Journal des débats (Hansard) of the Committee on Public Finance
Version préliminaire
42nd Legislature, 1st Session
(November 27, 2018 au October 13, 2021)
Cette version du Journal des débats est une version préliminaire : elle peut donc contenir des erreurs. La version définitive du Journal, en texte continu avec table des matières, est publiée dans un délai moyen de 2 ans suivant la date de la séance.
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Wednesday, December 9, 2020
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Vol. 45 N° 110
Clause-by-clause consideration of Bill 68, An Act mainly to allow the establishment of target benefit pension plans
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Intervenants par tranches d'heure
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Simard, Jean-François
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Girard, Eric
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Fortin, André
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Marissal, Vincent
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Ouellet, Martin
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Leitão, Carlos J.
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Thouin, Louis-Charles
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Jacques, François
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Asselin, Mario
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Chassin, Youri
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Foster, Émilie
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Émond, Jean-Bernard
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Girard, Eric
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Simard, Jean-François
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Leitão, Carlos J.
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Fortin, André
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Thouin, Louis-Charles
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Jacques, François
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Asselin, Mario
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Chassin, Youri
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Foster, Émilie
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Émond, Jean-Bernard
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Marissal, Vincent
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Leitão, Carlos J.
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Simard, Jean-François
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Simard, Jean-François
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Fortin, André
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Girard, Eric
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Leitão, Carlos J.
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Ouellet, Martin
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Marissal, Vincent
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Marissal, Vincent
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Girard, Eric
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Simard, Jean-François
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Leitão, Carlos J.
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Fortin, André
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Ouellet, Martin
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Émond, Jean-Bernard
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Asselin, Mario
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Thouin, Louis-Charles
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Chassin, Youri
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Foster, Émilie
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Girard, Eric
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Simard, Jean-François
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Leitão, Carlos J.
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Fortin, André
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Ouellet, Martin
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Émond, Jean-Bernard
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Asselin, Mario
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Thouin, Louis-Charles
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Chassin, Youri
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Foster, Émilie
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Marissal, Vincent
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Simard, Jean-François
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Girard, Eric
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Leitão, Carlos J.
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Fortin, André
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Émond, Jean-Bernard
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Asselin, Mario
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Thouin, Louis-Charles
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Chassin, Youri
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Foster, Émilie
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Marissal, Vincent
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Girard, Eric
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Simard, Jean-François
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Fortin, André
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Marissal, Vincent
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Jacques, François
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Asselin, Mario
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Thouin, Louis-Charles
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Chassin, Youri
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Foster, Émilie
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Leitão, Carlos J.
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Ouellet, Martin
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Girard, Eric
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Simard, Jean-François
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Simard, Jean-François
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Marissal, Vincent
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Girard, Eric
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Fortin, André
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Ouellet, Martin
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Thouin, Louis-Charles
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Jacques, François
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Asselin, Mario
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Chassin, Youri
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Foster, Émilie
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Émond, Jean-Bernard
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Leitão, Carlos J.
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Fortin, André
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Simard, Jean-François
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Girard, Eric
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Thouin, Louis-Charles
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Jacques, François
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Asselin, Mario
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Chassin, Youri
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Foster, Émilie
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Émond, Jean-Bernard
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Leitão, Carlos J.
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Marissal, Vincent
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Ouellet, Martin
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Simard, Jean-François
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Leitão, Carlos J.
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Girard, Eric
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Thouin, Louis-Charles
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Jacques, François
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Asselin, Mario
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Chassin, Youri
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Foster, Émilie
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Émond, Jean-Bernard
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Fortin, André
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Marissal, Vincent
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Ouellet, Martin
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Simard, Jean-François
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Marissal, Vincent
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Girard, Eric
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Thouin, Louis-Charles
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Jacques, François
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Asselin, Mario
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Chassin, Youri
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Foster, Émilie
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Émond, Jean-Bernard
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Fortin, André
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Leitão, Carlos J.
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Ouellet, Martin
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Simard, Jean-François
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Girard, Eric
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Thouin, Louis-Charles
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Jacques, François
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Asselin, Mario
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Chassin, Youri
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Foster, Émilie
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Émond, Jean-Bernard
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Fortin, André
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Leitão, Carlos J.
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Marissal, Vincent
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Ouellet, Martin
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Leitão, Carlos J.
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Simard, Jean-François
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Girard, Eric
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Thouin, Louis-Charles
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Jacques, François
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Asselin, Mario
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Chassin, Youri
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Foster, Émilie
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Émond, Jean-Bernard
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Fortin, André
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Marissal, Vincent
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Ouellet, Martin
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Marissal, Vincent
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Ouellet, Martin
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Simard, Jean-François
12 h (version révisée)
(Douze heures deux minutes)
Le Président (M. Simard) :
Alors, chers collègues, bonjour à tous. Nous avons quorum et nous sommes en
mesure d'entreprendre un nouveau mandat à la Commission des finances publiques concernant
l'étude détaillée de la Loi visant principalement à permettre l'établissement
de régimes de retraite à prestations cibles.
Mme la secrétaire, y a-t-il... En fait, on
n'entreprend pas un nouveau mandat, en effet. Cher collègue, vous me faisiez un
signe de la tête, vous avez bien raison de me rappeler à l'ordre. Je reconnais
là votre vigilance légendaire. Non, on poursuit un mandat, on ne l'entreprend
pas.
Mais, néanmoins, y a-t-il des
remplacements ce matin?
La Secrétaire
: Oui, M.
le Président. Alors, M. Reid (Beauharnois) est remplacé par M. Jacques
(Mégantic).
Le Président (M. Simard) :
C'était justement le député de Mégantic qui m'avisait du fait que nous
poursuivions le mandat. Merci, <collègue...
Le Président (M. Simard) : …Non,
on poursuit un mandat, on ne l'entreprend pas. Mais, néanmoins, y a-t-il des
remplacements ce matin?
La Secrétaire
: Oui,
M. le Président. Alors M. Reid (
Beauharnois) est remplacé par
M. Jacques
(Mégantic).
Le Président (M. Simard) :
C'était justement le député de Mégantic qui m'avisait du fait que nous
poursuivions le mandat. Merci, >collègue.
M. le ministre, à vous la parole. Nous
sommes rendus, bien sûr, à l'étude de l'article 61.
M. Girard (Groulx) : Et à
146.46.
Le Président (M. Simard) :
Exactement.
M. Girard (Groulx) : On
appelle ça un sous-article ou…
Le Président (M. Simard) : Si
vous voulez, c'est un article, hein, comme tel, mais…
M. Girard (Groulx) : C'est un
article de l'article.
Le Président (M. Simard) :
C'est un article de l'article.
M. Fortin :Mais moi, j'ai juste une question, M. le ministre, à cet
article-là, là, toute la question de la réglementation correspondante dans les
autres juridictions, en fait, puis ce qui m'inquiète… en fait, ce n'est
peut-être pas la réglementation correspondante, mais ce qui m'inquiète, c'est
un participant, par exemple, à un régime de retraite qui serait en Ontario, que
ce soit parce qu'une partie des employés sont dans une autre juridiction. Chez
nous, je pense à White Birch peut-être, là, qui est quand même en situation
frontalière, donc c'est possible qu'il y ait des employés des deux côtés
de la rivière. Je comprends de par ce que vous nous avez soumis que vous n'avez
pas retenu ça, puis je veux savoir pourquoi.
M. Girard (Groulx) : C'est que,
lorsqu'on parle de régime… je vais parler d'une entreprise, là, je ne pense pas
que c'est nécessairement une entreprise, mais d'un régime… Quel est le terme
exact?
Une voix
: …
M. Girard (Groulx) : «Multijuridictionnel»,
merci, c'est le terme que je cherchais. Lorsqu'on parle d'un régime qui a des
employés qui travaillent dans plusieurs provinces, pour gérer ces régimes-là,
on a une entente au niveau de l'ensemble des provinces. Cette entente-là, elle
est modifiée à intervalles discrétionnaires, on vient de la modifier. Ça a
pris, selon moi, trois ans, faire la dernière modification. Alors, ce
qu'on aimerait : que les régimes à prestations cibles soient offerts
lorsqu'il y a des employés dans plusieurs juridictions, mais, pour ce faire, il
faudra l'entente de l'ensemble des parties prenantes, c'est-à-dire les autres
provinces, et c'est tout simplement, absolument impossible de faire ça dans les
délais. Bien sûr, les négociations avec les autres provinces se poursuivent de
façon continue. On verra si c'est possible dans le temps, donc il est possible
qu'une évolution future, ce soit qu'il y ait des régimes à prestations cibles
multijuridictionnelles, mais, pour ça, il faudrait que les autres juridictions
approuvent ces régimes.
M. Fortin :Mais qu'est-ce qui se passerait dans le contexte où, par
exemple, là, il y a une entreprise dans ma région, là, je ne sais pas, moi,
Kruger par exemple… j'invente quelque chose, là, mais Kruger décide de passer à
un régime de retraite à prestations cibles. Ils ont des employés qui habitent
au Québec, d'autres qui habitent en Ontario. Est-ce que les employés qui
habitent à l'extérieur de la province peuvent avoir des régimes à prestations
cibles? Puis, sinon, qu'est-ce qui se passe avec ces employés-là?
M. Girard (Groulx) : Je vais
passer la parole, si vous <permettez, à…
M. Fortin :
...exemple… j'invente quelque chose, là, mais Kruger décide de passer à un
régime de retraite à prestations cibles. Ils ont des employés qui habitent au
Québec, d'autres qui habitent en Ontario. Est-ce que les employés qui habitent
à l'extérieur de la province peuvent avoir le régime à prestations cibles?
Puis, sinon, qu'est-ce qui se passe avec ces employés-là?
M. Girard (Groulx) : Je
vais passer la parole, si vous >permettez, à M. Gamache...
Le Président (M. Simard) : Très
bien. Y a-t-il consentement pour que M. Gamache s'adresse à nous? Alors,
cher monsieur, bienvenue. Pour les fins de nos travaux, auriez-vous l'amabilité
de vous présenter et de décliner vos fonctions, s'il vous plaît?
M. Gamache (Stéphane) : Oui. Bonjour.
Stéphane Gamache, directeur des régimes complémentaires de retraite chez Retraite
Québec. Dans l'état actuel des choses, une fois la loi adoptée, évidemment,
pour le moment, le régime enregistré chez Retraite Québec pourrait seulement
inclure des travailleurs québécois. On va tenter de discuter de l'entente, de
l'amender, et puis après, par règlement, on pourra agir pour ajouter des travailleurs...
pour l'ouvrir aux travailleurs dans les autres provinces. C'est prévu, d'ailleurs,
dans le projet de loi, qu'on pourra le faire par règlement <en temps
et... >en temps opportun.
Dans l'intervalle, malheureusement, bien,
il faudrait< que>, s'ils veulent le faire, qu'il y ait un régime
distinct pour les travailleurs en Ontario. On comprend que ce n'est pas la situation
idéale, mais on ne pouvait pas arriver à une entente avant ce moment-ci.
M. Girard (Groulx) : Puis j'aimerais
que vous apportiez une précision, là, parce que le député de Pontiac parle du
lieu de résidence des travailleurs. Or, ce n'est pas ça qui détermine votre
éligibilité au niveau juridictionnel, là. C'est le fait d'avoir une entreprise
qui a des activités dans plusieurs juridictions.
M. Gamache (Stéphane) : Oui,
bien, si les activités sont à Gatineau, évidemment, tous les travailleurs vont
pouvoir être admissibles au régime.
M. Girard (Groulx) : Si l'entreprise
était uniquement à Gatineau, avec des résidents de l'Ontario et du Québec, ce
serait possible d'avoir un régime à prestations cibles?
M. Gamache (Stéphane) : Oui.
M. Fortin :
Bien, ce que vous me dites, c'est que... J'utilise mon exemple de Kruger, là,
mais Kruger qui a son usine à Gatineau puis qui en a une, j'invente de quoi, à
Kingston, ils pourraient faire un régime juste pour ses travailleurs de
Gatineau?
M. Gamache (Stéphane) : Oui,
exactement.
M. Fortin :
O.K. Mais ils ne pourraient pas faire un régime pour l'ensemble de ses
travailleurs?
M. Girard (Groulx) : Il ne
pourrait pas y avoir un régime qui inclut les deux usines.
M. Gamache (Stéphane) : Pour
le moment. Mais évidemment, dans nos objectifs, c'est d'arriver à remodeler
l'entente, prévoir des dispositions adéquates pour pouvoir bien gérer ces
situations-là quand il y a plusieurs lois qui s'appliquent en simultané puis
qu'il y a des différences dans les lois des juridictions. C'est là, le
problème.
M. Girard (Groulx) : M. le
député, je ne veux pas sous-estimer... Parce que, quand je vous dis : On
renouvelle l'entente, bien, il faudrait que les autres juridictions
reconnaissent ce type de régime là. Ça, ce n'est pas fait, là.
M. Fortin :
Bien, pourquoi vous adoptez ça, si on l'adopte, là, bien évidemment? Mais
est-ce que vous allez faire pression sur les autres juridictions canadiennes
pour qu'ils s'ajustent à notre réglementation?
M. Girard (Groulx) : Bien, la
réponse, c'est oui, ça va faire partie des dossiers. On vient d'avoir une
victoire importante pour les travailleurs québécois, là, qui étaient
subordonnés lorsqu'il n'y avait pas de test de solvabilité. Alors, on vient de
régler un enjeu qui était majeur. Je vous <dirais que, dans...
M. Girard (Groulx) :
...la réponse, c'est oui,
ça va faire partie des dossiers. On vient
d'avoir une victoire
importante pour les
travailleurs
québécois,
là, qui étaient subordonnés
lorsqu'il n'y n'avait pas de test de
solvabilité. Alors, on vient de régler un enjeu qui était majeur. Je vous >dirais
que, dans ce cas-là, ce qui va être difficile, c'est de convaincre les autres
juridictions d'adopter ce type de régime alors que, dans certains cas, ils ont
des types de régimes qui sont apparentés.
M. Fortin :
Ça va pour moi.
Le Président (M. Simard) :
Très bien. Alors, nous en serions rendus à l'article 146.47.
M. Girard (Groulx) : On ne
le vote pas?
Le Président (M. Simard) :
Non, non. On ne fait qu'un seul vote final à la fin de tous les articles
compris dans l'onglet de l'article 61. Entre-temps, les seuls votes que
nous ferons, c'est sur les amendements que vous allez nous proposer, notamment
un en ce qui concerne l'article 146.47.
Et je vous inviterais... vous n'êtes pas
obligé de lire l'article au complet, mais vous pourriez, tel que convenu
précédemment, tout simplement nous lire l'amendement.
• (12 h 10) •
M. Girard (Groulx) : Je vais
vous lire l'amendement. Article 61, 146.47 de la Loi RCR : Remplacer,
dans le paragraphe 2° de l'article 146.47 de la Loi sur les régimes
complémentaires de retraite proposé par l'article 61 du projet de loi, «en
fonction d'un indice ou taux» par «autrement qu'en fonction d'un taux fixe». Est-ce
que…
Le Président (M. Simard) : Auriez-vous
un commentaire à formuler, l'explication?
M. Girard (Groulx) :
L'explication, peut-être, sans relire le...
Le Président (M. Simard) : Oui.
Non, non, c'est ça, l'explication de l'amendement, peut-être.
M. Girard (Groulx) : O.K.
L'amendement vise à permettre l'indexation des rentes après retraite, mais
uniquement en fonction d'un taux fixe prévu au régime.
M. Fortin :Donc, on ne peut pas dire que c'est indexé au coût de la vie.
M. Girard (Groulx) : Exact.
M. Fortin :
O.K. Mais on permet l'indexation.
M. Girard (Groulx) : À taux
fixe.
M. Fortin :
Oui, mais c'est une bonne affaire, parce que je ne comprenais pas initialement,
avant que vous présentiez votre amendement, pourquoi on ne pouvait pas avoir
une indexation après la retraite. Moi, ça me va. Sur l'amendement, je n'ai pas
d'enjeu.
M. Girard (Groulx) : Et
j'aimerais signaler à mes collègues de l'opposition que c'est une concession
majeure que nous avons faite aux excellentes consultations particulières que
nous avons vécues ensemble.
Le Président (M. Simard) :
Oui, très bien. Cher collègue de Rosemont, et ensuite de René-Lévesque.
M. Marissal : J'en conviens
que c'est un gain, comme dit souvent le ministre des Finances. Une concession
majeure, je ne sais pas, mais c'est un gain. C'est un gain.
Qui fixe le taux? Parce que c'est un taux
fixe puis on n'emploie pas évidemment l'IPC, mais qui fixe le taux, donc, si c'est
selon un taux?
M. Girard (Groulx) : Le taux
est fixé par les parties prenantes du régime, l'employeur et les employés.
M. Marissal : Est-ce qu'il y a
un plancher?
M. Girard (Groulx) : Bien, le
plancher, c'est zéro, là.
M. Marissal : Oui.
M. Girard (Groulx) : Oui. Oui,
il y a un plancher, <M. le député...
M. Marissal : …mais qui
fixe le taux, donc, si c'est selon un taux?
M. Girard (Groulx) : Le
taux est fixé par les parties prenantes du régime, l'employeur et les employés.
M. Marissal : Est-ce qu'il
y a un plancher?
M. Girard (Groulx) : Bien,
le plancher, c'est zéro, là.
M. Marissal : Oui.
M. Girard (Groulx) : Oui.
Oui, il y a un plancher, >M. le député.
M. Marissal : Bon, ça me
rassure, ça ne sera pas négatif.
M. Girard (Groulx) : Je vous
confirme, il y a un plancher.
M. Marissal : O.K. Très bien. Merci.
Le Président (M. Simard) : Cher
collègue de René-Lévesque.
M. Ouellet : Oui. Juste que
je comprenne bien. Donc, ce n'était pas permis, ce l'est maintenant. Donc,
est-ce que la fixation de ce taux-là va être au début, lors de la création du
régime, les parties prenantes vont s'entendre pour dire : dans le cas où
ce que… Parce qu'on va voir plus tard, là, des modalités de redistribution de
surplus des actifs : Est-ce qu'on augmente, effectivement, la rente ou
pas, ou je fais de l'indexation, entre autres? Je comprends qu'à la base,
lorsqu'on va créer le régime de prestations cibles, c'est là qu'on va décider,
si jamais on décide comme comité… ça, c'est un comité qui va décider
l'administration du régime, si on décide de donner une indexation : Voici
le taux. Puis ça, c'est gelé pour toute la vie du régime à prestations cibles,
on ne pourra pas changer ça. C'est ce que je comprends?
M. Girard (Groulx) : Je
donnerais la parole à M. Gamache, pour nous préciser les fonctionnements
d'un tel comité.
M. Gamache (Stéphane) : Bien,
ce n'est pas le comité de retraite, c'est celui qui établit le régime.
Généralement, ça va être issu de négociations syndicales et patronales, tandis
que le comité de retraite, lui, administre le régime qui lui est confié. Oui,
ça doit être fixé, par exemple, ça pourrait être 1 %, mais éventuellement
c'est sur 10 ans. Et il pourrait être modifié, le régime de retraite, mais,
à ce moment-là, il y a un processus de prévu puis il y a un processus de consultation.
Si on veut modifier le régime de retraite, il ne faut pas qu'il y ait plus que
30 % des participants qui s'y opposent. Ça risque d'être rare qu'ils
viennent modifier ce paramètre-là, mais ça doit être établi dans le coeur du
texte du régime.
M. Ouellet : Et est-ce que
c'est l'amendement 31, est-ce que c'est lui qui vient lier? Parce que j'ai
vu plus tard qu'on parle effectivement des modifications de consultation, mais je
ne savais pas qu'il était directement avec la possibilité ou non de modifier le
taux fixe, là vous nous dites qu'effectivement c'est prévu.
M. Gamache (Stéphane) : Si on
venait augmenter l'indexation prévue à cause de cet amendement-là qui a été
demandé pas juste pour cette raison-là, quand ça augmente les engagements du
régime, il faut passer par le processus de consultation. C'est un amendement
qui a été fait aussi suite à des commentaires. Il y avait déjà un processus de
consultation qui était prévu dans le projet de loi si on modifiait les mesures
de redressement, les mesures de rétablissement ou les mesures d'affectation des
surplus, mais on a ajouté une nouvelle situation, mais c'est un amendement, là,
qui vient plus tard.
M. Ouellet : Donc, si je
comprends bien, si, au départ, les parties ne conviennent pas de mettre un taux
fixe pour l'indexation, il n'y en aura jamais, de toute l'existence du régime à
prestations cibles.
M. Gamache (Stéphane) :
Effectivement, ça doit être dans la définition, le texte du régime. Ça
n'empêcherait pas toutefois un <régime qui serait…
M. Ouellet :
...Donc,
si je comprends bien, si, au départ, les parties ne conviennent pas de mettre
un taux fixe pour l'indexation, il n'y en aura jamais, de toute l'existence du
régime à prestations cibles.
M. Gamache (Stéphane) :
Effectivement,
ça doit être dans la définition, le texte du régime. Ça n'empêcherait pas
toutefois un >régime qui serait en surplus, éventuellement, de bonifier
les prestations puis d'augmenter les rentes en paiement, comme les prestations
acquises des travailleurs. Mais, ça ne serait pas de l'indexation, là, fixe,
récurrente, ça se ferait de façon ad hoc, lorsque l'argent, le surplus est
disponible pour ce faire.
M. Ouellet : Parfait. Merci.
M. Girard (Groulx) : Juste
pour clarifier, M. le député de Jean-Lesage. Parce que, là, on parle beaucoup
de l'amendement, mais je pense que c'est important d'être conscient de surtout
ce qu'on éviter, c'est des rentes établies selon une formule basée sur le
salaire final moyen ou la moyenne des meilleurs salaires de participants,
l'indexation automatique des prestations spéciales, payables uniquement en cas
de terminaison de régime. Dans le fond, <on veut éviter... >la
raison qu'il n'y avait pas d'indexation, c'est qu'on voulait éviter ces cas-là.
Mais là on s'est fait dire : Oui, mais l'indexation à taux fixe, ça
pourrait être intéressant, puis c'est pour ça qu'on amène l'amendement. Mais je
pense que, pour le contexte, c'est important de comprendre, là, qu'on veut
éviter des rentes basées sur le salaire final moyen ou la moyenne des meilleurs
salaires des participants.
M. Ouellet : O.K. Là, vous
m'avez perdu, là. Vous introduisez cette possibilité-là pour éviter...
M. Girard (Groulx) : C'est-à-dire,
la raison qu'il n'y avait pas d'indexation, c'était pour éviter les cas où les
prestations étaient trop généreuses, O.K.? Alors, c'était pour ça qu'il n'y
avait pas d'indexation.
M. Ouellet : O.K., je
comprends, je comprends.
M. Girard (Groulx) : Mais là
on s'est fait dire : Vous allez trop loin, pouvez-vous prévoir une
indexation à taux fixe? Et d'où l'amendement. Et je pense que, là, en parlant
seulement de l'amendement, on manquait peut-être un peu de contexte.
M. Ouellet : Et on va le voir
plus loin, justement, là, cette question, là, de ne pas considérer les trois dernières
meilleures années?
M. Girard (Groulx) : Non, ça
fait partie de cet article-là précisément, 146.45.
M. Ouellet : On va se
démêler. Je ne vois pas la notion de... qu'on ne peut pas prendre les trois dernières...
M. Girard (Groulx) :
Mais : «146.47. Un régime à prestations cibles ne peut comporter de
dispositions :
«1° établissement que la rémunération
utilisée aux fins du calcul de la rente du participant correspond à la moyenne
de ses dernières rémunérations ou qu'elle <correspond...
M. Ouellet :
...Je ne vois pas la notion de... qu'on ne peut pas prendre les trois dernières...
M. Girard (Groulx) :
Mais : «146.47. Un régime à prestations cibles ne peut comporter de
dispositions :
«1
° établissement que la
rémunération utilisée aux fins de calcul de la rente du participant correspond
à la moyenne des ses dernières rémunérations ou qu'elle >correspond à la
moyenne de ses rémunérations les plus élevées pendant un nombre défini
d'années.» Premier alinéa.
M. Ouellet : Oui. M. le
ministre, je ne suis pas en train de m'autofilibuster. J'ai juste trop de
documents à référer.
Et je vais vous faire une confidence, j'ai
parcouru l'ensemble de la documentation en fin de semaine chez moi et j'avais
une table avec six choses d'ouvertes. Alors, je me rends compte que je ne
lisais pas le bon article, que j'avais le bon amendement, dans la bonne fiche,
avec les bonnes feuilles de bingo, avec le mémoire.
M. Girard (Groulx) :
Est-ce que vous avez votre cahier?
M. Ouellet : J'ai mon
cahier.
M. Girard (Groulx) :
Parfait.
M. Ouellet : Parfait.
Parlementaire qui suit sa commission. Bref, un peu de fatigue, mais on va s'y
reprendre, on va se lancer.
M. Girard (Groulx) : On
peut passer au prochain article.
M. Ouellet : Oui.
M. Girard (Groulx) : Je
vous le suggère, M. le Président.
M. Ouellet : ...juste
trop d'affaires, là.
Le Président (M. Simard) :
...on doit entendre le député de Robert-Baldwin.
M. Leitão : Merci, M. le
Président. Alors, moi aussi.
Juste un détail, et peut-être ça va être
abordé plus tard, mais, quand on parlait tantôt de processus de consultation
pour pouvoir déterminer ou ajuster le taux d'indexation, si c'est le cas, est-ce
que ce processus de consultation va inclure aussi les retraités? Parce que souvent
c'est les travailleurs actuels plus l'entreprise, bon, qui vont voir qu'est-ce
qu'on peut faire. Mais est-ce qu'on va consulter les retraités pour s'assurer
qu'ils ne soient pas désavantagés par une telle indexation ou manque
d'indexation?
M. Gamache (Stéphane) : Oui, parce
qu'il y a un processus de consultation prévu à certains articles dans certaines
situations, c'est tous les participants du régime, donc incluant les
participants retraités.
• (12 h 20) •
M. Leitão : Très bien.
Merci.
M. Girard (Groulx) : Il y
en a là un des deux tests qui vise spécifiquement à protéger les
retraités.
M. Leitão : Excellent.
Le Président (M. Simard) :
Donc, y a-t-il d'autres commentaires sur l'amendement? Sans quoi, nous allons
procéder à la mise aux voix. Mme la secrétaire.
La Secrétaire
: Oui.
M. Girard (Groulx)?
M. Girard (Groulx) :
Pour.
La Secrétaire
:
M. Thouin (Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire
:
M. Asselin (Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
: M. Chassin
(Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
: Mme Foster
(Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
: M. Fortin
(Pontiac)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
: M. Leitão
(Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Pour.
La Secrétaire
: M. Marissal
(Rosemont)?
M. Marissal : Pour.
La Secrétaire
: M. Ouellet
(René-Lévesque)?
M. Ouellet : Pour.
La Secrétaire
: M. Émond
(Richelieu)? Désolée.
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
: Et M. Simard
(Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. Cet amendement est donc adopté.
Conséquemment, nous passons à
l'onglet 146.48 à 146.54. Y aurait-il des commentaires?
M. Girard (Groulx) : ...lire
en bloc?
Le Président (M. Simard) :
C'est-à-dire que je suis notre feuille de bingo. Et nous allons aborder ce
thème d'un point à l'autre, et on...
M. Girard (Groulx) :
Mais, pour respecter l'esprit du député de Pontiac, on pourrait d'abord <demander
s'il y a des...
M. Girard (Groulx) :
...lire en bloc?
Le Président (M. Simard) :
C'est-à-dire que je suis notre feuille de bingo. Et nous allons aborder
ce thème d'un point à l'autre, et on…
M. Girard (Groulx) :
Mais, pour respecter l'esprit du
député de
Pontiac, on pourrait
d'abord
>demander s'il y a des commentaires sur 48, 49, etc.
M. Fortin :
...marcher de même. Moi, je n'ai rien jusqu'à 146.50, à moins que mes collègues
aient quelque chose avant.
Une voix
: ...
M. Fortin :
Bien, moi, je n'ai rien avant 146.50. Si vous avez d'autres choses avant...
Le Président (M. Simard) :
Donc, on pourrait peut-être y aller par étape. Pour le 146.48, est-ce qu'il y
aurait des commentaires? Pas de commentaire. Pour le 146.49, y aurait-il des commentaires?
Pas de commentaire. Pour le point 146.50, M. le député de Rosemont… Oh! <M.
le député... >M. le leader de la troisième opposition.
M. Ouellet :Oui. Juste
être certain dans le document du ministre, là, à la section II de la
feuille de route, je vais l'appeler comme ça. Alors, on parle qu'il y aura un
amendement qui sera déposé à 146.54.1.
Le Président (M. Simard) :
Oui. Ce serait la section suivante, cher collègue, au final.
M. Ouellet : O.K. Donc
là, on fait...
Le Président (M. Simard) :
Selon la fameuse feuille de bingo.
M. Ouellet : On se rend
jusqu'à 146.54. C'est ça?
Le Président (M. Simard) :
Tout à fait. Inclusivement.
M. Ouellet : Puis le
collègue de Pontiac nous disait que lui, il était correct jusqu'à 146.60. C'est-u
ça que j'ai compris?
M. Girard (Groulx) : 146.50...
Le Président (M. Simard) :
146.50.
M. Ouellet : 146.50?
Parfait.
M. Girard (Groulx) : Je
ne veux pas le citer, là, mais...
M. Ouellet : C'est beau.
Le Président (M. Simard) :
C'est ça. Alors, c'est très bien. Je vous remercie, cher collègue.
Donc, nous en sommes rendus à la
page 15, autrement dit, du gros document, là, explicatif, section 1.1,
l'onglet 146.50. M. le député de Pontiac.
M. Fortin :
Oui. Merci. Merci, M. le Président. Là, là, je lis les commentaires dans 146.50,
puis on dit : «Cet article vise toutes les valeurs pouvant être
déterminées : la valeur de transfert lors d'une cessation d'emploi ou
décès, la valeur des droits lors de la cession de droits entre conjoints et la
valeur des droits en cas de saisie pour dette alimentaire.»
Dans le fond, ce que vous demandez… puis
j'essaie juste de le comprendre, là, ce n'est pas une demande, plus une
intervention pour précision, peut-être, là. Ce que vous exigez à travers
l'article 146.50, c'est que la valeur des droits d'un bénéficiaire tienne
compte des augmentations passées. Qu'est-ce que vous voulez dire pas ça, les
augmentations passées ou les réductions passées?
M. Girard (Groulx) :
M. Gamache, je vais vous laisser donner la précision.
M. Gamache (Stéphane) : C'est
un régime à prestations cibles, ça fait que, si, au départ, on a une cible qui
est 2 % et que, pour toutes sortes de raisons, on a baissé les prestations
ou monté les prestations… on peut les avoir baissées parce que la situation
financière n'était pas bonne, on peut les monter parce qu'elle était meilleure
que prévu, puis on peut bonifier s'il y a un surplus. Lorsqu'il y a à calculer
une valeur, c'est où la prestation est rendue à ce <moment-là. Ça...
M. Gamache (Stéphane) :
...on a une cible qui est 2
% et que, pour toutes sortes de raisons,
on a baissé les prestations ou monté les prestations… on peut les avoir
baissées parce que la situation financière n'était pas bonne, on peut les
monter parce qu'elles étaient meilleures que prévu, puis on peut bonifier s'il
y a un surplus. Lorsqu'il y a à calculer une valeur, c'est où la prestation est
rendue à ce >moment-là. Ça l'a été monté une fois ou deux fois,
puis, 10 ans après, quelqu'un quitte, bien, c'est en fonction de la valeur
augmentée de sa prestation ou de la valeur réduite au moment du départ, du
décès, ou du calcul de divorce. Donc, c'est où le régime est rendu à ce
moment-là. Ce n'est pas la valeur qui était la cible, mais c'est la valeur qui
est prévue à ce moment-là dans le temps.
M. Fortin :
Je pense qu'on y arrive plus tard, là, mais à combien d'intervalles vous
demandez au responsable des régimes de retraite de mesurer la valeur des
régimes?
M. Girard (Groulx) : Trois ans.
M. Fortin :
Aux trois ans?
M. Girard (Groulx) : Tous les
trois ans. Il y a deux tests.
M. Fortin :Est-ce que ce n'est pas peu, trois ans? Je vous pose la question,
ça peut être interprété comme peu, ça peut être interprété comme par beaucoup par
d'autres, mais je vous pose la question. Pourquoi vous avez choisi trois ans?
M. Gamache (Stéphane) : Ça a
été discuté en comité technique avec des représentants patronaux, syndicaux. Il
y a une évaluation actuarielle à tous les trois ans. Toutefois, si le taux
de capitalisation est inférieur à 90 %, il va y avoir à produire des
évaluations à chaque année, dans certaines situations. Également, lorsqu'il n'y
a pas d'évaluation à produire entre les périodes de trois ans, ils peuvent
quand même produire un avis de la solvabilité, à Retraite Québec, annuellement.
Puis on pense que c'est un bon compromis, là, pour rendre aussi une certaine
stabilité dans le financement puis dans les prestations payables par les
régimes.
M. Girard (Groulx) : Mais ces
règles‑là s'appliquent à tous les régimes complémentaires de retraite, là,
l'évaluation de trois, là?
M. Gamache (Stéphane) : Oui.
M. Girard (Groulx) : Ce n'est
pas une pratique unique au régime à prestations cibles.
M. Gamache (Stéphane) :
Effectivement, mais il peut y en avoir requise à chaque année, là, lorsque la
situation financière est en bas d'un certain niveau.
M. Girard (Groulx) : C'est ça,
O.K.
M. Fortin :
O.K. Donc, à tous les ans, si on est en bas de 90 %, c'est ça?
M. Gamache (Stéphane) : De
capitalisation.
M. Fortin : Oui. O.K., ça me
va.
Le Président (M. Simard) : Très
bien. D'autres remarques sur 146.50?
Nous poursuivons. 146.51, y aurait-il des
remarques? Pas de remarque.
146.52? Oui, M. le leader de l'opposition.
M. Fortin :
Bien, pourquoi… En fait, pourquoi on ne pourrait pas garantir les prestations
auprès d'un assureur? Pourquoi ça ne pourrait pas être un produit offert par un
assureur, ça?
M. Girard
(Groulx) : M. Gamache.
M. Gamache
(Stéphane) : C'est extrêmement rare des régimes garantis, mais ça
pourrait se prêter à un régime à prestations déterminées qui garantie une
prestation. Un prestations cibles, par définition, les prestations évoluent
dans le temps en fonction de la situation financière du régime de retraite. Donc,
on ne peut pas garantir ou faire garantir ces prestations‑là par un assureur.
