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(Onze heures sept minutes)
Le Président (M. Després): À l'ordre, s'il
vous plaît! La séance est maintenant ouverte. J'aimerais
peut-être rappeler le mandat de la commission. Elle se réunit afin
de procéder à la vérification des engagements financiers
du ministre délégué à l'Administration et
président du Conseil du trésor pour tes mois de janvier 1987
à septembre 1987. J'aimerais tout d'abord demander au secrétaire
de la commission s'il y a des remplacements ce matin.
Le Secrétaire: Non. M. le Président, on ne. m'a
informé d'aucun changement.
Le Président (M. Després): Vous avez tous
reçu, comme membres de la commission, une copie de l'ordre du jour.
Est-ce que l'ordre du jour est adopté?
M. Gendron: Adopté.
Le Président (M. Després): J'appelle donc
l'étude des engagements financiers du ministre
délégué à l'Administration et président du
Conseil du trésor.
M. Lemieux: Préalablement, M. le Président, est-ce
qu'il n'y a pas un dépôt de document à faire?
Le Président (M. Després): Oui, effectivement. Je
m'apprêtais à le faire, M. le président. J'ai la liste tel
des réponses aux questions retenues lors de la dernière
séance des engagements financiers. Est-ce que, M. le président de
la commission, vous acceptez le dépôt?
M. Lemieux: J'autorise le dépôt, M. le
Président.
Le Président (M. Després): Très bien. Donc,
cette liste est maintenant déposée.
J'aimerais demander aux membres s'ils désirent des renseignements
supplémentaires sur un engagement vérifié tors de la
dernière séance concernant le ministère du Conseil du
trésor? Cela va, M. le député d'Abitibi-Ouest?
M. Gendron: Oui, ça va.
Janvier 1987
Le Président (M. Després): D'accord.
J'appelle maintenant les engagements financiers.
D'abord, l'engagement S du mois de janvier, qui consiste en un
supplément pour porter à 145 000 $ le coût des honoraires
pour agir à titre de négociateur et de porte-parole
gouvernemental dans le cadre du renouvellement de la convention collective de
travail des professionnels et professionnelles du gouvernement du
Québec, pour la période du 1er avril 1986 au 31 janvier 1987. Le
montant de l'engagement est de 60 760 $. Est-ce qu'il y a des questions de la
part du député d'Abitibi-Ouest?
M. Gendron: S'it n'y a pas de commentaire du président du
Conseil du trésor, oui, j'aurais deux questions. Ma première
question: Est-ce que M. Wells qui avait l'air à être plus
particulièrement attaché à la négociation du
secteur des professionnels avait également reçu d'autres mandats
gouvernementaux?
M. Gobeil: En 1986-1987, M. Wells a eu des honoraires de 4688 $
pour le ministère de la Santé et des Services sociaux et, en
1985-1986, 6905 $. Il avait été engagé par ledit
ministère d'une façon continue à partir de 1981-1982.
Alors, j'Imagine que c'était des fins de mandât. À ma
connaissance, il n'y a rien de spécifique, sauf qu'il a retiré,
comme je viens de l'expliquer, quelques honoraires pendant ces deux
années-là.
M. Gendron: Lorsque vous indiquez que c'est pour porter à
145 000 $ le coût des honoraires, est-ce qu'il faut comprendre les
honoraires de M. Wells ou ceux de ta négociation du secteur des
professionnels?
M. Gobeil: Non, il faut comprendre que M. Wells a retiré
en 1986-1987 de la fonction publique un montant de 143 622 $, ce qui est dans
le cadre de l'autorisation de 145 000 $ qu'on voit ici.
M. Gendron: Est-ce qu'à part M. Wells d'autres
professionnels ont été engagés pour la négociation
des professionnels?
M. Gobeil: Pas directement. Oui, il y a sûrement eu M.
Atkinson, dont on verra l'engagement un peu plus tard, qui était
engagé par le Conseil du trésor et a donc aussi touché
à ce dossier, mais M. Wells était te porte-parole gouvernemental
pour ce syndicat.
M. Gendron: J'ai peut-être été distrait. Du
1er janvier 1986 au 1er avril 1986, M. Wells a-t-il touché une
rémunération pour un travail quelconque au Conseil du
trésor?
M. Gobeil: Selon l'Information que j'ai ici, c'est pour
l'exercice 1986-1987. En fait, on devrait peut-être revenir à
1985-1986, parce qu'il
y a une période... Pour 1985-1986, 59 838 $ en honoraires et,
pour 1986-1987, 143 622 $, ceci à titre de porte-parole gouvernemental
pour la fonction publique. Cela exclut le ministère de la Santé
et des Services sociaux auquel j'ai fait allusion un peu plus tôt.
M. Gendron: Ne trouvez-vous pas cela curieux? Je trouve que
l'indication de ta période n'est pas correcte dans l'engagement. Dans le
fond, quand vous mentionnez pour la période du 1er avril 1986 au 31
janvier 1987, en gros, il faut lire les trois quarts d'une année; je
pense que vous en convenez. Cela signifierait que, uniquement pour un dernier
quart de l'année budgétaire subséquente. II aurait
gagné le double et 20 000 $ de plus. Vous me dites, si on parle
d'année budgétaire totale, du 1er avril 1986 au 1 er avril
1988... Un Instant!
M. Gobeil: 1987.
M. Gendron: Attendez un peu. Excusez-moi, c'est correct, j'ai
fait une erreur dans les...
M. Gobeil: À toutes fins utiles, c'est une
année.
M. Gendron: C'est cela, c'est une année.
M. Gobeil: Je comprends qu'il peut ne pas avoir travaillé
un mois durant l'année, mais, à toutes fins utiles, c'est une
année, l'année 1986-1987, pendant laquelle il a gagné,
comme honoraires de la fonction publique, 143 622 $.
M. Gendron: Un instant. Cela va.
Le Président (M. Després): Donc, l'engagement S du
mois de janvier est maintenant vérifié.
Février
J'appelle maintenant les engagements pour le mois de février,
l'engagement 7: Prolongation du contrat de services pour agir à titre de
conseiller spécial en relations du travail dans le cadre des
activités reliées à la ronde des négociations pour
le renouvellement des conventions collectives de travail dans les secteurs
public et parapublic et des organismes gouvernementaux, pour une période
de deux mois à compter du 1er février 1987. Le montant: 25 000
$.
M. Gendron: Est-ce que M. Atkinson avait d'autres mandats?
M. Gobeil: M. Atkinson, en 1985-1986, a travaillé pour la
Commission de formation professionnelle, la CFP, et a eu des honoraires de
8987, 36 $. Pendant l'année 1986-1987, mais jusqu'au 31 octobre 1986,
pour la même commission, II a reçu 17 406, 25 $. Il a
travaillé ensuite pour le Conseil du trésor pendant l'exercice
1986-1987 où le total de sa rémunération a
été de 120 800 $. (11 h 15)
M. Gendron: Puisque c'est le deuxième engagement en
rapport avec les négociations et que c'est relié à ce que
le président du Conseil du trésor a déclaré,
à savoir qu'il entendait réduire de 20 % le coût des
négociations - il avait déclaré cela - je pense que c'est
le moment d'en profiter pour savoir si, dans son esprit, l'éventuelle
réduction devrait porter sur les tarifs ou davantage sur le processus en
visant à réduire, à écourter la période de
négociations. Ou alors, cela devrait-il inclure également une
réduction du nombre de libérations, qu'elles soient syndicales ou
patronales? À partir du moment où l'État absorbe une
certaine part des coûts des libérations, plus elles se prolongent,
plus il y a immanquablement de coûts. Est-ce que le président du
Conseil du trésor pourrait être un peu plus précis
concernant les objectifs qu'il vise pour la réduction?
M. Gobeil: Oui. D'abord, non, il n'est pas question pour le
moment de réduire les tarifs, parce que les tarifs, qui ont d'ailleurs
été déterminés en 1985, se situent entre 75 S et 95
$ l'heure en vertu d'un CT du 5 mars 1985. Nous avons Jusqu'à maintenant
respecté ces tarifs et nous n'avons pas l'intention de les
réduire. Au contraire, il y aura sûrement des pressions pour une
hausse, mais on verra en temps et lieu.
On n'a pas non plus d'Intention, parce qu'il est difficile d'avoir des
intentions, quant à la longueur des négociations. Je ne pense pas
qu'on puisse déterminer d'avance que les négociations vont durer
telle période de temps. C'est beaucoup plus au niveau du processus. Il
faut comprendre aussi qu'il y a eu, après cette ronde de
négociations, qui était la première en vertu de la loi 37,
de l'expertise qui a été acquise par, principalement, les
réseaux. On verra peut-être à l'occasion que c'est
là où les coûts ont été les plus
substantiels.
Il y a eu, dis-je, de l'expertise d'acquise et nous croyons que la
prochaine ronde nous permettra de diminuer les coûts. Les 20 % sont un
objectif qui, d'après moi, est valable, si c'est 30 %, tant mieux, sans
pour autant négliger les devoirs qu'on a à faire dans le cadre
des négociations.
M. Gendron: Quand le président du Conseil du trésor
indique qu'on travaille actuellement pour simplifier les coûts, Je
voudrais savoir concrètement ce qu'il fait. Je ne parle pas de vous.
M. Gobeil: II y a des analyses en cours.
M. Gendron: II y a une équipe là-dessus? Il y a un
mandat spécifique? Est-ce que le président du Conseil du
trésor pourrait déposer aux
membres de cette commission le mandat qu'il aurait donné à
son équipe qui, supposément, travaille là-dessus?
