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(Dix heures onze minutes)
Le Président (M. Audet): À l'ordre, s'il vous
plaît!
La commission du budget et de l'administration débute ses
travaux. Je vous rappelle le mandat de la commission qui est d'entendre les
intéressés et de procéder à l'étude
détaillée des trois projets de loi d'intérêt
privé suivants et ce, dans l'ordre indiqué: projet de loi 243,
Loi concernant l'Organisation internationale des commissions de valeurs; projet
de loi 213, Loi concernant Gérard Parizeau Itée; projet de loi
241, Loi sur Les machines distributrices Richelieu inc.
M. le secrétaire, est-ce que vous pouvez nous annoncer les
remplacements, s'il y a lieu?
Le Secrétaire: Oui, M. le Président. Il y a un seul
remplacement. M. Lemieux (Vanier) est remplacé par M. Audet
(Beau-Nord).
Le Président (M. Audet): Merci. Je veux vous rappeler les
règles...
M. Garon:... nous donner les raisons.
Le Président (M. Audet): Non. On n'a pas à
mentionner les raisons, M. le député de Lévis.
Je vous rappelle brièvement les règles pour l'étude
de projets de loi d'intérêt privé. Premièrement,
pour chaque projet de loi, le député parrain prend la parole afin
de présenter le projet de loi et tes personnes qui requièrent
l'adoption du projet de loi. S'il y a lieu, les membres pourront ensuite
formuler des remarques préliminaires. Le requérant exposera
ensuite les grandes lignes du projet de loi en vue d'en faire ressortir le
bien-fondé. Les membres pourront ensuite discuter avec nos
invités comme c'est la tradition et la coutume. Enfin, nous
procéderons à l'étude article par article du projet de
loi.
Projet de loi 243
J'appelle maintenant l'étude du projet de toi 243, Loi concernant
l'Organisation internationale des commissions de valeurs. Je demanderais aux
invités de prendre place. Je pense qu'ils sont là.
M. Fortier: On peut leur demander qu'ils s'identifient.
Le Président (M. Audet): Oui, M. le ministre. Le parrain
est M. le député de Chagnon. Pardon, le député de
Saint-Louis, M. Chagnon.
M. Garon: Pas encore.
Le Président (M. Audet): II s'est absenté.
La tradition veut que lorsque c'est un député qui parraine
ou propose un projet de loi, c'est lui qui nous présente les
invités.
Messieurs, on vous cède la parole pour que vous puissiez vous
présenter, s'il vous plaît.
M. Cristel (Jean-Pierre): Me Jean-Pierre Cristel de la Commission
des valeurs mobilières du Québec. Je représente
aujourd'hui le requérant, c'est-à-dire l'Organisation
internationale des commissions de valeurs.
M. Fortier: M. Chagnon arrive à l'instant.
M. le Président, si vous me permettez juste un mot, je crois que
le président de la commission a envoyé des télex à
tous les membres de la commission parce qu'il aurait voulu être ici
lui-même, mais comme il est en mission à l'étranger
présentement, il m'a demandé d'être excusé. C'est Me
Cristel qui le remplace, en l'occurrence.
Le Président (M. Audet): Merci, M. le ministre.
M. le député parrain, est-ce que vous auriez un petit mot
à leur dire, ne serait-ce que pour souhaiter la bienvenue à nos
invités?
Remarques préliminaires
M. Chagnon: Je peux peut-être essayer de faire juste un peu
mieux que cela, M. le Président. Je veux simplement vous
présenter le projet de loi 243, Loi concernant l'Organisation
internationale des commissions de valeurs. L'objectif du projet est de faire en
sorte de développer à Montréal un nouvel organisme
international. Vous savez que Montréal a l'intention et elle le fait
depuis quelques années - de développer cette vocation
internationale dans plusieurs domaines. Le projet de loi qui nous concerne
touche particulièrement l'organisation des commissions de valeurs
mobilières dans un cadre international. Je suggère que nous
procédions à l'adoption de ce projet de loi le plus rapidement
possible, M. le Président, vu que le conseil d'administration de cette
organisation internationale tiendra sa prochaine réunion à
Melbourne, les 7 et 8 décembre, ce qui permettra au Québec de
pouvoir postuler pour probablement obtenir te siège social de cette
future organisation internationale.
Le Président (M. Audet): Merci, M. le
député.
M. le ministre, vous avez sans doute une petite remarque.
M. Fortier: Oui. Pour ajouter à ce que vient de dire le
député de Saint-Louis, je crois qu'il faudrait noter que
l'organisation comme telle
existe depuis de nombreuses années. Mais à l'origine,
c'était plutôt un organisme d'entraide que les pays de
l'Amérique du Nord s'étaient donné pour aider certains
pays de l'Amérique du Sud à constituer des commissions de valeurs
mobilières. C'était plutôt de l'entraide du Nord vers le
Sud. Donc, l'organisation se réunissait une fois par année et,
à toutes fins utiles, elle n'avait pas de secrétariat, quoique M.
Guy, le président de la Commission des valeurs mobilières du
Québec, soit le secrétaire général de l'organisme;
sa fonction principale était d'organiser une fois par année une
assemblée générale.
Cependant, dans un contexte de mondialisation des services financiers,
dans un contexte d'internationalisation de tout le secteur des valeurs
mobilières en particulier, il est certain, comme on l'a vu d'ailleurs
lors du krach qui s'est produit dernièrement, que, de plus en plus, les
organismes régulateurs des différents pays sentent le besoin de
se consulter, d'échanger dans tous les secteurs et surtout, dans le cas
des enquêtes, de s'assurer que les règles soient à peu
près les mêmes et qu'il y ait échange de renseignements. On
sait fort bien qu'un individu à partir d'un pays d'Asie c'est
déjà arrivé dans le passé - pourrait facilement
chercher à tromper le public du Québec, de l'Ontario ou des
États-Unis. Donc, nécessité d'échanges de
renseignements, nécessité d'échanges d'expérience,
nécessité de s'assurer que les règles soient à peu
près les mêmes dans tous les pays du monde, d'où le besoin
qui est senti par tous les pays du monde d'avoir un organisme beaucoup mieux
structuré et d'avoir un secrétariat.
Heureusement, le Québec a été très vigilant
- et je le dis d'une façon tout à fait
désintéressée parce que je crois que cela s'est fait il y
a quelques années - et il a fait en sorte que la province de
Québec soit représentée au même titre que l'Ontario.
C'est assez unique, M. le Président, parce que selon la constitution de
cet organisme international, normalement, il n'y a qu'un seul
représentant par pays et, situation tout à fart unique ici, il y
a deux représentants pour le Canada, soit le président de la
Commission des valeurs mobilières du Québec et le
président de la Commission des valeurs mobilières de l'Ontario.
Donc, situation tout à fait unique.
Je dois vous dire que le fait que le Québec semble gagnant pour
obtenir le siège social de cet organisme à Montréal rend
quelque peu jaloux l'Ontario qui lui aurait voulu que cet organisme
International soit situé à Toronto. En conséquence, j'ai
indiqué au président de la Commission des valeurs
mobilières, lorsqu'il m'a consulté à ce sujet, que non
seulement je croyais mais que je souhaitais que le Parlement collabore le plus
possible pour donner un certain statut à cet organisme international. Je
pense que le représentant de ta commission, Me Cristel, donnera tes
explications qu'il faut mais, à toutes fins utiles, il s'agit de donner
un statut juridique qui permettra à l'organisation d'ouvrir un compte de
banque, d'avoir une représentation officielle et de pouvoir
fonctionner.
Ce qui sera intéressant bien sûr, comme je viens de
l'indiquer, c'est que l'organisme international aura éventuellement
quelques employés et donc, cela sera un siège social d'un
organisme international très important, même si le nombre
d'employés ne sera pas très grand. II ne s'agit pas de
création d'emplois à la dizaine, peut-être qu'il n'y aura
que trois, quatre ou cinq employés. Mais le fait que tous les membres
des commissions des valeurs mobilières de tous les pays du monde
viendront à Montréal pour se réunir, je crois que c'est
là un facteur important. C'est la raison pour laquelle, M. le
Président, je crois qu'il serait intéressant de faire
l'étude du projet de loi et d'écouter Me Cristel dans la
proposition du projet de loi qui est devant nous.
Le Président (M. Audet): Merci, M. le ministre, M. le
député de Lévis, vous avez sans doute une remarque.
M. Garon: M. le Président, j'ai été content
d'entendre le ministre souligner que le travail a été fait il y a
quelques années pour que cet organisme s'implante à
Montréal. J'ai remarqué également que le
député de Mille-Îles n'est pas ici aujourd'hui parce qu'il
se serait senti un peu dans l'obligation de féliciter les
représentants de la Commission des valeurs mobilières
malgré tous les propos durs qu'il a eus à leur égard.
L'orgueil a dû primer et il a préféré être
absent plutôt que de venir féliciter la Commission des valeurs
mobilières.
Je remarque aussi qu'il y a moins de problèmes avec tes
organismes internationaux qu'avec le gouvernement fédéral. C'est
même un peu surprenant d'entendre te ministre dire que l'Ontario ne s'est
pas opposé comme dans le cas du centre spatial ou pour d'autres
organismes de même nature où l'Ontario met habituellement son
veto. Le Québec a habituellement plus de facilité à
négocier sur le plan international que sur le plan canadien où
l'oecuménisme fédéral joue rarement en faveur du
Québec, Je souhaiterais qu'il ait autant de facilité dans le
domaine des chantiers maritimes qui représente, dans ce cas-là,
plusieurs milliers d'emplois. On se rend compte qu'à ce moment-là
l'oecuménisme canadien ne joue pas en notre faveur.
Alors, je ne voudrais pas retarder les travaux puisque je pense que l'on
peut procéder rapidement car tout le monde semble d'accord. Nous allons
collaborer à l'adoption le plus rapidement possible de ce projet de loi
qui va favoriser l'implantation à Montréal de l'Organisation
internationale des commissions de valeurs.