M. Fortin :Oui. Mais pourquoi… Je vous pose la question : Si mon
régime, moi, il est à prestations cibles, puis la prestation cible, je ne sais
pas moi, j'invente un chiffre, là, c'est 2,3 %, puis je dis : Bien,
moi je veux me garantir ce 2,3 % là, pourquoi je ne pourrais pas aller
voir un assureur puis obtenir cette <garantie‑là…
M. Gamache (Stéphane) :
...ou faire garantir ces prestations-là par un assureur.
M. Fortin :Oui. Mais pourquoi… Je vous pose la
question : Si
mon régime, moi, il est à prestations cibles, puis la prestation cible,
je
ne sais pas, moi, j'invente un chiffre, là,
c'est 2,3
%,
puis je dis : Bien, moi, je veux me garantir ce 2,3 % là, pourquoi je
ne pourrais pas aller voir un assureur puis obtenir cette >garantie-là?
M. Gamache (Stéphane) : Bien,
il pourra y avoir, par règlement, des situations où il pourrait y avoir des
achats de rentes, mais ça va venir plus tard par règlement. Ça, c'est acheter
des rentes, des «buyouts», qui appellent, des acquittements avec coupure des
droits, mais ça va venir plus tard par règlement. Mais si on parle ici d'achat
de rentes, là.
M. Girard (Groulx) : Mais là
vous êtes dans l'exception, là : «à moins que ce ne soit aux fins d'un
acquittement final des droits du participant».
M. Gamache (Stéphane) : C'est
ça.
M. Girard
(Groulx) : O.K.
M. Fortin :
Mais la disposition générale, c'est que vous voulez empêcher un produit
d'assurance lié à un régime à prestations cibles, c'est ça?
M. Gamache (Stéphane) : Oui.
M. Fortin :
Mais je vous pose encore la question : Pourquoi? Pourquoi un assureur ne
pourrait pas offrir ça, ce produit-là? Je comprends que ce n'est plus à
l'intérieur du régime de retraite, là, c'est à l'extérieur.
M. Gamache (Stéphane) : Il y
aura des dispositions plus tard, à venir, par règlement pour les «buyouts», les
acquittements avec achat... avec coupure des droits.
M. Girard (Groulx) : En fait,
moi, j'ai des notes supplémentaires qui, je crois, répondent à votre question,
ça fait que je vais vous les lire : «L'idée d'assurer les rentes dans un
régime retraite à prestations cibles n'est pas compatible avec l'objectif du
régime, qui ne garantit pas le montant de la rente, mais sert plutôt de
véhicule pour mutualiser les risques de longévité et de placement.»
M. Fortin :
Mais ça, c'est pour le régime de retraite, ce n'est pas pour le retraité. Le
retraité, lui, il se dit : Je veux protéger le maximum que je peux de ça.
Je n'ai pas un régime à prestations déterminées. Donc, ce n'est pas parfait, je
ne suis pas protégé à... bien, pas à 100 %, mais je... pour me protéger au
possible, j'ai une cible, j'aimerais ça m'assurer de quelque chose. Il ne peut
pas le faire, mais je comprends que le régime lui-même ne peut pas le faire.
Mais pourquoi quelqu'un à l'extérieur ne pourrait pas le faire?
M. Gamache (Stéphane) : Le
régime, il ne peut pas le faire pour les droits qui sont dans le régime, parce
que, s'il assurait une partie des participants, bien, ces participants-là,
qu'est-ce qu'il adviendrait quand il y aurait un surplus pour les autres, quand
il y a des participants qui pourraient être augmentés, d'autres ne pourraient
pas être augmentés parce que leurs droits sont garantis par un assureur? Parce
qu'en les garantissant, ça joue des deux côtés. Ils ne pourraient plus
être réduits, mais ils ne pourraient plus être augmentés non plus. Donc, ça
créerait deux catégories ou différentes catégories. Si on le fait à
plusieurs reprises dans le régime, ça ne fonctionnerait pas avec la mécanique
du régime, qui veut que, lorsqu'on fait des ajustements, pour être équitable,
il s'applique à l'ensemble des participants dans la même mesure. Ça fait que,
si tout le monde est augmenté de 2 %, bien, tous les participants sont
augmentés de 2 %.
M. Girard (Groulx) : Ah! en
cas de terminaison de régime, vous pouvez acheter des rentes. Mais, dans le
régime, on ne peut pas utiliser un assureur pour garantir une rente.
• (12 h 30) •
Le Président (M. Simard) : Y
aurait-il d'autres remarques sur l'onglet 146.50?
M. Leitão : Je suis un peu
dubitatif, je pense...
Le Président (M. Simard) :
Allez-y.
M. Leitão : Est-ce que j'ai
une remarque...
12 h 30 (version révisée)
M. Girard (Groulx) : …mais,
dans le régime, on ne peut pas utiliser un assureur pour garantir une rente.
Le Président (M. Simard) : Y
aurait-il d'autres remarques sur l'onglet .50?
M. Leitão : Je suis un peu
dubitatif. Je pense...
Le Président (M. Simard) :
Allez-y.
M. Leitão : Est-ce que j'ai
une remarque? Donc, ça voudrait dire, si j'ai bien compris, qu'un régime à
prestations cibles, bien, le travailleur arrive à la retraite, il prend sa
retraite, il peut à ce moment-là... Est-ce qu'il peut, à ce moment-là, choisir
d'entrer dans un contrat avec une compagnie d'assurance pour protéger sa rente
ou, non, il ne peut pas faire ça, c'est seulement un cas de liquidation de...
M. Girard (Groulx) : Seulement
si le régime est terminé, à l'intérieur du régime, il ne peut pas faire ça.
M. Leitão : Donc, à
l'intérieur du régime, il ne pourrait pas faire ça.
M. Girard (Groulx) : Mais un
individu pourrait faire ça, le régime ne pourra pas faire ça.
M. Gamache (Stéphane) : Il y a
deux différentes situations. Par règlement, éventuellement, on va permettre que
le régime puisse acheter à l'extérieur des rentes en coupant le lien avec le
régime de retraite dans certaines circonstances qui restent à définir, mais ça
sera un achat en bloc qui se fait à ce moment-là. Le participant qui arrive à
la retraite, ça va dépendre du texte du régime. Le texte de régime va pouvoir
prévoir deux choses : ou bien il peut obliger que le participant retraité
reçoive du régime, ou d'autres régimes pourront prévoir de laisser le choix, le
participant aura droit à une rente du régime ou à la valeur de ses droits. Ces
deux possibilités-là sont permises dans la loi, mais le texte du régime devra
définir le régime en question, s'il offre uniquement une rente à l'intérieur du
régime ou s'il permet les deux alternatives au participant.
Le participant, dans le deuxième cas, qui
prendrait la valeur de sa rente, il recevrait un montant, il serait... il
pourrait toujours acheter une rente avec ce montant-là ou il pourrait le gérer
lui-même à ce moment-là.
M. Leitão : Et, si, par la
suite, les choses vont vraiment très bien, on pourrait, deux ans plus tard,
deux ans après cette décision, disons, une personne comme moi, d'un certain
âge, deux ans après avoir commencé à recevoir des prestations, le régime va
très bien et donc on décide — «on», ça veut dire le régime
décide — d'améliorer ou d'augmenter l'indexation des rentes futures. Mais
moi, si j'ai déjà pris la décision de prendre mon argent et de l'envoyer
ailleurs, bon, «too bad». C'est ça?
M. Gamache (Stéphane) :
Exactement. Bien... Mais, à l'inverse, si le régime va en moins bonne
situation, vous ne serez pas touché non plus. Vous avez pris une décision au
moment de la retraite. Les régimes qui vont le permettre, si la personne
choisit d'avoir la valeur, à partir de ce moment-là, bien, l'argent est sorti
pour cette personne-là. Puis elle n'est plus tributaire, là, de l'évolution de
la situation financière du régime, évidemment, à la hausse ou à la baisse.
M. Leitão : Je comprends.
Merci.
Le Président (M. Simard) :
Merci à vous, cher collègue. Y aurait-il d'autres remarques sur l'onglet point 52?
Sans quoi, <nous allons passer...
M. Gamache (Stéphane) : …à
partir de ce moment-là, bien, l'argent est sorti pour cette personne-là. Puis
elle n'est plus tributaire, là, de l'évolution de la situation financière du
régime, évidemment, à la hausse ou à la baisse.
M. Leitão : Je comprends.
Merci.
Le Président (M. Simard) :
Merci à vous, cher collègue. Y aurait-il d'autres remarques sur l'onglet point 52?
Sans quoi, >nous allons passer à la page suivante, à
l'onglet point 53. Pas de commentaire. Nous allons passer à l'onglet point 54.
M. Fortin :
…pourquoi l'exercice durerait plus qu'un an? Ce serait quoi, la raison pour ça?
M. Gamache (Stéphane) : Ça se
présente dans la première année d'existence d'un régime. Par exemple, si on
mettait un régime en place le 1er octobre, bien, la première période
pourrait être sur 15 mois, par exemple, là. Parce que, tu sais, une
période financière de trois ou quatre mois, là, ce n'est pas… c'est complexe,
c'est plutôt pour rien, en termes… généralement, c'est dans le seul cas que ça
se présente.
M. Fortin :
Plein de bon sens, M. le Président.
Le Président (M. Simard) :
Très bien. Alors, nous abordons maintenant la section III. Je vous réfère
à notre feuille de bingo, 146.54.1 à 146.54.3, dans le cadre duquel nous aurons
un amendement qui nous sera présenté par le ministre. Alors, M. le ministre,
souhaitiez-vous, d'entrée de jeu, nous soumettre cet amendement?
M. Girard (Groulx) : Bien sûr.
Insérer, après l'article 146.54 de la Loi sur les régimes complémentaires
de retraite, proposé par l'article 61 du projet de loi, les articles
suivants :
«146.54.1. Un régime à prestation cibles
ne peut être établi que si les travailleurs admissibles consentent aux
obligations qui leur incombent en vertu du régime.
«De même, une modification du régime ayant
pour effet d'augmenter les cotisations de participants ne peut intervenir que si
les participants à qui incombe cette augmentation y consentent, sauf si la
modification :
«1° résulte de l'application de
mesures de redressement;
«2° est soumise à une consultation
suivant l'article 146.3 ou l'article 146.84;
«3° vise le retrait d'un employeur ou
une cessation d'admissibilité assimilée à un retrait d'employeur par
l'article 146.89.1;
«4° est rendue obligatoire par
application d'une nouvelle disposition législative ou réglementaire.
«L'approbation écrite de l'établissement
ou de la modification du régime, selon le cas, par une association accréditée
vaut consentement des travailleurs admissibles ou des participants visés
qu'elle représente.
«En ce qui concerne les travailleurs
admissibles au régime ou les participants visés qui ne sont pas représentés par
une telle association, leur consentement est réputé obtenu si moins de
30 % d'entre eux s'opposent à l'établissement ou à la modification du
régime, selon le cas. <Les dispositions…
M. Girard (Groulx) : …ou des
participants visés qu'elle représente.
«En ce qui concerne les travailleurs
admissibles au régime ou les participants visés qui ne sont pas représentés par
une telle association, leur consentement est réputé obtenu si moins de
30 % d'entre eux s'opposent à l'établissement ou à la modification du
régime, selon le cas. >Les dispositions des deuxième et troisième
alinéas de l'article 146.84 s'appliquent, avec les adaptations
nécessaires, à la consultation requise pour l'obtention des consentements.
«146.54.2. La demande d'enregistrement
visée à l'article 24 est présentée à Retraite Québec par le comité de
retraite. À défaut d'un comité de retraite, la demande d'enregistrement du
régime est présentée par celui qui établit le régime si elle concerne
l'enregistrement du régime ou par celui qui a le pouvoir de le modifier si elle
concerne l'enregistrement d'une modification du régime.
«Lorsque des consentements sont requis par
l'article 146.54.1, la demande d'enregistrement doit être accompagnée, en
outre des renseignements et documents mentionnés à l'article 24, de
l'attestation que ces consentements ont été obtenus et qu'ils peuvent être
présentés à Retraite Québec sur demande.
«146.54.3. L'avis requis par
l'article 16 est donné par le comité de retraite ou, à défaut, par celui
qui établit le régime.»
Explications. Cet amendement vise la
cohérence avec le fait que les participants à un régime de retraite à
prestations cibles sont responsables des engagements du régime.
L'article 146.54.1 proposé requiert donc qu'ils consentent à la mise en
place d'un tel régime, premier alinéa, et aux modifications du régime qui
augmentent leur cotisation, deuxième alinéa.
Selon le troisième alinéa de
l'article 146.54.1, les consentements sont considérés obtenus si
l'association accréditée donne son approbation en ce qui concerne les
travailleurs qu'elle représente. Quant aux travailleurs non représentés par une
association accréditée, ils doivent être consultés et leur consentement est
réputé obtenu, selon le quatrième alinéa de l'article 146.54.1, si moins
de 30 % d'entre eux s'opposent.
L'article 146.54.2 proposé vise
l'arrimage avec l'article 24 de la loi RCR qui concerne la demande
d'enregistrement du régime et de ses modifications. Quant à
l'article 146.54.3 proposé, il vise à donner à Retraite Québec, lorsque le
régime de retraite entre en vigueur… Excusez-moi, je n'ai pas bien lu. Quant à
l'article 146.54.3 proposé, il vise l'avis à donner à Retraite Québec
lorsque le régime de retraite entre en vigueur avant son enregistrement.
Le Président (M. Simard) :
Merci, M. le ministre. Y aurait-il des commentaires? M. le leader de
l'opposition.
M. Fortin :
Sur le 146.54.1, oui, parce que pour le 146.54.2, 146.54.3, ça va, mais pour le
146.54.1, hein, à quel moment est-ce que les mesures de redressement <peuvent…
Le Président (M. Simard) :
...y aurait-il des commentaires? M. le leader de l'opposition.
M. Fortin :
Sur le 146.54.1, oui, parce que pour le 146.54.2, 146.54.3, ça va, mais pour le
146.54.1, hein, à quel moment est-ce que les mesures de redressement >peuvent
mener à une augmentation des cotisations des participants?
M. Girard (Groulx) : À quel
moment?
• (12 h 40) •
M. Fortin :
Bien, ce que vous dites essentiellement, là, c'est : «Une modification du
régime ayant pour effet d'augmenter les cotisations de participants peut
intervenir si ça résulte de l'application de mesures de redressement... sauf si
la modification résulte de l'application de mesures de redressement.»
M. Gamache (Stéphane) : ...les
mesures de redressement dans le régime de retraite qui sont écrites dans le
texte peuvent prévoir que, si la situation financière est défavorable, que ça
génère une hausse des cotisations salariales.
M. Fortin :
Si c'est écrit d'avance, hein?
M. Gamache (Stéphane) : Oui.
M. Fortin :
Oui. O.K.
M. Gamache (Stéphane) : Puis,
à ce moment-là, il n'y a pas de consultation à faire, le texte d'origine le
prévoyait dès le départ, c'était le contrat.
M. Fortin :
À l'inverse, si ça aurait pour effet de diminuer les cotisations des
participants, ça, il n'y a pas de restriction là-dessus?
M. Gamache (Stéphane) :
Effectivement, c'est s'il y a une augmentation de leurs engagements, puis c'est
ce qui avait été souligné dans les consultations particulières.
M. Fortin :
Oui. O.K. Ça va pour moi.
Le Président (M. Simard) :
Très bien. Y aurait-il... Oui, M. le député de Robert-Baldwin.
M. Leitão : Juste pour me
confirmer. Donc, l'amendement 146.54.1, en fin de compte, quand on dit
qu'on veut s'assurer que le régime ne peut être établi que si les travailleurs
admissibles consentent, c'est pour éviter que des transformations soient faites
sans le consentement des travailleurs, c'est ça, à des régimes qui sont déjà
existants. Admettons qu'un régime voudrait se transformer en régime à
prestations cibles, si les travailleurs ne consentent pas à cette
transformation-là, bon, elle ne se fait pas.
M. Gamache (Stéphane) : La
transformation des prestations acquises est impossible, n'est pas permise, ça,
de toute façon. On parle seulement prospectivement d'un régime à prestations
cibles de toute façon. Évidemment, quand on en met un en place, là, il faut que
les travailleurs admissibles consentent aux obligations de ce nouveau régime
là.
M. Leitão : O.K.
Le Président (M. Simard) :
Très bien. Y aurait-il d'autres remarques sur ces amendements proposés en bloc?
Nous allons donc procéder par appel nominal.
La Secrétaire
: Oui.
Alors, M. Girard (Groulx)?
M. Girard (Groulx) : Pour.
La Secrétaire
: M. Thouin
(Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
: M. Jacques
(Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire
: M. Asselin
(Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
: M. Chassin
(Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
: Mme Foster
(Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
: M. Émond
(Richelieu)?
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
: M. Fortin
(Pontiac)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
: M. Leitão
(Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Pour.
La Secrétaire
: M. Marissal
(Rosemont)?
M. Marissal : Pour.
La Secrétaire
: M. Simard
(Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. L'amendement <proposé pour...
La Secrétaire
: …
M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire
:
M. Asselin
(Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Chassin
(Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
:
Mme Foster
(Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
:
M. Émond
(Richelieu)?
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
:
M. Fortin
(Pontiac)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
:
M. Leitão
(Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Pour.
La Secrétaire
:
M. Marissal
(Rosemont)?
M. Marissal : Pour.
La Secrétaire
:
M. Simard
(Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention.
L'amendement >proposé pour ajouter les
articles 146.54.1 à 146.54.3 sont adoptés. Et nous, donc, <nous >pouvons
poursuivre. Je vous invite, à la page 27 du document, l'onglet 146… non,
je m'excuse, à la page 25, l'onglet 146.55. On finit par s'y retrouver.
M. Girard (Groulx) : J'allais
dire : Même Martin. Mais ce n'est pas gentil.
Le Président (M. Simard) : Y
aurait-il des remarques sur cet onglet? Bien sûr, cher collègue.
M. Leitão : Nous en sommes
très sages que la cotisation soit établie en fonction de la cible, en effet, mais
il faut le dire, je comprends qu'il faut le dire. Mais voilà.
Le Président (M. Simard) : D'accord,
donc, continuons de poursuivre ainsi dans l'ordre. Ça va pour 146.55? Nous
continuons avec le point 146.56. Ça vous va? Nous poursuivons avec le
point 146.57, y aurait-il des remarques?
M. Fortin :Ça, c'est là que vous me disiez, là, qu'il doit y avoir une évaluation
à tous les trois ans. C'est ici. C'est le deuxième alinéa, ça, si je comprends
bien, du 118, deuxième alinéa.
M. Girard (Groulx) : Selon le
deuxième alinéa : «L'évaluation pour un achat de rente est requise à la
fin de l'exercice plutôt qu'à la date de l'entente avec l'assureur.»
M. Fortin :
Là, vous m'avez perdu, M. le ministre, là.
M. Girard (Groulx) : Vous,
vous êtes à 146.57, là?
M. Fortin :
Oui.
M. Girard (Groulx) : O.K.
Deuxième alinéa?
M. Fortin :
Oui. Bien, dans le 118, là, dans les dispositions de la RCR à laquelle vous
faites référence, là.
M. Gamache (Stéphane) : Deuxième
alinéa, là, c'est le cas spécifique…
M. Fortin : Excusez-moi, le
deuxième paragraphe du premier, là.
M. Girard (Groulx) : Le
deuxième paragraphe : «Celle visée au paragraphe 3° du premier alinéa de
cet article doit être faite à la date de la fin de l'exercice financier du
régime au cours duquel est conclue l'entente relative à l'achat de rentes.»
M. Fortin :
Oui. <O.K. Mais… >O.K. Mais dans le paragraphe précédent, dans le
146.57, là, c'est là où vous faites référence au deuxième alinéa du 118, où
essentiellement vous me dites : Il doit y avoir, à la fin de l'exercice
financier de la troisième année, <il doit y avoir >une évaluation
actuarielle complète. Ce que le ministre vient de nous dire, c'est, là, au
moment où il y a un acquittement <de droits…
M. Fortin :
...
c'est là où vous faites référence au deuxième alinéa du 118, où
essentiellement vous me dites : Il doit y avoir, à la fin de l'exercice
financier de la troisième année, il doit y avoir une évaluation actuarielle
complète. Ce que le ministre vient de nous dire, c'est, là, au moment où il y a
un acquittement >de droits, là, qui suit la politique d'achat, là.
Pourquoi Retraite Québec fixerait une
date? Je suis au sixième paragraphe, ou alinéa, là, je ne sais plus trop, là,
au sixième paragraphe du 118.
Le Président (M. Simard) : M.
Gamache, éventuellement.
M. Gamache (Stéphane) : Oui.
Je n'étais pas dans le bon article, excusez-moi : «Dans le délai — vous
dites le point 2 — <dans le délai >d'au moins 60
jours fixé par Retraite Québec si le rapport est relatif à une évaluation
actuarielle prévue au paragraphe 6° du premier alinéa de cet article.»
M. Fortin :
On n'est pas à la même place, là. Dans le 118, là, dans... Oui, page 28, le
sixième. Pourquoi Retraite Québec requerrait de choisir la date elle-même?
M. Gamache (Stéphane) : C'est
lorsqu'elle juge qu'il y a une situation financière préoccupante dans le régime
de retraite. On a toujours le pouvoir discrétionnaire de demander une
évaluation à tout autre moment.
M. Fortin :
O.K. Puis ça, il n'y a pas... Vous n'êtes pas limité dans le temps. Vous pouvez
la demander, là, même s'ils sont à moins 90 % de capitalisation, vous
pouvez la demander aux trois mois, là, si vous voulez, là.
M. Gamache (Stéphane) : Oui.
C'est un pouvoir qu'on utilise rarement, mais s'il y avait une situation
particulière, préoccupante, on a ce pouvoir-là.
M. Fortin :
Puis ça, vous l'avez encore dans les régimes à prestations cibles.
M. Gamache (Stéphane) : Oui.
M. Fortin :
O.K. C'est bon.
Le Président (M. Simard) :
Alors, toujours sur 146.57, y aurait-il d'autres remarques? Très bien. 146.58.
Des commentaires? Très bien. 146.59. M. le député de Robert-Baldwin.
M. Leitão : Juste un
commentaire. Donc, le délai de transmission est de six mois, très bien, mais
dans un cas où il y aurait une situation préoccupante et Retraite Québec décide
de demander une évaluation actuarielle, est-ce que six mois, c'est peut-être
trop long, on va avoir une réponse plus rapidement?
M. Gamache (Stéphane) : Oui,
bien, si vous allez à l'article 118, là, on disait, c'est... «on peut requérir
dans les 60 jours», à 119.
M. Leitão :
<O.K...
M. Leitão : ...
une
évaluation actuarielle, est-ce que six mois, c'est peut-être trop long, on va
avoir une réponse plus rapidement?
M. Gamache (Stéphane) :
Oui, bien, si vous allez à l'article 118, là, on disait, c'est... «on peut
requérir dans les 60 jours», à 119.
M. Leitão : >O.K. Ah!
O.K.
M. Gamache (Stéphane) : À 119,
on prévoit qu'en vertu de 118, si on invoque six... C'est, au moins, 60 jours,
là. Il faut laisser un délai raisonnable, mais on pourrait le requérir en 60
jours.
M. Leitão : C'est ça. On n'a
pas besoin d'attendre six mois. O.K.
M. Girard (Groulx) : Six mois
est la situation normale.
M. Leitão : O.K. Très bien.
Le Président (M. Simard) :
D'autres remarques sur 59? Très bien. 146.60?
M. Fortin :«Une modification portant sur la scission du régime doit être
considérée pour la première fois à la fin de l'exercice financier.» Donc, dans
le fond, s'il y a une entente pour faire la scission, c'est juste à partir de
la date de la fin de l'exercice, hein? Mais on s'entend aujourd'hui, mais
l'exercice finit le 31 décembre nécessairement. Ça part à partir du 31
décembre.
Une voix
: ...
M. Fortin :O.K.
M. Girard (Groulx) : Le 31
décembre suivant, là, on n'a pas besoin d'avoir une évaluation.
M. Gamache (Stéphane) : Ça
pourrait être une autre date que le 31 décembre, mais je vous dirais que 99,9 %
des régimes, c'est le 31 décembre, parce que leur année financière pourrait
être différente de l'année civile...
• (12 h 50) •
M. Girard (Groulx) : Oui.
M. Gamache (Stéphane) : ...mais
ça va se faire en fin d'année.
M. Girard (Groulx) : Et même
si on avait une évaluation aux trois ans, puis là il y aurait des modifications,
et qu'on n'est pas à la fin d'une période de trois ans.
M. Gamache (Stéphane) : Là, il
va falloir qu'ils produisent une évaluation...
M. Girard (Groulx) : Alors,
voilà. O.K. Alors, s'il y a des modifications au régime, il faudra produire une
évaluation même si on n'est pas à la fin d'une période, normalement, requise de
trois ans. Ça fait que ça... O.K. C'est important, là. Il n'y a pas de
modification au régime sans l'évaluation du régime.
M. Fortin : O.K. Je comprends.
Merci.
Le Président (M. Simard) : D'autres
remarques sur 146.60? 146.61. M. le député de Robert-Baldwin.
M. Leitão : Merci, M. le
Président. Donc, ce qu'on fait ici, en disant qu'«aucun déficit actuariel de
stabilisation ne peut être établi», donc c'est ça, l'essence même d'un régime à
prestations cibles. On a la cible de prestation et si jamais on voit qu'on ne
peut pas atteindre la cible, il n'y a pas de mécanisme automatique. Si j'ai
bien compris, il n'y a pas de mécanisme automatique pour ajuster la cotisation,
c'est plutôt la cible qui va être ajustée, c'est bien ça?
M. Gamache (Stéphane) : Le
texte du régime doit prévoir qu'est-ce qui advient si la situation financière
est défavorable, si les cotisations sont insuffisantes pour la prochaine
période de trois ans. Et, dans <ces mesures-là...
M. Leitão : …
c'est
plutôt la cible qui va être ajustée, c'est bien ça?
M. Gamache (Stéphane) : Le
texte du régime doit prévoir qu'est-ce qui advient si la situation financière
est défavorable, si les cotisations sont insuffisantes pour la prochaine
période de trois ans. Et, dans >ces mesures-là, il peut y avoir là, évidemment,
si c'est le futur qui est en problème, là, dans le sens que la cotisation est
insuffisante pour payer le service courant, bien, ils peuvent augmenter la
cotisation et/ou baisser la cible, mais ça il faut que ce soit déjà prévu
qu'est-ce qu'ils vont faire dans le règlement du régime. Si ce n'est pas
l'objet précisément de cet article-là, c'est pour dire qu'ils ne peuvent pas,
disons, faire une modification pour bonifier les engagements passés du régime
puis amortir ce coût-là sur une période d'année.
Ils peuvent seulement faire une modification
qui augmente les engagements du régime, s'il y a un surplus suffisant pour le
faire au moment où ils le font dans ce type de régime là.
M. Girard (Groulx) : Je pense
qu'ici j'aimerais amener une précision aussi. Les cotisations d'exercice
incluent les cotisations de stabilisation lorsqu'on fait la cible.
M. Gamache (Stéphane) : Les
cotisations, effectivement, d'exercice sont augmentées d'une cotisation de
stabilisation prévue dans la grille, qui est, en moyenne, d'une quinzaine de
pour cent, mais qui varie en fonction du risque qui est pris dans la politique
de placement principalement.
M. Girard (Groulx) : Mais là
où je veux préciser, pour le député de Robert-Baldwin, parce que, normalement,
on pense cotisations d'exercice, cotisations de stabilisation, cotisations
d'équilibre. Dans le cas des régimes à prestations cibles, la cotisation
d'exercice et de stabilisation sont une cotisation, et c'est une nuance, là, je
pense, qui est importante pour l'intuition. Moi-même, au début, lorsqu'on a
commencé à parler de ça, je cherchais ma cotisation de stabilisation pour
finalement comprendre qu'elle était avec la cotisation d'exercice.
M. Leitão : O.K. Merci.
Le Président (M. Simard) :
Merci à vous. D'autres remarques sur 146.61? Nous passons au point 146.62.
M. Leitão : Je ne comprends
pas.
Le Président (M. Simard) :
Oui, M. le député de Robert-Baldwin.
M. Leitão : Excusez-moi, M. le
Président.
Le Président (M. Simard) : Il
n'y a pas de quoi.
M. Leitão : Parce que là, maintenant,
on parle à nouveau de cotisation d'équilibre, si j'ai bien compris, la
cotisation d'équilibre est comprise… Ah! O.K.
M. Girard (Groulx) : Tantôt,
on parlait exercice et stabilisation, là on est dans la cotisation d'équilibre
qui est normalement le troisième type de cotisation.
M. Leitão : Cotisation d'équilibre.
M. Girard (Groulx) : Vous me
corrigerez si je m'aventure dans l'actuariat que je n'ai pas étudié.
M. Leitão :
<Mais ce que
je ne…
O.K…
M. Leitão : ...
O.K.
M. Girard (Groulx) :
Tantôt,
on parlait exercice et stabilisation, là on est dans la cotisation
d'équilibre
qui est normalement le troisième type de cotisation.
M. Leitão : Cotisation
d'équilibre.
M. Girard (Groulx) : Vous
me corrigerez si je m'aventure dans l'actuariat que je n'ai pas étudié.
M. Leitão : >Mais ce
que je ne… O.K. Maintenant, on dit que ces cotisations-là ne soient pas une
somme fixe... un pourcentage. O.K. Ça va. Ça va, M. le Président.
Le Président (M. Simard) :
Non, mais c'est...
M. Gamache (Stéphane) :
...différentes façons, représenter différentes façons dans l'évaluation
actuarielle, c'est tout ce que ça vient dire.
Le Président (M. Simard) :
Non, mais c'est très pertinent ce que vous amené, M. le député de Robert-Baldwin,
là, parce que, dans le fond, on est ici dans une discussion ouverte, tous nos articles
sont intimement interreliés, comme le faisait valoir si justement le ministre.
Donc, on chemine très bien. 146. Oui, M. le député de Pontiac.
M. Fortin :
Mais les changements que vous faites là s'appliquent aussi aux prestations
déterminées, ou c'est déjà le cas?
M. Gamache (Stéphane) : Ici,
c'est propre aux prestations cibles, parce que les cotisations d'équilibre sont
payées à même la cotisation globale, lorsqu'il y en a, c'est s'il y a un
déficit. Généralement, le déficit est évalué en dollars. Disons, par exemple,
qu'il y aurait 100 000 $de déficit. Si on l'amortit sur cinq ans, il
y a de l'intérêt, mais disons qu'on laisse faire l'intérêt, là, ça ferait
20 000 $ par année. Mais tout ce que ça vient dire ici, c'est que le
20 000 $, tu peux le représenter en... dire que c'est 0,25 $ par
heure travaillée, ou tu peux dire que ça représente 0,22 % du salaire, tu
peux le convertir, c'est ce que l'article permet de faire. Sinon, il serait
obligé de payer le 20 000 $, mais il faut le distribuer d'une
certaine façon entre les travailleurs. Généralement, c'est en pourcentage de la
masse salariale, mais ça pourrait être en montant fixe par heure travaillée
aussi.
M. Girard (Groulx) : Juste
pour clarifier, là, puisqu'on est dans l'article 61, 146.45 à 146.98, tout
ceci ne s'applique qu'aux régimes de retraite à prestations cibles.
M. Gamache (Stéphane) : Oui,
c'est des ajustements, là, qui...
M. Girard (Groulx) : On ne
modifie pas les régimes à prestations déterminées...
M. Gamache (Stéphane) : Pas
dans cette section-là.
M. Girard (Groulx) : ...avec
ces sections-là.
Le Président (M. Simard) :
D'autres remarques sur l'onglet point 62? Très bien. Nous passons
maintenant à 146.63. Ça va? Nous passons maintenant à l'article 146.64.
M. Fortin :
On ne peut pas demander une cotisation spéciale de modification si la
capitalisation est en haut de 90 %, c'est ça que vous me dites,
essentiellement.
M. Gamache (Stéphane) : On
peut faire <un ajustement...
M. Fortin :
...
demander une cotisation spéciale de modification si la capitalisation
est en haut de 90 %, c'est ça que vous me dites, essentiellement.
M. Gamache (Stéphane) : On
peut faire >un ajustement... C'est des mesures qui sont prévues pour les
prestations déterminées, qu'il faut venir modifier pour les prestations cibles.
M. Fortin :
Oui, <mais... >c'est ça, mais la prestation, là... La cotisation
spéciale, c'est déjà le cas, là, si on est en haut de 90 %, elle ne peut
pas s'appliquer dans un... prestations déterminées, déjà, puis là vous amenez
ça.
M. Gamache (Stéphane) :
Effectivement, il faut apporter des modifications à la loi... qui couvre tous
les types de régimes pour venir faire un cas d'exception pour les prestations
cibles, parce que dans un... prestations déterminées, on peut payer une modification
à un régime sur un certain nombre d'années, ce qu'on ne peut pas faire dans un...
prestations cibles. Elle doit être payée... Il faut que l'argent soit
disponible pour payer la bonification du régime.
M. Fortin :
O.K. Donc, même si on est en haut de 90 %, il peut y avoir une cotisation
spéciale de modification.
M. Gamache (Stéphane) : Ça va
toujours être requis de payer sur-le-champ dans un... prestations cibles, le
coût de la modification.
M. Fortin :
Oui, c'est ça. O.K.
Le Président (M. Simard) : Très
bien. Toujours sur 146.64, d'autres remarques? Sans quoi, nous allons passer à
146.65. M. le député de Robert-Baldwin.
M. Leitão : Oui, M. le
Président. Pourquoi, pourquoi est-ce qu'on dit, donc, que l'acquittement des
droits, par l'achat auprès d'un assureur, n'est pas conditionnel au versement d'une
cotisation spéciale? Qu'est-ce qu'on veut éviter ici?
M. Gamache (Stéphane) : O.K.
Ça, c'est pour les achats de rentes, mais tous les détails vont venir par règlement
plus tard. Mais c'est que l'article 142.4, qui est conçu pour... quand les
prestations sont prévues dans le régime, ne s'appliquera pas lorsqu'il y a
acquittement.
M. Leitão : Parce que dans...
Dites-moi si je suis à la bonne place, ou peut-être c'est quelque chose de complètement
différent, mais dans un régime de retraite, des fois, à prestations
déterminées, on voit qu'un travailleur qui est proche de l'âge de la retraite,
ou juste avant de prendre la retraite, peut faire des rachats de services ou...