M. Gobeil: II n'y a aucun mandat écrit. J'ai
demandé à la direction du personnel du Conseil du trésor
de me faire un post mortem des négociations ou un bilan des
négociations. J'ai eu déjà un premier projet. Est-ce qu'il
sera rendu public ou non? Je ne le sais pas, Ce projet est à
l'étape... J'ai eu l'occasion de consulter ce projet, il a
été transmis aux membres du comité interministériel
des négociations la semaine dernière et c'est en processus de
consultation. C'est d'abord et avant tout un document de travail pour les
membres du gouvernement qui ont participé à des
négociations de conventions collect ives.
M. Gendron: Donc, il n'y a pas de mandat écrit.
M. Gobeil: II n'y a pas de mandat écrit.
M. Gendron: Est-ce que vous avez un échéancier?
M. Gobeil: Non, il n'y a pas d'échéancier,
évidemment, avant la prochaine négociation.
M. Gendron: Je ne parle pas d'échéancier de
négociations. C'est vous qui l'avez affirmé, M. le
président du Conseil du trésor. Vous êtes un homme public
avec des responsabilités. Vous dites: Nous sommes actuellement à
faire telle affaire. En règle générale, quand on a
l'objectif de faire quelque chose on, connaît le mandat, il y a un
échéancier et on sait où l'on s'en va, alors que là
vous me dites: II n'y a rien là-dessus, c'est interne.
M. Gobeil: Bien, écoutez, c'est moins un mandat que dans
le cadre du travail du président du Conseil du trésor. Je ne
pense pas que je doive écrire à tous les matins à sept
heures et demie quand j'arrive à mon bureau ce que je vais faire dans la
journée pour le déposer à l'Opposition. Et cela, ça
fait partie d'un document. Cela fait partie de mon travail régulier et
c'est ma responsabilité de voir comment s'est déroulée la
dernière ronde sur divers plans, y compris le plan des coûts.
C'est ma responsabilité en tant que président du Conseil du
trésor de voir comment on peut, pour ta prochaine ronde, diminuer ces
coûts-là, si possible. C'est dans ce sens-là que ça
se fait et je ne vois pas pourquoi je déposerais quoi que ce soit et
j'écrirais quelque mandat que ce soit.
M. Gendron: Mol, je ne vois pas pourquoi vous avez des
commentaires de ce genre-là. Ce n'est pas nouveau. Nous, nous avons une
"job" à faire et, à partir du moment où un homme public
s'exprime publiquement, je trouve toujours étonnant que vous aviez un
réflexe d'administrateur privé, comme si cela vous appartenait.
C'est votre droit de l'avoir, mais, moi Ici, comme membre d'une commission, il
me semble qu'il n'y a rien de plus normal quand un homme public s'exprime en
disant: Nous travaillons là-dessus -le nous est une
responsabilité de l'État - que moi je prétende... Vous
avez le droit de répondre comme vous venez de le faire. Vous n'avez pas
de mandat. Vous n'avez pas d'échéancier. Par contre, vous tenez
à faire accroire quand même que vous travaillez là-dessus,
à faire de la simplification des négociations. Vous en avez le
droit.
M. Gobeil: Je m'excuse. J'ai un mandat, parce que c'est dans mon'
rôle de président du Conseil du trésor. Alors, j'ai
donné un mandat verbal aux employés et fonctionnaires du Conseil
du trésor, à certains d'entre eux, de me préparer un
document en relation avec la dernière ronde des négociations
collectives.
M. Gendron: Est-ce que, dans votre esprit, M. le ministre, vous
avez également envisagé de réclamer une modification
législative au cadre de négociations tel que celui dans lequel
vous avez eu justement la responsabilité de conduire les
présentes négociations?
M. Gobeil: II est aussi dans mon rôle et dans mon devoir de
regarder toutes les avenues et, s'il y a lieu, nous le ferons. À cette
étape-ci, il n'y a pas de décisions qui sont prises. Il y a des
recommandations, pas nécessairement dans le sens de modifications mais
dans le sens d'un post mortem de tout ce qui s'est passé et cela, de
façon à faciliter encore plus ta prochaine ronde de
négociations.
M. Gendron: Alors...
M. Gobeil: II n'y a pas de décisions administratives qui
ont été prises d'aller en législation pour changer la loi
37, si c'est ça le sens de votre question.
M. Gendron: C'était ça, précisément.
Vous n'avez pas indiqué de volonté politique de modifier la loi
37 à ce moment-ci.
M. Gobeil: Non, M. le député d'Abiti-bi-Ouest.
M. Gendron: Merci. Deuxièmement, est-ce que, dans les
analyses, les conseils, les avis que vos négociateurs vous ont
sûrement transmis ou donnés, des professionnels de la
négociation comme M. Atkinson, M. Wells et M. Drouin ont souhaité
et vous ont signifié que, selon eux, il y aurait lieu d'envisager des
modifications importantes au cadre prescrit dans la présente ronde de
négociations?
M. Gobeil: Les personnes que vous venez de nommer n'ont pas
participé à l'élaboration de ce document de travail et je
n'ai pas eu de représentation officielle de ces personnes concernant
quelque changement que ce soit à la loi 37.
M. Gendron: Dans la présente ronde de négociations,
il n'y a personne dans votre entourage qui ait réclamé des
modifications au cadre existant.
M. Gobeil: D'une façon officielle, non.
Le Président (M. Després): L'engagement 7 est
vérifié? Oui, M. le député d'Abitibi-Ouest
M. Gendron: Avant de terminer sur les négociations, M. le
président du Conseil du trésor, une vérification
m'apparaîtrait importante pour les membres de cette commission. Ne
trouvez-vous pas curieux que le porte-parole à la table patronale des
commissions scolaires, aurait fait d'après un article de Journal, 645
000 $, soit plus que le responsable de l'ensemble de la négociation au
nom du gouvernement, Me Richard Drouln, qui dirigeait la négociation au
nom du gouvernement et qui aurait touché des honoraires de 575 000 $? Y
a-t-il une explication ou des vérifications ont- elles été
faites?
M. Gobeil: M. le Président Le Président (M.
Després): Oui.
M. Gobeil: SI te député d'Abitibi-Ouest peut me
donner tes noms, je puts lui donner tes chiffres officiels que j'ai devant moi.
Je n'ai pas de raison de douter qu'ils soient officiels.
M. Gendron: Oui. C'est M. René Lapointe, porte-parole
à la table patronale des commissions scolaires, qui aurait touché
645 000 $ pour ses services, alors que pour la même période Me
Drouin aurait touché 575 000 $.
M. Gobeil: M. Lapointe a été membre des
comités patronaux de négociations des commissions scolaires pour
catholiques et protestants. Il a touché, en 1982, 116 110 $; en 1983,
136 510 $; en 1984, 57 535 $; en 1985, 47 520 $, et, M. le Président, Je
ferai remarquer au député d'Abitibi-Ouest qu'on est toujours
avant la ronde de négociations actuelle. En 1985-1986, il a
touché 140 700 $ et, en 1986- 1987, 146 556 $, pour un total,
effectivement, depuis 1982, de 644 931 $, dont 1986-1987 qui est la
période intensive de négociations, 146 556 $. On peut faire la
comparaison avec un autre, M. Drouin. maintenant.
M. Gendron: Oui, cela va, M. le président du Conseil du
trésor. Ce n'est pas tellement le...
M. Gobeil: Mais, M. le député, je ne sais pas si M.
Lapointe était là en 1982. Supposons qu'il y était en 1970
- peut-être y était-il, je ne le sais pas - II a peut-être
gagné 1 000 000 $ depuis 1970. C'est possible, mais je n'ai pas tes
chiffres.
M. Gendron: Non, ma question, ce n'est pas cela. Croyez-vous
qu'il soit normal que le coordonnateur des négociations au nom du
gouvernement, pour une même période, ait une
rémunération Inférieure à quelqu'un de plus pointu,
de plus spécifique à une négociation? Je ne porte pas de
jugement Je veux seulement savoir comment expliquer que te coordonnateur des
négociations ait, normalement, une rémunération moindre et
travaille moins d'heures que quelqu'un qui est plus partie prenante d'un
dossier comme tel. M. Lapointe, selon ce qu'on sait, était porte-parole
patronal à la table des commissions scolaires.
Je connais un peu le régime des négociations, et il me
semble qu'il y a une différence entre un porte-parole à une table
et un répondant au nom du gouvernement, quel que soit le gouvernement,
de l'ensemble des négociations qui comprend, bien sûr, les
professionnels, les fonctionnaires, les affaires sociales et le réseau
éducatif additionnés.
M. Gobeil: Je voudrais juste faire remarquer au
député d'Abitibi-Ouest que la plus grande
rémunération de M. Lapointe a été avant ta
présente ronde de négociations et qu'effectivement, si on prend
le total de sa rémunération en honoraires de 1982 à 1986
et si on la compare à celle de M. Drouin, M. Lapointe a gagné
plus que M. Drouin, Écoutez, je ne veux pas relever tout ce que M.
Lapointe a fait en 1982, 1933, 1984 et 1985, je ne pense pas que c'était
mon rôle, d'ailleurs, mais j'ai l'information parce que je l'ai
demandée en vertu d'un CT à part cela.
M. Gendron: A combien s'élève la
rémunération des trois dernières années de M.
Drouin?
M. Gobeil: Pardon? Les trois dernières années? On
va être obligé, M. le député d'Abitibi-Ouest de
faire une petite addition. Que voulez-vous? A partir de 1984-1985?
M. Gendron: Donnez-mot ce que vous avez. Vous l'avez.
M. Gobeil: C'est qu'il y a trois secteurs. M. Drouin a
été payé par trois...
M. Gendron: Oui, mais, pour ta même période, quels
étaient les montants pour M. Richard Drouin?