Le Président (M. Audet): Merci, M. le
député. M. le ministre.
M. Fortier: Juste un mot pour préciser, M. le
député de Lévis, que de fait, une telle décision
est prise aux votes des membres et l'Ontario n'a qu'un vote. Donc, il ne pourra
pas s'opposer et j'ai la liste ici. Je crois qu'il y a plus de 35 pays...
Une voix: 42.
M. Fortier: 42 pays: l'Argentine, l'Australie, la Bolivie, le
Brésil, le Chili; enfin, il y en a 42. Donc, lorsque le vote est
enregistré, c'est un vote par pays et le Canada en a deux. Il est bien
certain que l'Ontario comme tel ne pourra pas s'opposer si la majorité
des pays étaient favorables, Et lorsque j'étais à Londres
et à Paris au début du mois - à mes propres frais, comme
l'ont dit les journaux - j'ai pu constater que Londres et Paris étaient
très favorables à ce que l'organisme international soit ici
même à Montréal puisque c'est un pivot. Pour les
Européens, c'est une place commode d'accès et c'est un pivot en
Amérique du Nord. Enfin, je ne sais pas quel a été le
résultat du vote mais plusieurs pays ont favorisé Montréal
et je crois que l'on doit s'en réjouir. Je me réjouis
également qu'un certain travail ait été fait avant. Je
crois que dans ce secteur-là, le député de Lévis
sera d'accord avec nous: s'il y a des secteurs où les deux formations
politiques peuvent collaborer, je crois qu'on doit s'en réjouir parce
que cela permet le rayonnement du Québec. Et dans le secteur
international, je crois qu'on doit toujours collaborer pour assurer le
développement des organismes qui font notre développement
économique.
Le Président (M. Audet): Y a-t-il d'autres remarques? Me
Cristel. . M. Cristel: M. le Président, vous me permettrez de dire
quelques mots. M. le Président, M. le vice-président, M. le
ministre, MM. les membres de la commission, it me fait plaisir aujourd'hui
à titre de procureur du requérant du projet de loi
d'intérêt privé devant vous d'en exposer, si vous le
désirez, sommairement les grandes lignes et le bien-fondé.
En guise de remarques préliminaires, je voudrais d'abord vous
remercier tous pour la célérité avec laquelle la
commission du budget et de l'administration de l'Assemblée nationale a
décidé de faire l'étude de ce projet de loi
d'intérêt privé. Je pense que cela témoigne
éloquemment de l'Importance de ce projet de loi pour le Québec et
de l'intérêt que vous lui accordez dans un contexte où,
comme le disait M. le ministre, tes marchés de valeurs mobilières
et la coopération prennent une dimension internationale sans cesse
croissante. Je voudrais aussi en profiter au nom du requérant pour nous
excuser de l'absence du secrétaire général de
l'organisation, M. Guy, qui a dû, comme vous le savez, s'envoler pour
l'Australie hier afin d'avoir d'importantes consultations avec nos
collègues australiens en vue non seulement de préparer la
treizième conférence annuelle de l'organisation qui doit se tenir
l'an prochain à Melbourne, mais aussi afin de participer à une
très importante réunion du comité exécutif de
l'organisation qui se tiendra les 7 et 8 décembre prochains.
Le projet de loi 243 intitulé Loi concernant l'Organisation
internationale des commissions de valeurs est un projet de loi privé
relativement simple comme vous avez pu le constater à sa lecture. Il a,
comme beaucoup d'autres projets de ce genre, uniquement pour but de
reconnaître en droit québécois la personnalité
juridique el le statut d'organisme sans but lucratif de l'Organisation
internationale des commissions de valeurs et ce, en termes concrets, afin de
consolider au Québec le siège de l'organisation en permettant
à son secrétariat général d'exercer pleinement ses
activités à partir du Québec en évitant tous les
problèmes contractuels, administratifs et fiscaux qui résultent
normalement de situations où la personnalité et les
responsabilités d'une organisation ne sont pas clairement
distinguées de celles de ses dirigeants ou de ses membres.
Le projet de loi 243 a été préparé de
concert avec le bureau de l'Inspecteur général des institutions
financières. Il a été taillé sur mesure pour
répondre aux besoins précis de l'organisation internationale et
tient compte en particulier des contraintes auxquelles (ont face ses membres
qui, ne l'oublions pas, sont des organismes gouvernementaux
spécialisés de plus de 40 pays, donc 40 législations
internes différentes.
Chaque article, chaque mot du projet de loi a été, si je
peux m'exprimer ainsi, pesé avec un très grand soin. Le
comité exécutif de l'organisation internationale a
été saisi du texte de ce projet de loi, à l'époque
où il n'était encore qu'un avant-projet, lors de sa
réunion qui s'est tenue au début du mois de septembre 1987
à Rio de Janeiro, lors de la douzième conférence annuelle
de l'organisation. Le comité exécutif de l'organisation a
approuvé ce texte et s'est prononcé en faveur de l'initiation de
l'ensemble de la procédure proposée, à savoir la
présentation de ce projet de loi d'intérêt privé
devant l'Assemblée nationale du Québec et ce en vue de clarifier
le statut juridique de l'organisation internationale en droit
québécois et d'éliminer ainsi un certain nombre de
contraintes administratives et fiscales auxquelles faisait face son
secrétariat général dans l'exercice de ses
activités à partir du Québec.
Le projet de loi que vous avez devant vous est simple et il
règle, je crois, avec élégance, en neuf articles
l'ensemble de ses problèmes. D'une façon plus
générale - et je me permettrai ce genre de remarque en l'absence
du secrétaire général -ce projet de loi est l'expression
d'une grande victoire pour le Québec parce qu'il nous place au coeur
d'un organisme international prestigieux et d'un processus de consultation
extrêmement important pour l'avenir de nos marchés financiers. Il
est le fruit et la consécration, comme l'a mentionné tantôt
M. le ministre, d'un effort soutenu depuis plus de douze années,
c'est-à-dire depuis les débuts mêmes de l'Organisation
internationale des commissions de valeurs en 1974. Pour l'ensemble de ces
raisons, l'adoption du projet de loi 243 est, je crois, fort bien fondée
et je vous demande donc de considérer favorablement ces dispositions. Je
vous remercie beaucoup de votre attention.
Étude détaillée Le Président (M. Audet):
Merci. Est-ce qu'il
y a d'autres remarques avant de procéder à l'adoption des
articles? Pas d'autres remarques, alors j'appelle maintenant l'article 1.
Est-ce qu'il y a des amendements à l'article 1? Est-ce que vous aimeriez
que je procède à la lecture des articles?
M. Fortier: Oui, je crois que cela serait
préférable.
Le Président (M. Audet): D'accord. L'article 1: "1. Une
personne morale sans but lucratif est constituée sous la
dénomination sociale "Organisation internationale des commissions de
valeurs". Elle peut également être désignée à
l'extérieur du Québec sous les noms suivants: "International
Organization of Securities Commissions"... ". Excusez mon anglais, mais dans la
Beauce, on n'a pas l'occasion de...
M. Fortier: On va voir si votre espagnol est meilleur.
Le Président (M. Audet): C'est en anglais, en espagnol et
en portugais. Alors, à l'article 1, est-ce qu'il y a des
amendements?
M. Garon: Vous étiez supposé tire l'article ' et
vous ne l'avez pas lu.
Une voix: Oui.
Une voix: Lisez-le donc.
Le Président (M. Audet): Bien, si vous me le permettez,
j'ai sauté l'espagnol et le portugais.
M. Garon: Non, non, lisez-le au complet pour l'enregistrement des
débats.
M. Fortier: "Organizacion International de Comisiones de
Valores", en espagnol et "Organizaçao Internacional das Comissoes de
Valores", en portugais. "
M. Chagnon: Comissoes de Valores. M. Fortier: II y en a un
meilleur que moi.
Le Président (M. Audet): Merci, M. le député
et M. le ministre.
M. Chagnon: J'ai une communauté portugaise dans mon
comté, moi.
Des voix: Ha! Ha! Ha!
Le Président (M. Audet): Est-ce qu'il y a des commentaires
sur cet article?
M. Fortier: Non.
M. Garon: Je remarque que je vais être obligé de
vous prendre à trois pour faire l'ouvrage qui normalement prend une
seule personne.
Des voix: Ha! Ha! Ha!
Le Président (M. Audet): Dans le contexte, je pense que...
Est-ce que l'article 1 est adopté?
M. Garon: Adopté.
M. Fortier: Qu'est-ce qu'on ne peut pas faire pour aider un
président de commission?
Le Président (M. Audet): Merci, messieurs. L'article 2:
"2. L'organisation a pour objet de permettre à ses membres de mieux
accomplir leur mission, et notamment d'échanger des informations en vue
de développer les marchés de valeurs et d'améliorer leur
fonctionnement, de coordonner les activités de ses membres et d'adopter
ou de proposer l'adoption de normes communes. "
Est-ce qu'il y a des amendements?
M. Fortier: Non. M. Garon: Adopté.
Le Président (M. Audet): L'article 2 est adopté.
L'article 3: "3. Sont membres de l'organisation, les commissions de valeurs et
organismes similaires qui le (insérer ici la date du jour
précédant celui de la sanction de la présente loi) sont
membres de l'Organisation internationale des commissions de valeurs et tout
autre organisme qui le deviendra par la suite conformément aux statuts
de l'organisation. "
Est-ce qu'il y a des amendements à l'article 3?
M. Fortier: Non.
Le Président (M. Audet): Pas d'amendements?
M. Garon: Adopté.
Le Président (M. Audet): Pas de commentaires; l'article 3
est adopté. L'article 4: "L'organisation a son siège à
Montréal. "
M. Fortier: Adopté.
Le Président (M. Audet): Adopté.
