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(Onze heures quatorze minutes)
Le Président (M. Hamel): À l'ordre, s'il vous
plaît!
Je déclare la séance ouverte.
Le mandat de la commission est de procéder à la
vérification des engagements financiers du ministère des
Communautés culturelles et de l'Immigration pour les mois d'octobre 1987
à février 1988. Il n'y a pas d'engagement financier pour octobre
et novembre. Donc, j'appelle les engagements...
Une voix: La liste.
Réponses déposées
Le Président (M. Hamel): Je dépose la liste des
réponses obtenues en vertu des questions qui avaient été
demandées la dernière fois. Cela va.
Donc, n'ayant pas d'engagement financier en octobre et novembre,
j'appelle les engagements financiers de décembre 1987.
Engagements
M. Boulerice: M. le Président, nous n'étudierons
pas les engagements financiers de janvier. J'ai acquiescé à la
demande de Mme la ministre de les reporter tout en déplorant que nous
soyons obligés de revenir pour les engagements financiers quand il n'y
en avait que quatre et que l'Opposition aurait été prête
à les étudier rapidement puisque la ministre n'a rien à
cacher là-dedans. Je ne pense pas que dans les paiements à Kodak
Canada, on dépense un 36 poses de questions là-dessus. Je vous
laisse toujours la porte ouverte si jamais vous voulez les ramener aujourd'hui.
Je suis prêt à passer...
Mme Robic: Si vous réalisez que je ne suis pas
préparée pour ces engagements, mais si vous n'y voyez aucun
problème, on peut les regarder. Si vous avez des questions auxquelles je
ne peux pas répondre, on peut toujours prendre avis de la question. Je
n'ai pas d'objection. On les a reçus jeudi dernier et comme il y avait
plusieurs subventions, si vous voulez avoir des détails, c'est bien
sûr qu'en ce moment on ne peut pas vous donner de détails. Mais je
n'ai pas d'objection.
M. Boulerice: On pourrait prendre avis des questions s'il y en a.
Cela nous éviterait de revenir.
Mme Robic: Parfait!
M. Boulerice: En tout cas, je vous le propose.
Mme Robic: Du moment que vous acceptez cela, c'est parfait.
Décembre 1987
M. Boulerice: Parfait! Pour le premier engagement de
décembre, je pense que c'est l'engagement 11, c'est une subvention de
fonctionnement à la Confédération des associations
linguistiques et culturelles du Québec pour l'année
financière 1985-1986, et c'est un montant de 55 000 $. C'est
l'engagement pour 1985-1986. Je vous avoue que je trouve cela loin dans le
temps.
Mme Robic: Je vais vous l'expliquer. Je vais vous lire la note
parce qu'elle est très claire et très précise. C'est une
note que nous avons reçue pour faire suite à une demande que l'on
avait faite au ministère: "Je vous informe qu'habituellement le
ministère ne transmettait pas au Conseil du trésor les
engagements financiers de 25 000 $ et plus qui ont fait l'objet d'une
autorisation du Conseil du trésor. " C'était l'enveloppe globale
qui avait été approuvée par le Conseil du trésor et
on n'avisait pas le Conseil du trésor de ces budgets, des engagements
financiers pris à l'intérieur d'une enveloppe qui avait
déjà été approuvée. Ce sont tous des
programmes normés, qui ont fait l'objet d'une autorisation du Conseil du
trésor.
La même situation s'appliquait aussi aux engagements financiers de
25 000 $ et plus approuvés par le Service des achats du gouvernement en
vertu des commandes ouvertes, mais il s'est avéré, à la
suite d'une interprétation reçue le 12 novembre 1987 du directeur
de la documentation au bureau du greffier du Conseil du trésor que, dans
les deux cas précités, l'approbation n'étant pas
spécifique, le ministère est dans l'obligation d'informer le
Conseil du trésor. Alors, nous avions interprété cette
directive différemment. Maintenant, nous avons passé à
travers les dossiers. Ce sont les dossiers où on n'avait pas justement
informé le Conseil du trésor. Nous avons mis tous nos dossiers
à l'ordre. Nous avons mis en place les mécanismes
nécessaires pour que ce genre de chose ne se reproduise plus. C'est pour
cela que vous avez ici des engagements qui datent déjà de quelque
temps.
M. Boulerice: M. le Président, alors, considérez
l'engagement 11 comme vérifié.
Le Président (M. Hamel): Très bien, l'engagement 11
est vérifié. J'appelle l'engagement 12.