M. Gobeil: D'accord. Je n'ai pas l'accumulation. Au
ministère de la Santé et des Services sociaux, de 1981 à
1987, 196 698 $; à la Fonction publique, Conseil du trésor,
pendant la même période, de 1981 à 1987, 205 509 $,
dont
31 326 $ en 1986-1987, si cela peut vous Intéresser, et, pour la
Sûreté du Québec, de 1983 à 1986, 177 741 $; pour un
total de 574 949 $. C'est effectivement moins, sauf qu'il a touché
à trois dossiers.
Je répète que la rémunération en honoraires
de M. Lapointe s'est surtout située durant les années 1982-1983
et l'exercice 1985 à 1987.
M. Gendron: Est-ce que vous pourriez nous déposer, M. le
président du Conseil du trésor, le tarif de M. Lapointe et les
heures présentées au
Conseil du trésor pour chacune des années pendant
lesquelles II a été employé du gouvernement?
M. Gobeil: Je voudrais bien, mais je devrai demander au
ministère de fournir le tarif, les heures ainsi que la
rémunération qui a été payée, parce que
c'est le ministère de l'Éducation qui l'a payé et non pas
le Conseil du trésor.
M. Gendron: Oui, mais normalement il est assujetti au même
décret concernant la rémunération.
M. Gobeil: Oui, sauf que ce qui s'est passé, c'est que les
déboursés ont été faits par le ministère de
l'Éducation. Mais cela me fera plaisir de le fournir par
écrit.
M. le Président, le député de Saint-Louis aurait
peut-être quelque chose à ajouter, si le député
d'Abitibi-Ouest veut l'entendre.
Le Président (M. Després): Si le
député est consentant. Est-ce que vous êtes consentant, M.
le député d'Abitibi-Ouest?
M. Gendron: Oui, nous sommes ici pour avoir des
éclaircissements, et si le député de Saint-Louis peut en
donner!
M. Chagnon: Mon ami et collègue, te député
d'Abitibi-Ouest, se souviendra qu'entre 1982 et 1983, après la ronde de
négociations en 1983 dans le secteur de l'éducation, on a
vécu une ronde permanente de négociations jusqu'en 1985-1986.
Inévitablement, le nombre d'heures que le porte-parole du CPNCC a
dû y mettre en 1983-1984, 1984-1985 et 1985-1986, a largement
dépassé le nombre d'heures que le coordonnateur du temps, soft M.
Bouchard en 1982-1983, ou que M. Drouin ont pu y mettre. Il faut se souvenir
que M. Drouin n'était pas coordonnateur de négociations en
1982-1983. C'est M. Bouchard qui était coordonnateur en 1982-1983. M.
Drouin a travaillé à la négociation en 1985-1986, mais non
pas à titre de coordonnateur. On ne peut pas comparer la
rémunération, comme vous dites, pointue de M. Lapointe avec celle
de M. Drouin. Je pense que la comparaison est boiteuse au départ. Mais
il faut toujours se rappeler - et je sais que le député
d'Abitibi-Ouest s'en souvient - le nombre d'heures de négociation qui
ont été
Investies par le gouvernement de l'époque, par le CPNCC, dans le
dossier de la négociation entre 1983 et 1986.
M. Gendron: On était des partisans de la
négociation permanente. (11 h 30)
M. Chagnon: Oui et c'est ce qu'on a vécu. Alors, c'est un
peu normal que la rémunération de M. Lapointe soit plus
élevée.
M. Gendron: M. le président du Conseil du trésor,
une dernière question là-dessus: Est-ce que le président
du Conseil du trésor pourrait nous indiquer aujourd'hui, quand
même, pour le trésor quel est l'outil, l'instrument de
vérification qu'il a pour s'assurer que les prestations de service en
termes horaires répondent à un minimum de vérifications?
Je connais les négociations, j'ai eu l'occasion de tremper un peu
là-dedans et ce serait sûrement intéressant que le
président du Conseil du trésor dise: Oui, on a des instruments de
contrôle, on a des moyennes pour éviter d'avoir une facturation
laxiste qui ferait qu'à un moment donné on aurait tout simplement
additionné des heures selon la tarification prescrite et cela donnerait
les montants qu'on connaît. Quels sont en gros les deux ou trois
éléments ou instruments d'évaluation précis dont
dispose le Conseil du trésor pour s'assurer que ce sont des choses, en
termes de tarification horaire, qui correspondent à un minimum de
réalisme?
M. Gobeil: Pour répondre à votre question, M. le
député d'Abitibi-Ouest, je pense qu'effectivement il y a eu
laxisme dans le contrôle de certaines dépenses de
négociation et cela inclut, pour certains, un porte-parole. C'est dans
la continuité de ce qu'on a fait antérieurement, je pense, sans
jeter de blâme à personne. J'ai demandé à mon
sous-ministre associé, M. Michel Crête, de s'assurer que, pour la
prochaine ronde, on ait des balises de contrôle plus rigides. M.
Crête a déjà rencontré les responsables des
réseaux, parce que le problème, à mon point de vue, se
situe principalement dans les réseaux. Je peux vous assurer que, pour la
prochaine ronde de négociations, on aura des balises beaucoup plus
sévères et serrées, de façon à s'assurer que
les frais pour lesquels on paie sont bien contrôlés et absolument
nécessaires. D'ailleurs, je dois aussi vous dire qu'en cours de route,
lors des négociations, j'ai posé des questions. J'ai
demandé aussi qu'on s'assure de certains éléments, sauf
que, comme on était en pleine action, je pense que les résultats
n'ont pas été ce qu'ils auraient du être. Je m'attendais
à cela, mais il y a des documents par lesquels j'avais demandé
qu'on s'assure que les coûts soient raisonnables et justifiés.
Maintenant, en fin de compte, M. le député
d'Abitibi-Ouest, je suis d'accord. Une des raisons pour lesquelles j'ai
déclaré publiquement qu'à
mon point de vue on pourrait diminuer le coût des
négociations de 20 %, c'est justement en relation avec cela.
M. Gendron: Merci, M. le Président
La Président (M. Després): Donc, l'engagement 7 est
vérifié...
M. Gendron: Ouf.
Le Président (M. Després):... sous réserve
du dépôt d'informations.
M. Gendron: Oui.
Le Président (M. Després): Nous passons à
l'engagement 10 du mois de février: Contrat pour l'achat de sept
rnicro-ordinateurs JYL-500, avec équipements
périphériques, pour les besoins de la Commission administrative
des régimes de retraite et d'assurances. Le montant de l'engagement, 30
252, 95 $. Est-ce qu'il y a des commentaires ou des questions?
M. Gendron: Tantôt, on verra le suivant et on y reviendra,
mais, juste par comparaison, II me semble que celui qu'on verra tantôt
est aussi spécifique, aussi pointu comme demande. Ce sont des
micro-ordinateurs. L'un est négocié; l'autre ne l'est pas. La
question pour celui dont on discute: Pourquoi s'agit-il d'un contrat
octroyé comme ceia, sans appel d'offres? À l'engagement 8, celui
qui suit, contrat pour l'achat de cinq rnicro-ordinateurs PC-AT-512K avec
équipements périphériques, on a procédé par
appel d'offres. Tant de soumissions, et on a pris le plus bas soumissionnaire,
exactement.
M. Chagnon: Ce n'est pas la CARRA.
Le Président (M. Després): M. le président
du Conseil du...
M, Gendron: Peu Importe l'instance, ta commande est la même. Ce
sont des rnicro-ordinateurs.
M. GobeP: En fait, si on regarde cet engagement concernant
COMTERM - on reviendra peut-être à l'autre plus tard, je ne sais
lequel c'est au juste - il faut dire, pour celui-là
spécifiquement, que c'est une continuité de ce qui a
été entrepris il y a quelques années pour
l'informatisation de ta CARRA. Le pacte d'équipement a commencé
en 1980-1981 avec COMTERM. Le Service des achats a toujours orienté ses
achats vers COMTERM, d'autant plus que - évidemment, cela ne s'est pas
fait les yeux fermés - selon les informations qu'on a, le produit est
moins dispendieux, étant québécois, et qu'il y a des
avantages à fonctionner avec une seule marque d'équipement
Informatique de ce genre parce que cela facilite une plus grande polyvalence
des équipements périphériques à l'Intérieur
du réseau. Je dois faire confiance au
Service des achats qui est là aussi pour voir au contrôle
gouvernemental.
M. Gendron: À partir du moment où vous me dites que
c'est ta CARRA, que COMTERM est le système le plus retenu à la
CARRA et qu'il s'agit de compatibitlté...
M. Chagnon: C'est le seul retenu.
M. Gendron: Oui, c'est ce que j'ai compris. Cela me va.
Le Président (M. Després): Donc, l'engagement 10
est maintenant vérifié pour le mois de février.
Mars
Nous passons maintenant aux engagements financiers du mois de mars,
à l'engagement 8 qui est un contrat pour l'achat de cinq
micro-ordinateurs PC-AT-512K avec équipements
périphériques. Le montant de l'engagement est de 34 553 $. M. le
député d'Abitibi-Ouest, il y a des informations.
M. Gendron: II n'y a pas de grief. C'est le Conseil du
trésor qui est demandeur. Probablement que le Conseil du trésor a
tellement de fonctions de gestion administrative qui doivent être
spécifiques en matière d'informatique, ou de systèmes
connexes à l'Informatique uniquement à l'Intérieur d'un
seul fournisseur, qu'en conséquence il est allé en appel
d'offres.