M. Garon: Est-ce que la possibilité de Québec a
été étudiée?
Une voix: Charny. Des voix: Ha! ha! ha! M. Garon:
Adopté.
Le Président (M. Audet): L'article 4 est adopté.
L'article 5: "5. Les dirigeants et membres de comités de l'Organisation
internationale des commissions de valeurs en fonction le (insérer ici la
date du jour précédant celui de la sanction de la présente
loi), le demeurent jusqu'à ce qu'ils aient été
remplacés conformément aux statuts de
l'organisation, "
M. Fortier: Adopté. M. Garon: Adopté.
Le Président (M. Audet): L'article 5 est adopté.
L'article 6: "6. Le secrétaire général est
désigné conformément aux statuts de l'organisation. Il
dirige le secrétariat général et prend les
décisions nécessaires à son administration. "
M. Fortier: Adopté. M. Garon: Adopté.
Le Président (M. Audet): L'article 6 est adopté.
L'article 7: "7. L'organisation possède la personnalité
juridique; elle a notamment la capacité de contracter, d'acquérir
et d'aliéner des biens ainsi que d'ester en justice. "
Est-ce que l'article 7 est adopté?
M. Fortier: Ce n'est pas fini, il y a un autre paragraphe.
M. Garon: Oui, ce n'est pas fini.
Le Président (M. Audet): "Dans la poursuite de son objet,
l'organisation peut notamment recevoir et accepter des dons, subventions, legs
ou contributions et s'associer ou conclure des ententes ou accords avec toute
personne, société ou organisme privé, public ou
parapublic. "
Est-ce que l'article 7 est adopté? (10 h 30)
M. Garon: J'aimerais savoir, concernant l'acceptation de dons ou
de subventions, comment cela fonctionnera au plan fiscal.
M. Crlstel: L'organisation va avoir le statut d'organisme sans
but lucratif. Cela veut dire qu'elle aura à faire chaque année
une déclaration semblable à celle de tous les autres organismes
sans but lucratif auprès du gouvernement provincial et du gouvernement
fédéral. Elle sera traitée exactement de la même
manière.
M. Fortier: Faut-il qu'elle demande un permis au ministère
du Revenu? Non? Pas nécessairement?
M. Cristel: Non, comme toutes les autres sociétés
sans but lucratif, elle a uniquement à faire une déclaration
annuelle..
M. Fortier: II est vrai qu'elle n'aura pas de déduction
d'impôt. Il ne s'agira que de faire rapport en fin d'année.
M. Crlstel: Exactement, c'est cela.
M. Chagnon: Vous n'émettrez pas de reçu de
charité?
M. Crlstel: Non.
Le Président (M. Audet): Est-ce que l'article est
adopté?
M. Fortier: Adopté, je crois.
Le Président (M. Audet): L'article 8: "8. Sous
réserve de la présente loi, les statuts de l'Organisation
internationale des commissions de valeurs en vigueur le (insérer ici la
date du jour précédant celui de la sanction de la présente
loi) continuent de régir l'organisation jusqu'à ce qu'ils aient
été modifiés, remplacés ou abrogés. "
L'article 8 est-il adopté?
M. Fortier: Adopté.
Le Président (M. Audet): Des commentaires?
Adopté?
M. Garon: Un instant! Pourquoi écrivez-vous "Sous
réserve de la présente loi"?
M. Crlstel: Tout simplement parce que ce sont les statuts de
l'organisation qui vont -comment dirais-je? - déterminer la gestion et
les structures de l'organisation sous réserve, évidemment, des
dispositions de la présente loi qui, quand même, détermine
un certain nombre de choses, si ce n'est que le siège de l'organisation
soit à Montréal.
M. Garon: Mais les statuts de l'organisme doivent le dire
également, autrement...
M. Cristel: Ils le disent. La loi ne fait que
répéter ceci.
M. Garon: Au fond, "Sous réserve de la présente
loi", c'est beaucoup plus une figure de style qu'autre chose.
M. Crlstel: C'est quand même pour déterminer que la
présente loi accorde en droit québécois la
personnalité juridique à l'organisation, ce qui est un fait
notable, et reconnaît son statut d'organisme sans but lucratif.
M. Garon: Cela va.
Le Président (M. Audet): L'article 8 est-il
adopté?
M. Fortier: Adopté. M. Garon: Adopté.
Le Président (M. Audet): L'article 9: "9. La
présente loi entre en vigueur le (indiquer ici la date de la sanction de
la présente loi). ". L'article 9 est-il adopté?
M. Fortier: Adopté.
Il y a juste une question. Bien sûr, s'il y a des employés,
vous devez alors respecter toutes
les lois du Québec; par exempte, déduire les impôts
à la source, etc.
Le Président (M. Audet): M. le député de
Saint-Louis.
M. Chagnon: Oui. Une simple question qui nous ramène
à l'article 1 du projet de loi: Comment avez-vous
déterminé les langues d'utilisation de la commission?
M. Cristel: II y a quatre langues officielles de
l'organisation,
M. Chagnon: Oui, mais comment les a-t-on
déterminées? Pourquoi ces quatre langues?
M. Cristel: C'est principalement pour des raisons historiques.
Comme M. Fortier le mentionnait tantôt, initialement, l'organisation,
lorsqu'elle a été créée en 1974, était une
organisation qui regroupait essentiellement des organismes responsables du
marché des valeurs mobilières en Amérique, soit en
Amérique du Sud et en Amérique du Nord.
M. Chagnon: De là le portugais.
M. Cristel: De là te portugais, puisque le Brésil
est évidemment membre de l'organisation.
M. Chagnon: Oui, d'accord. Merci.
Le Président (M. Audet): Cela va? J'appelle maintenant le
préambule...
M. Garon: Quelles sont les quatre langues?
M. Cristel: Le français, l'anglais, l'espagnol et le
portugais.
Le Président (M. Audet): J'appelle maintenant le
préambule: "Attendu que l'Organisation internationale des commissions de
valeurs regroupe une quarantaine de commissions de valeurs mobilières et
organismes similaires; "Que l'organisation a pour objet de permettre à
ses membres de mieux accomplir leur mission, et notamment d'échanger des
informations en vue de développer les marchés de valeurs et
d'améliorer leur fonctionnement, de coordonner les activités de
ses membres et d'adopter ou de proposer l'adoption de normes communes; "Que
lors de sa 11e conférence annuelle l'organisation a décidé
de créer un secrétariat général permanent et
d'établir son siège à Montréal; "Qu'il est opportun
de reconnaître à l'organisation un statut de personne morale sans
but lucratif; ". Le préambule est-il adopté?
M. Fortier: Adopté.
Le Président (M. Audet): J'appelle maintenant le titre: "Loi
concernant l'Organisation internationale des commissions de valeurs". Est-ce
que le titre du présent projet de loi est adopté?
M. Fortier: Adopté. M. Garon: Adopté,
Le Président (M. Audet): Est-ce que le projet de loi dans
son ensemble est adopté?
M. Fortier: Adopté, M. Garon: Adopté.
Le Président (M. Audet): Adopté,
Je vous remercie sincèrement, messieurs.
M. Cristel: Je vous remercie infiniment.
Le Président (M. Audet): Votre projet de loi est
adopté tel que vous le souhaitiez, brièvement.
M. Fortier: Vous pourrez envoyer un télégramme
à M. Guy.
M. Cristel: Croyez-vous que le projet de loi va entrer en vigueur
avant la prochaine réunion du comité exécutif?
Une voix: Quand?
M. Cristel: Les 7 et 8 décembre.
M. Fortier: Oui, la promulgation...
Le Secrétaire: C'est possible. Il s'agit que le rapport soit
déposé en Chambre.
M. Garon: Cela dépend du leader du gouvernement.
M. Fortier: Et faut que le rapport soit déposé
à l'Assemblée nationale.
M. Garon: Je pense bien que si vous êtes d'accord pour que
le leader du gouvernement en fasse état, on pourrait demander le
consentement pour que tout cela se fasse avant.
M. Cristel: Je pense que ce serait une excellente nouvelle
à annoncer au comité exécutif,
M. Fortier: La réunion est à quelle date? M.
Cristel: Les 7 et 8 décembre.
M. Fortier: Ah oui! Je pense que cela peut se faire.
M. Cristel: Merci.
Le Président (M. Audet): Merci, Nous allons suspendre
quelques secondes, le temps de laisser la place à d'autres
personnes.
(Suspension de la séance à 10 h 35)
(Reprise à 10 h 36)
Projet de loi 213
Le Président (M. Audet): À l'ordre, s'il vous
plaîtl
Nous recevons maintenant les requérants de Jacques Parizeau
Itée inc, Me Jacques Monette et Me Jacques Paquin, procureurs.
Messieurs, on vous souhaite la bienvenue.
M. Gobé: Vous avez dit "Jacques Parizeau.
Le Président (M. Audet): Ah oui! Je m'en excuse,
messieurs, mais j'ai été pris dans la tempête très
tôt ce matin et je pense que j'ai encore un peu de buée, pas dans
mes lunettes, mais peut-être dans mes yeux.
Alors, j'appelle maintenant les requérants de Gérard
Parizeau Itée. Messieurs, je vous souhaite la bienvenue.
Des voix: Merci.
Le Président (M. Audet): J'invite maintenant le parrain,
M. le député de Saint-Louis, à nous faire quelques brefs
commentaires.
Remarques préliminaires
M. Chagnon: Brièvement, M. le Président. Il s'agit
là d'un transfert de juridiction qui est demandé par les
requérants qui veulent que la compagnie Gérard Parizeau
Itée qui est une corporation de juridiction québécoise
soit transférée à la juridiction canadienne de
façon à pouvoir acquérir, par voie de fusion, la compagnie
Dale de façon à devenir éventuellement Dale-Parizeau inc.
Je m'en tiendrai à cela.
Le Président (M. Audet): Merci, M. le
député.
