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(Quinze heures vingt-neuf minutes)
Le Président (M. Lemieux): À l'ordre, s'il vous
plaît! La commission du budget et de l'administration est réunie
cet après-midi afin de procéder à la vérification
des engagements financiers du ministère du Revenu pour les mois de
décembre 1985 à août 1986. M. le secrétaire, il n'y
a aucun remplacement?
Le Secrétaire: II n'y a aucun remplacement, M. le
Président.
Revenu
Le Président (M. Lemieux): Nous allons procéder
à l'étude des engagements financiers de décembre 1985 du
ministre du Revenu. À l'engagement 2, renouvellement du contrat pour la
location d'une U. C. T. Amdahl..
M. Garon:...
Le Président (M. Lemieux): Pardon, M. le
député de Lévis. La vérification des engagements
financiers du ministère du Revenu... L'ordre du jour est-il
adopté, l'ordre du jour que vous avez reçu concernant la
séance du mardi 28 octobre 1986? M. le ministre du Revenu?
M. Gratton: Oui, M. le Président, cela va.
Le Président (M. Lemieux): Adopté. M. le
député de Lévis, l'ordre du jour est adopté. Alors,
nous allons procéder à la vérification des engagements
financiers suivants: le ministère du Revenu, de décembre 1985, de
janvier 1986, de février 1986, de mars 1986, d'avril 1986, de mai 1986,
de juin 1986, de juillet 1986 et d'août 1986.
Décembre 1985
J'appelle maintenant l'engagement financier suivant de décembre
1985, engagement 2 qui s'intitule comme suit: Renouvellement du contrat pour la
location d'une U. C. T. Amdahl 470V8 pour une période de deux mois, pour
un montant de 43 600 $.
M. Garon: Le contrat d'origine était de quelle
durée?
M. Gratton: M. le Président, il s'agit là d'une
location pour une période de deux mois seulement, mais on va noter que
l'engagement revient jusqu'au mois de juin. Il s'agissait effectivement de nous
assurer l'utilisation de cette unité jusqu'à ce que
l'unité que nous avions achetée soit installée et en
mesure de fonctionner, ce qui a été fait à compter du 1er
juin.
M. Garon: Mais le contrat principal portait sur quelle
durée?
M. Gratton: En fait, je peux peut-être donner un peu plus
d'explications. C'est un ordinateur qui était la propriété
du ministère. Â un moment donné, le Conseil du
trésor a autorisé le ministère à acheter une
unité IBM et à procéder à la vente de l'ordinateur
dont il est question ici, le Amdahl 470V8. Entre le moment où
l'unité Amdahl a été vendue et le moment où la
nouvelle unité IBM a été en mesure de fonctionner, il
s'est passé... L'unité Amdahl a été vendue en
novembre à la compagnie Les Services financiers Canada Lease. Comme les
autorisations du Conseil du trésor et l'installation de la nouvelle
unité IBM ne sont pas venues à temps, nous avons dû
renouveler la location des Services financiers Canada Lease à raison de
43 600 $ pour une période de deux mois, environ 21 800 $ par mois. Plus
tard, on va voir que l'on a procédé également au
renouvellement du contrat d'entretien de l'unité Amdahl pour des
périodes de deux mois et ce jusqu'au 1er juin 1986, moment où
l'unité IBM est entrée en fonction.
Le Président (M. Lemieux): Est-ce que l'engagement 2 de
décembre 1985... M. le député de Lévis.
M. Garon: L'unité Amdahl a été vendue.
M. Gratton: Oui.
M. Garon: À quel prix?
M. Gratton: Les fonctionnaires sont en route... Je m'excuse, on
avait dit aux fonctionnaires d'être présents pour 16 heures. Je
pourrai alors donner l'information. Effectivement, j'ai demandé qu'on me
la fournisse.
Le Président (M. Lemieux): M. le député de
Lévis, est-ce que l'engagement de décembre 1985 serait
vérifié sous réserve du complément de
réponse que devra apporter le ministre? Alors, j'appelle l'engagement 3
de décembre 1985 qui s'intitule comme suit: Renouvellement du contrat
pour la location et l'entretien d'un appareil d'encaissement...
M. Garon: Est-ce que la location a été faite au
même prix?
Le Président (M. Lemieux): Êtes-vous à
l'engagement 2?
M. Gratton: Au même prix que quoi?
M. Garon: Auparavant, vous en étiez propriétaire,
vous ne louiez pas.
M. Gratton: Non, il n'y avait pas de location.
M. Garon: Comment se fait-il que c'est écrit:
"renouvellement du contrat pour la location... "?
M. Gratton: Parce que ce fut vendu au mois de novembre. Donc, il
y avait une entente pour la location de l'unité en question
jusqu'à ce que la nouvelle unité IBM soit installée. Cela
avait fait l'objet d'un CT en date du 16 juillet 1985.
M. Garon: Pour louer l'appareil au cas où l'autre
n'arriverait pas à temps?
M. Gratton: C'est cela. Mais la prise de possession de
l'unité Amdahl, en vertu de l'acte de vente, était le 30
novembre.
M. Garon: Pour avoir été en retard, IBM a-t-elle
payé une pénalité?
M. Gratton: Non. Ce n'est pas IBM qui était responsable;
à ma connaissance, la cause était les délais
rencontrés dans l'approbation de la demande d'acquisition pour une plus
grande capacité de traitement. C'est en attendant que le Conseil du
trésor autorise la nouvelle unité qu'on a dû
procéder à la location.
M. Garon: Le Conseil du trésor avait niaise ou quoi?
M. Gratton: Pardon?
M. Garon: Combien de temps avait attendu le Trésor avant
de donner son approbation? Il y a eu des délais pour ce qui est de
l'approbation?
M. Gratton: Ils ont été négociés par
le Service des achats du gouvernement conformément à la
réglementation et aux directives en vigueur. En totalité, ces
engagements ont permis d'obtenir la location et les services d'entretien de
l'ordinateur Amdahl pour une durée de six mois, de décembre 1985
à mai 1986.
Le complexe d'ordinateur du ministère du Revenu comprenait une
unité Amdahl et une unité IBM 3081-KX, ce qui permettait
d'utiliser le complexe dans un environnement où les charges de
production et de développement sont séparées. À la
suite d'une évaluation des besoins futurs en puissance de traitement, le
ministère devait augmenter la capacité de traitement de
l'environnement de développement vers le 1er décembre 1985. Une
demande d'acquisition a été acheminée au SAG - est-ce
cela? - en août 1985. De plus, par le CT 157-584 du 16 juillet 1985, le
Conseil du trésor approuvait la vente de l'ordinateur Amdalh à la
firme Les Services financiers Canada Lease avec prise de possession vers le 30
novembre.
Les délais rencontrés dans l'approbation des demandes
d'acquisition pour une plus grande capacité de traitement font que le
ministère doit conclure des ententes avec la firme Les Services
financiers Canada Lease pour la location et Amdalh Ltée pour les
services d'entretien de l'unité Amdahl pour assurer la continuité
de ses opérations. Les contrats de location d'une durée de deux
mois chacun, avec possibilité de résiliation pour le
ministère moyennant un préavis de 30 jours, sont
recommandés en attendant l'aboutissement des démarches
entreprises avec les organismes centraux. Il y avait des discussions avec les
organismes centraux et notamment, j'imagine, avec le bureau de l'informatique.
Le décret 674-86 du 21 mai 1986 autorise l'acquisition d'IBM Canada
Ltée d'une augmentation de puissance de 3081-KX à 3084-QX96 dont
l'installation était prête au début de juin 1986.
M. Garon: Mais là vous dites...
M. Gratton: Pour répondre à vos questions, il a
fallu...
M. Garon: Cela n'a pas été approuvé avant le
mois de mai 1986.
M. Gratton: C'est cela.
M. Garon: Il y a quelque chose qui ne marche pas là.
M. Gratton: Bien, quelque chose ne marche pas là...
M. Garon: II était vendu pour le 30 novembre.
M. Gratton: Quant à la raison de ce délai entre la
demande d'acquisition qui a été formulée en août
1985 et l'autorisation
en mai 1986, dès que les fonctionnaires arriveront, je pourrai
vous donner cela.
M. Garon: Bonne mère! Le Conseil du trésor est bon
pour donner des conseils aux autres.
M. Gratton: Vous vous rappelez comment cela fonctionnait?
M. Garon: Non, non, justement...
Le Président (M. Lemieux): M. le député de
Lévis.
M. Garon:... c'est eux qui me posaient les questions au cours des
neuf dernières années, mais à partir de maintenant c'est
moi qui les leur pose.
M. Gratton: II y avait également les besoins des autres
ministères qui devaient être évalués par les divers
organismes centraux, je présume que c'est ce qui a dû arriver.
M. Garon: II va falloir revenir là-dessus...
Le Président (M. Lemieux): Nous pourrions suspendre.
M. Garon:... parce qu'un CT qui meurt là, du mois
d'août 1985 au printemps 1986, cela fait quand même huit à
neuf mois.
Le Président (M. Lemieux): M. le député de
Lévis, M. le député de Bertrand, seriez-vous d'accord pour
suspendre l'engagement 2 de décembre 1985 en attendant l'arrivée
des fonctionnaires pour que vous ayez des réponses complètes
à vos questions et nous y reviendrons à la fin pour que je puisse
appeler l'engagement financier 3 de décembre 1985?
Une voix: D'accord.
Le Président (M. Lemieux): Vous êtes d'accord? Cela
va?
M. Garon: Oui.
Le Président (M. Lemieux): J'appelle l'engagement
financier 3 de décembre 1985 qui se lit comme suit: Renouvellement du
contrat pour la location et l'entretien d'un appareil d'encaissement,
modèle S3950, pour une période de douze mois dont le montant
total de l'engagement est de 48 900 $. Y a-t-il des interventions?
M. Garon: Est-ce que c'est un contrat qui se renouvelait de douze
mois en douze mois? Est-ce que le renouvellement pour la location et
l'entretien de l'appareil s'est fait au même prix que pour le contrat
principal? Quelle était la durée du contrat principal?
M. Gratton: Douze mois à compter du 1er novembre 1985,
selon les termes et conditions du contrat signé le 14 février
1983. Donc, le contrat est daté du 14 février 1983.
M. Garon: Pour quelle durée?
M. Gratton: Je n'ai pas le contrat ici mais c'était un
contrat de location-achat. En date du 1er novembre 1986, le maximum des
crédits pour achat était atteint. On aurait pu...
M. Garon: L'acheter?
M. Gratton:... l'acheter, mais on a préféré
renouveler la location.
M. Garon: L'achat aurait coûté combien?
M. Gratton: II va falloir...
M. Parent (Bertrand): Normalement, à la fin du contrat de
location, on peut racheter pour une somme très minime.
M. Garon: Oui. C'est pour cela que je me demandais...
M. Gratton: Je vais devoir attendre mes fonctionnaires parce que
je n'ai pas la réponse présentement.
Le Président (M. Lemieux): Nous allons suspendre
l'engagement financier 3 du mois de décembre 1985. Nous passons
maintenant à l'engagement 4 de décembre 1985, qui se lit comme
suit: Soumissions sur invitation. Contrat pour l'impression de 175 000
brochures "Supplément au revenu de travail 1985", dont 25 000 en version
anglaise, 24 pages plus couverture 8 1/2" x 11; montant de l'engagement, 27 809
25 $. Est-ce qu'il y a des interventions sur l'engagement 4?
M. Garon: Je n'en ai pas.
Le Président (M. Lemieux): Je considère que
l'engagement 4 est maintenant vérifié. M. le député
de Bertrand?
M. Parent (Bertrand): Rapidement, M. le Président.
J'aurais une question à adresser au ministre. Est-ce que les 175 000
brochures, dont 25 000 copies en version anglaise, sont la quantité
qu'on faisait faire habituellement? À titre d'information, est-ce que
c'est habituel comme formule d'impression pour les brochures "Supplément
de revenu"? Est-ce que le nombre de 175 000 est habituel ou si on en a fait
faire
plus ou moins cette année?
M. Gratton: C'est le même nombre, oui, parce que c'est
expédié à un groupe connu de contribuables. Le nombre est
restreint. C'est une clientèle préidentifiée mais le
nombre peut varier. D'ailleurs, on garde les statistiques sur le nombre de
personnes qui se prévalent de ce programme à chaque
année.
M. Parent (Bertrand): Selon vous, essentiellement, c'est
sensiblement le même nombre?
M. Gratton: Oui.
M. Parent (Bertrand): Pour ma part, cela va, M. le
Président.
Le Président (M. Lemieux): II n'y a pas d'autres
interventions sur l'engagement 4? L'engagement 4 est donc
vérifié. Nous revenons maintenant à l'engagement 2 de
décembre 1985 ayant trait au renouvellement du contrat pour la location
d'une U. C. T. Amdahl 470V8, pour une période de deux mois, pour un
montant d'engagement de 43 600 $. M. le député de Lévis,
auriez-vous la gentillesse de reprendre vos questions?
Une voix: Reprenez votre souffle.
Le Président (M. Lemieux): Si une autre personne qu'un
parlementaire avait à prendre la parole sur l'autorisation du ministre,
est-ce qu'elle pourrait s'identifier, s'il vous plaît?
M. Garon: La question sur l'engagement 2 du ministère du
Revenu était à savoir quelle était...
Une voix:... la période de location?
M. Garon: Non, quel était le prix de vente? (15 h 45)
M. Gratton: 175 000 $.
M. Garon: 175 000 $?
M. Gratton: 175 000 $.
M. Garon: Ensuite, vous la louez de deux mois en deux mois pour
43 000 $?
M. Gratton: 43 600 $, c'est 20 000 $ par mois.
M. Garon: Ah oui! Pour deux mois.
M. Gratton: 21 800 $ par mois, c'est 43 600 $.
M. Garon: Vous l'avez louée par la suite pour janvier,
février, mars et avril. Six mois, trois fois deux mois. Cela fait 130
000 $. Un appareil qu'on vend 175 000 $ et qu'on loue ensuite durant six mois
pour 130 000 $, cela m'apparaît cher un peu. Je ne comprends pas la
patente.
M. Gratton: Comment?
M. Garon: Si on vend l'appareil 175 000 $ et qu'on le loue
ensuite pour une période de six mois, on a une première tranche
de deux mois à 43 600 $. Ensuite, c'est deux autres fois deux mois; cela
fait trois fois 43 600 $, au total. Tantôt, cela va faire... Une
voix: II ne faut pas regarder cela comme cela.
Le Président (M. Lemieux): Pourriez-vous vous identifier,
s'il vous plaît?
M. Croteau (Bertrand): Bertrand Cro-teau, sous-ministre adjoint
au ministère.
Une voix: Au budget.
M. Croteau: Les appareils avaient été loués
il y a quelques années déjà. Je n'ai pas la période
précise. Le taux de location au moment où ils étaient
loués - ces appareils se déprécient assez rapidement -
était de 20 000 $ par mois. On a dû reconduire la location, ou la
prolonger; c'est le même contrat. Cela n'augmente en rien la valeur de
revente de ces appareils, qui se déprécient en cinq ou six
ans.
Ils n'avaient pas une valeur de revente de plus de 75 000 $, mais il
fallait vivre avec le contrat qui avait été négocié
trois ans auparavant.
M. Parent (Bertrand): Essentiellement, le ministre nous
répondait il y a quelques minutes que le contrat a été
reporté de deux mois en deux mois en partant de novembre 1985, jusqu'en
mai ou juin. Est-ce exact?
M. Croteau: C'est cela. On attendait les autorisations du Conseil
du trésor pour être capable de faire l'acquisition des nouveaux
équipements plus modernes qui répondaient mieux aux...
M. Parent (Bertrand): De marque IBM dont on parlait tantôt,
est-ce cela?
Le Président (M. Lemieux): Voulez-vous vous identifier,
s'il vous plaît?
M. Angers (Bernard): Bernard Angers. Parallèlement
à cette démarche qui est une autorisation de pouvoir disposer de
ces équipements, il y avait une demande du ministère qui avait
prévu un remplacement
avec une capacité plus grande et quelque chose de plus moderne
comme équipement. Cette requête a été
acheminée à peu près dans le même temps. Le
gouvernement - il y a eu une période de transition, comme vous le savez
tous - a voulu regarder l'ensemble de ses équipements informatiques, de
telle sorte que, de deux mois en deux mois, jusqu'à ce que la
décision se prenne pour l'ensemble du gouvernement, on a tout simplement
prolongé la location.
Au bout du compte, le gouvernement a pris une décision, non
seulement pour le ministère du Revenu, mais pour une série
d'autres institutions au gouvernement.
Le Président (M. Lemieux): M. le député de
Lévis.
M. Garon: Le CT était là depuis le mois
d'août, je ne sais pas depuis quelle date en août. Depuis quelle
date en août?
M. Angers: La demande initiale remonte au 16 juillet 1985.
M. Garon: Depuis le 16 juillet 1985? M. Gratton: Oui.
M. Garon: Et ils n'ont pas pu se prononcer avant le mois de mai
1986.
M. Gratton: Oui, mais, attention, la demande du ministère
du Revenu pour ses besoins était datée du 16 juillet. Les
analyses des besoins de l'ensemble du gouvernement ne dataient pas
nécessairement toutes du 16 juillet. C'est l'analyse de l'ensemble des
demandes pour tâcher de consolider autant que possible les besoins
d'acquisition qui ont amené le délai à satisfaire la
demande du 16 juillet 1985.
M. Angers: II s'agissait de deux activités relativement
parallèles, une qui nous concernait directement et une autre qui avait
plus d'ampleur et qui intéressait l'ensemble du gouvernement, et non
seulement le ministère du Revenu. Nous avons été mis en
attente pendant quelques mois. Finalement, nous avons été
autorisés à procéder a la location du nouvel
équipement, à raison de 62 000 $ par mois, depuis
l'été dernier.
M. Parent (Bertrand): Vous parlez des nouveaux
équipements.
M. Angers: Oui, de nouveaux équipements.
M. Parent (Bertrand): Ce contrat de location d'équipement
Amdahl ne comprenait pas d'entretien. Il y avait un contrat d'entretien
à part puisque c'était strictement la location d'un
équipement. Comment se fait-il qu'en janvier vous avez signé un
contrat de dix mois pour l'entretien des équipements, pendant que vous
renouveliez l'autre de deux mois en deux mois?
M. Gratton: Je m'excuse, c'est une erreur de frappe. Ce n'est pas
dix mois, c'est deux mois. Le montant de 25 200 $, c'est pour deux mois.
M. Parent (Bertrand): Donc, ce que l'on retrouvera tantôt,
ce n'est pas pour dix mois.
M. Gratton: Vous allez le retrouver trois autres fois pour les
six mois, c'est-à-dire 25 200 $ par période de deux mois.