Par contre, pour cinq micro-ordinateurs, quand on voit cela comme
ça, j'ai de la difficulté, M. le président du Conseil du
trésor, à comprendre pourquoi on est allé en appel
d'offres. Est-ce qu'il y a un plan d'équipement? Ce type de
rnicro-ordinateur spécifiquement là, c'est quoi? Parce que des
rnicro-ordinateurs au Conseil du trésor, il y en a une méchante
série!
M. Gobeil: M. le Président, en réponse à
cette question...
M. Gendron: Est-ce à l'Intérieur d'un plan?
M. Gobeil: C'est à l'intérieur d'un plan
d'implantation d'équipement informatique. Je n'ai pas de renseignements
- je l'ai pour la CARRA - pour le Conseil du trésor. Je n'ai pas te
nombre de micro-ordinateurs. Juste par référence à la
CARRA disons, on a un plan pour avoir 197 rnicro-ordinateurs, avec les
écrans et les Imprimantes qui vont avec. Je pourrais peut-être
obtenir l'information, si vous voulez. II y en a effectivement cinq parmi
d'autres. Ce n'est pas beaucoup, juste cinq si on considère qu'il y a
284 employés au Conseil du trésor. Cela ne veut pas dire que tous
les employés doivent avoir un
micro, loin de là, mais je ne pourrais pas vous dire, à ce
moment-ci, avant que je retrouve l'Information, combien II y en a.
M. Chagnon: Tout le monde en veut un.
M. Gobeil: Comme le dit mon collègue, le
député de Saint-Louis, plusieurs personnes en veulent. C'est
peut-être un beau jouet pour certains, mais pour plusieurs c'est aussi un
Instrument de travail très important.
M. Gendron: J'espère qu'il s'agit davantage d'un
instrument de travail que d'un beau jouet. Je veux bien croire qu'on est proche
de la période des fêtes. Les cadeaux de Noël, c'est
normalement un peu plus tard, et ce n'est pas nécessairement à
même les fonds publics.
Le Président (M. Després): Cela va, M. le
député d'Abitibi-Ouest?
M. Gendron: Ça va, je comprends ça, mais j'aimerais
que, de la part du président du Conseil du trésor, toujours pour
l'information des membres de la commission intéressés par ces
questfons, on puisse avoir un peu plus d'éclairage sur le plan
d'équipement informatique et en matériel connexe du Conseil du
trésor. Parce que, dans un mois ou deux, on va refaire une autre
séance. Il va en arriver sept. Comment voulez-vous que je me situe
là-dedans, moi, si je n'ai pas l'information pour être capable de
calibrer que, oui, c'est vraiment dans le cadre de l'implantation d'un
réseau informatique et qu'on est rendu à tel endroit. Il y a une
progression ou une régression. Il y, a des demandes spécifiques
de micro-ordinateurs avec des objectifs bien précis. Si on veut faire
notre travail comme il faut, il faudrait avoir cela.
M. Gobeil: M. le Président, non seulement pour le Conseil
du trésor, on a demandé aussi, en date du 4 novembre 1986, d'une
façon formelle vu que cela avait déjà été
demandé avant, J'en suis sûr, à chacun des
ministères de préparer une programmation annuelle de ses
investissements, évidemment à l'intérieur d'un plan. Cela
comprend aussi le Conseil du trésor, mais, à l'extérieur
de celui-ci, il y a aussi un plan.
Le Président (M. Després): Donc, selon ce que je
comprends, l'engagement 8 est vérifié, sous réserve du
dépôt du plan d'équipement de la part du président
du Conseil du trésor. Ca va, M. le député
d'Abitibi-Ouest?
M. Gendron: Cela va. Pour le suivant, je n'ai pas de
problème.
Le Président (M. Després): Donc, l'engagement 9 est
vérifié. Passons, maintenant, à l'engagement 14 du mois de
mars: Contrat pour l'achat de deux micro-ordinateurs de type AT avec
unités de prise de copies et multiplexeurs...
M. Gendron: Cela va pour l'engagement 14.
Le Président (M. Després): Cela va. L'engagement 14
est vérifié.
Avril
Nous passons, maintenant, aux engagements financiers du mois d'avril
1987. L'engagement 13?
M. Gendron: À l'engagement 13, j'aurais aimé...
J'aimerais que le président du Conseil du trésor en prenne note
pour les engagements financiers à venir. C'est une question, il n'y a
pas de jugement dans ce que je dis, mais il serait peut-être
préférable, des fois, non pas d'écrire une page de texte,
mais de préciser un peu plus. Contrat pour l'achat d'une imprimante au
laser Xerox 3700 et de deux imprimantes au laser 4045-20. Vous conviendrez avec
moi, M. le président du Conseil du trésor, que dire que c'est une
imprimante au laser tel numéro, Je n'ai rien contre cette information,
mais je préférerais beaucoup plus entendre dire: Le Conseil du
trésor a besoin de cela pour telle affaire, pour tel objectif
précis. Il y aura traitement de tant de données, avec le genre de
données que l'on va traiter avec cette imprimante au laser Xerox, soit
pour telle affaire. On pourrait se faire une opinion sur ta gestion et on
pourrait porter un jugement. Mais là me dire dans une phrase: On a
acheté une imprimante au laser et, son nom, c'est une Xerox 3700, puis
deux autres 4045-20, et cela a coûté 49 000 $, arrange-toi avec
cela!
Je suis convaincu que c'est probablement un engagement légitime,
requis, expertisé au possible, mais, pour nous qui avons à porter
un jugement sur le suivi de la gestion gouvernementale, j'aimerais que le
président du Conseil du trésor convienne non pas d'écrire
une composition française, mais qu'à l'engagement il y ait une
couple de détails qui nous permettent d'être capables de
l'apprécier correctement
M. Gobeil: M. le Président, je prends note de la
suggestion de mon collègue, le député d'Abitibi-Ouest,
mais il ne faudrait pas non plus qu'il me demande toute la fiche technique. Je
pense que mon rôle en tant que président du Conseil du
trésor, lorsque c'est demandé, c'est effectivement de poser les
questions que j'ai posées, d'autant plus qu'il y a une nouvelle
politique selon laquelle le ministre responsable doit d'abord autoriser, par sa
signature - ce qui est nouveau depuis quelques mois - l'achat
d'équipement informatique.
Maintenant, je suis d'accord avec le député
d'Abitibi-Ouest qu'on pourrait peut-être fournir quelques renseignements
supplémentaires et cela me fera plaisir de le faire la prochaine
fois.
M. Gendron: Oui, j'aimerais que vous le fassiez et par plaisir et
par responsabilité administrative, parce qu'il s'agit de contrats
négociés. Quand même, le président du Conseil du
trésor, je veux être sûr et j'en suis pas mal sûr,
compte tenu de sa gloriole passée, que cela doit être rare qu'il
signe n'Importe quoi sans regarder ce qu'il signe. Mais, s'il signe des
contrats négociés et qu'il n'a pas plus d'informations que cela,
là, il m'Inquiète.
M. Chagnon: Allez-vous réussir à convaincre tous
les autres citoyens d'Abitibi-Ouest?
M. Gendron: Oui, oui, c'est évident Le Président
(M. Després): Alors...
M. Gendron: C'est pour convaincre les citoyens d'Abitlbi-Ouest
qu'ils n'ont pas de raison de me remplacer, parce que Je suis la gestion
gouvernementale...
Une voix: Oui!
M. Gendron:... aussi bien que le président du Conseil du
trésor. En conséquence...
M. Gobeil: C'est tout en votre honneur, M. le
député d'Abitibi-Ouest. Comme vous l'avez mentionné,
effectivement, je pose beaucoup de questions. J'ai avec moi, ici, le bon de
commande et la description, la fiche technique de ces équipements. J'y
vols aussi ma signature. Alors, je suis sûr que j'ai posé les
questions qu'il fallait et je suis sûr que vous le savez. D'ailleurs,
vous venez de mentionner que Je posais les questions qu'il fallait avant
d'apposer ma signature.
Le Président (M. Després): Donc, l'engagement 13
est maintenant vérifié.
M. Gendron: Oui, mais avec la demande précise.
Sérieusement, je veux moins d'informations techniques, mais un peu plus
de précisions sur le pourquoi de cette Imprimante au laser, sur le type
de données qu'elle traitera spécifiquement, pour être
capable de porter un jugement analytique.
Le Préskient (M. Després): Donc, vous en faites une
question et non pas une suggestion.
M. Gendron: Une question.
Le Président (M. Després): Une question très
précise par rapport..
M. Gendron: Très précise...
Le Président (M. Després):... à cet
engagement..
M. Gendron:... par rapport à notre responsabilité
dans cette commission. Autrement que cela, nous ne faisons pas notre
travail.
Le Président (M. Després): M. le secrétaire,
vous avez toute l'Information voulue.
M. Gobeil: M. le Président, est-ce que je comprends bien
que le député d'Abitlbi-Ouest veut cela pour la prochaine fois ou
aussi pour cet engagement-ci?
M. Gendron: Je le veux pour la période de questions. Cela
fait trois ou quatre semaines que je ne vous al pas asticoté à la
période de questions, donc, je vais avoir cela... Non, mais
sérieusement...
M. Gobeil: J'attends toujours!
M. Chagnon: C'est parce qu'il n'y a pas toujours eu une
période de questions.
M. Gendron: Oui, c'est exact, parce qu'il faut savoir...
Le Président (M. Després): C'est parce qu'il faut
savoir que le ministre délègue...
M. Gendron: Non, non, M. le Président,
sérieusement, quand le président du Conseil du
trésor...
Le Président (M. Després):... la possibilité
de prendre quinze jours...
M. Gendron:... pourra me fournir ces informations.
M. Gobeil: Excusez-moi. M. le Président, mais je voudrais
bien comprendre la question. Est-ce que le député d'Abitibi-Ouest
veut avoir des réponses pour ces engagements-là
spécifiquement ou encore pour la prochaine fois qu'on viendra ici pour
des engagements financiers?
