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(Dix heures vingt minutes)
Le Président (M. Tremblay, Iberville): A l'ordre, s'il
vous plaît! Mesdames et messieurs, je déclare la séance de
la commission permanente de l'agriculture, des pêcheries et de
l'alimentation ouverte.
Je rappelle le mandat de la commission. Nous sommes ici pour
procéder à la vérification des engagements financiers du
ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation,
pour le mois de juillet où il nous restait les engagements 3 à 6,
ensuite août, septembre, octobre, novembre et décembre 1986 et ce,
jusqu'à 13 heures.
Maintenant, cet après-midi, de 17 heures à 18 heures, nous
procéderons aux engagements financiers relevant du ministre
délégué aux Pêcheries, pour les mois d'octobre,
novembre et décembre 1986.
Nous sommes rendus à juillet 1986, engagement 3.
Réponses déposées
Excusez! Est-ce qu'il y a des dépôts de réponses
obtenues pour ce qui était resté en suspens? Je les ai
présentement. Je dépose les réponses obtenues du
ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation sur
ce qui était resté en suspens lors de la dernière
séance. Je pense que tout le monde en a une copie. Il n'y a pas de
questions là-dessus?
M. Garon: On va regarder cela.
Agriculture Juillet
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Nous allons
maintenant revenir à juillet, à l'engagement 3. Est-ce qu'il y a
des questions au ministre concernant cet engagement financier?
M. Garon: On l'avait laissé en suspens, je pense, la
dernière fois.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): On était
rendu là.
M. Garon: On était rendu là.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Oui. C'est
là qu'on a arrêté.
M. Garon: C'est sur la Société coopérative
agricole de beurrerie de Saint-Guillaume. C'est cela?
Le Président (M. Tremblay, Iberville): C'est cela,
exactement.
M. Garon: Est-ce qu'il s'agit d'une subvention ad hoc pour un
projet particulier?
M. Pagé: C'est pour l'adaptation technologique de l'usine
pour fabriquer du fromage cheddar, pour passer de la production de poudre de
lait écrémé à du fromage cheddar. Le montant qui
est requis de 157 500 $ référait à un projet
d'investissement de 630 000 $ de la part de la société
coopérative. Cependant, la société n'a
réalisé ses investissements jusqu'à ce jour que pour 241
000 $, ce qui fait que les sommes n'ont pas été totalement
versées.
M. Garon: Donc, c'est une subvention à 25 % du coût,
je suppose.
M. Pagé: C'était 20 % pouvant aller jusqu'à
25 %.
M. Garon: Avec les dépassements.
M. Pagé: Oui.
M. Garon: D'accord. Moi, je n'ai pas d'autres questions.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): L'engagement 3 est
vérifié. Engagement 4, maintenant?
M. Garon: Quelles sont les clauses qui ont été
proposées ou acceptées? J'imagine qu'il y a eu un protocole
d'entente entre le ministère et la Confédération de l'UPA.
Quelles sont les clauses, les conditions pour la réalisation de la
subvention?
M. Pagé: Essentiellement - et là M. Vézina
pourra ajouter - l'Union des producteurs agricoles, comme on le sait, a
à intervenir et à jouer un rôle essentiel en termes de
représentation du monde agricole dans le cadre de la démarche
d'adoption des schémas d'aménagement. L'Union des producteurs
agricoles a fait valoir au gouvernement qu'elle avait à débourser
des sommes très importantes pour se préparer, non seulement au
provincial, mais dans
chacune des régions du Québec, afin de bien étudier
les propositions de schémas d'aménagement et analyser les impacts
de ces propositions en regard du milieu. Cela impliquait beaucoup
d'investissement en capital humain. On nous a demandé une aide
gouvernementale qui était bien au-delà des 100 000 $ qui
étaient octroyés à l'Union des producteurs agricoles. Nous
avons convenu de verser une subvention de 100 000 $ qu'ils ont acceptée,
évidemment. Nous avons convenu aussi que la Direction de la protection
du territoire agricole de mon ministère travaillerait en collaboration
et plus étroitement avec eux afin de s'assurer que les producteurs sont
bien équipés ou bien armés pour faire face à cette
négociation. Le tout a été confirmé par des
rencontres qu'on a eues et par une lettre que je leur acheminais. C'est un
montant de 50 000 $ qui a été versé à ce jour. Le
montant de 100 000 $ leur a été confirmé dans une lettre
que je leur faisais parvenir le 30 juillet dernier, et le deuxième
versement de 50 000 $ sera payé au mois de mars prochain.
M. Garon: C'est pour l'engagement de combien de personnes?
M. Pagé: On m'a indiqué à l'Union des
producteurs agricoles... J'ai cela ici dans mon mémoire, un instant. Je
n'ai pas le chiffre exact avec moi, M. le député, cependant, je
peux vous référer aux discussions que j'ai eues avec eux. C'est
un minimum de quatre personnes, plus évidemment des gens dans les
régions peut-être pas à temps plein mais sur une base d'un
certain nombre d'heures par semaine, qui sont affectées à ces
ouvrages et à ces travaux. Je peux vous donner l'assurance que
l'investissement en capital humain représente une somme bien
au-delà des 100 000 $ qui sont versés.
M. Garon: Je trouve cela peu par rapport aux montants qui sont
versés, par le ministère des Affaires municipales, aux
municipalités régionales de comté pour faire le travail
des schémas d'aménagement. Comme il va y avoir au-delà de
90 schémas d'aménagement, il y a l'élaboration, la
consultation, etc., est-ce que l'Union des producteurs agricoles a le personnel
suffisant, dans le cadre de ces consultations, pour faire son travail? Je sais
qu'il était question d'un montant plus considérable que cela il y
a une couple d'années pour faire ce travail. Elle doit être partie
à la consultation et les municipalités régionales de
comté ont des montants considérables qui viennent des Affaires
municipales pour faire ce travail.
Il me semble que si l'Union des producteurs agricoles n'a pas toutes les
ressources suffisantes pour faire son travail de consultation les cultivateurs
vont être pénalisés dans l'élaboration des
schémas. C'est pour cela que je vous demandais si elle
considérait qu'elle avait le personnel suffisant pour faire le travail
qu'elle a à faire, les consultations sur les propositions
d'aménagement pour les municipalités régionales de
comté.
M. Pagé: Pour le bénéfice de la discussion,
je peux ajouter qu'en plus de l'aide technique qui est apportée par la
Direction de la protection du territoire agricole il y a au ministère
deux personnes qui sont appointées à plein temps pour travailler
avec l'Union des producteurs agricoles concernant l'analyse des propositions
d'aménagement qui sont formulées par les MRC. Cela,
évidemment, ce n'est peut-être pas quantifiable en argent, mais
cela représente des déboursés très
appréciables là aussi qui sont en plus des 100 000 $ qui sont
versés directement à l'Union des producteurs aqricoles.
Il y a deux personnes à la Direction de la protection du
territoire agricole à plein temps là-dessus directement
connectées avec l'Union des producteurs agricoles, plus le mot d'ordre
qui a été passé de leur fournir toute l'aide technique
nécessaire.
M. Garon: Une question, parce que je pense bien que cela va avoir
une grande influence sur le personnel requis: Est-ce que les zones tampons qui
ont été proposées dans certaines propositions
d'aménagement, dans l'élaboration des schémas
d'aménagement les zones tampons prévues, celles que j'ai vues du
côté des zones agricoles, vont être acceptées par le
gouvernement? Selon que le gouvernement refuse ou accepte les zones tampons,
c'est évident que le travail n'est pas le même. Si le gouvernement
dit: On ne veut rien savoir des zones tampons et même si vous en proposez
il n'y en aura aucune d'acceptée, le travail est réduit
considérablement. Mais si le gouvernement dit: On analysera chaque
proposition à l'aménagement d'une façon spécifique,
il pourrait y avoir ou ne pas avoir des zones tampons, là, c'est un
travail considérable.
M. Pagé: Là-dessus, M. le Président, je
pourrai indiquer à M. le député que, sur les 95 MRC au
Québec, c'est près d'une trentaine de schémas
d'aménaqement qui ont été déposés, un peu
plus d'une trentaine. On retient de l'analyse que dans plusieurs des MRC, sinon
la majorité, on n'a pas de problème quant à cette
dualité du monde agricole et la volonté du monde urbain
d'empiéter sur les territoires agricoles.
Les problèmes que nous rencontrons ou la problématique qui
s'est installée depuis le dépôt de certains schémas
d'aménagement, on la retrouverait dans une vingtaine de
MRC du Québec. On connaît notamment le cas de Sabrevois et
le cas de Pintendre, ici, dans la région de Québec, qui a
été porté largement à l'attention du public.
La position du ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et
de l'Alimentation demeure la même. Les dispositions de l'article 98 de la
Loi sur la protection du territoire agricole sont très claires et c'est
dans ce sens et avec toute la fermeté dont je suis capable que le
message ou que la position a été adoptée par le
ministère que je dirige.
M. Garon: Sauf que ces propositions d'aménagement vont
aller au comité ministériel d'aménagement du
territoire.
M. Pagé: C'est cela.
M. Garon: Est-ce que la décision est prise du
côté ministériel, parce que le ministre va être un
ministre parmi d'autres? Est-ce que le comité ministériel...
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Je voudrais
mentionner que vous allez à l'encontre du règlement.
M. Garon: Oui et non. C'est-à-dire que ce que j'ai dit
c'est que selon que les zones tampons sont ou ne sont pas négociables en
fonction de décisions gouvernementales...
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Cela changerait la
subvention? (10 h 30)
M. Garon: C'est-à-dire que c'est une question d'opinion,
au fond. Je pense que le montant nécessaire est plus ou moins
considérable à ce moment-là parce que, s'il s'agit de
négocier des zones tampons dans plusieurs MRC, c'est une
problématique complètement différente.
M. Pagé: Ce que je peux vous dire, M. le
député, à ce moment-ci le ministre de l'Agriculture refuse
l'inclusion ou la reconnaissance du principe en matière
d'aménagement de zones tampons, de zonage de production, parce qu'il y a
bien des façons, il y a des libellés différents d'une MRC
à une autre, ou de grilles de production. En fait, cela retourne
essentiellement au même objectif, c'est-à-dire une volonté
des MRC d'exercer une juridiction en matière d'aménagement
à l'intérieur de la zone agricole et ce, malgré les
dispositions de l'article 98 qui est très clair et qui dit que la Loi
sur la protection du territoire agricole prévaut à l'égard
de toute disposition réglementaire municipale, de schéma
d'aménagement ou autres.
Le débat a cours actuellement. Je vous ai donné la
position du ministère que je dirige, ma position. Je peux vous indiquer
de plus que le tout est actuellement en considération au
ministère des Affaires municipales. Le débat aura
évidemment cours bientôt au Comité ministériel
permanent du développement régional et le Conseil des ministres
aura à se prononcer et la position du ministre est connue.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Est-ce qu'il y a
d'autres interventions?
M. Garon: Vous dites qu'il y a 30 schémas
d'aménagement qui sont déposés actuellement.
M. Pagé: Un peu plus de 30 schémas
d'aménagement, oui.
M. Garon: Parce que, dans votre conférence de presse du 23
septembre 1986, vous parliez... Pardon?
M. Pagé: Du 26.
M. Garon: Les communiqués étaient datés du
23 et la conférence était le 26 septembre.
M. Pagé: Le 23 et le 26.
M. Garon: En tout cas, celle-là.
M. Pagé: Parce que je n'en faisais pas beaucoup de toute
façon.
M. Garon: Je n'en faisais pas beaucoup la première
année non plus.
M. Pagé: C'est plus sage.
M. Garon: Mais la question que je voulais poser est au sujet
d'une quarantaine de plans qui avaient déjà été
déposés. C'est pour cela que j'ai été surpris quand
vous avez dit une trentaine.
M. Pagé: Une quarantaine qui avaient déposé
leur avis à la commission et non pas qui avaient déposé un
schéma d'aménagement.
M. Garon: Cela va.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Est-ce qu'il y a
d'autres interventions sur l'engagement 4? Alors, je déclare
l'engagement 4 vérifié. Nous passons maintenant à
l'engagement 5.
M. Garon: J'ai une question additionnelle sur l'engagement 4.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Oui, alors, M. le
député de Lévis.
M. Garon: Vous avez dit qu'il y avait
50 000 $ versés; est-ce versé au fur et à mesure
sur une période de mois ou sur une...
M. Pagé: Nous avons convenu 50 000 $ en juillet et 50 000
$ en mars.
M. Garon: Indépendamment du montant qu'eux
engageraient?
M. Pagé: Oui.
M. Garon: Ce n'est pas un pourcentage.
M. Pagé: Non.
M. Garon: D'accord. A l'engagement 5, c'est écrit le
Syndicat des producteurs de bovins de la région du Québec? Est-ce
qu'on veut dire la région de Québec?
M. Pagé: La région de Québec.
M. Garon: A quel endroit va être située la station
d'évaluation génétique? Est-ce celle de Beaumont?
M. Pagé: Oui, de Beaumont, M. le député.
M. Garon: Celle de Beaumont. M. Pagé: Oui.
M. Garon: Comment se fait-il que les paiements arrivent si tard
que cela?
M. Pagé: Pardon?
M. Garon: La station de Beaumont est en place depuis un bout de
temps. Je l'ai visitée en 1985.
M. Pagé: C'est sur le plan annuel, M. le
député.
M. Garon: Ah! C'est le fonctionnement annuel.
M. Pagé: Oui.
M. Garon: Cela marche. Je pensais en termes de...
M. Pagé: La location du bâtiment, 50 % des
coûts de 10 $ par taureau avec un maximum de 1000 $, etc.
M. Garon: D'accord. Est-ce qu'elle a été
remplie?
M. Pagé: Si elle a été remplie?
M. Garon: C'est-à-dire qu'elle a fonctionné
à pleine capacité. Ils doivent recevoir des taureaux. C'est pour
savoir si elle a fonctionné à pleine capacité. Elle a une
capacité de taureaux. Est-ce qu'elle a reçu le nombre maximum de
taureaux?
M. Pagé: On a reçu 106 taureaux selon les
informations que j'ai. C'est à pleine capacité.
M. Garon: A pleine capacité. D'accord.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Est-ce qu'il y a
d'autres interventions sur l'engagement 5? Il n'y en a aucune autre. Je
déclare l'engaqement 5 vérifié. Nous procédons
maintenant à l'engagement 6.
M. Garon: L'engagement 6, est-ce dans le cadre du programme
régulier?
M. Pagé: Oui, des proqrammes normes.
M. Garon: Je n'ai pas d'autres questions.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): II n'y a pas
d'autres questions pour l'enqaqe-ment 6? L'engagement 6 est
vérifié. Je déclare maintenant les engagements du mois de
juillet vérifiés. Nous passons maintenant au mois d'août,
à l'engagement 1.
Août
M. Garon: Est-ce que le montant a été
augmenté par rapport à l'année
précédente?
M. Pagé: 7000 $ d'augmentation et représentant
sensiblement les coûts d'augmentation des coûts de production pour
un tel service.
M. Garon: D'accord.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): L'engagement est
vérifié. J'appelle maintenant l'engagement 2.
M. Garon: A l'engagement 2, est-ce qu'il s'agit des travaux de
cours d'eau? Je vois qu'il y a une station de pompage qui est prévue.
S'agit-il des travaux dans le cadre des aménagements du
côté nord du lac Saint-Pierre en cas d'inondation et que la
station de pompage qui vient jouer un rôle...
M. Pagé: Je prends avis de la question, M. le
Président.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Oui.
M. Garon: Ce serait des travaux...
M. Pagé: ...pour les cours d'eau Lefrançois et
Cloutier avec une station de pompage, la MRC de Maskinongé. Ce terrain
était envahi le printemps par les eaux hautes
ou les hautes eaux du lac Saint-Pierre.
M. Garon: Ce sont les digues du côté nord avec des
stations de pompage pour les inondations du printemps parce que dans le temps
il y avait des débats du côté de Baieville, avec les
groupes. Je pense que du côté nord il n'y avait pas de
débat.
M. Pagé: II y avait moins de débats du
côté nord. C'est la même chose d'ailleurs dans le
schéma d'aménagement, il y a moins de débats du
côté nord que du côté sud du fleuve, j'entends.
M. Garon: II y a moins de terres du côté nord. Vous,
M. le député de Kamouraska, vous êtes du côté
sud.
Une voix: Témiscouata aussi.
M. Garon: Témiscouata est du côté sud.
Une voix: Adopté, M. le Président.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Est-ce...
M. Garon: La rivière aussi, c'est du côté
sud. Saint-Hyacinthe, c'est du côté sud.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): ...qu'il y a
d'autres interventions sur l'engagement 2? M. le député de
Prévost.
M. Forget: Dans le comté de Maskinongé
présentement, je pense que les terres, à tous les printemps, sont
inondées et cela prend drôlement de temps avant qu'elles viennent
à bout de sécher pour ensemencer. Je pense que c'est normal qu'il
y ait un système de pompage. Le plateau est très grand,
d'ailleurs.
M. Garon: Ce sont des travaux qu'on avait fait faire dans le
temps où j'étais au ministère de l'Agriculture. On n'avait
pas de problème du côté nord, mais il y avait des
problèmes du côté sud avec les gens de la faune.
M. Forget: Le problème était aussi grand sur le
côté nord, mais c'est parce que les gens ne parlaient pas.
M. Jolivet: N'est-ce pas en raison de l'autoroute, les eaux?
M. Forget: Pas du tout. Cela a toujours été de
même. C'est tout simplement le fleuve qui refoule et qui remonte sur les
terres agricoles.
M. Jolivet: II n'allait pas si loin que cela avant.
M. Garon: La route aurait pu servir de digue quand elle a
été faite.
M. Forget: C'est impossible parce que l'autoroute est plus haute,
naturellement, et cela passe par les ponceaux et traverse de l'autre
côté.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Messieurs, est-ce
qu'il y a d'autres interventions concernant l'engagement 2?
M. Garon: Ce qui veut dire que l'autoroute aurait pu servir de
digue de la même façon que du côté sud. Dans le
comté de Kamouraska, à Rivière-du-Loup, pour une longue
distance, l'aboiteau c'est l'autoroute 20 elle-même.
M. Forget: Avec un système de pompage.
M. Garon: Je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de systèmes
de pompage. À certains endroits, c'est nécessaire et, à
d'autres, ce ne l'est pas.
M. Forget: À Maskinongé, cela aurait pris un
système de pompage.
M. Garon: À Maskinongé, c'est
nécessaire.
M. Forget: Cela aurait pu servir comme cela aussi.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Est-ce qu'il y a
d'autres questions concernant cet engagement financier?
M. Garon: Non.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Non. Je
déclare l'engagement 2 vérifié. Nous passons maintenant
à l'enqagement 3. M. le député de Lévis, on vous
écoute.
M. Garon: Les fenêtres.
M. Pagé: M. le député, le contrat a
été octroyé au plus bas soumissionnaire...
M. Garon: Pourquoi est-ce par tirage au sort?
M. Pagé: Oui, c'est parce qu'on a eu... L'appel d'offres
prévoyait le changement de 36 fenêtres à l'Institut de
technologie aqro-alimentaire de La Pocatière. On a eu deux
soumissionnaires qui sont arrivés au même montant, soit 29 750 $.
Alors, on a tiré au sort.
M. Garon: Comment avez-vous fait cela?
M. Pagé: Je ne sais pas. Je vais vous le dire.
M. Garon: Les fonctionnaires ont-ils mis les noms dans un chapeau
ou quoi?
M. Pagé: Les deux ont accepté de se convier
à un processus de tirage au sort à savoir lequel des deux aurait
le contrat.
M. Garon: Est-ce qu'ils étaient présents tous les
deux?
M. Pagé: Pour le bénéfice du Journal des
débats, je me retourne vers mon sous-ministre et je... Comment ont-ils
fait cela?
M. Vézina (André): Je ne sais pas comment ils l'ont
fait dans ce cas.
M. Garon: C'est le sous-ministre...
M. Vézina: C'est en présence des soumissionnaires.
Ce sont les fonctionnaires en présence des soumissionnaires lors
des...
M. Garon: Est-ce le sous-ministre qui a fait le tirage?
M. Vézina: C'est le fonctionnaire qui était
chargé de...
M. Garon: Comment a-t-il fait cela?
M. Vézina: Je ne sais pas si c'est dans un chapeau, mais
c'est en présence des deux soumissionnaires. Ils ont convenu que
c'était pile ou face ou je ne sais quoi. Il n'y a pas de normes
là-dessus. Comme les soumissionnaires sont présents...
M. Garon: Non, non, c'est par curiosité que je voulais
savoir comment avait été fait le tirage au sort.
M. Vézina: Je ne peux pas vous le dire.
M. Pagé: J'apprécie la question du
député parce que, moi aussi, je me suis posé la
question.
M. Garon: Le sous-ministre n'est pas curieux.
M. Pagé: Pardon?
M. Garon: Le sous-ministre n'est pas curieux s'il ne le sait pas.
Il n'a pas pu vous le dire, il ne le savait pas lui-même.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Est-ce que cela
va?
M. Pagé: Vous savez, la compétence n'implique pas
nécessairement la curiosité.
M. Garon: Est-ce que le ministre sait comment s'est fait le
tirage au sort?
M. Pagé: Pardon?
M. Garon: Est-ce que le ministre sait comment s'est fait le
tirage au sort?
M. Pagé: Le ministre s'est enquis, il y a peu de
temps.
M. Garon: Est-ce qu'il a la réponse? M. Pagé: Elle
s'en vient.
M. Garon: Tranquillement, pas vite. M. Pagé: On se presse
lentement.
M. Garon: Alors, est-ce qu'on pourrait le savoir, nous aussi?
M. Pagé: Aussitôt que je le saurai, je vous promets
de le vous dire.
M. Garon: Ça marche. Ils vont nous donner le
renseignement.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): On a l'information.
Est-ce qu'on considère que l'engagement 3 est vérifié?
M. Garon: Sous réserve de nous dire comment s'est fait le
tirage au sort.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): D'accord.
M. Garon: J'imagine qu'ils ne sont pas allés à
Loto-Québec parce que...
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Non. Non, mais
c'est cela. Je vous pose la question: Est-ce que vous voulez qu'on le laisse en
suspens ou si on le considère comme vérifié et qu'il va
vous fournir l'information...
M. Garon: Bien, c'est-à-dire qu'on...
Le Président (M. Tremblay, Iberville): ...à savoir
comment le tirage au sort s'est fait dans...
M. Pagé: Je vais vérifier s'il y avait un
boulier.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): ...les faits?
M. Garon: L'engagement est vérifié sous
réserve de nous dire comment.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): D'accord. Je
déclare cet engagement vérifié sous réserve de
l'information pertinente.
D'accord? Engagement 4?
M. Garon: ...pour y loger des coqs. Encore des poulaillers. De
quel poulailler parle-t-on? La dernière fois, on avait parlé d'un
certain nombre de poulaillers et on refait un nouveau poulailler. On dit:
Réaménagement partiel du poulailler. Cela veut dire quoi?
M. Pagé: M. le Président, c'était pour les
poules, la fois précédente et là c'est pour les 2916 coqs
en cage. Je vais donner à M. Vézina le soin de vous expliquer la
teneur de ce contrat.
M. Vézina: Dans ce cas-ci, il s'agit du
réaménagement d'un poulailler déjà existant qui
date de 20 ans et c'est dans le cadre de l'amélioration de la poule
pondeuse, l'amélioration qui se fait, si vous vous rappelez, pour ceux
qui ont suivi cela un peu, par famille. Jusqu'à maintenant, on faisait
la sélection simplement sur les femelles, sur les pondeuses comme
telles. Pour sélectionner les meilleurs coqs afin d'augmenter le taux
d'amélioration, si on peut dire, il faut sélectionner les
meilleures familles de coqs. Il est nécessaire pour cela de les
regrouper dans des cages et, pour les regrouper dans des cages, il fallait
modifier le poulailler qui est un poulailler sur parquet, sur plancher. Il faut
regrouper les coqs par famille dans des cages pour vérifier
l'alimentation et pour être capable de les identifier facilement afin
d'éliminer ceux qui ne sont pas performants et conserver les
performants. Il y avait 2916 coqs en cage, 972 cages. Il fallait
modifier...
M. Garon: Combien de coqs? 2900... M. Vézina: 2916
coqs.
M. Garon: 2916 coqs. Combien de cages?
M. Vézina: 972 cages.
Une voix: Trois par cage.
M. Vézina: Trois coqs par cage.
M. Garon: Ce ne sont pas des coqs jaloux.
M. Vézina: Pardon?
M. Garon: Ce ne sont pas des coqs jaloux.
M. Pagé: Ils avaient chacun leur poule.
M. Vézina: Les travaux ont pour but de mécaniser
l'alimentation, l'élimination des fumiers et installer les cages,
finalement.
M. Garon: Qui fait la sélection des coqs? Est-ce que ce
sont des Japonais? C'est parce qu'habituellement le sexage des petits poussins
se fait par des Japonais qui ont une technique particulière.
M. Vézina: Le sexage ici, c'est
l'élimination...
M. Garon: Non, le sexage est déjà fait. M.
Vézina: Pardon?
M. Garon: Le sexage a déjà été fait.
(10 h 45)
M. Vézina: II n'y a que des coqs. Ils sont
éliminés par rapport à la performance de leurs
descendants. Autrement dit, les poules qui pondent ou les coqs qui donnent des
poules qui pondent beaucoup sont conservés.