Donc, faire ça pour avoir des contributions qu'il aurait peut-être... qu'il
n'avait pas faites pendant ses années de travail, pour toutes sortes de
raisons. Il peut donc, à la fin, rattraper ces choses-là en faisant des contributions
spéciales. Avec ces régimes de retraite à prestations cibles, on ne peut pas
faire ça, ou est-ce que ça, c'est tout à fait un autre enjeu qui n'a rien à
voir avec...
• (13 heures) •
M. Gamache (Stéphane) : C'est
un autre enjeu, ce que vous décrivez. Ça, c'est pour l'achat de rentes avec
acquittement des droits. Dans le règlement, il va y avoir des dispositions.
Puis dans un régime à prestations déterminées, ils peuvent faire des achats de
rentes actuellement, mais si les sommes sont insuffisantes pour acheter des
rentes, il peut...
13 h (version révisée)
M. Leitão : ...ou est-ce
que ça, c'est tout à fait un autre enjeu qui n'a rien à voir avec le...
M. Gamache (Stéphane) :
C'est un autre enjeu, ce que vous décrivez. Ça, c'est pour l'achat de rentes
avec acquittement des droits. Dans le règlement, il va y avoir des
dispositions. Et, dans un régime à prestations déterminées, ils peuvent faire
des achats de rentes actuellement, mais, si les sommes sont insuffisantes pour
acheter des rentes, il peut y avoir une cotisation spéciale qui est versée par
l'employeur, il y a des employeurs qui le font pour diminuer le risque de leur
régime de retraite, mais, dans un prestations cibles, cette qualité-là, elle
n'existe pas, donc, c'est pour venir prévoir ce cas particulier qu'il n'y aura
pas de cotisation d'achat de rente dans un prestations cibles, mais il y aura
des... particulières à ce type de régime là qui sont à venir par règlement, c'est
vraiment pour un achat collectif de rentes. Des rachats de services, c'est une
autre situation dans un régime de retraite.
M. Leitão : Une autre
chose. O.K., très bien.
Le Président (M. Simard) :
Alors, chers collègues, compte tenu de l'heure, il est 13 heures pile,
nous allons suspendre nos travaux, et on se retrouve, j'attire votre attention,
cet après-midi, on s'est fait dérober le salon rouge et on se retrouve à la
salle Pauline-Marois. À plus tard.
(Suspension de la séance à 13 h 1)
15 h (version révisée)
(Reprise à 15 h 10)
Le Président (M. Simard) :
Bien, chers collègues, bienvenue à tous. Je constate que nous avons quorum.
Nous pouvons donc reprendre nos travaux.
La commission est réunie afin de procéder
à l'étude détaillée du projet de loi n° 68.
Et, au moment de suspendre… Ah oui! Donc,
Mme la secrétaire, bonjour.
La Secrétaire
:
Bonjour.
Le Président (M. Simard) : Je
dois vous demander quelque chose au sujet de la procuration. Avez-vous des
choses à nous annoncer?
La Secrétaire
: Oui.
Alors, M. Fortin (Pontiac) dispose d'un droit de vote par procuration au
nom de M. Barrette (La Pinière).
Le Président (M. Simard) :
Très bien. Merci beaucoup. Alors, au moment de suspendre, nous en étions rendus
à l'article 146.65. Nous avions, je crois, presque terminé, mais y
aurait-il d'autres remarques sur ce point bien précis? Sans quoi, nous allons
poursuivre.
146.66. Oui, M. le député de Pontiac.
M. Fortin :
J'essaie de comprendre. On dit : «Le degré de solvabilité du régime
appliqué ne peut pas être plafonné à 100 %». <Je… ç>Ça me
semble normal, là. C'est-u du nouveau, ça? Mais c'est nouveau ou c'est juste
une disposition qu'on veut mettre, là, pour le régime à prestations cibles, là,
mais c'est… Il n'y a rien hors de l'ordinaire là.
M. Girard (Groulx) :
Consentement pour… M. le Président.
Le Président (M. Simard) :
Oui?
M. Girard (Groulx) : Il y a un
consentement pour que mon collègue réponde?
Le Président (M. Simard) : Le
consentement était déjà accordé pour aujourd'hui.
M. Girard (Groulx) : Merci.
Le Président (M. Simard) : Une
fois par jour, ça suffit bien amplement. M. Gamache.
M. Gamache (Stéphane) : O.K.
Merci. Dans un régime à prestations déterminées, l'acquittement est plafonné à
100 % du degré de solvabilité. Dans le cas des régimes à prestations
cibles, la personne reçoit sa pleine part, donc, si le degré est en haut de
100 %, elle va recevoir en haut de 100 %, mais, s'il est en bas de
100 %, elle va avoir en bas de 100 %. Cet article-là, c'est ça, son
objectif, là. Plus tard, il y a d'autres amendements en lien avec les
discussions qu'il y a eu en consultations particulières, à savoir si
l'acquittement est en solvabilité ou capitalisation, mais cet article-là, c'est
simplement pour déplafonner le pourcentage.
Le Président (M. Simard) :
Merci, M. Gamache. Y aurait-il d'autres commentaires sur <146.66…
M. Gamache (Stéphane) : ...Plus
tard,
il y a d'autres
amendements en lien avec les discussions
qu'
il y a eu en consultations particulières, à savoir si l'acquittement
est en solvabilité ou capitalisation, mais cet article-là, c'est simplement
pour déplafonner le pourcentage.
Le Président (M. Simard) :
Merci, M. Gamache. Y aurait-il d'autres
commentaires sur >146.66?
M. Fortin :
Oui, M. le Président. Sur l'article 145, là, de la RCR, là, et qui
s'applique pour les régimes à prestations cibles ici, là, quand vous parlez de
permettre au régime de verser un montant au-delà de la valeur des droits
multipliée par le degré de solvabilité, mais jusqu'à 5 %, pourquoi pas
plus que 5 %? C'est juste pour en assurer la viabilité future, c'est ça?
J'essaie de...
M. Gamache (Stéphane) : ...l'article 145,
c'est une disposition de la loi RCR...
M. Fortin :
Oui, mais elle va s'appliquer aux régimes à prestations cibles à partir de
maintenant?
M. Girard (Groulx) : Non, le
deuxième alinéa soustrait les régimes à prestations cibles.
M. Fortin :
Ah! parfait. D'accord. C'est mon erreur, je m'en excuse. O.K. Ça va.
Le Président (M. Simard) : Très
bien. Alors, y aurait-il d'autres remarques sur 146.66?
Nous allons passer à
l'article 146.67. Et je vous rappelle que nous allons rester dans la
section III jusqu'à 79, donc, si d'aventure vous souhaitiez revenir, là,
n'hésitez pas à me faire savoir. Nous allons passer à 146.68.
Nous embrassons donc maintenant la
section IV avec le point 146.69. Je vous en prie, M. le député de
Robert-Baldwin.
M. Leitão : Donc, avec 146.69,
on ne laisse pas de... comme l'article le dit, il n'y a aucune discrétion au
comité de retraite quant aux choix des mesures applicables. Donc, c'est
automatique, c'est ça, c'est...
M. Gamache (Stéphane) : Exactement,
tout doit être prévu dès le départ dans le texte du régime, la recette, je
dirais, qu'est-ce qui va s'appliquer, si ça va bien, si ça ne va pas bien, il
faut le négocier, là, en toute connaissance de cause, en établissant le régime.
Le comité de retraite, lui, va appliquer la recette, la formule qui est prévue
par la suite au texte du régime.
M. Leitão : Très bien. Merci.
M. Girard (Groulx) :
Peut-être, M. le Président...
Le Président (M. Simard) : Je
vous en prie, M. le ministre.
M. Girard (Groulx) :
...puisqu'<on... >avec la section 146.69<,> on
amorce toute la section IV qui parle des mesures de redressement,
peut-être ce serait utile pour tout le monde que M. Gamache rappelle les
mesures de redressement d'un régime à prestations cibles, puis, je pense, ça
cadrerait la discussion pour tout le monde. Il y a deux tests, il y a deux types
de mesures de... il y a deux cas de redressement. Alors, M. Gamache, je
pense que ce <serait...
M. Girard (Groulx) : ...
Peut-être
que ce serait utile pour
tout le monde que M. Gamache rappelle les
mesures de redressement d'un régime à prestations cibles, puis, je pense, ça
cadrerait la discussion pour
tout le monde.
Il y a deux tests,
il y a deux types de mesures de... il y a deux cas de
redressement. Alors, M. Gamache, je pense que ce >serait bon de situer
la discussion.
M. Gamache (Stéphane) : Oui.
Lors de chaque évaluation actuarielle, qui sont prévues, là, généralement aux
trois ans, on doit s'assurer que la cotisation est suffisante pour couvrir
évidemment les trois prochaines années.
Le premier test qui est fait, c'est
s'assurer que la cotisation est suffisante pour payer le coût du service
courant, c'est-à-dire la prestation qu'on accumule dans l'année courante
augmentée de la provision de stabilisation, donc un coussin qui est en moyenne
de 15 %, donc, premièrement. Si, ça, c'est insuffisant, là, il y a deux actions
possibles… ce soit prévu au texte du régime… ou ça peut être un mélange des
deux actions. Ça peut être prévu, bien, qu'il y ait une hausse de la
cotisation, généralement salariale, puis le régime peut prévoir qu'elle peut
augmenter, par exemple, jusqu'à concurrence de... Si elle est de 7 %, le
texte pourrait prévoir qu'elle peut augmenter jusqu'à concurrence, disons, de
8 % ou de 8,5 %. Le texte pourrait aussi prévoir que la cotisation
patronale peut bouger à l'intérieur d'un corridor. Ça risque d'être plus
l'exception que la règle, mais le texte pourrait le prévoir. Puis le troisième
élément qui pourrait jouer, il pourrait diminuer la cible. Si le régime
accumulait 2 % par année de service, il pourrait le réduire par exemple à
1,75 % si la cotisation est insuffisante pour payer ce qu'on accumule dans
l'année.
Le deuxième test, si ce premier test est
respecté, on regarde si la cotisation globale est suffisante pour payer... Évidemment,
ce qu'il reste de la cotisation globale, il peut y en avoir un excédent qui
est... elle est plus grande que ce qui est nécessaire pour payer le coût de
service courant. Ça, c'est assez grand pour payer le déficit, le cas échéant,
déficit, s'il y en a un, qui doit être amorti sur cinq ans. Si elle n'est
pas suffisante pour payer pleinement le déficit, là aussi, le texte doit
prévoir des mesures de redressement : augmentation de la cotisation
salariale; ça peut être aussi l'augmentation de la cotisation patronale; et <il
peut... sinon, >sinon il peut prévoir de réduire les prestations
accumulées des participants actifs et les rentes en paiement des retraités. Ça
peut aussi être un mélange de mesures. Il peut y avoir une augmentation de la
cotisation jusqu'à un plafond, puis, si c'est insuffisant, bien, il peut y
avoir une réduction des prestations. Tout ça doit être colligé dans le texte du
régime dès le départ.
<Donc… >Puis plus tard on va
parler des mesures de rétablissement, là, mais ça, c'est dans le contexte des
mesures de redressement, là, qui s'appliquent lorsqu'on fait l'évaluation
actuarielle.
M. Girard (Groulx) :
...préciser, là, parce qu'on est dans le coeur du fonctionnement d'un régime,
M. le Président.
Le premier test vise les services futurs,
O.K.? Alors, dans les services futurs, il y a <deux résorptions
de... Si on ne...
M. Girard (Groulx) : ...dans
le coeur du
fonctionnement d'un régime,
M. le Président.
Le premier test vise les services
futurs,
O.K.? Alors, dans les services futurs,
il y a >deux résorptions
de... Si on ne passe pas le test, on peut augmenter les cotisations ou réduire
les cibles. Et puis il y a le cas où l'employeur augmenterait ses cotisations,
mais ce qui est un cas, je dirais, moins prévisible, O.K.? Augmentation des
cotisations ou réduction des cibles.
Dans le cas du deuxième test, on regarde
l'accumulation des services passés, dont certains <sont... >concernent
les retraités et les rentes accumulées des participants actifs. Mais on parle
de ce qui est derrière nous. Encore là, possibilité d'augmenter les cotisations
salariales et de réduire les prestations, les prestations accumulées. On ne
peut pas modifier la cible dans le cas du deuxième test?
M. Gamache (Stéphane) : Non,
parce que ce serait... Il faut...
M. Girard (Groulx) : Les
cibles, c'est pour le futur, ça, là.
M. Gamache (Stéphane) : Oui.
M. Girard (Groulx) : O.K.
Alors, c'est important, <le deuxième... >le premier test concerne
les services futurs, le deuxième test, les services passés, mais les services
passés peuvent inclure les services de participants actifs, pas seulement des
retraités. Et les mesures de redressement, dans le premier cas, augmentation
des cotisations ou diminution de la cible; dans le deuxième cas, également
augmentation des cotisations ou réduction des prestations, tu sais, parce qu'on
parle des services passés. Alors, c'est ça, les mesures de redressement.
Dans chaque cas, il peut y avoir une
augmentation de la cotisation patronale, mais vous comprenez que, dans
l'établissement d'un régime à prestations cibles, la première solution n'est
pas une augmentation des cotisations, notamment.
• (15 h 20) •
Le Président (M. Simard) : M.
le député de René-Lévesque.
M. Ouellet : Bonjour...
Une voix : Bonjour.
M. Ouellet : …tasser un peu
par là, oui, ça m'aiderait un peu.
M. Girard (Groulx) : La
section 701.
M. Ouellet : La section 701.
M. Leitão : Ça va?
M. Ouellet : Oui, ça va. Je
te remercie beaucoup, collègue de Robert-Baldwin.
Moi, je n'ai pas de question. Je ne sais
pas si... c'est-u 146.69 ou 146.79, mais j'aimerais peut-être poser ma question
dans l'ensemble, là, parce que c'est un petit peu le but de l'exercice. Donc,
si je comprends bien, on regarde l'argent qu'il y a et on doit se poser deux questions.
Dans ce qu'on a accumulé, est-ce qu'on est capable de couvrir le service futur?
Première question qu'on se pose. Si on n'est pas capable de le couvrir, il y a
des mesures pour ce service futur là qui doivent être prises.
M. Girard (Groulx) : La seule
correction que j'apporterais, c'est quand vous dites «accumulé», là. C'est que
c'est les cotisations courantes qui vont contribuer au service futur. Donc,
est-ce que les contributions d'exercice, qui incluent la contribution courante
et la stabilisation, sont suffisantes pour la cible qu'on s'est donnée?
M. Ouellet : Et on doit faire
aussi l'exercice pour le service passé. <Avec ce qu'on a...
M. Girard (Groulx) : …les
cotisations courantes qui vont contribuer au service futur. Donc, est-ce que
les contributions d'exercice, qui incluent la contribution courante et la
stabilisation, sont suffisantes pour la cible qu'on s'est donnée?
M. Ouellet :
Et on
doit faire aussi l'exercice pour le service passé. >Avec ce qu'on a dans
la caisse, est-ce qu'on est capable de garantir les sommes qui avaient été déjà
promises pour les retraités, aussi pour ceux qui ont une rente différée?
Mais, ce que je comprends aussi, il faut
que, dans ce calcul-là, on prenne en compte tout l'argent qui a été ramassé
avant la date du calcul. Parce que j'essaie juste de comprendre. Moi, ce que
j'avais compris, c'est que, quand on fait le test du passé, c'est rente
différée et service passé et, lorsqu'on fait le test pour le futur, c'est
seulement les cotisations à venir à partir de la date.
Vous avez dit tout à l'heure que, dans le
service passé, on considère que quand même les cotisations avant la date de la
lecture. Est-ce que je me trompe?
M. Girard (Groulx) : Mais,
c'est-à-dire qu'un participant actif, quelqu'un qui travaille toujours, O.K.,
il a accumulé des rentes… il a accumulé du service passé. Alors, ça, ça fait
partie du deuxième test, au même titre que les retraités qui ne travaillent
plus. <On est… >Dans le deuxième test, on regarde vers l'arrière
pour les retraités mais aussi les participants actifs qui ont contribué dans le
passé.
M. Ouellet : Et ceux <qui
ont… >qui ne sont plus employés mais qui ont quand même une rente
différée, c'est-à-dire que j'étais chez mon employeur…
M. Girard (Groulx) : Oui, ça,
c'est un… Vous avez raison. Ça, c'est un cas particulier, là, des gens qui
travailleraient ailleurs mais qui ont contribué dans le régime.
Une voix
: Et les
retraités.
M. Ouellet : Et les retraités.
M. Girard (Groulx) : Mais… si
on pense retraités actifs, là, parce que vous avez actifs qui travaillent
ailleurs, ça, c'est un autre cas.
M. Ouellet : C'est ça, O.K. Mais
on en fait mention dans l'argumentation?
M. Girard (Groulx) : Oui.
M. Ouellet : O.K. Donc, il
faut réussir les deux tests. Il se peut qu'on en réussisse un, mais pas
l'autre? C'est ce que je comprends. Ça pourrait arriver.
M. Gamache (Stéphane) :
Pourquoi les deux tests se font séparément, c'est : on ne voudrait
pas que, donc, le coût de service courant augmente. Le coût de l'année
prochaine, là, augmente parce que les taux d'intérêt baissent, parce que le
groupe a vieilli, différentes raisons, là, actuarielles. On ne voudrait pas
qu'ils financent cette augmentation-là en coupant les prestations acquises. Si
la cotisation courante n'est pas payée au complet, bien, tu n'as pas le choix,
là, il faut que tu accumules moins ou que tu augmentes ta cotisation que tu paies,
dans un premier temps; il faut que ce que tu paies paie-le le jour
d'aujourd'hui. Tu ne paieras pas le jour d'aujourd'hui sur le dos, là, des
services déjà accumulés. C'est un principe d'équité.
Si, par exemple, la facturation totale est
de 14 %, le coût de service coûtant, disons, est 11 % avec le coût
simple, que je vous expliquais, bien, il reste 3 %. Après ça, il faut voir
si ce 3 % là est suffisant pour payer la cotisation d'équilibre, qu'on
appelle, ou la cotisation pour payer le déficit, puis on peut l'amortir sur
cinq ans maximum. Ça fait que, là, si ça, c'est insuffisant, là, c'est au
niveau de l'équilibre du régime qu'il y a un problème. Là, il faut <intervenir
dans les…
M. Gamache (Stéphane) :
…après ça, il faut voir si ce 3 % là est suffisant pour payer la
cotisation d'équilibre, qu'on appelle, ou la cotisation pour payer le déficit,
puis on peut l'amortir sur cinq ans maximum. Ça fait que, là, si ça, c'est
insuffisant, là, c'est au niveau de l'équilibre du régime qu'il y a un
problème. Là, il faut >intervenir dans les droits passés du régime.
M. Ouellet : …lorsqu'on fait
ces tests-là, pour les gens qui sont à la retraite, et que le test n'est pas
concluant en termes de sommes nécessaires pour rencontrer les exigences du
service passé, si je comprends bien, il pourrait, à ce moment-là, avoir une
réduction des prestations liées à ce service. Donc, il n'y a pas d'augmentation
de… bien, les gens ne cotisent plus, ils sont à la retraite, mais il se
pourrait, à cause du test, que le test pour le service futur va bien, le test
du service passé ne va pas bien, et donc, à ce moment-là, on doit réajuster, à
ce moment-là, les prestations qui avaient déjà été octroyées au retraité pour
les diminuer. C'est ce que je comprends.
M. Gamache (Stéphane) : Exactement,
mais il y a des règles d'équité dans le projet de loi. Un texte d'origine ne
pourrait pas prévoir qu'elle va juste aller diminuer les rentes d'un retraité
dans pareille situation. Si elle fait ça, il y a deux possibilités. Il
faut bien que les droits accumulés des participants actifs soient réduits
d'autant. Ça fait que, si on réduit les rentes de 3 %, il faudrait ou bien
réduire les prestations accumulées des participants actifs d'un montant
équivalent ou bien augmenter les cotisations… paie les participants actifs pour
une valeur équivalente. Ça, c'est une flexibilité qui est ajoutée dans un amendement
plus tard, là, dans le projet de loi.
Donc, il faut que les travailleurs, les
participants actifs participent à l'effort collectif au moins de façon aussi
grande que par les retraités soit par une réduction de leurs prestations
accumulées, je répète, ou soit par une hausse de leurs cotisations.
M. Ouellet : O.K. Donc, c'est
important. La distinction, elle est importante. Même s'il y a deux groupes
distincts avec deux mesures de redressement distinctes en fonction des
tests des deux, ce que vous me dites, avec les amendements qu'on va voir plus
tard, il y a quand même un principe d'équité qui fait que, si on est pour poser
un geste, il faut qu'il y ait… une équité, pardon, ou qu'il y ait présence
d'iniquité, plutôt, entre le service passé, les retraités et le service futur,
les cotisants actifs.
M. Gamache (Stéphane) : Les
retraités, oui, le service… Mais le service passé des travailleurs, ça, c'est…
on comprend… est-ce qu'ils ont déjà accumulé?
M. Girard (Groulx) : C'est
l'équité entre les services passés des travailleurs actifs et des retraités.
M. Ouellet : Et non pas…
M. Gamache (Stéphane) :
…10 ans d'accumulés dans le régime. Il y en a un autre qui en a 12, il y
en a un qui a deux ans. Il a accumulé des droits au fil du temps. Puis
lui, il faut qu'il participe. Puis, dans le projet de loi, c'était déjà prévu
qu'il fallait qu'il donne un effort équivalent. Ce qui n'était pas prévu puis
qui a été demandé en consultation, c'est que cet effort équivalent là, au lieu
d'être une réduction de prestations, ça peut être une hausse des cotisations
pour le participant. Il vient ajouter dans la caisse de retraite.
M. Girard (Groulx) : Est-ce
que je peux préciser? Vous me corrigerez. C'est qu'il n'y a pas d'obligation
d'équité entre les prestations futures et les prestations passées, là. Il y a
obligation d'équité entre... au niveau du service passé des participants <actifs…
M. Gamache (Stéphane) :
...ajouter dans la caisse de retraite.
M. Girard (Groulx) : Est-ce
que je peux préciser? Vous me corrigerez. C'est qu'il n'y a pas d'obligation
d'équité entre les prestations futures et les prestations passées, là. Il y a
obligation d'équité entre... au niveau du service passé des participants >actifs
et des retraités.
M. Ouellet : Au moment où
est-ce qu'on fait le calcul de redressement, c'est là qu'on élabore.
M. Girard (Groulx) : Du
deuxième test.
M. Ouellet : O.K. Merci beaucoup.
Le Président (M. Simard) : M.
le député de Rosemont.
M. Marissal : Oui. Je voulais
juste revenir rapidement, M. le ministre, sur quelque chose que vous avez dit tout
à l'heure dans les mesures de redressement. Je pense que je vous cite à peu
près textuellement, là : Il peut y avoir une augmentation des cotisations
patronales, mais ce serait beaucoup plus rare.
M. Girard (Groulx) : Bien,
c'est parce que la nature... Bien, je vais vous laisser finir votre question,
là.
M. Marissal : Non, vous pouvez
y aller.
M. Girard (Groulx) : O.K.
Bien, la nature du régime à retraite à prestations cibles, là, c'est que les
cotisations patronales sont fixées d'avance. Et les... Donc, les situations où
les cotisations patronales augmentent, M. Gagmache, c'est avec consentement
de l'employeur. Ce n'est pas...
M. Gamache (Stéphane) : Ce
qu'on connaît des prestations cibles, il y en a dans quelques juridictions,
c'est que la cotisation de l'employeur, elle est fixe. Puis c'est ce qui était
prévu dans le modèle traditionnel, dans les prestations cibles, mais il y en a
qui nous ont demandé, quand on en a discuté avec le comité technique :
Est-ce que la loi pourrait permettre une flexibilité que certains régimes,
s'ils le veulent, pourraient dire, par exemple, la cotisation de l'employeur,
elle est 7 %, mais elle peut augmenter jusqu'à 8 % advenant une
insuffisance?
Donc, un texte de régime, dès le départ,
s'il était négocié ainsi, pourrait dire : La cotisation de l'employeur,
elle est 7 %, le 1er janvier 2022, mais, advenant que la situation
financière se détériore lors d'une prochaine évaluation, bien, dans un premier
temps, la cotisation de l'employeur pourrait monter jusqu'à concurrence de 8 %.
Mais, si c'est le cas, la loi, elle dit que ça doit être prévu au texte du
régime. Elle ne peut pas dire que la cotisation de l'employeur, là, est
indéfinie, il faut qu'il y ait une fourchette de comment ça va fonctionner. Ça
risque d'être peu fréquent, mais ça va être possible de faire ça.
Puis il pourrait toujours y avoir un cas
où la cotisation de l'employeur est modifiée suite à une négociation collective.
Puis là, à ce moment-là, il modifie le texte du régime éventuellement pour
venir augmenter la cotisation de l'employeur, alors cinq ans, 10 ans,
15 ans plus tard. Ça< c'est... >, ça demeure toujours dans le
domaine du possible, mais ça va se faire de façon ad hoc à ce moment-là.
Le Président (M. Simard) : D'accord.
Oui, je vous en prie.
M. Marissal : ...d'abord
décidé. Au départ, là, quand on lance le régime, il faut que la fourchette soit
convenue.
M. Girard (Groulx) : ...la
flexibilité soit introduite dans la conception du régime.
• (15 h 30) •
M. Marissal : D'accord. Mais,
dites-moi, est-ce que ça existe déjà? Parce que vous dites que vous avez
consulté des régimes qui ont déjà la prestation cible. Par ailleurs, vous
dites : Ça va être assez rare, puis je peux imaginer que ce serait assez
rare, là. Il y a deux choses sûres, c'est que, si ça ne va pas puis qu'il
y a redressement, c'est soit à augmentation des cotisations des prestataires du
régime, futurs ou actifs, ou alors... j'ai dit «augmentation»...
15 h 30 (version révisée)
M. Marissal : …qui ont déjà la
prestation cible. Pareil, vous dites ça va être assez rare, puis je peux
imaginer que ça serait assez rare, là. Il y a deux choses sûres, c'est que si
ça ne va pas puis qu'il y a redressement, c'est soit augmentation des
cotisations des prestataires du régime, futur ou actif, ou alors, j'ai dit
augmentation… diminution des prestations ou augmentation des cotisations. Je
vais l'avoir, je vais l'avoir. Par contre, il y a une troisième option, mais
qui est très rare, et…
M. Gamache (Stéphane) : …il y
en a…
M. Girard (Groulx) : Il n'y en
pas actuellement dans le secteur des pâtes et papiers.
M. Gamache (Stéphane) : Il y
en a cinq dans les pâtes et papiers, puis les cinq existent, qui relèvent d'un
règlement spécial qui a été fait au début des années 2010. Lui, les cotisations
de l'employeur sont fixes dans ces cinq régimes-là.
M. Marissal : Une probabilité
assez faible qu'un employeur décide d'aller vers ça.
M. Gamache (Stéphane) : …une
négociation éventuelle.
M. Marissal : Oui.
17929 M. Girard
(Groulx) : …le résultat d'une négociation, effectivement.
17867 M.
Marissal :Je comprends bien
Le Président (M. Simard) : Y
a-t-il d'autres remarques sur 146.69? D'accord. 146.70.
17929 M. Girard
(Groulx) : …c'est l'équité dont on parlait.
Le Président (M. Simard) :
D'accord. 146.71. Ça va? 146.72. 146.73. Merci. 146.74. Ça va? 146.75. Oui.
Une voix
: …
Le Président (M. Simard) :
Oui, je vous en prie, cher collègue, je vous en prie, parce qu'effectivement
celui-ci est beaucoup plus long.
M. Girard (Groulx) : Non, puis
je vais juste rajouter un point. Je pense que le député de Rosemont ne l'a pas
mentionné, mais je pense qu'il en était conscient, là. Une autre mesure de
redressement, c'est la réduction de la cible. O.K. On a parlé des cotisations,
des prestations, mais on peut aussi modifier la cible.
Le Président (M. Simard) :
D'autres remarques sur… Ah oui! Je vous laisse toujours lire, cher collègue. <Excusez-moi…
M. Girard (Groulx) :
...
cotisations, des prestations, mais on peut aussi modifier la cible.
Le Président (M. Simard) :
D'autres remarques sur… Ah oui! Je vous laisse toujours lire, cher collègue.
>Excusez-moi.
M. Girard (Groulx) :
...c'est bon qu'on ait eu la discussion générale, là. C'est le texte de loi <de
ce qu'on a... >de l'intuition qu'on a donnée, là.
(Consultation)
Le Président (M. Simard) :
D'autres... chers collègues? 146.76. 146.77. Donc, 146.77, tout va bien.
146.78. Oui.
M. Girard (Groulx) : ...justement,
on est passés dans les services passés, les articles précédents concernant le
service futur.
Le Président (M. Simard) :
D'accord. Donc, y aurait-il d'autres commentaires sur 77? Ça va. Alors, on
revient à 78.
M. Leitão :
...l'expliquer d'une autre façon, parce que je trouve ça un peu mélangeant :
«Une mesure de redressement peut réduire une prestation dont le service a
débuté avant la date de prise d'effet.» Wo! En bon français, qu'est-ce que
ça...
M. Girard (Groulx) : Quel
article, M. le député?
M. Leitão :
78.
M. Girard
(Groulx) : 78. «Une mesure de redressement peut réduire une
prestation dont le service a débuté avant sa date de prise d'effet. «Aucune
mesure de redressement ne peut toutefois avoir d'effet sur des sommes déjà
acquittées ou des prestations déjà versées à la date de transmission à Retraite
Québec du rapport relatif à l'évaluation actuarielle ayant constaté
l'insuffisance des cotisations.»
Commentaire : L'article 146.78
permet la réduction de prestations mises en paiement avant la date
d'application des mesures de redressement. Par contre, le deuxième alinéa de
cet article interdit de récupérer des sommes déjà versées au retraité
bénéficiaire à la date de transmission de l'évaluation actuarielle ayant
déclenché <les redressements...
M. Girard (Groulx) : ...
avant
la date d'application des mesures de redressement. Par contre, le deuxième
alinéa de cet article interdit de récupérer des sommes déjà versées au retraité
bénéficiaire à la date de transmission de l'évaluation actuarielle ayant
déclenché >les redressements. Donc, les mesures de redressement ne
peuvent pas affecter des prestations déjà versées.
M. Fortin :
Mais elles peuvent s'appliquer pour tout travail déjà effectué, mais la
prestation n'est pas versée.
M. Girard (Groulx) : Puisqu'il
y a insuffisance lors du... Puisqu'on parle de mesures de redressement, ça veut
dire qu'il y a un test qui n'a pas été rencontré, le deuxième dans ce cas-ci.
M. Fortin :
Mais pour toute la prestation passée, là, pas juste la prestation à venir, la
mesure de redressement peut réduire ma prestation pour tout le travail que j'ai
déjà effectué.
M. Gamache (Stéphane) : Si l'évaluation
actuelle est au 31 décembre 2020, elle doit être produite avant le
30 juin 2021. Donc, avant sa production, on ne peut pas aller rétroagir
avant le 30 juin, donc, mais on pourrait rétroagir au 30 juin si
l'évaluation est déposée le 30 juin, puis que les ajustements se font quelque
temps plus tard. On ne pourrait pas rétroagir antérieurement à la date de
dépôt, là, de transmission de l'évaluation actuarielle à Retraite Québec.
Toutefois, dans le design du régime, c'est... ils ne peuvent pas aller à
l'encontre de ça, ils pourraient faire en sorte que la réduction, elle est
juste le 1er janvier suivant. C'est probablement ce que vont faire la
plupart des régimes, là, mais on voulait s'assurer, là, qu'ils ne reculent pas
avant la production de l'évaluation actuarielle.
Le Président (M. Simard) :
D'autres remarques sur le 146.78? Très bien. 146.79, qui est le dernier de
cette section. D'accord. Conséquemment, nous sommes rendus dans la
section IV sur le rétablissement des prestations et à
l'article 180... pardon, 146.80. Le ministre soulignait son intention de
déposer un amendement.
M. Girard (Groulx) : Merci. Et
c'est, encore une fois, un amendement qui est le résultat des consultations
particulières que nous avons eues ensemble et où on parlait des mesures de
rétablissement des prestations, puisque c'est l'objet de la section V.
Alors, article 61, 146.80 de la Loi
RCR : À l'article 146.80 de la Loi sur les régimes complémentaires de
retraite proposé par l'article 61 du projet de loi :
1° remplacer, dans le premier alinéa, «au
moins égal <à son passif...
M. Girard (Groulx) : ...a
lors,
article 61, 146.80 de la Loi RCR : À l'article 146.80 de la Loi
sur les régimes complémentaires de retraite proposé par l'article 61 du
projet de loi :
1
° remplacer, dans le premier
alinéa, «au moins égal >à son passif additionné de la valeur» par
«supérieur à la fois à 105 % de son passif et à son passif additionné de
50 % de la valeur»;
2° remplacer, dans le deuxième alinéa, «de
ne plus respecter la condition prévue au premier alinéa» par «que l'actif du
régime soit inférieur au plus élevé de 105 % de son passif ou de son
passif additionné de 50 % de la valeur du niveau visé de la provision de
stabilisation».
Est-ce que je dois continuer la lecture?
• (15 h 40) •
Le Président (M. Simard) :
Bien, est-ce que… Vous semblez avoir…
M. Girard (Groulx) : Non, je
pense que, là, il faut que je lise l'article, hein? Je regarde…
Le Président (M. Simard) : Non,
non, non.
M. Girard (Groulx) : Je peux
m'arrêter ici?
Le Président (M. Simard) :
Non. Vous pouvez d'abord regarder le président, puis, ça va déjà être en masse,
un.
M. Girard
(Groulx) : O.K.
Le Président (M. Simard) : Et,
deux, vous n'êtes pas obligé de lire l'article, et, trois, vous pouvez passer
aux explications de l'amendement, si vous souhaitez poursuivre là-dessus. Si
vous voulez expliquer l'amendement.
M. Girard (Groulx) : Oui, je
pourrais expliquer l'amendement.
Le Président (M. Simard) :
C'est ça, tout simplement.
M. Girard
(Groulx) : D'accord. Merci. Bonne idée.
L'amendement vise à permettre le rétablissement des prestations avant la pleine
constitution de la provision de stabilisation.
Le Président (M. Simard) : Y
aurait-il des questions sur cet amendement? Oui, M. le député de René-Lévesque.
Merci de lever la main, parce qu'à la grandeur que j'ai, ce n'est pas toujours
évident.
M. Ouellet : Les «bleachers»
font des signes! Juste comprendre, M. le ministre, pourquoi on pourrait
permettre ça? Pourquoi il est important d'introduire un amendement qui
permettrait de rétablir les prestations avant la pleine constitution de la
provision en stabilisation? Qu'est-ce qui nous amène à dire que c'est la bonne
chose à faire, avant qu'on arrive à compléter la provision de stabilisation?