M. le ministre.
M. Fortier: M. le Président, bien sûr, chaque fois
qu'il y a une bonne société québécoise qui prend
une charte fédérale, cela nous fait un pincement au coeur, mais
pour des raisons techniques, je comprends les raisons qui motivent les
autorités ou les actionnaires de Gérard Parizeau Itée de
vouloir faire ce changement. Je dirais simplement ceci. De ta même
façon que nous sommes prêts à collaborer pour permettre
à des sociétés québécoises à charte
provinciale de prendre une charte fédérale, j'aimerais exprimer
le souhait que le gouvernement fédéral fasse exactement la
même chose lorsqu'une compagnie à charte fédérale
demande d'obtenir une charte provinciale; qu'il le fasse avec autant de
facilité que nous allons le faire ce matin, je crois bien.
Le Président (M. Audet): J'espère que vos souhaits
seront exaucés, M. le ministre.
M. le critique de l'Opposition, M. le député de
Lévis.
M. Garon: M. le Président, au lieu de faire de grandes
palabres, j'aimerais mieux entendre les gens de l'entreprise Gérard
Parizeau Itée pour qu'on puisse discuter avec eux avant de faire
l'étude article par article.
Le Président {M. Audet): Messieurs, à vous ta
parole.
Une voix: Merci, M. le Président.
M. Chagnon: Avant de débuter, je pourrais vous
présenter les deux procureurs de la requérante,
c'est-à-dire Me Monette qui est avocat à la société
et Me Paquin qui est procureur externe de la société.
Le Président (M. Audet): Merci. Messieurs.
M. Paquin (Jacques): M. le Président, M. le
vice-président, M. le ministre et membres de la commission, la
requérante, Gérard Parizeau Itée, s'adresse à
l'Assemblée nationale pour obtenir la permission de proroger son
existence sous l'autorité de la Loi sur les sociétés
commerciales canadiennes dans le but de permettre ultérieurement
à cette prorogation la fusion juridique de trois sociétés,
à savoir la société Dale-Parizeau inc.,
société à charte fédérale, la
société Dale & Compagnie Itée, également
société à charte fédérale, avec
Gérard Parizeau Itée.
Le but de cette fusion est évidemment de procéder à
un regroupement de toutes les activités de courtage d'assurances du
groupe Parizeau, activités de courtage qui s'exercent à
l'échelle canadienne et qui vont permettre de donner peut-être
à ce groupe, à Dale-Parizeau inc., une taille et une stature
financière qui la placeront peut-être sur un meilleur pied de
concurrence avec les grandes maisons internationales. Dale-Parizeau inc. se
situe au vingtième rang mondial des courtiers d'assurances directes.
C'est le plus important courtier d'assurances à propriété
canadienne, en l'occurrence québécoise.
C'est une société qui a été fondée en
1955 par M. Gérard Parizeau comme entreprise familiale et qui s'est
incorporée en 1960. Au fil des années, elle a fait de nombreuses
acquisitions. Elle a pris une stature tout d'abord à l'échelle
provinciale et ensuite, en 1980, elle a fait l'acquisition de la
société Dale-Ross Holdings de Toronto qui, elle, était une
société de courtage d'assurances à l'échelle
canadienne. Elle a procédé à un regroupement
ultérieur de façon à réorganiser le groupe de
courtage sous l'égide de Dale-Ross Holdings en changeant sa
dénomination sociale pour Dale-Parizeau inc. et elle a, ce faisant,
déménagé le siège social de cette
société de Toronto à Montréal où s'exerce la
direction des affaires du groupe.
Aujourd'hui, elle s'adresse à l'Assemblée nationale pour
permettre à ce groupe de fusionner en une seule entité juridique
et d'avoir cette taille et cette crédibilité commerciale qui lui
permettront de mieux affronter ses concurrents à propriété
étrangère. C'est le but du projet de loi de permettre, dans un
premier temps, la prorogation sous la charte fédérale, sous la
loi fédérale, de Gérard Parizeau Itée. Une fois
cette prorogation faite, Immédiatement après, nous souhaiterions
pouvoir procéder à la fusion juridique des trois entités
en question pour n'avoir qu'une seule entité corporative ce qui va,
évidemment, contribuer à simplifier beaucoup tes
opérations quotidiennes du groupe et va également, encore une
fols, donner ta stature recherchée par le groupe.
Étude détaillée
Le Président (M. Audet): Merci. Est-ce qu'il y a d'autres
remarques ou commentaires?
Alors j'appelle maintenant l'article 1. "1. Gérard Parizeau
Itée (la "compagnie") peut, si elle y est autorisée par une
résolution approuvée par le vote d'au moins les deux tiers en
valeur des actions représentées par les actionnaires
présents à une assemblée générale
spéciale de la compagnie convoquée à cette fin, demander
sa prorogation sous l'autorité de la Loi sur les sociétés
commerciales canadiennes. "
Est-ce qu'il y a des commentaires sur 4 artlcle 1?
M. Fortier: Adopté. M. le député de
Lévis, cela va?
M. Garon: Adopté.
Le Président (M. Audet): L'article 1 est
adopté.
J'appelle maintenant l'article 2. "2. La compagnie ne peut, toutefois,
effectuer pareille demande de prorogation sans le consentement préalable
de l'Inspecteur général des institutions financières. La
demande pour l'obtention d'un tel consentement doit contenir ou être
accompagnée des renseignements prescrits par celui-ci. "
Est-ce qu'il y a des commentaires sur l'article 2?
M. Fortier: Adopté. M. Garon: Adopté.
Le Président (M. Audet): L'article 2 est
adopté.
L'article 3: "3. Les administrateurs de la compagnie peuvent, si la
résolution des actionnaires les y autorise, renoncer à la demande
de prorogation. "
Est-ce que l'article 3 est adopté?
M. Fortier: Adopté.
M. Garon: Adopté.
Le Président (M. Audet): L'article 4: "4. Le consentement
donné par l'Inspecteur général des institutions
financières cesse d'avoir effet après quatre-vingt-dix jours de
sa date. "
Est-ce que l'article 4 est adopté?
M. Fortier: Adopté. M. Garon: Adopté.
Le Président (M. Audet): L'article 4 est adopté.
L'article 5: "5. La compagnie doit transmettre à l'Inspecteur
général des institutions financières, dans les soixante
jours de la date de sa prorogation sous l'autorité de la Loi sur les
sociétés commerciales canadiennes, copie des clauses de
prorogation et du certificat de prorogation délivré en vertu de
cette loi. "
Est-ce que l'article 5 est adopté?
M. Fortier: Adopté. M. Garon: Adopté.
Le Président (M. Audet): L'article 6: "6. À compter
de la date à laquelle la compagnie est prorogée sous
l'autorité de la Loi sur les sociétés commerciales
canadiennes, la compagnie cesse d'être régie par la Loi sur les
compagnies. "
Est-ce que l'article 6 est adopté?
M. Garon: Adopté. M. Fortier: Adopté.
Le Président (M. Audet): Adopté. L'article 7: "7.
La présente loi entre en vigueur le (Indiquer ici la date de la sanction
de la présente loi. "
Est-ce que l'article 7 est adopté?
M. Fortier: Adopté.
M. Garon: Adopté. {10 h 45)
Le Président (M. Audet): J'appelle maintenant le
préambule: "Attendu que Gérard Parizeau Itée est une
corporation qui résulte de la fusion des compagnies Gérard
Parizeau Itée, P. Il. Plourde limitée, C. A. Frigon &
Associés inc., Parizeau, Pratte, Guimond, Martin & Associés
inc. et Poitras, Bergeron, Lavigueur inc. sous l'autorité de la partie
IA de la Loi sur les compagnies (L. R. Q., chapitre C-38) par certificat de
fusion du 1er janvier 1983; "Attendu que Gérard Parizeau Itée a
intérêt à demander sa prorogation sous l'autorité de
la Loi sur les sociétés commerciales canadiennes {B. C.,
1974-1975-1976, chapitre 33) en vue de permettre sa fusion subséquente
avec Dale-Parizeau inc., société commerciale constituée le
29 octobre 1964, et avec Dale & Compagnie Itée,
société commerciale constituée le 12 janvier 1909, toutes
deux régies par la Loi sur les sociétés commerciales
canadiennes et faisant partie du même groupe, ce qui permettrait de
regrouper les opérations de courtage d'assurances de ces trois
sociétés en une seule entité juridique; ".
Le préambule de la présente loi est-il adopté?
M. Fortier: Adopté. M. Garon: Adopté.
Le Président (M. Audet): Adopté, J'appelle
maintenant le titre: "Loi concernant Gérard Parizeau Itée".
Est-ce que le titre du présent projet de loi est adopté?
M. Garon: Adopté.
Le Président (M. Audet): Est-ce que le projet de loi 213,
Loi concernant Gérard Parizeau Itée, est adopté?
M. Garon: Adopté.
Le Président (M. Audet): Adopté. Y a-t-il des
commentaires?
M. Garon: M. le Président, j'aimerais tout simplement
féliciter les gens de l'entreprise qui regroupe maintenant plusieurs
sociétés qui ont fusionné, tel qu'inscrit dans le
préambule de la loi, et souligner que les Québécois
peuvent être parfois, comme l'a indiqué le représentant de
l'entreprise, vingtièmes dans le monde. Être vingtième dans
le monde, pour un entreprise québécoise et en partie canadienne,
cela mérite des félicitations. Cela peut être aussi un
symbole pour les Québécois de l'expansion qu'ils peuvent prendre
et de l'assurance qu'ils peuvent avoir. Je pense que souvent,
habituellement...
M. Fortier: II y en a beaucoup d'assurances.
M. Garon: Et j'espère que les libéraux qui avaient
l'habitude de parler des sièges sociaux qui quittaient le Québec
vont souligner avec autant d'emphase les sièges sociaux qui
s'établissent au Québec.