M. Garon: II s'agit de coqs adultes que vous choisissez?
M. Vézina: Oui.
M. Garon: II ne s'agit pas de poussins de différentes
lignées. Ce n'est pas à l'état de poussin, c'est à
l'état de coq que vous les choisissez.
M. Vézina: Oui, c'est seulement des coqs. Ce sont des
adultes.
M. Pagé: Leur avenir est basé sur la preuve de
performance d'autrui.
M. Vézina: Exact, sur la performance de la
descendance.
Une voix: Ils ont des quotas.
M. Garon: Auparavant ces coqs étaient où?
M. Vézina: Ces coqs étaient sur des parquets dans
le même poulailler non aménagé et il était donc
impossible de faire la sélection par familles des coqs
antérieurement.
M. Garon: Dans le poulailler? M. Vézina: Oui.
M. Garon: Comment se fait-il que vous n'étiez pas capables
de les sélectionner dans le poulailler avant et là vous... Quels
sont les aménagements qui ont été faits pour
sélectionner les coqs?
M. Vézina: Avant, c'était sur parquet; donc, il n'y
avait pas de cages.
M. Garon: Ils étaient tous ensemble.
M. Vézina: C'est cela. Alors, imaginez le travail. pour
d'abord les alimenter de façon uniforme et surtout pour les identifier
et aller les chercher. C'était un travail inouï.
M. Garon: Vous les identifiez comment?
M. Vézina: On faisait la sélection par bague aux
pattes et on faisait la sélection des femelles uniquement.
M. Garon: Vous leur mettiez des bagues aux pattes, des genres de
joncs.
M. Vézina: Des coqs "bagués".
M. Garon: C'est un peu comme...
M. Pagé: On n'entend pas ici, c'est de valeur.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Adopté.
M. Garon: Le président de la commission me faisait
remarquer qu'il avait lui-même sa bague.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Comme coq.
M. Pagé: Pas aux pattes.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Est-ce qu'il y a
d'autres interventions concernant l'engagement 4 sur les coqs?
M. Garon: Au fond, ce sont des cages qu'il s'agit?
M. Vézina: C'est cela.
M. Garon: Cela a coûté combien la cage?
M. Vézina: Le contrat est de 140 000 $.
M. Garon: 40 $ la cage?
M. Vézina: 40 $ la cage, mais il n'y a pas que les
cages...
M. Garon: C'est plus cela, c'est 140 $ la cage; c'est cher un
peu. 140 000 $ pour 972 cages, cela fait...
M. Vézina: II n'y a pas que les cages dans cela. Il y a un
mécanisme d'alimentation pour les cages, plus la modification du
système d'élimination des fumiers...
M. Garon: Ah oui!
M. Vézina: ...plus l'installation électrique
conforme pour l'alimentation des cages. C'est tout cela compris. Ce n'est pas
le prix des cages, 140 000 $, c'est le prix des travaux, y compris les
cages.
M. Garon: Combien cela coûte-il, environ, une cage?
M. Vézina: Je serais obligé de vous répondre
plus tard. Je ne pense pas avoir cela ici.
M. Garon: Est-ce qu'il serait possible de décortiquer les
coûts: le coût des cages, le coût pour évacuer les
fumiers, l'appareil pour évacuer les fumiers, et le coût des
appareils pour l'alimentation uniforme contrôlée?
M. Vézina: C'est très facile. C'est
déjà fait, mais je n'ai pas cela ici.
M. Garon: S'aqit-il de coqs qui étaient à
Deschambault depuis - non pas les mêmes coqs - 20 ans ou si ce sont des
coqs dont une partie ont été ramenés de La
Pocatière, ou les descendants de ces coqs?
M. Vézina: Ce sont des coqs qui étaient
déjà à Deschambault.
M. Garon: Qui ont toujours été à
Deschambault.
M. Vézina: Leurs ancêtres quand même! On peut
compiler des réponses pour n'importe quoi.
M. Garon: Vous souriez, M. le sous-ministre. Qu'est-ce qui vous
fait rire dans cela?
M. Pagé: C'est un commentaire de M. le
député ici.
M. Vézina: C'est un commentaire du député
ici.
M. Garon: Ah! On ne l'a pas entendu. M. Pagé: Comme nous
tantôt.
M. Garon: Pardon? Comme un jeune coq.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Est-ce qu'il y a
d'autres interventions concernant l'engagement 4?
M. Garon: Ce n'est pas là que vous élevez les
chiens que vous voulez donner au premier ministre de la France, M. le
député de Saint-Hyacinthe?
Le Président (M. Tremblay, Iberville):
Anti réglementaire.
M. Garon: Antiréglementaire, d'accord. Cela va.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Cela va. Je
déclare l'engagement 4 vérifié. Maintenant...
M. Garon: Oh! un instant! Les plans de rénovation ont
été faits à quel endroit?
M. Vézina: Les plans dans ce cas ont été
faits par la firme Roche Ltée. Le groupe Roche.
M. Garon: Le groupe Roche. Est-ce que le groupe Roche a produit
un permis de l'Environnement?
M. Vézina: Le groupe Roche a fait les plans et devis.
M. Garon: Oui, les plans et devis mais, dans ces plans et devis,
avec les systèmes d'évacuation des fumiers, normalement, c'est
suivi d'un permis de l'Environnement.
M. Vézina: On a obtenu le permis de l'Environnement.
M. Garon: On me dit que les fermes qui ont des problèmes
à Pintendre ont déjà eu aussi des avis du groupe
Roche.
M. Vézina: Dans ce cas-ci, on a obtenu le permis de
l'Environnement.
M. Garon: Le permis de l'Environnement.
M. Vézina: Oui.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Est-ce qu'il y a
d'autres interventions à l'engagement 4? M. le député de
Lévis, avez-vous d'autres commentaires?
M. Garon: Ce ne sera pas long.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): On vous attend.
M. Garon: S'il arrivait qu'il y ait des plaintes
éventuelles concernant l'environnement pour ce poulailler assez
important, que ferait le ministère par rapport à l'Environnement?
Est-ce qu'il appellerait le groupe Roche en garantie pour avoir fait les plans
qui ont été acceptés, s'il y avait des plaintes
éventuellement?
M. Pagé: Si jamais il était démontré,
dans ce cas comme dans un autre, que l'ouvrage réalisé place le
ministère ou un de ses services dans une position discutable face
à l'application de loi ou de règlements d'un autre
ministère, il va de soi que ce dossier serait traité en vertu des
dispositions de notre droit.
M. Garon: Vous voulez dire appel en garantie?
M. Pagé: Appel en garantie. Je n'ai pas encore de cas qui
ont été portés à mon attention qui
réfèrent à cette question.
M. Garon: D'accord.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): S'il n'y a pas
d'autres interventions, je déclare l'engagement 4
vérifié.
M. Garon: Sous réserve des réponses concernant le
coût.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Sous réserve
des réponses concernant les coûts.
M. Pagé: On va vous faire parvenir les réponses
concernant les cages.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Très bien.
Nous passons maintenant à l'engagement 5.
M. Garon: Pour les cages, le système d'alimentation et le
coût du système d'évacuation des fumiers.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): D'accord.
Maintenant, l'engagement 5?
M. Garon: II y a eu des invitations faites à combien de
personnes pour soumissionner, à l'engagement 5?
M. Pagé: Trois soumissions ont été
demandées et deux ont été reçues.
M. Garon: Pourquoi l'avoir demandé seulement à
trois? Ce n'est pas beaucoup, trois.
M. Pagé: II n'y a que trois fabricants
québécois qui seraient compatibles avec IBM, selon les
informations qu'on me transmet.
M. Garon: D'accord, cela va.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Cela va.
L'engagement 5 est vérifié. Engagement 6?
M. Garon: Encore un poulailler. Oh, bonne mère, c'est un
gros!
Une voix: Dindon.
M. Garon: On est rendu à combien de
constructions de poulaillers è Deschambault? On en a
déjà étudié dans les anciens engagements. Il me
semble que...
M. Pagé: On m'indique que c'est deux constructions, plus
une rénovation.
M. Garon: On arrive à 1 300 000 $ environ avec les poules,
les coqs et les dindons. Cela fait du poulailler pas mal.
M. Pagé: II faut retenir, M. le député,
qu'il y avait beaucoup à faire.
M. Garon: II y a combien de dindons dans le poulailler de 565 000
$?
M. Pagé: M. le sous-ministre. M. Vézina: II
y a 2400 oiseaux. M. Garon: 2400 oiseaux. M. Vézina:
2400 dindons.
M. Garon: Dindons. Il y a toutes sortes d'oiseaux. Il y a des
cailles, des dindons. Là, c'est 2400 dindons.
M. Vézina: C'est cela.
M. Garon: Est-ce qu'ils sont en cage ou en élevage
libre?
M. Vézina: Un instant! Ils sont en cage.
M. Garon: Avant, est-ce qu'ils étaient en cage?
M. Vézina: Avant, ils n'étaient pas là parce
que c'est un nouveau projet qui porte sur l'amélioration du taux de
conversion des dindons. C'est un projet complètement neuf.
M. Garon: C'est un nouveau projet.
M. Vézina: Oui, sur les lignées Lanbec, Lanroc qui
sont des lignées québécoises de dindons à
griller.
M. Garon: Je ne comprends pas.
M. Vézina: Sur les lignées Lanbec et Lanroc qui
sont les lignées québécoises de dindons à
griller.
M. Garon: Nouveau projet pour évaluer...
M. Vézina: Pour améliorer le taux de conversion
alimentaire.
M. Garon: Améliorer le taux de conversion alimentaire.
M. Vézina: C'est cela. Les dindons sont en cage.
M. Garon: N'allez pas trop vite là. M. Vézina:
Oui.
M. Garon: La conversion alimentaire des lignées... Comment
les appeliez-vous?
M. Vézina: Lanbec et Lanroc.
M. Garon: Lanbec vous écrivez cela comment?
M. Vézina: Lanbec. M. Garon: Lanbec. M.
Vézina: Lanroc. M. Garon: En vue de...
M. Vézina: D'améliorer le taux de conversion
alimentaire, c'est-à-dire par...
M. Garon: Par la sélection des lignées. M.
Vézina: C'est cela.
M. Garon: Qu'est-ce que vous avez fait dans ce poulailler? C'est
un poulailler neuf?
M. Vézina: C'est un poulailler neuf dans lequel
l'expérimentation va commencer en mai.
M. Garon: Combien y a t-il de cages? Est-ce qu'il y a plusieurs
dindons par cage?
M. Vézina: Dans ce cas c'est par famille aussi. Un
instant. II y a 1200 cages, il y a deux oiseaux par cage. Donc, deux dindons
par cage. Pardon, c'est un dindon par cage. Excusez.
M. Garon: Pardon!
M. Vézina: II y a un dindon par cage. Il y a deux groupes
de 1200 cages.
M. Garon: C'est 2400 cages. M. Vézina: C'est
cela.
M. Garon: 1200 Lanbec, je suppose, et 1200 Lanroc.
M. Vézinat Non, non, Lanbec et Lanroc c'est le nom des
liqnées mais c'est une seule et même lignée.
M. Garon: Oui. Ce sont deux lignées
différentes.
M. Vézina: Le poulailler est séparé en deux
parties. Il y a une partie où il y a
1200 cages et l'autre où il y a le même nombre de cages. II
y a une aire de service au centre. Il y a un dindon par cage, 2400 cages.
M. Garon: 2400 cages. Vous avez le système d'alimentation
et le système d'élimination des fumiers.
M. Vézina: Oui.
M. Garon: Qu'est-ce qu'il y a de spécial dans ce
poulailler? Cela fait cher la cage.
M. Vézina: Ce qu'il y a de spécial c'est qu'on est
obligé, contrairement au poulailler commercial, de mesurer sur une base
hebdomadaire la quantité d'aliments qui est gobée par le dindon
et de peser l'oiseau à chaque semaine de telle sorte que l'alimentation
soit individualisée à chacune des cages et qu'il y ait une mesure
à chacune des cages, ce qu'on ne retrouve pas dans un poulailler
commercial où on s'en fout. Le mécanisme d'alimentation est
construit de telle façon qu'on puisse mesurer par dindon la
quantité d'aliments absorbée en comparaison du taux de
croissance, le gain de poids autrement dit. C'est cela.
M. Garon: Vous avez un système d'évacuation des
fumiers aussi.
M. Vézina: Oui.
M. Garon: Est-ce qu'il y a un permis de l'Environnement ou
non?
M. Vézina: II y a des permis de l'Environnement, il va
sans dire. Il y a les préfosses et les fosses.
M. Garon: Pardon?
M. Vézina: II y a un système d'élimination
des fumiers avec une préfosse et ensuite le pompage dans la fosse.
M. Garon: Le permis a été émis à
quelle date?
M. Vézina: Je ne peux pas vous dire, je n'ai pas les... Je
ne suis pas sûr qu'il soit émis maintenant. On a le permis pour
construire, le permis après la construction et la construction est
terminée depuis deux ou trois jours. Cela se termine actuellement.
M. Garon: Oui.
M. Vézina: Alors on est en instance pour le permis
d'exploitation.
M. Garon: Y aurait-il possibilité d'avoir une copie des
permis de l'Environnement pour ce poulailler à dindons de même que
pour l'engagement 4, le poulailler pour les coqs?
M. Vézina: II n'y a pas de problème.
M. Garon: Pour voir quelles sont les conditions.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Est-ce que
l'engagement financier 6 est vérifié?
M. Garon: Oui.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Sous réserve
de...
M. Garon: De quelle façon a été
déterminé le besoin de ce poulailler?
M. Vézina: C'est suivant le protocole expérimental
du chercheur, lequel a été vérifié. En plus de cela
on s'est permis d'aller vérifier le protocole avec les chercheurs
d'Ottawa. Alors, c'est suivant le protocole expérimental de recherche.
C'est à partir du nombre minimum d'oiseaux nécessaires.
M. Garon: Non, non, ce n'est pas cela que je veux dire. Le besoin
de cela?
M. Vézina: Le besoin pour faire de l'amélioration
du taux de conversion?
M. Garon: Oui. (11 heures)
M. Vézina: Les lignées de dindons à griller
du Québec, Lanbec, Lanroc ont un taux de conversion inférieur
à celui des autres lignées commerciales actuellement, alors
qu'elles ont un taux de ponte plus élevé parce qu'on avait
amélioré le taux de ponte depuis un certain nombre
d'années, ce qui se poursuit d'ailleurs. Elles ont un taux de conversion
inférieur à celui de la lignée la plus populaire sur le
plan commercial, de telle sorte qu'on est en train de perdre le marché
du dindon et, en particulier, le marché des oeufs et des poussins
à un jour au détriment des compétiteurs extérieurs
parce qu'on a un taux de conversion qui avait cessé de croître
alors que nos compétiteurs ont amélioré leur taux de
conversion. Il y a un gros compétiteur, en fait. Graduellement, on est
en train de perdre le marché - je pourrais vous sortir les chiffres -
qui est assez important quand même. C'est Hybrid, la lignée
commerciale.
M. Garon: Pardon?
M. Vézina: "Hybrid", hybride, mais en anglais.
M. Garon: Comment est-ce que cela s'écrit? De toute
façon, le Journal des
débats va vous appeler pour vous le demander.
M. Vézina: H-y-b-r-i-d.
Une voix: En français, vous ajoutez un "e".
M. Garon: Pardon?
Une voix: En français, vous ajoutez un "e".
M. Garon: Oui, mais c'est une lignée de l'Ontario.
M. Vézina: Je ne pourrais pas vous le dire avec certitude.
C'est quand même une lignée canadienne.
M. Garon: D'accord.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): L'engagement
financier 6 est vérifié?
M. Garon: Oui.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Engagement 7.
M. Pagé: ...M. le Président. Appel d'offres, plus
bas soumissionnaire.
M. Garon: D'accord.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): L'engagement 7 est
vérifié. Engagement 8.
M. Pagé: Même chose.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Questions,
interventions.
M. Garon: D'accord.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Je déclare
l'engagement 8 vérifié. Engagement 9.
M. Pagé: ...travaux de drainage, plus bas
soumissionnaire.
M. Garon: D'accord.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): L'engagement 9 est
vérifié. Engagement 10.
M. Pagé: Même chose, travaux de drainage, plus bas
soumissionnaire.
M. Garon: D'accord.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): L'engagement 10 est
vérifié. Engagement 11.
Questions, interventions, réponses.
M. Garon: Le plus bas soumissionnaire n'a pas été
accepté parce qu'il n'était pas conforme. C'est cela?
M. Vézina: Oui, exact.
M. Pagé: Oui. C'est un contrat pour l'achat de bouteilles
du Laboratoire d'expertises alimentaires de Saint-Hyacinthe.
M. Garon: Comment se fait-il que le même avait fait deux
soumissions? J. A. Roy Plastique Inc., c'est marqué 1 et 2. Au fond, il
n'y avait qu'un soumissionnaire.
M. Pagé: II aurait soumissionné avec deux types de
plastique différents dont l'un n'était pas conforme.
M. Garon: Le plus has n'était pas conforme.
M. Pagé: C'est cela.
M. Garon: D'accord.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): L'engagement 11 est
vérifié. Engagement 12.
M. Pagé: Cours d'eau agricole, soumission publique.
M. Garon: D'accord.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): II n'y a pas
d'intervention à. l'enqagement 12? L'engaqement 12 est
vérifié. Engagement 13.
M. Pagé: C'est une subvention qui s'inscrit dans le
programme de la commercialisation des produits agro-alimentaires et qui a comme
objet de fournir une assistance financière au groupe
Pomexpan Inc., qui, comme on le sait, est une entreprise formée
d'actionnaires regroupant des producteurs de pommes de terre du Québec,
lesquels produisent un pourcentage très élevé de la pomme
de terre produite au Québec. Elle a comme objectif, évidemment,
de fournir une meilleure pratique de la commercialisation du produit de la
pomme de terre.
M. Garon: Est-ce que c'est dans le cadre d'un programme ou d'une
subvention ad hoc?
M. Pagé: Subvention ad hoc, M. le député.
Une subvention de démarrage qui a été fournie au
groupe.
M. Garon: Pardon?
M. Pagé: Une subvention de démarrage
qui a été fournie au groupe Pomexpan. On me dit que les
résultats sont...
M. Garon: Sur quelle base? Sur la base d'un montant
qu'eux-mêmes versaient ou au pourcentage par rapport aux coûts
totaux d'implantation? Il doit y avoir des protocoles d'entente avec des
clauses.
M. Pagé: On leur a offert une subvention de 100 000 $ pour
démarrer les activités de l'entreprise et on a garanti un emprunt
couvrant les dettes à court terme encourues en date du 20 août
1986. Cette garantie vient à échéance le 15 septembre 1988
et ne peut dépasser la somme totale de 175 000 $ en capital,
intérêts, frais et accessoires.
M. Garon: II y a une garantie du prêt. La subvention,
comment est-elle calculée? Est-ce que c'est un montant forfaitaire ou si
c'est un pourcentage des montants investis? S'il y a en plus un prêt
garanti de 175 000 $, cela veut dire que les travaux de 275 000 $ sont des
travaux plus considérables subventionnés en partie.
M. Pagé: L'investissement prévu par Pomexpan
était... Les engagements financiers prévus comme devant
être faits par la société étaient au-delà. Je
pourrai vous préciser le montant précis, ne l'ayant pas avec moi
ce matin.
M. Garon: Est-ce qu'il y a eu un protocole d'entente?
M. Pagé: II y a eu une requête de
déposée et, à la lumière de l'analyse de leur
dossier, à la lumière d'échanges nombreux qui ont eu cours
avec le groupe, le ministère, sous ma signature, a autorisé le
versement de la subvention.
M. Garon: Je n'ai pas compris. Vous avez fait une lettre
d'offres, je suppose?
M. Pagé: Oui.
M. Garon: Est-ce qu'on peut avoir une copie de la lettre? Cela
ira plus vite.
M. Pagé: On va vous transmettre la lettre d'offres.
M. Garon: Pardon?
M. Pagé: On va vous transmettre la lettre d'offres.
M. Garon: D'accord.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): L'engagement 13 est
vérifié avec une information qui va suivre. L'engagement 14.
M. Garon: Est-ce que ce sont les mêmes conditions pour
l'engagement 14?
M. Pagé: Pomexper, c'est la même chose, deux
dossiers analogues qui ont été traités de la même
façon.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Est-ce qu'il y a
une lettre...
M. Pagé: Oui.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): ...qui va suivre
aussi pour l'engagement 14?
M. Pagé: Oui. Une lettre adressée à M.
Jean-Louis Roy, le président.
M. Garon: À qui?
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Est-ce qu'il y a
d'autres interventions?
M. Garon: Une lettre à qui?
M. Pagé: Une lettre adressée à M. Jean-Louis
Roy, le président de Pomexper.
M. Garon: Est-ce qu'il s'agit là aussi d'une subvention de
100 000 $ et d'un prêt garanti du même montant?
M. Pagé: 100 000 $ et 50 000 $ de prêt garanti,
c'est-à-dire 100 000 $ de subvention et 50 000 $ de prêt
garanti.
M. Garon: Par rapport à l'autre qui était de 475
000 $.
M. Pagé: C'est cela.
M. Garon: Ce n'est pas un prêt que vous avez fait
vous-même. Est-ce que c'est un prêt en vertu d'un article du
ministère qui permet de le faire ou si c'est une garantie de prêt
seulement?
M. Pagé: C'est une garantie de prêt.
M. Garon: D'accord.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Est-ce que
l'engagement 14 est vérifié avec information qui va suivre?
M. Garon: Copie de lettre à nous parvenir. C'est une
lettre dans ce cas-là aussi.
M. Pagé: Oui.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): D'accord, avec
copie de lettre. L'engagement 15.
M. Garon: Est-ce que c'est dans le
cadre du programme qui permet de verser 100 000 $?
M. Pagé: C'est cela.
M. Garon: C'est 40 000 $...
M. Pagé: 40 000 $.
M. Garon: ...pris sur les 100 000 $ ou 40 000 $ à part les
100 000 $?
M. Pagé: À l'intérieur des 100 000 $.
M. Garon: À l'intérieur des 100 000 $. D'accord.
Est-ce qu'il y avait des conditions particulières? Non?
M. Pagé: Les conditions habituelles.
M. Garon: D'accord. Dans le cas de l'engagement 16, c'est la
même chose?
M. Pagé: Même chose.
M. Garon: 100 000 $ pour une campagne de promotion. Après,
c'est discuté avec les gens du ministère.
M. Pagé: C'est cela.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): L'engagement 15 est
vérifié.
M. Pagé: 50 % des coûts jusqu'à concurrence
de 100 000 $.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): L'engagement 16 est
vérifié.
M. Garon: L'engagement 17, même chose?
M. Pagé: Oui.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): L'engagement 17 est
vérifié. L'engagement 18.
M. Garon: Est-ce que c'est un...
M. Pagé: Programme normé.
M. Garon: Pardon?
M. Pagé: Programme normé.
M. Garon: Où ça?
Une voix: À l'engagement 18.
M. Garon: Est-ce qu'il y a un programme normé? Pardon?
Le Président (M. Tremblay, Iberville): M. le
sous-ministre.
M. Vézina: Programme d'aide à la recherche
universitaire, programme du CRESAQ. On l'appelait le programme du CRESAQ.
M. Garon: Quand le programme a-t-il été fait?
M. Vézina: C'est un programme qui date de fort
longtemps.
M. Garon: D'accord.
Le Président (M. Tremblay, Iberville):
L'élément 18, vérifié. Élément
19?
M. Garon: Est-ce qu'il y a quelque chose à faire dans
cette subvention avec l'identification du miel québécois, parce
que c'est en discussion? J'ai vu dans les journaux que le cheminement avait
connu un aboutissement pour l'identification du miel québécois.
Est-ce que je me suis trompé ou...
M. Pagé: Cette subvention... Quelle est la question?
M. Garon: Pardon?
M. Pagé: Quelle est la question? Est-ce que la question
porte sur l'identification du miel québécois uniquement ou sur le
financement?
M. Garon: Oui. Est-ce que c'est la promotion du miel ou si c'est
la promotion en même temps que l'identification du miel
québécois?
M. Pagé: C'est dans le cadre du programme de
commercialisation des produits agro-alimentaires de mon ministère qui
est dirigé vers la promotion des produits du miel. Tout le volet de
l'identification, tout le volet de la réglementation, de la production
et de la mise en marché du produit du miel fait actuellement l'objet
d'une étude d'un projet de règlement qui m'a été
soumis par les producteurs. Je suis en discussion avec eux sur le sujet.
M. Garon: Alors, ce n'est pas encore fait?
M. Pagé: Pardon?
M. Garon: L'identification du miel québécois n'est
pas encore faite. J'avais l'impression que cela avait été fait
parce que je sais que c'est en discussion depuis un bout de temps.
M. Pagé: Ce n'est pas passé.
M. Garon: J'avais cru voir dans le journal que c'était
réalisé. Cela ne l'est pas
encore. Le règlement n'est pas encore fait.
M. Pagé: Non. Le projet de règlement est en
discussion actuellement parce qu'il y a d'autres volets, évidemment, que
l'identification du produit uniquement.