Le Président (M. Després): Non, pour ces
engagements...
M. Gendron: Non, pour cet engagement-là, de façon
spécifique; d'accord?
Le Président (M. Després):... de façon
spécifique. (11 h 45)
M. Gendron: Pour cet engagement-ci bien précis et pour les
futurs engagements de même nature, prendre la bonne habitude de mettre
trois ou quatre phrases, pas plus, qui caractérisent un peu plus la
portée et ta signification de l'engagement. Ce n'est pas uniquement avec
une référence technique que je pense que nous pouvons faire notre
boulot. Personnellement, que
je n'aie pas le numéro de la Xerox, je n'en ferai pas de drame.
D'accord? Cela ne me dérange pas.
M. Gobeil: M. le Président, je me ferai un plaisir de
donner directive aux employés du Conseil du trésor de changer les
habitudes qu'ils ont depuis plusieurs années et même du temps
où le député d'Abitibi-Ouest était membre du
Conseil du trésor pour qu'à l'avenir on donne plus de
renseignements.
M. Gendron: Je suis rendu à l'engagement 17.
Le Président (M. Després): Donc, cela va pour
l'engagement 13. Vérifié?
Des voix: Vérifié.
Là Président (M. Després): II n'était tout
de même pas mauvais de vous mentionner, M. le député
d'Abitibi-Ouest, qu'effectivement il y a une certaine normalisation dans les
standards établis pour le dépôt des engagements financiers
qui doivent être vérifiés. Donc, c'est de l'information
supplémentaire par rapport à certaines caractéristiques
que vous voulez obtenir.
M. Gendron: Oui.
Le Président (M. Després): Dans ces cas-là.
D'accord, cela va. J'appelle l'engagement 17 au montant de 27, 380 $.
M. Gendron: Pour les engagements 17, 10 et 11 du mois de juin,
sans y aller tout de suite, je pense que ce sont des engagements de même
nature, mais cela confirme ce que je disais tantôt. Comment voulez-vous
que notre travail soit pertinent si on n'a pas ce que j'ai demandé
tantôt? Aujourd'hui j'apprends que - non pas aujourd'hui parce que je
l'avais regardé avant -à l'engagement 17 d'avril on en a
acheté 16. On en a acheté 18 un mois plus tard. On en a
racheté 22 le même mots et tout cela, à des coûts
différents. Je n'ai pas d'opposition à cela, mais il faudrait
absolument que je sache si, à la CARRA, c'est quand on en aura 500 que
cela va fonctionner. Quel type de micro-ordinateurs, et pour faire quoi? Il me
semble qu'il y aurait lieu par rapport à ces engagements d'avoir deux ou
trois précisions: Oui, c'est toujours à l'intérieur du
plan d'informatisation. Voici quelle activité précise ces
micro-ordinateurs permettront de réaliser à la CARRA. Cela doit
être vrai, regardez à l'engagement 17. J'aimerais bien que Ee
président du Conseil du trésor m'explique pourquoi il y a seize
moniteurs monochromes graphiques et seize carges vidéo monochromes
graphiques. Seize carges vidéo monochromes graphiques, je ne sais pas
à quoi cela sert ni ce dont il s'agit. Seize micro-ordinateurs,
là, j'en ai une bonne idée.
M. Gobeil: M. le Président, est-ce que je peux
répondre au député d'Abitibi-Ouest que cela fait partie
d'un plan et qu'on prévoit au 31 mars 1988 avoir acquis 197
micro-ordinateurs? Au 31 mars 1987, on en avait 132 et, actuellement, on en a
195. Donc, il en reste deux à venir pour les prochains engagements. En
ce qui touche les écrans, on en prévoit au 31 mars 1988, 76, dont
6 à venir à partir de 69 au 31 mars 1987. Les imprimantes pour
les rnicro-ordinateurs, 153, dont 8 à venir à partir de 85 au 31
mars 1987 et pour les imprimantes pour les écrans, 20, dont 2 à
venir à partir de 18 au 31 mars 1987. Il y a un pian très
précis en ce qui concerne l'équipement informatique à la
CARRA. Ce plan est suivi avec les ajustements qu'il y a lieu de faire en cours
de route. Il y a une entente de productivité entre le Conseil du
trésor et la CARRA qui prévoit cesdits achats
d'équipements de façon que le déroulement fonctionnel de
la CARRA se fasse le plus harmonieusement possible et au meilleur coût
possible.
M. Gendron: Est-ce que le président du Conseil du
trésor avait Indiqué dans son plan d'acquisition les informations
du genre suivant, et à ce que je sache et à moins que je ne me
trompe, la CARRA était déjà informatisée: est-ce
qu'il s'agit du renouvellement d'équipements devenus désuets;
est-ce qu'il y avait des carences sur le plan du fonctionnement, dans les
capacités de données, dans le nombre de bits requis pour faire le
traitement requis? Est-ce que ce sont des considérations de
quantité, de volume, pour raccourcir des délais, ou quoi?
Le Président (M. Després): M. le président
du Conseil du trésor.
M. Gobeil: En réponse à cette question-là,
ce sont principalement des ajouts. Il y a eu, m'a-t-on dit, quelques
remplacements, principalement dus à des changements de langage, mais ce
sont surtout des additions.
M. Chagnon: II faut se rappeler qu'il y a eu plusieurs
assujettissements à la CARRA dont le député
d'Abitibi-Ouest se souviendra, l'assujettissement de tous les employés
occasionnels et à temps partiel des hôpitaux, tout de suite 50
000, l'assujettissement des autres occasionnels et...
M. Gendron: Ah! Je suis convaincu, M. le député,
que c'est justifié. Je viens de soumettre te cas d'un citoyen au
président du Conseil du trésor à qui on a Indiqué:
Ton cas, cela nous fait plaisir, mais on ne regardera pas cela avant un an. SI
jamais cela avait comme conséquence... Là, je sais bien que cela
ne se passera pas comme cela, parce que je l'ai confié à qui de
droit, mais, pour un citoyen ordinaire, se faire répondre par la CARRA:
Dans un an, on te dira si ce que tu nous demandes a du bon sens ou non, cela va
fairel Je ne veux pas parler de ce
cas particulier, mais si Jamais j'avais d'autres Indications selon
lesquelles c'est le traitement courant que les gens concernés
reçoivent de la CARRA, ce serait inquiétant. Ce serait d'autant
plus justifié d'avoir un système pour raccourcir effectivement
les délais et pour donner un traitement plus rapide. Cela va. Pour tes
engagements, cela va.
Le Président (M. Després): L'engagement 17 du mois
d'avril est vérifié. Au mois de mai, il n'y a aucun
engagement.
Juin
Nous passons au mois de Juin, à l'engagement 10.
M. Gendron: Béni.
Le Président (M. Després): Contrat...
M. Gendron: Pour les engagements 10 et 11, cela va.
Le Président (M. Després): Les engagements 10 et 11
sont vérifiés.
M. Gendron: Oui.
Août
Le Président (M. Després): Au mois de Juillet,
aucun engagement, nous passons au mois d'août. L'engagement 14 au montant
de 117 939, 55 $.
M. Gendron: À l'engagement 14, J'aimerais connaître
le poste que détenait M. Bouchard. Je trouve qu'il coûte cher,
mais ce n'est pas personnel à M. Bouchard. Qu'est-ce que M. Bouchard
faisait avant son prêt de services? Quel emploi avait-il...
Une voix: Je ne sais pas.
M. Gendron:... au collège de Rosemont?
M. Gobeil: Je veux seulement rappeler au député
d'Abitibi-Ouest que c'est un cas qui a son origine en 1984 et que l'engagement
a d'ailleurs été fait en 1984. C'est un cas qui a
échappé à la directive 4-80 et qu'on présente
aujourd'hui. Je n'ai pas de renseignement sur M. Bouchard.
M. Gendron: C'est seulement parce que le président du
Conseil du trésor fait parfois de ces références. Que
voulez-vous que je vous dise? Ce n'est pas mol qui al appelé les
engagements financiers aujourd'hui. Le mandat que j'ai, c'est de lire un
engagement aujourd'hui, pris en août par le Conseil du trésor et
par l'actuel président. Même s'il datait d'avant
Jésus-Christ, ce ne serait pas mon problème. En
conséquence, nous devons vérifier les engagements qu'on nous
soumet aujourd'hui, et l'engagement qu'on me soumet aujourd'hui, c'est ce que
je lis là. Je trouve que M. Bouchard, pour 18 mois à compter du 4
février 1985, a reçu 117 000 $, dont 93 000 $ en 1985-1986. Je
n'ai pas d'objection, mais je veux seulement savoir ce qu'il faisait avant pour
savoir si, effectivement, le prêt de services a été plus
dispendieux que n'Importe quel autre arrangement qu'on aurait pu avoir avec une
personne quelconque,
M. Gobeil: M. le Président, d'abord, mettons cela dans la
perspective où c'est. Même si c'est mentionné dans les
engagements du mois d'août 1987, l'actuel Conseil du trésor n'a
aucunement eu affaire à ce contrat-là. C'est un engagement qui
est antérieur à l'exercice en cours. D'après ce que je
peux voir ici, cela a été, à l'époque, le 28 mars
1985 signé pour le Conseil du trésor, et le 27 mars 1985
signé par M. Bouchard. Il y a un contrat de prêt de services entre
le Conseil du trésor dûment représenté par M. Roland
Harpin en sa qualité de secrétaire et M. René Bouchard,
directeur du personnel, 3800 avenue Northcliffe, et le collège de
Rosemont. Donc, j'imagine qu'il était directeur du personnel au
collège de Rosemont.