Le Président (M. Audet): Merci, M. le
député. M. le ministre.
M. Fortier: Seulement deux mots. Oui, je crois sûrement que
tout le monde est fier du groupe Parizeau au Québec dans le secteur de
l'assurance. Je leur indiquais tout à l'heure qu'étant
donné qu'ils sont dans le secteur des services, on les met mutatis
mutandis sur le même pied que les SNC ou les Lavalin dans le secteur du
génie conseil. Je crois que ce sont tous des groupes de services qui
font sûrement honneur à tous les Québécois.
En terminant, M. le Président, je voulais seulement indiquer aux
membres de la commission que lorsque la Loi sur le registre des associations et
entreprises sera finalement adoptée, de telles demandes pourront
être acceptées plus facilement puisque l'article 632 permettra
à l'inspecteur général, aux conditions qu'il
déterminera et sur paiement des droits, justement, de donner suite
à une demande comme cela. Cette loi va faciliter des demandes techniques
comme celle-ci, ce qui va réduire le fardeau des membres de la
commission.
Le Président (M. Audet): Merci, M. le ministre. M. le
député de Saint-Louis.
M. Chagnon: Mes commentaires sont à peu près du
même type que les commentaires précédents du
député de Lévis et du député d'Outremont.
Évidemment, je pense que toute la société
québécoise est fière d'une compagnie comme le groupe
Parizeau. Effectivement, s'il nous a fallu ce matin transférer sa charte
provinciale en charte fédérale, je suis convaincu
évidemment qu'il ne s'agit que d'une raison technique pour pouvoir (aire
l'absorption de sa compagnie filiale Hun... Dale - j'ai failli dire "Hunter".
Dans ce cadre-là, effectivement, je ne peux que me permettre de
souhaiter que d'autres compagnies comme, entre autres, Les Coopérants
qui voudraient transférer leur charte fédérale en charte
provinciale, puissent le faire avec autant de facilité que nous l'avons
fait ce matin à l'égard du groupe Parizeau.
Merci, M. le Président. Je voudrais tout simplement, compte tenu
du nombre de projets de loi privés adoptés ce matin et dont j'ai
eu à parrainer le cheminement, remercier Mme Bibiane Reny pour ses
services et le service des projets de loi privés avec lequel j'ai eu
beaucoup à travailler depuis deux ans. C'est le treizième ou le
quatorzième projet de loi privé que je fais adopter ici. Le
service des projets de loi privés de l'Assemblée nationale a
toujours fonctionné d'une façon tout à fart hors de
l'ordinaire, extraordinaire. Merci.
Le Président (M. Audet): Je vous remercie en leur nom, M.
le député de Saint-Louis.
M. Garon: S'il y avait un film français sur le
"Godfather", cela pourrait être vous.
Le Président (M. Audet): Messieurs...
M. Chagnon: M. le Président, je suis obligé de
souligner que si c'est un film français, on serait mieux de l'appeler
"Le Parrain* que "Godfather".
Le Président (M. Audet): Je vous remercie messieurs et je
souhaite bonne chance à Gérard Parizeau Itée.
Si vous permettez, on va suspendre quelques instants, le temps que nos
prochains invités prennent place et que le parrain vienne se joindre
à nous. {Suspension de la séance à 10 h 45) (Reprise
à 10 h 52)
Projet de loi 241
Le Président {M. Audet): À l'ordre, s'il vous
plaîtl
La commission reprend maintenant ses travaux. Nous allons maintenant
procéder à l'étude du projet de loi sur Les machines
distributrices Richelieu Inc; projet de loi 241. En l'absence du proposeur, M.
le député de Laprairie, c'est M. le député de
Lafontaine qui le remplace.
Alors, M. le député de Lafontaine, à vous la parole
pour nous présenter vos invités.
Remarques préliminaires
M, Gobé: Merci, M. le Président. En effet, le
député de Laprairie est malheureusement retenu. II a une
réunion qui a duré un peu plus longtemps et avec la circulation,
j'ai l'impression qu'il a un peu de difficulté à arriver ici. Vu
la grande rapidité avec laquelle on a adopté les projets de loi
précédents, on est un peu en avance. Pour ne pas retarder la
commission, j'accepte avec plaisir de...
M. Chagnon: C'est incompréhensible. Le
député de Lévis a traversé un fleuve pour venir
nous voir ce matin.
Des voix: Ha, ha, ha!
Une voix:... te député de Beauce-Nord.
M. Gobé:... présenter le...
M. Garon: À mes risques et périls, j'ai
traversé le fleuve.
M, Gobé: Mais justement, c'est grâce à la
diligence dont...
M. Garon: Le député de Laprairie était
quasiment dans la bâtisse et il n'est pas là.
M, Gobé:... a fait preuve le député de
Lévis ce matin pour adopter les projets que nous avons pris de l'avance
et cela décale un peu l'horaire de notre collègue.
J'aimerais présenter les représentants de l'entreprise qui
sont MM. Roger Sauriol et Claude Thivierge ainsi que leur avocat qui est M.
Marc Bernard. Je suis heureux de les accueillir et je pense qu'on fera aussi
diligence dans votre cas comme on l'a fait précédemment, du moins
je le souhaite.
Je vous passerais maintenant la parole, M. le Président.
M. Chagnon:... futur Barreau de Longueuil.
Le Président (M. Audet): Messieurs, on vous souhaite la
bienvenue. M. le ministre.
M. Fortier: M. le Président, je crois qu'il s'agit d'un
cas un peu banal de reprise d'existence et je crois qu'on devrait permettre au
requérant de justifier la demande qui est faite.
Le Président (M. Audet); M. le député de
Lévis, est-ce que vous avez des commentaires à ajouter?
M. Garon: Non, je ne veux pas ajouter de commentaires. Nous
sommes prêts à procéder.
Le Président (M. Audet): J'appelle maintenant l'article 1.
Tout intéressé peut, conformément à l'article 11 de
la Loi concernant les renseignements sur les compagnies (L. R. Q., chapitre
R-22) demander par écrit au ministre délégué aux
Finances et à la Privatisation de faire reprendre...
M. Garon: J'aimerais bien, par exemple, que ces messieurs nous
donnent les explications concernant sa reprise d'existence.
Le Président (M. Audet): Vous avez entièrement
raison, M. le député de Lévis. On disait tantôt que
cela allait un peu vite, alors, je m'excuse.
Messieurs, à vous la parole.
M. Bernard (Marc): M. le Président, MM. les
députés, cette compagnie a été dissoute le 12
janvier 1974 pour non production de rapports annuels de 1970 à 1973
inclusivement. Comment se fait-il que les rapports annuels n'aient pas
été produits? Ce sont pour des motifs complètement
étrangers à MM. Thivierge et Sauriol qui sont les officiers, les
actionnaires et les administrateurs de cette compagnie. C'est un malheureux
concours de circonstances qu'on peut expliquer. M. Thivierge faisait affaire
sous la raison sociale Les automates Richelieu depuis 1969. En 1971, il s'est
associé à M. Sauriol et ils ont décidé de
s'incorporer. En 1971 - les dates sont importantes - ils ont donc
demandé à un conseiller juridique de les incorporer. Le
conseiller juridique avait une compagnie tablette qui s'appellait la compagnie
Confiserie Longueuil qui était déjà incorporée
depuis le 21 janvier 1969. Or, ce conseiller juridique a changé la
dénomination sociale de cette compagnie, tout en omettant de changer
l'adresse qui dans la charte de la compagnie était au 11, rue
Saint-Charles ouest à Longueuit.
M. Chagnon: Alors, its ont changé de conseiller
juridique...
M. Bernard: Oui, mais tard un peu hélas.
Or, pour compliquer un peu le tout, la ville de Longueuil, en 1973, a
changé toutes ses adresses et le 11 est devenu le 35 qui n'existe plus
parce que cela a été démoli à peu près dans
cette période-là. Les divers avis qui ont été
expédiés à cette compagnie ont donc été
expédiés au 11 ouest, rue Saint-Charles au nom de la compagnie
Les machines distributrices Richelieu inc. qui agit à
Saint-Basile-le-Grand. Évidemment, elle n'a jamais eu connaissance
de
ces avis. Ceux qui étaient à ce moment-là au 11,
rue Saint-Charles et qui ont reçu un avis du gouvernement du
Québec au nom de la compagnie Les machines distributrices Richelieu
inc., évidemment, ont fait comme pour les annonces publicitaires: ils
ont envoyé cela directement dans les poubelles parce que cela ne les
concernait pas du tout.
MM. Sauriol et Thivierge viennent d'apprendre - au printemps dernier -
qu'ils n'existent plus depuis treize ans. Ils ont depuis l'incorporation en
1971 produit tous leurs rapports d'impôt, ils ont payé toutes les
taxes, ils ont reçu la visite - il y a aussi la taxe d'accise - de
l'inspecteur de la Commission de la santé et de la
sécurité du travail, des ministères du Revenu provincial
et fédéral. Pour tout le monde, ils existent.
Depuis que le ministère des Transports a informatisé ses
recherches, évidemment c'est là qu'ils l'ont appris au printemps
de 1987...
M. Fortier: Qu'est-ce que le ministère des Transports
vient faire là-dedans?
M. Bernard: Ils voulaient renouveler le permis d'immatriculation
d'un de leurs camions et on leur a dit: On ne peut pas vous renouveler, vous
n'existez plus. Donc, on ne peut pas renouveler vos immatriculations, on
regrette, mais...
M. Garon: Mais cela doit être renouvelé chaque
année.