M. Garon: Oui, je sais.
M. Pagé: Cependant, à la lumière des
événements survenus récemment, sans bousculer, sans
improviser, on tente d'accélérer le processus qui nous conduira
à l'adoption d'une réglementation beaucoup plus claire au niveau
de l'identification du produit mis en marché ici.
M. Garon: Cela va.
Le Président (M. Tremblay, Iberville):
L'élément 19 est vérifié. L'élément
20?
M. Garon: Excusez-moi. Cela fait combien d'années qu'il y
a un montant d'argent pour la promotion du miel?
M. Pagé: Je peux vérifier. Je peux répondre
pour le temps que je suis au ministère, mais je vais vérifier et
je vais vous le dire.
M. Garon: Non. J'aimerais avoir la cédule pour savoir
depuis combien d'années.
Je pense que cela ne fait pas beaucoup d'années.
M. Pagé: Trois ou quatre ans, à ma
connaissance.
M. Garon: Oui. Est-ce qu'il serait possible de voir depuis
combien d'années et les montants par année?
M. Pagé: Certainement. On va vous les fournir, M. le
député.
M. Garon: Merci.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): On revient à
l'élément 20. L'élément 19 est
vérifié.
M. Pagé: L'élément 20, c'est...
M. Garon: II n'y a pas de problème à
l'élément 20.
M. Pagé: Pas de problème. C'est la partie...
M. Garon: C'est dans le cadre du programme de promotion et...
M. Pagé: C'est cela.
M. Garon: ...les espaces dans les expositions, au Salon de la
femme, au Salon de l'agriculture. C'est seulement l'agriculture à
Expo-Québec dans ce cas-ci?
M. Pagé: Oui.
M. Garon: Est-ce que c'est le même montant qui était
payé dans les années antérieures ou si c'est la
première fois que le montant est payé?
M. Pagé: Ce sont sensiblement les mêmes montants que
les autres années.
M. Garon: D'accord.
Le Président (M. Tremblay, Iberville):
L'élément 20 est vérifié. Elément 21?
M. Pagé: Programme de commercialisation et de promotion
des produits, 100 000 $.
M. Garon: Est-ce que cela comprend seulement la pomme de terre de
consommation ou si cela touche aussi les pommes de terre de semence?
M. Pagé: Consommation.
M. Garon: Seulement consommation?
M. Pagé: Oui.
M. Garon: Et cela couvre toutes les pommes de terre:
lavées, brossées, non lavées ni brossées? Parce
que, à un moment donné, on faisait des distinctions et,
après cela, cela a été regroupé. Est-ce que
c'est...
M. Pagé: C'est demeuré selon les mêmes
conditions que dans le programme antérieur. Cela n'a pas
été changé.
M. Garon: Non, non.
M. Pagé: C'est regroupé.
M. Garon: Mais, à un moment donné, il y avait eu
des montants spécifiques pour les différents types de
commercialisation de la pomme de terre selon la manière dont elle
était préparée, c'est-à-dire lavée ou
brossée. Je voudrais savoir si c'était 100 000 $ couvrant la
commercialisation de toutes les pommes de terre.
M. Pagé: Les 100 000 $ qui sont octroyés, d'abord,
ils sont normés, ils sont conditionnels à une campagne de 200 000
$ à laquelle la fédération doit contribuer à 50 %.
Cela touche toutes les pommes de terre, l'ensemble des pommes de terre.
M. Garon: De consommation.
M. Pagé: De consommation.
M. Garon: De table.
M. Pagé: Oui.
M. Garon: D'accord. (11 h 15)
Le Président (M. Tremblay, Iberville): L'engagement 21 est
vérifié. Engagement 22?
M. Garon: Production JMD Inc. Qui est le producteur?
M. Pagé: C'est dans le cadre du programme de production de
pommes de terre de classe Élite III.
M. Garon: Oui.
M. Pagé: Vous voulez avoir la liste des actionnaires?
C'est cela?
M. Garon: Les actionnaires ou les producteurs
là-dedans.
M. Pagé: M. Jean-Marie Gilbert, M. Michel Gilbert et M.
Denis Gilbert.
M. Garon: Jean-Marie...
M. Pagé: Jean-Marie, Michel et Denis. JMD.
M. Garon: D'accord.
M. Pagé: De Lejeune, dans le comté...
M. Garon: Je les connais. Gilbert, cela avait commencé
dans le cadre du JAL et, à un moment donné, cela a
été privatisé. C'est toujours dans le but d'atteindre
l'objectif d'auto-approvisionnement dans les pommes de terre de semence.
M. Pagé: C'est ça.
M. Garon: C'est rendu à quel pourcentage maintenant?
M. Pagé: Nous pourrons vous fournir les données en
regard du taux de croissance du degré d'autosuffisance dans ce
secteur.
M. Garon: Ce que j'aimerais savoir, c'est la quantité
qu'on produit par rapport aux besoins totaux du Québec.
M. Pagé: On va vous transmettre cette information
spécifique, M. le député.
M. Garon: Merci.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Y a-t-il d'autres
interventions sur l'engagement 22?
Mme Dionne: M. le Président...
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Oui.
Mme Dionne: II faudrait ajouter qu'au niveau des produits JMP,
effectivement, c'est une bonne privatisation parce que les trois frères
agriculteurs sont très sérieux et la région du JAL...
M. Garon: Cela fait longtemps qu'ils ont été
privatisés.
Mme Dionne: C'est cela que je dis. Cela a été une
bonne privatisation.
M. Garon: C'était le JAL qui avait commencé.
C'était le ministère de l'Agriculture qui avait aidé le
JAL à ce moment. Le JAL a décidé de ne plus exploiter
cette entreprise de façon communautaire, mais de la vendre, à
toutes fins utiles, à ceux qui y travaillaient.
Mme Dionne: C'est cela. Vous confirmez...
M. Garon: Pardon?
Mme Dionne: Vous confirmez ce que je dis. C'est que...
M. Garon: C'est moi qui l'ai fait. Je sais comment cela
marchait.
Mme Dionne: Depuis que c'est privatisé, c'est très
sérieux et ce sont de jeunes agriculteurs qui travaillent bien.
M. Garon: Cela l'était avant aussi. C'étaient
eux-mêmes qui travaillaient là-dessus.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Est-ce que
l'engagement 22 est vérifié?
M. Garon: Oui.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): L'engagement 22 est
vérifié. Maintenant, 23, 24, 25, c'est déjà
vérifié par...
M. Garon: II y a une chose que j'aimerais demander. Un
instant!
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Oui.
M. Garon: Je croirais que c'est en aparté un peu. La
poursuite qui avait été engagée par le producteur contre
le gouvernement fédéral, le ministère avait avancé
de l'argent...
M. Pagé: En 1981, 1982?
M. Garon: Lorsqu'il y a eu des pommes de terre de semence qui
n'étaient pas qualifiées qui étaient entrées au
Québec avec des sceaux fédéraux, qu'est-ce qui est
arrivé là-dedans? Le fédéral... Je sais qu'il
regardait cela et ce n'était pas réglé. Est-il en voie de
décider le montant qu'il va payer ou si la poursuite va se
continuer?
M. Pagé: Les procédures, selon les informations que
j'ai, sont en cours. Je pourrai transmettre, à titre privé, au
député, parce que ce n'est pas un engagement, le degré
d'avancement des procédures.
M. Garon: II y a eu de l'argent qui a été
avancé.
M. Pagé: Oui, oui.
M. Garon: C'est parce qu'on m'a dit qu'il y avait eu de l'argent
de versé à certains producteurs du groupe, mais pas encore
à tous.
M. Pagé: C'est l'Association des producteurs de pommes de
terre de semence qui avait reçu une telle avance...
M. Garon: Oui.
M. Pagé: ...pour poursuivre. Ce à quoi je m'engage
ce matin, c'est de vous fournir tous les renseignements en regard du
degré d'avancement de la poursuite et de son évolution.
M. Garon: Pourriez-vous nous dire s'il y a eu des paiements de
faits jusqu'à maintenant? Apparemment, il y aurait eu des paiements de
faits, m'a-t-on dit, à au moins deux producteurs.
M. Pagé: On va vérifier tout cela, M. le
député.
M. Garon: Ce seraient les plus gros.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Y a-t-il d'autres
interventions? Non, c'est fini, là? L'engagement 22 est
vérifié. Les engagements 23, 24, 25, cela a déjà
été vérifié par le ministre
délégué aux Pêcheries. Engagement 26?
M. Garon: Pas de questions.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Pas de
questions?
M. Garon: C'est dans le cadre du programme?
M. Pagé: Le programme de réduction volontaire de la
production porcine dans le bassin de la rivière L'Assomption. C'est
payé.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): L'engagement 26 est
vérifié. Le mois d'août est vérifié avec
l'information pertinente qui devra suivre. Le mois de septembre maintenant,
à l'engagement 1.
Septembre
M. Garon: Je suppose qu'il n'y a pas beaucoup de producteurs de
ces équipements, de cet appareil, c'est pour cela qu'il n'y a pas eu
d'appel d'offres.
M. Pagé: Un fournisseur seulement d'un tel type
d'équipement: Inofoss 600 automatique.
M. Garon: C'est un appareil pour faire quoi?
M. Pagé: Ce sont des termes techniques, je demanderais
à mon sous-ministre de répondre.
M. Garon: On dit: Un appareil pour inoculer les
échantillons de lait. C'est quoi? L'inoculation de quoi? Que fait-on
avec cet appareil? C'est un appareil qui inocule les échantillons de
lait, cela me paraît fort.
M. Vézina: Techniquement, je ne pourrais pas vous
répondre là-dessus. L'inoculation, vous savez ce que c'est.
M. Garon: Pardon? Qu'est-ce que c'est, d'après vous?
M. Vézina: Inoculer? M. Garon: Oui.
M. Vézina: C'est placer soit une bactérie ou un
micro-organisme dans l'échantillon.
M. Garon: Oui, mais on inocule pourquoi?
M. Vézina: C'est pour obtenir une réaction pour
vérifier... Écoutez, je ne peux pas vous répondre ici.
C'est pour détecter les résidus d'antibiotique dans le lait.
M. Garon: Ah bon! M. Vézina: Voilà.
M. Garon: D'accord. L'appareil va permettre de faire combien
d'inoculations ou combien de tests? C'est pour voir s'il y a des antibiotiques,
pour voir si l'échantillon va réagir. Cela remplace-t-il un
appareil existant ou si c'est un appareil additionnel pour faire plus
d'échantillons?
M. Vézina: C'est un appareil additionnel.
M. Garon: Alors... Pardon?
M. Leblond (Ghislain): Cela peut faire 600 échantillons
à l'heure.
M. Garon: Vous avez l'intention d'augmenter le nombre
d'échantillons de lait par année, par mois, par semaine ou par
jour? C'est très important, parce que le nombre d'échantillons
qui avaient des antibiotiques était très peu
élevé.
M. Pagé: D'accord, on va vous transmettre les
informations, M. le Président.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Très bien. Y
a-t-il d'autres interventions ou questions?
M. Garon: J'aimerais cela qu'on le laisse en suspens
celui-là...
Le Président (M. Tremblay, Iberville): En suspens.
M. Garon: ...parce que je m'intéresse beaucoup à
cette question et j'aimerais cela avoir plus d'information là-dessus, ce
qu'on peut faire de plus et... C'est parce qu'on...
M. Pagé: On va vous fournir tous ces renseignements, M. le
député.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): D'accord. On va
laisser l'engagement 1 en suspens et on reviendra...
M. Garon: ...à la prochaine séance.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): ...à la
prochaine séance avec les informations pertinentes...
M. Garon: Oui.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): ...qui nous seront
parvenues d'ici là. D'accord?
M. Garon: ...pour qu'on puisse poser des questions.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): D'accord.
L'engagement 2?
M. Pagé: M. le Président, un achat
d'équipement là aussi pour le Laboratoire d'expertises et
d'analyses alimentaires. On a demandé huit soumissions, sept ont
été reçues et un soumissionnaire n'était pas
conforme.
M. Garon: Cela devait être d'une autre ligue, n'est-ce
pas?
M. Pagé: Pardon?
M. Garon: J'ai le sentiment qu'il était dans une autre
ligue par rapport aux autres...
M. Pagé: Oui.
M. Garon: ...car ils sont très près l'un de
l'autre. Quel est le but de cet appareil? Que va-t-il faire?
M. Vézina: C'est un stérilisateur, c'est pour
stériliser.
M. Garon: Oui, je comprends qu'un stérilisateur, c'est
pour stériliser.
M. Vézina: C'est cela.
M. Garon: J'ai imaqiné cela en lisant cela.
M. Vézina: Non, non, c'est pour stériliser...
M. Garon: C'est pour stériliser quoi exactement?
M. Vézina: C'est pour stériliser le
matériel.
M. Garon: Pardon?
M. Vézina: C'est pour stériliser le matériel
de laboratoire.
M. Garon: II va stériliser n'importe quoi ou...
M. Pagé: II va stériliser entre 212° et
275°, avec des dimensions très spécifiques de...
M. Garon: Non, non, mais...
M. Pagé: ...de 20, 20 sur 38 avec le thermomètre
enregistreur et indicateur à charte.
M. Garon: Ce sont plutôt les éprouvettes, je
suppose, ou les...
M. Pagé: Un contrôle automatique par
rnicro-ordinateur et contrôle manuel en cas de panne de courant,
génératrice de vapeur incorporée qui fonctionne à
l'électricité, porte manuelle.
M. Vézina: C'est pour stériliser le
matériel: les éprouvettes, les plats de Pétri.
M. Garon: D'accord, cela marche. Des stérilisateurs tout
usage. Oui, c'est cela qui est écrit.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): L'engagement 2 est
vérifié. L'engagement 3.
M. Garon: C'est pour combien d'années?
M. Pagé: Trois ans.
M. Garon: Trois ans. Alors, quand on dit "les années
suivantes", c'est pour deux autres années de plus?
M. Pagé: C'est cela.
M. Garon: II y a une drôle de différence à la
première année. Il y a une différence incroyable.
M. Pagé: Ce n'est pas l'année financière
complète. Le contrat commençait en...
M. Garon: Quand on voit: Service sanitaire Frontenac, 123 984 $,
c'est la première année complète que vous voulez
dire?
M. Vézina: C'est cela.
M. Garon: D'accord, cela marche.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): L'engagement 3,
vérifié? Engagement 4.
M. Garon: Est-ce qu'ils fournissent tous le même nombre de
gardiens ou bien si c'est juste une question de savoir celui qui paie le moins
ses employés?
M. Pagé: II y avait un devis établissant les
besoins en sécurité à l'ITA de La Pocatière. Le
tout s'est fait selon un appel d'offres. Maintenant, techniquement, je vais
demander à mon sous-ministre de répondre spécifiquement
à votre question.
M. Vézina: C'est le taux horaire qui est chargé par
l'entreprise. Ce n'est pas le salaire qui est versé. Le salaire est
fixé par décret dans ce cas-ci.
M. Garon: D'accord. C'est la marge bénéficiaire de
chacun.
M. Pagé: Voilà.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): L'engagement 4,
vérifié. Engagement 5.
M. Pagé: Travaux de drainage.
M. Garon: D'accord.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Engagement 5,
vérifié. Engagement 6.
M. Garon: C'est à quel endroit, cette
entreprise-là?
M. Pagé: Montpak, c'est à Montréal. C'est
une entreprise qui nous a présenté un projet de
développement industriel très intéressant. On acquiert une
nouvelle technologie fabriquée de nouveaux produits à base de
veau à haute valeur ajoutée.
M. Garon: De veau lourd.
M. Pagé: Le projet contribue à accroître
l'engraissement de veaux de grain et apporte une solution à
l'écoulement local d'une partie d'un surplus de poudre de lait
écrémé.
M. Garon: Avez-vous le chiffre?
M. Pagé: Ce qui m'a impressionné et ce qui est
très encourageant pour nous, c'est le fait que ce développement
va conduire à plus d'exportations de produits du Québec,
notamment en Ontario et aussi en Italie, selon les informations qui m'ont
été transmises par les représentants de la
société.
M. Garon: Quel est le nombre de veaux lourds? Je sais que
c'était 58 000 en 1984 et 100 000 en 1985. Quel est le nombre de veaux
lourds qui ont été engraissés au Québec, en
1986?
M. Pagé: Je vais vous donner la réponse
spécifique aussitôt que possible.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Est-ce qu'il y a
d'autres questions concernant l'engagement 6?
M. Garon: C'est l'abattage?
M. Pagé: Oui.
M. Garon: Mais à quel endroit va-t-il se faire? Quelle
ville?
M. Pagé: L'abattage se fait à Drummondville et la
transformation...
M. Garon: Où?
M. Pagé: Drummondville.
M. Garon: Ah bon!
M. Pagé: Et la transformation se fait à
Montréal.
M. Garon: C'est une entreprise complètement nouvelle?
M. Pagé: C'est un développement. C'est une
entreprise existante.
M. Garon: C'est un gros développement, 3 000 000 $,
M. Pagé: Oui.
M. Garon: A Drummondville. Et quelle était la
capacité d'abattage antérieure et quelle va être la
capacité d'abattage après? 3 000 000 $, c'est assez important.
Quelle est la partie qui va aller à l'abattage et la partie qui va aller
à la transformation? (11 h 30)
M. Pagé: Sur les 3 000 000 $ d'investissements, il y a 905
000 $ qui vont à l'abattage et 2 165 000 $ à la transformation.
Chez Buktal, la première phase consiste à hausser la ligne
d'abattage pour passer graduellement de l'abattage de jeunes veaux à
l'abattage de veaux lourds, augmenter l'espace d'abattage et permettre la
récupération des sous-produits de 490 mètres
carrés, et l'aire de réception des animaux de 280 mètres
carrés. Chez Montpak, agrandir de 1532 mètres carrés les
salles de coupe, de désossage, de transformation et de
réfrigération pour travailler les veaux lourds et les nouveaux
produits à base de veau.
La deuxième phase, chez Buktal, consiste en l'installation
d'équipement pour la récupération des pattes, des
têtes, des panses, des boyaux de veaux pour consommation humaine. Chez
Montpak, installation d'une ligne de fabrication...
M. Garon: Pour consommation humaine? Cela ne va pas pour la
consommation humaine, je pense.
M. Pagé: Pour consommation humaine.
M. Garon: Les panses pour la consommation humaine?
M. Pagé: Techniquement, je pourrai vous
répondre...
M. Garon: Vous parlez des pattes, puis des...
M. Pagé: Des pattes, parties de la tête. Je pourrai
vous répondre ultérieurement...
M. Garon: Pour consommation humaine?
M. Pagé: Oui, c'est ce que j'ai au mémoire ici. Je
dois vous dire que tout ce projet a reçu l'approbation des services du
ministère. Chez Montpak, l'installation d'une ligne de fabrication de
nouveaux produits congelés et non cuits, soit les délinettes, les
paupiettes, les steakettes, à partir d'une technologie française.
La troisième phase consistera à récupérer chez
Buktal le sang pour l'extraction et la déshydratation du plasma
sanguin.
On prévoit des revenus. Les retombées économiques
seraient les suivantes suivant l'analyse de mon ministère. Les revenus
additionnels pour les producteurs agricoles, pour l'engraissement de veaux,
sont d'environ 12 000 000 $.
M. Garon: Pourquoi?
M. Pagé: Pour l'engraissement des veaux, pour revenus
additionnels aux producteurs.
M. Garon: Ils vont acheter pour 12 000 000 $ de veaux de
plus?
M. Pagé: Le nombre de têtes, ici, les abattages de
veaux de grain augmenteraient de 6500 têtes, soit 27,6 %, et celui de
veaux de lait, de 19 500 têtes, soit 35,5 %. C'est un très gros
producteur.
M. Garon: Alors, il passerait à 25 000 veaux de plus par
année.
M. Pagé: Oui. Et l'utilisation de la poudre de lait
écrémé pour l'engraissement des veaux a été
évaluée à environ 4000 tonnes pour un impact
économique de 4 500 000 $. La valeur des exportations additionnelles se
quantifierait à 7 359 000$, l'achat de machineries et
d'équipements fabriqués au Québec, 832 000, etc. C'est un
projet qui nous apparaît très intéressant. On m'indique que
ce groupe est le seul au Canada a s'être spécialisé
uniquement dans le veau, particulièrement le veau engraissé, le
veau de grain et le veau de lait. Cela a d'ailleurs amené une entreprise
comme Canada Packers à devenir un client de Montpak, du groupe ici. Ce
projet, en se réalisant, pourra permettre à l'entreprise
d'être en mesure de répondre à la demande croissante du
marché et, de maintenir la fourniture de produits pour d'autres
entreprises. Ce qu'on vise essentiellement, c'est le marché des
exportations.
M. Garon: Le programme est-il commencé?
M. Pagé: Non. Je viens de recevoir la lettre acceptant la
subvention, laquelle était datée du 5 décembre.
M. Garon: Cela va.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): L'engagement
financier numéro 6 est vérifié. L'engagement 7.
M. Garon: Trinité-des-Monts. Qu'est-ce qui arrive? Ils ont
perdu beaucoup de leurs femelles de moutons, avec les maladies? Qu'est-ce qui
arrive à Trinité-des-Monts avec Les Bergeries des Monts?
M. Pagé: On parle du dossier de Bergeries des Monts. Ils
ont eu des problèmes, ils ont eu des difficultés
financières en raison de maladies, de paratuberculose dont le troupeau a
été atteint. Le plan d'éradication de la maladie mis en
place par Agriculture Canada, en février 1986, recommandait un
arrêt complet, pour une période temporaire, de toutes les ventes
de femelles reproductrices et d'expédier à l'abattoir la
totalité de la production.
M. Garon: Le troupeau a été complètement
éliminé?
M. Pagé: Non, non.
M. Vézina: Le troupeau hybride, les hybrides ont
été complètement éliminés. Ils ont
gardé les races pures.
M. Garon: Les agneaux...
M. Vézina: De la Nouvelle-Zélande.
M. Garon: Les brebis qui venaient de la
Nouvelle-Zélande.
M. Vézina: C'est cela.
M. Garon: Elles n'ont pas été affectées,
celles-là?
M. Vézina: Non.
M. Garon: Aucune? Je pensais qu'elles l'étaient. Le
sous-ministre dit qu'elles l'étaient.
M. Leblond: Certaines d'entre elles l'étaient; celles qui
l'étaient ont été éliminées.
M. Garon: Est-ce qu'ils ont trouvé la cause? Est-ce que
c'était parmi le chargement qu'il y en avait de malades ou si...
M. Leblond: À ma connaissance, on n'a pas pu identifier
avec précision. On a eu plusieurs hypothèses, mais on n'a jamais
identifié avec précision quelle était la cause ou les
causes de la maladie qui a frappé, qui a décimé ce
troupeau.
M. Garon: II va y avoir combien de bergeries? Ces femelles seront
réparties dans combien de bergeries?
M. Leblond: Les femelles vont rester dans la même bergerie,
sauf qu'il y a un plan d'assainissement sanitaire, un protocole avec
Agriculture-Québec et Agriculture Canada quant à la gestion
sanitaire du troupeau. Les jeunes agneaux sont isolés, les
géniteurs ont été identifiés, ont été
vérifiés et ont été déclarés sains.
Pour les agneaux, cela prend un certain temps avant qu'on puisse déceler
si, vraiment, ils sont atteints de maladie. Je vous dirais de mémoire
huit mois, mais ce peut être plus longtemps que cela, cela prend un
certain nombre de mois avant qu'on puisse attester si, vraiment, ils sont
positifs ou négatifs. Jusqu'à ce qu'on ait le temps de le faire,
ils sont isolés complètement du reste du troupeau qui est sain.
Ceux qui étaient atteints ont été abattus.
M. Garon: Est-ce qu'il va y avoir une aussi grande concentration
de brebis qu'auparavant? Je me rappelle que les gens disaient que les lacunes
de cette bergerie, c'est qu'il y avait une trop grande concentration dans la
même bergerie.
M. Leblond: À ma connaissance, M. le député,
ce n'est pas tellement la concentration parce qu'il y a des bergeries où
il y a encore plus de concentration que celle-là; c'était la
mauvaise gestion sanitaire. Il y avait des choses qui n'étaient pas
propres à un sain élevage.
M. Garon: Trop d'humidité?
M. Leblond: Trop d'humidité et certaines autres choses
comme les jeunes agneaux qui pouvaient aller un peu partout. Ce
n'étaient pas selon les normes sanitaires d'élevage.
M. Garon: Est-ce que c'étaient des étables chaudes
ou des étables froides?
M. Leblond: Je pense que c'était une étable chaude,
mais je ne peux pas vous assurer de la réponse.
M. Garon: Le projet va servir à quoi? Le coût du
projet est de 261 000 $ dont 108 000 $ de subvention. J'aimerais savoir sur
quelle base est établie la subvention et que vise le projet.
M. Pagé: Quant à l'investissement requis, le
coût du projet est de 261 000 $ avec une provision de 106 000 $ pour les
bâtisses et les terrains, 90 000 $ pour les équipements et 65 000
$ pour les animaux. La subvention du MAPAQ totalise 108 000 $; la subvention
pour l'achat d'actifs, 42 000 $; la subvention du MAPAQ pour le fonctionnement,
66 000 $; la mise de fonds à l'achat, 10 000 $; le financement à
long terme, 169 000 $; la mise de fonds après un an, 40 000 $
additionnels de la part de l'acheteur.