M. Boulerice: Subvention à la Commission internationale
catholique pour les migrations turques, à Genève, Suisse,
représentant la
contribution du Québec aux fins de venir en aide aux
réfugiés tamouls présentement dans la région de
Tamil Nadu, en Inde. Le montant de l'engagement pour 1986-1987 est de 25 000 $.
Ces 25 000 $ sont puisés à même les 285 000 $ dont vous
nous aviez parlé qui était le Fonds d'aide aux
réfugiés.
Mme Robic: C'est juste.
M. Boulerice: Habituellement, les 285 000 $, si je me fie
à certains engagements, étaient majoritairement donnés au
Haut-Commissaire pour les réfugiés. Non?
Mme Robic: Oui, majoritairement, mais aux groupes
d'Églises également.
M. Boulerice: Aux groupes d'Églises également.
Mme Robic: Si vous aimiez savoir à quoi cela a servi.
M. Boulerice: J'aimerais bien, oui.
Mme Robic: Cela a servi à mettre sur pied les services
d'éducation pour les enfants et de formation professionnelle pour les
adolescents de plus de seize ans. Pour les enfants de moins de seize ans, il
s'agirait exclusivement de leur permettre de s'inscrire dans les écoles
catholiques de la ville. Il n'y a pas d'autre possibilité pour les
jeunes gens et jeunes femmes de plus de seize ans de recevoir une formation
professionnelle, les femmes dans des domaines tels que cours de dactylographie,
conservation et des aliments, couture, et les hommes dans des cours aussi
variés que l'électricité, la charpenterie, l'imprimerie,
la mécanique, la conduite d'automobile et de camion dans des ateliers de
formation. Ce sont au fond des cours de formation.
M. Boulerice: Oui. Des cours qui étaient donnés sur
place, c'est-à-dire à Genève, en
Suisse, ou enfin dans des villes ou villages
périphériques.
Mme Robic: C'est cela. Non! Dans des camps de
réfugiés.
M. Boulerice: Ah! dans des camps de réfugiés.
Mme Robic: Dans quatre camps de réfugiés.
M. Boulerice: D'accord, dans quatre camps de la
région.
Mme Robic: Oui, oui.
M. Boulerice: Qu'est-ce qu'il en est résulté? C'est
peut-être un peu par curiosité...
Mme Robic: Je vous avoue que, en ce moment, ils n'ont pas
encore déposé leur rapport, mais ils le font
régulièrement. Si vous aimez, on pourra, dès qu'on recevra
le rapport, vous le déposer.
M. Boulerice: D'accord. Vous avez donné la nomenclature.
Est-ce qu'on en a profité pour leur donner des cours de langues, par
exemple des cours de français pour que, éventuellement, ils
puissent se qualifier, s'ils le désirent, à revendiquer le statut
d'immigrant?
Mme Robic: En ce moment, non. M. Boulerice: Non?
Mme Robic: C'étaient tout simplement des cours de
formation. Ce sont des gens qui ne sont pas nécessairement
sélectionnés pour venir au Québec.
M. Boulerice: Oui.
Mme Robic: Alors, c'était justement pour leur permettre
une première formation qui les rendrait plus admissibles à une
sélection et, bien sûr, vous comprendrez qu'avec le succès
du camp Phanatnikhom, où on donne des cours de français, je ne
fais aucune promesse ici aujourd'hui, mais cela...
M. Boulerice: II y a la tentation de faire pareil.
Mme Robic: Oui, certainement. M. Boulerice: Heureuse
tentation! Mme Robic: Oui. Le Président (M. Hamel): Cela
va?
M. Boulerice: D'accord pour vérifier l'engagement 12, M.
le Président.
Le Président (M. Hamel): Très bien. Engagement 12,
vérifié.
J'appelle l'engagement 13. "Subvention à la
Fédération hellénique des parents et des tuteurs de
Montréal".
Mme Robic: Ce sont des cours de langues d'origine.
M. Boulerice: C'est cela. Ce sont des cours de langue d'origine.
Le PELO, mais à l'extérieur des écoles.
Mme Robic: Le PAELE.
M. Boulerice: Le PAELE, oui. Le pendant...
Mme Robic: C'est cela, du PELO.
M. Boulerice:... parallèle du PELO.
Mme Robic: Qui se donne le samedi et le dimanche. C'est la
même chose pour l'engagement 14.
M. Boulerice: D'accord. C'était un budget, si je me
souviens bien, qui était semblable à celui pour les
réfugiés, environ 250 000 $ ou 270 000 $.
Mme Robic: 270 000 $, oui, en tout, qui sont toujours
complètement dépensés chaque année.