M. Gendron: C'est cela. Au lieu de vous énerver, vous
l'avez, la réponse. Ce n'est pas compliqué, c'est cela que Je
demandais: Qu'est-ce qu'il faisait? Et....
M. Gobeil: M. le Président..
M. Gendron:... il était directeur du personnel. Je connais
la convention des directeurs de personnel. Là...
M. Gobeil: M. le Président..
M. Gendron:... ce sont des ordres de grandeur qui sont..
M. Gobeil: Je veux dire au député d'Abitibi-Ouest
que je ne veux pas retourner en arrière pour tous tes cas qui ont
été passés avant l'exercice en cours. Le
député d'Abitibi-Ouest sait très bien ce qui s'est
passé. C'est un cas - et je ne voudrais pas lui rappeler des choses -
qui ne relève pas d'une décision que l'actuel Conseil du
trésor ou l'actuel président du Conseil du trésor a
prise.
M. Gendron: Non, mais vous avez à répondre de...
Vous êtes te président du Conseil du trésor; or, on fait
les engagements du Conseil du trésor et le Conseil du trésor
présente cet engagement à vérifier. Le président va
l'appeler de même tantôt, il va dire tel...
M. Gobeil: Oui, M. le Président, je présente cet
engagement à vérifier, parce que l'ancien
Conseil du trésor ne l'a pas présenté au moment
où il aurait dû le présenter et qu'il y a peut-être
des erreurs techniques. Je ne qualifie pas cela, je fais juste rappeler les
choses.
M. Gendron: Puis, on ne vous a pas fourni les explications:
pourquoi ce cas-là...
M. Gobeil: Non, M. fe Président, je ne les ai même
pas demandées, parce que je n'ai pas eu à décider dans mon
rôle de président du Conseil du trésor de cet
engagement-là.
M. Gendron: Je comprends. Mais, concernant le fait qu'il soit
adopté aujourd'hui, y a-t-il des raisons techniques?
M. Gobeil: Oui, parce qu'on corrige...
M. Gendron: A-t-il été omis? A-t-il
été oublié? L'avait-on égaré?
M. Gobeil: M. le Président, on corrige une erreur du
passé et cette erreur peut avoir été technique. On ne
quantifie pas, on ne qualifie pas cette erreur, on vous présente cela
et, si le député d'Abitibi-Ouest a des renseignements à
demander, M. le Président, cela me fera plaisir de fouiller dans tes
dossiers et de les lui présenter par écrit
M. Gendron: Non, j'ai posé une question. J'ai eu la
réponse Indirectement, tout en lisant d'autres Informations.
Indirectement, j'ai appris qu'il était directeur du personnel. Moi, cela
me va.
M. Gobeil: Tout ce que je peux dire, M. le Président,
c'est que cela a sûrement été adopté au Conseil du
trésor autour du mois de mars 1985. Si le député
d'Abitibi-Ouest était présent à cette
séance-là, il devrait peut-être se le rappeler. Moi, je
n'étais pas là. J'ai été élu seulement le 2
décembre 1985.
M. Gendron: Ah, mais écoutez! Un instant!
Le Président (M. Després): Je pense qu'il est
Important de retenir, M. le député d'Abitibi-Ouest et M. te
président du Conseil du trésor, qu'effectivement, ce matin, nous
faisons la vérification de cet engagement financier-là. Le
député d'Abitibi-Ouest a posé sa question. M. le
président du Conseil du trésor a donné sa réponse.
Je pense qu'on peut...
M. Gendron: Je conclurais en disant que ce qui est surtout
important, c'est de retenir que le président du Conseil du trésor
prétend qu'il s'agissait de corriger une erreur, sauf qu'il ne savait
rien du dossier. Lui-même l'a admis. C'est un dossier du temps
passé, mais, si on va jusqu'à porter un jugement disant qu'il
s'agit de corriger une erreur et qu'on ne connaît pas le dossier, c'est
gros. Mais ce n'est pas grave.
M. Gobeil: II s'agit quand même dans le cas des...
M. Gendron: C'est enregistré.
Le Président (M. Després): Donc, l'engagement... M.
le député d'Abitibi-Ouest, je m'excuse, je ne vous ai pas
passé la parole. En ce qui concerne l'engagement 14, est-il maintenant
vérifié?
M. Gendron: L'engagement 14, cela va.
M. Gobeil: M. le Président, j'ai des commentaires, si vous
permettez.
Le Président (M. Després): Allez-y, M. le
président du Conseil du trésor.
M. Gobeil: Je ne prends pas la dernière remarque du
député d'Abitibi-Ouest. Ce que je lui dis, c'est que c'est une
erreur qu'on corrige et, s'il veut avoir des renseignements sur
l'administration de son gouvernement, je suis bien prêt à les lui
fournir par écrit
Le Président (M. Després): Donc, est-ce qu'il y a
des informations supplémentaires qui sont demandées ou si on peut
conclure que l'engagement 14 est vérifié?
M. Gendron: Réglé. Vérifié.
Le Président (M. Després): Vérifié.
Passons à l'engagement 15, toujours du mois d'août, qui est un
engagement au montant de 35 000 $. Est-ce qu'il y a des informations de la part
du président du Conseil du trésor ou des questions de la part du
député d'Abitibi-Ouest?
M. Gendron: Est-ce que M. Legendre avait des compétences
particulières pour recevoir un mandat spécifique comme cela,
genre prêt de services, pour la négociation concernant les agents
de la paix?
M. Gobeil: M. le Président, j'ose espérer que oui,
étant donné que par le décret gouvernemental 1532-85 du 24
juillet 1985 on a procédé à la nomination de M. Legendre
comme président des comités paritaires et conjoints regroupant
les agents de la paix, etc. Je n'ai aucun doute que l'ancien gouvernement a
fait tout le travail nécessaire et c'est une nomination, possiblement et
j'espère sans aucun doute, en fonction des compétences.
M. Chagnon: Un commentaire, M. le Président.
Le Président (M. Després): Oui. M. le
député d'Abitibi-Ouest, sur consentement, toujours?
M. Gendron: Oui, oui.
M. Chagnon: II s'agit encore une fois d'une dérogation,
enfin, d'une omission. Ce serait plus Juste de parler d'une omission du Conseil
du trésor à sa propre directive 4-60 concernant les
dépenses de 25 000 $ et plus devant être présentées
à cette commission parlementaire.
C'est le cas également de toute la série, finalement, du
mois d'août 1987 qu'on vous présente au mois d'août 1987. Il
s'agit, encore une fois, d'omissions qui ont été faites au cours
de l'exercice gouvernemental précédent, à
l'Intérieur même du Conseil du trésor, omissions de la
propre directive du Conseil du trésor, la directive 4-80.
Alors, on peut difficilement demander aujourd'hui à l'actuel
président du Conseil du trésor: Est-ce que M. Untel ou Mme
Unetelle était la personne la plus qualifiée pour faire tel ou
tel type d'activité? Il paraîtrait assez difficile au nouveau
président, au président du Conseil du trésor actuel, de
pouvoir répondre adéquatement à cette question, puisqu'il
n'a pas eu lui-même à juger du dossier, n'étant membre ni
du gouvernement, nt du Conseil du trésor, ni du Parlement au moment de
ces négociations. (12 heures)
M. Gendron: J'aurai l'occasion d'y revenir de très bonne
heure. Si on avait lu les dossiers de l'autre bord, on se serait rendu compte
de quelque chose. On le verra dans quelques minutes. Mais ce n'est pas cela, la
question. Je vous prouverai ce que j'avance dans deux minutes et quart. La
question, ce n'est pas cela. J'ai demandé tout simplement quelle
était la compétence particulière de M. Raymond Legendre.
C'est une information publique, puisque c'est quelqu'un qui a été
engagé et payé à même les fonds publics pour
s'acquitter d'un mandat, d'une responsabilité. On peut bien le faire
tout de suite. Je vais devancer, à la même page, l'engagement 17.
Par ailleurs, je ne comprends toujours pas pourquoi on a l'impression que je
veux les asticoter, qu'il y a un degré d'agressivité que je sens
Inutile, en ce qui me concerne, de la part du président du Conseil du
trésor. À l'engagement 17, bon. Pensez-vous que je ne pourrais
pas en profiter, s'il lisait ses papiers, pour dire: Écoutez, par qui le
même gars a-t-il été reconduit? Par le président
actuel du Conseil du trésor. Donc, tout te discours du
député de Saint-Louis devient inutile: Comment voulez-vous, M. le
Président, il savait que, patati, patata, alors que c'est lui qui l'a
reconduit?
M. Gobeil: M. le député... M. Gendron: Oui.
M. Gobeil:... est-ce que je peux me permettre de vous souligner
que, lorsqu'il a été reconduit, si on regarde la date de
terminaison du contrat initial... SI vous me donnez deux secondes, M. le
Président Je n'ai pas la date précise du contrat initial, mais le
prolongement qu'on a donné te 28 janvier 1986 couvrait une
période de ratification, si ma mémoire est bonne. Je n'ai
malheureusement pas l'Information ici, mais il est certain que, le 28 janvier
1986, au moment où on a reconduit le contrat pour deux mois, à
toutes fins utiles, c'est-à-dire jusqu'au 31 mars 1986, je pense bien
que le député d'Abitibi-Ouest va comprendre qu'il était
difficile d'aller engager quelqu'un pour deux mois. La reconduction a
été signée entre les parties le 28 janvier 1986. Ce que je
cherche, c'est la période de reconduction. Je ne l'ai pas
malheureusement ici.