M. Garon: Si je comprends bien, vous subventionnez plus le
fonctionnement que les investissements.
M. Pagé: Pour nous, le fonctionnement de cette bergerie
était très important parce que c'est un troupeau souche au
Québec. Nous ne sommes autosuffisants qu'à 10 % seulement. Au
ministère, nous sommes bien motivés. Nous voulons faire tout ce
qui est possible pour tenter de développer et de renforcer cette
production importante, trop dépendants que nous sommes du marché
de la Nouvelle-Zélande. On est capable de produire au Québec - de
cela, j'en suis convaincu - un agneau d'aussi bonne sinon meilleure
qualité que celui de la Nouvelle-Zélande. Beaucoup de
représentations m'ont été faites par les producteurs de la
région face aux problèmes que vivait cette bergerie. On a, dans
un premier temps... Le premier objectif était de s'assurer que la
maladie serait enrayée pour qu'on puisse partir sur une base plus
solide. Cependant, on doit dire que cela ne se battait pas à la porte du
200, chemin Sainte-Foy pour venir reprendre ses actifs et repartir compte tenu
des problèmes qu'on y avait connus. On a développé - et
là, M. le sous-ministre pourrait en ajouter -un modèle
d'intervention qui sécurise, d'une part, l'objectif de l'entreprise
maintenue. En fait, par ce geste, on sauve cette entreprise. D'autre part, on
sécurise...
M. Garon: Est-ce que ce seront de nouveaux exploitants?
M. Pagé: Pardon!
M. Garon: Est-ce que cela va être de nouveaux exploitants
ou les mêmes?
M. Pagé: Cette question, je vais laisser le soin à
mon sous-ministre d'y répondre. Et on sécurise en même
temps nos investissements.
M. Leblond: On pense que l'une des causes fondamentales des
problèmes de cette entreprise - qui est fort importante, comme le disait
M. le ministre, parce qu'il s'agit d'un troupeau souche pour le Québec
et l'élevage du mouton est une culture ou une activité de
diversification dans la région concernée très importante -
c'était carrément la gestion de l'entreprise.
Ce qu'on a fait, une des conditions qu'on a posées, c'est
d'essayer de trouver un gestionnaire qui connaissait l'élevage et qui
adhérait au plan de gestion sanitaire...
M. Garon: Est-ce que le gestionnaire va être un
employé ou un des...
M. Leblond: C'est un ex-employé. C'est un type qui a
déjà été là.
M. Pagé: Ils sont deux.
M. Leblond: Le propriétaire principal est un
ex-employé qui a déjà été là, il a
déjà été le berger. D'après l'estimation
qu'on en a faite et que les services du ministère en ont faite, c'est un
gestionnaire responsable qui acceptait d'adhérer au protocole de gestion
sanitaire et au protocole de gestion globale de l'entreprise. C'est M.
Goyette.
M. Garon: Comment se fait-il que vous dites qu'il y avait une
mauvaise gestion avant et que vous voulez que ce soit un ancien employé?
Je ne comprends pas trop.
M. Leblond: C'était un employé, ce n'était
pas lui qui était gestionnaire. La subvention a été
basée sur les besoins de liquidité de l'entreprise pour trois
ans, pour se relancer.
M. Pagé: L'obliqation qui était impartie...
M. Garon: Est-ce qu'il y a une obligation d'engager M.
Goyette?
M. Leblond: M. Goyette s'est porté acquéreur.
M. Pagé: C'était virtuellement en faillite, cela M.
le député.
M. Garon: Je sais.
M. Pagé: M. Goyette a manifesté son
intérêt. Évidemment, cela correspondait... Comme je vous le
dis, cela ne se battait pas à la porte du 200 pour acheter cela. Il y
avait bien des problèmes dans cette entreprise. Ce à quoi on
faisait face, c'était la possibilité que cette activité de
troupeau souche disparaisse et c'est au coeur même, finalement, du
renforcement de la production.
M. Garon: Est-ce que vous leur avez fait parvenir une...
M. Pagé: M. Hoyette met 10 000 $ de contribution au
départ, mais il s'est engaqé à mettre 50 000 $ dans un
délai de douze mois, c'est-à-dire, comme je vous l'ai
indiqué tantôt, 40 000 $ douze mois après la signature du
protocole d'entente qui a été signé avec cet
intervenant.
M. Garon: II y a eu un protocole d'entente. Y a-t-il eu une
lettre d'offre ou un protocole d'entente? Les deux?
M. Pagé: II y a eu un protocole d'entente.
M. Garon: Est-ce que je peux en avoir une copie?
M. Pagé: Je pourrais vous transmettre copie de la lettre
d'offre que je leur ai envoyée avec les conditions
ci-rattachées.
M. Garon: D'accord.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Pas d'autres
interventions sur l'engagement 7?
M. Garon: Les conditions sont dans la lettre et vous dites qu'il
y a un protocole en plus.
M. Pagé: Ce n'est pas juste une lettre d'un paragraphe, je
parle des conditions aussi.
M. Garon: Est-ce qu'il y a un protocole en plus? Va-t-on avoir
juste la lettre ou la lettre et le protocole, ou quoi?
M. Pagé: II y a une convention aussi. M. Garon:
D'accord. Merci.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Des renseignements
pertinents vont suivre. L'engagement 7 est vérifié en tenant
compte des renseignements qui viendront. J'appelle l'engagement 8. (11 h
45)
M. Garon: À l'engagement 8, j'ai une question. Avez-vous,
dans l'octroi de votre offre cette année, indiqué des produits
que vous vouliez voir privilégier par la Société des chefs
de cuisine et pâtisseries de la province de Québec, lors du grand
gala culinaire de 1986?
M. Pagé: Évidemment, la démarche vise
à l'utilisation de produits du Québec. Je peux vous assurer, M.
le député, que tous les efforts sont déployés pour
que la promotion pour l'utilisation des produits du Québec soit mise en
relief. Comme on le sait, la population du Québec, notamment en ce qui
concerne la restauration, s'alimente de plus en plus à partir de...
M. Garon: Restaurants.
M. Pagé: ...nourriture consommée au restaurant.
Qu'il me suffise de mentionner les réserves exprimées par
certains participants au concours du Mérite de la restauration quand ils
ont vu le nombre de points importants affectés à l'utilisation
des produits du Québec. Maintenant, à savoir si on a émis
des directives ou si on a formulé des exigences pour l'utilisation
spécifique de tel ou tel autre produit, je pourrai vous fournir cette
information.
M. Leblond: On ne l'a pas fait dans l'offre.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): M. le
sous-ministre.
M. Leblond: On ne l'a pas fait dans la lettre d'appel d'offres en
tant que telle, mais vous savez que le programme du Grand salon d'art culinaire
est toujours préparé avec nos services de commercialisation
situés à Montréal qui ont évidemment cette
première préoccupation.
M. Garon: Habituellement, dans la lettre, on posait des
conditions pour les produits afin de faire développer des recettes avec
des produits qu'on avait en grande quantité. Il y a des produits dont on
est importateur, qu'on produit dans une faible proportion. Alors, on leur
demandait de faire habituellement la promotion ou le développement de
recettes pour des produits...
M. Leblond: Mais, monsieur...
M. Garon: ...qui nous sortaient par les oreilles.
M. Leblond: II y a peut-être confusion ici. Le Grand salon
d'art culinaire est différent des démonstrations qu'on met sur
pied avec l'aide des grands chefs également.
M. Garon: Mais il y en a des démonstrations. On exigeait
qu'il y ait des démonstrations et qu'on fasse goûter les
consommateurs, qu'on explique les recettes qu'on développait et les
produits, dans le cadre du salon.
M. Leblond: Cela, c'est sous l'égide de nos services de
commercialisation à Montréal avec l'aide de la
Société des chefs de cuisine et pâtisseries de la province
de Québec. C'est différent de la subvention qui ne vise ici que
le Grand salon d'art culinaire.
M. Garon: Oui, mais c'est cela. On avait posé des
conditions parce que, lorsqu'on laisse les chefs à eux-mêmes, ils
sont toujours portés à faire des pièces montées
avec de la graisse et cela ne donne pas grand-chose. Cela fait de belles
sculptures en graisse, mais, pour le développement de la gastronomie
québécoise, cela ne donne pas grand-chose. Alors, il fallait
toujours poser des conditions car, si on n'en posait pas, cela virait
facilement...
M. Pagé: Les mêmes conditions ont été
maintenues, M. le député. Les mêmes contenus.
M. Garon: Sur les produits, qu'on m'indiquait.
M. Pagé: La subvention a été
versée
selon les mêmes normes, paramètres et objectifs, si je peux
utiliser le terme, qu'antérieurement.
M. Garon: II n'y a pas eu de produits privilégiés
cette année?
M. Pagé: Pardon?
M. Garon: II n'y a pas eu de produits d'indiqués dans la
lettre d'appel d'offres?
M. Pagé: L'objectif est très clair. En fait, cela
regroupe près de 200 concurrents du Québec. C'est un salon qui,
comme vous le savez, a cours depuis 47 ans. L'objectif est d'inciter nos chefs
à utiliser de préférence des produits
québécois pour la préparation des plats et inciter le
public à rechercher les recettes culinaires propres à mettre en
valeur les produits québécois.
M. Garon: C'est-à-dire que c'est vrai que cela a 47 ans,
mais, quand la subvention est venue du ministère, je ne me rappelle pas,
je pense que c'est en 1978, quelque chose comme cela, ou en 1979, le salon
était pour tomber. On a dit: On est correct. Le ministère peut
s'impliquer, mais la condition pour qu'il s'implique, c'est que vous
travailliez avec des produits pour lesquels on pense qu'il est important de
développer l'art culinaire, exemple, le porc qu'on a en grande
quantité ou certains types de produits qu'on a en surplus au
Québec. Par exemple, on a eu le crabe et, aujourd'hui, on n'en a pas en
surplus. Il pourrait y avoir aussi le maquereau, par exemple. On navigue dans
le maquereau au Québec, mais on n'en mange pas. Si les gens
connaissaient mieux les façons d'apprêter ces produits, un
marché pourrait se développer, comme dans certains cas ce salon
contribue à le faire. D'accord.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): L'engagement 8 est
vérifié. Engagement 9?
M. Garon: Les conditions du programme ont-elles changé? Je
vois! Association Holstein Canada-division du Québec: 50 000 $.
C'était à peu près cela.
M. Pagé: Cela n'a pas changé. M. Garon:
Mêmes conditions? M. Pagé: Oui. M. Garon:
D'accord.
M. Pagé: Est-ce qu'on pourrait suspendre pour cinq
minutes, M. le Président?
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Oui, M. le
ministre?
M. Pagé: Est-ce qu'on pourrait suspendre, ne serait-ce que
pour trois ou quatre minutes?
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Pas de
problème, on pourrait suspendre pour quatre ou cinq minutes.
D'accord.
(Suspension de la séance à 11 h 50)
(Reprise à 11 h 57)
Le Président (M. Tremblay, Iberville): La commission
reprend ses travaux. Nous étions à l'engagement 10;
M. Garon: C'est pour un système mais quel
système?
M. Pagé: Je m'excuse, à l'engagement 10.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): À
l'engagement 10, exactement.
M. Garon: C'est dans le cadre du programme, mais un
système de quoi. Là, il les énumère tous.
M. Pagé: C'est le développement des cultures
arbitrées.
M. Garon: Mais quel système?
M. Pagé: C'est un système de chauffage à
combustible non conventionnel et selon le plan biénergique
d'Hydro-Québec.
M. Garon: Là, aux fins d'acquisition d'un système
de chauffage à énergie multiplie, etc., dans ce cas particulier,
c'est pourquoi?
M. Pagé: M. Lizotte, de Saint-Jean-Chrysostome, nous a
soumis un projet d'envergure qui consiste en l'acquisition d'un système
de chauffage à énergie multiple, soit à
l'électricité, à l'huile et au bois, ainsi que l'achat et
l'installation de cinq serres jumelées d'une superficie totale de 1500
mètres carrés et d'un système de distribution de chaleur
à eau chaude. M. Lizotte procédera également à
l'isolation des serres et à l'achat d'une toile solaire. Les
investissements globaux du requérant sont de 154 000 $ dont un montant
de 126 000 % sera admissible selon son plan de développement et son
engagement budgétaire.
M. Garon: 54 000 $ pour 15 000 pieds carrés à peu
près, un demi acre.
M. Pagé: 1500 mètres carrés.
M. Garon: Cela m'apparaît irréaliste.
M. Pagé: Là, on y va sur le système. Les
investissements admissibles concernent le système de chauffage, 96 000
$.
M. Garon: Le total de l'investissement? M. Pagé:
154 000 $.
M. Garon: Seulement pour les systèmes de chauffage ou
bien...
M. Pagé: Au total.
M. Garon: Toute la serre de 15 000 pieds carrés, ou 1500
mètres carrés, un demi acre, pour 154 000 $. Je vais vous dire
une chose, je l'engagerais pour généraliser cela au
Québec, ce n'est pas cher. C'est juste pour le chauffage.
M. Pagé: C'est pour le chauffage et l'isolation.
M. Garon: Oui.
M. Pagé: 1500 mètres carrés de serres, c'est
un peu plus cher que cela.
M. Garon: C'est pour cela que je demandais...
M. Pagé: Un petit peu, beaucoup, pas mal, gros gros...
M. Garon: Le coût total des investissements va être
de combien?
M. Pagé: Dans ce cas, 154 000 $. M. Garon: Non.
Une voix: II veut savoir pour la construction.
M. Pagé: Je pourrais vérifier et vous l'indiquer,
M. le député.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): C'est
indiqué 126.
M. Pagé: C'est-à-dire que les montants
admissibles...
M. Garon: Le programme est juste pour les systèmes de
chauffage.
M. Pagé: Les systèmes de chauffage et d'isolation.
Il y a 96 000 $ d'investissements admissibles sous le volet du système
de chauffage, donc, on y va à 50 % pour 48 000 $.
M. Garon: Oui.
M. Pagé: II y a 30 000 $ pour l'isolation des serres, on y
va à 15 000 $, soit une subvention versée de 63 000 $.
M. Garon: Très bien, c'est pour le système de
chauffage. À Saint-Jean-Chrysostome?
M. Pagé: Oui.
M. Garon: Ce n'est pas dans le comté de Lévis,
c'est dans le comté de Beauce-Nord.
M. Pagé: C'est dans le comté municipal. Ici, on se
réfère toujours aux comtés municipaux, M. le
député.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Est-ce qu'il y a
d'autres interventions?
M. Pagé: C'est dans le beau coin de Lévis.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Donc, ce n'est pas
dans le comté de Lévis.
M. Pagé: C'est dans le comté municipal de
Lévis, ce serait dans le comté...
M. Garon: Dans la restructuration de la carte
électorale...
M. Pagé: ...ce serait dans le comté
électoral de Beauce-Nord, ce serait dans le comté
fédéral de Lévis probablement.
Une voix: Oui.
M. Pagé: Une chose, est certaine, c'est dans la
municipalité voisine où j'ai fait une bonne partie de mon cours
classique, le beau comté de Lévis...
M. Garon: L'engagement 11.
M. Pagé: ...pour lequel le député de
Portneuf a beaucoup d'appréciation.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): L'engagement 10 est
vérifié. J'appelle l'engagement 11.
M. Garon: Est-ce que M. Lizotte était déjà
dans cette production?
M. Pagé: Oui. Il veut modifier ses serres.
M. Garon: D'accord. À l'engagement 11, toujours dans le
cadre du programme, il s'agit de promotion.
M. Pagé: Commercialisation des produits agro-alimentaires,
c'est cela; le Conseil de l'industrie laitière du Québec, la
promotion des fromages fins du Québec.
M. Garon: Est-ce que cela va être le seul montant
appliqué au fromage?
M. Pagé: Dans le cadre de l'exercice financier 1986-1987,
il y en a eu d'autres.
M. Garon: II y en a eu d'autres, ce n'est pas le seul.
M. Pagé: Non.
M. Garon: Cela va aller jusqu'à 100 000 $, je suppose.
M. Pagé: II y en a eu d'autres, M. le
député.
M. Garon: D'accord.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): L'engagement 11 est
vérifié. J'appelle l'engagement 12.
M. Garon: L'engagement 12, d'accord. C'est dans le cadre du
programme.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): L'engagement 12 est
vérifié. J'appelle l'engagement 13.
M. Garon: Dans le cadre du programme.
M. Pagé: Rationalisation de l'entreposage des produits
horticoles, le programme norme.
M. Garon: C'est pour l'achat et l'installation du système
de réfrigération.
M. Pagé: C'est cela.
M. Garon: Est-ce qu'ils ont une grosse production? Les
frères Éthier produisent quoi?
M. Pagé: Des gens du comté de Deux-Montagnes. On
donne une subvention égale à un tiers du coût de
modernisation de l'entrepôt.
M. Garon: Comment s'appellent les frères Éthier?
Éthier et frères, c'est...
M. Pagé: Pardon!
M. Garon: Quel est le nom des frères Éthier?
M. Pagé: Ils exploitent une terre de 316 acres dont 94
acres sont utilisées pour la production de la carotte, 37 acres pour la
betterave et 17 acres pour le panais. Le reste, 168 acres, sert pour la
rotation des cultures. Cette corporation occupe à plein temps les
actionnaires, ainsi que 20 employés; de plus, elle embauche des
employés saisonniers pour l'équivalent de quatre
hommes-années.
M. Garon: Combien d'employés? M. Pagé: 20
employés.
M. Garon: Les Éthier, comment s'appellent-ils?
M. Pagé: Le président serait M. Michel
Éthier, selon les informations que je possède. C'est cela, M.
Michel Éthier, de la Société Éthier et
frères Ltée.
M. Garon: Les autres?
M. Pagé: Je n'ai pas l'information pertinente, M. le
député, sauf que je peux vous confirmer que M. Michel
Éthier est le président.
M. Garon: Seulement pour des frigidaires.
M. Pagé: Pardon!
M. Garon: Seulement pour des systèmes de
réfrigération.
M. Pagé: Je ne comprends pas.
Une voix: II dit: Seulement pour des systèmes de
réfrigération.
M. Garon: 222 000 $, c'est un bon montant d'investissement.
M. Pagé: II y a 22 000 $ pour la modernisation de
l'entrepôt existant, soit l'achat de matériaux de contruction et
la main-d'oeuvre, 66 000 $ de coûts multipliés par un tiers, ce
qui donne 22 000 %. L'achat et l'installation du système de
réfrigération à 156 000 $ admissibles à 50 % pour
un montant...
M. Garon: Est-ce que c'est pour emballer leur production ou celle
des autres?
M. Pagé: ...de 78 000 $. M. Garon: Pardon! M. Pagé:
Leur production. M. Garon: Êtes-vous certain?
M. Pagé: Ils en font en partie pour d'autres, je m'excuse,
M. le Président.
M. Garon: Quel est le pourcentage de la production
emballée qui va provenir de chez eux et celle des autres?
M. Pagé: Le pourcentage exact à partir
de la production de 1986 vous sera fourni dans les meilleurs
délais, nous ne l'avons pas, M. le député.
M. Garon: J'aimerais connaître les quantités qui
passeront par le système de réfrigération, la
quantité produite par Ethier et frères et la production
emballée qui est autre que celle produite sur la ferme.
M. Pagé: On prend note des questions, M. le
Président. Elles seront acheminées au secrétariat.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Très bien.
Est-ce qu'il y a d'autres questions? Est-ce qu'on laisse l'engagement en
suspens?
M. Garon: J'aimerais autant parce que c'est une affaire que
j'aimerais savoir.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): L'engagement 13 est
en suspens jusqu'à la prochaine séance et, entre-temps, les
informations vont suivre. Très bien. Engagement 14?
M. Pagé: Réduction volontaire de la production
porcine dans le bassin de la rivière L'Assomption, M. le
Président.
M. Garon: J'aimerais aussi qu'on demande, à l'engagement
13, si ce qu'ils vont emballer, c'est pour d'autres producteurs de la
région ou pour des produits importés.
M. Pagé: On va vérifier et ajouter cet
élément à la réponse.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Très bien,
on revient à l'engagement 14.
M. Pagé: Engagement 14? Il est adopté, l'engagement
14.
M. Garon: Non, c'est un nouvel engagement.
M. Pagé: D'accord, la rivière L'Assomption.
M. Garon: C'est dans le cadre du programme normé.
M. Pagé: Oui, l'engagement 15 aussi. 55 $ par porc, 1455 $
par truie.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): L'engagement 14 est
vérifié. Oui, Mme la députée de
Kamouraska-Témiscouata.
Mme Dionne: J'aurais une question sur ce programme-là.
Cela fait plusieurs fois quand même au sujet des engagements financiers
qu'on retrouve réduction volontaire de la production porcine dans le
bassin de la rivière L'Assomption. Est-ce qu'on en a pour plusieurs
années parce que cela représente de grosses sommes d'argent?
M. Pagé: C'est un montant global d'environ 10 000 000 $ et
cela se termine en 1987.
Mme Dionne: Cela se termine en 1987. D'accord, merci.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Nous revenons
à l'engagement 15.
M. Pagé: Même chose.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Engagement 15?
M. Garon: II y en a combien? Une voix: Deux.
M. Garon: Est-ce que ce sont des gens qui ont
présenté une demande cette année?
M. Pagé: Dans quel programme? Dans le fromage de
chèvre?
Le Président (M. Tremblay, Iberville): À
l'engagement 15.
M. Garon: Aux engagements 14 et 15.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Dans le bassin de
la rivière L'Assomption, la réduction des porcheries...
M. Garon: Le prix du porc est bon, seulement, il y en a qui
devraient être moins tentés de présenter une demande.
M. Pagé: Ce sont des gens qui ont présenté
une demande au ministère lorsque le programme a été
annoncé et qui ont été acceptés, cette
année, en septembre 1986.
M. Garon: Bonne mère! cela fait longtemps qu'il avait
été annoncé.
M. Pagé: Pardon?
M. Garon: Cela faisait longtemps qu'il avait été
annoncé.
M. Pagé: Cela a été annoncé, si ma
mémoire est fidèle, après la démission de M.
Parizeau.
M. Garon: Pardon? C'était en 1984. M. Pagé:
Non, au début de 1985.
M. Garon: En 1985, vous avez raison. M. Pagé: Oui,
1985.
M. Garon: Ce n'est pas 1984, c'est 1985. Mais ceux qui sont
là, cela veut dire qu'ils ont présenté une demande.
M. Pagé: Oui.
M. Garon: Ils sont acceptés.
M. Pagé: Oui.
M. Garon: Est-ce qu'ils vont le réaliser? Je pense bien
que l'incitation sera moins forte étant donné que le prix est
meilleur.
M. Pagé: On doit dire que l'indemnité est
intéressante à 1455 $ par truie et à 55 $ par porc. Tout
cela est réalisé. Tout est fait. C'est le paiement.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): D'autres questions
concernant l'engagement 15?
M. Garon: Non.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Pas de questions.
L'engagement 15 est vérifié. Engagement 16?
M. Garon: Engagement 16. Est-ce que les producteurs mettent
eux-mêmes de l'argent dans la promotion ou si c'est payé à
100 % par le ministère?
M. Pagé: 90 %.
M. Garon: Mais cette offre n'a pas été faite...
M. Pagé: 90 % des coûts reconnus comme admissibles
pour un montant ne dépassant pas 45 000 $. La subvention est
accordée aux conditions prévues au programme d'aide à la
promotion de produits agricoles caprins. L'aide financière consiste dans
le paiement de 90 % des coûts reconnus comme admissibles sans toutefois
dépasser 45 000 $.
M. Garon: La lettre d'offre est datée de quand?
M. Pagé: Du 4 septembre 1986.
M. Garon: II n'y avait pas eu une entente avant cela avec les
producteurs de chèvres?
M. Pagé: Oui, il y avait eu une entente et c'est
passé ici.
M. Garon: II y avait eu une entente en 1985, je pense.
M. Pagé: Non, non.
M. Garon: Sur la promotion. 45 000 $ sur trois ans pour faire
connaître leurs produits.
M. Pagé: Vous parlez de l'entente pour la promotion ou si
vous référez au CT qui est passé ici.
M. Garon: Non, avant cela, il y avait une entente où le
ministère payait 100 %, parce qu'eux ont été
affectés d'une façon particulière puisqu'ils vendaient
leur produit à une fromagerie qui a arrêté d'acheter leur
lait, qui a décidé d'abandonner ce fromage.
M. Pagé: C'est cela.
M. Garon: Là, il y avait eu une aide. Il y avait des
fromages de chèvre artisanaux qui avaient été faits.
C'était une aide en vue de la commercialisation de ces produits.
M. Pagé: Le programme auquel vous
référez...
M. Garon: II me semblait que c'était le
deuxième.
M. Pagé: ...se terminait cette année.
M. Garon: D'accord.
M. Paqé: II est renouvelé à partir,
maintenant, d'une contribution de 90 %.
M. Garon: C'est le même montant, il me semble que c'est
cela, 45 000 $.
M. Pagé: Sauf qu'ils contribuent maintenant.
M. Garon: D'accord. Est-ce que des résultats ont
été analysés?
M. Pagé: Les contacts que j'ai avec les producteurs de
lait de chèvre m'indiquent qu'ils sont très motivés,
très encouragés et que la pénétration du produit se
fait sentir annuellement.