M. Boulerice: D'accord. Il n'y a pas de profit à faire
là-dessus. Vous dépensez tout l'argent.
Mme Robic: Non. Non.
M. Boulerice: Encore là, ce budget aussi, on l'a
dépensé en 1986-1987.
Mme Robic: Oui. Oui, parce que ce sont tous des programmes
normés. Quand nous avons reçu l'approbation du Conseil du
trésor pour le budget global, nous ne pensions pas nécessaire de
leur faire parvenir, si vous voulez, l'information sur la façon de
redistribuer ce budget. C'est ce que l'on fait aujourd'hui. C'est ce qu'on a
fait et, à partir de maintenant, chaque fois qu'on engagera des sommes
dans ces programmes, nous en aviserons le Conseil du trésor.
M. Boulerice: D'accord.
Le Président (M. Hamel): Cela va?
M. Boulerice: Engagement 13, vérifié, M. le
Président.
Le Président (M. Hamel): Très bien. Engagement 13,
vérifié.
J'appelle l'engagement 14.
M. Boulerice: Engagement 14: "Subvention au Patronat
italo-canadien pour l'assistance aux immigrants, PICAI, Montréal, dans
le cadre du programme d'aide à l'enseignement des langues
ethniques".
C'est un dérivé, en définitive, de l'engagement
13.
Mme Robic: C'est la même chose.
M. Boulerice: C'est la même, sauf que la communauté
étant plus nombreuse, le montant a forcément subi
l'influence.
Mme Robic: C'est juste, oui.
M. Boulerice: C'est la réalité
démographique.
Mme Robic: Oui, c'est cela. C'est divisé au prorata du
nombre d'élèves et de cours qui sont donnés entre les
communautés.
M. Boulerice: Et des institutions qui les donnent aussi à
l'intérieur d'un camp.
Mme Robic: C'est cela.
M. Boulerice: Alors, engagement 14 vérifié, M. le
Président.
Le Président (M. Hamel): Engagement 14,
vérifié.
Engagement financier 15. Paiement à Lauzier Little inc., de
Ste-Foy.
M. Boulerice: Vous ne compterez pas les trombones dans votre
ministère. Ha, ha, ha!
Le Président (M. Hamel): Cela va? M. Boulerice:
Oui.
Le Président (M. Hamel): Engagement 15,
vérifié.
Engagement 16. Paiement à Xerox Canada.
M. Boulerice: Bien pour celui-là, la seule chose qui me
fait cliquer, c'est qu'on retourne en 1984-1985.
Mme Robic: Oui, c'est une question d'interprétation encore
une fois. On a essayé de passer à travers tous les dossiers qui
avaient pu...
Une voix: Qui avaient pu échapper à la machine.
Mme Robic: C'est cela. M. Boulerice: D'accord.
Le Président (M. Hamel): Engagement 16
vérifié.
M. Boulerice: Vérifié.
Le Président (M. Hamel): Engagement 17. Xérox
Canada encore.
M. Boulerice: Même chose.
Le Président (M. Hamel): Engagement 17.
M. Boulerice: Vérifié, M. le Président.
Le Président (M. Hamel): Engagement 18.
M. Boulerice: Vérifié, M. le Président.
Le Président (M. Hamel): Vérifié. Alors, les
engagements financiers de décembre 1987 pour le ministère des
Communau-
tés culturelles et de l'Immigration sont
vérifiés.
Concernant les engagements de janvier 1988... Oui, Mme Robic?
Mme Robic: M. le Président, si vous me le permettez, avant
même de continuer, j'ai fait un impair que j'aimerais corriger. Je ne
vous ai pas présenté les gens qui m'entourent et je pense que
cela serait important. Mme Desmarais, ma directrice de cabinet,...
Le Président (M. Hamel): Madame, bonjour!
Mme Robic:... vous avez M. Tchipeff, le sous-ministre
adjoint...
Le Président (M. Hamel): M. Tchipeff, bonjour!
Mme Robic:... Mme Rivard, à la Direction de
l'admistration...
Le Président (M. Hamel): Mme Rivard.
Mme Robic:... M. Petit, aux Services financiers...
Le Président (M. Hamel): Bonjour, M. Petit.
Mme Robic:... Mme Bakopanos, mon attachée politique qui
s'occupe des communautés culturelles...
Le Président (M. Hamel): Mme Bakopanos.
Mme Robic:... et, bien sûr, tout le monde
connaît...
Le Président (M. Hamel): Mme Bijou.
Mme Robic:... Ginette Bijou...
Le Président (M. Hamel): Bonjour!