M. Gendron: Oui, mais il y a toujours un bout là. Je
m'adresse au président de la commission.
Le Président (M. Després): Oui, M. le
député d'Abitibi-Ouest.
M. Gendron: Moi, je lis ce que j'ai devant moi. li y a deux
choses. C'est écrit: 'pour une période de douze mois à
compter du 1er avril 1986. " Donc, on renouvelle te contrat de quelqu'un pour
douze mois à compter du 1 er avril...
M. Gobeil: Du 1er avril 1985. M. le Président.
M. Gendron: C'est écrit 1986. Que voulez-vous que je vous
dise, moi?
Le Président (M. Després): Là. il faudrait
savoir, M. le député d'Abitibi-Ouest.
M. Gobeil: Sur ma feuille, j'ai "le 1er avril 1985", M. le
Président.
Le Président (M. Després): Vous parlez de
l'engagement 15 et probablement que M. le député d'Abitibi-Ouest
parle de l'engagement 17.
M. Gendron: Bien oui. Regardez ce que j'ai voulu faire. À
l'engagement 15, on a fait toutes sortes de discrétions en disant:
Comment voulez-vous que le président du Conseil du trésor soit au
courant de l'engagement de monsieur et sache s'il est compétent, parce
que cela s'est fait sous l'ancienne administration? J'ai voulu en profiter tout
de suite, pour éviter de perdre du temps, pour dire que l'engagement 17
contredit tout ce que ces haut-parieurs ont dit tantôt. Donc,
l'engagement 17 contredit ce qui a été dit à l'engagement
15. C'est une ratification pour un prolongement de contrat pour douze mois
à partir du 1er avril 1986 de la part du président actuel du
Conseil du trésor. Au préalable. II m'a dit à deux
reprises: Je ne signe rien sans savoir
ce que je signe. Je veux seulement vous indiquer par là que j'ai
écouté vos commentaires à l'engagement 15, mais on m'a
fait des commentaires inutiles, farfelus et qui ne correspondaient pas du tout
à la vérité des faits.
La vérité des faits, c'est qu'à l'engagement 17 on
parle du même bonhomme. Donc, ce n'est pas la compétence
jugée par l'ancien gouvernement. Ce ne sont pas les critères de
l'ancien gouvernement. C'est le président actuel du Conseil du
trésor qui signe un nouveau contrat d'un an avec M. Raymond Legendre. Je
n'en fais pas un plat, là. Je fais un lien entre l'un et l'autre et je
pose la même question. Puisque vous avez renouvelé sa
responsabilité de négociateur pour le personnel des agents de la
paix, quelle compétence avait M. Raymond Legendre pour cela? Ce n'est
plus à l'engagement 15, puisque vous dites que cela s'est fait sous
notre gouvernement, mais à l'engagement 17.
M. Chagnon: II avait l'expérience de l'engagement 15.
M. Gobeil: Et la compétence de l'engagement 15.
M. Gendron: Ce n'est pas ce que le président du Conseil du
trésor m'a dit tantôt. Il a dit: Moi, les engagements financiers,
je les regarde et je les signe. Quand il a renouvelé le contrat à
partir du 1er avril 1986, ce n'était plus l'ancien gouvernement qui
était signataire.
M. Gobeil: Est-ce que le député d'Abitibi-Ouest
aurait aimé que l'on fasse avec M. Legendre ce qu'on a vu certains
gouvernements faire avec des employés, à un moment donné?
Au moment où on en est venu à la période de renouvellement
de ce contrat, qui avait été signé d'abord par l'ancien
gouvernement, le 24 juin 1985, on a jugé que la compétence de M.
Legendre était asse2 grande - je n'ai aucune raison d'en douter - pour
continuer...
M. Gendron: Moi, non plus. Je veux juste savoir...
M. Gobeil:... à le nommer. Par contre, si le
député d'Abitibi-Ouest veut poser des questions sur tes
renouvellements de contrats, la prochaine fois, je serai plus vigilant, M. le
Président, et m'assurerai que, principalement quand ce sont des
personnes engagées par l'ancien gouvernement, on aura une oreille et un
oeil plus attentifs.
M. Gendron: Je n'ai jamais parlé de cela. La question est:
Quelle était et quelle est la compétence particulière de
M. Raymond Legendre pour agir pour le mandat qu'il a reçu? Je ne porte
pas de jugement, je pose une question.
M. Gobeil: M. le Président, c'est la même qu'il
avait lorsqu'il a été engagé le 24 juillet 1985. Je
fournirai par écrit au député d'Abitibi-Ouest la
description technique de sa compétence et il me fera plaisir de demander
à M. Legendre lui-même de justifier au député
d'Abitibi-Ouest qu'il est compétent pour remplir ses fonctions.
M. Gendron: Parfait. Donc, le président du Conseil du
trésor vient de me répondre qu'effectivement ce n'est pas aussi
vrai qu'il l'a dit tantôt que, lorsqu'il signe un engagement, il sait
exactement ce qu'il fait.
M. Gobeil: M. le Président, je m'excuse, cet engagement
relevait de l'autorité du sous-ministre au Conseil du trésor, il
a été signé - parce que c'était dans le cadre du
mandat d'un sous-ministre - par un sous-ministre. Il n'a pas été
signé par mol et je fais encore confiance à mes
sous-ministres.
M. Gendron: M. le Président, cela signifie que, pour des
nominations comme celles-là, il s'agit d'un pouvoir
délégué au...
M. Gobeil: Et c'est entériné par le Conseil des
ministres. Je ne l'ai pas, mais c'est sûrement entériné
aussi par le Conseil des ministres.
M. le Président, il ne faudrait pas que le député
d'Abitibi-Ouest me demande de connaître tous les détails
techniques de tous les engagements qui se passent. Je suis convaincu que, quand
on m'a présenté le renouvellement de cet engagement, j'ai
dû, première réflexion, faire confiance que, s'il
était là, il devait théoriquement être bon, donc,
à partir de là, essayer de voir quel travail il avait fait et
quelle avait été sa compétence, en fonction,
évidemment, de Jugements d'autres personnes que moi, parce que,
personnellement, je n'ai jamais rencontré M. Raymond Legendre. Mais, il
y a chez nous des fonctionnaires...
M. Gendron: Je termine. Pour pouvoir accepter l'engagement 17, je
demande que le président du Conseil du trésor me fournisse le
curriculum vitae de M. Legendre.
Le Président (M. Després): Donc, les engagements 15 et 17
sont vérifiés sous réserve du dépôt des
qualifications de ce M. Raymond Legendre?
M. Gendron: Et j'ajoute, en conclusion: Jamais je n'ai
demandé au président du Conseil du trésor de tout savoir
sur les engagements. Je lui demande d'être capable de répondre de
tous tes engagements. C'est ainsi qu'il doit comprendre sa
responsabilité. Chaque fois qu'on a fait des engagements financiers, M.
le Président, cela a toujours été ainsi. Il peut venir
avec le personne! qu'il veut. Je ne lui demande même pas cela, mais il a
le droit de le faire. Alors, sa
responsabilité est de répondre de tous les engagements.
Que le président du Conseil du trésor ne connaisse pas tous les
engagements, je comprends cela et jamais je ne le lui demanderai.
Le Président (M. Després): Donc, on s'entend bien,
M. le député d'Abitibi-Ouest, tel qu'il a été
convenu avec le président du Conseil du trésor, ces engagements
sont vérifiés.
M. Gendron: Cela va. L'engagement 16, M. le Président.
Le Président (M. Després}: Oui. L'engagement au
montant 49 000 $.
M. Gendron: À l'engagement 16, Je voudrais juste savoir,
parce que c'est familier, quand l'ENAP a des contrats de services, parfois, on
veut que le contrat de services soit fait par Mme Z ou M. Y et, d'autres fois,
on veut que ce soit par l'ENAP, parce que ce n'est pas tout à fait
pareil. Ici, on me dit que te fournisseur a été l'École
nationale d'administration publique qui a fait un contrat de services pour la
réalisation d'une étude concernant la politique de "fai-re-faire"
- c'est assez compréhensible - et les objectifs possibles d'une
politique d'impartition pour le Québec. Là, la question est:
Qu'est-ce que le président du Conseil du trésor voulait viser par
un mandat sur une politique d'impartltion? J'aimerais avoir des
précisions et je voudrais savoir qui, à l'École nationale
d'administration publique, est spécialisé et a l'expertise pour
être en mesure de conseiller adéquatement le président du
Conseil du trésor ou le Conseil du trésor sur une
éventuelle politique d'impartitlon.
Le Président (M. Després): M. le
président.
M. Gobeil: Le contrat a été signé entre le
secrétariat du Conseil du trésor, représenté par le
secrétaire du temps, Roland Arpin, et l'École nationale
d'administration publique, représentée par son directeur
général. Il n'y a pas, dans le contrat, de mention
spécifique de personne désignée. Je sais, par contre, de
mémoire, qu'il y a eu quatre ou cinq personnes qui y ont
travaillé. Je n'ai pas les noms et je les fournirai par
écrit.
M. Gendron: M. le président peut me les fournir, mais
c'était plus pour savoir... Je connais l'École nationale
d'administation publique. Quelquefois, l'École nationale
d'administration publique a ce que l'on appelle du personnel
spécialisé pour certains mandats spécifiques et je voulais
savoir, du président du Conseil du trésor, si, dans le mandat
qu'il a, on avait Indiqué, en signant le contrat avec l'ENAP. que l'on
voulait que ce soit Mme Beiley ou M. Letarte qui fasse te contrat. Il m'a
répondu que non, il n'y avait pas de spécification. Voilà
le genre de réponse qu'il devrait faire sans agressivité.