M. Garon: Ils commencent à faire un peu d'argent?
M. Pagé: Oui.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Y a-t-il d'autres
interventions sur l'engagement 16? Est-ce que l'engagement 16 est
vérifié?
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. Tremblay, Iberville):
Vérifié. S'appelle l'engagement 17.
M. Garon: À l'engagement 17, est-ce qu'il s'agit d'une
nouvelle station ou du budget de fonctionnement.
M. Pagé: De fonctionnement.
M. Garon: Elle est établie où?
M. Pagé: À Champlain, au Cap-de-la-Madeleine,
comté de Champlain.
M. Garon: Au Cap-de-la-Madeleine.
M. Pagé: Je m'excuse, c'est celle de Champlain.
M. Garon: C'est celle de Champlain même. Cela doit
être le bureau...
M. Pagé: C'est le budget de fonctionnement.
M. Garon: ...du syndicat qui est au Cap-de-la-Madeleine.
M. Pagé: C'est cela. 1293, rue Notre-Dame, à
Champlain. La station est exploitée par F. X. Piché Inc., et par
le Syndicat des producteurs de bovins de boucherie de la Mauricie.
M. Garon: Cela marche. Est-ce qu'elle a fonctionné
à pleine capacité cette année?
M. Pagé: 118 taureaux. Je pense que oui parce qu'on
référait ici... Oui, 118 taureaux.
M. Garon: Cela va.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): L'engagement 17 est
vérifié. Les engagements 18 et 19 relèvent du ministre
délégué aux Pêcheries, cela a déjà
été vérifié. Alors, nous considérons que le
mois de septembre a été vérifié, à
l'exception des engagements laissés en suspens pour des informations
additionnelles.
Octobre
Nous passons maintenant au mois d'octobre 1986, à l'engagement
1.
M. Garon: C'est un petit mots. Là, il s'agit de la
location d'une porcherie?
M. Pagé: Oui.
M. Garon: Comment l'éleveur a-t-il été
sélectionné? Est-ce qu'il y a eu des appels d'offres?
M. Pagé: M. le Président, ce programme vise
à doter le Québec d'une structure d'évaluation des porcs
commerciaux de façon à établir des comparaisons avec les
différents types génétiques produits et à permettre
ainsi aux producteurs de mieux connaître le potentiel zootechnique des
sujets qu'ils élèvent. C'est un projet qui a été
très bien reçu de la part de la Fédération des
producteurs de porcs. La production porcine est dans une situation de
concurrence continuelle et permanente sur les marchés internationaux.
C'est une production qui génère des revenus très
importants pour l'économie agricole du Québec et la province, par
conséquent. C'est une production où on doit être
continuellement performant si on veut garder nos marchés et plus
particulièrement nos marchés d'exportation, compte tenu que nous
produisons bien au-delà de notre consommation. On consomme 22 ou 23
kilos de porc par année par citoyen au Québec et on produit 160 %
de notre consommation. D'où l'opportunité d'établir une
telle station d'évaluation des porcs commerciaux. (12 h 15)
Ici, on a travaillé, évidemment en collaboration avec
l'Université Laval, les gens du ministère. Les critères de
choix de la ferme: divers intervenants, douze oeuvrant dans le secteur, ont
été contactés afin qu'ils nous transmettent des noms de
producteurs potentiels pour exploiter une station de contrôle, soit la
location de leurs bâtiments, la main-d'oeuvre. Sur les 18 producteurs
suggérés dont cinq retenus pour évaluation
détaillée, les critères primordiaux qui ont guidé
le choix du ministère - là, mon sous-ministre pourra
répondre parce que c'est au niveau administratif qu'on s'est
occupé de ce dossier-là évidemment, comme les autres
-étaient la protection sanitaire et les ressources humaines; les
critères secondaires étaient la qualité du bâtiment,
l'accessibilité, etc. Une grille d'évaluation a été
faite. L'évaluation a été faite par les responsables et le
groupe de travail, plus les personnes contactées et les intervenants. Ce
qui a été proposé, c'est un coût de location
commençant en octobre 1986 jusqu'à fin mai 1989. Si vous avez
besoin de plus de détails, M. le sous-ministre se fera un plaisir de
répondre. La date d'entrée des porcelets: le premier lot est
entré les 6 et 7 janvier dernier, le deuxième lot entrera les 24
et 25 février et le troisième lot en juin prochain.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): D'autres questions
concernant cet engagement?
M. Garon: Comment a été choisi M. Deschênes,
par rapport aux 17 autres?
M. Pagé: M. Vézina.
M. Vézina: II a été choisi par un groupe de
travail qui était composé de sept spécialistes dans
différents domaines, mais tous des spécialistes du porc qui sont
M. Yvan Savoie en génétique du porc, un bonhomme du
ministère; M. Robert Filion qui est un spécialiste en
alimentation; M. Pierre-Julien Bernier qui est un ingénieur; M. Royal
qui est un vétérinaire...
M. Garon: Pardon?
M. Vézina: Mme Christiane B. Royal qui est
médecin-vétérinaire; deux spécialistes de
l'Université Laval, un sur la qualité de la viande, M.
Gariépy, et un en génétique, M. Francis Mainville. Ces
gens-là ont, à partir d'une grille de critères,
évalué chacune des entreprises qui postulaient.
M. Garon: II n'y a pas eu d'appels d'offres?
M. Vézina: Non.
M. Garon: Est-ce le plus bas soumissionnaire qui a
été choisi?
M. Vézina: On a négocié avec le
soumissionnaire qui rencontrait l'ensemble des critères retenus. Il n'y
a pas eu de soumissions dans ce cas-là. Les critères
étaient très précis.
M. Garon: Combien y avait-il de critères?
M. Vézina; À peu près une vingtaine de
critères différents.
M. Garon: Vous avez fait une grille de 20 critères. Est-il
possible d'avoir cette grille et les points que chacun a eus?
M. Vézina: Je l'ai, il n'y a pas de problème.
M. Garon: Plutôt que de poser un tas de questions.
M. Pagé: On a tout le volet des ressources humaines, les
lieux physiques...
M. Vézina: La protection sanitaire.
M. Pagé: On en avait combien? Cinq; on peut la
transmettre.
M. Garon: La grille des 20 critères avec le nombre de
points...
M. Pagé: On peut la déposer ici. M. Garon:
.. qu'a eus chacun des 18. M. Pagé: Oui.
M. Vézina: C'est-à-dire que seulement 5 entreprises
sur les 18 ont été retenues après une évaluation
sommaire parce qu'il y en a qui, d'emblée, ne répondaient pas aux
critères. Par exemple, un bonhomme qui produisait déjà du
porc, il fallait d'emblée l'éliminer ou un bonhomme qui
était voisin d'une autre porcherie, d'un autre producteur porcin, il
fallait l'éliminer. Pour des bonshommes qui étaient en situation
financière difficile, ça ne servait à rien d'appliquer la
grille. Un certain nombre de critères nous ont permis d'éliminer
13 candidats sur les 18 potentiels parce que, finalement, si des
critères ne sont pas respectés, ça ne sert à rien
de pousser plus loin l'évaluation avec la grille. Il en est resté
cinq qui répondaient aux critères de base et qui ont
été évalués en détail sur une grille d'une
vingtaine de critères détaillés.
M. Pagé: On peut la déposer, si vous voulez.
M. Garon: D'accord.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): L'engagement 1 est
vérifié; les informations pertinentes sont
déposées. Très bien. Engagement 2?
M. Pagé: L'engagement ?....
M. Garon: "Pour les besoins du laboratoire de chimie." Est-ce
à l'INRS, pour l'inspection des aliments? De quel laboratoire
s'agit-il?
M. Vézina: Le laboratoire d'analyse de sols du
ministère à Nicolet.
M. Garon: Sur notre feuille, c'est écrit: "Contrat pour
l'achat d'un analyseur à flot continu, non segmenté pour les
besoins du laboratoire de chimie." C'est le laboratoire d'analyse de sols?
M. Vézina: C'est cela.
M. Garon: Que fait cet appareil-là?
M. Pagé: De bien bonnes choses. Le laboratoire de Nicolet
utilisera le FIA pour les dosages suivants: protéines, phosphore, azote
ammoniacal, nitrate, nitrite, sulphate et, au besoin, pour d'autres analyses
spéciales dans les aliments du bétail et les sols.
M. Garon: C'est l'analyse des sols que les cultivateurs font
faire.
M. Pagé: C'est cela.
M. Garon: J'avais compris que c'était ici, à
l'INRS, le laboratoire.
M. Pagé: Non.
M. Garon: II y en a un laboratoire.
M. Pagé: Le laboratoire de Nicolet.
M. Garon: Je sais. Il y a un laboratoire à La
Pocatière et un à Nicolet, je pense, pour analyser les sols des
cultivateurs qui envoient des échantillons en vue de faire, après
leur...
M. Vézina: Leur programme de fertilisation.
M. Garon: C'est cela. D'accord. Combien d'analyses cet appareil
va-t-il permettre de faire?
M. Pagé: Une chose est certaine: cet appareil, la marque
Tecator est la seule marque qui offre le système de cassettes avec
microconduite intégrée qui donne à l'analyseur sa
flexibilité et sa facilité de passage d'un dosage à
l'autre. Combien d'analyses va-t-il toucher? 300.
M. Garon: Par?
M. Vézina: À l'heure.
M. Pagé: À l'heure.
M. Garon: 300 à l'heure?
M. Vézina: 300 échantillons à l'heure.
M. Pagé: De 60 à 300 échantillons à
l'heure.
M. Garon: Combien de demandes d'analyses par les cultivateurs
avez-vous maintenant?
M. Pagé: On prévoit aller deux fois à trois
fois plus rapidement.
M. Garon: Oui, mais combien en avez-vous par année
actuellement? Est-ce qu'elles sont faites à plusieurs endroits?
M. Vézina: De mémoire, c'est quelque chose comme
près de 200 000 déterminations.
M. Garon: Hein?
M. Vézina: C'est quelque chose autour de 200 000
déterminations. Je ne peux pas vous le dire de façon
précise.
M. Garon: Est-ce qu'elles sont faites seulement à Nicolet
et à La Pocatière? Il y a l'analyse du foin et l'analyse des
sols.
M. Vézina: C'est fait à cinq endroits.
M. Pagé: C'est cela.
M. Vézina: Nicolet, Sherbrooke, Aima, Rimouski et
L'Assomption.
M. Garon: Est-ce que c'est toujours gratuit?
M. Vézina: Oui.
M. Garon: Est-ce que vous envisagez de mettre un coût par
analyse?
M. Pagé: Est-ce que vous nous le proposez?
M. Garon: Non, je vous le demande.
Des voix: Ha! Ha! Ha!
M. Garon: Je comprends...
M. Pagé: Question hypothétique.
M. Garon: Est-ce que vous analysez seulement les sols des
cultivateurs ou aussi les potées fleuries dans les maisons
privées?
M. Pagé: On ne couvre pas les potées fleuries.
M. Garon: Quand je suis arrivé au ministère,
c'était n'importe quoi. On a réservé cela aux
agriculteurs.
M. Pagé: C'est cela. C'est un programme où les
services du ministère s'appliquent de façon
privilégiée et exclusive aux producteurs dans ce cas-là.
Cela ne déborde pas sur les choses auxquelles vous vous
référez, M. le député.
M. Garon: D'accord. On avait fait le ménage
là-dedans il y a quelques années.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): L'engagement 2 est
vérifié.
M. Garon: Oui.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): L'engagement 3?
M. Garon: Quel laboratoire?
M. Pagé: Le Complexe scientifique, à Sainte-Foy.
C'est un montant qui n'est pas payé encore parce que la livraison et
l'installation du système sont prévues pour février, ce
mois-ci.
M. Garon: II y a seulement eux qui font cela?
M. Pagé: Oui.
M. Garon: Cela va faire quoi, cette affaire-là?
M. Pagé: Beaucoup de choses.
M. Garon: Ils vont analyser quoi? Le sang?
M. Pagé: C'est un système électronique
multicanal qui sert à l'acquisition des données sur un
spectrophotomètre à plasma, modèle... Ce système
comprend, évidemment, plusieurs éléments: des modules de
correction de bruit, un écran moniteur...
Une voix: Cela ne dit pas grand-chose.
M. Pagé: Concernant les aspects techniques de la question
du député, je vais m'en remettre à M. le
sous-ministre.
M. Leblonds: Ce sont des choses qu'on fait déjà.
C'est pour augmenter la productivité, des choses plus efficaces qui
prennent moins de temps et qui sont couplées à un ordinateur qui
nous permettent d'avoir une lecture plus rapide et plus raffinée, plus
de paramètres.
M. Garon: On analyse quoi? Vous analysez quoi avec cet
appareil?
M. Vézina: C'est pour analyser les résidus dans les
aliments.
M. Garon: Hein?
M. Vézina: Les résidus dans les aliments.
M. Garon: Quel type de résidus? Antibiotiques?
M. Vézina: Antibiotiques, médicaments et
spectrophotomètres. Cela peut faire une tonne de choses incroyables.
Alors, résidus d'antibiotiques, de médicaments.
M. Garon: Et cela va faire combien d'analyses?
Une voix: Bonne question.
M. Garon: C'est plus long. Est-ce que ce sont des parties par
million qui seront analysées?
M. Vézina: Oui. Je ne peux pas vous dire.
M. Pagé: On se fera un plaisir de vous en faire part.
M. Garon: La prochaine fois. On en avait laissé un autre
en suspens qui était à peu près le même.
M. Forget: Quand même, si je peux comprendre, tout
simplement cela va aider les agriculteurs à savoir les protéines,
enfin tout ce qu'il y a dans les aliments, également les
médicaments pour certaines moulées en ce qui regarde les
producteurs de porc. Non?
M. Garon: Non, non, non.
M. Forget: Ce n'est pas cela?
M. Garon: Non, non, non. Ce sont des résidus
médicamenteux.
M. Forgets: Ah! D'accord.
M. Garon: C'est, justement, pour voir si les producteurs de porc
en donnent trop à leurs cochons et s'il en reste dans la viande.
M. Forget: I! faut qu'ils en donnent moins. Alors, il faut qu'il
y ait une analyse bien précise.
M. Garon: Non, non. C'est pour voir s'il reste des
résidus.
M. Pagé: S'il en reste. Si les délais d'attente ont
été respectés.
M. Forget: Ah! D'accord.
M. Garon: C'est pour cela que je voulais le savoir exactement.
Tantôt, on avait un autre appareil et on avait dit qu'on y reviendrait.
On est aussi bien de le laisser en suspens, lui aussi, et on le reprendra la
prochaine fois.
M. Pagé: D'accord. Alors, ce que vous voulez savoir, c'est
le nombre exact d'analyses effectuées par tel équipement et en
quoi la situation est bonifiée. C'est cela?
M. Garon: C'est plus que cela.
Une voix: Et le genre de produits qu'ils analysent.
M. Garon: Qu'est-ce qu'ils font? Combien d'analyses vont-ils
faire? Quel va être le coût par analyse?
M. Pagé: On va vous dire tout cela, M. le
député.
M. Garon: Je sais que certaines de ces analyses coûtent
cher et les appareils qu'on avait jusqu'à maintenant ne pouvaient pas en
faire, même pas des centaines, même pas des dizaines par jour. Je
voudrais savoir ce que le nouvel appareil permet de faire. Il y a des
développements très importants dans ces secteurs et les
résidus sont un des grands problèmes.
M. Pagé: On se fera un plaisir d'acheminer cela au
Secrétariat des commissions dans les meilleurs délais, M. le
Président.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Alors, l'engagement
3 est laissé en suspens pour informations pertinentes et reviendra
à la prochaine séance. D'accord. Engagement 4?
M. Pagé: M. le Président, je vais vous acheminer
les informations entre-temps pour consommation de la part des
députés.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): D'accord. Les
informations vont suivre prochainement.
M. Pagé: Quand on vous envoie les réponses, comment
cela fonctionne-t-il, M. le Président?
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Excusez.
M. Pagé: Qu'arrive-t-il quand on vous envoie les
réponses comme suite aux engagements financiers? Par exemple,
aujourd'hui, il y a trois ou quatre questions qui sont demeurées en
suspens.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Oui.
M. Pagé: Normalement, nous vous acheminons nos
réponses.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Au
Secrétariat des commissions.
M. Pagé: Le secrétariat les transmet
immédiatement aux députés.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Exactement.
M. Pagé: D'accord.
M. Garon: Oui. C'est parce que, sur une question comme
celle-là, les réponses vont susciter d'autres questions. C'est
pour cela que j'en suspens sur une couple d'appareils. C'est pour être
mieux renseigné, pour voir ce qu'ils vont faire.
M. Pagé: C'est normal. Vos questions suscitent des
réponses.
M. Garon: Et vos réponses suscitent parfois des
questions.
M. Pagé: C'est cela.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Ah! Ah! L'oeuf et
la poule. Bon.
M. Garon: Je pense que c'est bon de le faire.
M. Pagé: Je pense que c'est l'oeuf et le coq
aujourd'hui.
M. Garon: Qu'est-ce qu'il dit?
Le Président (M. Tremblay, Iberville): J'ai dit l'oeuf et
la poule. Il dit: C'est l'oeuf et le coq aujourd'hui. Alors, on passe à
l'engagement 4.
M. Garon: Que vont faire ces appareils exactement?
M. Pagé: Ah! C'est dans le cadre de SINPAC, M. le
Président. C'est l'achat et l'entretien d'équipements
informatiques et de logiciels. C'est un CT comme celui auquel on a eu à
se référer déjà ici à partir d'un appel
d'offres global qui alimente chacun des ministères.
M. Garon: À quoi vont servir ces appareils?
M. Pagé: Pour plus de détails, ce sera le
sous-ministre adjoint qui va vous répondre, M. le
député.
M. Garon: Est-ce que c'est le réseau dans les
différents bureaux locaux?
M. Pagé: Oui, oui.
M. Vézina: C'est cela. C'est le réseau de
micro-ordinateurs qu'on installe dans tous les bureaux locaux du
ministère...
M. Garon: Est-ce qu'il est installé actuellement?
M. Vézina: ...pour la saisie directe des données en
régions et pour l'obtention directe en régions des données
sur la performance des programmes quant aux engagements financiers.
M. Garon: Est-ce que cela couvre les appareils? Est-ce qu'il y a
déjà des appareils installés?
M. Vézina: II y en a 49 achetés et
installés.
M. Garon: Et là, c'est pour en acheter combien?
M. Vézina: 99, c'est le total de la commande.
M. Garon: Alors, c'est pour le reste.
M. Vézina: Ce que vous avez là c'est pour les 99,
mais jusqu'à maintenant il y en
a 49 qui sont déjà rentrés et installés.
M. Garon: Ah bon! Pour le système qui a été
choisi, est-ce que ce sont des logiciels qui sont faits au Québec?
M. Vézina: Oui. Développés par une firme
québécoise.
M. Garon: Laquelle? (12 h 30)
M. Vézina: La firme c'est... Voyons, j'ai un trou de
mémoire. La firme qui a eu le contrat de développement, j'ai
oublié son nom. Je pourrai vous le donner. Comterm, c'est la compagnie
qui fournit l'équipement, mais la firme qui a le "software", qui a
développé le "software", le logiciel, c'est... J'ai un trou de
mémoire. Je pourrai vous le donner.
M. Garon: Cela a été développé au
Québec.
M. Leblond: C'est une firme de Sainte-Foy.
M. Garon: Pardon?
M. Vézina: C'est une firme de Sainte-Foy. Le siège
social est à Montréal.
M. Garon: Quel est le contenu québécois dans cette
soumission?
M. Vézina: II est de 100 %.
M. Garon: Pardon?
M. Vézina: II est de 100 %.
M. Garon: Les 937 000 $ à 100 % de contenu
québécois?
M. Vézina: Les achats d'équipements, oui. Alors, la
firme, c'est Défi informatique.
M. Garon: C'est quoi?
M. Vézina: Défi informatique.
M. Pagé: C'est le ministre qui l'a trouvé.
M. Vézina: Le ministre connaît ses papiers.
Des voix: Ha! Ha! Ha!
M. Garon: Quand on avait développé cela dans le
temps, on avait privilégié, on avait dit qu'il fallait un maximum
de contenu québécois.
M. Vézina: Les trois firmes qui ont été
invitées à soumissionner sont québécoises.
M. Garon: Oui, mais qui achètent toutes leurs affaires
ailleurs ou qui les produisent elles-mêmes?
M. Vézina: Qui les produisent.
M. Garon: Elles les produisent elles-mêmes.
M. Pagé: De fait, l'ensemble de cette activité, M.
le Président, est régi par le Service des achats qui s'en tient
aux normes applicables en semblable matière.
M. Garon: Sauf que tout cela est préparé au
ministère avec des professeurs de l'Université Lavai,
M. Pagé: C'est ça.
M. Garon: A ce moment, j'avais demandé qu'on ait un
contenu québécois maximal parce que les gens avaient tendance
à toujours faire confiance aux gens d'ailleurs, alors qu'aujourd'hui,
dans les appareils informatiques, c'est la conception. Il n'est pas
nécessaire d'être IBM pour faire la conception des logiciels et
ces affaires-là.
M. Vézina: II y a trois fabricants québécois
qui fabriquaient le type d'ordinateurs compatibles avec les logiciels qu'on a
et avec le système de traitement central qu'on a. Ce sont ces trois qui
ont soumissionné. Ce sont des fabricants. Ce ne sont pas des
distributeurs. Ce sont trois fabricants de micro-ordinateurs
québécois. Les trois ont soumissionné.
M. Garon: D'accord.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): L'engagement 4 est
vérifié? Vérifié. Engagement 5?
M. Garon: Ah! Ah!
M. Pagé: Même chose là, c'est le programme
normé, Îsle-aux-Grues.
M. Garon: Ah, ce sont les travaux de confection de l'aboiteau
à l'Îsle-aux-Grues. Est-ce qu'ils sont faits?
M. Pagé: Les travaux doivent débuter le 8 juillet
1987 au matin et se terminer au plus tard le 15 novembre.
M. Garon: Avez-vous eu l'autorisation du ministère du
Loisir, de la Chasse et de la Pêche?
M. Pagé: Les contacts sont très bons avec le
ministère du Loisir, de la Chasse et
de la Pêche.
M. Garon: Je comprends que les contacts peuvent être bons,
mais on dit: Est-ce qu'ils ont donné leur autorisation sur le devis?
Là, vous êtes allés en soumissions, donc, le devis est
fait. C'est un devis qui a reçu le sceau du ministère du Loisir,
de la Chasse et de la Pêche et du ministère de
l'Environnement.
M. Pagé: Pourquoi ne l'aurait-on pas?
M. Garon: Je ne le sais pas, je le demande.
M. Pagé: Donc, vous croyez qu'on ne l'a pas eu.
M. Garon: Non, non, mais on a déjà fait des travaux
à l'Île-aux-Oies. Il y avait eu une entente entre les gens de
l'Île-aux-Oies, les cultivateurs, le groupe de chasseurs de
l'Île-aux-Oies pour faire des travaux. À l'Îsle-aux-Grues,
c'était à souhaiter; on avait commencé à faire des
travaux, mais, comme les plans n'étaient pas faits, on n'a pas pu encore
avoir l'approbation. Je me demandais s'il y avait eu des approbations du
ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche,
c'est-à-dire des gens de la faune et des gens de l'Environnement.
M. Pagé: À quel engagement fait-on
référence?
Une voix: À l'engagement 5.
M. Pagé: À l'engagement 5, les travaux sont
faits?
Une voix: C'est cela.
M. Pagé: D'accord. Mais c'est quoi, le début des
travaux le 8 juillet 1987?
M. Garon: Donc, ils ne peuvent pas être faits. C'est pour
leur donner le contrat au mois d'octobre.
M. Pagé: L'engagement 5.
M. Vézina: C'est ça. Les travaux vont
débuter en juillet 1987 et il y aura un paiement à l'automne.
M. Pagé: C'est cela. Si nous sommes allés en appels
d'offres, c'est très certainement parce que nous avions les permis. Nous
allons - trop fort ne casse pas - faire une vérification additionnelle
et nous vous transmettrons ces informations, M. le député.
Le Président (M. Tremblay, Iberville):
Considère-t-on l'engagement 5...
M. Garon: Le début des travaux en juillet?
M. Pagé: Le 8 juillet 1987.
M. Garon: Le 8, cela va dépendre, je suppose bien, de la
température, le 8 juillet; et la fin des travaux?
M. Pagé: C'est quand? L'objectif est en septembre.
M. Garon: Avant la chasse, parce que... M. Pagé:
Laquelle?
M. Garon: ...ce ne serait pas diable si c'était dans le
temps de la chasse avec les "bulls".
M. Pagé: La chasse au canard et la chasse à l'oie
blanche n'ouvrent pas à la même date?
M. Garon: Pardon? Cela arrive en septembre.
M. Pagé: Êtes-vous un bon chasseur?
M. Garon: Selon la température dans le nord,
habituellement, c'est en septembre. Les plans et devis qui sont allés en
soumissions ont-ils obtenu les autorisations du MLCP et du ministère de
l'Environnement?
M. Pagé: Je vous ai répondu, M. le
député.
M. Garon: Vous avez dit: Cela doit.
J'aimerais savoir si les plans ont été
présentés au ministère de l'Environnement et s'ils ont
été autorisés.