M. Bernard: Chaque année, mais ce n'est que depuis 1987,
depuis récemment que tout est informatisé ou en tout cas qu'ils
se sont branchés sur le fichier central des entreprises. Je ne connais
pas exactement toute la technique, mais ils viennent d'apprendre qu'ils
n'existent plus. Évidemment, on a songé à créer une
autre corporation et à faire le transfert, mais comment
transfère-t-on des biens d'une corporation inexistante à une
corporation existante? Jamais ils n'auraient pu vendre leur entreprise dans
quelques années à qui que ce soit parce qu'on nous aurait
toujours répondu que pour les biens qu'ils ont acquis, te titre n'est
pas clair. Ils ne peuvent évidemment pas acquérir d'immeubles
d'aucune façon parce que les notaires vont toujours demander les
certificats de régularité que nous n'aurons pas parce que nous
n'existons pas. Alors, d'où ta demande de faire renaître cette
compagnie qui, depuis treize ans, a toujours payé ses impôts
correctement...
M. Garon: Elle existait sur ce plan-là.
M. Bernard: Elle existait sur ce plan-là et même, on
a avisé en 1976... J'ai un petit document ici. Ils ont enregistré
une raison sociale qui s'appelait Les automates Richelieu parce qu'avant
d'être incorporés, ils voulaient ce nom-là mais ce n'est
pas français.
Or, en 1976, ils ont reçu du bureau du fichier central des
entreprises une demande de renseignements sur cette raison sociale. Ils ont
écrit leur disant que le nom "Les automates Richelieu enr. " et leurs
valeurs avaient été transférés à la
compagnie Les machines distributrices Richelieu inc. dont nous sommes les
principaux actionnaires.
Ils ont avisé Québec de ce transfert et il n'y a pas eu de
suivi. Si, à ce moment-là, en 1976, on leur avait dit: Vous
n'existez plus depuis deux ans, évidemment cela aurait simplifié
les choses, mais...
M. Garon: Quelle date? M. Bernard: Juillet 1976.
M. Fortier: Y a-t-il une autre compagnie que les
requérants possèdent dans le moment?
M. Bernard: Non.
M. Fortier: Ils n'exploitent aucune autre compagnie?
M. Bernard: Cette compagnie inexistante...
M. Fortier: Quiconque est en affaires sait -moi, j'ai mon
collègue à ma droite ici et il le sait -que lorsqu'on
possède une compagnie, il faut faire un rapport à l'inspecteur
à chaque année. Je trouve cela un peu surprenant que des gens en
affaires ne savaient pas qu'il fallait faire un rapport à l'inspecteur
une fois par année. Je possédais une petite compagnie; mon
collègue en possèdent plusieurs. En tout cas, quels que soient
les motifs, on est prêt à collaborer mais cela me surprend
beaucoup que les gens ne savaient pas qu'ils devaient (aire un rapport
annuellement.
M. Bernard: L'explication est simple, c'est parce qu'ils n'ont
jamais fait de rapport.
M. Fortier: Ils n'en ont jamais fait?
M. Bernard: Quand ils ont acquis de ce conseiller juridique une
compagnie tablette, elle était déjà en retard de deux
années de rapports non faits.
M. Fortier: Elle n'existait pas non plus?
M. Bernard: Elle existait en 1971, oui. Ils l'ont acquise mais
les rapports... Elle a été dissoute pour non-production de
rapports de 1970 à 1973.
M. Fortier: Vous parlez de celle pour laquelle vous
demandez...
M. Bernard: Oui.
M. Fortier: Mais l'autre société que l'autre avocat
a donnée, elle existait celle-là?
M. Bernard: Oui.
M. Fortier: Et pour celle-là ils ont fait des rapports
annuellement à l'inspecteur?
M. Bernard: Non, non.
M. Fortier: Mais mon Dieu, ils n'en faisaient pas beaucoup, des
rapports! Franchement là, je comprends qu'ils aient changé
d'avocat. Il y a quelque chose qui ne fonctionne pas.
M. Bernard: On ne sait pas tout à fait...
M. Fortier: Est-ce qu'il était membre du Barreau, l'avocat
dont vous parlez?
M. Bernard: Non.
M. Fortier: Non. Bon, là, je ne comprends plus. L'autre
avocat leur a dit: J'ai une compagnie sur une tablette; je change le nom et je
vous la donne.
M. Bernard: C'est cela.
M. Fortier: Donc, ils avaient une compagnie. Cette compagnie
existait. Si elle existait, ils devaient produire un rapport annuellement
à l'Inspecteur général des institutions financières
et vous me dites qu'ils n'en ont jamais produit. Là, je ne comprends
plus rien.
M. Bernard: Ce conseiller juridique était en retard de
deux années dans la production de ses rapports.
M. Fortier: Quelle que soit la raison, cela a l'air
mystérieux. Cela me surprend beaucoup.
Une voix:... l'autre avocat derrière les barreaux.
Des voix: Ha, ha, ha!
M, Fortier: Et non au Barreau.
M. Bernard: Dans le fond, c'est que les rapports ont toujours
été envoyés à l'ancienne adresse, à
l'adresse qu'il y avait dans la charte même. C'est-à-dire que le
conseiller juridique avait fait une chose qu'on ne fait pas, soit mettre
l'adresse exacte d'une place d'affaires dans la charte. Or, en changeant
strictement le nom, l'adresse est toujours demeurée la même. Or,
mes clients font affaire à Saint-Basile-le-Grand. L'adresse qu'il y
avait dans leur charte c'est Longueuil. Alors, les rapports sont allés
là. Donc, ils n'ont jamais eu connaissance qu'ils devaient faire des
rapports. Ils avaient des comptables agréés qui se sont dit: Ce
n'est pas le travail d'un comptable agréé de faire ces rapports,
contrairement à la majorité de leurs confrères. Alors, ils
n'ont jamais su qu'ils devaient en faire.
M. Chagnon: Changer tous les professionnels à leurs
services, c'est compliqué un peu!
M. Bernard: Là, ils en ont un pour un bon bout de temps,
j'espère.
Étude détaillée
Le Président (M. Audet): Cela va? Merci. Est-ce qu'il y a
d'autres commentaires avant de procéder à l'étude
du...
Une votx: Pour vous. Des voix:...
Le Président (M. Audet): Nous allons maintenant
procéder à l'étude du projet de loi article par article.
On reprend l'article 1: "1. Tout intéressé peut,
conformément à l'article 11 de la Loi concernant les
renseignements sur les compagnies (L. R. Q., chapitre R-22) demander par
écrit au ministre délégué aux Finances et à
la Privatisation de faire reprendre son existence à Les machines
distributrices Richelieu inc. "
Est-ce qu'il y a des commentaires ou des amendements à l'article
1? Est-ce que l'article 1 est adopté?
M. Garon: Adopté. M. Fortier: Adopté.
Le Président (M. Audet): L'article 2: "2. Sur
réception par le ministre délégué aux Finances et
à la Privatisation d'une telle demande, ce dernier peut y donner suite
conformément à la Loi concernant les renseignements sur les
compagnies. "
M. Garon: Adopté. M. Fortier: Adopté.
Le Président (M, Audet): L'article 2 adopté.
L'article 3: "3. La présente loi entre en vigueur le (indiquer ici la
date de la sanction de la présente loi). "
M. Fortier: Adopté. M. Garon: Adopté.
Le Président (M. Audet): Adopté. J'appelle
maintenant le préambule de la présente loi: "Attendu que
Confiserie Longueuil inc., ayant son siège social à Longueuil,
province de Québec, a été constituée en corporation
par lettres patentes émises le 21 janvier 1969 en vertu de la
première partie de la Loi des compagnies (S. R. Q., 1964, chapitre 272);
"Attendu que le nom de la compagnie a été modifié pour Les
machines distributrices Richelieu inc. en vertu de lettres patentes
supplémentaires émises le 29 juillet 1971; "Attendu que la
compagnie a été dissoute le 12 janvier 1974 en vertu de la Loi
des renseignements sur les compagnies (S. R. Q., 1964, chapitre 273);
"Attendu que depuis le 12 janvier 1974, les officiers, administrateurs
et actionnaires de la compagnie se sont comportés comme si la compagnie
était toujours en existence, puisque ce n'est que récemment
qu'ils ont appris la dissolution de la compagnie; "Attendu que cette compagnie
n'a pas droit à la reprise de son existence en vertu de la Loi
concernant les renseignements sur les compagnies (L. R. Q., chapitre R-22):
"Qu'il est opportun d'autoriser la présentation d'une demande de reprise
d'existence à l'égard de Les machines distributrices Richelieu
inc. en vertu de l'article 11 de la Loi concernant les renseignements sur les
compagnies; ".
Est-ce que le préambule est adopté?
M. Garon: Adopté. M. Fortier: Adopté.
Le Président (M. Audet): Adopté. Est-ce que le
titre de la loi, Loi sur Les machines distributrices Richelieu inc., est
adopté?
M. Garon: Adopté. M. Fortier: Adopté.
Le Président (M. Audet): Adopté. Est-ce que le
projet de loi privé 241 est adopté?
M. Garon: Adopté. M. Fortier: Adopté.
Le Président (M. Audet): Adopté. Est-ce qu'il y a
d'autres commentaires? Il n'y a pas d'autres commentaires. Messieurs, on vous
remercie.
M. Fortier: Merci beaucoup.
Le Président (M. Audet): La commission ajourne donc ses
travaux sine die,
(Suspension de la séance à 11 heures)
(Reprise à 17 h 6)
Vérification des engagements financiers
Office des ressources humaines et Commission de la
fonction publique
Le Président (M. Lemieux): À ['ordre, s'il vous
plaîtl
La commission du budget et de l'administration se réunit cet
après-midi afin de procéder à la vérification des
engagements financiers des organismes relevant de ta vice-présidente du
Conseil exécutif pour les mois de janvier 1987 à septembre 1987.
I! s'agit des organismes suivants: l'Office des ressources humaines et la
Commission de la fonction publique.
M. le secrétaire, est-ce qu'il y a des remplacements?
Le Secrétaire: Non, M. le Président. Il n'y a pas de
remplacement.
Le Président (M. Lemieux): Vous avez tous reçu
copie de l'ordre du jour. Est-ce que l'ordre du jour est adopté?