M. Parent (Bertrand): C'est donc une erreur. C'est 25 000 $
d'entretien par deux mois.
M. Gratton: C'est cela.
M. Angers: C'est une activité du ministère qui a
dû s'insérer dans un contexte d'ensemble. Finalement, nous avons
maintenu quand même une qualité de services qui correspondait
à nos besoins. Depuis cette nouvelle acquisition, cela va mieux et cela
ira encore mieux dans l'avenir.
M. Garon: Finalement, faire ce tour des ministères
qu'est-ce que cela a donné? Est-ce que d'autres ministères se
sont greffés?
M. Croteau: En fait, c'est un peu un processus de chaise
musicale. Quand de gros ensembles comme ceux-là sont
considérés pour acquisition nouvelle, le Service des achats du
gouvernement essaie de voir, plutôt que de vendre des équipements
à basse valeur comme ce que vous avez vu tout à l'heure, s'il n'y
a pas lieu de les changer dans certains ministères, de garder la
propriété gouvernementale et de faire la chaise musicale avec les
ordinateurs, avec les équipements, en fait. C'est ce qui arrive. C'est
un processus coordonné par le Bureau central de l'informatique,
où il y a une acquisition massive de nouveaux équipements. Les
moins désuets des anciens sont transférés pour
améliorer la situation d'autres ministères. C'est une
démarche collective qui se fait maintenant avec le fonds renouvelable
des achats, depuis une couple d'années déjà.
M. Garon: L'appareil U. C. T. Amdahl A70V8, c'est un
équipement qui avait été manufacturé en quelle
année?
M. Croteau: Je vais vous donner une approximation, c'est un
équipement d'au moins sept ou huit ans.
M. Parent (Bertrand): À I'abandon du contrat pour un
nouveau contrat avec IBM, si j'ai bien compris, vous n'avez pas exercé
l'option d'achat que vous aviez sur Amdahl.
M. Garon: Elle était de quelle valeur? Elle coûtait
combien?
Une voix: 175 000 $. Est-ce que c'est cela?
M. Garon: Non, non.
M. Croteau: C'est la valeur résiduelle, etc.
M. Garon: La valeur était de combien dans votre
location-achat?
M. Croteau: Je n'ai pas ce chiffre, mais l'équipement
Amdahl ne suffisait plus au ministère.
M. Garon: Non, ce n'est pas ce que je voulais savoir.
M. Croteau: Pour le gouvernement, peut-être?
M. Garon: Je voudrais savoir combien cela aurait
coûté pour l'acheter.
M. Croteau: Je ne peux pas répondre à cela.
M. Garon: À la fin du contrat.
M. Croteau: Je pourrais vérifier. Mais je pense
qu'habituellement, dans ce jeu de chaise musicale, on dispose des plus vieux
appareils à cause, comme vous le voyez, des coûts d'entretien.
M. Garon: Au fond, ce que je veux savoir, c'est bien simple. Je
veux savoir si la location coûte plus cher que cela aurait
coûté de l'acheter.
M. Croteau: Oui.
M. Garon: S'il était à la fin, comme cela, et que
cela coûte 50 000 $ de l'acheter...
Une voix: On n'en voulait plus. Une voix: Cela ne fait
plus la "job".
M. Garon: Je comprends, mais cela aurait été mieux
de l'acheter et de le "scrapper", si cela coûtait moins cher de l'acheter
que de le louer. Cela coûtait combien de l'acheter, à la fin? Vous
avez un contrat de location-achat avec cette entreprise, pour cet appareil.
M. Parent (Bertrand): II y a un chiffre de 175 000 $ qui a
été avancé tantôt.
Une voix: C'est le prix de vente.
M. Garon: C'est le prix de vente, ce n'est pas le prix
d'achat.
M. Croteau: On peut présumer que la location de six mois,
plus le retour des 175 000 $ de la vente, cela était moins
élevé que l'achat.
M. Garon: Je ne peux pas présumer, je suis là pour
ne porter foi à rien.
M. Croteau: On pourrait trouver les chiffres.
M. Garon: J'aimerais savoir, d'après le contrat...
Le Président (M. Lemieux): Voulez-vous prendre note de la
question, M. le secrétaire.
M. Garon:... le montant de l'achat de l'appareil, au terme du
contrat de location-achat.
Le Président (M. Lemieux): M. le ministre du Revenu,
êtes-vous consentant à fournir la réponse7
M. Gratton: Oui, j'en prends note, M. le Président.
Consentant.
Le Président (M. Lemieux): M. le député de
Lévis, est-ce que l'on considère que l'engagement 2 de
décembre 1985 est terminé, sous réserve de la
réponse que vous devez obtenir du ministre du Revenu? Alors,
l'engagement 2 est terminé...
M. Garon: Oui, à la condition qu'on l'ait.
Le Président (M. Lemieux):... sous réserve de la
réponse que M. le ministre du Revenu devra faire parvenir au
secrétaire de la commission. Ce dernier nous acheminera la
réponse du ministre du Revenu.
M. Garon: Pensez-vous qu'on est capable de nous donner cela avant
qu'on revienne là-dessus?
M. Angers: II semblerait que M. Trinh, qui était là
avant nous, peut répondre à la question.
Le Président (M. Lemieux): Voulez-vous vous
identifier?
M. Trinh (Hieu-Due): Mon nom est Trinh.
M. Angers: Combien cela nous aurait-il coûté de
devenir propriétaire de l'appareil plutôt que d'en disposer
ainsi?
M. Trinh: Parce que l'Amdahl était propriété
du gouvernement; c'est pour cela qu'on l'a vendu à 175 OQQ $. Il
était déjà la propriété du gouvernement.
M. Garon: On a parlé tantôt d'une
location-achat.
M. Trinh: Non, c'est-à-dire que l'appareil appartenait au
gouvernement avant qu'on le vende par le CT en date du 16 juillet 1985.
M. Garon: Ah oui!
M. Trinh: II appartenait au gouvernement. On le vendait par ce CT
en pensant qu'on pourrait le remplacer par un appareil IBM, sauf que la
décision sur l'appareil IBM a été retardée. Alors,
il y a eu une décision en date du mois de mai 1986 autorisant la
location, par le biais du fonds renouvelable, de l'appareil IBM. Pendant ce
temps-là, il fallait continuer à fonctionner. C'est pour cela
qu'on a loué l'appareil pendant six mois à partir du mois de
décembre jusqu'à la fin du mois de mai.
M. Garon: Pourquoi louez-vous aussi cher un appareil que vous
vendez 155 000 $...
M. Trinh: C'est 175 000 $.
M. Garon: Pardon, 175 000 $. Vous le louez, après cela,
pour deux mois à 43 600 $. C'est un peu comme si j'achetais une
automobile de 20 000 $ et qu'après cela je vous la louais à
environ 2000 $ par mois.
M. Trinh: Ce sont des prix de location qui sont...
M. Garon: Ce serait payant en s'il vous plaît de marcher
comme cela.
M. Trinh:... négociés par le Service des achats du
gouvernement.
M. Angers: C'est cela. Le Service des achats assume cette
responsabilité auprès des firmes.
M. Garon: Oui, je connais cela, les gens qui assument des
responsabilités. Ce n'est pas ce que je veux savoir. C'est simplement
que je trouve que c'est loué cher en démon. Il y a quelque chose
que je ne comprends pas là-dedans et je vais vous dire ce que c'est.
Vous écrivez: "renouvellement du contrat pour la location d'une U. C. T.
Amdahl 470V8", alors que vous commencez à la louer au mois de
décembre. Vous n'avez jamais...
M. Trinh: Ce n'est pas seulement un renouvellement, c'est une
location/
M. Garon: Ce n'est pas exact. Ce n'est pas un renouvellement.
M. Trinh: C'est une location.
Le Président (M. Lemieux): S'il vous plaît,
voulez-vous vous identifier?
Une voix: Mon nom...
Le Président (M. Lemieux): Lorsque vous voulez
répondre, s'il vous plaît, voulez-vous vous avancer sur le bord de
votre chaise et répondre au micro et vous identifier pour
l'enregistrement au Journal des débats?
M. Garon: Vous pouvez lui passer une chaise. Cela ne nous
dérange pas.
Le Président (M. Lemieux): Vous pouvez avancer votre
chaise, s'il le faut.
M. Parent (Bertrand): Donc, M. Trinh, M. le Président, ce
n'est pas un renouvellement de contrat. On s'entend. C'est un nouveau contrat
de location qui a été signé en novembre 1985.
M. Trinh: C'est exact.
M. Garon: II faudrait que ce soit révisé un peu
mieux au Conseil du trésor et qu'il nous donne des documents qui...
Qu'il se donne la peine de le faire comme il le faut. Il écrit:
"renouvellement du contrat. " On pose toute sorte de questions inutiles alors
que ce n'est pas un renouvellement de contrat. Au Conseil du trésor, il
y a des gens qui sont bons pour faire la leçon aux autres. Ils devraient
peut-être regarder un peu dans leur cour pour voir s'il n'y a pas un peu
de déchets.
Le Président (M. Lemieux): M. le député de
Lévis, vous avez entièrement raison. On a effectivement perdu
beaucoup de temps à savoir quelle était exactement l'origine.
Est-ce qu'il s'agissait d'un contrat de location ou d'un contrat d'achat?
Est-ce que c'était déjà la propriété du
ministère du Revenu?
M. le secrétaire, je pense que vous pourriez en prendre bonne
note afin qu'on puisse peut-être faire quelques commentaires à M.
Gobeil.
Est-ce que nous considérons maintenant que l'engagement 2 de
décembre 1985 est terminé et vérifié?
M. Garon: Donc, ce n'est pas un
renouvellement. C'est la première location,
M. Parent (Bertrand): M. le Président, je ne sais pas
quelle est la procédure habituelle s'il y a une erreur. Comme
tantôt, on voit une période de dix mois, mais il s'est
glissé une erreur, l'entretien est pour deux mois. Dans ce
cas-là, c'est une erreur qui nous a été soumise, mais qui
est importante parce qu'on nous fait part d'un renouvellement alors que ce n'en
est pas un. Est-ce que cela va être consigné, comme quoi
l'engagement financier que nous approuvons n'est pas un renouvellement, mais
bel et bien un nouveau contrat? C'est ce qu'on nou3 confirme.
Le Président (M. Lemieux): Effectivement, vous
n'êtes pas sans savoir que cela est enregistré. Non seulement les
gens concernés vont le savoir, mais je vais demander au
secrétaire de la commission qu'il fasse valoir à M. Gobeil que
lors des engagements financiers - comme le député de Lévis
l'a cité avec une très grande pertinence - il y ait
peut-être beaucoup plus de précisions à cet
effet-là.
M. Gratton: II s'agit là d'un CT qui date d'avant
l'arrivée de M. Gobeil. Il ne faudrait quand même pas lui tenir
rigueur de ce qui se faisait avant qu'il arrive.
M. Garon: Non, non.
Le Président (M. Lemieux): Non...
M. Garon: Non, le CT ne devait pas dire "renouvellement. " La
liste des engagements financiers du mois de décembre nous est parvenue
seulement le 27 mars. Alors, ce travail a été vraiment fait...
Les papiers qu'on a reçus de la commission du budget et de
l'administration ont été vraiment faits... En tout cas, je pense
que le secrétaire ne retarde pas. Il nous renvoie cela
immédiatement. Cela nous est parvenu le 27 mars 1986.
M. Gratton: Le fait demeure, M. le Président, qu'il s'agit
là d'un contrat qui a été négocié sous
l'ancien gouvernement. Je ne peux quand même pas passer cela sous
silence.
Le Président (M. Lemieux): Effectivement.
M. Gratton: Je pense que le député de Lévis
va l'admettre. (16 heures)
M. Garon: Oui, mais cela ne fait rien. Cela a été
négocié, mais le Conseil du trésor est là pour
faire un travail. On trouve que cela coûte cher. Le Conseil du
trésor est là pour surveiller ces affaires. Je l'ai vu assez
souvent surveiller des choses qui avaient du sens, j'aimerais mieux le voir
surveiller des choses qui n'ont pas de sens. Là, on essaie de savoir si
un appareil vendu 175 000 $, s'il est loué après cela de deux
mois en deux mois pour 43 600 $ et qu'il y a eu trois fois des allocations de
43 600 $, ce qui fait 130 800 $, un appareil qu'on a vendu 175 000 $... Cela
veut dire que l'appareil, à toutes fins utiles, se paie dons huit mois.
Si on avait loué l'appareil pour huit mois au même tarif au lieu
de six mois, il était payé entièrement. Cela m'apparatt
drôle.
M. Gratton: C'est qu'au moment - je vais défendre la
décision de l'ancien gouvernement, si vous voulez, puisque vous la
contestez - où le Service des achats a négocié...
M. Garon: À quelle date cela a-t-il été
approuvé au Conseil du trésor?
M. Gratton: La date d'entrée en vigueur du contrat est le
1er décembre, donc, il a fallu que cela soit négocié avant
le 1er décembre.
M. Garon: Non, pas nécessairement. Quelle est la date
d'approbation au Conseil du trésor?
M. Gratton: II faut que le contrat de location ait
été négocié avant son entrée en vigueur.
M. Garon: Le Conseil du trésor est là pour dire oui
ou non.
M. Gratton: Et, au moment où cela a été
négocié, la durée de la location ne pouvait pas être
prévue. II ne s'agissait pas de louer pour X mois, il s'agissait de
passer un contrat à raison de 20 000 $ par mois pour la location.
M. Garon: Pour deux mois.
M. Parent (Bertrand): Parce qu'il était sûrement
question, à ce moment, qu'on loue seulement pour une très courte
période.
M. Gratton: II était question de louer en même
temps... Normalement, le IBM aurait été installé en
même temps que l'Amdahl était vendu et il n'y aurait pas eu de
location du tout.
M. Parent (Bertrand): La décision d'acheter IBM a
été retardée. Enfin, juste pour m'assurer, M. le
Président, même si on a passé l'engagement 3, que
celui-là était bel et bien un renouvellement de contrat.
Le Président (M. Lemieux): Nous
sommes au 2, je n'ai pas encore appelé l'engagement 3. Nous
allons revenir sur le 3. Alors, je prends bonne note des commentaires.
M. Garon: Cela a été accepté quand, au
Conseil du trésor? Le savez-vous?
M. Angers C'est-à-dire que la date où on a
été autorisé à procéder à la vente
est le 16 juillet, la décision quant au reste, c'est le Service des
achats qui a manoeuvré le dossier.
M. Garon: Non, l'autorisation de louer. Ce que vous demandez ici,
c'est l'autorisation pour un contrat...
M. Angers: Oui. Je ne peux pas vous le dire. On va vous trouver
cela.
M. Garon: Habituellement, c'est écrit dans le bas du CT,
à la page réservée à la décision du Conseil
du trésor. En bas, il y a un petit carré, la décision du
Conseil du trésor y est écrite: Est-ce qu'il a accepté
cela tel quel ou avec des modifications? Nous autres, ce ne sont pas les
politiciens qu'on vise, c'est l'administration, au fond.
M. Gratton: On sait que nous autres on ne fait jamais de
politique.
M. Parent (Bertrand): Je ne sais pas si la machine...
Le Président (M. Lemieux): Est-ce que nous
considérons l'engagement 2 vérifié?
M. Garon: Ils vont nous dire ce qu'il en est.
M. Angers: Pour résumer un peu les mots ou la
pensée de M. Gratton, c'est une démarche amorcée en
juillet 1985 où on était prêt à procéder dans
les meilleurs délais au changement d'ordinateurs. On a été
autorisé pour vendre cela, on l'a vendu via le Service des achats. Et le
Service des achats avait reçu, sans doute, de la part du gouvernement et
du BCI des commandes pour l'ensemble du gouvernement et, en cours de route, on
a été autorisé, comme on ne voyait pas arriver notre
ordinateur, d'après ce que je crois comprendre, à louer pour une
couple de mois. C'était tellement vrai qu'il y a une clause de
résiliation possible dans le bail de 30 jours; alors, pour moi, les gens
devaient s'attendre à mettre fin au contrat dans les meilleurs
délais et les raisons de coordination et d'harmonisation
interministérielles pour l'ensemble du gouvernement ont fait que, au
terme de l'exercice, du côté du ministère du Revenu on a
dû supporter la location. Peut-être qu'ailleurs ils ont fait des
économies, c'est possible dans une opération de cette
nature-là et finalement, on a réussi à obtenir un
équipement qui satisfait à nos besoins, quelques mois
après.
M. Garon: As-tu autre chose? On va attendre l'information, on va
revenir.
M. Parent (Bertrand): Une dernière question pour autant
que je suis concerné, M. le Président. Concernant le contrat,
puisqu'on dit que la machinerie appartenait avant décembre au
gouvernement, il y a eu une entente signée et on a fait affaire avec une
compagnie de finance, dans le fond, qui a fait le financement et qui s'appelle
Les Services financiers Canada Lease. Est-ce qu'on a copie de cette entente
très précise avec Les Services financiers Canada Lease?
M. Gratton: Pour la location ou pour la vente?
M. Parent (Bertrand): D'après ce que je peux voir, ce
serait pour la location.
M. Angers: Le Service des achats pourrait sans doute nous faire
parvenir cela.
M. Parent (Bertrand): Vous comprenez le sens de ma question. Il y
a eu une décision gouvernementale à la suite d'un CT. On a
décidé de louer à court terme en attendant de nouveaux
équipements, cela va, sauf que l'autre volet, c'est qu'on décide
de transiger avec une compagnie qui s'appelle Les Services financiers Canada
Lease; donc, c'est une compagnie de finance, de ce que je comprends. Je voulais
juste m'assurer qu'on comprenne bien.
M. Trinh: Je voudrais ajouter une chose. L'appareil a
été vendu à cette même compagnie. C'est pour cela
qu'on a voulu louer le même appareil de la même compagnie.
M. Parent (Bertrand): Ma deuxième question: Quel est le
montant de la transaction entre le gouvernement et Les Services financiers
Canada Lease? Est-ce le montant de 175 000 $ dont on parlait tantôt?
M. Trinh: C'est le prix de vente dans le CT.
M. Parent (Bertrand): Alors, le gouvernement a vendu aux Services
financiers Canada Lease 175 000 $...
M. Trinh: Au mois de juillet.
M. Parent (Bertrand):... au mois de juillet 1985 avec une entente
selon laquelle ils ont reloué à partir... Si cela s'est fait
en
juillet, cela voudrait donc dire qu'on avait, à ce moment, des
contrats de deux mois puisqu'on devait, à compter d'août 1985,
assurer les services.
M. Trinh: Dans le CT ici, on voit que les conditions de la vente,
c'est à partir de la fin du mois de novembre 1985.
M. Parent (Bertrand): D'accord.
M. Trinh: On a entrepris des démarches auprès des
organismes centraux pour pouvoir remplacer cet ordinateur par un autre plus
puissant en fonction de nos besoins. Cela a tardé à
déboucher et on a eu la décision finale seulement le 21 mai 1986.