M. Girard (Groulx) : …donner
une introduction, puis après M. Gamache pourra en dire plus, et dire non
seulement ce qui a permis de choisir ces métriques, là, parce que c'est une
chose de dire qu'on va le permettre, mais ensuite d'introduire le plancher de
105 % et de 50 %. Le niveau de 50 % étant ce qui nous a été
suggéré en consultation, mais il y a, évidemment, une réflexion qui… C'est pour
éviter que des retraités, qui ont eu des prestations réduites en raison de
sous-capitalisation d'un régime lors de tests précédents, doivent attendre trop
longtemps avant d'avoir un rétablissement des prestations ou d'une bonification
des prestations. Je vous laisse compléter.
M. Gamache (Stéphane) : La loi
prévoit que le rétablissement doit prévaloir avant toute chose. Donc, si la
situation s'améliore, le régime, après avoir fait un redressement, on doit
rétablir. <En consultation…
M. Girard (Groulx) : …des
prestations ou d'une bonification des prestations. Je vous laisse compléter.
M. Gamache (Stéphane) : La
loi prévoit que le rétablissement doit prévaloir avant toute chose. Donc, si la
situation s'améliore, le régime, après avoir fait un redressement, on doit
rétablir. >En consultation particulière, plusieurs nous ont dit… Et
d'attendre que la pleine provision de stabilisation soit constituée, c'est
exigeant, ça pourrait prendre un peu trop de temps, puis ces gens-là ont été…
ont eu des réductions. Donc, il était suggéré de diminuer le niveau. Certains
ont parlé de 50 % de la provision, d'autres ont parlé de 10 % fixe ou
5 % fixe, mais il y avait plusieurs qui s'entendaient qu'il fallait
diminuer le seuil.
Donc, on a pris le 50 % qui était
proposé par plusieurs. Habituellement, en moyenne, c'est 15 %, mais il y a
des provisions de stabilisation qui peuvent être à 8 %, 9 %, si le
régime est très peu risqué en placement. Donc, on a un mis un seuil absolu de
105 %, il faut, au moins, qu'il soit à 105 % pour rétablir, mais
généralement ça va être plus de l'ordre de 107 %, 108 %, 109 %,
donc 50 % de 15 %, 16 %. Donc, ils vont pouvoir rétablir plus
rapidement les droits qui avaient été réduits,
Donc, c'est un compromis entre accumuler
un coussin satisfaisant pour assurer une sécurité des prestations, mais ne pas
attendre trop longtemps pour pouvoir faire profiter, là, rétablir les
prestations des gens.
M. Ouellet : Quand vous dites
«ne pas attendre trop longtemps», il y a-tu des exemples? Parce que j'essaie de
me projeter, là, puis on va faire un exemple peut-être assez simpliste, mais
vous me direz s'il me manque des variables, là.
Je suis un retraité, on a fait le test, le
test ne passe pas, la décision, c'est une baisse des prestations. Et on m'a dit
que, si on prend telles mesures pour le service, je devrais avoir un retour de
mes prestations à l'année cinq, six ou sept, mettons. On se rend compte qu'à
l'année quatre, en faisant ces tests-là, on arrive à la projection qu'on devait
arriver dans cinq, sept ans, mais comme on est quasiment sûrs d'y arriver, on
peut déjà augmenter ou rétablir les prestations qui ont été coupées avant
l'échéance de sept ans. Est-ce que c'est correct de penser comme ça?
M. Gamache (Stéphane) : ...à
l'avance comment ça va prendre de temps. Mais, si on a rétabli les prestations,
c'est que le régime était sous-capitalisé. Après avoir réduit des prestations,
après l'avoir fait, généralement, on va être à environ au 100 % de capitalisation.
Donc, avant de se retrouver à 115 %, on va avoir fait des gains. Des
gains, généralement, souvent, les plus gros gains se font au niveau du
rendement. Des bonnes années de rendement, on s'attendait à 5 %, puis on a
fait 7,5 %, ou on a fait 12 % — il y a des années
exceptionnelles, mais là — ce qui me permet de faire des gains puis
que ma situation financière de mon régime, elle passe de 100 %, par
exemple, à 104 %, puis à 108 %. On comprend que, pour faire 15 %
de gains, ça peut prendre quelques années, puis il faudrait des rendements
assez exceptionnels.
On ne peut pas savoir comment ça va
prendre de temps, ça va dépendre... Il peut y avoir d'autres gains, les gens
meurent plus jeunes qu'on s'y attendait ou les gens prennent leur retraite un petit
peu plus tard qu'on l'avait anticipé. Mais les plus gros gains généralement
viennent des rendements de la caisse de retraite. Donc, d'avoir 15 % de
gains, <ça peut prendre...
M. Gamache (Stéphane) : ...
années,
puis il faudrait des rendements assez exceptionnels.
On ne peut pas savoir comment ça va
prendre de temps, ça va dépendre... Il peut y avoir d'autres gains, les gens
meurent plus jeunes qu'on s'y attendait ou les gens prennent leur retraite un
petit peu plus tard qu'on l'avait anticipé. Mais les plus gros gains
généralement viennent des rendements de la caisse de retraite. Donc, d'avoir
15 % de gains, >ça peut prendre beaucoup de temps. 15 %, là,
je prends 15 % parce que c'est la moyenne. Ça fait que de couper la poire
en deux, bien, ça va prendre moins de temps pour atteindre ce seuil-là requis.
Mais il va quand même avoir un coussin dans le régime de 7 %, dans mon
exemple 7,5 %, après le redressement. Pour rétablir, on parle bien de
rétablissement, c'est juste pour ramener les gens à la cible où on pensait...
où on voulait aller.
Pour utiliser, là, des surplus, on va le
voir plus loin, là ça va prendre une pleine provision de stabilisation pour
bonifier le régime, pour le mettre plus généreux <que ce qu'on... >que
la cible qu'on avait. Là, on parle juste de ramener à la cible les prestations
des gens.
M. Girard (Groulx) :
...peut-être pour aller dans le sens de ce qu'il dit, là, vérifier les... parce
qu'on est à des évaluations discrétionnaires. Alors, si vos prestations ont été
réduites dans le passé, O.K., ce n'est pas avant trois ans qu'il y aura un test
qui pourrait rétablir vos prestations?
M. Gamache (Stéphane) : Si le
régime voyait qu'elle a fait des gains extraordinaires, il pourrait choisir de
faire une évaluation après un an ou deux ans. La loi oblige une évaluation aux
trois ans, mais rien n'empêche d'en faire une plus rapidement.
M. Girard (Groulx) : Mais
supposons qu'il y a seulement une évaluation aux trois ans puis qu'on exige la
pleine stabilisation du régime pour bonifier les prestations qui ont été
réduites, après trois ans, puis si l'exigence est haute, la probabilité qu'on
rétablisse est plus faible. Donc, trois ans, six ans, neuf ans, lorsque vous
êtes retraités, vos prestations ont été réduites, ça commence à être des laps
de temps qui sont importants dans votre vie, dans la qualité de votre vie.
Donc, de pouvoir augmenter les prestations plus rapidement, c'est ce qui nous a
été suggéré, mais pas au complet. Le 50 % permet le rétablissement mais de
l'entièreté de la prestation, l'entièreté de la chute à 50 %, de la
baisse.
M. Gamache (Stéphane) : ...il
va falloir avoir une pleine provision.
M. Ouellet : Donc, si je
reprends votre explication, normalement, la cible aurait été jusqu'à
115 %, c'est ce que vous dites, tu sais, pour que le régime soit
complètement capitalisé, 115%. Et là, bon, ce n'est pas le cas, donc on doit
prendre des mesures. On décide, à ce moment-là, qu'il y a baisse des
prestations, et là on dit : Le régime, lorsqu'il sera de retour à
115 %, c'est là qu'il devrait avoir <le retour...
M. Ouellet :
...
115%.
Et là, bon, ce n'est pas le cas, donc on doit prendre des mesures. On décide, à
ce moment-là, qu'il y a baisse des prestations, et là on dit : Le régime,
lorsqu'il sera de retour à 115 %, c'est là qu'il devrait avoir >le
retour des prestations. Or, l'amendement nous dit : Non, non, n'attendez
pas d'être rendus à 115 %, si vous êtes à... Vous donniez l'exemple, tout
à l'heure, de 107 % puis 108 %, il était... C'est possible, mais pas
obligatoire, il est possible de le faire. Est-ce que, dans ce cas-là, si on le
fait plus tôt, plus tôt que trop tard, <est-ce que, dans ce cas-là, >les
sommes qui ont été données pour revenir à un certain équilibre que les
retraités avaient avant, bien, ça ne va pas retarder l'arrivée au 115 %,
parce qu'on va...
Tu sais, on a fait des scénarios pour
dire : On va décaisser... pas décaisser, pardon, on ne touchera pas tant
qu'on n'arrivera pas à 115 %. On peut ramener les prestations à ce
qu'elles étaient, moins 50 %, avant 115 %, mais si on sort de
l'argent à 107 %, 108 %... Ce que je veux juste comprendre, c'est
qu'effectivement ça va prendre un peu plus de temps. <Même si les
marchés... >si les tendances étaient les mêmes, là, si le marché est à
peu près stable, ça va prendre plus de temps, plus d'années pour arriver à
115 %.
M. Gamache (Stéphane) : Ce
n'est pas plus d'années, mais, toutes choses étant égales, par ailleurs, ça va
être un petit peu plus long avant de reconstruire la pleine provision, parce
qu'on va avoir payé des prestations plus élevées plus rapidement. Mais c'est la
cible, c'est ce qui était visé dans le régime.
M. Girard (Groulx) : Mais, M.
Gamache, je pense qu'il y a un peu de, peut-être... je ne sais pas si
«confusion», c'est le bon terme, là, mais juste clarifier. Le 15 %, dont
vous parlez, là...
M. Gamache (Stéphane) : En
moyenne.
M. Girard (Groulx) : Oui, mais
c'est 15 % de quoi?
M. Gamache (Stéphane) : Du
passif.
M. Girard (Groulx) : C'est
donc 15 % de coussin avec le test de capitalisation?
M. Gamache (Stéphane) : Oui.
M. Girard (Groulx) : C'est
donc... On parle d'une capitalisation à 115 %. Et là ce qu'on dit, c'est
qu'on pourra rétablir les prestations qui avaient été coupées dans le passé,
parce que clairement, on n'était pas à 115 %, on avait manqué le deuxième
test. Et on pourra rétablir lorsque 50 % de ce coussin-là sera retrouvé, donc
107,5 %. O.K.
• (15 h 50) •
Le Président (M. Simard) : M.
le député de Robert-Baldwin.
M. Girard (Groulx) : Non, mais
c'est parce qu'ici... Puis ce n'est pas pour rien que je vous ai envoyé... Puis
je m'en excuse, là, je l'ai envoyé trois fois, mais peut-être deux fois à la
mauvaise adresse dans certains cas, là. Ce n'est pas pour rien que je vous ai
transmis des lexiques à différents intervalles, là, c'est parce que la
terminologie est importante.
M. Ouellet : Ça va pour moi,
M. le Président.
Le Président (M. Simard) :
Très bien. M. le député de Robert-Baldwin.
M. Leitão : Merci. Et ça me
revient un peu maintenant, et je pense que cet amendement survient surtout
après les discussions avec Mme Marie Hélène...
M. Girard (Groulx) :
...Noiseux.
M. Leitão : ...Noiseux, de
l'université... de l'UQAM, c'est ça? Pas tout à fait...
M. Girard (Groulx) : Oui, mais
je pense que l'ICA aussi nous <avait demandé ça...
Le Président (M. Simard) :
...
Robert-Baldwin.
M. Leitão : Merci. Et ça me
revient un peu maintenant, et je pense que cet amendement survient surtout
après les discussions avec Mme Marie Hélène...
M. Girard (Groulx) :
...Noiseux.
M. Leitão : ...Noiseux, de
l'université... de l'UQAM, c'est ça? Pas tout à fait...
M. Girard (Groulx) : Oui,
mais je pense que l'ICA aussi nous >avait demandé ça... l'ICA. C'était
pour paraphraser le député de Pontiac, presque un consensus.
M. Leitão : Mais c'est-à-dire,
oui, plusieurs avaient mentionné, donc, une possibilité de rétablir la rente un
peu plus rapidement. Vous avez fait une bonne partie du chemin qui était
proposé, mais pas nécessairement... Par exemple, vous n'allez pas tout à fait, <dans...
>entièrement, dans ce que Mme Noiseux proposait, mais vous allez...
vous faites une partie du chemin, une bonne partie du chemin.
M. Gamache (Stéphane) :
...demandait 50 %, on a fait 50 %, mais on est venu mettre un seuil
minimal à 5 %, parce qu'il pourrait y avoir des régimes qui auraient une
provision de stabilisation de 7 %, 8 %, mais ce serait des situations
très exceptionnelles. Ça fait qu'on veut mettre un plancher de 105 %, en se
disant : Il faut, au moins, que tu aies 5 % en coussin pour établir.
M. Girard (Groulx) : Le
plancher... Vous savez, lorsqu'on nous demande des amendements comme ça,
souvent, ceux qui les proposent n'ont pas toute la perspective des régions
complémentaires de retraite. Alors, ce qui nous avait été demandé, c'était la
deuxième partie, c'est Retraite Québec qui a amené le plancher de 105 %.
M. Leitão : O.K. Très bien.
Le Président (M. Simard) :
Oui, M. le député de Rosemont. Merci... du geste...
M. Marissal : Je peux me lever
aussi. Bien, merci pour les explications, M. Gamache, aussi. Ça a le
mérite d'être précis et clair dans quelque chose qui est assez complexe et
volumineux. Je comprends les circonstances de fin de session... ça, ce n'est
pas un commentaire pour vous, M. Gamache, c'est pour le ministre. Je
comprends le contexte de fin de session, mais disons que ce n'est peut-être pas
le projet de loi idéal pour l'avaler de cette façon-là parce qu'il est
extrêmement technique. Mais je comprends que ça s'est passé dans d'autres
bureaux qu'ici et, à la fin, ce projet de loi sera vraisemblablement adopté
avant la fin de la session.
Mais on conviendra néanmoins que c'est un
gros... c'est un éléphant, puis on est en train de l'avaler en très peu de
bouchées, là, aujourd'hui et demain. Vous disiez tout à l'heure... Vous vouliez
dire quelque chose, M. le ministre, pardon?
M. Girard (Groulx) : Non, non,
non. On écoutait.
M. Marissal : Je pensais que
vous vouliez... Vous avez dit tout à l'heure : Si on exige le
rétablissement plus rapidement, je comprends que ça peut arriver pour les
raisons que M. Gamache disait : Là, ça fluctue, mais «on», c'est qui?
C'est toujours le comité avec les négos, patrons, employeurs, salariés, puis là
on dit : Bon, bien là, ça ne va pas, on n'a pas passé le test, il faut
qu'on réagisse, c'est ça? Le «on», c'est ça?
M. Gamache (Stéphane) : Que ce
soit <comme... >autant comme les mesures de redressement <qu'on
a parlé avant...
M. Marissal : ...
M. Gamache
disait : Là, ça fluctue, mais «on», c'est qui? C'est toujours le comité
avec les négos, patrons, employeurs, salariés, puis là on dit : Bon, bien
là, ça ne va pas, on n'a pas passé le test, il faut qu'on réagisse, c'est ça?
Le «on», c'est ça?
M. Gamache (Stéphane) : Que
ce soit comme... autant comme les mesures de redressement >qu'on a parlé
avant, les mesures de rétablissement devraient être écrites dans le texte du
régime. Toutefois, il ne pourrait pas prévoir tout ce qu'on vient de dire,
c'est qu'il ne pourrait pas prévoir que le redressement se fait à 100 % de
capitalisation. Avant de redresser, il faut qu'il respecte cette exigence-là
minimale de 50 % de la provision de stabilisation. Puis fort probablement
que tous les régimes vont se placer environ à ce niveau-là pour rétablir. Puis
avant d'utiliser les surplus, bien là, ça va être un niveau supérieur, là, ça
va être une pleine provision.
Donc, c'était assez consensuel, je pense,
même la CSN a demandé ça, tu sais, ce n'était pas... c'est à peu près tous les
joueurs, là, qui étaient là, autant le patronat, puis l'ICA qui est neutre, que
le côté syndical, qui voulaient qu'on puisse faire ça pour faire un compromis
pour ne pas que les gens attendent trop longtemps.
M. Marissal : ...sont statutaires
puis les données... Le fait de tirer l'alarme, ce n'est pas aléatoire, là,
c'est parce qu'il y a quelque chose qui ne colle pas, on n'y arrive pas. Donc,
il faut prendre des mesures, puis là, après ça, bien, les mesures sont
expliquées ici, là, dans...
M. Girard (Groulx) : ...prévu
dans la conception du régime, c'est... Le régime est fait pour éviter de
prendre des décisions sous pression, c'est-à-dire quand le régime est en
difficulté. Les décisions ont été conceptualisées et enchâssées à la conception
du régime.
Le Président (M. Simard) :
Très bien. Y aurait-il d'autres remarques sur l'amendement présenté par le
ministre? Sans quoi, nous allons procéder à la mise aux voix. Mme la
secrétaire.
La Secrétaire
: M.
Girard (Groulx)?
M. Girard (Groulx) : Pour.
La Secrétaire
: M.
Émond (Richelieu)?
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
: M.
Asselin (Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
: M.
Thouin (Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
: M.
Chassin (Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
: Mme
Foster (Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
: M.
Fortin (Pontiac)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
: M.
Leitão (Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Pour.
La Secrétaire
: M.
Marissal (Rosemont)?
M. Marissal : Abstention.
La Secrétaire
: M.
Ouellet (René-Lévesque)?
M. Ouellet : Pour.
La Secrétaire
: M.
Simard (Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. Cet amendement est donc adopté. Conséquemment, nous passons au
point 146.81.
M. Girard (Groulx) : Ça dit
justement, M. le Président, qu'il n'y a aucune discrétion au comité de retraite
dans les mesures de redressement.
Le Président (M. Simard) :
Merci. Des commentaires? 146.82. Ça va? 146.83.
M. Fortin :
146.83, là, dans quel contexte quelqu'un <pourrait vouloir…
Le Président (M. Simard) : …ç
a
va? 146.83.
M. Fortin :
146.83, là, dans quel contexte quelqu'un >pourrait vouloir… Puis je
comprends qu'on l'interdit, là, mais dans quel contexte quelqu'un pourrait
vouloir que le rétablissement des prestations ait juste lieu plus d'un an après
l'évaluation actuarielle?
M. Gamache (Stéphane) : Il ne
peut pas prévoir tous les cas, mais dans la loi, souvent, on met des balises
pour s'assurer que ça fasse du sens. On ne permet pas que ça soit rétroactif à
la date de dépôt de l'évaluation, pour ne pas que... puis on ne voudrait pas
qu'ils attendent trois ans. Puis, s'ils attendaient trois ans, <ça
deviendrait... >au niveau de l'équité, ça deviendrait étrange, il y a
des gens peut-être qui n'auraient pas reçu la hausse de prestations pendant un
an ou deux.
Donc, tu fais une évaluation puis, de
façon rapide, bien, tu ajustes les prestations. Rapide, là, tu as quelques
mois, mais... Puis, après ça, tu feras une autre évaluation, là, plus tard puis
tu rétabliras les prestations.
M. Fortin :
Bien d'accord.
Le Président (M. Simard) :
D'autres commentaires sur 146.83? Ça va.
Alors, nous passons maintenant à la
section VI, concernant les modifications de mesures de redressement. Alors,
nous sommes au point 146.84.
M. Girard (Groulx) : Ici, on
est dans le processus de consultation, M. le Président, lorsqu'il y a
rétablissement des prestations.
Le Président (M. Simard) : Très
bien. Oui, M. le député de Robert-Baldwin.
M. Leitão : Et donc on dit,
dans ce processus de redressement, donc, que «des modifications ne pourront
intervenir que si moins de 30 % de l'ensemble des participants s'y
opposent». Donc, une espèce de double négatif ici, là.
M. Girard (Groulx) : C'est
exactement... Je l'ai lu à peu près six fois, M. le député de Robert-Baldwin.
On veut dire, je crois, si on fait la somme des deux négatifs, là, qu'il ne
faudrait pas que plus de 30 % s'opposent. C'est ce qu'on dit, M. Gamache.
M. Gamache (Stéphane) : C'est,
si on veut modifier ces mesures-là dans le texte, c'est seulement si on veut
les modifier, là il faut consulter les participants. S'il y en a plus que
30 % qui lèvent la main, là, incluant les retraités, bien, ça ne pourra
pas entrer en vigueur, il va falloir qu'ils retournent faire leurs devoirs,
qu'ils proposent autre chose comme modification.
M. Leitão : O.K.
Le Président (M. Simard) :
Très bien.
M. Girard (Groulx) : ...vous
proposer une formulation plus directe.
• (16 heures) •
Le Président (M. Simard) : Y
aurait-il d'autres remarques sur 146.84? Nous passons au point 146.85...
16 h (version révisée)
M. Girard (Groulx) : …vous
proposez une formulation plus directe.
Le Président (M. Simard) : Y
aurait-il d'autres remarques sur 146.84?
Nous passons au point 146.85.
M. Girard (Groulx) : Qui est, M.
le Président, le début de la section VII qui concerne la liquidation des
droits des participants et des bénéficiaires.
Le Président (M. Simard) :
Oui.
M. Girard (Groulx) : Et je
souligne qu'on aura un amendement quelque part…
Le Président (M. Simard) : …oui,
dans la prochaine section, à 146.89.1.
M. Girard (Groulx) : O.K., et
que c'était une des… également des concessions qui a été demandée en
consultations particulières.
Le Président (M. Simard) :
D'accord. Donc, on va se rendre jusqu'à 146.89. Pour la suite, on avisera pour
l'amendement.
Donc, 146.85? Pas de demande
d'intervention. D'accord. 146.86? Qui est un peu plus long, alors prenez le…
M. Leitão : C'est ça, juste quelques
secondes de plus, M. le Président.
Le Président (M. Simard) : Je
vous en prie, monsieur, parce que… Prenez le temps qu'il faut. Si d'aventure
vous trouvez que je vais trop vite, on revient, il n'y a pas de problème.
M. Leitão : …donc, ça, c'est
une disposition qui existe déjà, n'est-ce pas, dans la loi RCR? Donc,
combien…
M. Gamache (Stéphane) : C'est vraiment
la façon que les droits des participants, donc, est calculé lors de la
terminaison d'un régime, ou le retrait d'un employeur. Ça serait un régime qui
a plusieurs employeurs. Puis un employeur, mettons, qui fait faillite, ou qui
cesse d'exister, ou qui cesse de participer au régime, c'est de quelle façon
les droits des différents participants doivent être calculés? Donc, il y a des
petites adaptations par rapport au régime à prestations déterminées
traditionnel, mais c'est adapté à cette réalité-là.
Il y a un amendement, plus tard, là, sur
le sujet, là, qui avait été demandé souvent, mais ce n'est pas là que c'est
traité, là, solvabilité versus capitalisation, c'est dans la section III,
plus tard.
M. Girard (Groulx) : C'est
dans la section III?
M. Gamache (Stéphane) : Oui,
parce qu'on se donne un pouvoir réglementaire pour aller corriger la chose plus
tard.
M. Girard (Groulx) : Ah! O.K. Puis…
Je comprends.
Le Président (M. Simard) : Très bien,
parfait.
M. Girard (Groulx) : …dans la <section 1.3.
M. Gamache (Stéphane) :
…réglementaire pour aller corriger la chose plus tard.
M. Girard (Groulx) : Ah!
O.K. Puis… Je comprends.
Le Président (M. Simard) :
Très bien, parfait.
M. Girard (Groulx) : …dans
la >section 1.3.
(Consultation)
Le Président (M. Simard) : Merci
cher collègue. Ça vous va, M. Gamache? Alors, pas d'autres interventions
sur 86?
Passons à un point qui est aussi, quand
même, même un peu plus long, 146.87. Alors, je vous laisse le temps de le
regarder attentivement.
M. Girard (Groulx) : …on vise
à bien informer les participants lors de leurs options, lors du retrait d'un
employeur. C'est le but de cet article.
M. Leitão : …c'était ici qu'on
me disait… ou plusieurs personnes qui sont venues en commission, en
consultations disaient qui… bon, il y a quand même un travail de pédagogie à
faire de par les administrations des régimes, de bien expliquer aux futurs
retraités <tous les choix qui sont… >tous les choix qui existent,
parce que, des fois, peut-être que ça peut devenir un peu complexe, c'est…
M. Girard (Groulx) : Ce que
vous dites, je pense, ce serait en tout temps. Dans le cas ici, c'est dans le
cas d'un retrait d'employeur, là, cette clause-là, là, qui rend ce que vous
dites encore plus important.
M. Leitão : O.K.
M. Fortin :
La question qui nous a été soulevée, et vous en avez sûrement entendu parler, M.
le ministre, par les régimes de retraite des groupes communautaires et des
femmes par rapport aux RRFS interentreprises pour des patients… pour des patients
orphelins… pour des participants orphelins. Aïe! pour moi, j'ai été critique en
santé trop longtemps. Mais, pour des participants orphelins, est-ce que… Là,
vous avez choisi de ne pas le mettre dans votre projet. Y a-tu une raison pour
ça, que vous ne voulez pas modifier le RRFS aussi? Parce que vous le faites
pour les régimes à prestations cibles, là.
M. Girard (Groulx) : Il y a définitivement
une explication logique pourquoi on ne veut pas le faire, je veux juste être
certain que c'est le bon moment pour parler de ça.
M. Gamache (Stéphane) : On
peut en parler quand vous voulez. Dans les prestations cibles…
M. Girard (Groulx) : Je veux
juste m'assurer… parce que c'est un point qui intéresse beaucoup de personnes,
alors je veux m'assurer qu'on a l'attention de tout le monde. RRFS, participant
orphelin.
M. Gamache (Stéphane) : Un
participant orphelin…
Une voix : …
M. Gamache (Stéphane) : O.K.
Un participant orphelin, juste pour définir c'est quoi, c'est un jargon, là, ce
n'est pas un texte, ce n'est pas un terme qui existe dans la loi, là, c'est un
participant d'un <employeur…
M. Girard (Groulx) :
...participant orphelin.
M. Gamache (Stéphane)T :
Un
participant orphelin...
Une voix
: ...
M. Gamache (Stéphane) :
O.K. Un participant orphelin, juste pour définir c'est quoi, c'est un jargon,
là, ce n'est pas un texte, ce n'est pas un terme qui existe dans la loi, c'est
un participant d'un >employeur ou d'un groupe qui ne participe plus à un
régime de retraite multiemployeur. Ça fait que l'employeur, ou bien il n'existe
plus, il a fait faillite ou il a cessé de participer au régime de retraite, ça peut
être différents cas comme… qu'il y a des participants, des retraités ou des
participants qui ont 45, 50 ans, 23 ans, qui ont accumulé des droits,
à trois ans, cinq ans, 10 ans, dans le régime de retraite. C'est
eux qu'on appelle des orphelins.
Dans un régime à prestations déterminées,
quand ça se présente, ces participants orphelins là sont obligés de sortir du
régime puis d'être acquittés, c'était une des recommandations du rapport
D'Amours, parce qu'ils viennent augmenter la maturité du régime, puis le risque
de ces participants-là devient supporté par les autres.
Dans un régime à prestations cibles, c'est
possible de garder les orphelins. C'est au choix du régime. Le régime doit le
prévoir dans son texte du régime. Ou bien il les garde ou bien il ne les garde
pas. Il le prévoit lors de sa conception. Pourquoi il peut les garder? Parce
que le risque est assumé par tous. L'orphelin qui reste dans le régime, qu'il
soit un retraité ou un participant, là, inactif, là, qui n'a pas fini sa
carrière encore, bien, si le régime ne va pas bien puis on coupe les gens de
3 %, il va être coupé aussi de 3 %. Tout le monde absorbe
collectivement le risque. Son risque à lui n'est pas supporté par les autres au
régime.
Dans un prestations déterminées, c'est
différent. Puis, dans un RRFS, c'est différent parce que la rente du retraité,
elle est garantie dans le RRFS. Ça fait que cette garantie de rente là, si on
les garde dans le régime, c'est les autres participants du régime qui assument
le risque qui se trouvent à être absorbé, ce risque-là, pour des employeurs qui
ne sont plus dans le régime puis qui n'ont plus de participants actifs dans le
régime de retraite.
M. Fortin :
Mais vous l'avez dit, pour le RPC, vous le permettez. Vous ne l'obligez pas.
Alors, pourquoi ne pas le permettre dans le RRFS aussi?
M. Gamache (Stéphane) :
Bien, un des objectifs de la loi, c'est de prémunir les régimes contre des
situations extrêmes, je dirais. Puis, dans un RRFS, dans l'état actuel des
choses, les quelques RRFS qui existent sont jeunes, ils ont 10, 15 ans
d'existence, puis ils n'ont pas beaucoup de retraités, puis ils n'ont pas
beaucoup de passifs de retraités. Mais, dans 10, 15, 20, 30 ans, il
pourrait avoir une grosse, grosse masse de retraités dans ces régimes-là parce
qu'ils vont devenir plus matures. Puis, s'il y a eu beaucoup de gros...
plusieurs employeurs qui se sont retirés... Tu sais, s'il est parti juste un
employeur de trois... de 10 employés, ça ne serait pas un grave problème,
mais on ne le sait pas.
S'il en partait plusieurs... Puis c'est
déjà arrivé dans des prestations déterminées, là, il y a 15 ou 20 ans, des
situations comme ça, qu'il partait plusieurs gros employeurs. Puis là ils se
ramassent avec un nombre restreint de participants dans le régime qui
supportent une grosse, grosse masse de retraités, puis là leur rente est
garantie dans un RRFS. Dans un RRPC, elle n'est pas garantie, ça fait qu'ils
vont participer au risque, ces retraités-là, comme tout le monde dans le
régime. Tandis que, dans un RRFS, étant donné que la rente est garantie, bien
là, ce poids-là va être porté par les <autres...
M. Gamache (Stéphane) :
...pour une grosse, grosse masse de retraités, puis là leur rente est garantie
dans un RRFS. Dans un RRPC, elle n'est pas garantie, ça fait qu'ils vont
participer au risque, ces retraités-là, comme
tout le monde dans le
régime. Tandis que, dans un RRFS,
étant donné que la rente est garantie,
bien là, ce poids-là va être porté par les >autres, puis on les protège
contre un problème qui peut arriver dans 15 ans, là, pas demain, là.
M. Fortin :
Mais, dans un régime à prestations cibles, où vous le permettez, c'est le
participant ou c'est le reste du régime qui choisit de les prendre?
• (16 h 10) •
M. Gamache (Stéphane) : Dans
le texte du régime, dès sa conception, il faut le prévoir.
M. Fortin :
À la conception, il faut le prévoir.
M. Gamache (Stéphane) : Si on
veut les garder. Bon, c'est un choix qui est fait par ceux qui établissent le
régime.
M. Girard (Groulx) : Mais la
distinction qui est importante, là... Parce que les gens qui vous ont écrit,
qui ont possiblement écrit à Martin, Vincent... je vais utiliser... député de
Pontiac, Rosemont, René-Lévesque, je les ai rencontrés aussi, ils ont rencontré
Retraite Québec plusieurs fois. C'est un contentieux qui existe depuis plusieurs
années, vous en avez peut-être même entendu parler lorsque vous étiez au gouvernement.
C'est que, dans un RRFS, on est plus près
d'un régime à prestations déterminées, prestation garantie dont le risque est
assumé par les employeurs et les cotisations des participants, mais présumément
il y a des employeurs. Or, lorsque vous êtes orphelin, c'est parce que vous
n'avez plus d'employeur, et donc, si on vous laisse dans le régime, on impose
votre risque aux autres participants, tandis que... dans le risque de vos
prestations garanties, tandis que, dans le régime à prestations cibles, dans la
mesure où les prestations ne sont pas garanties mais peuvent être réduites, on
peut avoir des orphelins. C'est ça, le... C'est un contentieux qui dure depuis longtemps.
Puis je comprends que les problèmes se
règlent, pas parce que le temps passe, mais parce qu'on s'en occupe, mais ce
qu'ils nous demandent, on l'a regardé à plusieurs reprises. Je les ai
rencontrés, j'ai demandé d'autres vérifications. On ne recommande pas de
l'offrir. Je comprends que ça ne fait pas leur affaire. Je ne prétends pas, là,
qu'ils sont partis avec nos explications puis ils ont dit : Fantastique,
là, O.K.? Non. Ils sont revenus, d'ailleurs, ce n'était pas du tout l'objet des
régimes de retraite à prestations cibles, ils sont revenus prendre l'occasion
pour nous parler de ça. On veut bien le reconsidérer, mais nous arrivons à la
même conclusion chaque fois, que ce n'est pas pertinent de permettre ça. Alors,
vous avez une main dans le champ gauche.
Le Président (M. Simard) :
Merci beaucoup de m'indiquer le champ gauche, parce que je ne suis pas un grand
fan de baseball, comme vous le savez. Alors, M. le député de René-Lévesque.
M. Ouellet : Écoutez, <M.
le Président...
M. Girard (Groulx) : ...même
conclusion chaque fois que ce
n'est pas pertinent de permettre ça.
Je
pense que vous avez une main dans le champ gauche.
Le Président (M. Simard) :
Merci
beaucoup de m'indiquer le champ gauche,
parce que je ne suis pas un
grand fan de baseball, comme vous le savez. Alors,
M. le député de
René-Lévesque.
M. Ouellet :
Écoutez,
>M. le Président, je serai très bref, je dois aller jouer sur un autre
terrain de baseball, juste à côté, j'ai un amendement à déposer. Alors, ce que
je vous propose, M. le Président, si vous voulez bien, vous pouvez continuer la
discussion, mais, lorsqu'il viendra le temps de prendre le vote sur l'article 61,
est-ce que ce serait possible de m'attendre et de suspendre le vote pour que je
puisse enregistrer mon vote? Comme ça, vous pouvez poursuivre les discussions,
je vais juste à côté.
Le Président (M. Simard) : Je
m'y engage au nom de la commission.
M. Girard (Groulx) : Vous
revenez avant 6 heures, là?
M. Ouellet : Oui, oui, oui.
J'ai un amendement à aller... Oui, oui.
Le Président (M. Simard) :
Non, mais, ceci étant dit, vous savez qu'avant de voter pour 61, nous aurons
deux autres amendements en cours de route pour lesquels on devra voter
aussi. Donc, je comprends par là qu'on ne vous attend pas pour les votes sur
les amendements, mais pour le vote final sur l'article.