M. Gendron: Adopté. Avril
Le Président (M. Lemieux): Adopté. Comme l'ordre du
jour est adopté, j'appelle l'étude des engagements financiers
relevant de la vice-présidente du Conseil exécutif. Comme pour le
mois de janvier 1987, il n'y a aucun engagement, pour le mois de février
1987, aucun engagement, pour le mois de mars 1987, aucun engagement, j'appelle
l'engagement 18 d'avril 1987 qui se lit comme suit: "Contrat pour l'achat de
(2) deux rnicro-ordinateurs 386 avec divers équipements
périphériques pour les besoins de l'Office des ressources
humaines. " Le montant de l'engagement: 38 739, 71 $. Est-ce que l'engagement
18 d'avril 1987 est vérifié?
M. Gendron: J'ai une seule question en ce qui me concerne, M. le
Président.
Le Président (M. Lemieux): M. le député
d'Abitibi-Ouest.
M. Gendron: C'est concernant l'engagement 18. Cela nous
apparaît très clair, très conforme à ce qui se passe
normalement concernant un engagement budgétaire. J'ai une seule
question. J'aurais aimé qu'on nous donne un peu plus de
spécifications quant à l'utilisation d'un rnicro-ordinateur pour
l'Office des ressources humaines. J'aimerais avoir une information sur la
justification de l'acquisition de ces deux appareils micro-ordinateurs.
Mme Bacon: Si vous me le permettez, je vais donner la parole
à Mme Malo, la présidente de l'Office des ressources humaines. En
fait, le but de l'acquisition était de permettre la réalisation
de production de statistiques officielles de l'office qui incluait le
traitement des données de la production graphique. C'était aussi
d'être relié à l'ordinateur central pour la consultation
des banques de données et la réalisation d'analyses statistiques.
Peut-être que Mme Malo pourrait faire les comparaisons avec les
micro-ordinateurs de base.
Le Président (M. Lemieux): M. le député
d'Abitibi-Ouest.
M. Gendron: Je n'ai pas d'objection à ce que la
vice-première ministre demande à la présidente de le
faire. Mais cela était plus dans le
sens: Est-ce qu'il y a quelque chose de changé, quelque chose de
neuf qui justifie cette dépense? De tout temps, l'office a eu à
produire une série de données statistiques officielles concernant
les services professionnels qu'elle rend à la fonction publique. Ma
question était plus: Est-ce qu'il y a des responsabilités
différentes qui auraient fait que c'était important de
s'équiper de ces deux micro-ordinateurs?
Mme Bacon: Mme Malo.
Le Président (M, Lemieux): Mme Malo, voulez-vous vous identifier
pour l'enregistrement du Journal des débats, s'il vous plaît?
Mme Malo {Nicole): Oui. Nicole Malo, présidente de
l'Office des ressources humaines.
Le Président (M. Lemieux): Merci. La parole est à
vous, Mme Malo.
Mme Malo: Jusqu'à il y a un an et en fait, presque
jusqu'à maintenant parce que les équipements vont être
beaucoup plus productifs, c'est la première année qu'on va sortir
les données avec ces nouveaux équipements - on sortait les
données statistiques à partir du gros ordinateur, donc par des
commandes en différé, ce qui ne nous permettait pas d'avoir un
traitement très sophistiqué et très détaillé
de l'information. Avec la venue de la microinformatique et ta capacité
du contact direct avec l'ordinateur, on peut donc manipuler davantage tes
données, les traiter de façon beaucoup plus fiable, beaucoup plus
valable. Cela va nous permettre aussi, sur une plus longue période,
d'économiser beaucoup en production parce qu'il fallait aller en
photocomposition alors que maintenant, avec les rnicro-ordinateurs, on va
pouvoir directement imprimer ce que l'ordinateur nous fournit. Il faut dire que
l'office, il y a un an, était à peu près à
l'âge de pierre en matière de micro-informatique. On faisait
toujours cela en différé.
Le Président (M. Lemieux): Merci, madame. L'engagement 13
est-il vérifié?
M, Gendron: Vérifié. Juin
Le Président (M. Lemieux): L'engagement 16 est
vérifié. Il n'y a aucun engagement pour le mois de mai 1987. Pour
le mois de juin 1987, j'appelle l'engagement 12: "Contrat pour l'Impression de
3 266 000 exemplaires du journal Info-carrière répartis en 46
parutions approximatives de 71 000 exemplaires chacune. " Montant de
l'engagement: 190 008, 4 $.
M. le député d'Abitibi-Ouest, est-ce que l'engagement est
vérifié?
M. Gendron: J'ai une seule question, Mme la vice-première
ministre. C'est quand même étonnant, compte tenu de l'ampleur -
enfin, "ampleur", tout est relatif - mais un contrat de 190 000 $, c'est quand
même un contrat intéressant. Selon les informations dont je
dispose, il semblerait qu'il y ait eu un seul soumissionnaire. Avez-vous des
explications à donner et que je n'aurais pas pour justifier le fait
qu'un seul soumissionnaire semblait intéressé à cette
commande?
Mme Bacon: C'est l'impression de 46 numéros du journal
Info-carrière et seuls les imprimeurs qui ont leur place d'affaires dans
la région 03 et dans les sous-régions C-1, C-2, C-8 et D-3 sont
admis à soumissionner. Il y a eu la date de la parution le 19 mai et la
fermeture le 3 juin à 15 heures. Des cahiers de charges ont
été remis à douze imprimeries, lithographies, etc., et une
seule firme a soumissionné. Évidemment, il y a la
proximité; quand on pense à Saint-Romuafd par rapport à
Québec, c'est plus facile; et il y a aussi l'expertise de l'imprimerie
Saint-Romuald.
Mme Malo: Voulez-vous que j'ajoute... Mme Bacon: Oui,
peut-être...
M, Gendron: Je voudrais peut-être en profiter, Mme la
présidente...
Le Président {M. Lemieux): M. le député
d'Abitibi-Ouest.
M. Gendron: Oui, la vice-première ministre me donne des
informations pertinentes. Cependant, j'aimerais avoir plus d'explications sur
un seul volet. À partir de quel rationnel avez-vous prétendu
qu'il y avait lieu de restreindre ce type de contrat à la seule
région 03? Quelle est votre rationnel pour le restreindre à la
région 03?
Le Président (M. Lemieux): Madame...
Mme Bacon: C'est parce qu'il faut que l'impression se fasse
très rapidement. C'est un journal d'information pour la fonction
publique et il faut que l'impression se fasse rapidement au moment où on
la livre. Est-ce exact?
Mme Malo: Oui. Est-ce que je peux...
Mme Bacon: Oui.
Le Président {M. Lemieux): Mme Malo.
Mme Malo: Si je peux compléter. Il faut faire la
chaîne de montage très rapidement pour sortir les numéros
chaque semaine. Cela conditionne nos délais de publication de concours.
Donc, pour les délais de tenues de concours, c'est l'office qui
contrôle toute la production des avis et des affichages pour les
concours. On fait donc tout ce travail de cumulation à Québec et
l'imprimeur a un délai très court d'à peine une semaine
entre l'envoi qu'on lui fait et la sortie. Comme on traite tout le
Québec, c'est vraiment
une perte de temps que d'aller dans le bassin de Montréal pour
faire cette impression, nous la retourner et faire la distribution.
M. Gendron: En somme, cette préoccupation de regarder...
Quand même, aujourd'hui, avec les moyens de communication qu'on
connaît, l'office dit: Nous, on a vérifié... En fait, c'est
ce que je crois comprendre de votre réponse. Et vous dites: Quand on a
décidé de restreindre l'appel d'offres uniquement au bassin 03
comme éventuel preneur, c'est sur la base d'une analyse qui nous a
amenés à conclure que, pour des raisons de rapidité et
d'efficacité, vous avez présumé - mais j'appelle cela une
présomption arrêtée - que les autres ou d'éventuels
intéressés autres par ce contrat ne pourraient pas respecter les
délais prescrits.
Mme Malo: Je ne peux pas vous dire si c'étaient des
présomptions. D'une certaine façon, cette pratique est
intégrée depuis longtemps à l'intérieur de
l'office. Dès le moment où on a commencé la publication
dïnfo-carrlère, c'était vraiment une question de
commodité.
Je dois vous dire que si on n'a pas eu plus de soumissions, ce n'est pas
parce que l'ampleur du contrât n'était pas intéressante,
c'est que les exigences de production sont telles pour un imprimeur que les
autres n'ont pas voulu prendre le risque et ce que cela peut impliquer pour eux
de pénalités de ne pas respecter les délais,
M. Gendron: Oui, une dernière question là-dessus.
C'est intéressant mais j'aimerais peut-être mieux que ce soit la
vice-première ministre qui réponde. Ne craignez-vous pas, dans
ces conditions, d'être un peu prise dans une situation captive avec le
soumissionnaire et d'être obligée de payer le prix qu'il exige
indépendamment de la valeur comparative de l'impression? Le dilemme que
j'ai et que l'office doit avoir, c'est de s'assurer que ce n'est pas parce
qu'on est pris avec une situation captive qu'il ne faut pas s'assurer qu'il y
ait, dans le fond, un coût raisonnable pour l'impression de ce journal
que je connais très bien, Info-carrière, et l'office doit
possiblement être équipé pour faire une évaluation
de coût. En conséquence, j'aurais aimé que la
vice-première ministre me donne un jugement en disant: Oui, c'est 190
000 $, mais on pense qu'effectivement on est couvert par rapport à une
interprétation quant à un abus sur la valeur du contrat.