M. Pagé: Étant toujours très rigoureux dans
mes propos, M. le député, je dois vous dire ceci: Je serais
très surpris que ce projet ait été en soumissions
publiques sans que, au préalable, le projet ait fait l'objet d'une
entente.
M. Garon: Non, je ne mets pas cela en doute, mais c'est seulement
pour le savoir d'une façon formelle.
M. Pagé: C'est cela, c'est ce que je vais vérifier.
Trop fort ne casse pas!
M. Garon: Y aurait-il possibilité d'avoir une copie de
l'autorisation du MLCP, de la Direction générale de la faune et
du ministère de l'Environnement?
M. Pagé: Les autorisations obtenues vous seront
transmises.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): D'autres questions
pertinentes?
M. Garon: Copie des autorisations obtenues et aussi les demandes
pour les autorisations non obtenues.
M. Pagé: Si elles sont obtenues, c'est très
probablement parce qu'on les a demandées.
M. Garon: Non, non, je dis: Dans le cas où les
autorisations ne sont pas obtenues, mais où les demandes ont
été faites.
M. Pagé: Ah, d'accord, c'est différent.
M. Garon: ...est-ce qu'on peut avoir copie de la demande?
M. Pagé: Vous voulez les demandes d'autorisations
formulées.
M. Garon: Oui. Dans les cas où vous avez fait la demande
et où vous avez obtenu l'autorisation, cela ne donne rien d'avoir la
demande et d'avoir l'autorisation, mais dans le cas où la demande a
été faite, mais que l'autorisation n'a pas été
obtenue, j'aimerais avoir une copie de la demande si c'est possible.
M. Pagé: Cela me fera plaisir, M. le
député.
M. Garon: Merci.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Les informations
suivront. Considère-t-on l'engagement comme vérifié en
disant: Les informations pertinentes devraient suivre. D'accord?
M. Garon: Oui.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Très
bien.
M. Garon: Allez-vous annoncer les travaux?
M. Pagé: Pardon?
M. Garon: Allez-vous annoncer les travaux?
M. Pagé: Est-ce que je devrais?
M. Garon: J'ai déjà annoncé des travaux
d'aboiteaux à Kamouraska que je trouvais fantastiques; on en avait fait
trois sans les annoncer et personne n'avait dit un mot et, quand j'ai
annoncé les travaux, il y a eu une levée de boucliers que je
n'aurais jamais imaginée parce que tout le monde était fier de
ces travaux qui étaient un peu exceptionnels.
M. Pagé: Je me rappelle que vous aviez eu un peu
d'ennui.
M. Garon: Pardon?
M. Pagé: Je me rappelle que vous aviez eu un peu
d'ennui.
M. Garon: Ah, on avait eu des problèmes dans les
aboiteaux. Quand ils ont été finis, tout le monde faisait des
dépliants pour se donner le crédit de les avoir faits, mais,
quand on les faisait, je me trouvais seul en démoni
M. Pagé: Cela arrive souvent lorsqu'on est ministre de
l'Agriculture, qu'on se sent seul en démon!
Des voix: Ha! Ha!
M. Garon: Le devis, dans ce cas-là, en tenant compte de
celui qu'on a déjà fait antérieurement peut être...
J'imagine que Canards illimités a été consultée
comme elle l'avait été pour les travaux antérieurs sur
l'île aux Oies avec l'entente qui avait été faite avec les
producteurs, Canards illimités, le ministère, la
municipalité et tout le groupe de chasseurs qui gèrent
l'Île-aux-Oies. J'imagine que, dans ce cas-là, si la
municipalité est d'accord, c'est parce qu'elle sent que cela peut
être bon aussi pour les aménagements et pour les oies
également. Je ne demandais pas cela pour me remuer la trappe, mais,
comme j'ai tellement travaillé dans ces dossiers antérieurement,
j'aurais aimé savoir que l'autorisation a été
donnée par le ministère de l'Environnement et la Direction
générale de la faune.
M. Pagé; Je vous répondrai en temps opportun. Je
ferai une annonce.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Très bien.
L'engagement 6?
M. Pagé: M. le Président, c'est le programme
agricole de production ovine pour les régions 01, 09 et 12.
M. Garon: C'est un programme normé?
M. Pagé: Oui, subventionné à 50 % des
investissements.
M. Garon: Un programme régional? M. Pagé: Oui.
M. Garon: Pour le développement de la production ovine.
Alors, c'est un monsieur de Rivière-du-Loup?
M. Pagé: C'est cela.
M. Garon: C'est dans le cadre du programme?
M. Pagé: C'est cela.
M. Garon: On pourra produire combien de...
M. Pagé: II va acheter 30 femelles. Construction d'une
bergerie neuve de 48 sur 56 pieds. Rénovation extérieure et
aménagement intérieur de l'ancienne bergerie de 48 sur 60 pieds.
Les travaux représentant un montant d'investissement de 55 000 $, mais
qu'on a jugé admissibles, nous, pour 53 810 $, sont subventionnés
à 50 %, soit 26 905 $.
M. Garon: On a tous des chiffres différents de cela.
M. Pagé: Comment des chiffres différents de
cela?
M. Garon: On a "investissements: 59 200 $" et la subvention est
de 29 600 $. Cela ne marche pas avec ce que vous nous donnez.
M. Pagé: Bien oui, cela marche.
M. Vézina: C'est parce que ce n'est pas fini.
M. Garon: II y en d'autres. Il y en a tant pour les femelles, je
suppose?
M. Pagé: Bien oui. L'achat de 30 femelles de
qualité, pour 3000 $, il y a 1500 $ de subventions admissibles. L'achat
d'une laveuse à pression de 1200 $, 600 $ de subventions.
M. Garon: Une laveuse à pression?
M. Pagé: Oui.
M. Garon: C'est une douche à brebis?
M. Pagé: Oui. Cela fait de la belle laine
frisée.
M. Garon: Vous les lavez avant de les "plumer" ou
après?
M. Pagé: Pardon?
M. Garon: Vous les "plumez" d'abord et vous les lavez
après ou bien vous les lavez d'abord pour les "plumer" après?
M. Pagé: On les lave toujours au moment opportun.
M. Garon: C'est quand, dans ce cas?
M. Pagé: Au meilleur moment. M. Vézina: Avant le
grand...
M. Pagé: Cela prévoit l'achat d'un convoyeur qui
était jugé admissible pour 1190 $. Il y a une subvention de 50 $,
donc 595 $, d'où un engagement global de 29 600 $.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Cela marche?
L'engagement 6 est vérifié. Engagement 7?
M. Pagé: Programme normé de développement
des cultures abritées, 50 %.
M. Garon: C'est une couverture thermale pour les serres, pas pour
les brebis.
M. Pagé: Non, ce n'est pas pour les brebis. Les Serres
Maedler Inc., Clarenceville.
M. Garon: Là, c'est pour la couverture thermale
automatique. Il a une acre?
M. Pagé: C'est 1,03.
M. Garon: C'est le programme normé, le volet sur
l'isolation.
M. Pagé: C'est cela. 50 %.
M. Garon: D'accord.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Engagement 7,
vérifié. Engagement 8?
M. Pagé: C'est la même chose que tout à
l'heure, M. le Président. On a autorisé 40 000 $, si ma
mémoire est fidèle, pour l'expo de Québec. C'est une somme
de 40 000 $ pour le Salon international de l'agriculture et de
l'alimentation.
M. Garon: Mais quel espace ont-ils loué à
Québec? Ah oui, c'est le Pavillon de l'agriculture.
M. Pagé: Le Pavillon de l'agriculture.
M. Garon: À Montréal, c'était les
transformateurs et les industriels.
M. Pagé: C'est cela.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Engagement 8,
vérifié. Engagement 9?
M. Garon: Les pompes. Le devis est-il accepté par le MLCP
et par l'Environnement? Parce que cela assèche.
M. Pagé: Nous sommes à l'engagement 9. C'est
accepté, oui.
M. Garon: C'est pour pomper l'eau à quel endroit?
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Ce sont les digues
le long du Richelieu.
M. Garon: Je pensais que les travaux dans ce coin-là
étaient finis.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Ils étaient
peut-être finis, mais il y avait des problèmes.
M. Pagé: Est-ce que c'est dans le cas de la petite
rivière Pot au Beurre, M. le sous-ministre?
M. Vézina: Je cherche la rivière? M. Garon:
Vous cherchez la rivière?
M. Pagé: II cherche le nom de la rivière. La
rivière, on l'a non seulement trouvée...
M. Garon: Voulez-vous qu'on vous passe un canot? Des travaux
considérables avaient été faits dans ce coin. Quelque
chose a été rajouté ou il y a quelque chose de nouveau?
(12 h 45)
M. Pagé: Non. Dans le cas présent, l'entreprise
Johann et Manfred Merkl a investi une somme de 59 000 $ pour des travaux
d'installation de 33 267 mètres de drains ordinaires et pour la
construction de deux stations de pompage, ce qui leur donne droit à une
subvention globale de 34 334,23 $.
M. Garon: Sur les fermes privées.
M. Pagé: C'est cela. La première station de pompage
a coûté 7316 $, admissible à 75 %, 5000 $; la
deuxième station, 5800 $ à 75 %, 4300 $.
M. Garon: Sur une ferme.
M. Pagé: C'est sur une ferme.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Ce n'est pas la
digue, c'est sur une ferme.
M. Garon: Je pensais aux grands travaux d'ensemble.
M. Pagé: Ce sont les fermes individuelles qui sont dans ce
cadre.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Est-ce que
l'engagement 9 est vérifié?
M. Garon: Oui.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): L'engagement
10?
M. Garon: Finalement, il a accepté la lettre d'offre.
Bonne mère, ça fait longtemps qu'on lui a envoyé cela.
M. Pagé: Où en sommes-nous? Engagement 10?
Le Président (M. Tremblay, Iberville): 10, oui.
M. Pagé: D'accord.
M. Garon: C'est mis en place, est-ce que cela a été
fait?
M. Pagé: Cela chemine bien.
M. Garon: Un programme a été fait là-dessus.
C'était pro forma, je suppose.
M. Pagé: L'aide à l'implantation d'un
système de vente des animaux vivants par enchères
électroniques.
M. Garon: Est-ce qu'il y a eu une nouvelle lettre d'offre ou si
c'est toujours la lettre d'offre de 1985?
M. Pagé: C'est une lettre d'offre du 10 octobre 1986.
M. Garon: II y en avait déjà une. En quoi l'autre
est-elle différente? Un programme avait été
adopté.
M. Pagé: Mme la sous-ministre m'indique qu'il n'y a pas eu
de lettre d'offre acheminée antérieurement, parce que l'article
5.3 de la loi n'était pas adopté pour permettre un tel type
d'encan électronique.
M. Garon: Quelle loi? Il n'y a pas de loi pour ça.
M. Pagé: Le règlement.
M. le Président, pour le bénéfice des membres de la
commission, c'est Mme Agnès Jarnuszkiewicz, qui est sous-ministre
adjointe à la commercialisation et au développement
industriel.
Mme Jarnuszkiewicz (Agnès): Effectivement, le programme
existait depuis deux ans. Cependant, l'article 5.3 exiqeait l'obtention d'un
permis d'exploitation de l'encan en vertu d'un règlement de vente aux
enchères des animaux vivants, règlement qui n'avait pas
été adopté. Or, il devenait impossible, à ce
moment-là, de verser la subvention à l'entreprise. L'article 5.3
dudit programme a été modifié, cet automne, justement pour
le permettre. Étant donné que le règlement a
été adopté, mais que les permis en vertu du
règlement ne seront octroyés et n'entreront en vigueur que le 1er
juillet 1987, l'article 5.3 a donc été modifié
pour permettre le versement de ladite subvention en vertu du programme,
si l'entreprise répondait aux normes exigées pour obtenir son
permis le 1er juillet 1987, ce qui nous permettait donc, à ce
moment-là, de faire l'offre à l'entreprise qui a maintenant
réalisé la quasi-totalité de ses travaux.
M. Garon: De quel règlement parlez-vous?
Mme Jarnuszkiewicz: Le règlement sur la vente aux
enchères des animaux vivants qui a été adopté cet
automne ou tard cet été. Je ne pourrais pas vous préciser
la date aujourd'hui, mais cela a été adopté, il me semble,
au mois d'août.
M. Garon: Comment seront nettoyés les encans?
M. Pagé: Seront quoi?
M. Garon: Nettoyés?
M. Pagé: Octroyés ou nettoyés?
M. Garon: Nettoyés, pour qu'ils soient sanitaires... Les
lieux où les animaux vont se promener. Il y a eu un grand débat,
il y en a qui suggéraient de les arroser, mais il y en a qui disaient
que l'hiver, ça ferait de belles patinoires.
M. Pagé: C'est un problème technique.
Mme Jarnuszkiewicz: Le règlement semble avoir
été accepté par toutes les parties et est conforme aux
exigences sanitaires. M. le sous-ministre suggère le nettoyage à
sec.
M. Leblond: On va ramasser le fumier et on va étendre un
poudre qui va aseptiser; il n'y aura pas de patinoire.
M. Garon: II a été adopté cet automne?
M. Leblond: C'est cela, avec le consentement de tout le
monde.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Est-ce qu'il y a
d'autres interventions sur l'engagement 10?
M. Garon: Quand cela sera-t-il bâti?
Mme Jarnuszkiewicz: II y avait certains aménagements
d'immeubles pour pouvoir accepter l'équipement informatique. II s'agit
surtout d'équipement informatique et de systèmes qui sont presque
totalement aménagés.
M. Garon: Ah bon. Les encans régionaux, il devrait y en
avoir une trentaine dans le réseau.
Mme Jarnuszkiewicz: Effectivement, les encans régionaux
devraient être greffés en satellite d'ici trois à quatre
mois. Des demandes commencent à être acheminées de la part
des encans régionaux pour implanter les systèmes satellites.
C'est pourquoi nous prévoyons la mise en marche d'ici trois ou quatre
mois.
M. Garon: D'ici l'été?
Mme Jarnuszkiewicz: Oui, d'ici l'été.
M. Garon: D'accord.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): L'engagement 10 est
adopté?
M. Garon: Adopté.
Le Président (M. Tremblay, Iberville):
Vérifié, excusez-moi. Je vous ai induit en erreur, il est
vérifié. Engagement 11?
M. Pagé: Pour l'engagement 11, M. le Président, je
vais demander à mon sous-ministre de répondre.
M. Garon: Un autre poulailler!
M. Pagé: Non, non, ce n'est pas un autre poulailler, cela
vient compléter les investissements qui étaient dus depuis
longtemps à Deschambault.
M. Vézina: II s'agit ici du relèvement, finalement,
du coût d'un contrat pour la firme qui a préparé les plans
et devis du même poulailler à dindes dont on parlait
tantôt.
M. Garon: Pourquoi?
M. Vézina: Parce que le premier contrat ne
prévoyait que la préparation des plans et devis. C'est ensuite
qu'on a donné à la firme la responsabilité de la
surveillance des travaux, qui est une pratique courante.
M. Garon: Combien ça coûtait?
M. Vézina: Le premier contrat était de 20 000 % et
il est passé à 24 000 $ additionnels, tel qu'indiqué
ici.
M. Garon: D'accord, pour faire les plans.
M. Vézina: Pour faire les plans et devis et la
surveillance des travaux du poulailler d'environ 500 000 $ dont on a
parlé tantôt.
M. Garon: Cette firme avait-elle déjà
fait des plans de poulailler? M. Vézina: Auparavant? M. Garon:
Oui.
M. Vézina: Je ne peux pas vous le dire. M. Pagé:
Cela a été choisi...
M. Vézina: C'est le plus bas soumissionnaire.
M. Garon: Vous n'avez pas d'ingénieurs qui font ces plans
au ministère?
M. Vézina: Pardon?
M. Garon: Vous n'avez pas d'ingénieurs qui font ces plans
au ministère?
M. Vézina: Des plans généraux, mais pas des
plans détaillés.
M. Garon: Ils en font pour tout le monde.
M. Vézina: C'est cela, pas les plans
détaillés. On ne fait jamais cela au ministère. Les plans
généraux, ce qu'on appelle les plans types, d'accord, ils servent
à tout le monde, mais, quand vient le moment de construire une
bâtisse en particulier, le plan détaillé est toujours fait
par une firme privée.
M. Garon: Mais comme c'est pour le ministère, ils ne sont
pas capables de faire des plans détaillés?
M. Vézina: Des plans détaillés? On n'a pas
le personnel, au ministère, qui est habilité à faire cela.
Nos ingénieurs ne font jamais cela au ministère.
M. Garon: Non?
M. Vézina: Ils pourraient le faire si on leur en confiait
la tâche, mais on n'a pas le personnel pour le faire.
M. Garon: D'accord.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): L'engagement 11 est
vérifié. Les engagements 12 et 13 touchent le ministre
délégué aux Pêcheries. Le mois d'octobre est
vérifié, à l'exception des engagements laissés en
suspens et des renseignements pertinents qui devraient suivre.
Novembre
Le mois de novembre, engagement 1?
M. Garon: C'est le plus gros mois. L'érablière,
comment a-t-elle été choisie?
M. Pagé: Quelle érablière? Pour le
bénéfice du Journal des débats, j'ouvre mon livre et il
n'y en avait pas au mois de novembre.
M. Garon: C'est l'engagement 1 du mois de novembre.
M. Pagé: Tingwick! C'est loin, comté municipal
d'Arthabaska, comté provincial de Richmond.
M. Garon: Comté électoral de...?
M. Pagé: Richmond. Je me rappelle un peu ce dossier, oui.
L'objectif du centre est, évidemment, d'accroître les
connaissances concernant la physiologie de l'érable à sucre au
regard du phénomène de dépérissement,
phénomène que nous connaissons depuis quelques années,
problème qui se pose avec de plus en plus d'acuité pour la
production en acériculture. L'objectif est aussi de mobiliser les
ressources disponibles dans tous les secteurs de la recherche scientifique au
Québec afin d'apporter une solution, qu'on veut pratique, au
problème du dépérissement.
II vise à intégrer les découvertes
réalisées, aussi bien au Québec qu'à
l'extérieur, afin de vitaliser le secteur de l'acériculture. La
location de l'érablière s'est faite à partir de certains
critères; des recherches ont été entreprises depuis le
début du mois de mai 1986 pour trouver un site d'érablière
pouvant servir de base aux installations du Centre de recherche en
acériculture. La réqion cible pour une telle implantation
demeurait la région des Bois-Francs. Pourquoi? Parce que cette
région présente une grande variété de sites
d'érablières dont plusieurs sont probablement parmi les plus
représentatifs des différents types d'érablières
qu'on peut retrouver dans la partie sud du territoire acéricole du
Québec, l'érablière des Appalaches.
La région des Bois-Francs est située au coeur de la zone
où sévit le dépérissement et cela c'est important,
cela va de soi. On peut donc y retrouver des boisés présentant
toute la gamme des symptômes caractéristiques du
dépérissement. Notre objectif était de trouver une
érablière qui pouvait, compte tenu de son état, permettre
à nos chercheurs et nos analystes de mesurer et de cibler l'ensemble du
problème. M. le sous-ministre pourra ajouter mais ce qui était
visé et ce qui était recherché par les professionnels,
c'était une érablière où une partie pouvait
être sévèrement affectée ou sévèrement
touchée, une autre partie moins touchée et une autre partie
peut-être vierge. C'est l'exemple concret du type
d'érablière que nous cherchions.
Géographiquement, elle est située au
coeur du territoire acéricole du Québec, cela va de soi.
La région est déjà bien identifiée à la
production acéricole avec la Coopérative des producteurs de sucre
d'érable du Québec de là-bas. Elle possède
déjà aussi la seule infrastructure de recherche en
acériculture, soit L'érablière expérimentale de
Saint-Norbert, près de Victoriaville.
Les critères qui ont été retenus - et cela, c'est
très clair - le peuplement devait être le plus
représentatif des érablières exploitées dans le sud
du Québec; il devait présenter des conditions de topographie et
d'orientation les plus diversifiées possible; il devait montrer des
signes de dépérissement variant de légers jusqu'à
20 %; être facilement accessible, idéalement cela se devait
d'être en bordure d'une route numérotée; être
situé à proximité d'un centre urbain d'importance de
façon à faciliter l'approvisionnement en biens et services.
M. le Président, si ma mémoire est fidèle, il y a
eu un appel d'offres.
M. Garon: II y a eu un appel d'offres?
M. Pagé: Oui, il y a eu un appel d'offres.
M. Garon: Général?
M. Pagé: Pour la région des Bois-Francs.
M. Vézina: Le 21 juillet.
M. Garon: Dans les contrats négociés, ce n'est pas
dit que c'est le plus bas soumissionnaire.
M. Pagé: Pardon!
M. Garon: Les appels d'offres, c'est un contrat
négocié.
M. Pagé: On demandait aux gens de manifester leur
intérêt parce qu'on sait que cela va venir perturber un peu
l'exploitation du producteur dans sa propre érablière, le fait
que nous y soyons présents, qu'on fasse des tests, qu'on ait des
équipements, etc. On a lancé une invitation. Nous avons obtenu 30
réponses, 30 propriétaires d'érablière se sont
montrés intéressés ou désireux.
M. Garon: Saint-Norbert ne pouvait pas faire l'affaire.
M. Vézina: Pardon!
M. Garon: Saint-Norbert appartient déjà au
gouvernement.
M. Vézina: Oui. M. Pagé: Oui.
M. Garon: Elle ne pouvait pas faire l'affaire.
M. Vézina: Saint-Norbert est toujours louée par le
gouvernement, elle a toujours été louée. Elle ne pouvait
pas faire l'affaire parce qu'elle est à un taux de maturation beaucoup
trop avancé. Les érables sont énormes et en voie de
dépérissement très avancé.
M. Garon: Où?
M. Vézina: À Saint-Norbert. C'est une très
vieille érablière et où il n'y a pas eu de
régénération.
M. Garon: Pourquoi?
M. Vézina: Alors, on ne peut plus travailler sur la
croissance des érables, ce sont des érables qui sont
à...
M. Pagé: ...maturité.
M. Vézina: ...maturité, en fin de vie.
M. Garon: II n'y en a pas de jeunes qui poussent.
M. Vézina: À peu près pas parce que c'est
une érablière qui, avant qu'on la loue au gouvernement du
Québec, avant les problèmes de dépérissement, avait
été "pacagée".
M. Garon: Puis!
M. Vézina: Quand une érablière est
"pacagée", il n'y a pas de repousse.
M. Garon: Elle n'est pas "pacagée" depuis un bon bout de
temps.
M. Vézina: Non, mais, à ce moment, il n'y a pas de
repousse, sauf des repousses très jeunes qui ne vont devenir utilisables
que dans quinze ou vingt ans.
M. Garon: Elle n'est plus "pacagée" depuis combien de
temps?
M. Vézina: Depuis qu'on l'a louée finalement, cela
doit faire une dizaine d'années environ.
M. Garon: Là, vous avez eu 30 propositions.
M. Pagé: Oui.
M. Garon: Dans quel territoire avez-vous fait des invitations?
Quel territoire était couvert?
M. Pagé: MRC Arthabaska.
M. Garon: MRC Arthabaska.
M. Pagé: Qui déborde le cadre du comté
électoral d'Arthabaska.
M. Garon: Et puis!
M. Pagé: Sur les 30, on en a reçu 30.
M. Garon: Cela a été bien fait parce que vous en
avez eu 30. Là, comment avez-vous fait le choix de celle-là?
M. Vézina: Aux 30 personnes, on a envoyé un
questionnaire détaillé pour qu'elles décrivent leur
érablière et, à partir de ce questionnaire, on a retenu
dix érablières qui répondaient aux critères.
M. Garon: Dix!
M. Vézina: Dix sur trente ont été
retenues.
M. Garon: Qui a retenu cela?
M. Vézina: C'est un comité composé de
spécialistes du ministère de l'Énergie et des Ressources
et du ministère de l'Agriculture.
M. Garon: II y avait combien de spécialistes?
M. Vézina: II y avait trois spécialistes. M.
Garon: Sur le comité? M. Vézina: Oui. M. Garon:
Qui?
M. Vézina: M. Gaston Allard, M. Gagnon, du
ministère de l'Énergie et des Ressources, et M. Bernier, de
l'Université Laval.
M. Garon: Quel est le prénom de M. Bernier?
M. Vézina: J'oublie. Pierre, je crois.
M. Garon: Gaston Allard, le fonctionnaire du ministère de
l'Agriculture.
M. Vézina: C'est cela.
M. Garon: M. Gagnon, un fonctionnaire du ministère de
l'Énergie et des Ressources, et une personne de l'Université
Laval.
M. Vézina: C'est cela. M. Allard est spécialiste de
l'exploitation et M. Gagnon, du ministère de l'Énergie et des
Ressources, est spécialiste de l'aménagement et de
l'écologie de l'érablière, finalement.
M. Garon: C'est cela. Ce sont les personnes qui ont
évalué les 30 propositions et qui en ont gardé 10.
M. Vézina: Ils en ont gardé 10 où ils ont
fait une évaluation détaillée sur le terrain.
M. Garon: Ils ont fait une grille encore?
M. Vézina: II y avait une grille
détaillée...
M. Garon: D'évaluation.
M. Vézina: ...et toute une série de critères
avec un système de pointage. Ils ont visité les 10
exploitations.