M. Ouellet : Ça me va.
Le Président (M. Simard) : C'est
bien le sens de votre demande?
M. Ouellet : Oui. Merci.
Le Président (M. Simard) : À
plus tard, collègue. Vous n'allez pas trop loin de toute façon, je pense, hein?
Bien, vous parlez d'une affaire.
O.K. Alors, on était rendus à 146.87. Y
a-t-il d'autres commentaires? À la lumière des échanges, tout va bien? Vous me
faites signe. Ça va? D'accord.
Bon, 146.88. C'est un peu plus court,
celui-là.
M. Leitão : ...une question
rapide.
Le Président (M. Simard) :
Oui.
M. Leitão : Donc, très bien,
pour le comité doit transmettre, donc, l'information, et tout ça, très bien.
Mais on dit aussi que ce relevé sera complété par règlement de Retraite Québec.
Donc, pourquoi est-ce que c'est Retraite Québec qui va le... Vous voulez vous
assurer d'une certaine uniformité afin que l'information soit correcte, là, que
soit...
M. Gamache (Stéphane) : ...toutes
les sortes de relevés, des relevés annuels, ça, c'est un relevé spécifique, ou
des relevés de retraite, ça, c'est un relevé pour un retrait d'employeur.
Généralement, le contenu précis est prévu par un règlement. Puis, dans le cas
précis, c'est dans le règlement qu'on appelle le règlement général qui doit
être pris par Retraite Québec, par le conseil d'administration de Retraite
Québec, avant, évidemment, de suivre le processus de passer au Conseil des
ministres, ou d'être prépublié, d'avoir une période de 45 jours. Mais c'est
pour ça qu'on le nomme, là, c'est un règlement qui passe par Retraite Québec, c'est
le règlement général, mais qui comprend déjà toutes les modalités relatives au
relevé des cotisations déterminées et des prestations déterminées. Et là, en
l'occurrence, pour les régimes à prestations cibles.
M. Leitão : Donc, c'est s'assurer
qu'il y a une certaine uniformité entre les différents régimes de retraite, là,
pour que toute l'information fournie aux membres retraités et aux membres soit
sensiblement… soit la même d'un régime à l'autre. O.K.
M. Gamache (Stéphane) : C'est
le contenu minimal qui est exigé, à ce moment-là, pour s'assurer que les
participants aient toute l'information nécessaire à la prise de leur décision.
M. Leitão : Très bien. <Merci...
M. Leitão : ...régimes
de retraite, pour que l
'information fournie aux membres retraités et aux
membres soit sensiblement... soit la même d'un régime à l'autre.
O.K.
M. Gamache (Stéphane) :
C'est le contenu minimal qui est exigé,
à ce moment-là, pour s'assurer
que les participants aient toute
l'information
nécessaire à la
prise de leur décision.
M. Leitão :
Très
bien. >Merci.
M. Gamache (Stéphane) :
Mais ce n'est pas enchâssé dans la loi, c'est dans de la réglementation.
M. Leitão : O.K.
Le Président (M. Simard) :
D'autres commentaires? Conséquemment, nous passons à l'article 146.89.
M. Fortin :J'ai une question.
Le Président (M. Simard) :
Oui, M. le député.
M. Fortin :
Oui. Merci, M. le Président. Peut-être une question... Encore là, je reviens
avec la question des RRFS, mais, dans une situation similaire où quelqu'un, un
emploi est terminé ou encore un employeur, disons, se retire, là, si le ratio
de solvabilité est en bas de 100 %, y a-tu une raison... Est-ce qu'on peut
m'expliquer la raison pour laquelle des travailleurs qui sont couverts par des
RRFS ne pourraient pas avoir la valeur de leurs droits? Parce que, là, ici,
dans le cas du RRPC, là, on dit : L'ensemble des droits accumulés lors du
retrait d'un employeur doit être transmis... doit être pris en compte. Mais,
dans le cas d'un RRFS, je comprends que ce n'est pas ça?
M. Gamache (Stéphane) :
L'ensemble de la valeur de l'octroi, oui.
M. Fortin :
S'il est en bas de 100 % de capitalisation?
M. Gamache (Stéphane) : Bien,
il va avoir moins. Il va avoir le pourcentage prévu au régime.
M. Fortin :
Il va avoir le pourcentage.
M. Gamache (Stéphane) : C'est
en solvabilité dans un RRFS, mais il va y avoir une valeur calculée en
solvabilité avec un pourcentage de solvabilité du régime.
M. Fortin :
...le ratio... en bas de 100 %, ce n'est pas grave, c'est juste un
pourcentage. C'est ça que vous me dites? O.K.
M. Girard (Groulx) : Bien,
c'est la même chose dans le régime de retraite à prestations cibles, là.
M. Fortin :
Oui, oui, c'est ça, mais... O.K. On s'entend. Ça va.
Le Président (M. Simard) :
D'autres commentaires?
Alors, nous sommes maintenant rendus au
point 146.89.1, qui implique le dépôt d'un amendement.
M. Girard (Groulx) :
Insérer, après l'article 146.89 de la Loi sur les régimes complémentaires
de retraite proposé par l'article 61 du projet de loi, l'article
suivant : «146.89.1. La cessation d'admissibilité au régime de
participants qui résulte d'une décision concernant l'accréditation d'une
association de salariés est assimilée à un retrait d'employeur.
«Sont alors considérés comme visés par le
retrait :
«1° les participants actifs qui cessent d'être
des travailleurs admissibles au régime en raison de la décision;
«2° les participants non actifs qui
auraient <cessé...
M. Girard (Groulx) :
...association de salariés est assimilée à un retrait d'employeur.
«Sont alors considérés comme visés par
le retrait :
«1° les participants actifs qui cessent
d'être des travailleurs admissibles au régime en raison de la décision;
«2° les participants non actifs qui
auraient >cessé d'être des travailleurs admissibles s'ils avaient été
actifs à la date de la décision;
«3° les bénéficiaires dont les droits
résultent des services reconnus à un participant qui, n'eût été son décès,
aurait été visé au paragraphe 1° ou 2°.»
Explication : L'amendement vise à
considérer, comme pour les RRFS, des régimes dits multigroupes. Il s'agit d'un
concept propre aux régimes mis en place par des syndicats.
Le Président (M. Simard) :
Merci. Y aurait-il des commentaires sur l'amendement? M. le député de Robert-Baldwin.
M. Leitão : Je pense que cela
fait suite aux représentations de la FTQ. C'est bien ça?
M. Gamache (Stéphane) :
Principalement, la CSN...
M. Leitão : O.K.
M. Gamache (Stéphane) :
...mais, oui, parce qu'ils veulent mettre... peut-être qu'il y en a qui veulent
mettre des plans en place des régimes. Puis, au lieu que ce soit des employeurs
qui joignent le régime, c'est des groupes, généralement, c'est les syndiqués de
telle usine ou les syndiqués... puis ça existe déjà, cette façon de faire, dans
les RRFS. Donc, c'est pour venir faire un calque, là. Puis il y a quelques
ajustements à différents articles qu'il faut faire pour permettre ça
explicitement.
Le Président (M. Simard) :
D'autres commentaires, M. Gamache? Non, ça va. D'autres questionnements?
Donc, nous allons procéder à la mise aux voix.
Et, juste avant d'appeler le vote, dans le
vote antérieur, nous avions pris pour acquis avec le secrétariat que le député
de La Pinière avait voté de la même manière que son leader, puisque nous
étions dans une logique de vote par procuration. Mais, cette fois-ci, je vais
demander au secrétariat de bien appeler, de manière indépendante, le vote du
député de La Pinière. Je suis sûr qu'il serait très heureux que je fasse
ça.
• (16 h 20) •
M. Fortin :
…bien, évidemment.
Le Président (M. Simard) :
Pardon?
M. Fortin :
Il s'en remet toujours au leader, bien évidemment.
Le Président (M. Simard) :
Bien sûr. Alors, Mme la secrétaire, veuillez procéder.
La Secrétaire
: Oui. M. Girard
(Groulx)?
M. Girard (Groulx) : Pour.
La Secrétaire
: M. Émond
(Richelieu)?
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
: M. Asselin
(Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
: M. Thouin
(Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
: M. Chassin
(Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
: Mme Foster
(Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
: M. Fortin
(Pontiac)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
: M. Leitão
(Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Pour.
La Secrétaire
: M. Marissal
(Rosemont)?
M. Marissal : Abstention.
La Secrétaire
: M. Fortin
(Pontiac) pour M. Barrette (La Pinière)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
: Et M. Simard
(Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. Cet amendement est donc adopté.
Et nous poursuivons. Je vous réfère à ce
qu'on appelle toujours dans le langage du métier la feuille de bingo, hein? Donc,
nous abordons les points 146.90 à 146.98. Et j'ai cru comprendre que, par
rapport à la première feuille qui nous avait été remise la semaine dernière, il
y a maintenant un nouvel <amendement...
Le Président (M. Simard) :
...bingo, hein? Donc, nous abordons les points 146.90 à 146.98. Et j'ai cru
comprendre que,
par rapport à la première feuille qui nous avait été
remise
la semaine dernière,
il y a
maintenant un nouvel >amendement
qui nous sera déposé dans cette...
(Consultation)
M. Girard (Groulx) : À 146.94,
pour la version anglophone du projet de loi.
Le Président (M. Simard) : D'accord.
Alors, on pourrait peut-être procéder en commençant par 146...
M. Girard (Groulx) : ...90.
Le Président (M. Simard) : ...point 90,
en effet. Y aurait-il des remarques? Très bien.
146.91? 146.92? Très bien.
Une voix
: ...
Le Président (M. Simard) :
Oui, oui, oui, je vous en prie, je vous en prie. Donc, à 146.92. Prenez votre
temps.
(Consultation)
M. Girard (Groulx) : Je pense
qu'ici, M. le Président, et vous me corrigerez, M. Gamache, on précise,
dans le cas d'une liquidation, les articles ou les éléments de la Loi sur les
régimes complémentaires de retraite qui ne sont pas pertinents dans le cas des régimes
de retraite à prestations cibles.
Le Président (M. Simard) : D'accord.
Y aurait-il d'autres remarques? Alors, nous passons au point 146.93.
Prenez tout votre temps.
(Consultation)
M. Fortin :
...c'est là qu'on détermine l'ordre de colocation, là. Est-ce que c'est
vraiment nécessaire de <faire...
M. Fortin :
...c'est là qu'on détermine l'ordre de colocation, là.
Est-ce que c'est
vraiment
nécessaire de >faire un rapport à ce moment-là? Est-ce que ce
n'est pas... je vous demande si vous ne trouvez pas que c'est un peu excessif,
là.
M. Gamache (Stéphane) : ...le
cas, puis ça a un impact important sur la situation financière du régime.
M. Fortin :
Mais c'est à chaque fois qu'un seul participant se retire, non?
M. Gamache (Stéphane) : Ça, c'est
un départ individuel, c'est un acquittement, c'est différent. Un retrait de
l'employeur, c'est quand un employeur ne fait plus partie du régime, faillite,
fin d'existence de l'employeur. Ça fait que, là, c'est plusieurs participants,
là, qui cessent de participer au régime.
M. Fortin :
Mais c'est la même obligation dans les deux cas, n'est-ce pas? C'est la
même obligation dans les deux cas, dans le cas du départ d'un employeur
puis dans le cas du départ d'un participant.
M. Gamache (Stéphane) : Un
employeur, il faut faire un rapport, c'est beaucoup plus complexe, puis cet
employeur-là pourrait, dans certains cas, représenter 50 % du régime de
retraite, là.
M. Fortin :
Oui, oui. Bien, pour le retrait d'un employeur, là, je peux comprendre, mais,
pour le retrait d'un participant, est-ce que l'obligation est similaire ou est-ce
qu'elle est beaucoup moindre?
M. Gamache (Stéphane) : C'est
des acquittements, c'est ce qu'on a parlé en consultations particulières, là.
Puis ça, on revient plus tard. Ça, on va faire des adaptations, là, pour ça.
Ça, ça vise les employeurs qui quittent.
M. Fortin :Est-ce que vous pouvez me dire où vous allez faire les
adaptations?
M. Gamache (Stéphane) : C'est
dans le bloc 7, 244.
M. Fortin :
Et, quand on arrivera là...
M. Gamache (Stéphane) : Bien,
c'est le bloc 3, l'onglet 7.
M. Girard (Groulx) : Onglet 7.
Donc, bloc 3, onglet 7.
M. Fortin : C'est 244? O.K. C'est
bon, ça va, on en parlera rendu là.
Le Président (M. Simard) :
Donc, toujours sur 146.93, y aurait-il d'autres remarques? M. le député de Robert-Baldwin?
M. Leitão : Ça va.
Le Président (M. Simard) :
Alors, voilà. Donc, l'article dont nous parlions tout à l'heure, 146.94, il y aurait,
je crois, un amendement de forme ou de concordance au niveau de la traduction.
M. Girard (Groulx) : Alors,
article 61, 146.94 de la loi RCR :
Remplacer, dans le texte anglais du
premier alinéa de l'article 146.94 de la Loi sur les régimes
complémentaires de retraite proposé par l'article 61 du projet de loi,
«reduction» par «reduced benefits».
Explication : L'amendement vise à
préciser la traduction pour assurer l'équivalence avec le texte français. La
traduction la plus juste de «droits réduits» est «reduced benefits» plutôt que
«reduction».
Le Président (M. Simard) :
Alors, y aurait-il des commentaires sur cet <amendement, d'abord...
M. Girard (Groulx) :
…l'équivalence avec le texte
français. La traduction la plus juste de
«droits réduits» est «reduced benefits»
plutôt que «reduction».
Le Président (M. Simard) :
Alors, y aurait-il des
commentaires sur cet >amendement, d'abord?
M. Fortin :
J'ai déjà dit, dans une autre commission parlementaire,
M. le Président, le ministre est un excellent
traducteur, je vais m'en remettre à son expertise.
Le Président (M. Simard) : Une
fine connaissance de l'anglais, c'est là tout un compliment. Donc, si vous n'y
voyez pas…
Des voix : …
M. Girard (Groulx) : Non, non,
mais j'ai vu qu'il y avait des fermiers anglophones dans Pontiac, là, c'est intéressant.
Le Président (M. Simard) :
Alors, si vous n'y voyez pas d'objection, nous allons procéder à la mise aux
voix sur cet amendement. Mme la secrétaire.
La Secrétaire
: Oui.
M. Girard (Groulx)?
M. Girard (Groulx) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Asselin (Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Thouin (Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Chassin (Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
:
Mme Foster (Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
: M. Fortin
(Pontiac)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
: M. Leitão
(Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Pour.
La Secrétaire
: M. Marissal
(Rosemont)?
M. Marissal : Abstention.
La Secrétaire
: M. Ouellet
(René-Lévesque)?
M. Ouellet : Pour.
La Secrétaire
: M. Fortin
(Pontiac) pour M. Barrette (La Pinière)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
: Et M. Simard
(Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. Cet amendement est donc adopté. Et donc nous revenons sur 146.94. Y
a-t-il une observation que vous souhaitez me partager? Très bien.
Passons maintenant au point 146.95.
M. Girard (Groulx) : Ici, M.
le Président, on est dans les règles d'allocation, là, qui ont été déterminées
à la conception du régime. Donc, c'est la séparation de l'actif dans le respect
des règles de priorité qui ont été établies au départ.
• (16 h 30) •
Le Président (M. Simard) : Très
bien. Alors, nous allons passer à 146.96. Pas de commentaire.
Nous passons donc à la section VIII,
Mesures particulières relatives à certains régimes, et nous sommes au point
146.97. Y aurait-il des commentaires…
16 h 30 (version non révisée)
Le Président (M. Simard) :
...pas de commentaire? Nous passons donc à la section VIII, Mesures
particulières relatives à certains régimes. Et nous sommes au
point 146.97. Y aurait-il des commentaires?
M. Fortin :
Et parce que 146.97, c'est la première fois qu'on fait référence aux municipalités
puis aux universités, j'aimerais que le... Et il y a quand même beaucoup de
gens qui sont venus nous en parler, des municipalités et des universités,
j'aimerais que le ministre nous explique pourquoi il veut permettre les régimes
à prestations cibles dans le cas des municipalités et des universités.
M. Girard (Groulx) : Bon,
en fait, je pense que lorsqu'on a eu cette discussion en consultations
particulières, il y avait la prétention que nous voulions convertir des régimes
à prestations déterminées en régimes à prestations cibles, ce qui est interdit en
vertu du projet de loi. Alors, ce qu'on veut permettre, ici, c'est la
migration, l'évolution de régimes à cotisations déterminées vers des régimes de
retraite à prestations cibles.
M. Fortin :…partout ailleurs. Dans le fond, c'est la même permission, là, si
vous voulez, que partout ailleurs. Il n'y a pas, selon votre estimation, il n'y
a pas de régime à prestations déterminées qui va se convertir en régime à
prestations cibles.
M. Girard (Groulx) : Non,
parce que ce n'est pas permis.
M. Fortin :
C'est ça.
M. Girard (Groulx) :
M. Gamache, voulez-vous commenter?
M. Gamache (Stéphane) :
On ne peut pas convertir le service passé, mais ça n'empêcherait pas de mettre
fin à un régime, puis ils peuvent mettre fin à un régime aujourd'hui, puis
mettre un cotisations déterminées à la place.
M. Fortin :Absolument.
M. Gamache (Stéphane) : Puis
même ne pas mettre de régime, ils pourraient mettre un prestations cibles pour
le futur, comme n'importe quelle organisation ou entreprise.
M. Fortin :
Je suis bien d'accord, mais là on parle d'organisations, de municipalités, là,
d'organismes ou d'organisations publiques, c'est des organismes publics.
Avez-vous fait une évaluation de ces organismes dans les municipalités puis
dans les établissements d'enseignement universitaire, c'est quoi le pourcentage
des employés qui ont des régimes à prestations déterminées?
M. Gamache (Stéphane) :
Je vais répondre à l'envers. Dans les universités, il y a trois régimes à
cotisations déterminées importants qui existent pour trois universités québécoises.
Dans un cas, ça couvre presque tous les employés, dans d'autres cas, ça couvre
certains groupes d'employés, comme les chargés de cours, et les autres sont des
régimes à prestations déterminées. Dans le secteur des municipalités, on n'a
pas toute l'information, mais il y a plusieurs petites municipalités, particulièrement,
qui ont des régimes à cotisations déterminées en place. Puis il y en a plusieurs,
là, surtout dans les plus petites, mais il y en a un bon nombre, ça, je peux le
confirmer, là, puis il y en a qui n'ont même pas de régime de retraite, des
toutes-petites, là, à certains endroits.
M. Fortin :Tout à fait, mais ce sont des toutes petites municipalités,
avec des tout-petits nombre d'employés habituellement, également.
M. Gamache (Stéphane) : Généralement.
M. Fortin :
Plus la municipalité est petite, moins il y a de monde qui travaille là
d'habitude. Des grandes villes, vous ne faites pas référence à eux, là, les
grandes <villes...
M. Gamache (Stéphane) : …ça,
je peux le confirmer, là, puis
il y en a qui n'ont même pas de régime de
retraite, des toutes-petites, là, à certains endroits.
M. Fortin :
Tout à fait, mais ce sont des toutes petites
municipalités,
avec des tout-petits nombre d'employés
habituellement,
également.
M. Gamache (Stéphane) :
Généralement.
M. Fortin :
Plus la
municipalité est petite, moins
il y a de monde qui
travaille là d'habitude. Des grandes villes, vous ne faites pas référence à
eux, là, les grandes >villes, habituellement, ont des régimes de
retraite.
M. Gamache (Stéphane) : À
prestations déterminées.
M. Fortin :
Oui, effectivement, à prestations déterminées. Alors, pour nos villes, pour nos
établissements universitaires, là, on permet la création de régimes à
prestations cibles, et c'est là qu'il y a des gens qui sont un peu… je ne veux
pas dire froissés, mais il y a des gens qui se posent la question à savoir si
c'est la chose à faire. Dites-moi, M. le ministre, là, dans vos mots, là,
pourquoi vous pensez que c'est la chose à faire? Et est-ce que vous ne pensez
pas que ça peut affaiblir, au total, là, le niveau des régimes de retraite, de
façon générale, des employés de ces secteurs publics là?
M. Girard (Groulx) : Je pense
qu'on a entendu, en consultations particulières, que la migration des régimes
de retraite à prestations déterminées, de l'affaiblissement, c'était une
tendance lourde qui n'avait rien à voir avec les régimes de retraite à
prestations cibles. Alors, nous, on crée un nouveau régime de retraite qui
donne une flexibilité, on ne prend pas position, on ne suggère pas à personne
de prendre ça… ou de ceux qui l'ont déjà choisi, là, qu'on sait qu'ils
souhaitent l'adoption le plus rapidement possible, mais on n'introduit pas le projet
de loi avec le désir de l'imposer, on introduit le projet de loi avec le désir
d'ajouter une flexibilité.
M. Fortin :Mais pour l'entreprise privée… Je comprends ce que vous me
dites quand vous parlez de la tendance lourde, et c'est un peu là que je
reviens à mon point initial : Avez-vous observé une tendance lourde à
quitter les régimes à prestations déterminées dans les organismes publics?
M. Girard (Groulx) : J'avoue
que je vais m'en remettre à M. Gamache sur cette question.
M. Fortin :
Bon. Alors, si cette tendance lourde n'est pas là dans les organismes publics,
pourquoi leur permettre l'utilisation d'un régime à prestations cibles?
L'argument initial, M. le ministre, que vous aviez, là, quand vous avez déposé
le projet de loi, c'est : Il y a une tendance lourde, on va donner un
choix qui est peut-être meilleur que ce vers quoi la tendance s'en va, c'est-à-dire
un régime à cotisation déterminée. Mais s'il n'y a pas de tendance dans le
monde public, pourquoi vous le permettez dans le monde public?
M. Girard (Groulx) : Mais dans
le monde public, il y a des régimes à cotisations déterminées.
M. Fortin :
Oui, il y en a. Il y en a…
M. Girard (Groulx) : Alors,
là…
M. Fortin :
…mais il n'y a pas de tendance comme dans le monde privé.
M. Girard (Groulx) : C'est
parce qu'on regarde seulement un côté, c'est-à-dire qui serait fin d'un régime
à prestations déterminées, nouveau régime à prestations cibles. Je pense que
l'évolution d'un cotisations déterminées vers un régime à <retraite…
M. Girard (Groulx) : ...
C'est
parce qu'on regarde seulement un côté, c'est-à-dire qui serait fin d'un régime
à prestations déterminées, nouveau régime à prestations cibles. Je pense que
l'évolution d'un cotisations déterminées vers un régime à >retraite
prestations cibles, ça, c'est positif, là.
M. Fortin : O.K., mais je vais
vous... Oui, mais si on part de la... Il y en a juste trois, là, des régimes à
cotisations déterminées dans le monde universitaire, là, c'est ce que j'ai
compris tantôt, là, c'est juste...
M. Girard (Groulx) : Mais
trois sur combien?
M. Gamache (Stéphane) : Trois
gros sur... je pense qu'il y a sept régimes à prestations déterminées, là, sous
toute réserve.
M. Fortin : O.K. Dans le monde
universitaire, il y en a plus que dans les villes, c'est ce que vous me dites.
M. Girard (Groulx) : C'est
comme trois dixièmes, là.
M. Gamache (Stéphane) : Oui,
mais dans les villes, tu sais, il y a un régime multiemployeur qui s'appelle le
REMQ qui a des dizaines et des dizaines
d'employeurs à cotisations déterminées dedans qui recoupent plusieurs municipalités.
Il y a aussi des municipalités qui sont dans le RRFS de la FTQ, je peux le dire
parce que c'est public, la FTQ offre un régime multiemployeur RRFS, puis il y a
plus d'une vingtaine de petites municipalités qui se sont jointes à cet outil
de retraite là, probablement parce qu'elles le considèrent plus efficace qu'un
cotisations déterminées, mais il reste quand même... On n'a pas de statistiques
là-dessus, puis il y en a qui n'ont même pas de régime de retraire, là, qui ont
des cotisations déterminées, ça, il y en a. Il y en a qui sont aussi dans des
régimes de retraite simplifiés qui sont des cotisations déterminées, mais où
plusieurs employeurs se regroupent, là. Ça, je peux vous confirmer, là.
Le Président (M. Simard) :
Très bien. D'autres commentaires sur 97? M. le député de Rosemont.
M. Marissal : Est-ce que c'est
une demande qui venait du milieu municipal, ça, puis des gestionnaires
d'université? Je ne me souviens pas, ça fait tellement longtemps qu'on a fait
le... Il me semble que ce projet de loi là on l'a commencé il y a comme trois
mois, là.
M. Girard (Groulx) : Mais à
vrai dire, les municipalités et les universités ne sont pas venues en
consultations particulières. C'est qu'on a eu une centrale syndicale qui, je
crois, a dit qu'on avait déjà... dans le cadre de la réforme des régimes municipaux,
on avait déjà... Je vais essayer, ça ne vient pas naturellement, là, mais je
vais essayer de dire exactement leur argument qui disait qu'on avait déjà
désavantagé les travailleurs dans la cadre de la réforme des régimes
municipaux, qui est venu dire que c'était suffisant, qu'on devrait arrêter,
qu'il ne devait plus y avoir de changement dans les régimes de retraite
municipaux. Moi, c'est ce que j'ai entendu.
M. Marissal : Ça ne vous vient
pas naturellement de citer le discours syndical.
M. Girard (Groulx) : Non, mais
c'est pour ça, je ne voulais surtout pas me l'approprier, j'ai essayé de le
répéter.
M. Marissal : Je ne vous
prêterai pas cette intention, M. le ministre, assurément pas. Non, mais de
façon non officielle et sans passer nécessairement par le processus, là, de
commission parlementaire, est-ce que c'est une demande qui vous a été faite,
historiquement ou récemment, par le milieu municipal… le monde municipal, je
devrais dire?
M. Girard (Groulx) : Est-ce
qu'on peut ajouter <«universitaire»...
M. Marissal : ...
non
officielle et sans passer nécessairement par le processus, là, de commission
parlementaire, est-ce que c'est une demande qui vous a été faite,
historiquement ou récemment, par le milieu municipal… le monde municipal, je
devrais dire?
M. Girard (Groulx) : Est-ce
qu'on peut ajouter >«universitaire» à la question?
M. Marissal : Bien sûr,
oui.
M. Girard
(Groulx) : M. Gamache.
• (16 h 10) •
M. Gamache (Stéphane) : Bien,
il y avait la fédération, là, de l'UMQ qui a déposé un mémoire, puis aussi une fédération
de policiers, je cherche le nom exact, là, qui a déposé un mémoire sur la question.
Il y avait aussi des villes qui auraient voulu avoir un RRFS parce que, dans le
même projet de loi, on applique les mêmes dispositions au RRFS. Parce que,
comme je le disais tout à l'heure, il y a des villes qui sont dans un RRFS,
mais elles sont dans le RRFS-FTQ puis elles sont une... qui comporte beaucoup, beaucoup
de travailleurs d'organismes privés, mais elles ne pouvaient pas établir, jusqu'à
présent, un RRFS unique pour une ville, puis on vient le faire par la force des
choses. Puis on sait qu'il y a au moins un cas d'une ville qui voulait faire ça,
puis ça a été accueilli favorablement, là, par... quand même, par l'UMQ et par
une association de retraités, là, mais je n'ai pas le mémoire avec moi, là.
M. Marissal : ...
M. Gamache (Stéphane) :
Moi, je n'ai pas eu connaissance de demandes formelles à cet égard.
M. Marissal : Bon. C'est
correct.
M. Girard (Groulx) : Puis
juste pour préciser, là, l'UMQ voulait... a demandé...
M. Gamache (Stéphane) : Bien,
en fait, a déposé un mémoire.
M. Girard (Groulx) : Oui,
mais est-ce qu'ils étaient favorables aux régimes de retraite à prestations
cibles?
M. Gamache (Stéphane) :
Oui, ils étaient d'accord parce qu'il y avait une balise du 55 % dedans,
conformément... en cohérence avec la loi sur les régimes PD du secteur
municipal.
Le Président (M. Simard) :
Très bien. D'autres commentaires? M. le député de René-Lévesque et ensuite le
député de Robert-Baldwin.
M. Ouellet : Merci beaucoup,
M. le Président. Est-ce qu'il y a un secteur d'activité, M. le ministre, qui ne
pourra pas mettre en place un régime de prestations cibles? Si on introduit
maintenant la possibilité, dans le secteur municipal et universitaire, est-ce
qu'il reste encore des milieux de travail où est-ce que ça ne sera pas possible
d'avoir le prestations cibles?
M. Gamache (Stéphane) : C'est
ça qu'il y avait eu comme annonce de notre ministre, c'était un régime à
prestations cibles offert, disponible pour toute forme de syndicat, organisation,
entreprise, multiemployeur, c'était la visée du projet de loi.
M. Ouellet : Pourquoi on
doit, dans ce cas-là, avoir une particularité pour le secteur municipal et universitaire?
Pourquoi il faut faire cette distinction-là si on dit que c'est... ça sera maintenant
disponible ou accessible à ceux qui le voudront? Pourquoi on est obligés de
faire une distinction dans ce cas-là entre milieu municipal et universitaire?
M. Gamache (Stéphane) :
Pour les régimes à prestations déterminées du secteur universitaire, pour le
service futur, depuis 2014, là... depuis quelques années, les coûts doivent
être <partagés...
M. Ouellet :
...P
ourquoi
on est obligés de faire une distinction dans ce cas-là entre milieu
municipal
et
universitaire?
M. Gamache (Stéphane) :
Pour les régimes à prestations déterminées du secteur
universitaire,
pour le service futur, depuis 2014, là... depuis quelques années, les coûts
doivent être >partagés 50-50. Dans le secteur universitaire, ça va
également être partagé, mais c'est jusqu'à... il faut... Les employés
peuvent... doivent payer au moins 45 % de la facture. Donc, ça, c'est
depuis qu'il y a eu des lois qui sont venues impacter les villes et les
universités, puis pour fins de cohérence.
M. Girard (Groulx) : Peut-être,
juste pour… M. Gamache, vous avez dit «universitaire» deux fois, là. Juste
recommencer votre explication, c'est important.
M. Gamache (Stéphane) : O.K.
Une municipalité, c'est 50-50, puis universitaire, c'est 45 %, minimum de
cotisation de l'employé dans les RRFS puis dans les RPC. En cohérence, on vient
exiger... le projet de loi vient exiger qu'il y ait une cotisation maximale de
l'employeur de 55 %.
M. Ouellet : O.K. Vous faites
référence à la loi n° 10 sur la restructuration des régimes de retraite
dans le milieu municipal. On sait que cette loi-là a été contestée.
M. Girard (Groulx) : 15.
M. Ouellet : Loi n° 15.
J'ai dit 10? La loi n° 15? O.K. On sait que cette loi-là a été contestée,
il y a encore d'autres contestations en cours. Je pose la question :
Est-ce qu'on n'aurait pas dû attendre la résultante des contestations avant
d'introduire ce genre de disposition? Parce que, s'il y a des dispositions
différentes données par la Cour suprême, qui pourraient indiquer effectivement
que ce qui a été fait n'était pas la chose à faire, ça viendrait contrecarrer
un peu la disposition qu'on pourrait adopter ici. Est-ce que ce serait
hasardeux d'adopter ça avant la fin des litiges devant les tribunaux?
M. Gamache (Stéphane) : Ce
dossier-là est devant les tribunaux, donc c'est difficile pour moi de répondre
à cette question-là, là, c'est... Mais c'est sûr que, si un paramètre comme ça
était imposé dans un type de régime... Bien, l'idéal, c'est que ça soit connu
sur le plan opérationnel dès la conception de ce régime-là, là, plutôt que
quelque chose qui apparaît une fois que le régime est déjà en place.
M. Ouellet : O.K. Je vais
reformuler ma question, puis le but, ce n'est pas de vous piéger, j'essaie
juste de comprendre. Si le plus haut tribunal du Canada déclare que la loi n° 15
était… anticonstitutionnelle, pardon, et qu'elle ne peut avoir force de loi, le
fait qu'on adopte des dispositions pour être raccord avec une loi qui encadrait
les services futurs pour les régimes à prestations déterminées, est-ce qu'on
n'est pas en train de faire quelque chose qui serait, à toutes fins pratiques,
caduc si la Cour suprême tranche que la loi n° 15 était finalement
inapplicable dans les régimes de retraite, tels que différents groupes le
manifestent présentement devant les tribunaux?
M. Gamache (Stéphane) : Cette
disposition-là est pour une forme de cohérence avec un élément de cette loi-là
qui ne faisait pas, selon ma connaissance, l'objet principal de cette
contestation-là qui portait davantage sur la restructuration des services
passés de ces régimes-là puis sur l'indexation ou la suspension de l'indexation
des retraités dans ces <régimes-là...
M. Gamache (Stéphane) : ...
selon
ma connaissance, l'objet principal de cette contestation-là qui portait
davantage sur la restructuration des services passés de ces régimes-là puis sur
l'indexation ou la suspension de l'indexation des retraités dans ces >régimes-là.
Je réponds avec les éléments factuels de la chose, là, mais c'est dans le but
d'être cohérent avec ces régimes-là pour s'assurer que ces régimes-là sont
choisis, que les employés... les salariés paient une part suffisante du coût du
régime de retraite.
M. Ouellet : O.K., merci.
Le Président (M. Simard) :
Merci. Y aurait-il d'autres interventions sur 146.97?
M. Fortin :
Oui. J'ai juste une question en suivi à la question du voltigeur de droite de
René-Lévesque, là.<, est-ce que... >Quand vous avez dit,
M. Gamache, que, dans tous les secteurs, les régimes à prestations cibles
pouvaient s'appliquer, là, vous ne parlez pas du secteur public québécois, là,
de la fonction publique? Est-ce que les régimes à prestations cibles peuvent
s'appliquer à la fonction publique québécoise?
M. Gamache (Stéphane) : Les
régimes du secteur public, RREGOP, RRPE, les deux principaux, il y en a
quelques autres, là, eux, là, ne sont pas soumis à la Loi sur les régimes
complémentaires de retraite, ils sont exclus dès le départ. Puis pour la
plupart de ces régimes-là, c'est des lois en elles-mêmes, ces régimes-là. Le
RREGOP, c'est une loi, le RRPE, c'est une loi. Dans quelques cas, c'est un
décret comme la Sûreté du Québec, mais c'est des régimes qui sont non visés
dans notre cadre législatif.