Mme Robic:... qui m'assiste ici comme attachée politique
à Québec.
Janvier 1988
M. Boulerice: Alors, janvier Le Président (M. Hamel):
Janvier.
M. Boulerice: Pour l'engagement 14, la liste est là.
Est-il possible d'avoir la même liste, mais pour l'an dernier, le budget
de l'année précédente?
Mme Robic: De quel programme parlez-vous, monsieur...
M. Boulerice: Celui en vertu de l'engagement 14: subventions
à divers organismes à titre d'aide financière dans le
cadre de divers pro- grammes administrés par le ministère. Une
voix: 1987-1988.
Mme Robic: Du 1er avril 1987 au 31 octobre 1987?
M. Boulerice: Oui. Mme Robic: Oui.
M. Boulerice: Alors, le budget pour l'année
précédente.
Mme Robic: Oui, est-ce que quelqu'un a le livre des
crédits ? Qui peut nous donner cela?
On l'a pour l'année 1986-1987, mais on ne l'a pas pour les
premiers dix mois.
Une voix: C'est le budget 1987-1988.
Mme Robic: Cela? Oui, alors c'est moins que dix mois, avril
à octobre...
Écoutez, je n'ai pas à la mémoire le chiffre exact
mais, dans ces programmes, nous avons une petite augmentation. Cependant, si
vous voulez avoir les chiffres des budgets d'avril 1987 au 31 mars 1988,
l'année en cours, on peut vous les faire parvenir. Il n'y a pas de
problème, on peut en prendre avis et vous le faire parvenir.
D'accord?
Le Président (M. Hamel): Cela va? M. Boulerice:
Oui.
Le Président (M. Hamel): Vérification
terminée de l'engagement 14. J'appelle l'engagement 15: Paiement
à la Commission scolaire régionale de Chambly.
M. Boulerice: "Paiement à la Commission scolaire
régionale de Chambly, représentant le salaire et les
bénéfices sociaux pour les services de M. Sylvio Richard,
enseignant, pour agir à titre de spécialiste en mesure et
évaluation, comme expert-conseil auprès de l'équipe
d'élabo-rateurs du nouveau programme de formation linguistique du
ministère pour la période du 1er avril 1987 au 31 mars 1988".
Est-ce que cette élaboration est terminée? C'est la
question que j'aimerais poser.
Mme Robic: Allez Mme Rivard.
Mme Rivard (Michelle): Enfin moi, je...
Mme Robic: Approchez-vous du micro Mme Rivard, s'il vous
plaît.
Le Président (M. Hamel): Veuillez vous identifier, s'il
vous plaît, pour les fins du Journal des débats.
Mme Rivard: Michelle Rivard, directrice de l'administration.
Le Président (M. Hamel): Merci, madame.
Mme Rivard: II s'agit d'un contrat de services qui avait
été donné à un spécialiste en sciences de
l'éducation, M. Sylvio Richard, dans le but de participer à
l'élaboration d'un programme d'enseignement du français aux
émigrants en prévision d'une évaluation des
apprentissages. Je sais que cette personne est toujours à l'embauche du
ministère et qu'elle a, effectivement, animé les travaux d'une
équipe d'enseignants et de spécialistes en sciences de
l'éducation dans le but présenté ici. C'est un
spécialiste en mesure et évaluation des apprentissages et il a
animé les travaux d'une équipe d'élaborateurs d'un nouveau
programme de formation linguistique.
Le Président (M. Hamel): Mme la ministre.
Mme Robic: Vous vous souviendrez, M. Boulerice, qu'à un
moment donné vous nous aviez dit que c'était difficile...
Pardon, M. le Président?
Le Président (M. Hamel): M. le député de
Saint-Jacques.
Mme Robic: Oui, M. le député de Saint-Jacques, je
m'excuse.
M. Boulerice: Je ne peux pas vous empêcher d'avoir des
élans affectifs, madame, que voulez-vous?
Mme Robic: Non, que voulez-vous? Des voix: Ha, ha, ha!
Mme Robic: Vous vous souviendrez, M. le Président, qu'il y
a eu mention, à un moment donné, du fait qu'on ne faisait pas
d'évaluation comme telle de nos programmes de francisation. Je vous
avais dit que j'étais sensible à cela et qu'il fallait
éventuellement pouvoir évaluer nos programmes et évaluer
le degré de connaissances chez nos élèves. C'est ce
travail que ce comité est à faire présentement.
Le Président (M. Hamel): Merci, madame. Une question
supplémentaire? M. le député de Saint-Jacques.