C'est la raison pour laquelle, en attendant une décision du
gouvernement, on a été obligé de louer mois par mois,
c'est-à-dire tous les deux mois avec une clause de résiliation
avec un préavis de 30 jours.
M. Parent (Bertrand): En conclusion, de ce que je comprends, le
gouvernement a vendu à la compagnie Les Services financiers Canada Lease
pour 175 000 $. Ils ont pris possession à la fin de novembre 1985, ils
ont reloué au gouvernement sur une base de 21 000 $ par mois environ,
pendant une période de six mois, c'est-à-dire qu'ils ont
récupéré quelque 130 000 $. Ils sont restés avec
les équipements au mois de mai 1986 ayant récupéré
130 000 $ de leur mise de fonds de 175 000 $. Donc, ils sont restés avec
des appareils d'environ 40 000 $.
M. Angers: On ne peut pas oublier, même si on est un
ministère sectoriel, que c'est une démarche d'ensemble qui
impliquait divers ministères et divers organismes. Le Revenu
étant un élément, il y a sans doute eu des gains plus
sensibles et plus substantiels dans d'autres secteurs. On n'a pas le dossier
des achats.
M. Parent (Bertrand): Je ne le nie pas, sauf que je constate
qu'à cause de la prise de décision qui a retardé...
M. Gratton: Dans le cas du Revenu, cela n'a pas été
particulièrement payant.
M. Parent (Bertrand): Vous n'avez pas fait d'argent avec
cela.
M. Gratton: Le Service des achats ou le Bureau central de
l'informatique pourrait peut-être nous dire qu'effectivement, ailleurs,
il a réalisé des économies. Je le souhaite
énormément.
M. Angers: C'est le fruit de la péréquation.
M. Parent (Bertrand): D'accord.
M. Garon: Ce serait payant, faire des affaires comme cela.
Le Président (M. Lemieux): Est-ce que l'engagement 2 de
décembre 1985 est vérifié et terminé? L'engagement
2 de décembre 1985 est vérifié et terminé.
M. Garon: J'aimerais demander s'ils n'ont pas d'autres appareils
à vendre dans ces conditions. On pourrait peut-être être
acheteur.
Le Président (M. Lemieux): J'appelle l'engagement 3 de
décembre 1985: Renouvellement du contrat pour la location et l'entretien
d'un appareil d'encaissement, modèle S3950, pour une période de
12 mois; montant de l'engagement, 48 900 $. Est-ce qu'il y a des
interventions?
M. Garon: Juste un mot sur l'engagement 2. On a parlé du
Service des achats, j'aimerais qu'on revienne sur cette question pour voir si
c'est sa façon habituelle de négocier.
Le Président (M. Lemieux): M. le député de
Lévis, j'aimerais simplement vous faire remarquer que l'engagement 2
fait partie des engagements financiers du ministère du Revenu.
M. Garon: Le ministre du Revenu ne peut pas répondre
à cette question?
Le Président (M, Lemieux): Relativement à la
procédure globale d'offres d'achats du gouvernement vous pourrez poser
des questions au ministre des Approvisionnements et Services, M. Rocheleau.
M. Garon: Non pas sur l'opportunité... J'ai très
bien compris ce que le ministère du Revenu veut faire. Il veut changer
tous ses appareils pour un appareil plus puissant. Je ne mets pas cela en doute
du tout, sauf que, sur la manière de faire la transaction, le ministre
du Revenu ne peut pas répondre à cela, parce que cela
dépend du ministre responsable du Service des achats. Cela ne nous donne
rien de le torturer davantage, alors que l'occasion semble très
bien...
Le Président (M. Lemieux): Permettez-moi, M. le
député de Lévis, nous avons un mandat bien
spécifique, aujourd'hui: étudier les engagements financiers du
ministère du Revenu. Nous aurons, demain, un mandat complètement
différent. Il s'agira d'étudier les engagements du
ministère des Approvisionnements et Services. Ce que je pourrais vous
suggérer - il serait, à mon avis, impossible de revenir sur cet
engagement 2 de décembre 1985 du ministère du Revenu - c'est que
M. le ministre du Revenu
prenne les informations auprès de son collègue, M.
Rocheleau, relativement...
M. Garon: II n'est pas le ministre responsable du Service des
achats.
Le Président (M. Lemieux): II est le ministre responsable
relativement à cet engagement particulier concernant le modus operandi
ou la façon dont la procédure s'est faite relativement à
cet engagement spécifique. Il n'appartiendra pas au ministre des
Approvisionnements et Services de revenir sur un engagement financier du
ministre du Revenu puisque...
M. Garon: Sur la manière dont la location s'est faite.
Le Président (M. Lemieux): Même sur la
manière dont la location s'est faite. M. le ministre du Revenu.
M. Gratton: Je comprends fort bien les préoccupations du
député de Lévis et je les partage, en quelque sorte, sauf
que je conviens aussi avec le président de la commission que l'on est
ici pour étudier des engagements financiers des ministères qu'il
faut étudier. Or, la discussion que veut avoir le député
de Lévis relève peut-être beaucoup plus de l'étude
des crédits du Service des achats, que de l'étude des engagements
financiers comme tels.
M. Garon: Mais, lorsqu'on a des cas précis, on peut dire,
à partir de ce cas précis, quelle est la façon de
fonctionner, comment fonctionne le Service des achats du gouvernement.
M. Gratton: M. le Président, cela est le genre de question
qui s'apparente beaucoup plus à l'étude des crédits...
Le Président (M. Lemieux): À l'étude des
crédits.
M. Gratton:... qu'à l'étude des engagements
financiers.
M. Garon: Autrement, on ne peut pas étudier l'engagement.
Il y a deux choses, l'opportunité et la manière de le faire.
Là, on ne conteste pas l'opportunité mais la manière de le
faire. Il y a sûrement des questions à poser sur cela.
Le Président (M. Lemieux): M. le député de
Lévis, vous comprendrez que je ne peux pas élargir le mandat
moi-même qui m'a été confié ou qui a
été confié à la commission de facto. Je pense qu'il
appartient effectivement au ministre du Revenu de répondre, dans la
mesure du possible. S'il est incapable de nous donner cette information, je
dois appeler l'engagement suivant. Je ne permettrai pas, demain, qu'on puisse
revenir sur un engagement financier relevant du ministre du Revenu devant le
ministre des Approvisionnements et Services. Mais votre question serait plus
pertinente à l'étude des crédits.
M. Garon: Vous avez promis au contraire, la dernière fois,
qu'on pourrait le faire.
Le Président (M. Lemieux): Je ne me souviens pas, M.
Garon...
M. Garon: Oui, à la dernière réunion, quand
il y a eu des cas comme cela, on a dit qu'on en parlerait lorsque le ministre
des Approvisionnements et Services viendrait. C'est sur la procédure,
quant à un certain nombre de cas que l'on avait mis en doute.
Le Président (M. Lemieux): Oui, sur la
procédure.
M. le député de Lévis, je me souviens fort bien, et
je peux faire apporter les galées relativement aux derniers engagements
financiers. Ce qu'il a été convenu, c'est de regarder globalement
le modus operandi du ministère des Approvisionnements et Services, le
mode de fonctionnement et le mode d'octroi des contrats. Je me souviens,
à cet effet aussi, que vous nous aviez fait état de soumissions,
publiques ou non, et que vous aimeriez savoir dans quel cas elles sont
utilisées, mais non particulièrement à un cas bien
spécifique, mais globalement. J'irais vraiment à l'encontre du
mandat qui a été confié à cette commission si
j'avais à faire étudier de nouveau un cas par un ministère
différent. C'est le ministre responsable. Il y a une forme
d'imputabilité.
M. Garon: Une question de règlement, M. le
Président. On a le droit de revenir sur un engagement aussi souvent
qu'on veut.
Le Président (M. Lemieux): Oui, mais devant le ministre
concerné.
M. Garon: Oui, le ministre concerné.
Le Président (M. Lemieux): Qui est ici le ministre du
Revenu.
M. Garon: Le ministre responsable du Service des achats. Si je
demande au ministre responsable du Service des achats...
M. Gratton: M. le Président, c'est demain cela. On n'a pas
besoin de devancer et d'anticiper la décision. Quant à moi, je
suis ici pour répondre aux questions au sujet du ministère du
Revenu.
Le Président (M. Lemieux): Alors,
l'engagement 2 est donc vérifié et terminé.
J'appelle l'engagement 3 de décembre 1985. (16 h 15)
M. Gratton: J'ai maintenant l'information qu'on m'avait
demandée tantôt. C'est bel et bien un renouvellement de contrat de
location puisqu'il avait été signé originellement à
compter du 1er novembre 1983-1984. On le renouvelle pour une autre
période de douze mois à raison de 48 900 $ par mois. Pardon?
M. Garon: C'est deux mois ou douze mois?
M. Gratton: Non, non, on ne parle plus du même, on parle de
l'autre,. de l'encaisseuse. C'est un contrat de location-achat et, comme je le
mentionnais tantôt, en ne prenant pas garde qu'en date du 1er novembre
1986 le maximum des crédits pour l'achat sera atteint. Il semble qu'il
soit de notre intention d'acheter ou de demander l'autorisation pour acheter
cet appareil.
Le Président (M. Lemieux): M. le député de
Bertrand.
M. Parent (Bertrand): Pourrait-on avoir le montant à la
fin du présent bail?
M. Gratton: On va vérifier et vous le fournir.
M. Parent (Bertrand): Est-ce donc dire que cet
équipement-là sera amplement suffisant en termes de
capacité et tout cela pour répondre à nos besoins?
M. Gratton: Je suis sûr que ce n'est pas le seul. Il s'agit
d'un appareil et, que je sache, il y en a plus qu'un. Donc, il y en a au moins
deux que j'ai vus de mes yeux et il y en a peut-être d'autres.
M. Garon: II avait été loué
initialement.
M. Gratton: Oui.
M. Garon: Vous avez dit tantôt: à partir du 1er
novembre...
M. Gratton: Du 1er novembre 1984. M. Garon:... 1983. M.
Gratton: 1983-1984
M. Garon: Maintenant, le renouvellement a-t-il été
fait au même prix que le contrat initial ou à un prix
additionnel?
M. Gratton: Oui, au même prix, 3075 $ par mois pour la
location et 669 $ par mois pour l'entretien.
M. Garon: C'est ce qui était prévu au début,
qu'il se renouvelait au même prix.
M. Gratton: Oui.
M. Garon: Pendant combien de temps avant d'arriver à
l'achat?
M. Trinh: On va l'atteindre le 1er novembre 1986.
Le Président (M. Lemieux): Je m'excuse. Voulez-vous vous
identifier, s'il vous plaît, à chaque intervention? C'est pour les
fins de l'enregistrement des débats.
M. Garon: II parle au nom du ministre.
Le Président (M. Lemieux): II parle au nom du ministre,
mais je voudrais qu'il s'identifie.
M. Gratton: Cela fera trois ans au 1er novembre 1986; auquel
moment, on pourra procéder à l'achat.
M. Garon: En procédant à l'achat, ce serait
à quel prix?
M. Gratton: On va vérifier et vous le fournir.
Une voix: Ils ne l'ont pas. C'est ce que j'ai demandé
tantôt.
M. Garon: Ah boni
Le Président (M. Lemieux): Voulez-vous, M. Bertrand,
préciser votre question afin que le secrétaire puisse en prendre
note?
M. Parent (Bertrand): Ce n'est pas M. Bertrand.
Le Président (M. Lemieux): Pardon, M. Parent.
M. Parent (Bertrand): Je m'identifie, c'est M. Parent.
Le Président (M. Lemieux): M. le député de
Bertrand, de Parent. Pardon, de Bertrand.
Une voix: Le mari de Mme Bertrand.
Le Président (M. Lemieux): Assurément! M. le
député de Bertrand, s'il vous plaît, pourriez-vous
préciser votre question afin que le secrétaire en prenne
note?
M. Parent (Bertrand): La question était à savoir
à quel prix on pourra faire l'acquisition du système au 1er
novembre 1986.
Le Président (M. Lemieux): Relativement à
l'engagement financier 3...
M. Parent (Bertrand): Exactement.
Le Président (M. Lemieux):... de décembre 1985.
J'appelle l'engagement financier 5 de décembre 1985 qui se lit comme
suit: "Contrat pour l'impression de 600 000 formulaires C-17 et V (85-09)
"Déclarations des corporations" dont 400 000 français et 200 000
$ anglais. Montant de l'engagement: 25 486, 38 $, " Y a-t-il des
interventions?
M. Garon: Formules mécanographiques Paragon
Ltée.
M. Gratton: II y a eu cinq soumissions et la plus basse a
été retenue.
M. Garon: J'ai vu cela. Cela m'appa-raît correct.
Le Président (M. Lemieux): Cela va? M. Garon:
Oui.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement 5 de
décembre 1985 est vérifié et terminé. J'appelle
l'engagement 6 de décembre 1985 qui se lit comme suit: "Contrat pour
l'achat de 101 voitures de tourisme, familiales, camionnettes et fourgonnettes
pour les besoins de différents ministères", pour un montant total
d'engagements concernant le ministère du Revenu de 34 093, 02 $. Si vous
regardez l'engagement, le ministère du Revenu apparaît au 3e
rang.
M. Garon: Pour 34 000 $. Il y en a deux, on va aller voir cela.
S'agit-il d'un, deux ou trois véhicules?
M. Gratton: Trois...
M. Garon: Trois?
M. Gratton:... camionnettes.
M. Garon: Trois camionnettes?
M. Gratton: Gui.
M. Garon: Ce n'est pas trop cher.
M. Gratton: Voulez-vous les spécifications?
M. Garon: Les marques?
M. Gratton: C'est pour les inspecteurs en carburant.
M. Garon: En carburant?
M. Gratton: Oui.
M. Garon: J'allais demander s'ils sont deux par camionnette.
Des voix: Ha! Ha!
Le Président (M. Lemieux): L'engagement 6 est-il
vérifié?
M. Garon: Oui.
Janvier 1986
Le Président (M. Lemieux): Engagement 18 du mois de
janvier 1986: "Contrat pour l'achat du logiciel Datamacs. Montant de
l'engagement: 28 000 $".
M. Garon: Attendez un peu. N'allez pas trop vite pour qu'on
retrouve cela.
Le Président (M. Lemieux): M. le député de
Lévis, nous sommes à l'engagement 18 de janvier 1986: "Contrat
pour l'achat du logiciel Datamacs, au montant de 28 000 $. " M. le
député de Bertrand.
M. Parent (Bertrand): M. le ministre, est-ce qu'il n'existe pas
de fournisseur canadien ou québécois dans le domaine du logiciel
pour répondre à cela? On a fait affaire avec une firme du New
Jersey.
M. Gratton: Oui. Effectivement, ce logiciel n'est pas disponible
d'un autre fournisseur que Datamacs.
M. Parent (Bertrand): Alors, on ne va pas en soumissions. C'est
un contrat négocié parce qu'il y a un seul fournisseur.
M. Gratton; Oui.
M. Garon: Qu'est-ce qu'il fait, ce logiciel?
M. Gratton: II permet... Si vous le voulez, je vais vous lire la
note explicative. Il facilite beaucoup le travail pour préparer des
tests lors de la conception d'un système. Les données sont
générées par le système au lieu d'être
passées par l'étape de saisie. Le logiciel permet donc
d'améliorer la rapidité pour concevoir des données
d'essais, tout en permettant une meilleure conversion des possibilités
selon les spécifications voulues.
Ainsi, les tests unitaires, lors de l'étape de la programmation,
pourront être plus rigoureux et permettront de tester des tâches en
parallèle plutôt qu'en série. Seulement pour la version
annuelle du système de traitement de l'impôt des particuliers,
nous évaluons le gain de productivité à 0, 5
année-personne.
M. Garon: Pardon?
M. Gratton: Un gain de productivité de 0, 5
année-personne.
M. Garon: Par rapport à quoi? Une voîx: C'est
une demi-personne.
M. Garon: Oui, je comprends; 0, 5, c'est une demi-personne. J'ai
compris ça. Mais c'est par rapport à quoi? Est-ce par rapport
à 5000 ou par rapport à 2?
M. Gratton: Par rapport à 4300, 4400.
M. Garon: Pardon?
M. Gratton: De 4300 à 4400.
M. Garon: Cela va passer de 4400 à 4300?
M. Gratton: II y a 4300 ou 4400 fonctionnaires. Cela va faire
épargner...
Une voix: C'est 20 000 $ par année. Une voix: Une
demi-journée par année.
M. Parent (Bertrand): Alors, on l'a acheté et on en est
propriétaire. C'est cela?
M. Gratton: C'est cela. On prévoyait l'amortir sur deux
ans.
M. Garon: C'est une demi-personne par personne qu'on va
épargner.
M. Gratton: Non, non. En tout et partout, on épargne 20
000 $ pour une année. Mais on l'achète.
M. Parent (Bertrand): Mais c'est pour la première
année.
M. Gratton: On pense l'amortir complètement au bout de
deux ans, à mesure que les gens vont se familiariser avec l'utilisation
du logiciel.
M. Parent (Bertrand): Cela va.
Le Président (M. Lemieux): Est-ce que l'engagement 18 est
vérifié et terminé? Engagement 19?
M. Garon: Je pensais que cela faisait beaucoup plus, mais en tout
cas.
M. Gratton: Cela dépend des systèmes.
Le Président (M. Lemieux): Engagement 19, de janvier 1986,
qui se lit comme suit: "Contrat pour l'achat de 3000 bottes (bacs) en
polyéthylène pour transporter les déclarations
d'impôt (TP-1), capacité 35 litres. Montant de l'engagement, 26
225, 40 $. " Est-ce qu'il y a des interventions là-dessus?
M. Garon: Est-ce que c'est fabriqué au Québec?
Parce que je vais vous dire que je sais de quoi je parle dans ce cas-là.
Est-ce qu'elles sont fabriquées en France?
M. Gratton: C'est une commande qu'on a passée au Service
des achats, en leur donnant les spécifications. On nous a fourni ces
boîtes. Elles proviennent d'Allibert Industries Ltée, 300, rue
Berge-du-Canal, Saint-Pierre. On n'a aucune donnée sur la provenance des
boîtes.
M. Garon: Sauf que si le bac dont vous parlez était
normalisé, il pourrait être manufacturé sur appel d'offres.
Ainsi, il pourrait être manufacturé au Québec.
M. Gratton: Excusez-moi. C'est un produit du Québec.
M. Garon: Pardon?
M. Gratton: "Le produit livré devra contenir un minimum de
pourcentage de contenu québécois, tel que spécifié
dans votre soumission. "
M. Garon: Quel est le pourcentage? M. Gratton: Ahl
Bien...