M. Garon: Et puis?
M. Vézina: Ils ont retenu celle qui a obtenu le plus fort
pointage à partir des critères qui étaient retenus.
M. Garon: Le député était-il d'accord avec
cela?
M. Vézina; Pardon?
Une voix: Le député d'Arthabaska.
M. Garon: Le député d'Arthabaska, qu'est-ce qu'il a
dit?
M. Pagé: Le député de Portneuf était
d'accord avec cela.
M. Garon: Et le député d'Arthabaska?
Une voix: II ne doit pas être très très
content.
M. Pagé: De quel député parlez-vous? Une voix:
Arthabaska.
M. Pagé: Parce que là, il y a un comté
municipal et un comté électoral.
Une voix: Le député du comté
électoral.
Une voix: D'Arthabaska.
M. Pagé: Le député d'Arthabaska
représente, évidemment, une réqion où la production
acéricole était bien importante. Il était bien heureux de
voir, dans un premier temps, une préoccupation du gouvernement du
Québec concernant le dépérissement des érables qui
se concrétisait. Nous sommes passés de la parole aux actes. Mon
collègue, le ministre délégué aux Forêts, a
consacré cette année près de 1 000 000 $. Il sentait
que ces producteurs seraient certainement plus sécurisés.
Le député d'Arthabaska était fier de l'intervention du
gouvernement.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Est-ce que
l'engagement 1...
M. Garon: Bon. Est-ce qu'il serait possible d'avoir la grille
d'évaluation avec le pointage qui est affecté dans le choix?
M. Pagé: Oui.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Est-ce que
l'engagement 1 est vérifié?
M. Garon: Oui, sous réserve...
Le Président (M. Tremblay, Iberville): L'engagement 1 est
vérifié sous réserve des informations pertinentes qui
suivront.
M. Garon: Pas des informations, de la grille.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): II est maintenant
13 heures. Je suspends les travaux de la commission. Je voudrais rappeler aux
membres de la commission que, de 16 heures à 17 heures cet
après-midi, il y a une séance de travail et la commission
va siéger à 17 heures avec le ministre
délégué aux Pêcheries.
Une voix: Parfait.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Tout le monde a
compris.
M. Pagé: M. le Président, mon sous-ministre adjoint
était en train de me parler. Je m'excuse!
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Pour le
bénéfice de M. le ministre, de 16 heures à 17 heures cet
après-midi, nous avons une séance de travail.
M. Pagé: Je n'y serai pas.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Non, ce n'est pas
nécessaire que vous soyez là.
M. Garon: Si vous vouliez continuer à 15 heures, nous, on
n'a pas d'objection.
Le Président
(M. Tremblay, Iberville): À 17
heures, c'est le ministre délégué aux Pêcheries qui
vient répondre des engagements.
M. Pagé: À 17 heures.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): De 17 heures
à 18 heures. De 16 heures à 17 heures, c'est une séance de
travail et, de 17 heures à 18 heures, c'est la vérification des
engagements financiers.
M. Pagé: Tout ce que je veux savoir, M. le
Président...
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Vous c'est
fini.
M. Pagé: J'ai terminé?
Le Président (M. Tremblay, Iberville): C'est cela.
M. Pagé: Merci.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Ce qui restait en
suspens, on continue à la prochaine séance de la commission.
M. Pagé: Ce sera agréable de se retrouver.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Merci, tout le
monde.
(Suspension de la séance à 13 h 3)
(Reprise à 17 h 7)
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Mesdames et
messieurs, je déclare la séance de la commission de
l'agriculture, des pêcheries et de l'alimentation ouverte. Je rappelle
que le mandat est de procéder à la vérification des
engagements financiers du ministre délégué aux
Pêcheries.
Je voudrais déposer au début de la séance les
réponses qui avaient été demandées lors de la
séance de vérification des engagements financiers de la
commission le 13 novembre dernier.
Est-ce qu'il y a des questions? Vous avez tous reçu
l'information? Vous n'avez pas eu le temps de la regarder? Je suppose que c'est
correct. Cela a été envoyé le 4 décembre et
reçu le 9 décembre.
M. Garon: Au mois de décembre on a autre chose à
faire.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Je n'en doute
pas.
M. Garon: On siège jour et nuit. Pêcheries
Octobre
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Si vous le voulez
bien, on va passer à la vérification des engagements financiers.
Nous étions rendus en octobre, engagement 12. Si
M. le ministre délégué aux Pêcheries a
quelque chose à ajouter là-dessus...
M. Garon: On va lui poser des questions.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): D'accord. On vous
écoute, M. le député de Lévis.
M. Garon: L'entreprise Truites Génébel Enr.
existait-elle déjà ou est-ce une nouvelle entreprise dans
l'élevage de la truite?
M. Dutil: Selon l'information qu'on me donne elle existait
déjà et opérait un petit étang de pêche. Si
la question est à savoir si elle était incorporée ou non,
nous n'avons pas la réponse.
M. Garon: Je voulais savoir si c'est un nouvel
établissement ou un agrandissement d'une entreprise existante. Au fond,
il s'agit d'un petit étang de pêche qui a été
agrandi pour produire 20 tonnes ou 44 000 livres de truites annuellement.
M. Dutil: Je confirme qu'il y avait seulement un étang de
pêche et maintenant il y aura huit bassins.
M. Garon: Est-ce que cela est pour des fins d'étang de
pêche ou si on va maintenant commercialiser la truite pour des fins de
consommation?
M. Dutil: Son objectif, c'est d'atteindre 20 tonnes
métriques annuellement pour commercialiser.
M. Garon: pas seulement en faisant pêcher dans
l'étang.
M. Dutil: Non. Pour fins d'alimentation.
M. Garon: Est-ce qu'il va faire cela lui-même ou s'il va
vendre ses truites à un abattoir local?
M. Dutil: L'abattage serait fait par Pisciculture Mathieu.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): M. le
député de Duplessis.
M. Perron: La production, M. le ministre, avant les modifications
prévues pour que cela atteigne annuellement 20 tonnes métriques,
de combien est-elle actuellement?
M. Dutil: Nous l'ignorons. Je peux vous trouver la réponse
ultérieurement si vous le désirez.
M. Perron: S'il vous plaît, oui! Une dernière
question. Est-ce que M. le ministre pourrait nous dire si le programme de
subvention pour le développement de la production piscicole et de
l'aquaculture a changé au cours des derniers mois ou si c'est du cas par
cas?
M. Dutil: Le programme s'est terminé le 11 octobre 1986 et
c'est du cas par cas actuellement.
M. Perron: Est-ce que le ministre a l'intention de reconduire le
programme après modifications?
M. Dutil: Oui, après modifications nous envisageons
d'avoir un programme de développement aquicole. 11 y aura des
modifications sans doute et ce sera connu ultérieurement.
M. Garon: Le programme est terminé. M. Dutil:
Oui.
M. Garon: II a été renouvelé pour 1986, mais
vous avez épuisé vos crédits en octobre. Est-ce que c'est
cela que vous voulez dire?
M. Dutil: Le programme a pris fin le 11 octobre 1986.
M. Garon: Mais comment? Est-ce qu'il était prévu
qu'il prenne fin le 11 octobre?
M. Dutil: II était prévu qu'il prenait fin le 11
octobre 1986. Il est entré en vigueur le 11 octobre 1983 et il
était prévu que le programme prenait fin le 11 octobre 1986.
M. Perron: Est-ce que le ministre pourrait nous dire combien de
cas par cas ont été réglés par la suite ou s'ils
sont seulement en suspens?
M. Dutil: L'impression que j'ai, M. le Président, c'est
que les cas par cas on n'en aurait pas eu ou on n'en aurait pas
réglé après la date du 11 octobre 1986.
M. Perron: Cela va pour moi, M. le Président.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Très bien.
Est-ce qu'il y a d'autres questions concernant...
M. Garon: Cela m'apparaît curieux que le programme finisse
le 11 octobre 1986. Au point de départ, il était établi
pour... Habituellement, il fonctionnait durant une année
financière. Il commence le 11 octobre, mais il est renouvelé
d'année en année parce que, d'année en année, le
Conseil du trésor renouvelle toujours ses programmes pour
l'année.
M. Dutil: Excusez-moi. Je n'ai pas compris le début de la
question, M. le Président.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): M. le
député de Lévis, répétez, s'il vous
plaît.
M. Garon: Je dis simplement que je suis surpris que le programme
se termine le 11 octobre, une date comme cela. Habituellement, les programmes
sont adoptés pour toute l'année financière qui se termine
le 31 mars. Il avait été prévu au point de départ
qu'il durerait trois ans et se terminerait le 11 octobre
précisément. C'est la première fois que je vois cela.
M. Dutil: Je pense que la question s'appliquerait à
l'agriculture. Le programme fait partie du ministère de l'Agriculture,
des Pêcheries et de l'Alimentation. Je ne connais pas la raison du 11
octobre.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Est-ce que c'est
possible de s'en enquérir puis éventuellement de fournir
l'information?
M. Dutil: On m'informe qu'une des raisons c'est que le projet
avait été accepté pour trois ans au mois d'octobre 1983 et
qu'on n'a pas jugé à propos à ce moment de le mettre
à la fin d'une année financière puisque, en
général, les demandes n'entrent pas après le 11 octobre,
la saison étant plutôt, probablement, l'été que
l'automne ou l'hiver.
M. Garon: Oui, oui. Les gars qui creusent cela l'hiver sont
rares.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): D'accord. Est-ce
que M. le député de Duplessis avait une question
additionnelle?
M. Perron: Oui. Quels étaient les crédits de
1986-1987 qui étaient alloués pour le programme dont on
parle?
M. Dutil: 380 000 $.
M. Perron: Est-ce que les crédits sont tous engagés
actuellement?
M. Dutil: Oui.
M. Perron: Au complet, à 100 %?
M. Dutil: 380 000 $.
M. Perron: Bon.
M. Garon: Des demandes ont-elles été
refusées?
M. Dutil: On a 25 projets qui sont là-dessus. Est-ce qu'il
y a des demandes refusées? On pourrait vous informer
ultérieurement.
M. Perron: S'il vous plaît!
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Est-ce qu'il y a
d'autres interventions? On considère l'élément 12 comme
vérifié?
M. Garon: Oui.
(17 h 15)
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Très bien.
L'élément 12 est vérifié. M. le ministre, on me
demande d'identifier vos collaborateurs.
M. Dutil: M. Gilles Bourget dont le titre est adjoint
exécutif au sous-ministre. Vous connaissez M. Abgral, j'imagine. M.
Desmeules, mon chef de cabinet. M. Jacques Poulin, attaché
politique.
Une voix: Bonjour, tout le monde.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Très bien.
Nous passons maintenant à l'engagement 13. M. le député de
Lévis.
M. Garon: II s'agit d'une usine de transformation de produits
marins de quelle catégorie?
M. Dutil: De transformation. Vous voulez savoir le produit qui
sera fabriqué?
M. Garon: Oui.
M. Dutil: C'est ce que vous demandez?
M. Garon: Transformé.
M. Dutil: Du Kamaboko à partir de surimi.
M. Garon: Pardon?
M. Dutil: Du Kamaboko à partir de surimi.
M. Garon: Je n'ai pas compris les produits que vous avez
mentionnés.
M. Dutil: C'est un mot japonais, je pense.
M. Perron: Quelle est la gamme de produits qui est
transformée sur place?
M. Dutil: C'est une usine de fabrication de Kamaboko à
partir de surimi.
M. Garon: Du Kamaboko, c'est quoi? M. Perron: Est-ce que
le ministre
pourrait nous dire ce que cela veut dire surimi en français?
M. Dutil: C'est un produit à base de crabe ou de
similicrabe. Je vais vous le décrire. Le surimi est un produit de base
intermédiaire et une protéine de poisson frais
semi-transformé à partir de laquelle on tire une grande
variété de produits frais dont le Kamaboko. C'est un
procédé japonais.
M. Perron: En fait, c'est considéré comme
étant du crabe synthétique dans le jargon vulgaire qu'on emploie
dans nos milieux.
M. Dutil: C'est ça.
M. Garon: Cela peut être cela.
M. Perron: De la goberge avec de la morue et puis...
M. Dutil: À ma connaissance... M. Perron: ...du crabe
à 30 %.
M. Dutil: ...la goberge est actuellement le produit qui sert
à fabriquer cela, mais il me semble qu'on peut également le faire
à partir d'autres espèces.
M. Garon: Le Kamaboko - le surimi, je le savais - je ne sais pas
à quoi vous faites référence. Le Kamaboko, c'est en
bocaux?
Des voix: Ha! Ha! Ha!
M. Dutil: On me dit que c'est du similicrabe essentiellement
à partir de produits d'autres espèces, comme le disait M. le
député de Duplessis.
M. Garon: Ici, ce serait fabriqué à partir de
quoi?
M. Dutil: Ici, dans cette usine... M. Garon: Oui.
M. Dutil: ...si vous me demandez l'espèce exacte, je ne
sais pas. Son approvisionnement viendrait de... Le surimi serait pris au Japon
et le crabe, au Québec.
M. Perron: Dans les deux cas? M. Dutil: Dans quels deux cas?
M. Perron: On parle de surimi et de Kamaboko.
M. Dutil: Le Kamaboko serait fait à partir de ces deux
éléments, si je comprends bien, le surimi et le crabe.
M. Garon: Pour faire le Kamaboko, ils ont besoin de crabe et de
surimi, du crabe à 30 % et 70 % de surimi. Ils font venir le surimi du
Japon?
M. Dutil: Oui.
M. Garon: Ils ne le fabriqueraient pas ici.
M. Dutil: Non.
M. Garon: C'est pour vendre où?
M. Dutil: Le marché visé serait le Québec,
l'Ontario et possiblement le marché américain.
M. Garon: Quelle est la raison pour laquelle ils s'implantent
à Valleyfield?
M. Dutil: En raison de la proximité des marchés
visés.
M. Perron: Je trouve cela bien drôle, lorsqu'on vient d'un
milieu de pêche comme la Côte-Nord et qu'on voit ce qui passe en
Gaspésie, dans le Bas-Saint-Laurent et aux Îles-de-la-Madeleine,
de voir qu'il y a des transformations des produits de la mer à des
centaines de milles de l'approvisionnement.
M. Dutil: C'est une question? M. Perron: C'est une
affirmation.
M. Dutil: J'ai déjà mentionné que je
souhaiterais, dans les nouveaux programmes, inciter davantage les entreprises
à s'installer dans les régions maritimes plutôt que dans
les régions urbaines.
M. Perron: II faut admettre...
M. Dutil: Toutefois, c'est une incitation différente si
l'entreprise décide quand même de s'installer en région
urbaine; a ce moment-là, cela demeure son initiative.
M. Perron: Je comprends que, lorsque les membres du conseil
d'administration ou de la compagnie décident d'investir quelque part,
ils vont toujours chercher un endroit aux moindres coûts. Il reste un
facteur important, c'est que, dans des cas comme celui qu'on a devant nous,
Valleyfield, cela ne crée pas tellement d'emplois à
Havre-Saint-Pierre et ça n'en crée pas tellement non plus
à Cap-aux-Meules, ni en Gaspésie, que ce soit à
Gaspé, à Rivière-au-Renard ou ailleurs. C'est la raison
pour laquelle je mentionnais cela. Le ministre vient de dire -et il l'avait
mentionné antérieurement - que la transformation devrait se faire
dans les régions maritimes plutôt que dans les grands centres.
Là-dessus, je suis parfaitement
d'accord avec lui, on ne peut pas être en désaccord avec
cela, en espérant que le ministre va faire tous les efforts
nécessaires pour que ces cas soient traités d'une façon
extrêmement positive de sa part. 3e pense que, là-dessus, on peut
lui faire confiance. Je l'espère, en tout cas.
M. Dutil: Oui. Je veux mentionner quelques points. Entre autres,
un transfert de technologie, qui va venir du Japon, peut avoir des
retombées ailleurs. Je pense que c'est un aspect qui a été
retenu. Ensuite, c'était dans l'ancien programme qui n'existera plus.
Nous n'inciterons plus à la première transformation, quoi qu'il
en soit, puisqu'il y a suffisamment d'usines de première transformation.
Je ne veux pas parler de ce cas précisément, je parle en
général. Quant à un programme ultérieur de
deuxième et de troisième transformation, j'envisage de tenir
compte de l'endroit où l'entreprise veut s'installer pour des
subventions éventuelles.
M. Garon: II n'y a pas suffisamment d'usine sur la
Côte-Nord.
M. Dutil: Sauf la Côte-Nord, effectivement. D'ailleurs,
j'ai toujours exclu la Côte-Nord de l'abolition du programme.
M. Garon: Est-ce que vous avez adressé une lettre d'offre
à l'entreprise?
M. Dutil: Oui.
M. Garon: Est-ce qu'il serait possible d'avoir une copie de la
lettre d'offre que vous avez envoyée à l'entreprise?
M. Dutil: Oui.
M. Garon: D'accord.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Nous
considérons l'engagement 13 comme vérifié; les
renseignements pertinents vont suivre concernant la lettre d'offre à
l'entreprise. Les engagements financiers pour octobre ont été
vérifiés. On prend maintenant novembre, engagement 26.
Novembre
M. Garon: Batêche! C'était neuf! Est-ce qu'il s'agit
de la bâtisse neuve qui a été construite il n'y a pas
tellement longtemps à Grande-Rivière, au coût d'environ 1
000 000 $?
M. Dutil: C'est une bâtisse de 45 ans. Non, il ne s'agit
pas de la même.
M. Garon: Ah! Ce n'est pas la même...
M. Dutil: Non.
M. Garon: ...c'est la vieille bâtisse.
M. Dutil: Oui.
M. Garon: Laquelle, par rapport au laboratoire neuf?
M. Dutil: Celle qui est située à l'ouest de la
vieille bâtisse en brique.
M. Garon: Entre la nouvelle bâtisse et le quai; c'est
cela?
Une voix: Le député de Lévis sait
très bien où elle est située!
M. Dutil: Sérieusement, je demanderais peut-être au
député de Gaspé de vous répondre avec toute la
précision possible.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): M. le
député de Gaspé, est-ce que vous avez l'information
pertinente?
M. Beaudin: M. le député de Lévis sait
très bien où est située cette bâtisse. Elle est
voisine de celle dont il parlait tantôt, mais du côté de
l'eau.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Ah bon! C'est
très explicite. Est-ce qu'il y a d'autres questions concernant...
M. Garon: Les fenêtres n'étaient pas bonnes?
M. Dutil: Disons qu'elles avaient, semble-t-il, un avenir
incertain. Elles avaient l'âge de la bâtisse.
M. Garon: II n'y a pas eu soumission sur invitation. Il n'y a
qu'un seul soumissionnaire. Ce n'était pas un appel d'offres public.
M. Dutil: Des appels d'offres ont été lancés
auprès de sept entrepreneurs. Ces noms-là ont été
fournis par le fichier central des fournisseurs en conformité avec la
directive du Conseil du trésor. Effectivement, un seul a
déposé une soumission conforme.
M. Garon: II y a combien de fenêtres à
rénover?
M. Dutil: 68.
M. Garon: 68 fenêtres pour 44 647 $, cela veut dire
à peu près...
M. Dutil: 656,57 $, me dit ma calculatrice.
M. Garon: 656 $.
M. Dutil: Et 0,57.35 $.
M. Garon: Trouvez-vous que c'est cher la fenêtre?
M. Dutil: Je n'ai pas d'opinion là-dessus. Cela a
été aux soumissions.
M. Garon: Oui, mais il n'y a qu'un seul soumissionnaire. Pourquoi
est-ce que ce n'est pas allé par appel d'offres public dans la
région?
M. Dutil: Excusez-moi, M. le Président. Quelle est la
question?
M. Garon: Pourquoi n'êtes-vous pas allé par appel
d'offres public dans la région plutôt que d'aller sur invitation
et n'avoir qu'un seul soumissionnaire?
M. Dutil: Ce n'était pas pour avoir un seul
soumissionnaire. Je voudrais bien vous dire que sept fournisseurs ont
été appelés là-dessus.
M. Perron: Serait-il possible d'obtenir que le ministre nous
donne des informations éventuellement, par écrit, en rapport avec
les compagnies qui ont été pressenties pour soumissionner en
fonction du fichier central des fournisseurs?
M. Dutil: La liste?
M. Perron: Oui, la liste.
M. Dutil: Oui.
M. Perron: Des sept, en fait. On en a une. Il nous en manque
six.
M. Dutil: Je peux vous les donner immédiatement, si vous
le désirez, verbalement. Si vous désirez l'avoir par
écrit, cela me fera plaisir.
M. Perron: D'accord.
M. Dutil: Voulez-vous les avoir maintenant?
M. Perron: S'il vous plaît, oui!
M. Dutil: Esdras Curadeau Enr., Construction Régis
Tremblay, Antonin Cotton. Voulez-vous que je vous donne la localisation de
chacune de ces entreprises?
M. Perron: S'il vous plaît, l'endroit.
M. Dutil: Esdras Curadeau, Saint-Maurice-de-L'Échouerie;
Construction Régis Tremblay, Chandler; Antonin Cotton, Rivière-
au-Renard; Onil Dumaresq Construction Inc., Rivière-au-Renard; Lionel
Maldemay et Fils, Gaspé; Les constructions Raynald Langlois Inc.,
Percé; Guy Côté, Gaspé.
M. Perron: C'est tout pour moi, M. le , Président.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Est-ce que je
considère que l'engagement 26 est vérifié?
Une voix: Oui.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): L'engagement 26 est
vérifié. Nous passons maintenant à l'engagement 27.
M. Garon: Qu'est-ce que la Société des pêches
de Saint-Maurice a l'intention de faire avec, quand vous dites une usine de
deuxième et troisième transformation?
M. Dutil: C'est l'objet de la subvention qui est justement de
faire des recherches pour trouver les produits les plus susceptibles de leur
permettre de créer une usine de deuxième transformation.
M. Garon: C'est une recherche. Il n'y a pas d'usine là
encore.
M. Dutil: Non.
M. Garon: 307 840 $. Par qui la recherche sera-t-elle faite? (17
h 30)
M. Dutil: La Société des pêches de
Saint-Maurice qui sera, évidemment, le maître d'oeuvre
prévoit l'embauche de deux personnes qui vont devoir superviser les
opérations suivant les travaux, participer et organiser les rencontres.
Les firmes de consultants qui réaliseront les différentes
études sont Causa Marketing et J.-E. Verreault et Fils Ltée.
M. Garon: Causa Marketing, c'est une entreprise d'où?
M. Dutil: On n'a pas l'information. On pourra vous la fournir
ultérieurement. Le ministère de l'Agriculture joue
également un rôle dans ce projet.
M. Perron: Financièrement aussi?
M. Dutil: Financièrement, on a une subvention - c'est
d'ailleurs l'objet de notre discussion - de l'ordre de 150 000 $ au maximum;
110 000 $ sont prévus initialement.
M. Garon: M. Verreault, est-ce que c'est le bureau des
ingénieurs de Québec qui ont dirigé le projet de la
Société des pêches
de Newport?
M. Dutil: Oui.
M. Garon: C'est la firme elle-même ou une personne en
particulier?
M. Dutil: C'est la firme.
M. Garon: Qu'est-ce qu'ils vont faire au juste? Ils vont chercher
une usine... Projet de recherche...
M. Dutil: Vous parlez de la firme Verreault?
M. Garon: Non, de l'ensemble de l'affaire. C'est une aide
financière pour la réalisation d'un projet de recherche et de
développement en vue de l'implantation d'une usine de deuxième et
troisième transformation des produits marins.
M. Dutil: C'est ce qu'ils vont faire. Ils vont chercher des
produits qui seraient susceptibles d'être faits en région maritime
de façon à avoir éventuellement une usine qui va
créer des emplois en région maritime et qui va faire ce
produit.
M. Perron: Le siège social de la compagnie est
situé à quel endroit?
M. Dutil: Excusez-moi.
M. Perron: Le siège social de la compagnie est
situé à quel endroit?
M. Dutil: Saint-Maurice-de-L'Échouerie. M. Perron:
Dans quel comté?
M. Dutil: Gaspé. Tout près de
Rivière-au-Renard.
M. Perron: Oui. D'accord. Maintenant, vous parliez de
l'implantation dans les régions maritimes. Si je comprends bien, il n'y
a pas d'endroit défini encore en rapport avec l'étude.
M. Dutil: Ah! C'est très clair pour les promoteurs que,
s'il se fait une usine de deuxième transformation, ce sera chez eux.
D'ailleurs, c'est issu de la volonté du milieu de repartir une usine qui
avait été abandonnée et qui était une usine de
première transformation.
M. Perron: D'accord. Une dernière question en ce qui me
concerne, M. le Président. Quel est le nom du programme qui sert
à subventionner des études comme celle-là dans votre
ministère?
M. Dutil: Je n'ai pas de programme.
Cela a été un projet ad hoc qui a été
présenté au Conseil du trésor. Il y aura
éventuellement un proqramme pour susciter des projets de ce type en
recherche de deuxième et troisième transformation. II y aura
éventuellement possibilité d'établir des entreprises qui
feront de la deuxième et troisième transformation. C'est ce que
je mentionnais d'ailleurs tout à l'heure en répondant à la
question sur l'autre cas qui était à Valleyfield.