M. Fortin :
Mais c'est ça, donc, ce n'est pas tous les milieux de travail, là, c'est les
milieux de travail qui ne sont pas la fonction publique québécoise.
M. Gamache (Stéphane) : Effectivement,
mais qui ont déjà des régimes en place.
M. Fortin :
Donc, les seuls secteurs publics qui pourraient avoir accès aux régimes à
prestations cibles, ce sont les deux que vous nommez expressément ici, là, les municipalités
puis les établissements d'enseignement universitaires.
M. Gamache (Stéphane) : Oui,
mais il y a d'autres organisations, là, tu sais, tout le partage. Tu sais, il y
a des... disons les centres de la petite enfance, c'est des régimes
complémentaires de retrait qu'on surveille. Les ambulanciers, c'est des régimes
de retraite qu'on surveille. Il y a des secteurs d'activité, là, qui sont à
mi-chemin entre le public et le privé, là. Mon but aujourd'hui, ce n'est pas de
décompartimenter les choses, là, mais comme Hydro-Québec aussi est un régime
complémentaire de retraite. Loto-Québec, ils ont des régimes complémentaires de
retraite qu'on surveille. C'est compliqué, les lois, là... s'ils sont dans les
régimes publics ou pas, mais il y a quand même des organismes, là, dans le
giron, là, public, au sens large de la chose, là, qui ont des régimes soumis à
notre loi. J'ai nommé les principaux. Il peut y en avoir quelques autres.
M. Fortin :Très bien. Très bien.
M. Girard (Groulx) : Et donc
il pourrait y avoir des régimes à prestations cibles...
M. Gamache (Stéphane) :
Techniquement, oui.
M. Girard (Groulx) :
...puisqu'on modifie la Loi des régimes complémentaires de retraite.
M. Fortin :Y compris les sociétés d'État, de façon générale. O.K. Très
bien, M. le Président.
Le Président (M. Simard) :
Merci. Y aurait-il d'autres commentaires sur 97? Cher collègue de
Robert-Baldwin.
M. Leitão : ...
Le Président (M. Simard) : Ça
vous irait? Très bien. Nous passons donc au dernier article de
l'article 61, donc le <146.98...
Le Président (M. Simard) : …
Ça
vous irait? Très bien. Nous passons donc au dernier article de
l'article 61, donc le >146.98. Des commentaires? Très bien.
Alors, à ce stade-ci, nous serions
théoriquement prêts à procéder à la mise aux voix de l'article 61. Toutefois,
nous avions tout à l'heure évoqué la possibilité que le député de René-Lévesque
ne puisse être parmi nous lorsque le vote se présenterait parce qu'il est
appelé dans une autre commission en même temps que la nôtre, donc, ce que je
vous propose...
Et, du reste, j'ouvre une parenthèse,
peut-être, pour rappeler au recherchiste du Parti québécois qui nous accompagne
qu'hier, de mémoire, notre collègue de René-Lévesque avait évoqué la
possibilité aussi de déposer un amendement sur 61 tel qu'amendé, donc je ne
sais pas si c'est toujours d'actualité, peut-être plus parce que chemin
faisant, bon, les choses se corrigent d'elles-mêmes, mais, en tout cas, je
rappelle ça à votre attention.
Et ce que nous pourrions peut-être faire,
c'est simplement, en attendant le collègue, de deux choses, l'une : soit
suspendre tout court, prendre une légère pause, ou encore suspendre l'article 61,
continuer nos travaux sur 86 jusqu'au retour du député qui ne devrait pas
revenir dans très longtemps, me dit-il, soit dit en passant.
M. Fortin :
...M. le Président, mais, moi, je suis prêt à continuer, là, sur les autres
articles, là, mais je ne sais pas vous, là, je...
Le Président (M. Simard) : M.
le ministre, qu'en pensez-vous?
M. Girard (Groulx) : Bien,
comme on va prendre une pause de toute façon d'ici 18 heures, on peut la
prendre maintenant.
Le Président (M. Simard) : Très
bien
M. Girard (Groulx) : Je pense
que...
Le Président (M. Simard) : Très
bien. Ça vous va comme ça, chers collègues? Cher collègue de Rosemont aussi?
Oui? Très bien.
M. Girard (Groulx) : Retour à
16 h 55?
Le Président (M. Simard) : O.K.,
faisons ça comme ça. À plus tard. Nous suspendons.
(Suspension de la séance à 16 h 50)
17 h (version révisée)
(Reprise à 17 h 2)
Le Président (M. Simard) :
Très bien. Chers collègues, nous sommes de retour. Donc, nous sommes en attente
de notre collègue de René-Lévesque, je vous propose donc de suspendre momentanément
l'étude de 61 pour que nous puissions immédiatement passer à l'étude de l'article 86,
et, une fois celui-ci complété, nous reviendrons à 61 pour le vote. Il y a consentement?
Des voix : …
Le Président (M. Simard) :
Très bien. Alors, l'article 86, M. le ministre.
M. Girard (Groulx) : Je
pense que c'est assez explicite, M. le Président.
Le Président (M. Simard) :
Oui, en effet, ce n'est pas très long, mais quand même. Y aurait-il des
remarques? M. le député.
M. Leitão : On parle ici,
bel et bien, de la date, c'est ça? O.K. «All right». Donc, merci.
Le Président (M. Simard) :
Très bien. Aucun autre <commentaire...
Le Président (M. Simard) : …ce
n'est pas très long, mais
quand même. Y aurait-il des remarques?
M.
le député.
M. Leitão : On parle
ici, bel et bien, de la date, c'est ça?
O.K. «All right». Donc, merci.
Le Président (M. Simard) :
Très bien. Aucun autre >commentaire. Cher collègue de Rosemont? Très
bien. Nous devons donc procéder à la mise aux voix… Ah oui! C'est ça, bien oui,
effectivement, cet article est un peu atypique dans toute notre feuille de
bingo, donc on ne votera pas tout de suite sur celui-ci parce qu'il est en lien
avec d'autres articles de loi dont on va traiter subséquemment, et c'est à ce
moment-là qu'on pourra faire le vote.
Bien. Nous procéderons maintenant à
l'étude des articles 49 et 50, dans la section I.2, qui se
retrouvent, pour ceux qui ont le cahier de travail, à la page 117. M. le
ministre.
M. Girard (Groulx) : Là, on
était au bloc I.2.
Le Président (M. Simard) :
Oui.
M. Girard (Groulx) : Moi, je
vous proposerais, M. le Président, que je prenne la peine de lire les notes
complémentaires qui font une demi-page, qui vont nous donner tout le contexte
de l'article 49, 50 et 52.
Le Président (M. Simard) : Je
vous en prie, cher collègue.
M. Leitão : Excusez-moi.
Qu'est-ce qu'on fait de l'article 86? Est-ce qu'on vote?
Le Président (M. Simard) : En
fait, on va revenir indirectement sur celui-ci subséquemment, dans le courant
de nos délibérations. Je n'ai pas l'endroit exact, là, mais je crois qu'on en
retraite…
M. Girard (Groulx) : II.3.
Le Président (M. Simard) :
…dans le II.3, en effet.
M. Leitão : C'est ça. La
nouvelle liste, ça va.
Le Président (M. Simard) :
Voilà, dans la nouvelle liste. M. le ministre, merci pour votre patience, et
puis on vous écoute avec intérêt.
M. Girard (Groulx) : O.K.
Alors, le bloc I.2 qui concerne l'affectation des excédents d'actif, je
vais essayer de fournir l'intuition. Le bloc I.2 vise à prévoir les règles
applicables à l'affectation d'un excédent d'actif dans un régime de retraite à prestations
cibles. La disposition principale est l'article 52 du projet de loi, qui
introduit les articles 146.9.1.1 à 146.9.1.6 dans la loi RCR. Y sont
prévues les conditions permettant l'utilisation d'un excédent d'actif,
l'excédent maximum pouvant être utilisé ainsi que les modes d'utilisation
possibles. Un excédent d'actif peut être affecté seulement si les rentes qui
avaient été réduites ont été rétablies au niveau de la cible et que la
provision de stabilisation est entièrement constituée. Les mesures <d'utilisation…
M. Girard (Groulx) : …l'excédent
maximum pouvant être utilisé ainsi que les modes
d'utilisation
possibles. Un excédent d'actif peut être affecté
seulement si les rentes
qui avaient été réduites ont été rétablies au niveau de la cible et que la
provision de stabilisation est
entièrement constituée. Les mesures >d'utilisation
des excédents doivent être mentionnées au texte du régime de façon à ce
qu'elles ne confèrent aucune discrétion au comité de retraite dans leur
application. Selon le projet de loi, les participants non actifs et les
bénéficiaires ne doivent pas être avantagés par rapport aux participants
actifs, la comparaison devant s'effectuer en fonction des passifs respectifs de
ces groupes. Un amendement est toutefois proposé afin de considérer, pour fins
d'équité, tout type de mesures et non seulement celles qui comportent une
incidence directe sur le passif du régime, par exemple un congé de cotisation
pour les participants actifs. Amendement 52, 146.9.1.5.
Alors, c'était l'intuition de cette
section qui vise l'affectation des excédents d'actifs, M. le Président.
Le Président (M. Simard) :
Bien. Donc, allons-y étape par étape, lentement mais sûrement parce qu'on est
dans une démarche un peu particulière. Alors, commençons par l'article 49.
Y a-t-il des commentaires sur 49?
M. Girard (Groulx) : …l'action
dans le champ gauche… champ centre.
Des voix : …
Le Président (M. Simard) :
Très bien. Bien, cher collègue de Rosemont, est-ce que… ça va? Très bien.
Alors, comme tel, il y a deux possibilités qui s'offrent à nous : ou bien
nous continuons comme depuis le début de la matinée et que nous votons
indépendamment chaque article les uns des autres, ou encore qu'avec
consentement, nous votions, comme nous le propose la feuille de bingo — pardonnez-moi
l'expression — 49 et 50 ensemble. Souhaitez-vous qu'on vote
indépendamment?
M. Fortin :49 et 50 ensemble?
Le Président (M. Simard) :
Oui.
Des voix
: …
Le Président (M. Simard) :
Non, non, non, c'est deux choses.
M. Fortin :
49, 50 et 52 ou 49 et 50?
Le Président (M. Simard) : 49
et 50, comme le prévoit la feuille de bingo, mais je vous suggère… que ce
serait plus simple… Regardez, on va y aller avec 49 d'abord. Est-ce qu'il y a
d'autres commentaires sur 49? Très bien. Alors, Mme la secrétaire, on passe aux
voix.
La Secrétaire
: Oui.
M. Girard (Groulx)?
M. Girard (Groulx) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Émond (Richelieu)?
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
:
M. Asselin (Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Thouin (Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
: M. Chassin
(Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
: Mme Foster
(Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
: M. Fortin
(Pontiac)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
: M. Leitão
(Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Pour.
La Secrétaire
: M. Marissal
(Rosemont)?
M. Marissal : Pour.
La Secrétaire
: M. Fortin
(Pontiac) pour M. Barrette (La Pinière)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
: Et
M. Simard (Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. L'article 49 est donc adopté.
Et nous passons à l'article 50. Y
aurait-il des commentaires sur l'article 50?
M. Girard (Groulx) : On <parle…
M. Marissal : Pour.
La Secrétaire
:
M. Fortin
(Pontiac) pour
M. Barrette (La Pinière)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
: Et
M. Simard (Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. L'article 49 est donc adopté.
Et nous passons à l'article 50. Y
aurait-il des commentaires sur l'article 50?
M. Girard (Groulx) : On
>parle ici de modifications par concordance.
M. Fortin :Ça va, M. le Président.
Le Président (M. Simard) : Ça
vous va. Alors, Mme la secrétaire.
• (17 h 10) •
La Secrétaire
: Oui. M. Girard
(Groulx)?
M. Girard (Groulx) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Émond (Richelieu)?
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
:
M. Asselin (Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Thouin (Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Chassin (Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
:
Mme Foster (Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
: M. Fortin
(Pontiac)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
: M. Leitão
(Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Pour.
La Secrétaire
: M. Marissal
(Rosemont)?
M. Marissal : Pour.
La Secrétaire
: M. Fortin
(Pontiac) pour M. Barrette (La Pinière)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
: Et M. Simard
(Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. L'article 50 est donc adopté. Et nous passons à l'article 52.
Y a-t-il des remarques? Parce qu'en fait, dans 52, il y a deux sections,
notamment la section 146.9.1.5 qui sous-entendait la présence d'un amendement,
et nous pourrions peut-être débattre, délibérer, si vous le souhaitez, d'abord
de cet amendement.
M. Girard (Groulx) : Et donc
je le lis.
Le Président (M. Simard) :
S'il vous plaît, cher collègue. Vous y aviez fait référence dans vos notes
générales, mais là on pourrait le lire in extenso.
M. Girard (Groulx) : D'accord.
Article 52, 146.9.1.5 de la loi RCR : Remplacer l'article 146.9.1.5
de la Loi sur les régimes complémentaires de retraite proposé par l'article 52
du projet de loi, par le suivant :
«146.9.1.5. L'excédent d'actif affecté au
bénéfice des participants non actifs et des bénéficiaires, en proportion du
passif de capitalisation relatif à leurs droits, ne peut être supérieur à
l'excédent d'actif affecté au bénéfice des participants actifs, en proportion
du passif de capitalisation relatif à leurs droits. «De plus, l'affectation
ne peut comporter, quant à ses effets, des disparités entre des participants ou
bénéficiaires appartenant à un même groupe».
Explication. L'article 146.9.1.5
empêche, au premier alinéa, que les participants non actifs et les
bénéficiaires soient avantagés par rapport aux participants actifs. L'amendement
vise à considérer (premier alinéa), pour fins d'équité, tout type de mesure et non
seulement celles qui comportent une incidence directe sur le passif du régime (par
exemple un congé de cotisation pour les participants actifs). Selon le deuxième
alinéa, les participants d'un même groupe doivent être traités de la même
manière. Par exemple, s'il y a congé de cotisation pour les participants
actifs, ils doivent tous en bénéficier dans la même <proportion...
M. Girard (Groulx) : ...du
régime (
par exemple un congé de cotisation pour les participants
actifs). Selon le deuxième alinéa, les participants d'un même groupe doivent
être traités
de la même manière.
Par exemple,
s'il y a
congé de cotisation pour les participants actifs, ils doivent tous en
bénéficier dans la même >proportion. S'il y a bonification, les
prestations des participants doivent être augmentées dans la même proportion.
Le Président (M. Simard) :
Bon, très bien. Y aurait-il des commentaires sur cet amendement pour remplacer
cet article?
M. Leitão : M. le Président.
Le Président (M. Simard) : M.
le député de Robert-Baldwin.
M. Leitão : Merci. Mais est-ce
que cela est le cas dans les... Non, je vais recommencer, ça devrait être le
cas... ça veut dire… Pourquoi est-ce que c'est nécessaire de le préciser par
l'article de loi? Il me semble que c'est la logique même qui... Ça devrait être
toujours comme ça, non?
M. Gamache (Stéphane) : Cet amendement-là
est pour donner une plus grande flexibilité aux parties pour la conception de
leur régime. C'est que, lorsqu'il y aura... s'il y a un excédent d'actifs, un
surplus, ce qui était prévu jusqu'à présent, c'est que si, par exemple, ce
surplus-là, s'ils l'avaient utilisé pour monter les rentes des retraités de
2 %, ils auraient été obligés d'augmenter les prestations acquises des travailleurs
de 2 %. Là, ils pourraient toujours faire ça, mais ce qu'ils pourraient
faire, également, c'est de donner un congé de cotisation aux travailleurs en
contrepartie de l'augmentation des rentes des retraités pour une... dans les
mêmes proportions. Donc, c'est comment ils utilisent les surplus pour les travailleurs
actifs. Ils pourraient décider d'avoir un congé de cotisation plutôt qu'une augmentation
de leurs prestations acquises. Puis les retraités, eux, bien, évidemment, là, dans
mon exemple, eux, ils auraient une augmentation de leurs rentes. C'est pour
donner plus de flexibilité sur l'utilisation des sommes lorsque ça se présente,
mais il faut qu'ils le prévoient dans le texte du régime, là, c'est... Ça, on
revient toujours à la même chose, c'est cette façon-là qu'ils veulent utiliser
leurs surplus lorsque la situation pourra se présenter.
M. Leitão : Plus de flexibilité,
mais, en même temps, tout en maintenant l'équité.
M. Gamache (Stéphane) : Exactement.
M. Leitão : O.K. Et donc ma question,
c'est : Ça devrait être comme ça en tous les cas.
M. Girard (Groulx) : Je pense
que la question est : Est-ce que, dans les régimes complémentaires de
retraite, dans la loi existante, ces principes d'équité ne sont pas déjà
présents?
M. Gamache (Stéphane) : Non,
c'est propre au régime à prestations cibles, parce que les excédents d'actifs,
dans les régimes à prestations déterminées, c'est beaucoup plus... il y a
toutes sortes de clauses, toutes sortes de nomenclatures, il y a des clauses
qui datent de 30, 40, 50 ans. Il y a eu toutes sortes d'enjeux, par
rapport à ça, dans les années 90, quand il y avait des surplus. En 2016,
on a essayé de corriger le tir puis de donner plus de flexibilité, mais c'est beaucoup
plus complexe que ça, puis il n'y a pas d'obligation, là, pour l'utilisation,
dans la loi, spécifique. Ça, c'est propre aux prestations cibles pour s'assurer
de l'équité.
M. Leitão : C'est ça, mais,
écoutez, moi, je trouve ça très bien. Et donc la question que j'avais,
c'est : Pourquoi est-ce qu'on ne fait pas ça pour les autres aussi? Mais
je <comprends...
M. Gamache (Stéphane) : ...corriger
le tir puis de donner plus de
flexibilité, mais
c'est
beaucoup
plus complexe que ça, puis il n'y a pas d'obligation, là, pour l'utilisation,
dans la loi, spécifique. Ça, c'est propre aux prestations cibles pour s'assurer
de l'équité.
M. Leitão : C'est ça, mais,
écoutez, moi, je trouve ça très bien. Et donc la question que j'avais,
c'est : Pourquoi est-ce qu'on ne fait pas ça pour les autres aussi? Mais
je >comprends qu'il y a des choses qui viennent du... c'est plus
complexe, ça vient du passé, il y a des règles.
M. Gamache (Stéphane) : Puis
là c'est clair que les surplus appartiennent aux participants, on l'a toujours
dit depuis le début, tu sais, c'est la conception du régime, il y a le risque,
ils ont le surplus. À prestations déterminées, il y a des régimes que le
surplus appartient à l'employeur, il y a d'autres régimes qu'il appartient aux
participants, il y a d'autres régimes que ce n'est pas clair dans le régime, il
y a toutes sortes de situations parce que le risque n'est pas nécessairement
assumé par les participants actifs, il y a toutes sortes de modèles, là.
M. Leitão : Et on ne peut pas
changer ça, ce n'est pas si simple que ça de vouloir changer les régimes à
prestations déterminées. Si on voulait faire la même chose qu'on fait ici pour
les autres régimes, ça prendrait tout un projet de loi pour le faire ou ce
n'est peut-être même pas faisable.
M. Gamache (Stéphane) : Oui,
puis il y a des employeurs qui diraient : Bien, j'assume le risque puis le
surplus devrait m'appartenir. Si le surplus appartient aux participants, il
dirait que c'est asymétrique. Là, je prends leurs arguments, là, je les ai déjà
entendus, là, je ne dis pas qu'ils ont raison ou ils n'ont pas raison, mais ça
serait des débats très longs à cet égard, puis il y a des régimes qui couvrent
des gens dans plusieurs provinces, il y a toutes sortes de législations
sous-jacentes puis il y a des choses qui ont été négociées il y a 20, 30, 50 ans
qui sont en place dans ces régions-là, là, pour toutes sortes de raisons, là.
M. Leitão : Très bien, ça va.
Le Président (M. Simard) :
Bon. Y aurait-il d'autres commentaires ou questions sur l'amendement? Sans quoi
nous allons procéder à la mise aux voix. Mme la secrétaire.
La Secrétaire
: M. Girard
(Groulx)?
M. Girard (Groulx) : Pour.
La Secrétaire
: M. Émond
(Richelieu)?
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
: M. Asselin
(Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
: M. Thouin
(Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
: M. Chassin
(Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
: Mme Foster
(Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
: M. Fortin
(Pontiac)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
: M. Leitão
(Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Pour.
La Secrétaire
: M. Marissal
(Rosemont)?
M. Marissal : Pour.
La Secrétaire
: M. Fortin
(Pontiac) pour M. Barrette (La Pinière)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
: M. Simard
(Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. Cet amendement est donc adopté. Alors, chers collègues, il eut été
sans doute plus logique de ma part de tout de suite commencé par 146.9.1.1, je
rattrape mon erreur et je vous demande de revenir. J'ai toujours rêvé d'être
animateur d'une soirée de bingo, je lance un appel à tous, je suis disponible.
Alors, on serait à la page 121 de notre cahier de travail.
M. Fortin :Je pense que Loto-Québec interdirait cette pratique, j'ai déjà
essayé de le faire sur ma radio communautaire puis je me suis fait dire ça,
donc...
Le Président (M. Simard) : Ah
oui? Bon. Bien.
M. Girard (Groulx) :
Dépêchez-vous, c'est un métier...
Le Président (M. Simard) :
Bien. Alors, nous en serions, histoire de me répéter, à 146.9.1.1. Y aurait-il
des commentaires au regard de cet <article...
Le Président (M. Simard) :
Bien. Alors, nous en serions, histoire de me répéter, à 146.9.1.1.
Y
aurait-il des commentaires au regard de cet >article? Très bien. 146.9.1.2?
Ça va. 146.9.1.3? Ça va. 146.9.1.4? Pas de remarques? Ça va? Donc, nous avons
déjà traité de 146.9.1.6. Et...
Une voix : …
Le Président (M. Simard) : …bien,
oui, point 5. Et, c'est justement, c'est que le point 6 n'est pas sur la
feuille de bingo, mais se retrouve, toutefois, là, bien sûr, dans le projet de
loi. Donc, j'attire votre attention sur le libellé de l'article 146.9.1.6
à la page 131 de notre document. Y aurait-il des commentaires à cet effet?
M. Leitão : C'est un peu la
même... On a déjà vu cette phrase, ce principe, on l'a déjà vu avant le… «avant
le jour suivant la date». C'est ça, O.K. Je me comprends, M. le Président, ce
qui est une bonne nouvelle. Ça va.
Le Président (M. Simard) :
Très bien. Alors, y aurait-il donc d'autres commentaires sur le 146.9.1.6?
D'accord, si... En fait, nous serions rendus à la mise aux voix sur l'article 52
et c'est un peu le même problème que nous avons parce que le député de
René-Lévesque n'est pas là. Je ne sais pas si... En fait le député de
René-Lévesque souhaitait être présent au vote pour 61, mais y tenait-il aussi,
impérativement, pour 52?
• (17 h 20) •
M. Girard (Groulx) : ...ma
compréhension, c'est que son désir était d'être présent pour le 61.
Le Président (M. Simard) : On
a tous un peu le même sentiment parce qu'on fonctionne, là, aujourd'hui, plus
que jamais, en équipe, et je ne voudrais pas briser notre esprit d'équipe sur
une mauvaise compréhension des choses.
M. Fortin :
J'ai eu la même compréhension que le ministre des Finances.
Le Président (M. Simard) :
D'accord, j'en appelle à son adjoint, là, son recherchiste, ça va?
Une voix : C'est pour le 61.
Le Président (M. Simard) : D'accord.
Donc, nous allons <procéder...
M. Girard (Groulx) : ...
était
d'être présent pour le 61.
Le Président (M. Simard) :
On a tous un peu le même sentiment parce qu'on fonctionne, là, aujourd'hui plus
que jamais, en équipe, et je ne voudrais pas briser notre esprit d'équipe sur
une mauvaise compréhension des choses.
M. Fortin :
J'ai eu la même compréhension que le ministre des Finances.
Le Président (M. Simard) :
D'accord, j'en appelle à son adjoint, là, son recherchiste, ça va?
Une voix : C'est pour le
61.
Le Président (M. Simard) :
D'accord. Donc, nous allons >procéder à la mise au vote sur 52. Mme la
secrétaire.
La Secrétaire
: Oui. M. Girard
(Groulx)?
M. Girard (Groulx) : Pour.
La Secrétaire
: M. Émond
(Richelieu)?
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
: M. Asselin
(Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
: M. Thouin
(Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
: M. Chassin
(Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
: Mme Foster
(Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
: M. Fortin
(Pontiac)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
: M. Leitão
(Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Pour.
La Secrétaire
: M. Marissal
(Rosemont)?
M. Marissal : Abstention.
La Secrétaire
: M. Fortin
(Pontiac) pour M. Barrette (La Pinière)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
: Et M. Simard
(Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Alors, abstention. Conséquemment, l'article 52 tel qu'amendé est donc adopté.
Merci pour votre collaboration. Nous passons maintenant... Oui, M. le député de
Rosemont.
M. Marissal : Oui. Ce serait
un moment judicieux pour moi de vous demander une brève suspension pour déposer
un amendement, si vous permettez et si les collègues le...
Le Président (M. Simard) : Très
bien, cher collègue. Alors, nous allons suspendre momentanément.
(Suspension de la séance à 17 h 22)
(Reprise à 17 h 28)
Le Président (M. Simard) :
Très bien. Donc, nous poursuivons. Nous sommes rendus à la section 1.3. Le
député de Rosemont et son équipe ont eu l'amabilité, déjà, de nous transférer
sur Greffier un amendement dont nous traiterons, vraisemblablement, à la toute
fin du 1.3., donc vous pouvez déjà en prendre connaissance. D'ici là, nous
pourrions peut-être disposer de l'article 2, à moins que le ministre ne
souhaite nous faire une présentation peut-être générale ou sommaire du
point 1.3.
• (17 h 30) •
M. Girard (Groulx) : Oui, je
pense que ça va... Parce que le bloc 1.3 est en fait le dernier qui
concerne les régimes de retraite à prestations cibles, alors je pense que c'est
important, toujours, de bien... de donner l'intuition derrière ce qu'on fait
pour introduire un nouveau régime.
Alors, le bloc 1.3 prévoit une série
de mesures particulières pour les régimes de retraite à prestations cibles. Ces
mesures qui consistent en des modifications visant à adapter diverses
dispositions de la Loi des régimes complémentaires de retraite sont présentées
selon l'ordre de ces dispositions. Elles concernent respectivement : le
contenu du régime article 2, 3, 4, la date de modification de retrait en
cas de faillite, article 5, les exigences applicables lors de la
transformation du régime, article 7, les cotisations, notamment leurs
modalités de versement, articles 9, 10 et 11, les prestations, notamment
les règles relatives à leur calcul, articles 15, 16, 17, 18, 22, 23, 26,
31 et 32, le calcul du passif selon l'approche de solvabilité ,article 45,
les exigences applicables lors de scissions et fusions, articles 64, 65,
66 et 67.
Il y aura des amendements, M. le Président,
obligation de prévoir dans le texte du régime qui a le pouvoir...
17 h 30 (version révisée)
M. Girard (Groulx) : …selon l'approche
de solvabilité, l'article 45; les exigences applicables lors de scissions
et fusions, articles 64, 65, 66 et 67.
Il y aura des amendements, M. le
Président. Obligations de prévoir dans le texte du régime qui a le pouvoir de
terminer le régime à quelles conditions il peut le faire : amendement 3
(14). L'administration du régime avant la formation du comité de retraite :
amendement 61.1 dans l'article 149. Amendement de concordance avec l'amendement
modifiant l'article 146.47 ajouté à la loi RCR : amendement 31
de l'article 93.
Le Président (M. Simard) : D'accord.
Maintenant, nous serions prêts, si vous le souhaitez, à aborder tout de suite l'article 2.
M. Fortin :
Je cherche le bon endroit dans le projet de loi pour amener ce commentaire-là,
et je pense que l'article 2, c'en est un, parce qu'on parle du fait qu'on
ne peut pas avoir des dispositions à prestations déterminées ou d'autres à
prestations cibles, là.
Les demandes de Force Jeunesse par rapport
à l'équité intergénérationnelle… Et là est-ce que… je vais m'adresser au
ministre deux secondes, là, est-ce que je peux… Je vous fais un gros
accroc, là, si je cite les raisons que vous nous avez données pour ne pas
inclure leurs recommandations?
M. Girard (Groulx) : Que je
vous ai données par courriel?
M. Fortin :Oui. Bien, je ne suis pas obligé de le faire, là, ce n'est pas
grave. Mais essentiellement je comprends que vous n'avez pas adopté des
recommandations de Force Jeunesse ou vous considérez qu'il y a déjà certains
mécanismes pour éviter les disparités de traitement, là, dans le projet de loi.
Mais Force Jeunesse est venu en commission parlementaire, puis ils nous ont dit
exactement le contraire. Ils nous ont dit : À travers le projet de loi, on
va empirer la situation. C'est à peu près ça, là, je paraphrase, mais c'est à
peu près ça que j'ai compris de leurs propos.
J'aimerais ça que le ministre nous
explique en quoi il considère que ce qu'il nous a présenté, c'est une
amélioration au niveau des disparités de traitement.
M. Girard (Groulx) : Je
pourrais peut-être vous lire ce que je vous ai écrit.
M. Fortin :
Bien, en fait, c'est juste pour avoir une explication… c'est plus un
«statement», mais…
M. Girard (Groulx) : Je vais d'abord
le trouver, puisque c'est… Ça ne sera pas long.
M. Fortin :
C'est 2.12, M. le ministre.
Le Président (M. Simard) :
Prenez le temps nécessaire.
M. Girard (Groulx) : Oui, non,
non, mais c'est un point important. Disons que, d'entrée de jeu, il faudrait
dire que Force Jeunesse applique la définition des disparités de traitement la plus
sévère qu'on… parce que, je veux dire, ce qu'eux considèrent une disparité de
traitement, d'autres diraient que non. C'est ce que je veux dire.
Alors, je me dirige vers, bon, amendements
<suggérés au projet de loi…
M. Girard (Groulx) : …ce qu'eux
considèrent une disparité de traitement, d'autres diraient que non. C'est ce
que je veux dire.
Alors, je me dirige vers, bon,
amendements >suggérés au projet de loi. Quelle page?
Une voix
: …
M. Girard (Groulx) : Non,
mais…
Une voix
: …
M. Girard (Groulx) : Oui,
c'est ce que je cherche, là…
Une voix
: La 2.12.
M. Girard (Groulx) : 2.12.
Voilà. Demande de Force Jeunesse quant à l'équité intergénérationnelle. Alors :
«Nous recommandons de ne pas donner suite à cette demande. Le projet de loi
n° 68 prévoit déjà certains mécanismes pour favoriser l'équité entre les
participants actifs et les retraités. Le régime de retraite à prestations
cibles représentera une solution pour éviter les disparités de traitement».
Bon, je pense que ça ne répond pas exactement à votre question.
Et toi, tu me montres quoi?
Le Président (M. Simard) :
Souhaiteriez-vous qu'on suspende momentanément?
M. Girard (Groulx) : Non, non.
C'est un sujet important, mais… O.K. Votre question, excusez-moi.
M. Fortin :
Pourquoi est-ce que vous considérez que vous n'augmentez pas les disparités de
traitement à travers ça? Force Jeunesse est venu vous dire, là : Vous
augmentez les disparités de traitement à travers le projet de loi que vous
présentez. Vous croyez le contraire. Expliquez-moi pourquoi vous n'êtes pas
d'accord avec eux puis vous pensez que vous faites un bon bout de chemin.
M. Girard (Groulx) : O.K. La
définition de Force Jeunesse serait que, par exemple, dans une entreprise, si
certains employés ont un régime à prestations définies… Je veux prendre
l'exemple de la plus grosse compagnie au Canada, la Banque Royale, qui est deux fois…
des fois la plus grosse, des fois pas la plus grosse, dépendamment, tu sais…
Certains employés ont un régime à prestations définies, mais, après une date,
d'autres ont un régime à cotisation déterminée, O.K.? Dans… nous, ce qu'on
introduit avec le régime de retraite à prestations cibles, nous interdisons la
conversion d'un régime à prestations déterminées en régime à prestations
cibles. Alors, <tous les participants vont être traités… >tous les
participants au régime de retraite à prestations cibles vont être traités
équitablement, mais, dans leur cas, l'existence de deux régimes de
retraite dans la même entité est une disparité de traitement.
M. Fortin :
…et vous n'êtes pas <d'accord avec ça?
M. Girard (Groulx) : …mais,
dans leur cas, l'existence de deux régimes de retraite dans la même entité
est une disparité de traitement.
M. Fortin :
…et vous n'êtes pas >d'accord avec ça?
M. Girard (Groulx) : Bien, c'est-à-dire
que nous, on constate que les régimes de retraite à prestations déterminées
disparaissent. Et, dans la situation actuelle, la solution alternative,
c'est : cotisation déterminée. Alors, l'introduction des régimes de
retraite à prestations cibles vient offrir un outil supplémentaire,
flexibilité, qui, je dirais, du point de vue du retraité… Puisque, dans le
régime à prestations déterminées, le risque est assumé par l'employeur, on
pourrait dire que, du point de vue du retraité, le régime à prestations déterminées
est supérieur au régime à prestations cibles, mais le régime à prestations
cibles, lui, est supérieur au régime à cotisation déterminée. Alors, nous, on
vient s'insérer dans une situation où la flexibilité qu'on offre est un
événement positif. Ce que Force Jeunesse dit, c'est que la situation existante
ne sera pas résolue par ce qu'on fait.
M. Fortin :Dans le fond, là, ce que vous dites, là, c'est qu'il y a des
régimes à prestations déterminées qui se transforment en régimes à cotisation
déterminée. Nous, on donne une solution alternative, donc, au lieu d'avoir des
travailleurs, ici et là, dans une entreprise, il va y avoir des travailleurs,
ici et là, dans une entreprise. C'est ça, votre prétention. Eux, ce qu'ils
disent, là, c'est que vous prenez des travailleurs de là, puis vous les amenez
ici, donc, vous créez une disparité. Vous n'êtes pas d'accord avec ça?
M. Girard (Groulx) : Non, non.
Je vous écoute. Continuez.
M. Fortin :
Oui, mais est-ce que… C'est ça, leur prétention, là. C'est que vous prenez des
travailleurs qui ont un prestations déterminées, entre autres dans le milieu
universitaire et municipal, et que vous les amenez à un prestations
déterminées, les travailleurs les plus âgés, là, les travailleurs qui sont là depuis
un certain temps, vont garder une bonne partie de leurs prestations
déterminées, puis les nouveaux travailleurs, ceux qui rentrent dans le monde
universitaire, dans le monde municipal, ou ailleurs, qui aura converti, pas
converti, mais qui aura adopté un nouveau régime, bien, eux, vont tomber dans
prestations cibles. Alors, ce n'est plus tout le monde qui va être à la même
place, là. Donc, nécessairement, leur lecture, c'est : On crée une
disparité, on crée une iniquité intergénérationnelle.