M. Garon: Mais Allibert ne manufacture pas au Québec, que
je sache.
M. Angers: Le Service des achats, dans ce contexte, a
appliqué, comme c'est son rôle, la politique d'achat du
Québec.
M. Garon: Mais, ce sont des bacs en polyéthylène.
Ce sont des bacs en plastique, à toutes fins utiles. Je me rappelle
qu'auparavant le Québec achetait des bacs en Europe. On l'a fait
normaliser et on a demandé un contenu québécois, de sorte
que ce sont maintenant Les industries provinciales Limitée, de
Saint-Damien, qui les fabriquent. Non seulement cette compagnie les
fabrique-t-elle maintenant pour le Québec, mais elle les exporte
également,
À partir des besoins du Québec - je comprends que 25 000
$, ce n'est pas une grosse commande - est-ce un gros marché pour ce
genre de bac? Si à ce moment le bac connaît une
spécification et un marché intéressant, il vaut la peine
pour une entreprise comme Les industries provinciales Limitée - il peut
y en avoir d'autres - de s'équiper et de s'organiser.
On avait fait la même chose avec les tubulures pour le sirop
d'érable, en spécifiant
le produit et en exigeant un contenu québécois. On a
développé toute une industrie au Québec qui n'y
était pas antérieurement.
M. Gratton: Les remarques du député du Lévis
sont très pertinentes à l'intention du Service des achats. Je
partage son point de vue et je présume que le Service des achats devra
agir en conséquence.
M. Garon: Non, je ne dis pas nécessairement...
M. Gratton: Je suis obligé de présumer, car ce
n'est pas à moi de répondre du Service des achats. C'est ce que
je veux dire.
Le Président (M. Lemieux): Est-ce que l'engagement 19 de
janvier 1986 est vérifié et terminé?
M. Parent (Bertrand): M. le Président...
Le Président (M. Lemieux): M. le député de
Bertrand.
M. Parent (Bertrand):... une dernière question. Quelle est
la procédure lorsqu'on fait un contrat négocié et qu'on ne
va pas en appels d'offres comme dans ce cas?
M. Gratton: C'est selon les directives en vigueur au Conseil du
trésor.
M. Parent (Bertrand): Je comprends que le montant n'est pas
énorme, mais je trouve un peu curieux qu'on n'ait pas
été...
M. Gratton: Comme c'est supérieur à 2000 $, il y a
une directive qui s'applique.
M. Parent (Bertrand): Pour un contrat d'imprimerie de 25 000 $,
on a été en soumissions publiques. Là, on parle d'un
contrat négocié. Cela veut donc dire, un peu comme dans le
premier cas, qu'on aurait affaire à un fournisseur unique. On n'a pas
tellement le choix.
M. Angers: Vous parlez d'expérience un peu.
M. Garon: Pourquoi n'ont-ils pas négocié avec Les
industries provinciales Limitée?
M. Parent (Bertrand): Si je comprends bien, vous avez reçu
des instructions du Service des achats.
M. Angers: Nous avons manifesté un désir ou un
besoin. Le Service des achats procède à l'intérieur des
directives qui sont celles du gouvernement, car il n'échappe pas
à la politique d'achat et aux directives générales du
gouvernement. Je ne connais pas les directives dans ce cas-là.
Le Président (M. Lemieux): M. le député de
Bertrand.
M. Garon: C'est un contrat négocié avec un
importateur.
M. Parent (Bertrand): On y reviendra certainement, M. le
Président, pour avoir l'explication.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement 19 de janvier
1986...
M. Parent (Bertrand): Je comprends que cela ne relève pas
du ministre du Revenu, sauf que je voudrais connaître la procédure
parce que tout le monde répond à quelqu'un.
Le Président (M. Lemieux):... est vérifié et
terminé. J'appelle l'engagement 20 de janvier 1986 qui se lit comme
suit: "Contrat pour l'acquisition des logiciels Omegamon et Dexan pour un
montant d'engagement de 45 120 $. " Y a-t-il des interventions sur cet
engagement 20?
M. Garon: On pourrait poser la même question que dans le
cas de Datamacs. Est-ce un logiciel qui fait quelque chose de particulier et
qu'on ne peut reproduire ici? Ou correspond-il à un logiciel qu'il ne
vaudrait pas la peine de faire fabriquer parce que peu d'exemplaires de ce
logiciel seraient vendus localement? Ce doit être cela, j'imagine.
M. Angers: Oui, c'est essentiellement cela.
Une voix: C'est pour des gros ordinateurs, des gros ensembles.
C'est surtout fait pour le marché américain et il y a moins de
fautes au bout.
M. Parent (Bertrand): Est-ce qu'on pourrait savoir de la part du
ministre ce que ce logiciel fait? De façon très succincte,
à quoi sert-il?
M. Gratton: Je n'ai pas les informations ici. Le logiciel
d'analyse de l'état du système d'exploitation MVS ou MVS-XA, cela
vous en dit pas mal long, n'est-ce pas?
Des voix: Ha! Ha! Ha!
M. Gratton: Attendez, je vais vous en mettre plein la vue.
M. Parent (Bertrand): Est-ce que vous voulez nous résumer
cela?
M. Garon: Pourriez-vous nous dire cela dans vos mots?
Le Président (M. Lemieux): M. le ministre du Revenu.
M. Gratton: Oui, en fait, il permet de détecter en
quelques secondes plus d'une centaine de problèmes susceptibles de
perturber le déroulement normal des opérations - je souhaiterais
parfois qu'on ait cela à l'Assemblée nationale - en identifiant
instantanément les problèmes reliés aux opérations
matérielles ou causés par d'autres logiciels ou programmes maison
qui sont en relation avec le système d'exploitation. (16 h 50)
Avec plus de 600 commandes différentes, Omegamon est aussi un
logiciel qui permet d'analyser rapidement la performance de l'utilisation des
équipements, des logiciels d'un programme spécifique, ou bien
d'analyser la performance globale du système d'exploitation. De plus,
Omegamon offre des commandes protégées qui permettent d'apporter
des modifications au système d'exploitation en éliminant la
nécessité de faire un IPL pour activer ces modifications. Il est
utilisé par plusieurs grandes compagnies canadiennes, américaines
et européennes, ainsi que dans les autres centres du gouvernement
québécois dont certains sont de moindre envergure que le centre
du ministère du Revenu, ce qui est un indice de la qualité et de
l'utilité du produit.
Le Président (M. Lemieux): Est-ce que l'engagement 20 est
vérifié et terminé? L'engagement 20 est
vérifié et terminé. J'appelle l'engagement 21 de janvier
1986 qui se lit comme suit: "Contrat de services pour réaliser la
documentation technique du sytème COREC (comptabilisation des comptes
à recevoir). " Le montant de l'engagement est de 62 370 $. Est-ce qu'il
y a des interventions?
M. Garon: On ne dit pas s'ils ont choisi le plus bas
soumissionnaire.
M. Grattons II y a eu trois soumissions.
M. Garon: Oui. Quel était le prix des autres
soumissionnaires?
M. Parent (Bertrand): Habituellement, les montants sont
mentionnés.
M. Angers: C'est-à-dire que, dans les contrats de services
de ce genre, le fichier, que vous connaissez bien, prévoit que, dans
l'analyse des soumissions présentées, l'élément
prix n'est pas un élément déterminant.
M. Garon: Non, mais c'est juste pour savoir.
M. Angers: Non, mais il prévoit cela. Une des raisons pour
cette absence de prix, si mon souvenir est bon à l'époque
où j'ai eu à travailler fortement avec ce système, c'est
que les petites firmes ou les firmes moyennes avaient l'impression qu'elles
n'auraient jamais de chance de réussir si la comparaison s'effectuait
uniquement sur la base des prix. Malgré tout, indépendamment de
cela, on peut vous donner les prix. Biro est à 59 290 $.
M. Garon: II est de quel endroit, ce Biro?
M. Croteau: De Québec. M. Garon: De
Québec.
M. Croteau: C'est une firme de Québec.
M. Garon: Oui?
M. Angers: INFO-NOVA...
M. Garon: Ce n'est pas Croteau de Québec, c'est Biro.
Une voix: C'est Biro qui est de Québec.
M. Gratton: C'est M. Croteau. M. Croteau est là.
M. Garon: KES Ressources informatiques Quantum Ltée, c'est
quel prix?
M. Angers: II y avait une soumission qui pouvait aller
jusqu'à 64 000 $. Il y avait des coûts variables, entre 32 000 $
et 64 000 $, et INFO-NOVA avait une soumission dont le coût variait entre
49 000 $ et 62 000 $. J'ai regardé les conclusions de l'examen du jury;
la firme INFO-NOVA est la seule, dans le fond, qui ait répondu aux
attentes et à la demande du ministère. Ce jury a
siégé, simplement comme pièce au dossier, le 21 octobre
1985.
M. Garon: Le jury? M. Angers: Oui.
M. Garon: Qui faisait partie du comité de
sélection?
M. Angers: Le comité de sélection? Ici, c'est M.
Pierre Bouchard, qui était chef du service des particuliers à
notre direction générale de l'informatique. Il y avait M. Serge
Savard, qui était chef de la division réalisation, service des
particuliers, et M. Jean Tisdel, qui était aussi à la DGSIG, et
le secrétaire du ministère, M. Blais, agissait comme
secrétaire au mois d'octobre dernier.
M. Garon: II n'y avait personne du Service des achats?
M. Angers: Non.
M. Garon: Ils étaient tous du ministère.
M. Angers: Justement...
M. Garon: Habituellement, il y a quelqu'un de
l'extérieur.
M. Angers: Si vous le permettez, M. le Président, comme il
m'est arrivé de travailler d'assez près à ces questions de
contrat, non, il n'y a pas d'obligation de s'en référer à
des tiers externes, sauf que depuis quelques mois on l'a fait, nous. On a
invité un observateur du Service des achats depuis le mois de juin.
M. Garon: C'est bon.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement 21 de janvier 1986
est vérifié et terminé. J'appelle l'engagement 22 qui se
lit comme suit: "contrat de services pour la réalisation d'un sondage
destiné à mesurer le degré de satisfaction de diverses
clientèles de Revenu Québec sur divers sujets. " Le montant de
l'engagement est de 60 000 $. Est-ce qu'il y a des interventions?
M. Parent (Bertrand): Oui, M. le Président.
Le Président (M. Lemieux): M. le député de
Bertrand.
M. Parent (Bertrand): Si j'ai bien compris, le processus a
été le même que dans le cas précédent,
c'est-à-dire qu'on a fait sortir, sur invitation, trois
soumissionnaires. Econosult, à ma connaissance, une des divisions de
Lavalin, n'est pas spécialisée dans les sondages. Est-ce qu'on
pourrait avoir un peu plus d'explications concernant le choix d'Econosult?
M. Angers: C'est-à-dire que je me sentirais bien à
l'aise de porter un jugement comme celui que vous venez de porter parce que
cette firme, comme deux autres d'ailleurs, a postulé; il y avait IQUOP
et SORECOM.
M. Garon: IQUOP est de quel endroit?
M. Angers: IQUOP vient de Montréal: l'Institut
québécois d'opinion publique, de Montréal.
M. Garon: Et l'autre?
M. Angers: SORECOM et Econosult ont postulé. Trois bonnes
firmes, d'après le jury, qui ont répondu vraiment dans le mille
aux différentes questions. Econosult est le plus bas
soumissionnaire.
M. Garon: Econosult était le plus bas. Les autres,
c'est-à-dire SORECOM et IQUOP étaient à quel montant?
M. Angers: Cela va de 48 000 $ à 55 000 $. Dans le dernier
cas, c'est 55 900 $?
M. Parent (Bertrand): II n'était pas le plus bas à
ce moment.
M. Garon: II n'était pas le plus bas. C'est 60 000 $.
M. Angers: Econosult était à 48 000 $.
M. Parent (Bertrand): II était à 60 000 $.
M. Angers: Non. L'engagement est à 60 000 $. Il s'agit
d'un engagement financier qui a dû se prendre sur la base d'une
estimation préliminaire pour l'ensemble de l'opération. La
soumission proprement dite portant sur le contrat est inférieure aux
estimations de départ, c'est ce que cela veut dire.
M. Garon: C'était 48 000 $ à 50 000 $ et les deux
autres, c'était quoi?
M. Angers: La première à 48 000 $, la
deuxième à 50 800 $ et la troisième à 55 900 $.
Mme Hovington: M. le Président...
Le Président (M. Lemieux): Oui, Mme la
députée de Matane.
Mme Hovington:... est-ce que le sondage a été fait?
Est-ce que les résultats du sondage sont disponibles?
M. Angers: Cette opération a été
menée en deux temps. Le ministère et le ministre, entre autres,
se sont posé la question, à un moment donné, de savoir
quel était l'état des engagements faits au moment où il
est arrivé, où il a pris connaissance du dossier. Finalement, il
y a eu une décision de prise de continuer la démarche et il a
fallu déplacer l'échéancier qui était prévu
originellement en juin pour faire l'étude d'opinion auprès de la
population au sujet du ministère. On a reporté cela au mois de
septembre ou d'octobre...
M. Garon: Cette année.
M. Angers: Oui, présentement, et la
maison en question a communiqué avec nous ces jours derniers,
nous disant qu'elle est en train de rédiger et d'analyser les
résultats de la démarche qui, essentiellement, consistait, pour
le ministère du Revenu, à essayer de voir, par des interrogations
auprès des individus et des sociétés, s'il n'y avait pas
moyen de continuer à améliorer nos performances en termes de
services auprès de la clientèle, compte tenu du rôle
éminemment difficile et aride qui nous est dévolu.
M. Garon: Que ces choses sont dites en termes
élégants!
Le Président (M. Lemieux): Mme la députée de
Matane.
Mme Hovington: Est-ce qu'il serait possible, à ce moment,
quand vous connaîtrez les résultats du sondage, que la commission
du budget et de l'administration prenne connaissance des résultats de ce
sondage?
M. Gratton: Oui, M. le Président, avec plaisir, dès
que ce sera disponible, on en fera parvenir copie au président de la
commission qui pourra sans doute s'assurer que chaque membre de la commission
en recevra une copie.
Le Président (M. Lemieux): M. le secrétaire, vous
recevrez une copie du sondage relativement à l'engagement 22 de janvier
1986. M. le député de Bertrand, vous aviez une autre question
tout à l'heure.
M. Parent (Bertrand): Je reviens toujours à ma question
principale où on m'a répondu qu'il y avait eu trois
soumissionnaires et que le plus bas était Econosult. Je ne porte pas de
jugement sur la firme, parce que je pense que c'est une bonne firme, j'ai eu
l'occasion de travailler avec elle, sauf que, à ma connaissance, elle
n'a pas d'expertise particulière dans le domaine des sondages. Si tel
est le cas, je voudrais qu'on me le confirme. Je trouve un peu curieux qu'un
comité l'ait choisie par rapport aux deux autres qui sont des maisons
très connues.
M. Garon: C'est parce qu'ils voulaient encourager les jeunes.
M. Angers: Ce qu'il m'apparaît important pour vous de
savoir, à ce stade-ci, c'est que ces firmes ont été
identifiées. D'abord, elles sont reconnues au fichier des fournisseurs
et elles répondent aux standards usuels en la matière. C'est
pourquoi, pour ma part, je suis incapable, si on m'avait dit qu'elles
étaient déclassées, de vous dire qu'elles ne sont pas
bonnes. On va voir cela par le résultat, par la nature de l'analyse
qu'elle aura faite. On va essayer de ne pas la juger à partir des
trouvailles peut-être négatives qu'elle aura pu faire sur
certaines questions. Mais c'est une firme qui, de toute évidence,
répond aux attentes usuelles dans le domaine. Je me sentirais vraiment
incapable de dire autre chose que ce que je vous dis.
Le Président (M. Lemieux): M. le député de
Bertrand.
M. Parent (Bertrand): Oui. Je pense qu'il ne s'agit pas de
discréditer la firme. Je veux bien qu'on se comprenne. Je veux
simplement m'assurer d'une décision prise en janvier 1986. On est
maintenant rendu au mois d'octobre 1986 et on nous dit que te sondage n'est pas
encore fait ou que l'on procède actuellement au sondage.
M. Angers: Non, non. Excusez-moi. Je voudrais que l'affaire soit
bien claire.
M. Parent (Bertrand): J'avais compris qu'on en était au
sondage. '
M. Angers: C'est que le sondage ou, du moins, les appels
téléphoniques ou les communications auprès des individus
et des sociétés n'ont été effectués qu'aux
mois de septembre et octobre, parce qu'on ne voulait pas faire cela durant
l'été. Mais la phase 1, qui s'est faite dans les premiers mois de
l'année, a consisté à fabriquer le questionnaire, à
essayer de savoir d'abord ce que le ministère voulait. La seule chose
qui a été reportée dans le temps, c'est l'appel
auprès des gens qui devaient répondre dans
l'échantillon.
M. Gratton: La période des données.
M. Angers: On ne voulait pas profiter de la période
estivale et on a décidé de reporter cela à l'automne.
M. Gratton: Je ne sais pas si on en a fait état pendant
mon absence, mais le contrat de ce sondage a été donné
à la firme Econosult Inc., selon toute la procédure normale. La
cueillette des données devait se faire à l'automne 1985. À
cause de la campagne électorale, tout cela a été
reporté, mais le contrat était déjà donné.
Une fois que le fichier central donne une liste de firmes qui sont aptes
à faire le travail requis, les firmes sont évaluées
à partir des propositions qu'elles font, en plus du prix qu'elles
soumettent. Dans une deuxième étape, on a qualifié un
certain nombre de firmes comme acceptables, alors que d'autres ne
l'étaient pas. Parmi celles qui étaient acceptables, c'est le
plus bas soumissionnaire qui a été choisi. D'ailleurs,
la résolution du comité de sélection pour accorder
le contrat à la firme est datée du 11 octobre 1985.
M. Parent (Bertrand): Donc, cela a franchi toutes les
étapes qui nous assurent que la firme était la bonne.
M. Garon: Qui étaient membres du comité de
sélection?
M. Gratton: M. Jacques Boulanger, M. Gabriel Pinard.
M. Garon: Que fait M. Jacques Boulanger?
M. Gratton: M. Maurice Poirier et M. Pierre-Paul Blais.
M. Angers: Deux personnes sont de la Direction des communications
et M. Poirier.
M. Garon: De la Direction des communications du ministère
du Revenu?
M. Angers: Du ministère du Revenu.
M. Garon: Quelles deux personnes? Jacques Boulanger et...
M. Angers: Jacques Boulanger et Gabriel Pinard. Et M. Maurice
Poirier, qui était directeur général de la Direction
générale des services au public et à l'entreprise, qui,
d'une certaine manière, s'intéressait à l'affaire.