M. Boulerice: Mme la ministre, l'ancien responsable des classes
d'accueil pour enfants d'émigrants de la Commission scolaire
régionale de Chambly vous avait, effectivement, posé cette
question. Donc, c'est tout à fait normal que je pose des questions sur
l'engagement 15. Je connais bien M. Richard, d'ailleurs. On ne peut pas douter
de la qualité de ses services et de sa compétence. Mais comme il
a fait ce travail grâce à des ressources financières du
ministère, est-ce qu'il est possible d'avoir le fruit de ses travaux,
puisque cela a sans doute été colligé sous forme de
mémoire ou je ne sais pas comment on peut appeler cela? Je pense que ce
serait intéressant d'avoir ce document.
Mme Robic: Le jour où nous aurons ce document et que nous
aurons pu le décortiquer un peu, ce sera, bien sûr, un document
public.
M. Boulerice: Très bien.
Le Président (M. Hamel): Cela vous satisfait, M. le
député?
M. Boulerice: Est-ce que ce n'était que ponctuel, ou
a-t-on l'intention, à partir de ce qui a été fait, de
pousser encore plus à fond la réflexion? Est-ce un programme ou
n'est-ce qu'un geste ponctuel? C'est un programme?
Mme Rivard: À ma connaissance, on a l'intention de
poursuivre les travaux. Je ne sais pas si, dans ce contexte, on renouvellera le
contrat de services de M. Sylvio Richard, mais je sais qu'au sein de la
direction de la formation linguistique du ministère, c'est un projet
prioritaire, l'élaboration du programme de formation linguistique.
Alors, il y a une équipe qui y travaille et c'est une étape du
processus.
M. Boulerice: D'accord. Cela ne servira pas uniquement aux
commissions scolaires. Je pense que cela va beaucoup servir également
aux Centres d'orientation et de formation des émigrants.
Mme Rivard: Particulièrement, oui. Cela va servir
particulièrement aux COFI.
M. Boulerice: Aux COFI, oui. Est-ce que vous entrevoyez la
possibilité de le donner également aux maternelles d'accueil?
Mme Rivard: À ma connaissance, le programme de formation
linguistique qui est en cours d'élaboration s'adresse aux
émigrants adultes qui composent la clientèle visée par les
COFI. Les objectifs pédagogiques ne sont pas nécessairement les
mêmes parce que les adultes souvent ont déjà une
première scolarité et ont des objectifs d'apprentissage un peu
différents. Donc, ce programme n'est pas nécessairement
directement transposable au niveau des classes d'accueil, compte tenu de la
clientèle visée.
Mme Robic: Bien que ces classes d'accueil relèvent du
ministre de l'Éducation, j'ai bien l'impression que grâce à
leurs outils ils peuvent déjà évaluer les
élèves.
M. Boulerice: Est-ce que, à la suite de cela, vous avez
songé à créer une espèce de table de
concertation ou de comité permanent, comité des Affaires
culturelles de l'Immigration et de l'Éducation?
Mme Robic: On n'est pas rendus là encore. M. Boulerice:
Je vous y incite. Mme Robic: On en tiendra compte.
Mme Rivard: Enfin, je sais que dans la pratique le comité
consulte des représentants du ministère de l'Éducation
dans ses travaux. De là à savoir s'il existe un comité
permanent...
M. Boulerice: D'accord.
Le Président (M. Hamel): D'accord pour l'engagement
15?
M. Boulerice: Oui, vérifié, M. le
Président.
Le Président (M. Hamel): L'engagement 15 est
vérifié.
Engagement 16?
M. Boulerice: Bon, paiement à Kodak, Leduc ou Xerox, selon
les marques avec lesquelles on fait affaire.
Le Président (M. Hamel): L'engagement 16 est
vérifié.
M. Boulerice: Vérifié.
Le Président (M. Hamel): Engagement 17.
M. Boulerice: C'est paiement à la Société
immobilière du Québec. Le coût de location des espaces
qu'occupe le ministère. C'est le bureau de Montréal, sur McGill?
C'est cela.
Le Président (M. Hamel): Vérifié? M.
Boulerice: D'accord, vérifié.
Le Président (M. Hamel): L'engagement 17 est
vérifié.
Engagement 18.
M. Boulerice: Même chose.
Le Président (M. Hamel): L'engagement 18 est
vérifié. Les engagements financiers du mois de janvier 1988 sont
vérifiés, sous réserve de l'obtention des renseignements
demandés au tout début.
Nous ajournons nos travaux au 29 mars prochain. Merci.
(Fin de la séance à 11 h 37)