé: M. le Président, je vous remercie de la
missive que vous m'avez fait parvenir et que je me suis empressé de
transmettre à mes collaboratrices et collaborateurs. Je
l'apprécie. Merci de vos commentaires. Les hauts fonctionnaires du
ministère que je dirige, manifestent beaucoup d'ouverture, de
disponibilité. Ils s'inscrivent dans le même sillon que le
titulaire du ministère.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Très bien.
Merci beaucoup, mesdames et messieurs et nous ajournons sine die.
(Fin de la séance à 22 h 5)