M. Garon: Ensuite?
M. Gratton: C'est M. Pierre-Paul Blais, secrétaire du
ministère.
M. Angers: Et M. Blais, qui est secrétaire du
ministère.
Le Président (M. Lemieux): Est-ce que l'engagement 22 du
mois de janvier 1986 est vérifié et terminé?
M. Garon: C'est lui, M. Blais, qui nous refuse des documents?
M. Gratton: Non, c'est celui qui est secrétaire du
ministère et qui répond aux demandes qui sont adressées au
secrétaire du ministère.
M. Garon: Vous voulez parler de la loi sur l'accès
à l'information.
M. Gratton: Oui.
M. Garon: C'est lui qui répond de cette loi. Il me semble
que c'est le nom de celui qui avait signé ma lettre.
M. Gratton: Voilà.
Le Président (M. Lemieux): M. te député de
Lévis, est-ce que l'engagement 22 de janvier 1986 est
vérifié et terminé?
M. Garon: Oui.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement 22 de janvier 1986
est vérifié et terminé. J'appelle l'engagement 23 de
janvier 1986, qui se lit comme suit: "Contrat pour la fourniture de services
professionnels dans la participation à la consolidation de la
BCD-individus (Banque commune de données). Le montant de l'engagement
est de 70 000 $. " Est-ce qu'il y a des interventions sur cet engagement 23? M.
le député de Lévis.
M. Garon: Est-ce qu'on peut nous donner les prix des autres et
les noms des membres du comité de sélection?
M. Angers: Les membres du comité de sélection pour
ce groupe BCD-individus sont: M. Pierre Bouchard, M. Serge Savard et M, Jean
Tisdel, de la Direction des systèmes d'information et de gestion, M.
Blais, à titre de secrétaire du ministère, assume aussi le
secrétariat de ce groupe.
M. Garon: Les prix?
M. Angers: Les prix, je pourrais vous les donner.
M. Garon: Et les lieux d'origine de chaque firme?
M. Angers: Ah, mon Dieu!
M. Garon: Experts en traitement de l'information (ETI) sont de
Montréal; Ducros, Meilleur, Roy et Associés, d'où
viennent-ils? De Montréal aussi?
M. Gratton: De Montréal. (16 h 45)
M. Garon: Et les prix?
M. Angers: Les prix: ETI... M. Garon: On l'a.
M. Angers: Vous l'avez, c'est 59 000 $ à 65 000 $. Le "
coût moyen est - de 65 000 $. Pour Solutique Inc., c'est 66 780 $.
M. Garon: Cela est d'où?
M. Angers: C'est certainement une maison d'ici. C'est de
Sainte-Foy, dans le comté de Louis-Hébert.
M. Garon: Solutique.
M. Angers: Ensuite, il y a la maison Ducros, Meilleur, Roy et
Associés, 67 410 $.
M. Garon: Elle est de Montréal aussi.
M. Croteau: Ils ont des grosses succursales à
Québec.
M. Garon: C'est seulement pour voir.
M. Croteau: Le siège social est à
Montréal.
M. Garon: Et Services KGB?
M. Angers: EGB, on n'a pas le coût moyen.
M. Garon: Ah! C'est EGB!
Le Président (M. Lemieux): Le KGB, ce n'est pas ici!
M. Angers: Cela va de 52 000 $ à 67 000 $. Il n'y a pas de
coût moyen.
M. Garon: De quel endroit est-il?
M. Angers: II vient de Québec, rue
Marie-de-l'Incarnation.
M. Garon: II était bon marché, il était
meilleur marché que les autres.
M. Angers: II y a eu un jury qui a siégé et, de
toute évidence, il semblerait que le mandat a été bien
compris - souvent, c'est ce qui arrive - par la maison qui a été
retenue.
Le Président (M. Lemieux): Est-ce que l'engagement
financier 23 de janvier 1986 est vérifié et terminé?
L'engagement financier 23 est vérifié et terminé.
J'appelle l'engagement financier 24 de janvier 1986.
M. Gratton: II s'agit du contrat d'entretien des fameux Amdahl
avec la compagnie Amdahl, à raison de 12 000 $ par mois, en tout cas de
25 200 $ pour deux mois et non pour dix.
Le Président (M. Lemieux): Est-ce que l'engagement 24...
Oui.
M. Parent (Bertrand): II faut s'assurer que la correction est
faite. C'est pour deux mois et non pour dix mois.
Le Président (M. Lemieux): Oui, M. le député
de Bertrand, effectivement. L'engagement 24 est donc vérifié et
terminé. J'appelle l'engagement 25. Oui, M. le député de
Bertrand.
M. Parent (Bertrand): Juste avant, je voudrais poser une question
d'ordre général au ministre pour bien comprendre. Lorsqu'on a
vérifié les engagements 22 et 23, on était sur invitation.
Le montant que l'on vérifie aux crédits est une somme un peu
additionnelle par rapport au montant alloué au contrat. Par exemple,
dans le cas de ETI, c'est pour 65 000 $, mais on donne le contrat pour 70 000
$.
Le Président (M. Lemieux): A 70 000 $, oui.
M. Parent (Bertrand): Est-ce qu'on pourrait m'expliquer quelle
marge de manoeuvre on se garde dans ces cas-là?
M. Angers: À l'origine, on fait des engagements sur la
base d'estimations. La base réelle, c'est comme à l'habitude,
c'est la vérité des soumissions ou des concours.
M. Gratton: Si la soumission reçue est inférieure
à l'engagement, j'imagine qu'il n'y a pas de problème.
M. Angers: C'est cela.
M. Gratton: Par contre, si...
Le Président (M. Lemieux): La soumission est
supérieure?
M. Gratton:... c'est supérieur?
M. Angers: A ce moment-là, il faut corriger le montant
estimé au départ dans l'engagement.
Le Président (M. Lemieux): Dans quelle proportion?
M. Parent (Bertrand): Mais l'engagement financier...
M. Angers: Si le contrat est autorisé et s'il se situe
dans des limites...
M. Parent (Bertrand): C'est le montant du contrat...
M. Angers: C'est le montant du contrat.
M. Parent (Bertrand):... qui prévaut. "D'accord.
M. Angers: C'est bien évident, on n'augmente pas les
contrats et on ne les diminue pas.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement financier 24 est
donc vérifié et terminé. J'appelle l'engagement financier
25 qui se lit comme suit: "Contrat pour l'achat de 355 voitures de tourisme,
familiales,
camionnettes et fourgonnettes pour divers ministères et
organismes. Montant de l'engagement: 2 595 872 $." Est-ce qu'il y a des
interventions?
M. Parent (Bertrand): Pour le Revenu, il n'y en a pas
énormément, M. le Président.
Le Président (M. Lemieux): Je m'excuse. Pour le Revenu, il
s'agit de 8 609,91 $, de 11 282,59 $ et de 21 689,91 $.
M. Parent (Bertrand): Est-ce qu'on pourrait juste nous
préciser de quel genre de véhicules il s'agissait? Est-ce que ce
sont des camionnettes ou des...
M. Angers: Ce sont deux camionnettes pour la Direction de la
vérification; cabine allongée et quatre cylindres.
M. Parent (Bertrand): Un montant de 21 000 $, j'imagine. C'est
parce qu'il y en a trois. Le premier, 8609 $.
M. Angers: À 8000 $, c'est une petite voiture qui sert -
vous savez que le ministère du Revenu est assez loin > pour les
messageries au cabinet du ministre et qui nous est d'une grande utilité,
à nous autres aussi. L'autre voiture, c'est pour la Direction des
ressources matérielles. C'est pour assurer le transport à notre
nouvelle location dans Limoilou, au Centre Champlain.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement financier 25 de
janvier 1986 est vérifié et terminé et l'ensemble des
engagements financiers pour le mois de janvier. M. Garon.
M. Garon: Savez-vous si le Service des achats donne une
préférence aux automobiles produites au Québec ou non?
M. Gratton: Je n'en sais rien, M. le Président.
Le Président (M. Lemieux): Est-ce que l'engagement
financier...
M. Gratton: Je présume que oui...
Le Président (M. Lemieux): M. le ministre.
M. Gratton: ...mais je ne peux pas l'assurer.
Le Président (M. Lemieux): Est-ce que l'engagement 25 de
janvier 1986 est vérifié et terminé? L'engagement 25 de
janvier 1986 est vérifié et terminé. L'ensemble des
engagements pour le mois de janvier 1986 est terminé.
Février
J'appelle l'engagement 11 de février 1986 qui se lit comme suit:
"Contrat pour la location-achat et l'entretien de cinq contrôleurs et dix
adapteurs pour une période de 36 mois. Le montant de l'engagement est de
45 474,31 $." Est-ce qu'il y a des interventions sur l'engagement 11 de
février 1986?
M. Parent (Bertrand): Est-ce que ce contrat prévoit un
achat? Il semble que oui, d'après le texte.
M. Gratton: Location-achat, oui.
M. Parent (Bertrand): Est-ce que le montant de la valeur de
rachat à la fin est spécifié dans le contrat et, si oui,
quel est le montant?
M. Gratton: On va vérifier.
Le Président (M. Lemieux): M. le secrétaire,
voulez-vous prendre cela en note? Voulez-vous répéter votre
question, M. le député de Bertrand, afin que le secrétaire
en prenne note?
M. Parent (Bertrand): Oui; je veux savoir si, à la fin du
contrat de location-achat qu'on a signé, le montant auquel on peut
acheter les équipements est spécifié à l'avance. Si
oui, quel est ce montant?
Le Président (M. Lemieux): M. le secrétaire.
M. Gratton: Je vais donner la réponse tout de suite. Il
semble qu'il s'agit d'une location-achat incluant l'entretien et qu'au bout de
la période de 36 mois les 5 contrôleurs appartiendront au
ministère sans autre formalité.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement 11 de
février 1986 est donc vérifié et terminé. J'appelle
l'engagement 12 de février 1986 qui se lit comme suit: "Contrat pour
l'achat de sept micro-ordinateurs Philips 3102 avec équipements
périphériques et logiciels. Le montant de l'engagement est 39
911,06 $." Est-ce qu'il y a des interventions? M. le député de
Bertrand.
M. Parent (Bertrand): Oui, M. le Président. Pourquoi ce
genre dé contrat est-il fait par contrat négocié avec la
société Philips et non pas sur invitation?
M. Croteau: En fait, c'est dans le cadre de la politique d'achat
québécoise où un nombre de firmes fabriquant au
Québec, dont Philips, sont qualifiées. Il y en a trois dans ce
type d'ordinateurs. II y a Comterm
avec Oginov et Philips-Micom. Le Service des achats négocie des
achats massifs collectifs. À partir de là, les ministères
font l'acquisition au besoin à partir de cet achat collectif sur un prix
négocié globalement.
M. Parent (Bertrand): Dans ce cas spécifique, on n'aurait
pas pu acheter de Comterm?
M. Croteau: Oui. Un des trois fournisseurs établis.
M. Parent (Bertrand): Pour autant qu'il satisfasse aux
spécifications demandées.
M. Croteau: Oui, mais ces spécifications sont standards un
peu dans cette gamme d'ordinateurs. Ce sont de petits ordinateurs.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement 12 de
février 1986 est vérifié et terminé. J'appelle
l'engagement 13 qui se lit comme suitî "Contrat pour la location-achat
d'un véhicule de livraison "Mail Mobile" modèle 9100 K, pour une
période de 60 mois. Montant de l'engagement: 53 343 $. " Est-ce qu'il y
a des interventions? M. le député de Lévis.
M. Garon: Qu'est-ce que c'est qu'un Mail Mobile?
M. Gratton: C'est une espèce de robot qui fait la
distribution du courrier à l'édifice du ministère du
Revenu.
M. Angers: C'est un messager. M. Gratton: C'est un messager... M.
Parent (Bertrand):... robotisé.
Le Président (M. Lemieux): M. le député de
Bertrand.
M, Garon: C'est le petit maudit qui nous envoie nos lettres?
M. Gratton: Mais, au moins, il le fait poliment.
M. Parent (Bertrand): Est-ce qu'à la fin des 60 mois le
gouvernement devient propriétaire sans aucune autre
formalité?
M. Angers: C'est aussi une option d'achat.
M. Parent (Bertrand): Oui, mais dans le cas de Bell Informatique
tantôt...
M. Angers: Coût d'achat au 61e mois: 3750 $.
M. Parent (Bertrand): Donc, il a une valeur résiduelle
de...
M. Gratton:... 3750 $
M. Garon: Cela ne veut pas dire qu'il a une valeur de 3750 $.
M. Gratton: Pardon?
M. Garon: Cela ne veut pas dire qu'il vaut cela.
M. Parent (Bertrand): Non, mais on peut l'acheter à ce
prix.
M. Gratton: Non, mais c'est cela qui est la condition pour
l'acheter.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement 13 de
février 1986 est-il vérifié et terminé?
L'engagement 13 de février 1986 est vérifié et
terminé. J'appelle 14 qui se lit comme suit: "Renouvellement du contrat
pour la location et l'entretien de l'unité Amdahl 470-V8 pour une
période de deux mois. Montant de l'engagement: 43 600 $. " Y a-t-il des
interventions sur l'engagement 14 de février?
M. Gratton: C'est toujours la même répétition
pendant deux mois additionnels. On va en voir un autre pour nous amener
jusqu'au 1er juin.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement financier 14 de
février 1986 est vérifié et terminé. Cela va, M. le
député de Bertrand? J'appelle l'engagement...
M. Parent (Bertrand): Non, je m'excuse, M. le
Président.
Le Président (M. Lemieux): Oui.
M. Parent (Bertrand): Je pense qu'il y a une erreur dans le
libellé. On parle du renouvellement du contrat pour la location...
Le Président (M. Lemieux): Oui.
M. Parent (Bertrand):... et on parle de l'entretien.
Le Président (M. Lemieux):... de l'unité.
M. Parent (Bertrand): II ne s'agirait pas de l'entretien puisque
l'entretien est à part. Quand on fait affaire avec les Services
financiers Canada Lease, il n'y a pas d'entretien.
M, Gratton: Effectivement, c'est une erreur. C'est la location
seulement; l'entretien, on va le revoir tantôt, c'est 25 000 $
supplémentaires.
Le Président (M. Lemieux): C'est donc dire qu'à
l'engagement 14 de février 1986 on doit biffer "et l'entretien"?
M. Gratton: Oui.
Le Président (M. Lemieux): Et le montant de l'engagement demeure
le même: 43 600 $.
M. Gratton: Oui, M, le Président.
Le Président (M. Lemieux): Avez-vous d'autres
interventions, M. le député de Bertrand?
M. Parent (Bertrand): Cela va dans le même sens. Je ne veux
pas revenir encore à la charge.
Le Président (M. Lemieux): Cela va.
M. Parent (Bertrand): Je trouve que le Conseil du trésor
nous passe de la fausse information.
Le Président (M. Lemieux): Nous communiquerons avec les
gens concernés. Il y a quand même une bonne foi de part et
d'autre. Je considère que l'engagement 14...
M. Garon: La bonne foi ne suffit pas; c'est une obligation de
résultat, ce n'est pas une obligation de moyen. Ce n'est pas
l'obligation de faire son possible, c'est de livrer la marchandise telle
qu'elle est censée être livrée.
Le Président (M. Lemieux): M. le député de
Lévis, je suis bien en mesure de faire juridiquement la
différence entre une obligation de résultat et une obligation de
moyen. Comme on l'a dit tout à l'heure, de part et d'autre, on va en
faire part au président du Conseil du trésor. L'engagement 14 est
donc vérifié et terminé. J'appelle l'engagement 15.
Je pense qu'il y a une inversion de chiffres. Il s'agit non pas de
l'engagement 16, tel qu'il apparaît, mais plutôt...
M. Parent (Bertrand): L'engagement 15 est à la page
suivante.
M. Garon: On peut passer à 15 et revenir à 16.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement 15 se lit comme
suit: "Contrat pour l'impression de 3 400 000 formules TPD-I et V dont 2 800
000 exemplaires français et 600 000 exemplaires anglais. Le montant de
l'engagament est de 65 818, 56 $. " L'engagement 15.
M. Garon: TPD-I, c'est quoi?
M. Angers: Formules de déduction à la source.
M. Garon: Comment se fait-il qu'il y ait autant d'exemplaires
anglais par rapport aux exemplaires français, 2 800 000 par rapport
à 600 000? Si on addtionne les deux, cela fait...
M. Parent (Bertrand): 3 400 00.
M. Garon: 3 400 000. Cela veut dire que...
Le Président (M. Lemieux): M. le député de
Chauveau.
M. Parent (Bertrand): M. le Président, dans ces
cas-là...
Le Président (M. Lemieux): M. le député de
Bertrand.
M. Parent (Bertrand):... on va toujours au plus bas
soumissionnaire. Sur les cas d'invitation, on va au plus bas
soumissionnaire?
M. Gratton: Oui, dans ce cas, oui. Des soumissions ont
été demandées à douze fournisseurs. On a
reçu sept... Pardon?
M. Parent (Bertrand): Sept seulement ont soumissionné.
M. Gratton: Sept ont soumissionné et on a pris le plus
bas.
M. Garon: Sept ont soumissionné.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement 15 de
février 1986 est donc vérifié et terminé. J'appelle
l'engagement 16, qui est à la page précédente, et qui se
lit comme suit: "Contrat pour l'achat de sept microordinateurs portatifs
Zénith Z-171 avec équipements périphériques,
accessoires et logiciels. Le montant de l'engagement est de 32 805, 44 $. " Y
a-t-il des interventions sur l'engagement 16 de février 1986? M. le
député de Bertrand. (17 heures)
M. Parent (Bertrand): M. le Président, est-ce que le
ministre peut nous dire s'il y a des contrats d'entretien avec des firmes
spécialisées en entretien vu qu'on achète ces
équipements, même s'ils sont neufs à ce moment comme on le
fait dans le cas des locations et dans le cas des achats? Est-ce qu'on a
signé des contrats d'entretien?
M. Angers: On nous indique ici qu'il y a présentement, au
ministère, un CT en préparation visant à enclencher un
processus pour identifier une maison de services qui ferait l'entretien de
l'ensemble de nos
choses.
M. Parent (Bertrand): Donc, au moment où l'on se parle, on
n'aurait pas de contrats d'entretien pour ces équipements?
Le Président (M. Lemieux): Est-ce que l'engagement 16 de
février 1986 est vérifié et terminé?
M. Garon; J'aimerais avoir le prix du deuxième plus bas
soumissionnaire.
Le Président (M. Lemieux): Est-ce que vous avez compris la
question du député de Lévis? Ce dernier fait état
qu'il aimerait avoir le prix du deuxième plus bas soumissionnaire
relativement à l'entretien. Est-ce cela, M. le député de
Lévis?
M. Garon: Non, non.
Le Président (M. Lemieux): Relativement au contrat comme
tel?