Mme Bacon: M. le Président, quand on a remis le cahier de
charges à douze imprimeries, il y avait des gens qui évaient
quand même été sensibilisés à ce
dossier-là. S'ils n'ont pas pris le risque de soumissionner, libre
à eux de le faire, c'est-à-dire que l'imprimerie Saint-Romuald
rend quand même les services qu'on lui demande. Est-ce que le coût
est plus élevé à cause de cela? Je ne le pense pas. Je
pense qu'on a quand même des précisions qui nous sont
données, à savoir qu'ils ont rendu les services demandés
à un coût raisonnable suivant l'office. Est-ce qu'il faut aller
jusqu'à Montréal ou dans d'autres régions pour faire les
demandes? Il reste peut-être à regarder avec l'office ce qui peut
être fait dans une autre occasion. (17 h 15)
Le Président (M. Lemieux): Merci, Mme la
vice-première ministre. Avez-vous terminé, M. le
député d'Abitibi-Ouest?
M. Gendron: Oui, ça va.
Le Président (M. Lemieux): M. le député de
Saint-Louis, vous aviez demandé la parole?
M. Chagnon: Je pense que Mme la vice-première ministre
vient de répondre à la question que je voulais poser.
Août
Le Président (M. Lemieux): Alors, l'engagement 12 de juin
1987 est donc vérifié. Pour le mois de juillet 1987, il n'y a
aucun engagement. J'appelle donc les engagements d'août 1987,
l'engagement 25 dont le numéro séquentiel est 84. 1. Le
fournisseur est IST inc. et le montant de l'engagement est de 72 850 $. M. le
député d'Abitibi-Ouest, est-ce que l'engagement 25, numéro
séquentiel 84. 1 est vérifié?
M. Gendron: Je n'ai pas de question sur cet engagement.
Le Président (M. Lemieux): Alors, l'engagement 25,
numéro séquentiel 84. 1 est vérifié. J'appelle
l'engagement 25.
Mme Bacon: M. le Président.
Le Président (M. Lemieux): Oui, Mme la
vice-première ministre?
Mme Bacon: Je voudrais juste vous faire remarquer que je pense
que vous avez passé un des engagements.
Le Président (M. Lemieux): Lequel?
Mme Bacon: Au mois d'août 1987, n'y en a-t-il pas un que
vous avez oublié?
Le Président (M. Lemieux): C'est qu'on va le faire
après, Madame, parce que dans l'engagement 25 vous avez plusieurs
numéros séquentiels.
Mme Bacon: D'accord, ça va.
Le Président (M. Lemieux): Ça va?
Mme Bacon: Oui.
Le Président (M. Lemieux): Alors, nous avons donc
vérifié l'engagement 25, numéro séquentiel 84. 1.
J'appelle l'engagement 25, numéro séquentiel 85. 1, dont le
fournisseur est la
Société IST, et le montant de l'engagement est de 74 950
$.
L'engagement est-il vérifié, M. le député
d'Abitibi-Ouest?
M. Gendron: Oui, l'engagement est vérifié.
Le Président (M. Lemieux): Alors l'engagement 25
numéro séquentiel 85. 1 est vérifié. J'appelle donc
l'engagement 25, numéro séquentiel 85. 2, dont tes fournisseurs
sont Drouin, Painchaud, Longchamps et Associés et dont le montant de
l'engagement est de 74 950 $. Est-ce que l'engagement est
vérifié?
M. Gendron: Vérifié.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement 85. 2 est donc
vérifié. J'appelle l'engagement 25, numéro
séquentiel 85. 3: le Service des données Asselin inc., montant de
l'engagement de 30 000 $. Est-ce que l'engagement est
vérifié?
M. Gendron: Vérifié.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement est
vérifié. J'appelle donc l'engagement 25, numéro
séquentiel 86. 1, dont le fournisseur est la Société
nationale d'informatique inc. pour un montant de 150 000 $. Est-ce que
l'engagement est vérifié?
M. Gendron: Vérifié.
Le Président (M, Lemieux): L'engagement est
vérifié. J'appelle donc l'engagement 25, numéro
séquentiel 86. 2, dont le fournisseur est Les services conseils
Systématix Inc. Le coût est de 54 784 $. Est-ce que l'engagement
est vérifié?
M. Gendron: Vérifié.
Le Président (M. Lemieux): Vérifié.
L'engagement 25, numéro séquentiel 86. 2 est
vérifié. J'appelle donc l'engagement 26 pour le mois d'août
1987: "Contrat pour l'achat - c'est dans votre comté, M. le
député de Lévis? Ça va, je peux continuer? - de 10
micro-ordinateurs -vous êtes plus chanceux que nous, M. le
député de Lévis - Ogivar et de leur équipement. "
Le montant est de 27 021 $. M. le député d'Abitibi-Ouest?
M. Gendron: Ça va pour celui-là.
Le Président (M. Lemieux): Alors l'engagement 26 est
vérifié. J'appelle donc rengagement 27 d'août 1987,
numéros séquentiels 1 à 11: "Engagements de 25 000 $ ou
plus pris par la commission au cours des exercices financiers 1984-1985,
1985-1986, 1986-1987 et du 1er avril au 31 juillet 1987, " Le numéro
séquentiel 1 est donc un engagement total, un engagement global, pour un
montant de 38 500 $. Est-ce que l'engagement est vérifié?
M. Gendron: Oui.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement est
vérifié. J'appelle donc l'année 1965-1986. Le fournisseur
est la Société immobilière du Québec et le montant
est de 41 380, 35 $. Est-ce que l'engagement est vérifié?
M. Gendron: Sur...
Le Président (M. Lemieux): Numéro séquentiel
2, M. le député d'Abitibi-Ouest.
M. Gendron: Oui, au numéro 2, on dit: Fournisseur,
Société immobilière du Québec, le loyer d'avril,
mai et juin 1985. Voici la question que je pose à la
vice-première ministre. J'essayais de comprendre pourquoi on avait
fractionné ou on avait fait un engagement spécifique uniquement
pour une période de trois mois. Qu'est-ce qui justifie qu'on ne couvre
que la période d'avril, mai et juin puis qu'on revienne avec un autre
engagement du même type, avec le même fournisseur, mais cette fois
pour juillet à février 1986? Les coûts sont difficiles
à comprendre parce que j'ai un coût de 29 000 $ pour juillet 1985
à février 1986 alors que j'ai 41 000 $ pour trois mois de loyer.
Je ne comprends pas.
Mme Bacon: En fait, l'entente d'occupation n'est pas
véritablement négociée entre notre organisme et la
Société immobilière du Québec. Le Conseil du
trésor nous informe annuellement des crédits qui nous sont
accordés à ces fins-là et ces crédits sont
transférés en un ou plusieurs versements au cours de
l'année et l'engagement budgétaire qu'on peut réaliser a
pour but de rendre évidemment l'entente d'occupation
opérationnelle, c'est-à-dire de procéder en paiement
mensuel de loyer. C'est pour cela que vous retrouvez de temps à autre,
au cours de l'exercice, des montants qui ne sont pas le montant annuel, mais
des versements que nous avons.
M. Gendron: Je comprends, c'est ce qu'on verra d'ailleurs
à 9, 11, etc.
Mme Bacon: On va retrouver d'autres montants, c'est cela.
M. Gendron: Cela va, M. le Président.
Le Président (M. Lemieux): L'engagement séquentiel
2 de 1985-1986 est donc vérifié.
M. Gendron: Oui. D'ailleurs, quant au reste, je l'ai
regardé et je n'ai pas de question.
Le Président (M. Lemieux): Alors, est-ce que les
engagements de 1985-1986, numéros séquentiels 3 à 6
inclusivement sont...
Une voix:...
Le Président (M. Lemieux): Pardon? M. le
député de Saint-Louis.
M. Chagnon: J'aurais une question. Services professionnels...
Le Président (M. Lemieux): Alors permettez-moi d'appeler
l'engagement séquentiel 3. C'est un engagement global pour un montant de
41 200 $.
M. le député de Saint-Louis.
M. Chagnon: Je voulais tout simplement savoir de quel type de
services professionnels il s'agissait.
Mme Bacon: C'est quel numéro?
Le Président (M. Lemieux): L'engagement séquentiel
3 pour l'année 1985-1986, Mme la vice-première ministre,
Mme Bacon: Les 41 200 $? L'engagement représente la
totalité des crédits qui sont autorisés pour l'exercice
financier dans cette catégorie-là. Ils sont utilisés pour
des honoraires professionnels et pour la formation et le perfectionnement du
personnel de la commission. Vous retrouverez les contrats qui sont
accordés; je pense qu'on peut retrouver ces contrats-là. Aucun
contrat de 25 000 $ ou plus n'a été accordé.
Le Président (M. Lemieux): Je vous remercie, Mme la
vice-première ministre. Cela va, M. te député de
Saint-Louis?
Donc, les engagements financiers pour l'année financière
1985-1986, numéros séquentiels 2 à 6 sont
vérifiés inclusivement. J'appelle l'année 1986-1987, le
numéro séquentiel 7, engagement global pour un montant de 29 000
$. Est-ce que l'engagement est vérifié?
M. Gendron: Oui, j'ai déjà dit que quant au reste,
en ce qui me concernait, il n'y avait pas de question.
Une voix: 8, 9 à 11.
M. Gendron: C'est en plein cela.
Le Président (M. Lemieux): Les engagements financiers,
numéros séquentiels 7 à 11 sont donc
vérifiés inclusivement pour les années 1986-1987 et
1987-1988. Comme pour septembre 1987 il n'y a aucun engagement, la
vérification est terminée pour l'ensemble des engagements de
janvier à septembre 1987 inclusivement pour les organismes relevant de
la vice-première ministre dans le présent cas.
Alors, je remercie Mme la vice-première ministre ainsi que les
fonctionnaires qui l'accompagnent pour leur collaboration.
Je dois rappeler aux membres de cette commission que la commission doit
examiner les engagements financiers du ministre des Approvisionnements et
Services avant d'avoir complété son mandat d'étude
trimestriel des engagements financiers.
Nous ajournons sine die.
(Fin de la séance à 17 h 20)