M. Girard (Groulx) : Bien, je
dirais que ce qui est dit, c'est qu'on ne résout pas leur interprétation de
l'iniquité. Ils disent que la situation actuelle est inéquitable et que
l'introduction du régime à prestations cibles ne vient pas résoudre le fait qu'il
existe.
M. Fortin :On a peut-être une différence d'interprétation par rapport à ce
qu'ils ont dit. <Est-ce que… >Puis là vous avez votre propre
définition, là, et eux ont la leur, d'équité intergénérationnelle. Est-ce que
vous avez validé votre <définition avec des…
M. Girard (Groulx) :
...le fait qu'il existe.
M. Fortin :
On a peut-être une différence
d'interprétation
par rapport à ce
qu'ils ont dit.
Est-ce que... Puis là vous avez votre propre définition,
là, et eux ont la leur, d'équité intergénérationnelle.
Est-ce que vous
avez validé votre >définition avec des gens comme Martin Koskinen, qui
était à Force Jeunesse avant?
M. Girard (Groulx) : Est-ce
que j'ai validé... D'abord, mon patron, ce n'est pas Martin Koskinen. Mon
patron, c'est le premier ministre...
M. Fortin :
...
M. Girard (Groulx) : Non,
non, mais je vous le dis, là. Mon patron, c'est le premier ministre du Québec,
et le projet de loi a été présenté au Conseil des ministres.
M. Fortin :O.K. La définition, vous n'en avez pas parlé, de votre
définition, là, de disparité de traitement puis d'équité intergénérationnelle,
vous ne l'avez pas validée avec des anciens de Force Jeunesse qui oeuvrent dans
votre parti, le ministre de l'Éducation, le chef de cabinet du premier ministre,
votre collègue de Saint-Jérôme...
• (17 h 40) •
M. Girard (Groulx) :
Bien, écoutez, dans une équipe, les rôles et responsabilités, c'est très
important. La notion des disparités de traitement est discutée présentement au
niveau des partenaires de la Commission des partenaires du marché du travail,
où sont les syndicats, les associations patronales. Et c'est sous la responsabilité
du ministre du Travail, O.K.?
Et la question des disparités de
traitement pour la... Ce que l'Assemblée nationale a voté, visant à interdire
les disparités de traitement, c'est très bien, O.K.? Mais, en pratique, il faut
s'assurer que ceci ne précipite pas l'élimination... le déclin des régimes à
prestations déterminées, qui est une tendance lourde, O.K.?
Donc, il y a la volonté de l'Assemblée
nationale, interdire les disparités de traitement. C'est interdit à partir d'une
certaine date, là, je n'ai pas... Depuis quelle date?
Une voix
: ...
M. Girard (Groulx) :
Depuis juin 2018, les disparités de traitement sont interdites. <Et
le... >Si on applique cette volonté de façon stricte aux régimes de
retraite, on va précipiter le déclin des régimes à prestations déterminées,
O.K.? Et donc c'est aux partenaires du marché du travail, des... de la
commission de la… Donc, c'est <commission... >CPMT, Commission des
partenaires du marché du travail, qui doit établir les règles d'équivalence
entre un régime à prestations déterminées et les régimes à prestations cibles,
des normes d'équivalence. C'est en discussion, il y a du travail qui se fait. C'est
la responsabilité du ministre du Travail. Mon <rôle...
M. Girard (Groulx) : ...qui
doit établir les règles d'équivalence entre un
régime à prestations
déterminées et les régimes à prestations cibles, des normes d'équivalence.
C'est
en discussion, i
l y a du travail qui se fait. C
'est la
responsabilité
du
ministre du Travail. Mon >rôle est d'introduire la
flexibilité, c'est-à-dire le nouveau régime. C'est le ministre du Travail, avec
les partenaires de la commission, les partenaires du marché du travail, qui va
s'assurer de l'équivalence entre les régimes à prestations déterminées et les
régimes de retraite à prestations cibles. Force Jeunesse, je dirais, est venu
nous dire qu'il n'y en aura pas d'équivalence.
M. Fortin :…votre collègue le ministre du Travail, en novembre 2018,
s'était engagé à mettre fin de manière définitive aux clauses de disparité de
traitement.
M. Girard (Groulx) : Il
travaille là-dessus.
M. Fortin :
Mais Force Jeunesse, à ce moment-là, avait dit : Bonne affaire. Mais là
ils sont venus vous voir, vous, en disant : Oui, mais là vous en
introduisez des nouvelles.
M. Girard (Groulx) : Non.
Nous, on...
M. Fortin :
Et, de façon générale, là, je suis d'accord avec vous quand vous dites qu'il y
a une tendance lourde. Donc, puisqu'il y a une tendance, peut-être pas de façon
générale. Mais, dans le monde universitaire puis dans le monde municipal, il
n'y a pas cette tendance lourde là.
Alors, dans ces deux milieux de
travail là, est-ce qu'il y a une tendance lourde? Bien, on a discuté tantôt, ça
ne fait pas 20 minutes, peut-être une demi-heure de ça, on a discuté de
ça, puis vous ne m'avez pas dit qu'il y avait une tendance lourde à passer d'un
mode de prestations déterminées à un mode de cotisation déterminée dans le
monde municipal puis universitaire. Alors...
M. Girard (Groulx) : Mais les
nouveaux... Peut-être, M. Gamache, les nouveaux régimes dans le monde
universitaire, c'est lesquels?
M. Gamache (Stéphane) : À ma
connaissance, les derniers datent de 1990, là.
M. Fortin :
Donc, il n'y a pas une tendance lourde ces jours-ci à passer d'un régime à
l'autre. On s'entend, là. O.K. J'ai… ministre de hocher oui de la tête, là,
juste pour que tout le monde se comprenne, là.
Alors, s'il n'y a pas une tendance lourde
dans le milieu universitaire puis dans le milieu municipal, est-ce que vous
n'êtes pas en train de créer des disparités de traitement juste pour ces
milieux-là?
M. Girard (Groulx) : Mais, encore une
fois, je ne vois pas en quoi de permettre la flexibilité de faire évoluer des
régimes à cotisation déterminée vers des régimes à prestations cibles créerait
des disparités de traitement.
M. Fortin : O.K. Bien, c'est
correct, vous avez le droit de penser ça, mais moi, ça m'apparaît plutôt clair,
là, dans le monde universitaire, dans le monde municipal, ils n'existent pas,
les deux extrêmes, de prestations déterminées puis de cotisation
déterminée, là. Les gens ne font pas ça.
Là, ce que vous proposez, ce que vous
permettez — vous ne le proposez pas, vous le permettez — c'est
de dire : Bien, on va passer du prestations déterminées à prestations
cibles, dans certains cas.
M. Girard (Groulx) :
<C'est…
>Le projet de loi interdit la conversion...
M. Fortin :
Bien non, il leur dit : Arrêtez, arrêtez-en un, repartez-en un nouveau,
puis il va y avoir des travailleurs plus âgés, qui ont été là pendant un
certain temps ou qui ont déjà commencé leur carrière, qui vont avoir certaines <prestations...
M. Fortin :
...vous ne le proposez pas, vous le permettez
— c'est de
dire : Bien, on va passer de prestations déterminées à prestations cibles
dans certains cas.
M. Girard (Groulx) :
C'est... Le
projet de loi interdit la conversion...
M. Fortin :
Bien non, il leur dit : Arrêtez-en un, repartez-en un nouveau, puis il va
y avoir des
travailleurs plus âgés, qui ont été là pendant un certain
temps ou qui ont
déjà commencé leur carrière, qui vont avoir certaines >prestations
déterminées, puis les nouveaux travailleurs, eux autres, ils vont juste avoir prestations
cibles.
M. Girard (Groulx) : Mais ce
n'est pas les régimes à prestations cibles qui vont... Ce que vous dites là, arrêter
le régime à prestations déterminées, c'est déjà possible.
M. Fortin :
Bien oui!
M. Girard (Groulx) : Ce n'est
pas l'introduction des régimes à prestations cibles qui provoque ça.
M. Fortin :
Mais je vous ai demandé tantôt combien de monde, dans le monde municipal puis universitaire,
arrêtaient leurs prestations déterminées.
M. Girard (Groulx) : Je n'ai
pas cette réponse-là. Mais je veux comprendre, parce que...
M. Fortin :Parce que vous venez de me dire que ce n'est pas une tendance
de passer de prestations déterminées à cotisation déterminée.
M. Girard (Groulx) : Non, mais
je veux juste comprendre. Votre question, c'est quoi? Est-ce que nous...
M. Fortin :
Bien, en fait, je vais vous la poser. Ma question, c'est quoi? C'est bien
simple. Vous me dites, là, vous me dites que le projet de loi, c'est une
solution pour éviter les disparités de traitement, vous me dites que vous
améliorez la situation. J'aimerais ça comprendre comment.
Le Président (M. Simard) :
Bien, on va continuer de s'adresser, s'il vous plaît, à la présidence, et
puis...
M. Fortin :
Oui, pardon, pardon.
M. Girard (Groulx) : Non, non,
mais c'est correct.
M. Fortin :
Non, je m'en excuse. <Ce n'était pas... >Ce n'est pas un manque de
respect, j'espère qu'il ne l'a pas pris comme ça.
Le Président (M. Simard) : Il
n'y a pas de quoi, il n'y a pas de quoi. Bien non, je comprends ça. M. le
ministre, à vous la parole.
M. Girard (Groulx) : D'accord.
Mais, en fait, l'équivalence entre un régime à prestations cibles et un régime
à prestations déterminées, ça, c'est la responsabilité du ministre du Travail,
et les partenaires doivent s'entendre. Et puis ce n'est pas un sujet facile. Si
c'était simple, ce serait déjà fait, O.K.? Ça, je veux être clair là-dessus,
là, parce que les... ce n'est pas... L'équivalence, en termes de... au sens des
disparités de traitement, entre régime à prestations cibles, régime à
prestations déterminées, il y a un travail qui doit se faire qui est en cours, O.K.?
Le projet de loi introduit un outil supplémentaire pour les régimes
complémentaires de retraite, les régimes de retraite à prestations cibles.
Ce que Force Jeunesse est venu nous dire,
selon moi, si on appliquait ça, leur définition, <on accélère... >on
accélérerait la terminaison des régimes à prestations déterminées. Mais ils ont
le droit de le proposer. <Ils sont venus... >D'ailleurs, ce n'est
pas la seule chose qu'on n'a pas prise dans leurs recommandations. Ils sont
venus proposer qu'il y ait des représentants sur les comités de retraite qui
prennent uniquement la position jeunes. Or, lorsque vous êtes sur un comité de
retraite, vous devez représenter l'ensemble des participants, des retraités, vous
avez un rôle de fiduciaire. Alors, ils sont venus, ils ont fait leur
présentation, on a écouté. Comme toutes les consultations qu'on a entendues, on
l'a considérée. Puis, dans le… Je dirais que leurs critiques, pour y donner <suite...
M. Girard (Groulx) : ...Alors,
ils sont venus, ils ont fait leur
présentation, on a écouté. Comme
toutes les
consultations qu'on a entendues, on l'a considéré. Puis, dans
le... Je dirais que leurs critiques, pour y donner >suite, il aurait
fallu pratiquement retirer le projet de loi.
M. Fortin :O.K. C'est correct.
J'ai juste un dernier point peut-être à faire, là, sur cette question-là.
Parce que, si on avait voté, disons, sous-article par sous-article, là, je vous
le dis, on se serait abstenus sur la question du municipal puis du
universitaire. Cependant, il y a une chose qui est inquiétante. Quand le
ministre nous dit qu'il n'y aura pas nécessairement, avec le projet de loi, une
accélération, disons, de l'abandon des régimes à prestations déterminées, c'est
que le ministre ouvre la porte pour que Loto-Québec, Hydro-Québec abandonnent
les prestations déterminées.
M. Girard (Groulx) : Mais, en
fait, <ce que les... >M. le Président, ce que les syndicats nous ont
dit, pas moi, là, ce que les...
M. Fortin :
Non, non, vous n'êtes pas le syndicat. Je ne vous méprends jamais pour le
syndicat, c'est correct.
M. Girard (Groulx) : ...ce que
les syndicats nous ont dit, c'est que la tendance lourde, elle est là, qu'on
légifère sur les régimes à prestations cibles ou non.
M. Fortin :
Mais vous ne pouvez pas aujourd'hui nous donner une garantie, là... Pour les
travailleurs de Loto-Québec ou les travailleurs d'Hydro-Québec, là, vous ne
pouvez pas nous donner de garantie que, dans un an ou deux, ils ne
changeront pas leurs régimes de retraite.
M. Girard (Groulx) : Bien, les
conditions d'emploi, pour les employés qui sont syndiqués, elles sont
négociées.
M. Fortin :
Oui, oui, bien, c'est ça.
M. Girard (Groulx) : Alors,
non, je ne peux pas vous donner de garantie, là. Mais ce n'est pas... on
n'introduit pas non plus le projet de loi... on n'introduit pas le projet de
loi pour ça, là.
M. Fortin :
O.K. C'est bon.
M. Girard (Groulx) : Le but,
ce n'est pas de nuire aux régimes de retraite de Loto-Québec.
M. Fortin :
Le but, ce n'est peut-être pas... Mais ce n'est peut-être pas ça, mais il y a
une possibilité, on ouvre la porte à ça, correct, là?
• (17 h 50) •
M. Girard (Groulx) : Bien, il
faudrait que ce soit négocié, là. Pour avoir un régime de retraite à
prestations cibles, il faut que les parties prenantes s'entendent.
M. Fortin :
D'accord.
Le Président (M. Simard) :
D'accord? Alors, si ça ne vous dérange pas trop, j'accepterais peut-être de
céder la parole au député de Rosemont. Après quoi, avant que le député de
René-Lévesque ne doive repartir, nous pourrions nous acquitter du vote que nous
avions suspendu sur 61. Cela vous irait-il? Très bien. Alors, cher collègue de
Rosemont.
M. Marissal : Bien, merci, M.
le Président. Là, vous voulez qu'on vote 61 avant l'ajournement à 6 heures,
ou quoi, ou...
Le Président (M. Simard) :
Bien, puisqu'on est dans l'élan, là, de la discussion sur 2...
M. Girard (Groulx) : Oui, mais
pourquoi on ne vote pas avant que monsieur quitte?
Le Président (M. Simard) :
Bien, il ne semble pas y avoir urgence, urgence, urgence nationale tout de
suite, tout de suite, alors...
Une voix
: On peut
voter après l'intervention...
M. Girard (Groulx) : D'accord.
Le Président (M. Simard) :
C'est ça. Donc, finissons l'intervention avec notre collègue de Rosemont. On
pourra dire qu'on a clos un peu nos discussions sur 2 puis on votera sur 61. M.
le député de Rosemont.
M. Marissal : O.K. Bien, c'est
juste que je ne voudrais pas me voir limité dans mon temps, pour ne pas dire
qu'on a abusé aujourd'hui, M. le Président.
Le Président (M. Simard) : Pas
du tout.
M. Marissal : Mais mon
collègue de Pontiac a fait valoir son point, qui était fort intéressant, j'aimerais
ça être capable de faire le mien.
Le Président (M. Simard) : Bien,
tout à fait.
M. Marissal : Si vous me dites
que vous voulez voter là, puis qu'on ajourne, on le fera à 7 h 30,
là, mais je ne veux pas me sentir…
Le Président (M. Simard) : Coincé,
<coincé...
Le Président (M. Simard) : …M.
le député de Rosemont.
M. Marissal :
O.K.
Bien, c'est juste que je ne voudrais pas me voir limité dans mon temps, pour ne
pas dire qu'on a abusé aujourd'hui,
M. le Président.
Le Président (M. Simard) :
Pas du tout.
M. Marissal : Mais mon
collègue de Pontiac a fait valoir son point qui était fort intéressant,
j'aimerais ça être capable de faire le mien.
Le Président (M. Simard) :
Bien, tout à fait.
M. Marissal : Si vous me
dites que vous voulez voter là, puis qu'on ajourne, on le fera à 7 h 30,
là, mais je ne veux pas me sentir…
Le Président (M. Simard) :
Coincé, >coincé? Bon, d'accord. Bien, écoutez, merci pour l'ouverture,
puis…
M. Marissal : …n'est pas une
bonne façon de réfléchir.
Le Président (M. Simard) : Ça,
vous avez bien raison, puis on se connaît assez pour que vous sachiez que mon
intention n'était pas du tout dans le but de restreindre le temps de vos
interventions.
Alors donc, il y a consentement afin de
suspendre l'étude de l'article 2 pour revenir à l'étude de l'article 61,
afin de faire la mise aux voix. Ça vous va? Alors, Mme la secrétaire.
La Secrétaire
: Oui.
Alors, M. Girard (Groulx)?
M. Girard (Groulx) : Pour, l'article…
La Secrétaire
: M.
Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire
: M.
Asselin (Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
: M.
Thouin (Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
: M.
Chassin (Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
: Mme
Foster (Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
: M.
Fortin (Pontiac)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
: M.
Leitão (Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Pour.
La Secrétaire
: M.
Marissal (Rosemont)?
M. Marissal : Et abstention.
La Secrétaire
: M.
Ouellet (René-Lévesque)?
M. Ouellet : Pour.
La Secrétaire
: M.
Fortin (Pontiac) pour M. Barrette (La Pinière)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
: Et M.
Simard (Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. L'article 61< est donc adopté… >, tel qu'amendé,
est donc adopté.
Et nous revenons, donc, à l'étude de
l'article 2. La parole était entre les mains du député de Rosemont. Cher
collègue, vous avez tout le temps dont vous voulez, jusqu'à 18 heures
parce qu'on va devoir suspendre.
M. Marissal : Ah oui! Il n'est
pas impossible qu'on règle ça là, là, j'ai, comme le député de Pontiac, une
prise de position plus qu'un amendement ou… il n'y aura certainement pas de
gain possible, là, de mon côté, de ce côté-ci de la salle, ça, on a compris ça,
mais…
Mais, d'abord, une brève remarque. Le
ministre disait tout à l'heure : Force Jeunesse applique la définition de
disparité de traitement de la façon la plus stricte. Je dirais que c'est
probablement parce qu'ils représentent les gens qui vont subir le plus
strictement les disparités de traitement, alors peut-être que leur regard est
différent sur le phénomène. Ça se peut.
Moi, je n'ai pas travaillé à la Banque
Royale, là, mais ce n'est pas un secret pour personne que j'ai travaillé à La
Presse pendant 20 ans, puis on a fait précisément ça à La Presse,
là, j'ai déjà raconté ça ici. Je ne me souviens plus exactement de la date,
parce que le temps file, mais ça devait être début des années 2010, je
présume, là, de mémoire. Nous avions la bénédiction d'avoir un PD, un régime de
retraite à prestations déterminées, qui a profité d'ailleurs à plusieurs
générations de journalistes et de travailleurs de l'information de La Presse
et de travailleurs de La Presse et de travailleuses. À un moment donné est
arrivé les problèmes financiers que tout le monde connaît dans le milieu des
médias. C'était le début, mais ce n'était que le début d'une longue glissade. Puis
on a été mis devant le fait accompli, comme instance syndicale, de <devoir…
M. Marissal : ...
plusieurs
générations de journalistes et de
travailleurs de
l'information
de
La
Presse et de
travailleurs de
La
Presse
et de
travailleuses.
À un moment donné est arrivé les
problèmes
financiers que
tout le monde connaît dans le milieu des médias. C'était
le début, mais ce n'était que le début d'une longue glissade. Puis on a été mis
devant le fait accompli, comme instance
syndicale, de >devoir faire
des choix.
Puis, en nous pilant sur le gros nerf du
coeur, on a été obligés d'adopter un nouveau régime pour ceux et celles qui
allaient rentrer après nous et même, je crois, de mémoire, pour ceux et celles
qui étaient il y a un an, qui n'avaient pas encore leur permanence. Et,
dans ce cas-ci, c'était particulièrement crève-coeur parce qu'on passait de
prestations déterminées à cotisation déterminée. Alors, c'est quelque chose que
moi, j'ai vécu de proche. Puis les journalistes qui sont de la génération
suivante de la mienne, eux, n'ont pas bénéficié du même traitement que moi. Et
moi, dans mes dernières années, je n'ai pas bénéficié du traitement de mes
aînés à LaPresse.
Alors, je ne sais pas si ça entre dans la
définition de disparité de traitement, mais nous l'avions certainement perçu
comme ça à l'époque en tout cas, nonobstant le fait que le modèle a éclaté et
que ce n'était que le début de la bombe à fragmentation qui allait faire sauter
le modèle des médias. Mais ça, c'est un autre débat. Mais ça peut arriver. Et
ça pourrait arriver, d'autant plus que votre projet de loi ne précipite
peut-être pas le déclin des régimes à prestations déterminées, mais il ouvre
une porte à fermer ces régimes et à en ouvrir un autre à côté, exactement ce
qui s'est passé dans LaPresse. C'est juste que ce n'était
pas PC, c'était CD. Je vais finir par maîtriser le jargon comme un pro d'ici à
vendredi.
Alors, c'est quelque chose qui pourrait
arriver. Puis je pense qu'on ne peut pas le nier, que ça pourrait arriver. Et
on nous a...
Une voix
: ...
M. Marissal : Je veux juste ne
pas perdre le fil parce que c'est quand même assez complexe, M. le Président.
Et M. Gamache nous a dit tout à l'heure qu'il y avait effectivement un
mémoire de l'UMQ qui, sans tomber dans un dithyrambe du projet de loi, a
certainement manifesté un intérêt. Puis ça se pourrait qu'on veuille aller vers
ça.
Alors, je pense que j'ai une question à ce
stade-ci. Vous disiez tout à l'heure... Il y a une répartition des tâches dans
un cabinet, dans un Conseil des ministres, ce qui est tout à fait normal, et ce
qui est indéniable, et que <c'est... L>le travail pour mettre fin
aux disparités de traitement, c'est votre collègue de l'Emploi. Avez-vous
discuté avec lui de votre projet de loi? Avez-vous un avis? Parce que, là, on a
des avis, par exemple, de Force Jeunesse, qui nous ont présenté quelque chose
de bien fait. Est-ce que vous avez, donc, discuté?
Puis ça arrive souvent, quand il y a un
projet de loi, que les ministres, ensemble, et les équipes se parlent, là. On
voit ça régulièrement, là. On vient de le voir avec 66, là, il y avait les
représentants de cinq ministères en même temps dans la même salle, au
salon rouge. Ça fait qu'il y a... Ça ne se fait pas en silo ou en vase clos,
là. Est-ce que vous avez un avis du ministère de l'Emploi ou de votre collègue
quant à la possible disparité de traitement que 68 peut <ouvrir...
M. Marissal : ...on vient de
le voir avec 66, là, il y avait le
représentant de cinq
ministères
en même temps dans la même salle, au salon rouge. Ç
a fait qu'il n'y a...
Ça ne se fait pas en silos ou en vase clos, là. Est-ce que vous avez un avis du
ministère de l'Emploi ou de votre collègue quant à la possible disparité de
traitement que 68 peut >ouvrir?
M. Girard (Groulx) : Bien,
pour répondre à votre question, j'en ai discuté plusieurs fois avec le ministre
Boulet. Je dirais que les disparités de traitement sont interdites depuis...
les nouvelles disparités de traitement sont interdites depuis juin 2018,
O.K.? La question, c'est les disparités de traitement qui étaient là avant juin 2018
et qui vont s'éliminer graduellement avec la maturité des régimes. Est-ce que
les régimes de retraite à prestations cibles vont accélérer cette
élimination-là et est-ce que l'accélération de l'élimination qui ne peut que se
résoudre par la... qui, malheureusement, ne se résoudra que par la disparition
des régimes à prestations déterminées, ce n'est certainement pas notre
intention d'accélérer la tendance lourde, O.K.?
Ça fait que tantôt vous avez dit : Vous
ouvrez une porte, mais <nous... >moi, je dirais que nous donnons
une porte additionnelle, O.K.? Parce qu'il y a déjà d'autres portes. Alors, ça,
c'est indéniable. Les régimes à prestations déterminées sont moins présents...
seront moins présents dans le futur et les régimes existants qui sont
matures... Les disparités de traitement qui précèdent 2018 vont disparaître
naturellement avec la maturité des régimes.
• (18 heures) •
Alors, les disparités de traitement, c'est
un sujet difficile. Et, si vous demandez à un employeur, lors d'un dîner de
chambre de commerce, sa définition de disparité de traitement, vous n'aurez pas
la même que celle que Force Jeunesse nous a donnée, là. O.K.? C'est pour ça que
j'ai dit, ce que Force Jeunesse nous a présenté, c'est la version la plus
stricte que moi, j'ai entendu des disparités de traitement. Est-ce qu'il y en a
d'autres que je ne connais pas? C'est possible, mais la définition que Force
Jeunesse nous a donnée de disparité de traitement, c'est la version la plus
stricte que j'ai entendue. Et, selon ce que j'ai entendu, pour rencontrer leur
définition...
18 h (version révisée)
M. Girard (Groulx) : ...est-ce
qu'il y en a d'autres que je ne connais pas? C'est possible, mais la définition
que Force Jeunesse nous a donnée de disparité de traitement, c'est la version
la plus stricte que j'ai entendue. Et, selon ce que j'ai entendu, pour
rencontrer leur définition, il faudrait que je retire le projet de loi.
Le Président (M. Simard) : Très
bien. Voilà.
Donc, nous pouvons poursuivre, M. le
député de Rosemont, si vous le souhaitez, au retour de notre pause. Nous serons
donc de retour à 19 h 30, et je vous rappelle qu'on sera, cette
fois-ci, figurez-le, donc on sera au salon rouge.
Une voix : ...
Le Président (M. Simard) : Tout
à fait. Salon rouge. Merci beaucoup.
(Suspension de la séance à 18 h 1)
19 h 30 (version révisée)
(Reprise à 19 h 37)
Le Président (M. Simard) : Ah!
bien, on est... Chers collègues, je m'excuse, je ne voyais pas que nous étions
déjà en ondes. Quelle efficacité technologique! Comme quoi on n'arrête pas le
progrès. Alors, chers collègues, nous avons quorum, nous pouvons reprendre nos
travaux.
Et, comme le disait si justement, à l'instant,
hors d'ondes, le ministre, nous en sommes rendus, bien sûr... nous en étions
rendus à l'article 2. Nous avions déjà entrepris certaines discussions à
cet égard et, au moment de suspendre, bien, c'est notre collègue député de
Rosemont qui avait la parole. Je ne sais pas si, cher collègue, vous souhaitez
peut-être revenir sur vos propos.
M. Marissal : Oui, brièvement,
en tout cas, parce qu'on avait commencé une conversation que je ne voulais pas
trop longue, cela dit, mais nous parlions de... Attendez, là, je vais me
remettre les yeux en face des trous, là.
Le Président (M. Simard) :
Prenez votre temps, cher collègue.
M. Marissal : De disparité de
traitement dans le monde du travail, et on parle ici en particulier de
disparité de traitement intergénérationnelle. Et je ne suis pas sûr que j'aie
eu, du ministre, la réponse à savoir est-ce qu'il a eu un avis. Je sais qu'il
m'a dit qu'il a eu des discussions avec son collègue à l'Emploi, mais est-ce
qu'il a eu un avis ou est-ce qu'il a sollicité un avis — peut-être ne
l'a-t-il pas fait non plus — à savoir si l'introduction d'un nouveau
régime comme celui dont on parle ici pourrait éventuellement être considérée
comme une nouvelle forme de disparité de traitement puisque certains groupes,
dont Force Jeunesse, en arrivent à cette conclusion?
Le Président (M. Simard) : M.
le ministre.
M. Girard (Groulx) : Un avis,
au sens légal, non. Les discussions que j'ai avec le ministre du Travail et de
la Solidarité sociale sur ce sujet est... ou <sont...
M. Girard (Groulx) : ...Un
avis, au sens légal, non. Les discussions que j'ai avec le ministre du Travail
et de la Solidarité sociale sur ce sujet est... ou >sont que
l'introduction des régimes de retraite à prestations cibles est un élément
extrêmement positif parce que ça donne un outil supplémentaire pour... au
niveau des régimes de retraite. Quant à la question des disparités de
traitement, qui est un sujet complexe, difficile, il s'en occupe, c'est sa
responsabilité, avec les partenaires du marché du travail. Et le fait d'introduire
les régimes de retraite, ce que ça va faire, à court terme, c'est... plaisir
aux travailleurs d'Alcoa qui attendent après ça, et c'est un outil
supplémentaire qui sera disponible pour tous et... pour tous ceux qui sont
éligibles, là.
Et donc la question du rôle… où s'insèrent
les régimes de retraite à prestations cibles dans le débat des disparités de
traitement, ça, c'est discuté avec les partenaires du marché du travail, sous
l'égide du ministre du Travail et de la Solidarité sociale, et s'il était ici
ce soir, il ne pourrait vous donner une réponse définitive puisque les
discussions sont en cours.
• (19 h 40) •
Le Président (M. Simard) :
Merci. M. le député.
M. Marissal : «For the
record», comme on dit en anglais, pour que ce soit clair, tant mieux pour les
travailleurs d'Alcoa, c'est un fait. Je ne suis pas favorable à l'ensemble du
projet de loi, je pense que ça a été dit et compris, mais le sort de ces gens a
certainement pesé dans les tractations qui nous ont amenées au traitement
accéléré du projet de loi puis...
M. Girard (Groulx) : ...vous
me décevez, mais continuez.
M. Marissal : ...l'un sans
l'autre aurait été vain et impossible.
M. Girard (Groulx) : Ça, c'est
gentil. C'est bon, O.K.
M. Marissal : Non, mais soyez
assuré que le sort de ces gens, comme bien des gens qui traversent des moments
difficiles, d'ailleurs, en ce moment, puis on n'a pas besoin d'en rajouter avec
des problèmes de pérennité des régimes de retraite, le sort de ces gens me
tient à coeur aussi.
Le Président (M. Simard) :
Merci. Y aurait-il d'autres remarques sur l'article 2? M. le député de
Pontiac?
M. Fortin :
Non, ça va, M. le Président, je pense que j'ai fait mon point plus tôt.
Le Président (M. Simard) :
Merci à vous, M. le leader. Conséquemment, nous allons procéder à la mise aux
voix. Je sais que notre collègue de René-Lévesque n'est pas tellement loin,
mais on va néanmoins procéder, peut-être, à la mise aux voix.
M. Girard (Groulx) : Est-ce
qu'on est certains qu'on veut <continuer...
Le Président (M. Simard) :
...
l'article 2? M. le député de Pontiac?
M. Fortin :
Non, ça va, M. le Président, je pense que j'ai fait mon point plus tôt.
Le Président (M. Simard) :
Merci à vous, M. le leader. Conséquemment, nous allons procéder à la mise aux
voix. Je sais que notre collègue de René-Lévesque n'est pas tellement loin,
mais on va néanmoins procéder, peut-être, à la mise aux voix.
M. Girard (Groulx) : Est-ce
qu'on est certains qu'on veut >continuer de voter article par article?
Est-ce que c'est la volonté des membres de l'opposition?
Le Président (M. Simard) :
C'est ce que je crois comprendre pour l'instant.
M. Fortin :
S'il vous plaît, oui.
M. Girard
(Groulx) : D'accord. O.K.
Le Président (M. Simard) :
Alors, juste par acquit de conscience, donc, cher collègue de René-Lévesque,
nous amorçons le vote sur l'article 2. Vous n'aviez pas de commentaires
là-dessus, peut-être.
M. Ouellet : Non.
Le Président (M. Simard) :
Très bien. Alors, madame, veuillez procéder.
La Secrétaire
:
M. Girard (Groulx)?
M. Girard (Groulx) :
Pour.
La Secrétaire
:
M. Thouin (Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
: M. Jacques
(Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire
:
M. Asselin (Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Chassin (Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
:
Mme Foster (Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
:
M. Émond (Richelieu)?
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
:
M. Fortin (Pontiac)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
:
M. Leitão (Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Pour.
La Secrétaire
:
M. Marissal (Rosemont)?
M. Marissal : Abstention.
La Secrétaire
:
M. Ouellet (René-Lévesque)?
M. Ouellet : Pour.
La Secrétaire
:
M. Simard (Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. L'article 2 est adopté. Nous passons maintenant à
l'article 3 pour lequel, je crois comprendre, il y aura un amendement.
M. Girard (Groulx) :
C'est exact, et je crois comprendre que je dois le lire.
Le Président (M. Simard) :
S'il vous plaît.
M. Girard (Groulx) :
Insérer, après le paragraphe 3° de l'article 3 du projet de loi, le
paragraphe suivant :
«3.1° par l'insertion, à la fin du
paragraphe 15°, de «et dans le cas d'un régime à prestations cibles, à
quelles conditions et par qui le régime peut être terminé»;».
Explication. L'amendement ajoute
l'obligation, pour un régime de retraite à prestations cibles, de prévoir, dans
le texte du régime, qui a le pouvoir de terminer le régime et à quelles
conditions il peut le faire.
Le Président (M. Simard) :
Merci. Alors, nous allons entreprendre nos discussions sur l'amendement. M. le
leader de l'opposition? Collègues de deuxième et troisième opposition?
M. Marissal : On l'a,
l'amendement, j'imagine? Oui?
Une voix
: Oui.
M. Girard (Groulx) :
Peut-être M. Gamache pourrait nous expliquer l'esprit de qui peut terminer
un régime de retraite à prestations cibles.
Le Président (M. Simard) :
Tout à fait. Mais pour répondre directement à la question du député de
Rosemont, il se retrouve sur Greffier dans l'annexe Amendements.
M. Girard
(Groulx) : M. Gamache.
M. Gamache
(Stéphane) : Oui. Bonjour. C'était déjà prévu dans le projet de loi
que l'employeur ne pouvait pas terminer unilatéralement le régime de retraite.
Il y a des gens dans les consultations qui disaient : Vous devriez, de
plus, obliger que ça soit écrit dans le texte du régime. Probablement que la
plupart l'auraient écrit, mais là, on l'oblige, là, ce qui est une bonne chose.
Le Président (M. Simard) :
Merci. M. le député de Robert-Baldwin.
M. Leitão : Donc, si j'ai
bien compris, alors l'amendement ajoute, dans le texte, qui a le pouvoir de
terminer le régime. Le qui, ici, c'est le... Donc, c'est l'employeur, c'est ça?