M. Garon: C'est à l'article. M. Angers: Est-ce le
même?
Le Président (M. Lemieux): Oui, c'est bien cela, nous
sommes bien à l'engagement 16 de février 1986.
M. Garon: II y avait deux soumissionnaires: Micro-Sélect
Inc., (articles, l, 2, 3, 4, 6).
M. Parent (Bertrand): II y a deux soumissionnaires.
M. Gratton: II y a eu deux soumissions, mais on a seulement le
prix de la plus basse.
M. Garon: Mais si on additionne les articles?
M. Gratton: Oui.
M. Garon: Vous les avez choisis par articles.
M. Gratton: C'est cela.
M. Garon: Alors, cela arrivait à quoi pour l'autre?
M. Gratton: On va obtenir l'information et vous la fournira, on
ne l'a pas ici.
M. Garon: Sur la même base comparative. Il serait
peut-être plus facile de donner les six articles et le prix des deux.
Êtes-vous satisfait quand, dans les soumissions sur invitation, sur dix
demandées, il y en a seulement deux qui soumissionnent? À deux,
souvent on n'a pas vraiment la variété des prix. Ce n'est pas
beaucoup, deux soumissionnaires. Pourquoi* dans ces cas, ne fait-on pas un
appel d'offres public?
M. Croteau: Ici, on parle d'un type très
spécialisé d'équipements. Il faut qu'ils soient et
portatifs et qu'ils incluent une disquette de 5 pouces et quart. Ce sont des
ordinateurs qui sont trimbalés par les vérificateurs. Alors,
c'est un type spécial où il n'y a pas beaucoup de fabricants
actuellement.
M. Garon: Ah bon! Vous en avez demandé à tous ceux
qui étaient fabricants?
M. Croteau: Oui.
Le Président (M. Lemieux): M. le député de
Lévis.
M. Garon: Pourquoi ne soumissionnent-ils pas? C'est drôle!
Il y a dix soumissions et il y en a seulement deux de reçues.
M. Croteau: Dans les classifications au fichier il y a des gens
qui se qualifient pour une gamme de produits sans connaître
celui-là spécifiquement»
Le Président (M. Lemieux): M. le député de
Lévis, est-ce que vous retirez...
M. Garon: J'ai connu cela souvent.
Le Président (M. Lemieux):... votre question...
M. Garon: Pourquoi la retirer?
Le Président (M. Lemieux):... à savoir quel est le
montant du plus bas?
M. Garon: Je ne retire pas cela.
Le Président (M. Lemieux): Bon, M. le secrétaire,
voulez-vous noter que le député de Lévis demande à
l'engagement financier 16 qu'on lui indique le montant du deuxième plus
bas soumissionnaire? Est-ce cela, M. le député de
Lévis?
M. Garon: Pour chacun des six articles.
Le Président (M. Lemieux): Pour chacun des six
articles.
M. Garon: C'est pour la comparaison. Je ne demande pas seulement
pour le plus bas, je demande le comparatif pour chacun des articles,
autrement...
Le Président (M. Lemieux): Cela va.
M. Croteau: C'est le Service des achats qui a fait l'exercice, ce
n'est pas nous.
Le Président (M. Lemieux): Les engagements financiers pour
le mois de février 1986 sont donc...
M. Garon: C'est-à-dire que je veux bien être compris
ici.
Le Président (M. Lemieux): Oui, M. le député
de Lévis.
M. Garon: Je veux les deux soumissionnaires pour chacun des six
articles avec le prix de chacun.
Le Président (M. Lemieux): Alors, pour les deux
soumissionnaires, Micro-Sélect Inc., et Innovation en informatique, pour
chacun des articles 1, 2, 3, 4, 5 et 6.
M. Angers: Nous adressons cette demande au Service des
achats.
Le Président (M. Lemieux): Effectivement, pour que cela
puisse être transmis à M. le secrétaire de la commission.
Les engagements de février 1986 sont donc vérifiés et
terminés.
Mars
J'appelle l'engagement 9 de mars 1986 qui se lit comme suit: "Contrat de
services pour la fourniture de deux conseillers dans le cadre de
l'élaboration du plan directeur portant sur la refonte des
systèmes administratifs du ministère, pour une période de
quatre mois. Montant de l'engagement: 100 000 $. " Est-ce qu'il y a des
interventions?
M. Garon: 100 000 $ pour quatre mois, cela veut dire, sur une
base de douze mois, 300 000 $ pour deux personnes, c'est une base de 150 000 $
par année.
M. Gratton: C'est cela.
M. Garon: Atkinson, Tremblay et Associés Ltée. De
quel endroit est cette firme?
M. Gratton: Du Québec, de Montréal. M. Garon:
De Montréal?
M. Gratton: Elle a un bureau à Québec aussi.
Une voix: Le siège social est à
Montréal.
M. Garon: Pourquoi n'y a-t-il pas eu d'appels d'offres?
M. Gratton: Ses services avaient été retenus dans
le cadre de la préparation du projet de refonte. Elle était donc
déjà sur place.
M. Parent (Bertrand): Quel genre de mandat avait-elle
déjà sur place, M. le ministre?
M. Gratton: La conception du plan directeur.
M. Angers: Essentiellement, elle travaillait à la
préparation du plan directeur de refonte des principaux systèmes
administratifs du ministère du Revenu.
M. Garon: Depuis combien de temps?
M. Angers: Ah, bien là! Je ne sais pas, cela devait faire
un certain nombre de mois.
M. Croteau: Environ 18 mois. Pour être plus précis,
le plan directeur a été fait par un regroupement de trois firmes
de consultants dont ATA. Il y avait des spécialistes, il y avait ATA et
LGS, une autre firme de Montréal.
M. Gratton: Qui étaient regroupées sous le nom du
consortium Metaconsult.
M. Croteau: Ces gens ont participé à ce projet de
18 mois dont on a prolongé le contrat de quatre mois additionnels.
M. Parent (Bertrand): Est-ce qu'on peut avoir le nom des deux
conseillers qui ont travaillé à ce dossier ou qui font partie de
ce dossier?
M. Angers: Voulez-vous les noms des individus? Ah, mon Dieu! M.
Jean-Luc Drolet et M. Gilles Leclerc.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement 9 de mars
1986...
M. Garon: Attendez un peu.
Le Président (M. Lemieux): Oui, M. le député
de Lévis.
M. Garon: Jean-Luc...
M. Gratton: M. Drolet et M. Gilles Leclerc.
M. Garon: Jules ou Gilles? M. Gratton: Gilles Leclerc.
M. Garon: Leclerc. De quel endroit?
M. Croteau: Ce sont des conseillers de Québec de la firme
ATA qui a son siège social à Montréal.
M. Garon: Ce sont des avocats? M. Gratton: Ce sont
informaticiens. M. Garon: Atkinson, Tremblay.
M. Gratton: Cherchez-vous des mandats?
M. Garon: Non, non.
M. Gratton: Pour quelqu'un, j'entends. Entre avocats, des
fois.
M. Parent (Bertrand): Le mandat qui avait été
donné au consortium il y a un an et demi ou deux ans et qui regroupait,
si j'ai bien compris, trois firmes d'expertise, quelle envergure pouvait-il
avoir? Le consortium a développé à ce moment une partie de
la refonte du plan.
M. Angers: Le contrat de services? M. Gratton: Le plan
directeur. M. Angers: 1 340 000 $.
M. Parent (Bertrand): Combien?
M. Angers: Le contrat de services, 1 340 000 $.
M. Parent (Bertrand): ATA faisait partie de ce consortium et elle
a un mandat de 100 000 $ pour préparer le plan directeur?
M. Angers: Non, non, non. C'était... M. Gratton:...
pour terminer.
M. Angers: C'est finalisé. C'était pour couvrir la
période pendant laquelle le gouvernement prenait des décisions
concernant le plan directeur, pour assurer une permanence de savoir-faire
pendant cette période.
M. Parent (Bertrand): Tout cela est-il maintenant
complété?
M. Gratton: Cet engagement est complété. Le
programme de refonte est en marche. Il y a même des contrats qui ont
été octroyés et qui vont faire l'objet d'engagements
financiers qu'on examinera ici au cours des prochains mois.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement 9 de mars 1986 est
vérifié et terminé. J'appelle l'engagement 10 qui se lit
comme suit: "Contrat pour la location d'un local d'une superficie de 5200
mètres carrés situé au Centre Champlain du 265 de la
Couronne, Québec, et destiné à loger les services de
la
Direction de la cotisation immédiate. Montant de l'engagement: 3
388 000 $. "
Est-ce qu'il y a des interventions relativement à l'engagement
financier 10 de mars 1986? M. le député de Bertrand.
M. Parent (Bertrand): La SIQ, comme telle, on transige avec elle.
Mais elle négocie, j'imagine, avec les propriétaires du mail ou
avec les propriétaires de centres commerciaux. Je comprends que cela ne
relève pas du ministère du Revenu, mais est-ce qu'on pourrait
nous dire sur quelle base on négocie tous ces tarifs, les 116 $ le
mètre carré?
Vous ne le savez pas, d'accord. Si je comprends bien, 113 000 $ sont
passés dans les engagements financiers de l'année
dernière. C'était pour février, mars et avril.
M. Gratton: Pour 1985-1986.
M. Garon: Est-ce qu'il y a eu un appel d'offres? On dit: des
contrats négociés pour la location d'un local.
M. Gratton: Nous avons passé une commande à la
Société immobilière du Québec, on avait besoin de
locaux. Quand je dis "nous", je m'exclus parce qu'on n'était pas
là encore. La Société immobilière a fait,
j'imagine, un survol des disponibilités et a proposé au
ministère du Revenu de louer le local dont il est question ici. Le
Conseil du trésor a donné son autorisation; c'est en date du 8
octobre 1985. C'est-à-dire que je ne sais pas à quelle date, mais
il a autorisé...
M. Garon: Qui est propriétaire du Centre Champlain, au 265
rue de la Couronne? C'est un contrat négocié, il n'y a pas eu
d'appels d'offres.
M. Gratton: On doit l'avoir ici. Pour la Société
immobilière du Québec, il y a un M. Jean Deschamps qui signe.
M. Angers: Je peux vous dire qu'où nous sommes
localisés, c'est un bâtiment qui est occupé par le
gouvernement, peut-être pas de façon continue, mais presque,
depuis 1965 à peu près. C'est dans Limoilou, sur la rue de la
Couronne, tout près de l'ancienne voie ferrée. Le
ministère de l'Éducation est localisé là.
Le Président (M. Lemieux): On vient de le rénover,
d'ailleurs.
M. Angers: Oui, cela a été
rénové.
Le Président (M. Lemieux): Entièrement, oui.
M. Garon: Justement, il n'y a pas eu d'appels d'offres.
Plutôt de faire des appels
d'offres pour donner la chance à tout le monde, on continue avec
le même depuis 1965. Il n'a pas la chance de faire concurrence à
d'autres.
M. Gratton: Oui.
M. Garon: Je ne comprends pas trop cela.
M. Gratton: Cela semble être la procédure suivie par
tous les gouvernements depuis un bon bout de temps.
M. Garon: Pas nécessairement.
M. Gratton: Cela a été fait au cours des neuf
dernières années, en tout cas.
M. Garon: Bien non. Il avait ce contrat pour combien
d'années? Je connais des gens qui ont des contrats pour vingt ans.
M. Angers: Je n'ai pas dit qu'il avait un contrat de vingt ans.
J'essayais simplement d'identifier le bâtiment en disant que le
gouvernement y a été présent d'une manière ou d'une
autre, en totalité ou en partie, pendant une bonne période.
M. Garon: Cela ne veut rien dire, dans le fond, si, dans le
temps, il a eu un bail de vingt ans. Il l'a eu. Je me rappelle une
bâtisse sur le Chemin 5ainte-Foy. Quand elle a été
louée, elle a été louée pour vingt ans.
M. Gratton: M. le Président, quant à nous, on ne
peut pas répondre à ces questions-là parce que ce n'est
pas nous...
Le Président (M. Lemieux): Je comprends cela, M. le
ministre.
M. Garon: Oui, mais il faut avoir une réponse à
cela, par exemple.
Le Président (M. Lemieux): M. le député de
Lévis, quelle était votre question?
M. Garon: J'ai demandé qui est le propriétaire du
Centre Champlain, 265 rue de la Couronne, à Québec. Si on est
là depuis 1965 - ce que je ne savais pas - le contrat initial
était pour combien d'années? Pourquoi y sommes-nous allés
par contrat négocié plutôt que par appels d'offres? Puisque
vous n'y étiez pas...
M. Gratton: M. le Président, je pense que l'on pourra
répondre à la première question, à savoir qui en
est le propriétaire, quand on va obtenir les informations. Quant
à la question: Qui y était et à quelle date, on va
demander au Service des achats ou à la Société
immobilière de nous fournir les informations. On ne peut pas se porter
garant des réponses pour un bail qui a été signé on
ne sait quand.
Le Président (M. Lemieux): M. le secrétaire, vous
prenez note des questions.
M. Garon: Si on est allé dans un contrat
négocié avec quelqu'un, cela veut-il dire qu'il y avait des
locaux vacants à la SIQ ou qu'il n'y en avait pas?
Le Président (M. Lemieux): M. le député de
Lévis, je pense que M. le ministre du Revenu a répondu. M. le
secrétaire de la commission va lui transmettre ces questions afin que
vous ayez les réponses dans la mesure où il est possible de
répondre aux questions que vous avez posées.
M. Garon: Ce n'est pas "dans la mesure du, possible", ce sont des
questions "répondables".
Le Président (M. Lemieux): J'ajouterai: M. le ministre
répondra à vos questions...
M. Gratton: "Répondables".
Le Président (M. Lemieux):... après que le
secrétaire de la commission lui aura transmis les questions
posées.
M. Gratton: Je vais répondre aux questions qui sont
"répondables".
Le Président (M. Lemieux): L'engagement 10 est donc...
M. Garon: On peut y répondre, à ces questions.
M. Gratton: Oui, mais dans la mesure où, à titre de
ministre du Revenu, j'obtiens les informations de la Société
immobilière. Je ne peux pas me porter garant de répondre aux
questions qui ne relèvent pas du ministère du Revenu.
Le Président (M. Lemieux): Effectivement. Alors, je pense
que c'est...
M. Garon: Oui, mais vous savez que, s'il y a un domaine où
il y a possibilité d'avoir du favoritisme, c'est bien dans la location
des immeubles. On ne peut pas faire une vérification à peu
près. On va faire une vérification...
M. Gratton: C'est un engagement qui a été
contracté par l'ancien gouvernement. Sûrement que le
député de Lévis...
M. Garon: Bien non, c'est en mars 1986. (17 h 15)
M. Gratton: L'engagement a été signé
en 1986, mais toutes les négociations du contrat ont
été faites avant. L'autorisation a été
donnée en octobre 1985.
Le Président (M, Lemieux): Effectivement,
M. Gratton: À ce moment-là, ce n'était pas
le gouvernement actuel qui était au pouvoir. Cela étant dit, on
va obtenir les informations qu'on peut...
Le Président (M. Lemieux): Alors, l'engagement...
M. Garon: Un instant! C'est que l'imputation budgétaire
sur 1985-1986 qui finit au 1er avril n'est que de 113 000 $ alors que pour les
années subséquentes, c'est 3 275 000 et que le bail est pour 5
ans. Donc, si on additionne tout cela, c'est 60 mois et si on divise 3 400 000
$ par 60 mois, cela veut dire par mois...
Le Président (M. Lemieux): 54 921 $?
M. Garon: Alors, cela veut dire que les 113 000 $ sont pour deux
mois en 1986.
M. Gratton: Si je vous disais qu'il y avait des
aménagements à faire...
M. Garon: Février et mars.
M. Gratton: Ce n'est pas seulement du loyer, il y a des
aménagements qui sont inclus et qui ont été faits bien
avant qu'on puisse aménager dans l'édifice. C'est ce que je dis.
On va fournir des informations dès qu'on les aura.
M. Garon: Avez-vous demandé une localisation?
Habituellement, dans les ministères on demande un
périmètre dans lequel on fait l'appel d'offres. Là, vous
avez demandé d'aller à quel endroit? Avez-vous dit n'importe
où?
M. Angers: D'après ce que je crois comprendre, la demande
a été faite au mois d'octobre.
Une voix: Oui. On n'était pas là.
M. Angers: Comme localisation, c'est dans Saint-Roch. C'est une
bonne localisation, c'est dans Limoilou, puis...
Le Président (M. Lemieux): C'est dans le centre des
activités de la ville de Québec.
M. Garon: Pardon?
Le Président (M. Lemieux): C'est dans le centre des
activités de la ville de Québec. Alors, l'engagement 10 est donc
vérifié et terminé.
M. Garon: On va avoir les renseignements qu'on a
demandés?
Le Président (M. Lemieux): Oui, sous réserve, M. le
député de Lévis, des questions qui ont été
prises en note par le secrétaire de la commission et qui seront
posées au ministre du Revenu. J'appelle l'engagement 11 du mois de mars
1986 qui se lit comme suit: "Contrat pour l'achat de 2000 bacs en
polyéthylène avec couvercles pour transporter des
déclarations d'impôt TP-1, au montant de 33 541, 48 $. " Y a-t-il
des interventions?
M. Garon: Je voudrais vous demander comment il se fait que vous
achetez tant de bacs que cela. Tantôt, on en avait acheté
3000.
M. Gratton: On en avait acheté pour Montréal
tantôt et là, c'est pour Québec.
M. Garon: Ce sont des bacs en s'il vous plaît, cela!
M. Parent (Bertrand): J'imagine que c'est le même type de
bacs puisqu'il s'agit de TP-1, mais tantôt on en avait 3000 et cela nous
revenait à 8, 80 $ environ le bac.
M. Gratton: C'est parce que ceux-là ont des
couvercles.
M. Parent (Bertrand): Et ceux-là, c'est 16, 50 $.
M. Gratton: C'est parce qu'il y a les couvercles à raison
de 7, 79 $ l'unité qu'on doit avoir ici à Québec. Ils ne
sont pas nécessaires à Montréal parce qu'à
Montréal tout est dans un même édifice à Place
Desjardins alors qu'ici, à Québec, justement à cause des
déplacements qu'il faut faire entre le Centre Champlain et la rue Marly,
il en faut au point de vue de la sécurité.
M. Parent (Bertrand): C'est le prix des bacs. L'autre question:
Allibert Industries Ltée, tantôt, on mentionnait que
c'était à Montréal. Est-ce qu'il y a une division à
Saint-Pierre?
M. Gratton: C'est à la ville de Saint-Pierre, je pense,
à Montréal. C'est cela7
Une voix: Oui.
M. Parent (Bertrand): Donc, c'est toujours à
Montréal.