Le deuxième volet de ma question: Qu'est-ce que le Conseil du
trésor cherchait à avoir ou à savoir par une politique
d'impartitlon? J'aimerais que le président du Conseil du trésor
m'explique c'est quoi, au Conseil du trésor, une politique
d'impartition.
M. Gobeil: D'abord, il est bien connu que, depuis quelques
années, autant dans le secteur privé que dans le secteur public,
on parte de "faire-faire"; "faire-faire" et impartition, il y a très peu
de distinction entre les deux. En fait, une politique d'impartitlon, grosso
modo, c'est une politique de "faire-faire". Il y a, évidemment, des
demandes; il y a des discussions qui prennent cours, il y a des demandes qui
viennent aussi au Conseil du trésor. Le but de cette
étude-là, c'est de voir quels étaient les avantages et les
Inconvénients pour le gouvernement et dans quel champ d'activité
on pouvait favoriser une politique de "faire-faire" plutôt qu'une
politique de faire interne. Il y a eu un outil de préparé qui,
à mon point de vue, est un document de travail qui donne des pistes pour
une orientation future, mais, par contre, il n'y a eu aucune décision
gouvernementale sur l'orientation du "faire-faire" ou non comme politique
générale.
M. Gendron: A quel moment cette politique vous a-t-elle
été remise?
M. Gobeil: Elle m'a été remise autour du 15
février. En fait, le contrat devait se terminer, si ma mémoire
est bonne au plus tard le 15 février 1986, par la remise du rapport
final. Je sais que cela a été remis un peu plus tard, mais je ne
pourrais pas vous donner ta date exacte.
M. Gendron: Est-ce que l'on pourrait disposer, comme membres de
cette commission, de cette étude?
M. Gobeil: Non, M. le Président, parce que c'est un
document de travail pour le moment et, étant donné que cela
pourrait susciter des questions, je ne pense pas qu'il soit pour le moment
d'Intérêt public de le déposer.
Le Président (M. Després): Donc, l'engagement 16
est vérifié?
M. Gendron: Vérifié.
Le Président (M. Després): J'appelle maintenant
l'engagement 18, contrat de services pour la réalisation d'une
étude concernant un cadre administratif pour mieux gérer le
processus de planification...
M. Gendron: Ceta va.
Le Président (M. Després): Donc,
vérifié, au montant de 49 000 $.
M. Gendron: Cela va.
Le Président (M. Després): Donc, l'engagement 24 au
montant de...
M. Gendron: Cela va pour l'engagement 24. Un instant,
l'engagement 24.
Le Président (M. Després): Ce serait
peut-être important de spécifier que l'engagement 24, au montant
de 497 017 $, comprend effectivement un certain nombre d'engagements: 13
engagements étalés sur trois années financières:
1985-1986, 1986-1987 et 1987-1988. Est-ce que l'engagement 24 est
vérifié?
M. Gendron: Pourquoi, dans un cas comme celui-là, puisque
c'est la CARRA au complet, à la toute fin des pages, après la
première page, on a: "Réglementation, fichier des fournisseurs"?
Quand on fait référence au fichier des fournisseurs, normalement,
ce sont des contrats par appel d'offres. Si tel est le cas, pourquoi le
président du Conseil du trésor n'a-t-il pas suivi la pratique
courante, pour chacun des éléments, en nous donnant l'Information
et les spécifications du contrat? Habituellement, on a toujours quelques
spécifications au contrat.
M. Gobeil: Est-ce que M. le député pourrait
répéter sa question?
M. Gendron: Je vais la répéter. Très
clairement, vous Indiquiez, pour chacun des éléments du contrat
global de la CARRA - il y a toutes sortes d'engagements là-dedans de 25
000 $ et plus - "Réglementation, fichier des fournisseurs'. Alors,
normalement, cela fait référence à l'appel d'offres.
Normalement, cela veut dire qu'on est allé en appel d'offres.
M. Gobeil: Non. M. le Président, on m'informe que, dans le
cas des engagements de moins de 50 000 $, le fichier des fournisseurs fournit
un nom, et c'est ce fournisseur, choisi par le fichier des fournisseurs, qui a
obtenu le contrat. Pour ce qui touche, par contre, la description, je pense que
l'objet du contrat...
M. Gendron: Oui, cela va, M. le Président. M. Gobeil:
Parfait.
M. Gendron: Bon, est-ce qu'il y aurait eu une erreur à la
page 2 du document? Un contrat semble être supérieur à 50
000 $ et vous venez de dire: Pour tous les contrats inférieurs à
50 000 $?
M. Gobeil: Si vous le permettez, M. le Président, j'ai ici
quelqu'un de la CARRA qui, avec la permission du député
d'Abitibi-Ouest, pourrait donner les explications techniques sur ce
cas-là.
Le Président (M. Després): Un instant! Est-il
possible de vous Identifier, tout simplement en citant votre nom et votre
titre?
M. Ouellet (Henri): Oui, Henri Ouellet, secrétaire de la
CARRA. Lorsqu'on inscrit le fichier des fournisseurs, pour chaque contrat que
vous verrez inscrit, on fait référence au fichier des
fournisseurs pour nous fournir des noms, à savoir, de 25 000 $ à
50 000 $, cinq noms, et on fait un appel d'offres à ces cinq firmes.
M. Gendron: À ces cinq firmes-là.
M. Ouellet: Lorsque c'est de 50 000 $ à 75 000 $, il nous
donne dix noms, selon les catégories de spécialités.
Lorsque c'est dans la spécialité du personnel d'administration,
la catégorie 4, il nous donne un nombre X de fournisseurs. Lorsque cela
concerne les services auxiliaires comme on le voit ici, Services de
données Asselin, ce sont des services auxiliaires dont on a besoin,
à savoir la saisie de données, à ce moment-là, le
nombre de fournisseurs est différent et on va jusqu'à quinze.
M. Gendron: Mais, quand vous avez les cinq noms, en
choisissez-vous un ou allez-vous en appel d'offres parmi les cinq?
M. Ouellet: On va en appel d'offres. Les soumissionnaires
soumissionnent et, à partir de cela, on fait une analyse du dossier et
le plus bas soumissionnaire qui a respecté l'ensemble des
critères d'évaluation obtient le contrat.
M. Gendron: Donc, à titre d'exemple, quand je Iis:
Services de données Asselin Inc., pour informatique, montant de 49 400
$, le fichier des fournisseurs a dit: Voici les cinq noms parmi lesquels il y a
lieu de faire un appel d'offres pour tel type de contrat et le plus bas
soumissionnaire, à 49 400 $, dans le présent cas, a
été Services de données Asselin.
M. Ouellet: C'est exact. Dans le cas qui nous préoccupe,
c'était le plus bas soumissionnaire. Il était conforme aux
exigences du cahier des charges.
M. Gendron: Cela va. Merci.
Le Président {M. Després): Donc,
l'engagement...
M. Gobeil: Je m'excuse, M. le Président. Je ne voulais pas
Induire la commission en erreur quand j'ai répondu que c'était 50
000 $ et plus. Alors, cela dépend des catégories. Je pense que
l'explication que M. Ouellet vient de vous donner corrige ce que j'ai dit.
M. Gendron: Oui, vous avez remarqué qu'il y en avait un de
55 000 $,
M. Gobeil: Oui, mais cela dépend des
catégories.
M. Gendron: Cela va.
M. Gobeil: II y a des classes.
M. Gendron: En fait, Il y en a cinq quand c'est inférieur
à 50 000 $, et, pour 50 000 $ et plus, il y en a dix
M. Gobeil: Oui, d'accord.
Le Président (M. Després): L'engagement 24 et les
engagements du mois d'août sont maintenant vérifiés.
Septembre
J'appelle les engagements financiers du mois de septembre 1987.
Engagement 2. "Contrat de services pour agir à titre de
présidente du comité de travail sur les relativités
salariales dans les emplois de la catégorie des professionnels des
commissions scolaires et des cégeps affiliés à la CEQ,
pour une période d'un an. Montant de l'engagement: 35 000 $. "
M. Gendron: Est-ce pour la négociation locale?
M. Gobeil: Non, M. te Président. C'est sur les
relativités salariales dans les emplois de la catégorie des
professionnels de cégeps. Voilà! C'est en vertu d'une entente.
Dans le cadre des négociations, on s'était engagé, pour
les professionnels des commissions scolaires et des cégeps, à
faire un comité pour...
M. Gendron: La relativité des emplois.
M. Gobeil:... la relativité des emplois et c'est Mme
Mercier qui a été choisie pour agir à titre de
présidente de ce comité de travail là.
M. Gendron: "Pour une période d'un an à compter du
29 septembre 1987. donc, c'est une rémunération pour un emploi
à temps partiel.
M. Gobeil: Effectivement, Mme Mercier reste employée
à temps plein de son employeur qui est la firme Wyatt.
M. Gendron: Cela va.
Le Président (M. Després): L'engagement 2
étant vérifié, j'appelle maintenant l'engagement 3.
M. Gendron: Cela va.
Le Président (M. Després): Cela va? L'enga- gement 3 est
vérifié. Donc, je déclare que la vérification des
engagements financiers relevant du ministre délégué
à l'Administration et président du Conseil du trésor, pour
les mois de janvier 1987 à septembre 1987, est terminée.
Avant d'ajourner, J'aimerais rappeler aux membres de la commission que
la commission doit examiner les engagements financiers du ministre des
Approvisionnements et Services et des organismes relevant de la
vice-présidente du Conseil exécutif avant d'avoir
complété son mandat d'étude trimestrielle des engagements
financiers.
J'aimerais remercier les membres de cette commission, le ministre et son
personnel. La commission ajourne ses travaux sine die.
(Fin de la séance à 12 h 20)