M. Perron: Est-ce que le ministre, dans ce programme qu'il entend
mettre en place éventuellement, a l'intention de concrétiser ce
qu'il disait tout à l'heure en rapport avec une obligation voulant que,
s'il y a subvention, ce soit implanté dans une région
maritime?
M. Dutil: Une incitation pour favoriser l'établissement en
région maritime, oui.
M. Perron: Est-ce que ce serait une incitation quant à la
subvention qui serait augmentée ou par rapport à une autre
région ou quoi?
M. Dutil: C'est ce qui reste à décider, la
façon dont on dosera cette incitation. Est-ce que ce sera aucune
subvention pour ceux qui ne sont pas en région maritime et seulement des
subventions pour ceux qui sont en région maritime ou une subvention
accrue pour ceux qui iront en région maritime? C'est en réflexion
actuellement.
M. Perron: Merci, M. le Président.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Très
bien.
M. Garon: Vous avez laissé entendre dans des journaux que
vous aviez l'intention d'adopter - c'est ce que les journaux ont
rapporté, je voudrais vérifier si c'est exact -un projet de loi
pour faire en sorte que les produits de pêche pêchés par les
pêcheurs du Québec, débarqués sur les quais du
Québec, soient transformés au Québec. Est-ce que c'est
exact?
M. Dutil: Oui.
M. Garon: Et vous voulez présenter cela sous la forme d'un
projet de loi.
M. Dutil: M. le Président, je pense qu'on va avoir
l'occasion de discuter de cela ultérieurement. Ce n'est pas dans le
sujet. Cela ne me fait rien de dévier la conversation, mais j'ai
l'impression...
M. Garon: C'est parce que, là, on est dans un projet de
deuxième et troisième transformation. Alors, faites faire un
projet
de recherche sur une deuxième et troisième transformation
par une société qui n'est pas dans le secteur, qui n'a pas
opéré encore jusqu'à maintenant. L'usine abandonnée
était une usine exploitée pas les Pêcheurs unis qui
faisaient de la morue salée.
Par ailleurs, vous n'êtes pas certain que les approvisionnements
vont être maintenus au Québec.
M. Dutil: C'est la raison pour laquelle on ne veut plus
subventionner en première transformation. Je voudrais mentionner que ces
gens avaient une lettre d'intérêt public qui leur avait
été adressée disant qu'ils pouvaient se construire en
première transformation. Pour ma part, je croyais que ce n'était
pas une bonne chose étant donné les facilités de
transformation qui existent déjà à
Rivière-au-Renard. C'est la raison pour laquelle on a essayé de
les diriger davantage vers une éventuelle deuxième et
troisième transformation, utilisant ainsi des produits qui avaient subi
une première transformation, non pas d'autres produits, en
empêchant un certain maraudage sur des produits qui sont
déjà débarqués dans d'autres usines.
M. Garon: Votre groupe de travail a déjà
commencé à fonctionner?
M. Dutil: Pour l'instant, la loi n'a été
déposée qu'à notre comité de législation et
elle sera éventuellement déposée à
l'Assemblée nationale. Il y aura des discussions là-dessus.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Y a-t-il d'autres
questions sur l'engagement 27?
M. Garon: De quelle façon la composition est-elle faite?
C'est 307 000 $, 150 000 $ de subvention. Est-ce que c'est versé dans la
proportion de 50 % des coûts?
M. Dutil: 48,7 %, disons 50 %, au maximum. D'ailleurs, les
travaux viennent juste de commencer. On s'attend que les
déboursés pourraient être de l'ordre de 30 000 $ d'ici le
31 mars 1987, ce qui entraînerait le versement d'une subvention de 15 000
$ de la part du MAPAQ.
M. Garon: Est-ce qu'il y a eu une lettre d'offre, un protocole
d'entente ou les deux?
M. Dutil: II y a eu une lettre d'offre.
M. Garon: II n'y a pas eu de protocole d'entente. Est-ce que ce
serait possible d'avoir une copie de la lettre d'offre pour les membres de la
commission?
M. Dutil: Oui.
M. Garon: Adopté sous réserve de la lettre
d'offre.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): L'engagement 27 est
vérifié. On tient pour acquis que la lettre d'offre suivra
prochainement. Nous passons maintenant à l'engagement 28.
M. Garon: II s'agit du projet qui a été
préparé par l'Association des capitaines-propriétaires ou
propriétaires hauturiers. Est-ce que la fabrique, l'entrepôt
à glace sera le seul à être construit ou si celui de
l'entreprise qui a été acheté par Pêcheurs unis, par
Purdel, je pense, va fonctionner aussi? Est-ce que ce sera la seule fabrique
à glace ou le seul entrepôt à glace pour fournir la glace
aux pêcheurs?
M. Dutil: Celle à laquelle vous référez est
dirigée actuellement par Purdel, même si elle nous appartient
encore; elle deviendra éventuellement sa propriété, et
c'est pour ses pêcheurs.
M. Garon: Pour ses pêcheurs. L'autre, ce serait pour les
autres pêcheurs qui s'y approvisionneraient. La subvention est dans
quelle proportion, 75 %?
M. Dutil: Dans la proportion de 75 %.
M. Garon: Selon les autres offres qui avaient été
faites dans le passé, c'était 75 % quand c'était
l'entreprise communautaire.
M. Dutil: Oui.
M. Garon: D'accord.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): L'engagement 28 est
considéré comme vérifié. Engagement 29.
M. Garon: Dutil. Dutil, Jacques.
M. Perron: Nom familier, M. le Président. Cela nous porte
à poser une question.
M. Dutil: Je connais le nom. Je ne connais pas les personnes
qu'il y a en dessous du nom.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): M. le
député de Duplessis, si vous avez une question.
M. Perron: En fait, c'est dans le même programme que
certains engagements financiers qu'on a étudiés tout à
l'heure.
M. Garon: Est-ce qu'il était déjà dans
ce secteur ou si c'est une entreprise qui part à neuf?
M. Dutil: On n'a pas l'information. On va la transmettre
ultérieurement.
M. Garon: Ils vont faire seulement de la truite de table pour la
consommation, ou d'étang de pêche, pour faire pêcher les
gens qui veulent pêcher leurs poissons? Ou les deux?
M. Dutil: Dans le cas présent, cette entreprise va
procéder à l'établissement d'une station piscicole dont la
production de truite va atteindre quinze tonnes métriques. Les
investissements totaux sont d'environ 93 000 $ et un montant seulement de 80
000 $ est admissible, ce qui lui permettra de recevoir...
M. Garon: Est-ce que cela va être un étang de
pêche ou si cela va être pour produire de la truite pour aller
à l'abattoir et être commercialisée?
M. Dutil: Cela va être un engraissement de truite et un
bassin de pêche commerciale.
M. Garon: Les deux? Bon.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): On considère
l'engagement 29 comme vérifié s'il n'y a pas d'autre question?
L'engagement 29 est vérifié. L'engagement 30.
M. Garon: Engagement 30: Les Pêcheries GPS. Pourriez-vous
me dire quels sont les noms GPS?
M. Dutil: Je ne sais pas d'où viennent les lettres. Est-ce
que vous voulez savoir les noms des administrateurs?
M. Garon: Cela doit être...
M. Dutil: M. Ladislas Curadeau, président.
M. Garon: Pardon?
M. Dutil: Ladislas, L-a-d-i-s-l-a-s, Curadeau, C-u-r-a-d-e-a-u,
président.
M. Garon: Ensuite.
M. Dutil: Steve Curadeau, vice-président. Et
Danièle Curadeau, secrétaire.
M. Garon: Est-ce qu'il s'agit de pêcheurs?
M. Dutil: Vous parlez de Steve et Danièle?
M. Garon: Stanislas et Steve? Danièle, là...
M. Dutil: Ladislas.
M. Garon: Ladislas. Ah oui! Il y avait déjà une
usine à Cloridorme et, là, vous subventionnez, j'imagine, une
usine de Pêcheurs unis, qui a dû être rachetée par
eux.
M. Dutil: Rénovation de l'usine de transformation de morue
salée et séchée.
M. Garon: II y avait déjà une usine qui
était la propriété... Comment s'appelait-il? Vous
rappelez-vous?
Une voix: Pêcheurs unis.
M. Garon: Non, pas Pêcheurs unis, l'autre qui était
en activité.
M. Dutil: L'usine a été effectivement
achetée de Pêcheries Cartier.
M. Garon: Oui.
M. Dutil: Elle a été construite par Pêcheurs
unis en 1957.
M. Garon: C'est ça qui va être rénové?
M. Dutil: Oui.
M. Garon: Les gens qui font cela, est-ce que ce sont des
pêcheurs qui approvisionnent cette usine?
M. Dutil: Qui font quoi?
M. Garon: Ladislas Curadeau, c'est un pêcheur, et Steve
Curadeau aussi? Ce sont des pêcheurs?
M. Dutil: Steve et Danièle sont les enfants de
Ladislas.
M. Garon: Oui.
M. Dutil: Ladislas Curadeau, je ne sais pas s'il est à la
pêche lui-même. Pas à ma connaissance. Je pourrais prendre
des informations. (17 h 45)
M. Garon: Alors, c'est l'usine de Pêcheurs unis qui va
être rénovée pour continuer à faire de la morue
salée-séchée.
M. Dutil: Ils font actuellement de la morue
salée-séchée.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Y a-t-il d'autres
questions?
M. Garon: Actuellement, il opère sans
permis de modernisation ou sans modernisation.
M. Dutil: Sauf que les opérations sont
arrêtées pour l'instant.
M. Garon: Pour cet hiver. M. Dutil: Pour cet hiver.
M. Garon: Est-ce qu'ils vont être modernisés pour le
printemps prochain?
M. Dutil: C'est l'objectif et c'est ce qu'on leur a dit de faire.
C'est ce qu'ils ont l'intention de faire. Alors, devant cette communauté
de voeux...
M. Garon: L'an prochain, est-ce qu'il y a des usines qui vont
fonctionner pour la première transformation sans avoir les permis du
ministère en vertu de la loi?
M. Dutil: À ma connaissance, il y aura deux exceptions:
Rivière-au-Tonnerre...
M. Garon: Au printemps?
M. Dutil: Au printemps. Il y aura, je ne sais pas le nom de
l'entreprise, mais elle est la propriété de M. Journeault
où il y avait un problème d'expropriation pour la route à
Port-Daniel qui doit se régler.
M. Garon: Qui va se régler? Est-ce qu'il y aurait
possibilité d'avoir une copie de la lettre d'offre qui a
été acheminée à l'entreprise Les pêcheries
GPS Inc., de Cloridorme?
M. Dutil: Oui.
M. Garon: Je vous remercie.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Est-ce qu'il y a
d'autres questions concernant cet engagement? Oui, M. le député
de Duplessis.
M. Perron: Non, pas concernant cet amendement, mais je voudrais
revenir à l'engagement 27. Le ministre a dit quelque chose que j'ai pris
en note, mais j'ai oublié de lui poser des questions. Lorsqu'on parle de
la subvention à la Société des pêches de
Saint-Maurice Ltée, à moins que je ne me trompe, le ministre a
mentionné que sur l'imputation budgétaire 1986-1987 il y aurait
un montant de 15 000 $ qui serait engagé cette année par rapport
aux 110 000 $ prévus sur un montant global de 150 000 $ parce qu'il y a
déjà des montants de prévus sur les crédits pour
l'année financière 1987-1988, un montant de 40 000 $. Est-ce que
cela veut dire qu'il va y avoir un montant de 95 000 $ qui va devenir
périmé dans ce programme?
M. Dutil: Cela veut dire que dans ce programme, le montant de
crédits périmés peut être plus élevé
ou moins élevé puisque c'est un programme relativement
considérable. Cela veut tout simplement dire que les travaux...
D'ailleurs, je voudrais rectifier un point. Je considère que l'ensemble
du montant est engagé. Maintenant, ce qui va être
déboursé avant le 31 mars, c'est 15 000 $. C'est le
déboursé, 15 000 $.
M. Perron: Donc, la différence de 95 000 S pourrait aller
sur l'année financière 1987-1988.
M. Dutil: Oui, effectivement, cela va être
déboursé en 1987-1988 sur le programme sur lequel il sera.
M. Perron: D'accord.
M. Dutil: Pour ce qui est de l'autre question, à savoir
s'il y aura des crédits périmés, cela pourra passer
à un autre projet ou cela pourra être un crédit
périmé. On le verra ultérieurement.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): D'accord. Je
reviens à l'engagement 30, lequel engagement est considéré
comme vérifié? Vérifié.
M. Garon: Sous réserve de la copie de la lettre
d'offre.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): D'accord, avec la
copie de lettre d'offre qui devrait suivre concernant les informations
pertinentes à l'engagement 30. Je déclare les engagements
financiers du mois de novembre vérifiés en considérant les
différentes informations qui devront suivre. Mois de
décembre.
Décembre M. Perron: Quatorze, M. le Président.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): L'engagement 14
seulement. Les questions sur l'engagement 14.
M. Garon: Finalement, est-ce que les droits de douanes
compensatoires ont été imposés?
M. Dutil: A 5,82 %.
M. Garon: Quels ont été les motifs invoqués
par les Américains pour le faire? Quels types de subventions ont-ils
invoqués? Il ne s'agit pas seulement du poisson québécois,
5,82 % pour le poisson de l'Est du
Canada, j'imagine. Quelle a été la cause de la concurrence
déloyale qui a été invoquée par les
Américains pour justifier les droits de douanes compensatoires?
M. Dutil: Pour faire un bref historique, M. le Président,
c'est à la suite d'une plainte d'une compagnie de la Nouvelle-Angleterre
qui a demandé une compensation sur le poisson équivalant à
20 %. Il y avait 78 programmes fédéraux et provinciaux
destinés aux pêches et à l'industrie des pêches
canadiennes qui avaient été identifiés par cette
entreprise. Je n'ai pas le jugement ici sous le yeux pour savoir lesquels ont
fait que, au lieu de 78, il y en avait moins et que, au lieu de 20 %, ce soit
5,82 %. On pourrait prendre cette information-là et la transmettre.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Très bien. Y
a-t-il d'autres informations? Il dit qu'il va prendre les informations, c'est
5,82 %.
M. Dutil: Oui, je voulais faire l'historique. Une demande de 20 %
avait été faite et c'était une plainte sur 78 programmes.
Alors, une enquête a été faite...
M. Garon: Des programmes fédéraux, des programmes
provinciaux, mais de quelles provinces?
M. Dutil: Les deux, des programmes fédéraux et
provinciaux.
M. Garon: Des programmes provinciaux de quelles provinces?
M. Dutil: Sans doute de l'ensemble des programmes de
pêches. Je n'ai pas le détail des 78 programmes qui ont
été identifiés par la compagnie North Atlantic Fishery
Task Force, mais on peut quand même déduire que la commission qui
a enquêté n'a certainement pas retenu les 78 programmes puisque,
évidemment, la compensation a été moins
élevée que celle demandée.
M. Perron: Serait-il possible d'obtenir du ministre les
informations sur cette gamme de programmes, à savoir si c'étaient
des programmes québécois, des programmes terreneuviens, du
Nouveau-Brunswick, ou encore de la Nouvelle-Écosse, ou de
l'Île-du-Prince-Édouard.
M. Dutil: M. le Président, on va essayer d'obtenir cette
information. Je veux mentionner que c'est une plainte qui a été
faite par une compagnie américaine au gouvernement américain.
Alors, je ne sais pas si elle est disponible, mais on va essayer de l'obtenir
et de vous la fournir.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): D'accord. Si on a
l'information ici, elle va suivre.
M. Garon: II y a eu sûrement un dossier qui a
été monté par la firme O'Melveny & Myers. Une firme de
quel endroit?
M. Dutil: De Washington.
M. Garon: Washington.
M. Dutil: DC, évidemment.
M. Garon: Bout de batêche! Mais...
M. Perron: Qui a décidé d'engager la firme? Est-ce
l'AQIP ou quoi?
M. Dutil: Non, le Conseil canadien des pêches. Je peux vous
informer que le coût de la firme n'a pas été de 94 000 $,
loin de là. Cela aurait coûté 1 048 905 $ US pour nous
défendre. 1 048 905 $.
M. Garon: 1 048 ... quoi?
M. Dutil: ...905 $ US.
Une voix: Cela vaut 1 400 000 $.
M. Garon: Peut-être un peu plus.
M. Dutil: Oui, environ.
M. Garon: C'est presque 1 500 000 $. Non, pas 1 500 000 $, 1 300
000 $ environ. Avez-vous eu une copie du dossier?
M. Dutil: On a beaucoup d'éléments du dossier, on
n'a pas le dossier final.
M. Garon: Est-il bien épais? M. Dutil: Assez,
paraît-il.
M. Garon: Cela veut dire quoi, en pouces ou en pieds? Cela
m'intéresse. M. Bourget ne l'a pas vu?
M. Dutil: Entre trois et quatre pouces. M. Garon: Ah! Pas
plus que cela? M. Dutil: C'est tout petit.
M. Garon: Serait-il possible d'en avoir -je ne sais pas si les
libéraux en veulent une copie - une copie pour chaque formation
politique? C'est un dossier très politique, au fond, les droits
compensatoires. Il n'est pas seulement administratif, cela a un impact majeur
actuellement parce que, avec les Américains, cela a été le
poisson, la morue salée, les patates, le porc, le boeuf, le bois
d'oeuvre, etc.
Ce serait intéressant de regarder, au fond, ce qu'invoquent les
Américains. Comme un dossier était monté de trois ou
quatre pouces d'épais, ce n'est pas trop pire, trois ou quatre pouces.
Des fois, c'est trois ou quatre pieds. Est-ce qu'il serait possible d'en avoir
une copie pour chaque formation politique, pour pouvoir se familiariser plus
avec les plaintes que formulent les Américains?
M. Dutil: Oui.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Le moins qu'on
puisse dire, c'est que cela fait cher le pouce! Est-ce qu'il y a d'autres
questions concernant l'engagement 14?
M. Perron: Non, mais, d'ordre général, M. le
Président, si le ministre le permettait concernant le programme de
subventions aux bateaux de pêches... J'ai remarqué que, dans
l'étude des engagements financiers que l'on vient d'effectuer pour trois
mois - décembre, novembre et octobre - il n'y a eu aucune subvention
d'accordée pour les bateaux de pêche. Est-ce que c'est parce que
les crédits sont alloués partout ou si c'est parce que le
ministre a l'intention ferme de ne plus subventionner de la façon dont
cela se fait actuellement? Là, je me reporte justement à
l'information qui est donnée à l'intérieur
d'Alimentation-Québec Pêcheries où le ministre a la
ferme intention de réformer le programme d'aide financière
à la construction de bateaux. Ce serait toute une forme nouvelle qui
serait employée par rapport à celle que nous connaissons
actuellement. Est-ce que tous les fonds sont engagés?
M. Dutil: Oui, tous les fonds sont engagés et le
problème que l'on vivait à la suite de l'abandon par le
fédéral, entre autres, de son programme, c'est qu'on ne parvenait
pas, avec les budgets votés, à faire suffisamment de bateaux pour
que le renouvellement de la flotte, la modernisation, se fasse d'une
façon adéquate. C'est la raison pour laquelle, d'ailleurs, on
voulait modifier le programme. Et, pour donner une brève explication,
l'un des éléments importants du programme, c'était que le
crédit d'impôt en investissement accordé par le
fédéral puisse s'appliquer sur l'ensemble de l'investissement. Le
fédéral ayant décidé d'abolir son crédit
d'impôt à l'investissement sur les subventions qui étaient
accordées par le provincial, on enlevait la possibilité pour les
pêcheurs d'avoir un crédit d'impôt à l'investissement
sur 35 % de leur investissement, finalement, puisqu'on soustrayait la
subvention provinciale.
Cela a été un des éléments qui nous a
amenés à reconsidérer le programme. II y en avait
d'autres. Mais c'est un élément important. Voyez-vous, cela fait
7 % de différence, si on considère 20 % de crédit
d'impôt sur les 35 % qu'accordait comme subvention le gouvernement
provincial. Donc, 20 % fois 35 %, 7 %.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Est-ce qu'il y a
d'autres interventions en fonction de l'engagement 14?
M. Garon: J'avais une question, si mon collègue a
terminé.
M. Perron: Est-ce que le ministre pourrait - je sais bien qu'on
pourrait retrouver cela dans les engagements financiers antérieurs au
cours de l'année 1986-1987 - nous fournir, premièrement, la liste
des bateaux qui ont été subventionnés, et ce, par
région administrative, et les montants engagés par le
ministère pour chacun des bateaux en question? Je parle toujours des 35
pieds et plus, des 10,6 mètres et plus.
M. Dutil: Des 10,6 et plus?
M. Perron: Oui.
M. Dutil: Oui.
M. Perron: Une dernière question, M. le Président.
En rapport avec le nouveau programme que le ministre a l'intention de mettre en
place, probablement au cours de l'année financière 1987-1988,
c'est-à-dire celle qui s'en vient par rapport au gouvernement, est-ce
que le ministre a consulté les associations de pêcheurs par
rapport à ce programme?
M. Dutil: Vous parlez duquel?
M. Perron: Lorsque le ministre parle de la réforme du
programme d'aide financière à la construction de bateaux.
M. Dutil: Vous parlez toujours de la construction de bateaux?
M. Perron: Toujours de la construction de bateaux. Est-ce que le
ministre a consulté les associations de pêcheurs sur les
modifications qu'il entend apporter en rapport avec la construction de bateaux,
les subventions, la prise en charge des intérêts, les rabais
dégressifs d'intérêts, en rapport avec le crédit
d'impôt fédéral et la subvention elle-même?
M. Dutil: La consultation a été faite de
façon approfondie avec les chantiers maritimes qui construisaient les
bateaux.
M. Perron: Et non avec les pêcheurs?
M. Dutil: Et non avec les pêcheurs.
M. Perron: Est-ce que le ministre a l'intention de consulter les
pêcheurs avant de mettre le programme en marche?
M. Dutil: Le programme va être mis en marche et cela
pressait si on voulait pouvoir construire des bateaux cette année. Donc,
la réponse là-dessus est non, le programme sera en vigueur.
Maintenant, si jamais des ajustements étaient nécessaires,
étant donné que cela ne nous empêcherait pas de fonctionner
- ce qui est important pour l'année 1987-1988 - je suis prêt
à recevoir des représentations des pêcheurs ou des usines.
J'ai eu, entre autres, une représentation des usines qui, à
l'occasion, aident les pêcheurs lorsqu'ils font l'acquisition d'un
bateau.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): D'autres
interventions?
M. Garon: Juste une petite question qui ne concerne pas
directement un engagement financier, mais qui était sujet
d'intérêt dans le secteur des pêches. Il y a eu une
décision du Conseil du trésor à la mi-novembre concernant
le transfert des agents de pêche de la DGPM ou du ministère des
Pêches à Gaspé vers le MLCP. Est-ce que ce transfert doit
être annoncé prochainement ou... Il semble que le sous-ministre du
ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche a écrit
aux 55 agents de pêche pour leur dire qu'il les informerait au
début de janvier quand se ferait le transfert. Aucune nouvelle n'a
été annoncée au cours du mois de janvier.
M. Dutil: La décision est prise. Sauf raison technique ou
période de transition, cela se concrétisera incessamment.
M. Garon; Cela veut dire que le ministère des
pêcheries du Québec ne s'occupera plus de la protection
lui-même. Vous avez abandonné toute négociation, toute
volonté ou tout espoir de...
M. Dutil: ...rapatrier ce que le Québec a perdu il y a
trois ans.
M. Garon: Qu'il a déjà eu et qu'il n'a pas eu,
qu'il a eu à nouveau et qu'il n'a pas actuellement parce qu'il y a eu
des raisons.
M. Dutil: Sans revenir sur les raisons, nous avons
négocié pendant un an avec le fédéral sur divers
dossiers dont celui-là. Effectivement, la solution ne semblait pas se
trouver de ce côté parce que le fédéral avait,
entre-temps, engagé ces gens pour la protection à la suite du
rapatriement qu'il a fait.
M. Garon: Est-ce que cela veut dire que vous ne mettrez pas en
vigueur la loi 48 ou si elle va être mise en vigueur? Parce que si la loi
48 est en vigueur, vous avez besoin d'agents pour l'administrer.
M. Dutil: On n'a pas l'intention, M. le Président, de
dédoubler le travail que ferait le fédéral sur la
protection.
M. Garon: Cela veut dire que vous n'avez pas l'intention
d'occuper les juridictions du Québec.
M. Dutil: Ce n'est pas une juridiction du Québec, c'est
une juridiction fédérale qui avait été
déléguée au Québec.
M. Garon: Non. Cela avait été
délégué...
Le Président (M. Tremblay, Iberville): Messieurs, il est
18 h 1, je dois arrêter.
M. Garon: ...parce que le Québec avait des droits de
juridiction aussi.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): II est 18 h 1, je
dois arrêter la séance. Est-ce que l'engagement 14 est
considéré comme vérifié?
M. Perron: Oui, M. le Président. M. Garon: Oui.
Le Président (M. Tremblay, Iberville): L'engagement 14 est
vérifié. Donc, je déclare que les engagements financiers
de décembre ont été vérifiés. Des
renseignements pertinents devront suivre.
Mesdames et messieurs, je déclare la séance de la
commission ajournée sine die.
(Fin de la séance à 18 h 4)