M. Garon: Est-ce un distributeur ou un manufacturier?
M. Angers: Au Service des achats, on a comme
référence Allibert Industries Ltée, Saint-Pierre...
M. Parent (Bertrand): C'est parce que la même question se
pose...
M. Garon: Un contrat négocié.
M. Parent (Bertrand):... à savoir qu'on négocie un
contrat avec ces gens-là. Je comprends qu'ils ont les moules et tout
cela, mais on n'aura jamais la chance d'avoir de nouveaux fournisseurs qui
pourraient les concurrencer et possiblement avoir de meilleurs prix.
M. Garon: Je ne pense pas qu'ils les manufacturent ici. J'ai le
pressentiment que cela n'est pas manufacturé par ici. Il faudrait voir
s'il s'agit d'un produit manufacturé au Québec et pourquoi on ne
va pas en appels d'offres avec un produit norme.
M. Gratton: C'est une question très pertinente qui devrait
être posée au Service des achats.
M. Garon: Alors, vous êtes d'accord pour qu'on la pose au
Service des achats?
Le Président (M. Lemieux): Relativement à la
procédure, M. le député de Lévis, et non pas
à l'engagement spécifique comme tel et je pense qu'il y va de la
responsabilité ministérielle, d'ailleurs.
L'engaqement financier 11 de mars 1986 est vérifié et
terminé sous réserve des questions qui ont été
posées.
M. Garon: C'est cela.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement financier 11 de
mars 1986 est vérifié et terminé. J'appelle l'engagement
12 qui se Ht comme suit: "Contrat pour l'achat de meubles ergonomiques pour des
postes de travail avec rnicro-ordinateur". Le montant de l'engagement est de 30
116, 57 $. Est-ce qu'il y a des interventions relativement à
l'engagement 12 de mars 1986?
M. Garon: J'aurais une question assez simple. Pardonnez mon
ignorance, mais que sont des meubles ergonomiques? Que veut dire le mot
"ergonomiques"?
M. Gratton: C'est le genre de meubles que j'aimerais avoir vu le
mal de dos que je suis en train de me donner sur cette chaise-là.
Le Président (M. Lemieux): Effectivement, c'est le
cas.
M. Angers: C'est du mobilier spécial, de toute
évidence, pour travailler avec les micro-ordinateurs. C'est
fabriqué dans Bellechasse.
M. Garon: Mais le mot... Oui. M. Gratton: "Ergo", les
autres.
M. Croteau: C'est une mauvaise traduction de "user friendly",
c'est-à-dire plaisant. Les Américains disent: "user
friendly".
M. Parent (Bertrand): Des meubles confortables.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement 12 de mars 1986
est donc vérifié et terminé.
Une voix: Fabriqué à Saint-Vallier.
M. Garon: Combien de meubles y a-t-il?
M. Gratton: Ce sont des chaises, je pense.
M. Garon: Des chaises? M. Parent (Bertrand): Cela doit.
M. Angers: On a tout cela ici. M. Gratton: II y en a, oui.
M. Garon: Pourquoi, encore là, voit-on...
M. Gratton: Les quantités varient de 5 à 13, 14,
12, des appuis-pieds, des mulitprises, des supports à papier, des
bibliothèques spéciales de 26 pouces, des angles, des tables
fixes, des supports à papier. Si cela vous intéresse, la couleur
de tout l'ameublement est mastic no 931 avec bandes noires.
Des voix: Ha! Ha! Ha!
M. Garon: Je suis content de voir qu'il y a des bandes
noires.
M. Parent (Bertrand): Ergonomiques. M. Gratton:
Pardon?
M. Garon: À part les bandes noires, est-ce que le reste
est rouge?
M. Gratton: Cela me surprendrait parce qu'à ce
moment-là ce ne serait pas ergonomique, ce serait dynamique.
M. Garon: Quand je suis arrivé au
ministère, je me rappelle qu'en 1976 il y avait seulement des
meubles rouges. On avait envie d'ouvrir une corrida. Cela rendait les gens
agressifs pour rien.
Le Président (M, Lemieux): Les chaises, M. le
député de Lévis.
Alors, l'engagement 12 de mars 1986 est donc vérifié et
terminé. J'appelle l'engagement 13 qui se lit comme suit: "Contrat pour
l'achat du logiciel "On Line Query". " Le montant de l'engagement est de 49 000
$. Est-ce qu'il y a des interventions?
M. Garon: Que fait ce logiciel?
M. Gratton: Cela permet d'interroger les informations contenues
dans les banques de données. On peut construire et produire des rapports
à l'écran et sur papier imprimé. Les principaux avantages
sont de pouvoir produire des rapports par menu de façon facile et par
une personne n'ayant pas de connaissances en programmation. Il permet à
l'utilisateur de créer, manipuler et conserver plusieurs types de
rapports. Il permet d'interroger des tables rationnelles. Il permet aux
développeurs de créer et de conserver plusieurs chemins de
navigation à l'intérieur d'une banque de données...
M. Garon: A-t-il besoin de rames?
M. Gratton:... d'obtenir un gain de temps et de coût pour
l'utilisateur et il permet de vérifier l'intégrité des
données.
Le Président (M. Lemieux): Est-ce que l'engagement 14 de
mars 1986 est vérifié et terminé?
M. Parent (Bertrand): Est-ce qu'on pourrait savoir, M. le
Président, si c'était...
Le Président (M. Lemieux): M. le député de
Bertrand.
M. Parent (Bertrand):... le seul fournisseur...
Le Président (M. Lemieux): L'engagement 13.
M. Parent (Bertrand):... possible puisqu'encore là tous
les engagements précédents sont sous forme de contrats
négociés? On ne fait mention nulle part d'autres fournisseurs
puisque celui-là est à Montréal.
M. Croteau: II s'agit encore une fois d'un produit
américain. Ce sont des vendeurs qui sont à Montréal tout
simplement. Ce sont des produits américains développés
pour les grand ensembles d'ordinateurs qui sont habituellement uniques dans
leurs caractéristiques sur le type d'équipement qui est
utilisé au gouvernement, soit IBM.
M. Parent (Bertrand): Mais comment fait-on pour évaluer
à 49 000 $ la valeur d'un logiciel si c'est le seul disponible? On
aurait pu demander un prix beaucoup plus élevé ou beaucoup
moindre.
M. Croteau: C'est-à-dire que ces vendeurs les offrent et
les prix sont connus. On l'évalue en fonction du rendement qu'on peut en
retirer, c'est-à-dire combien d'utilités on peut avoir pour le
prix qu'on nous offre. Il n'y a pas de relation entre le coût du produit
et le prix de vente de ces logiciels.
M. Parent (Bertrand): D'accord. M. Garon: Non?
M. Croteau: C'est fait pour de grands marchés comme le
marché américain. Si cela marche, ils font de l'argent. Si cela
ne marche pas, ils sont faits parce que c'est très dispendieux à
développer. C'est pour cela qu'il n'y a pas dans nos développeurs
de logiciels québécois de grands logiciels comme ceux-là.
Ce sont des investissements de plusieurs millions de dollars.
M. Gratton: II n'est peut-être pas inutile de mentionner
que le logiciel a pu être évalué. La compagnie l'a rendu
disponible pour évaluation avant qu'on procède à l'achat.
Donc, en l'achetant, on avait une idée de ce qu'on pouvait en tirer.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement financier 13 de
mars 1986 est donc vérifié et terminé.
J'appelle l'engagement 14: "Contrat de services pour assurer le
transport et l'entreposage des rubans magnétiques et autres documents,
pour une période d'un an. " Montant de l'engagement: 45 000 $.
M. Garon: Y en a-t-il d'autres que Brink's qui pouvaient faire
cela?
M. Gratton: II y a Brink's Sécurité compagnie
Ltée, Québec; Brink's Sécurité compagnie
Ltée, Montréal, et Brink's Canada Ltée. Elles forment
toutes la même compagnie. Donc, on a reçu seulement une
soumission.
M. Parent (Bertrand): La compagnie Desjardins a maintenant son
service de sécurité.
M. Angers: Peu de temps après, elle a été
vendue à Desjardins.
M. Garon: Ah! Elle avait acheté un
service de sécurité, mais pas celui-là. M. Gratton:
Oui, Sécur.
M. Garon: Cela fait quelques années que Desjardins a
acheté Brink's.
M. Angers: Ici, au moment de l'exercice, on n'a eu qu'une
soumission.
M. Garon: Pardon?
M. Angers: Au moment de l'appel d'offres, c'est Brink's qui
existait comme entité.
M. Gratton: Au fichier, il y avait ces trois noms. Effectivement,
on a été informé ensuite que Brink's avait
été vendue à Sécur.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement financier 14 de
mars...
M. Garon: Sécur est une compagnie de quel endroit?
M. Croteau: C'est Desjardins.
M. Garon: À Lévis? Est-ce à
Lévis?
Des voix: Oui.
M. Garon: Cela doit être bon.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement financier 14 de
mars 1986 est-il vérifié et terminé? L'engagement
financier 14 de mars 1986 est vérifié et terminé.
J'appelle l'engagement 15 qui se lit comme suit: "Contrat pour l'achat
de deux lecteurs-imprimeurs de microfilms et microfiches avec accessoires. "
Montant de l'engagement: 32 831, 63 $. Y a-t-il des interventions sur
l'engagement financier 15?
M. Garon: Bonne mère! II y en a trois qui sont non
conformes. On dit que vous en avez reçu cinq. On en indique seulement
quatre, quel était l'autre?
M. Gratton: Ce sont les quatre plus bas.
M. Garon: Pardon?
M. Gratton: Je présume que ce sont les quatre plus
bas.
M. Garon: Qui était le cinquième? M. Gratton: On ne
l'a pas. M. Garon: Pourrait-on l'avoir?
Le Président (M. Lemieux): M. le secrétaire,
voulez-vous en prendre note?
M. Garon: J'ai une question additionnelle là-dessus.
M. Parent (Bertrand): Kodak était le plus bas conforme.
Cela va pour moi, M. le Président.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement 15 de mars 1986
est donc vérifié et terminé. J'appelle l'engagement...
M. Garon: À condition d'avoir le nom du cinquième
avec son prix.
Le Président (M. Lemieux): Oui, effectivement, M. le
député de Lévis, le secrétaire a pris note de vos
interrogations, il est en train d'en prendre note.
J'appelle l'engagement financier 16 de mars 1986 qui se lit comme suit:
"Contrat pour la location et l'entretien d'un contrôleur 8880 - dash - 4,
d'un communicateur 8270 et de six tourne-disques pour une période de 36
mois. " M. le député de Lévis, nous avons beaucoup de
respect pour la loi 101 et même beaucoup plus que du respect.
M. Garon: "Dash", c'est "trait d'union", en français.
Le Président (M. Lemieux): Alors, trait d'union, M. le
député de Lévis. Montant de l'engagement: 616 464, 36 $. Y
a-t-il des interventions?
M. Garon: Oui. Depuis quand vous avez appris ce
mot-là?
Le Président (M. Lemieux): Je m'excuse, c'est un...
M. Garon: Habituellement, vous ne parlez...
Le Président (M. Lemieux):... défaut de formation,
M. le député de Lévis. Je vous laisse aller.
M. Garon:... pas anglais.
M. Parent (Bertrand): Si je comprends bien, M. le
Président, cela fait suite à un décret de septembre 1983
et il s'agit tout simplement de renouvellement d'un contrat pour une
période de 36 mois, quoi?
M. Gratton: C'est-à-dire qu'un contrat a été
conclu avec les fournisseurs à la suite d'un appel d'offres public en
1983. On place des commandes à l'intérieur de ce contrat.
M. Parent (Bertrand): C'est un renouvellement de contrat, dans le
fond.
M. Garon: Y a-t-il une augmentation de prix depuis septembre
1983, ou si c'est
toujours dans le cadre du même prix, ou s'il y avait une
augmentation de prix de prévue?
M. Gratton: Encore là, c'est le Service des achats du
gouvernement qui pourrait nous fournir la réponse.
M. Garon: Ce serait intéressant de le savoir, parce que
c'est une commande ouverte. Combien de temps reste-t-elle ouverte? Ou bien
c'est jusqu'à tel montant, jusqu'à concurrence...
M. Gratton: Je peux le prendre en note et le vérifier au
Service des achats. (17 h 30)
Le Président (M. Lemieux): M. le secrétaire,
voulez-vous prendre note des interrogations du député de
Lévis. L'engagement financier 16 de mars 1986 est donc
vérifié et terminé. L'ensemble des engagements financiers
pour le mois de mars 1986 est vérifié et terminé.
Avril
J'appelle l'engagement 21 du mois d'avril 1986, qui se lit comme suit:
"Contrat pour la location et l'entretien d'un contrôleur 8880-4 et de 7
tourne-disques 8380 pour une période de trente-six (36) mois. " Montant
de l'engagement: 688 169, 16 $. Est-ce qu'il y a des interventions?
Une voix: Où sommes-nous rendus?
M. Parent (Bertrand): Quelle est la différence? Est-ce
qu'on pourrait juste m'indiquer la différence?
Le Président (M. Lemieux): Nous sommes rendus au mois
d'avril 1986, l'engagement financier 21.
Une voix: Mon Dieu, Seigneur! Quelle bonne nouvelle!
M. Parent (Bertrand): Changez de mois. Est-ce qu'on pourrait
juste nous donner la différence entre les tourne-disques 8380 par
rapport à ce qu'on avait tantôt comme modèle, 8270? Est-ce
possible?
M. Gratton: Je n'ai pas cela par coeur.
M. Garon: Ils disent: C'est valable pour 36 mois. Cela va
jusqu'en septembre. C'est écrit. Je n'ai pas besoin de
renseignements.
Le Président (M. Lemieux): Est-ce que l'engagement
financier 21 d'avril 1986 est vérifié et terminé?
L'engagement financier 21 est vérifié et terminé.
J'appelle l'engagement 22 d'avril 1986, qui se lit comme suit: "Contrat de
services pour procéder au microfilmage des avis de cotisation 1985 selon
le procédé COM. " Montant de l'engagement: 60 000 $. Est-ce qu'il
y a des interventions sur l'engagement financier 22 d'avril 1986?
M. Parent (Bertrand): Qui étaient les autres
soumissionnaires? Est-ce qu'il y en a eu d'autres? Il me semble que c'est le
seul. Trois furent demandés. Est-ce qu'on pourrait savoir qui
étaient les deux autres?
M. Gratton: M. I. C. R. Ltée. NCR Canada n'a pas
répondu, de quelque manière que ce soit, au cahier des charges.
L'autre c'était Les Données graphiques Perluète Inc. Je
vous jure que je vous dis la vérité: Les données
graphiques Perluète.
Une voix: C'est une PME québécoise. Une
voix: Il n'y a eu qu'une soumission.
Le Président (M. Lemieux): M. le ministre, M. le
député de Lévis demande: C'est un gars d'où?
Des voix: Ha! Ha! Ha!
Une voix: C'est un petit gars de Lévis.
M. Garon: Non, non.
Une voix: Ce doit être un gars de l'Outaouais.
M. Gratton: Oui, ce doit être un gars de Montréal.
Effectivement c'est la rue Ferrier à Montréal. Il y a eu
seulement une soumission reçue.
M. Garon: C'est à négocier s'il n'y a pas eu de
soumission. On est à 22, non, pardon. Nous sommes à 21?
Le Président (M. Lemieux): Nous sommes rendus à
l'article 22. L'article 21 a été vérifié et
terminé. L'engagement 22 d'avril 1986 est-il vérifié et
terminé? J'appelle l'engagement 23 d'avril 1986...
M. Gratton: C'est le contrat d'entretien.
Le Président (M. Lemieux): II se lit comme suit:
"Renouvellement du contrat pour la fourniture des services d'entretien de
l'unité centrale Amdahl 470V-8, pour une période de deux (2)
mois. " Montant: 25 200 $. Alors il s'agit de la même chose que tout
à l'heure. L'engagement 23 est vérifié et terminé.
L'ensemble des engagements d'avril 1986 est vérifié et
terminé.
Mai
J'appelle l'engagement 16 du mois de
mai 1986 qui se lit comme suit: "Renouvellement du contrat pour la
location de seize (16) dérouleurs 3650 et deux (2) contrôleurs
3800, pour une période de douze (12) mois. " Montant de l'engagement: 88
944 $. Est-ce qu'il y a des interventions?
M. Parent (Bertrand): C'est un contrat qui a été
signé à quel moment? Dans ce cas, on renouvelle seulement pour un
an comparativement aux autres renouvellements qu'on a faits pour 36 mois.
M. Garon: Ce n'était pas un renouvellement tantôt,
c'était un contrat valable pour 36 mois.
M. Parent (Bertrand); Oui.
M. Garon: Les conditions et les prix étaient fixés
pour 36 mois.
Une voix: Un renouvellement pour douze mois à compter
d'avril.
M. Garon: Ici c'est un renouvellement de contrat principal qui
était de quelle durée? Et est-ce que c'est au même
prix?
M. Parent (Bertrand): Est-ce que c'était au même
prix que durant les douze mois précédents?
M. Angers: C'est cela. Donc cela appartient au gouvernement.
M. Croteau: Le coût de location pour nous est payable au
Service des achats. Pour ce type d'équipement, le Service des achats a
un fonds qu'ils appellent un fonds renouvelable. Ils ont eu un fonds de
départ. Ils achètent des équipements et ils les louent aux
ministères. Ils renflouent leur fonds pour acheter de nouveaux
équipements à même cette démarche. Nous, nous louons
du Service des achats. Donc, c'est un compte à compte
gouvernemental.
M. Parent (Bertrand): Donc, le fonds renouvelable des
équipements, c'est le gouvernement.
M. Angers: C'est cela.
M. Garon: Cela veut dire que normalement, l'achat de ces choses
va revenir au Service des achats à un moment donné.
M. Angers: Le Service des achats, avec son fonds renouvelable,
fait les acquisitions.
M. Garon: II fait les acquisitions selon quelles
modalités?
M. Angers: Selon celles définies par le gouvernement.
M. Garon: On ne sait pas. On est là pour vérifier
s'ils font cela.
M. Angers: Voulez-vous les montants?
M. Garon: Non, on vient de nous l'expliquer. Ce n'est pas
ça qui est en cause, là. Mais le Service des achats, lorsqu'il
acquiert des équipements, il fait les acquisitions de quelle
façon?
M. Gratton: C'est une bonne question pour le Service des
achats.
Le Président (M. Lemieux): Alors, l'engagement financier
16 de mai 1986 est vérifié et terminé. J'appelle
l'engagement 17: "Renouvellement du contrat pour la location de l'unité
Amdahl 470-V8, pour une période de deux (2) mois. " Montant de
l'engagement: 43 600 $. Alors, l'engagement 17, M. le député de
Bertrand?
M. Parent (Bertrand): C'est la même chose, sauf que la
question que je me pose, c'est qu'en mai 1986 pourquoi a-t-on renouvelé
pour deux mois? On sait qu'au mois de...
M. Angers: La décision a été prise au cours
du mois de mai,
M. Parent (Bertrand): Le 21 mai, comme vous le disiez
tantôt.
M. Garon: Ah oui!
M. Gratton: C'est cela, le 21 mai 1986.
M. Angers: On a dû donner notre avis -probablement - de 30
jours. Je n'ai pas vérifié.
M. Croteau: II faut aussi comprendre qu'au ministère du
Revenu, la période propice pour changer des ordinateurs, ce n'est pas le
mois de mai. Le mois de mai, c'est la période intensive et il faut
laisser passer la grosse vague de l'impôt des particuliers.
M. Gratton: Le renouvellement pour deux mois, c'était pour
avril et mai. Cela s'est terminé à la fin de mai, le 30 mai.
M. Parent (Bertrand): C'était pour avril et mai,
celui-ci?
M. Gratton: II y a six mois, c'est le troisième.
M. Parent (Bertrand): On aurait terminé le 31 mai.
M. Gratton: Le premier, c'était décembre et
janvier; février et mars, c'était
le deuxième et avril et mai, c'est le troisième.
M. Parent (Bertrand): Donc, cela s'est terminé au 31 mai
à toutes fins utiles, est-ce exact?
M. Angers: C'est ce qui est arrivé. C'est cela.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement 17 de mai 1986 est
donc vérifié et terminé. J'appelle l'engagement 18 de mai
1986 qui se lit comme suit: "Supplément pour porter à 384 510, 45
$ le coût d'impression des brochures "Déclarations de revenus
-formulaire abrégé 1985" afin de tenir compte d'une commande de
465 540 exemplaires supplémentaires. " Montant de l'engagement: 71 080,
45 $. Est-ce qu'il y a des interventions sur l'engagement financier 18 de mai
1986? L'engagement financier 18 est vérifié et
terminé.
Juin
J'appelle l'engagement 21 de juin 1986 qui se lit comme suit: "Contrat
pour la location-achat de (2) deux véhicules de livraison "Mail Mobile",
modèle 9 100 K, pour une période de soixante (60) mois. " Montant
de l'engagement: 125 463, 36 $. Alors, l'engagement 21 de juin 1986.
M. Garon: Le prix a augmenté, tantôt c'était
53 000 $, si je me rappelle bien, pour un. Là, c'est rendu que cela
coûte plus cher quand vous en achetez deux.
M. Gratton: Tantôt, c'était pour un. Là, il y
en a deux.
M. Garon: Oui, mais là c'est 125 000 $ pour deux, cela
fait 62 500 $ chacun.
M. Gratton: C'était le même engagement.
M. Garon: L'autre, tantôt, était à environ 53
000 $.
M. Parent (Bertrand): 53 343 $.
Une voix: C'est l'inflation.
M. Garon: Là, ce n'est plus de l'inflation en monde.
M. Angers: Cela a augmenté de 55 $ par mois.
M. Garon: Ce sont les mêmes véhicules que
tantôt?
M. Parent (Bertrand): C'est le même modèle.
M. Gratton: Oui, c'est exactement le même.
M. Parent (Bertrand): Le modèle 9 100 K.
M. Garon: Comment cela se fait-il? Est-ce parce que c'est
négocié par le nouveau gouvernement?
M. Gratton: Non, non. Cela avait été
négocié par l'ancien gouvernement.
M. Garon: Non, tantôt...
M. Gratton: Bien oui! Le contrat comme tel avait
été négocié pour les trois unités, mais on
en a commandé une en février 1986 et les termes pour la location
des deux dont on prenait possession en 1986 étaient de 55 $
additionnels.
M. Garon: Tantôt, celui qu'on avait en février 1986,
c'était 53 343 $...
M. Gratton: C'est cela. C'était composé de 795 $
par mois pour la location, alors que le coût de location pour les deux,
en juin 1986, est de 850 $ par mois.
M. Garon: Comment cela se fait-il?
Une voix: Cela doit être des bons produits.
M. Garon: Ce sont des contrats négociés. Ils sont
négociés à pas mal plus cher.
M. Gratton: C'est cela. C'est négocié à 55 $
par mois de plus pour mars, avril, mai et juin, quatre mois plus tard. Est-ce
dû à l'inflation ou à autre chose''
M. Garon: Le ministre des Finances dit qu'il n'y a presque pas
d'inflation. Il parle de 3 %.
M. Gratton: On n'entreprendra pa3 ce débat. Je vous dis
que c'est le fruit de la négociation entre le Service des achats et le
fournisseur.
Le Président (M. Lemieux): Est-ce que l'engagement
financier 21 de juin 1986...
M. Garon: Attendez un peu là.
Le Président (M. Lemieux): Oui, M. le député
de Lévis.
M. Garon: Est-ce que ce sont les seuls fournisseurs de ces
équipements?
M. Angers: C'est très spécialisé. Je serais
bien surpris qu'il y en ait deux.
M. Garon: Pardon?
M. Angers: C'est très spécialisé. Il
faudrait que vous les voyiez.
M. Garon: Depuis combien d'années louez-vous ce genre
d'équipement?
Une voix: C'est tout à fait récent. Deux ans?
Une voix: Cela ne fait pas deux ans. M. Gratton: Moins de
deux ans.
M. Parent (Bertrand): On est un peu à la merci de ces
fournisseurs.
M. Gratton: En fait, c'est en août 1985, donc c'est
beaucoup moins de deux ans, c'est à peine un an.
M. Garon: Mais, en août 1985, combien coûtaient les
premiers?
M. Gratton: On ne l'a pas ici.
M. Parent (Bertrand): 795 $ par mois?
M. Garon: C'est passé à 850 $.
M. Parent (Bertrand): II y a 55 $ de différence. Est-ce
qu'il y aurait moyen de savoir... Je comprends que cela ne relève pas du
ministère du Revenu, c'est quand même assez curieux qu'il n'y ait
qu'un seul fournisseur, surtout pour un contrat de cette envergure. J'imagine
qu'on ne fabrique pas ces véhicules "Mail Mobile" seulement pour le
gouvernement.
M. Gratton: Non, sûrement pas.
M. Parent (Bertrand): Cela doit être...
M. Gratton: M. le Président, je vous fais la suggestion
suivante: il ne serait peut-être pas inutile que les membres de la
commission, s'ils le désirent, viennent visiter les installations de la
rue Marly. Ils pourraient voir comment fonctionne l'appareil en question. Ce
qui est encore plus intéressant, à mon point de vue, c'est qu'on
pourrait voir aussi comment les "encaisseuses" fonctionnent et combien
rapidement on encaisse les chèques de façon assez
automatique.
On comprend mieux à ce moment qu'il y ait, à l'occasion,
quelques erreurs qui se glissent quand on voit le volume des choses qui doivent
être traitées par le ministère. Je le dis très
ouvertement, M. le Président, si vous vouliez vous faire l'organisateur
d'une telle visite du ministère, je pense que les membres de la
commission pourraient être extrêmement intéressés par
ce qu'ils y découvriraient.
Le Président (M. Lemieux): Nous prenons cela en note, M.
le ministre, et, lors d'une prochaine séance de travail, nous en ferons
état aux membres de la commission.
M. Garon: Je pense que, si on veut voir 3i le Revenu encaisse
vite, on serait mieux de voir les Finances.
Le Président (M. Lemieux): M. le député de
Lévis...
M. Garon: Je paie mon stationnement et cela leur prend presque un
mois et demi ou deux mois à encaisser le chèque.
Le Président (M. Lemieux): Est-ce que l'engagement
financier 21...
M. Gratton: Ce n'est pas le ministère du Revenu qui
encaisse. Il serait peut-être mieux de voir les Finances.
Le Président (M. Lemieux):... est vérifié et
terminé? Il est vérifié et terminé. J'appelle
l'engagement financier 22 de juin 1986 qui se lit comme suit...
M. Garon: Est-ce qu'il y aurait moyen d'avoir une petite
explication? Pourquoi, en l'espace de deux mois, est-ce passé de 795 $
à 850 $?
M. Gratton: L'explication que je peux vous donner, c'est que
c'étaient là les termes du contrat signé entre le Service
des achats et le fournisseur qui est Bell and Howell. (17 h 45)
M. Garon: C'est pour 60 mois, n'est-ce pas? 53 000 $, cela fait
106 000 $. Si vous multipliez, cela n'arrive pas tout à fait à
cela.
M. Gratton: II y a d'autres considérations à part
le taux de location.
M. Garon: Oui. D'accord.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement 21 est
vérifié. Engagement 22, contrat pour l'impression de 4 000 000 de
formulaires, deux lots différents, soit 3 600 000 formulaires TPD 7A et
400 000 formulaires TPD 7AV, pour un montant de 26 508, 80 $. Est-ce qu'il y a
des interventions sur l'engagement financier 22 du mois de juin 1986?
M. Parent (Bertrand): Considérant le prix, j'imagine que
ce sont de petits formulaires?
M. Gratton: Pardon?
M. Parent (Bertrand): Les TP 7 doivent être de petits
formulaires, parce qu'un montant de 26 000 $ pour 4 000 000 de formulaires, ce
ne doit pas être de grands formulaires.
M. Grattons Ce sont les formulaires que les employeurs utilisent pour
faire les remises au ministère des déductions à la
source.
M. Parent (Bertrand): Donc, les montants sont exacts?
M. Gratton: Oui, c'est cela.
M. Parent (Bertrand): Cela va, M. le Président.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement financier 22 de
juin est vérifié. Engagement 23 de juin 1986 qui se lit comme
suit: "Contrat pour l'achat d'un système de refroidissement et de
distribution d'eau glacée Liebert. " Montant de l'engagement! 47 524 $.
Est-ce qu'il y a des interventions sur l'engagement 23? M. le
député de Bertrand.
M. Parent (Bertrand): Quelle est la politique du ministère
du Revenu concernant la disposition de ces systèmes de refroidissement
et de distribution d'eau? J'imagine que c'est fourni par groupes
d'employés. Comment cela fonctionne-t-il?
M. Gratton: C'est le système de refroidissement pour les
ordinateurs.
M. Angers: Ce n'est pas pour la ventilation de la
bâtisse.
M. Gratton: Non.
M. Parent (Bertrand): D'accord.
M. Gratton: D'ailleurs, cela a été une bonne
décision de la part du ministère dans ce cas-ci, parce qu'il
s'agit du refroidissement de l'ordinateur IBM qui a été
installé en juin. Dans la soumission d'IBM, on prévoyait deux
refroidisseurs à air dont le coût aurait été de 216
000 $. Le ministère du Revenu a préféré y aller
avec un système à eau au coût de 47 500 $ pouvant remplacer
les deux unités à air - j'ai bien dit "deux" unités
à air. Il en résulte donc une économie de 168 500 $.
M. Parent (Bertrand): Est-ce qu'on a des contrats d'entretien de
ces équipements? C'est drôlement important.
Le Président (M. Lemieux): Alors, l'engagement...
M. Parent (Bertrand): On n'en a pas, non?
M. Gratton: On va vérifier, mais il semble que non. Soit
dit en passant, voilà un autre élément
d'intérêt pour une visite au ministère que de constater
l'état de la banque d'ordinateurs...
Le Président (M. Lemieux): Est-ce que...
M. Garon: C'est intéressant, ça.
Le Président (M. Lemieux): Oui, effectivement, M. le
député de Lévis, c'est très intéressant.
M. Garon: À la condition qu'il nous assure que, si on
entre là, on va en ressortir vivant.
Le Président (M. Lemieux): Je ne pense pas qu'il y ait de
problème à cet effet.
M. Gratton: Vivant, oui, plus riche, j'en douterais.
Le Président (M. Lemieux): Est-ce que l'engagement 23 est
vérifié? L'engagement 23 de juin 1986 est vérifié
et l'ensemble des engagements financiers de juin 1986 est terminé.
Juillet
J'appelle maintenant à l'engagement 10 de juillet 1986 qui se lit
comme suit:
Contrat pour l'achat de 36 000 tubes de colle blanche en bâtons
pour papier carton, pour les besoins des divers ministères et
organismes. Montant de l'engagement: 35 100 $.
M. Garon: À quel engagement sommes-nous rendus
là?
M. Gratton: Quel mois?
Le Président (M. Lemieux): M. le député de
Lévis, nous en sommes à l'engagement 10 de juillet 1986...
M. Garon: On n'était pas à la bonne page.
Le Président (M. Lemieux): Je relis l'engagement: Contrat
pour l'achat de 36 000 tubes de colle blanche en bâtons pour papier.
Montant de l'engagement: 35 100 $.
M. Gratton: M. le Président, je regrette, mais nous
n'avons pas cela.
M. Garon: On n'est pas à la bonne place.
Le Président (M. Lemieux): Ah! je m'excuse.
M. Parent (Bertrand): Ce sont les formulaires TPD-1.
Le Président (M. Lemieux): Vous avez raison. Il s'agit de
l'engagement suivant. Engagement 10 de juillet 1986: Contrat pour l'impression
de 2 336 600 formulaires TPD-1 additionnels. Montant de l'engagement: 43 577,
35 $.
M. Garon: L'engagement principal auquel cet engagement
s'additionne avait été adopté quel mois?
M. Gratton: On l'a vu tantôt, février 1986.
M. Garon: Février. Est-ce que c'était au même
montant ou...
M. Gratton: Au même prix.
Le Président (M. Lemieux): Est-ce que le montant...
M. Garon: Attendez un peu, je vais regarder cela. Février
1986, quel numéro?
M. Gratton: C'est 657 480 dans la marge, à gauche.
M. Parent (Bertrand): C'était 2 800 000 pour 65 000 $.
Présentement, c'est 2 300 000 pour 43 000 $. Donc, le prix à
l'unité devrait être le même.
M. Trinh: C'est 3 400 000.
M. Parent (Bertrand): Vous avez raison, 3 400 000. Il y en avait
2 800 000 en français.
M. Garon: Alors, c'est au même prix.
Le Président (M. Lemieux): Est-ce que l'engagement 10 de
juillet 1986 est vérifié et terminé?
M. Gratton: Oui.
Le Président (M. Lemieux): J'appelle l'engagement 11 de
juillet 1986 qui se lit comme suit: "Contrat pour l'impression de 650 000
formulaires C-17 et V, 2 lots différents. " Montant de l'engagement: 26
136, 57 $.
Est-ce qu'il y a des interventions relativement à l'engagement
financier 11 de juillet 1986?
M. Parent (Bertrand): C'est un contrat additionnel parce qu'on a
passé des formules C-17 tantôt aussi avec un autre
fournisseur.
M. Gratton: Selon l'indication que j'ai ici, c'est un formulaire
qui sert aux corporations qui doivent produire annuellement, à la fin de
leur exercice financier, une déclaration de revenu. La commande est
renouvelée selon la consommation, les changements législatifs et
autres.
M. Garon: II ne faut pas qu'on en demande trop à la fois,
parce que cela change souvent.
M. Gratton: Oui, cela change assez
régulièrement.
M. Garon: Je n'ai pas d'autres questions.
Le Président (M. Lemieux): Est-ce que l'engagement 11 de
juillet 1986 est vérifié et terminé. L'engagement 11 est
terminé? L'ensemble des engagements pour le mois de juillet 1986 sont
terminés.
Août
J'appelle l'engagement 6 pour le mois d'août 1986 qui se lit comme
suit: "Contrat pour l'achat de 13 disques rigides et de 12
cartes-contrôleurs pour être installés à
l'intérieur de micro-ordinateurs de marque Comterm JYL-700. " Montant de
l'engagement: 30 929, 84 $. Est-ce qu'il y a des interventions?
L'engagement 6 d'août 1986 est vérifié et
terminé.
J'appelle l'engagement 7 qui se lit comme suit: "Renouvellement du
contrat pour la fourniture des services d'entretien de l'unité centrale
Amdahl...
M. Garon: II me semble qu'il n'était plus là lui.
Il est revenu.
Le Président (M. Lemieux):... 470V-8 pour une
période de deux mois. " Montant de l'engagement: 25 200 $. Est-ce que
l'engagement 7 est vérifié et terminé?
M. Parent (Bertrand): Cela couvre quelle période
exactement, parce qu'on est rendu au mois d'août, on fait de l'entretien
pour quelle période?
M. Gratton: Pour les mois d'avril et mai.
M. Parent (Bertrand): Donc, pour les deux derniers mois
d'entretien.
M. Gratton: Oui.
M. Parent (Bertrand): Merci.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement 7...
M. Gratton: On ne le reverra plus jamais.
Le Président (M. Lemieux):... pour le mois
d'août...
M. Parent (Bertrand): Jamais, c'est un bien grand mot, M. le
ministre.
M. Gratton: Je retire mes paroles.
Le Président (M. Lemieux):... 1986 est
vérifié et terminé.
J'appelle l'engagement 8 d'août 1986 qui se lit comme suit:
"Contrat pour l'achat de 13 rnicro-ordinateurs Philips 3103 JYL 700-640K avec
équipements périphériques. " Montant de l'engagement: 45
419, 21 $.
Est-ce qu'il y a des interventions sur l'engagement financier 8?
L'engagement financier 8 est vérifié et terminé.
J'appelle l'engagement financier 9 du mois d'août 1986 qui se lit
comme suit: "Contrat pour l'impression de 3 700 000 brochures
"Déclarations de revenus 1986 -formulaire détaillé" (TP-1D
et TP-1DV) dont 3 000 000 en version française et 700 000 en version
anglaise. " Montant de l'engagement: 1 169 200 $. Est-ce qu'il y a des
interventions?
M. Garon: C'est bon. C'est un appel d'offres.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement 9 est
vérifié et terminé.
J'appelle l'engagement 10 d'août 1986 qui se lit comme suit:
"Contrat pour l'impression de 6 200 000 enveloppes-retour pour les
déclarations d'impôt. " Montant de l'engagement: 119 954, 50 $.
Est-ce qu'il y a des interventions sur l'engagement 10?
Une voix: Non.
Le Président (M. Lemieux): II n'y a pas d'intervention sur
l'engagement 10. L'engagement 10 est vérifié et terminé.
L'ensemble des engagements financiers pour le mois d'août 1986 est
vérifié.
J'aimerais, avant d'ajourner, rappeler que la commission doit encore
examiner les engagements des organismes relevant du ministre des
Approvisionnements et Services, des organismes relevant de la
vice-première ministre et de ceux du Conseil du trésor, avant
d'avoir accompli son mandat d'étude trimestrielle. J'aimerais souligner
que la vérification des engagements financiers du ministère du
Revenu est terminée. Je remercie les membres de la commission ainsi que
leur personnel de leur bonne collaboration. J'ajourne donc la séance
sine die.
(Fin de la séance à 17 h 56)