M. Gamache (Stéphane) :
Ça ne peut pas être l'employeur unilatéralement, c'est ce qui était déjà prévu,
mais là on va plus loin, on exige que ça soit écrit dans le texte, c'est qui
qui l'a. Ça peut être le syndicat, ça peut être le syndicat d'un commun accord
avec l'employeur, ça peut être une association <d'employés...
M. Leitão : …
l'employeur,
c'est ça?
M. Gamache (Stéphane) :
Ça ne peut pas être l'employeur unilatéralement, c'est ce qui était déjà prévu,
mais là on va plus loin, on exige que ça soit écrit dans le texte, c'est qui
qui l'a. Ça peut être le syndicat, ça peut être le syndicat d'un commun accord
avec l'employeur, ça peut être une association >d'employés, mais ils
doivent l'écrire noir sur blanc dans le texte du régime.
M. Girard (Groulx) : La
nuance, c'est que l'employeur ne peut le faire unilatéralement.
M. Gamache (Stéphane) :
Ça, c'était déjà prévu dans le projet de loi.
M. Girard (Groulx) :
C'était déjà prévu, l'amendement ne change rien à ça.
M. Gamache (Stéphane) :
Non, on va plus loin, on l'oblige de l'écrire. Probablement que la plupart
l'auraient quand même écrit dans le texte du régime, mais là, il y a l'obligation
qu'il soit écrit.
M. Leitão : Donc, un
employeur ne pourrait pas unilatéralement décider de terminer un régime à
prestations cibles. C'est ça? O.K. Très bien. Merci.
Le Président (M. Simard) :
Collègue de Rosemont, ça va? Donc, nous pourrions procéder à la mise aux voix
pour l'amendement sur l'article 3.
La Secrétaire
: Oui. M. Girard
(Groulx)?
M. Girard (Groulx) :
Pour.
La Secrétaire
: M. Thouin
(Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
: M. Jacques
(Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire
: M. Asselin
(Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
: M. Chassin
(Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
: Mme Foster
(Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
: M. Émond
(Richelieu)?
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
: M. Fortin
(Pontiac)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
: M. Leitão
(Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Pour.
La Secrétaire
: M. Marissal
(Rosemont)?
M. Marissal : Pour.
La Secrétaire
: M. Ouellet
(René-Lévesque)?
M. Ouellet : Pour.
La Secrétaire
: M. Simard
(Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. Cet amendement est donc adopté. Y aurait-il des commentaires
généraux sur l'article 3, maintenant, tel qu'amendé? Très… oui, M. le
député de Robert-Baldwin.
M. Leitão : Donc, merci, M. le
Président. Donc, l'article 3, en fin de compte, je vois ici rapidement,
là, c'est… il n'y a rien vraiment de très extraordinaire, là, c'est un peu des
choses de concordance et de… même s'il est très long, l'article 3, mais il
ne semble pas être quelque chose de très… je ne dirai pas problématique, mais quelque
chose de très nouveau…
Une voix
: …
M. Leitão : Voilà.
M. Girard (Groulx) : Il n'y a
rien de controversé.
M. Leitão : Le mot que je
cherchais, voilà.
M. Girard (Groulx) : On est
dans la définition du régime.
M. Leitão : C'est ça. Très
bien.
Le Président (M. Simard) : S'il
n'y a pas d'autre commentaire, nous allons repasser à la mise aux voix, Mme la
secrétaire, sur l'article 3 tel qu'amendé.
La Secrétaire
: M. Girard
(Groulx)?
M. Girard (Groulx) :
Pour.
La Secrétaire
: M. Thouin
(Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
: M. Jacques
(Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire
: M. Asselin
(Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
: M. Chassin
(Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
: Mme Foster
(Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
: M. Émond
(Richelieu)?
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
: M. Fortin
(Pontiac)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
: M. Leitão
(Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Pour.
La Secrétaire
: M. Marissal
(Rosemont)?
M. Marissal : Pour.
La Secrétaire
: M. Ouellet
(René-Lévesque)?
M. Ouellet : Pour.
La Secrétaire
: Et M. Simard
(Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. L'article 3 tel qu'amendé est donc adopté. Nous passons
ensuite, selon, toujours, notre feuille de bingo, à une série d'articles qui
vont de 4 à 26, mais pas forcément de <manière…
La Secrétaire
: …Et
M. Simard
(Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. L'article 3 tel qu'amendé est donc adopté. Nous passons
ensuite, selon, toujours, notre feuille de bingo, à une série d'articles qui
vont de 4 à 26, mais pas forcément de >manière cumulative. Donc, nous
commencerons par l'article 4. M. le ministre, ça va? Y avait-il des
commentaires? Oui, M. le député de Robert-Baldwin.
M. Leitão : Une question,
M. le Président, à l'article 4 dans la section des commentaires, on parle
d'un facteur extrinsèque, est-ce qu'on pourrait juste nous donner un exemple,
c'est quoi, un facteur extrinsèque? Juste pour mon...
M. Gamache (Stéphane) : Oui,
à l'article 14.1 de la loi RCR, disons, un exemple, ça serait, la «discrétion
attribuée exclusivement à une personne», par exemple, à un syndicat, à un
employeur, qui pourrait dire : Bien, les prestations peuvent être réduites
si une tierce décide ou suite à un changement d'ordre technologique, ou dans
les... Il y a six points d'énumérés, là, sur la page de gauche, à l'article 14,
puis c'est des choses qui s'appliquent déjà pour les prestations déterminées.
M. Leitão : O.K.
Le Président (M. Simard) :
M. le député de Rosemont.
M. Marissal : Ça répond à
la question.
Le Président (M. Simard) :
D'accord. D'autres commentaires sur 4? Nous allons procéder à la mise aux voix…
Oui, M. le ministre.
M. Girard (Groulx) : C'est
nécessaire de voter article par article ici?
Le Président (M. Simard) :
Selon l'entente que nous avons depuis ce matin, oui, mais, par consentement,
tout se peut, et on pourrait voter en bloc...
M. Girard (Groulx) : D'accord.
Le Président (M. Simard) :
…mais après discussion sur chacun d'eux.
M. Girard (Groulx) : Il
n'y a pas de consentement.
Le Président (M. Simard) :
Mais je pense qu'il n'y en a pas pour l'instant.
M. Fortin :
Pour l'instant.
M. Girard (Groulx) : D'accord.
Le Président (M. Simard) :
Alors, nous allons entreprendre notre vote sur l'article 4.
La Secrétaire
: M. Girard
(Groulx)?
M. Girard (Groulx) :
Pour.
La Secrétaire
: M. Thouin
(Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
: M. Jacques
(Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire
: M. Asselin
(Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
: M. Chassin
(Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
: Mme Foster
(Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
: M. Émond
(Richelieu)?
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
: M. Fortin
(Pontiac)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
: M. Leitão
(Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Pour.
La Secrétaire
: M. Marissal
(Rosemont)?
M. Marissal : Pour.
La Secrétaire
: M. Ouellet
(René-Lévesque)?
M. Ouellet : Pour.
La Secrétaire
: Et M. Simard
(Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. L'article 4 est adopté. Nous passons à l'article 5. M. le
ministre, y aurait-il des commentaires?
• (19 h 50) •
M. Girard (Groulx) :
Bien, je pourrais lire le commentaire, je pense que c'est assez explicite. L'article 5
du projet de loi modifie l'article 19 de la loi RCR pour prévoir qu'une modification
visant le retrait d'un employeur ayant fait faillite prend effet, dans le cas
d'un régime de retraite à prestations cibles, au plus tard à la fin de
l'exercice financier au cours duquel est intervenue la faillite.
Le Président (M. Simard) :
Merci. Des commentaires à cet effet? Nous allons donc procéder à la mise aux
voix. Oh! pardon, M. le député de Rosemont.
M. Marissal : Là, il faut
nous donner le temps.
Le Président (M. Simard) :
Tout à fait.
M. Marissal : On est
lents à cette heure-ci, et ça ira en s'aggravant au cours de la soirée, j'aime
mieux vous en prévenir tout de suite.
Le Président (M. Simard) :
Ne vous inquiétez pas, nous irons à votre rythme.
M. Marissal : Au grand
désespoir du ministre, qui vient de me lancer un regard.
Le Président (M. Simard) :
Non, non, mais ça va très, très bien, puis on...
M. Girard (Groulx) : Je
n'ai aucun problème à discuter de ce qui est fondamental. S'il y a des enjeux fondamentaux,
mettez ça sur la table.
M. Marissal : Définir
«fondamental».
M. Girard (Groulx) :
<Important...
M. Marissal : ...Au grand
désespoir du
ministre, qui vient de me lancer un regard.
Le Président (M. Simard) :
Non, non, mais ça va
très, très bien, puis on...
M. Girard (Groulx) :
Je n'ai aucun
problème à discuter de ce qui est
fondamental.
S'il
y a des enjeux
fondamentaux, mettez ça sur la table.
M. Marissal : Définir
«fondamental».
M. Girard (Groulx) :
>Important.
M. Marissal : Non, mais c'est important
d'être conscient de ses capacités intellectuelles. Et si celles-ci diminuent
avec l'heure et la lourdeur de la tâche, il faut le dire.
Le Président (M. Simard) : Je
pensais que vous alliez dire : Avec l'heure et avec l'âge.
M. Marissal : Ça, je vais vous
laisser ça, c'est vous qui l'avez dit, ce n'est pas moi. Je laisse ce genre de
commentaire à mes enfants. J'en étais où avec mes skis, là? Oui, donc, ça
modifie l'article 19, en quoi cela le modifie-t-il, si ce n'est pas trop
demandé?
M. Girard (Groulx) : On insère
les régimes de retraite à prestations cibles dans l'article de la Loi sur les
régimes complémentaires de retraite qui traite du retrait d'un employeur.
M. Marissal : Ah bon! C'est
bon, ça va.
Le Président (M. Simard) :
D'autres commentaires sur l'article 5? Mme la secrétaire.
La Secrétaire
: M. Girard
(Groulx)?
M. Girard (Groulx) : Pour.
La Secrétaire
: M. Thouin
(Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
: M. Jacques
(Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire
: M. Asselin
(Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
: M. Chassin
(Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
: Mme Foster
(Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
: M. Émond
(Richelieu)?
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
: M. Fortin
(Pontiac)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
: M. Leitão
(Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Pour.
La Secrétaire
: M. Marissal
(Rosemont)?
M. Marissal : Pour.
La Secrétaire
: M. Ouellet
(René-Lévesque)?
M. Ouellet : Pour.
La Secrétaire
: Et M. Simard
(Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. L'article 5 est adopté. Nous passons maintenant à l'article 7.
Y aurait-il des commentaires?
M. Fortin :…M. le Président.
Le Président (M. Simard) : M.
le leader.
M. Fortin : Là, si je
comprends bien, là, vous dites : On empêche qu'un régime à prestations
déterminées passe à un régime à prestations cibles, mais un régime à
prestations cibles, lui, il peut passer à n'importe quoi, c'est ça?
M. Gamache (Stéphane) : Un
prestation cible... Ça interdit la transformation d'un régime à prestations
déterminées en régime à prestations cibles, mais ça permet la transformation
d'un régime à cotisation déterminée en régime à retraite à prestations cibles.
M. Fortin :Oui, d'accord, mais une fois que quelque chose est régime à
prestations cibles, est-ce qu'il peut devenir autre chose?
M. Gamache (Stéphane) : Oui,
il pourrait, mais... Oui.
M. Fortin : O.K., mais c'est
quoi, votre «si»? J'ai senti votre hésitation.
M. Gamache (Stéphane) : Oui, mais
il faut que ça soit autorisé par Retraite Québec et à des conditions qui seront
fixées.
M. Fortin :
Oui, bien, comme à l'habitude pour n'importe pour quel transfert.
M. Girard (Groulx) : Et les
parties prenantes signataires...
M. Gamache (Stéphane) : C'est
rare et complexe.
M. Fortin :
Oui, O.K., mais s'ils s'entendent, là, s'ils s'entendent, on peut passer d'un
régime à prestations cibles à un régime à prestations déterminées, si les
parties s'entendent puis que Retraite Québec donne son aval.
M. Girard (Groulx) : Et même à
prestations déterminées aussi, le chemin inverse...
M. Gamache (Stéphane) : Je
dois faire une vérification.
M. Girard (Groulx) : Mais on
dit que prestations déterminées ne peut pas devenir prestations cibles, est-ce
que prestations cibles peut devenir prestations déterminées?
M. Gamache (Stéphane) : Ça
pourrait.
M. Girard (Groulx) : Ça
pourrait.
M. Fortin :
Mais je pense que M. Gamache comprend que ça n'arrivera fort <probablement...
M. Girard (Groulx) : ...le
chemin inverse...
M. Gamache (Stéphane) : Je
dois faire une
vérification.
M. Girard (Groulx) : Mais
on dit que prestations déterminées ne peut pas devenir prestations cibles,
est-ce que prestations cibles peut devenir prestations déterminées?
M. Gamache (Stéphane) : Ça
pourrait.
M. Girard (Groulx) : Ça
pourrait.
M. Fortin :
Mais je pense que M. Gamache comprend que ça n'arrivera fort >probablement
pas.
Des voix
: Ha, ha, ha!
M. Fortin :
Non, non, vous êtes... Vous parlez beaucoup sans parler. C'est correct, M. le
ministre, il n'y a pas de problème.
M. Girard (Groulx) : Bien...
en tout cas. Voilà, c'est beau.
M. Fortin :
Encore là, c'est ça, vous avez une belle éloquence physique.
M. Girard
(Groulx) :D'accord. Merci. On est prêts à voter 7.
Le Président (M. Simard) :
Donc, d'autres commentaires sur 7?
M. Girard (Groulx) : ...
Le Président (M. Simard) :
Alors, Mme la secrétaire, s'il vous plaît.
La Secrétaire
: M.
Girard (Groulx)?
M. Girard (Groulx) : Pour.
La Secrétaire
: M.
Thouin (Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
: M.
Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire
: M.
Asselin (Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
: M.
Chassin (Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
: Mme
Foster (Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
: M.
Émond (Richelieu)?
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
: M.
Fortin (Pontiac)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
: M.
Leitão (Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Pour.
La Secrétaire
: M.
Marissal (Rosemont)?
M. Marissal : Pour.
La Secrétaire
: M.
Ouellet (René-Lévesque)?
M. Ouellet : Pour.
La Secrétaire
: Et M.
Simard (Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. L'article 7 est adopté. Nous passons à l'article 9. Y
aurait-il des remarques?
M. Leitão : ...M. le Président,
si vous permettez.
Le Président (M. Simard) : Je
vous en prie.
M. Girard (Groulx) : Bien, je
vais lire les commentaires parce que c'est quand même complexe, l'article 9.
Le Président (M. Simard) :
Oui.
M. Girard (Groulx) : L'article 9
du projet de loi reformule l'article 39 de la loi RCR qui sert à
déterminer la cotisation à verser au cours de chaque exercice financier du
régime et la responsabilité de son versement.
Au paragraphe 1°, la modification
apportée par le sous-paragraphe b vise à s'assurer que la valeur des
engagements décrits à l'article 128 de la loi réfère uniquement à la
portion relative aux prestations déterminées, notamment pour le calcul de la
provision de stabilisation.
Les alinéas ajoutés par le paragraphe 2°
visent à faire la distinction entre un régime à prestations déterminées et un
régime à prestations cibles quant à la responsabilité du solde du coût...
Attendez un instant, il est à la charge de l'employeur dans un régime à
prestations déterminées alors que, pour un régime à prestations cibles, la
responsabilité revient aux participants.
Au paragraphe 3°, la modification est
de simple concordance.
Le Président (M. Simard) :
Très bien. M. le député de Robert-Baldwin.
M. Leitão : Donc, la clé, ici,
c'est vraiment le paragraphe 2°, le deuxième, donc, qui change le...
M. Girard (Groulx) : Il est au
coeur de ce qu'est un régime de retraite à prestations cibles, c'est-à-dire que
dans le régime de retraite à prestations cibles, la cotisation de l'employeur
est fixe et le coût pour rencontrer les obligations est à la responsabilité des
travailleurs. Tandis que dans un régime à prestations déterminées, la
responsabilité serait inverse.
M. Leitão : Donc, c'est <vraiment...
M. Girard (Groulx) : …
et
le coût pour rencontrer les obligations est à la responsabilité des travailleurs.
Tandis que dans un régime à prestations déterminées, la responsabilité serait
inverse.
M. Leitão : Donc, c'est
>vraiment cet article qui… surtout le deuxième paragraphe, c'est là
vraiment qu'on définit le… qui… Donc, les risques, donc, dans ce cas-ci, pour
les prestations cibles, ce sont les travailleurs qui assument les risques.
Donc, c'est vraiment le coeur du…
M. Girard (Groulx) : Je dirais :
Qui assument la volatilité des prestations.
M. Leitão : Oui.
M. Girard (Groulx) : Bien,
pour atteindre une cible.
M. Leitão : Voilà. Donc, on
pourrait en parler longuement si voulait parler longuement, mais ce n'est pas
le cas.
Le Président (M. Simard) :
D'autres remarques sur 9? Alors, Mme la secrétaire.
La Secrétaire
: Oui.
M. Girard (Groulx)?
M. Girard (Groulx) :
Pour.
La Secrétaire
:
M. Thouin (Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire
:
M. Asselin (Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Chassin (Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
:
Mme Foster (Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
:
M. Émond (Richelieu)?
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
:
M. Fortin (Pontiac)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
:
M. Leitão (Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Alors, on est
pour.
La Secrétaire
:
M. Marissal (Rosemont)?
M. Marissal : Abstention.
La Secrétaire
:
M. Ouellet (René-Lévesque)?
M. Ouellet : Pour.
La Secrétaire
:
M. Simard (Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. L'article 9 est adopté. Et nous passons à l'article 10.
M. Girard (Groulx) :
L'article 10 devrait être assez consensuel, M. le Président. «10. L'article 39.1
de cette loi est modifié par l'insertion, dans le premier alinéa et après
«autoriser l'employeur», de «partie à un régime autre qu'à prestations cibles.»
Commentaire. L'article 10 du projet
de loi modifie l'article 39.1 de la loi RCR afin de préciser que
l'employeur parti à un régime de retraite à prestations cibles ne peut être
autorisé à verser une cotisation moindre que la cotisation requise.
Le Président (M. Simard) : Y
aurait-il des commentaires? M. le député de Robert-Baldwin.
M. Leitão : Sous aucune, «no
matter what», sous aucune circonstance? C'est ça. O.K. On ne peut pas alléguer
que ça va mal ou… O.K., très bien.
Le Président (M. Simard) :
D'autres remarques? Nous passons à la mise aux voix.
La Secrétaire
:
M. Girard (Groulx)?
M. Girard (Groulx) :
Pour.
La Secrétaire
:
M. Thouin (Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire
:
M. Asselin (Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Chassin (Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
:
Mme Foster (Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
:
M. Émond (Richelieu)?
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
:
M. Fortin (Pontiac)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
:
M. Leitão (Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Pour.
La Secrétaire
:
M. Marissal (Rosemont)?
M. Marissal : Abstention.
La Secrétaire
:
M. Ouellet (René-Lévesque)?
M. Ouellet : Pour.
La Secrétaire
: Et
M. Simard (Montmorency)?
• (20 heures) •
Le Président (M. Simard) :
Abstention. L'article 10 est adopté. Nous passons à l'article 11. Y
aurait-il des commentaires…
20 h (version révisée)
(Consultation)
M. Fortin :
…bien, juste le paragraphe 3°, là, pourquoi on soustrairait des régimes à prestations
cibles de la disposition selon laquelle «l'employeur verse ses mensualités
selon l'ancien rapport»?
M. Gamache (Stéphane) : C'est
une particularité qui s'applique au régime à prestations déterminées. Donc, dans
la prestation déterminée, à l'occasion, il peut avoir un nouveau rapport
actuariel qui fait en sorte que les cotisations de l'employeur baissent, mais,
tant que ce rapport-là n'est pas soumis à Retraite Québec, ils ne peuvent pas
baisser les cotisations. C'est un cas qui ne se présente pas… Les prestations
cibles, on l'a dit à l'article précédent, ce qui est à payer, c'est la
cotisation prévue qui est fixe, en toutes circonstances, par l'employeur.
Le Président (M. Simard) :
D'autres remarques sur l'article 11? Alors, nous allons procéder à la mise
aux voix.
La Secrétaire
:
M. Girard (Groulx)?
M. Girard (Groulx) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Thouin (Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire
:
M. Asselin (Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Chassin (Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
:
Mme Foster (Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
: M. Émond
(Richelieu)?
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
: M. Fortin
(Pontiac)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
: M. Leitão
(Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Pour.
La Secrétaire
: M. Marissal
(Rosemont)?
M. Marissal : Abstention.
La Secrétaire
: M. Ouellet
(René-Lévesque)?
M. Ouellet : Pour.
La Secrétaire
: Et M. Simard
(Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. L'article 11 est adopté.
Nous faisons un léger bond pour atterrir
sur l'article 15. Y aurait-il des commentaires? Nous allons procéder à la mise
aux voix.
La Secrétaire
:
M. Girard (Groulx)?
M. Girard (Groulx) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Thouin (Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire
:
M. Asselin (Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Chassin (Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
:
Mme Foster (Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
: M. Émond
(Richelieu)?
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
: M. Fortin
(Pontiac)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
: M. Leitão
(Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Pour.
La Secrétaire
: M. Marissal
(Rosemont)?
M. Marissal : Abstention.
La Secrétaire
: M. Ouellet
(René-Lévesque)?
M. Ouellet : Pour.
La Secrétaire
: Et M. Simard
(Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. L'article 15 est adopté.
M. le ministre, pour l'article 16. Y
aurait-il des commentaires, des remarques provenant de <l'opposition?
Le Président (M. Simard) :
...des remarques provenant de >l'opposition?
M. Fortin :
Donc, quand vous nous dites, là, que les montants périodiques doivent être le
même, sauf dans le cas de mesures de rétablissement, vous voulez dire, avant le
rétablissement puis après le rétablissement, qu'ils ne sont pas les mêmes. Mais,
après le rétablissement, de mois en mois, là, la rente serait la même, là.
Le Président (M. Simard) :
M. Gamache.
M. Gamache (Stéphane) : Effectivement.
Ça prend... C'est seulement ces mesures-là qui permettent une modification des
rentes payables.
M. Fortin :
O.K.
Le Président (M. Simard) : D'autres
remarques sur 16? Alors, nous allons procéder à la mise aux voix.
La Secrétaire
: M. Girard
(Groulx)?
M. Girard (Groulx) : Pour.
La Secrétaire
: M. Thouin
(Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
: M. Jacques
(Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire
: M. Asselin
(Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
: M. Chassin
(Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
: Mme Foster
(Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
: M. Émond
(Richelieu)?
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
: M. Fortin
(Pontiac)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
: M. Leitão
(Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Pour.
La Secrétaire
: M. Marissal
(Rosemont)?
M. Marissal : Abstention.
La Secrétaire
: M. Ouellet
(René-Lévesque)?
M. Ouellet : Pour.
La Secrétaire
: Et M. Simard
(Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. L'article 16 est adopté.
Nous en sommes à l'article 17. Y
aurait-il des commentaires?
M. Leitão : ...
Le Président (M. Simard) :
Oui, M. le député de Robert-Baldwin.
M. Leitão : Si j'ai bien
compris, M. le Président, donc, à l'article 17, c'est tout simplement de
s'assurer que les mêmes dispositions qui s'appliquent au régime à prestations
déterminées s'appliquent aussi au régime à prestations cibles. C'est ça?
M. Gamache (Stéphane) : Bien,
c'est plutôt que, pour la cotisation patronale minimale qui est prévue dans un régime
à prestations déterminées, les prestations cibles sont exclues de cette
disposition-là. Par la nature du régime, cette disposition-là de la loi RCR,
là, ne s'applique pas pour eux puisque la cotisation de l'employeur… lui, il a
un engagement seulement à une cotisation fixe. Dans un prestations déterminées
traditionnel, il y a une règle, lorsqu'il y a un départ par exemple, de
s'assurer que l'employeur a versé une cotisation minimale suffisante, là. Mais
ces dispositions-là ne sont pas pertinentes pour un prestations cibles, donc on
vient soustraire les prestations cibles de ces enjeux.
M. Girard (Groulx) : C'est des
caractéristiques de la loi RCR qui ne s'appliquent pas au régime de retraite à
prestations cibles, alors on vient spécifiquement les soustraire avec l'article 17.
M. Gamache (Stéphane) : C'est
déjà le cas, par exemple, dans les cinq papetières, <les régimes des
cinq... >les cinq régimes de papetières qui sont existants.
Le Président (M. Simard) :
D'autres remarques sur 17? Nous allons donc procéder à la mise aux voix.
La Secrétaire
: M. Girard
(Groulx)?
M. Girard (Groulx) : Pour.
La Secrétaire
: M. Thouin
(Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
: M. Jacques
(Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire
: M. Asselin
(Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
:
<
M. Chassin
(Saint-Jérôme)...
Le Président (M. Simard) :
…D'autres remarques sur l'article 17? Nous allons donc procéder à la mise
aux voix.
La Secrétaire
:
M. Girard
(Groulx)?
M. Girard (Groulx) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Thouin
(Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Jacques
(Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire
:
M. Asselin
(Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
: >M. Chassin
(Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
: Mme Foster
(Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
: M. Émond
(Richelieu)?
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
: M. Fortin
(Pontiac)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
: M. Leitão
(Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Pour.
La Secrétaire
: M. Marissal
(Rosemont)?
M. Marissal : Abstention.
La Secrétaire
: M. Ouellet
(René-Lévesque)?
M. Ouellet : Pour.
La Secrétaire
: M. Simard
(Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. L'article 17 est adopté.
Nous passons à l'article 18. Y
aurait-il des remarques?
M. Girard (Groulx) : Je vais
lire l'article le plus important.
Le Président (M. Simard) : Je
vous en prie.
M. Girard (Groulx) :
L'article 61 de cette loi est modifié par l'ajout, à la fin, de l'alinéa
suivant :
«La valeur des prestations acquises au
titre d'un régime à prestations cibles doit être déterminée à la date
d'acquisition du droit à ces prestations, suivant les hypothèses déterminées
par règlement.»
Commentaires. L'article 18 du projet
de loi modifie l'article 61 de la loi RCR en indiquant que les hypothèses
actuarielles à utiliser pour le calcul des valeurs de transfert des régimes de
retraite à prestations cibles sont prévues par règlement.
Les hypothèses actuarielles visées au
premier alinéa de l'article 61 de la loi sont les hypothèses actuarielles
établies selon l'approche de solvabilité, prévues à l'article 67.4 du
Règlement sur les régimes complémentaires de retraite.
M. Gamache, vous voulez donner des
explications additionnelles?
M. Gamache (Stéphane) : Ça
vient seulement dire que les hypothèses vont être par règlement, il y a déjà
des hypothèses de prévues dans certaines circonstances pour les prestations déterminées,
puis, plus loin, dans un autre bloc, on va voir comment le projet de loi vient
donner un pouvoir pour<… >, après avoir fait les analyses, <pour
>qu'on puisse aller vers des valeurs en capitalisation.
M. Fortin :
…un nouveau règlement, si je comprends bien, parce que le règlement, il est
adapté uniquement aux prestations déterminées, c'est ça?
M. Gamache (Stéphane) : Oui,
les cinq régimes de papetières actuellement qui sont en place acquittent
sur des bases de solvabilité, et il n'y pas péril dans la demeure à court
terme, là. Puis ce qu'on a entendu des gens, c'est : ils souhaitent qu'on
aille vers la capitalisation, mais plusieurs étaient d'avis que des études ou
des analyses additionnelles sont requises, comme l'ICAl'a mentionné, très
clairement, dans son mémoire, puis ils s'offraient pour participer aux
réflexions. Donc, plus loin, on vient se permettre, entre-temps, ça va être les
valeurs en solvabilité, que ça existe déjà dans les papetières, puis, lorsque
les analyses seront terminées, toutefois, on aura le pouvoir, par règlement, de
venir mettre de nouvelles normes sur base de capitalisation, éventuellement,
pour faire les acquittements des participants. Les acquittements, c'est des
gens qui cessent généralement, suite à un décès ou une cessation d'emploi, le
plus fréquemment, ou aussi des valeurs, lors de divorces, partage du
patrimoine.
M. Girard (Groulx) : En fait,
si je pouvais <aider un peu à la…
M. Gamache (Stéphane) : …des
participants. Les acquittements, c'est des gens qui cessent généralement, suite
à un décès ou une cessation d'emploi, le plus fréquemment, ou aussi des
valeurs, lors de divorce, partage du patrimoine.
M. Girard (Groulx) : En
fait, si je pouvais >aider un peu à la réflexion, c'est que, lorsque les
gens ont témoigné et ont dit : Ce serait mieux d'utiliser «capitalisation»
que «solvabilité», c'était une communication orale. Dans les documents écrits,
c'était plus nuancé, ça laissait sous-entendre qu'il y avait du travail à faire
pour en arriver là. Et, aussi, les… C'est comme si la suggestion d'utiliser la
capitalisation ne s'appliquait pas à toutes les circonstances.
Alors donc, il y aura du travail entre Retraite
Québec, notamment, et l'ICA, l'Institut canadien des actuaires, pour s'assurer
qu'on puisse amener les bons règlements et permettre l'utilisation d'autres
hypothèses lors de transferts.
• (20 h 10) •
M. Fortin :
…c'est la quasi-unanimité à laquelle on…
M. Girard (Groulx) : Ce qui
était suggéré, c'était la capitalisation.
M. Fortin :
Oui, O.K., donc vous travaillez vers ça. Vous n'êtes juste pas prêts à le faire
tout de suite.
M. Girard (Groulx) : Oui, mais
même l'ICA n'était pas prêt. Je dirais que ce qu'ils ont dit verbalement et ce
qui était écrit dans leur mémoire, c'étaient deux choses.
M. Fortin :
Mais, O.K., qu'est-ce que vous voulez dire quand vous dites : Faut faire
le travail, là, O.K.? Expliquez-moi, là, ce qui a besoin d'être fait avant
qu'on en arrive à cette possibilité-là.
M. Gamache (Stéphane) : La
norme de l'Institut canadien des actuaires qu'ils ont publiés ce printemps,
c'est la première fois qu'ils publiaient une norme pour acquitter sur une base
de capitalisation, c'est une nouvelle norme, complètement une nouvelle norme.
Puis elle ne prévoit pas toutes les situations comme elle l'était pour les
acquittements, mais on veut que ce soit cohérent pour les décès, on veut que ce
soit cohérent pour les partages du patrimoine, puis aussi qu'il y ait une
protection minimale, là, pour tous les travailleurs qui ont des acquittements.
Puis on a eu des discussions, là, avec
toutes sortes d'experts, là, avant le projet de loi, puis l'ICA, dans son mémoire,
est clair là-dessus, là, il nous offre : «Nous aimerions donc proposez que
l'institut participe à un groupe de travail conjoint avec Retraite Québec pour
l'élaboration de ces dispositions réglementaires.»
Donc, ils sont bien conscients qu'il y a
des raffinements encore à faire avant d'arriver avec un produit fini cohérent.
Puis, dans l'intervalle, il n'y a pas d'urgence, parce que les nouveaux régimes
qui se mettraient en place, s'il y a des gens qui quittent, ils vont quitter
après trois mois, six mois de service. Ce n'est pas des enjeux
financiers significatifs pour le régime, là, c'est marginal, la chose. Ce
qu'ils veulent c'est de bien faire les choses, puis c'est ce que l'ICA
proposait d'ailleurs, clairement, dans son mémoire. Puis, lorsque ces
travaux-là seront finis, bien, là, il pourrait y avoir… par règlement, faire
les… Puis c'est ce qu'ils proposaient, là, que de se donner les pouvoirs
réglementaires pour le faire par la suite.
M. Girard (Groulx) : Le «comment»
va venir dans le bloc 3.
M. Fortin :
Mais le «quand»? Vous me dites : «Il n'y a pas d'urgence», là, mais vous
ne vous donnez pas de «deadline», là, pour arriver à faire ce travail-là et à <pondre
le…
M. Gamache (Stéphane) : …par
règlement, faire les… Puis c'est ce qu'ils proposaient, là, que de se donner le
pouvoir réglementaire pour le faire par la suite.
M. Girard (Groulx) : Le «comment»
va venir dans le bloc 3.
M. Fortin :
Mais le «quand»? Vous me dites : «Il n'y a pas d'urgence», là, mais vous
ne vous donnez pas de «deadline», là, pour arriver à faire ce travail-là et à >pondre
le règlement approprié pour utiliser la capitalisation.
M. Gamache (Stéphane) : On va
vouloir faire ça, là, avec diligence, là.
M. Fortin :
Je n'en ai aucun doute, mais…
M. Gamache (Stéphane) : Mais,
pour avoir déjà travaillé avec l'Institut canadien des actuaires sur d'autres
projets, il faut comprendre que, lorsque… bon, il va y avoir des membres de
l'ICA, externes, qui vont participer au groupe de travail, par exemple. Puis
eux autres, ils le font, là, ils travaillent ailleurs, ces gens-là, ils ont des
emplois, donc, on ne peut pas garantir un délai exact pour faire cheminer les
travaux. L'important, c'est de bien faire les travaux. C'est beaucoup plus
important qu'un échéancier, deux mois plus tôt, là, ou trois mois
plus tôt, dans un tel enjeu, là.
M. Girard (Groulx) : Mais,
dans six mois, est-ce qu'on va avoir avancé dans le travail?
M. Gamache (Stéphane) : On va
avoir avancé, mais peut-être pas pour faire un règlement puis avoir… Il va
falloir démarrer le groupe de travail, il va falloir faire plein de réflexions.
Il va avoir des projections à faire, des évaluations.
M. Girard (Groulx) : Dans un an,
est-ce qu'on va avoir terminé le travail?
Une voix : …
M. Fortin :
Non, non, je veux entendre ça, M. le Président.
M. Girard (Groulx) : Non, non…
Bien, je n'ai pas la réponse, moi…
M. Gamache (Stéphane) : Bien,
pour faire des travaux, avec un groupe de travail, avec l'Institut canadien des
actuaires, l'ordre de grandeur d'une année, là, peut être raisonnable.
M. Girard (Groulx) : C'est
raisonnable.
M. Gamache (Stéphane) : Puis
après, bien, il faut procéder à faire un règlement avec… parce que c'est le
travail pour faire un règlement, puis le passer au… des ministres, qu'il y ait
une période de commentaires de 45 jours, là. Les us et coutumes.
M. Fortin :
…le travail avec l'ICA, avant l'élaboration du règlement, <devrait être
pas mal… >je ne vous mets pas de contrainte, là, devrait être pas mal
fait. C'est large, là.
M. Gamache (Stéphane) : On le
souhaiterait, quand…
M. Fortin :Mais on souhaite qu'une grande partie du travail soit pas mal
faite.
M. Gamache (Stéphane) : Oui.
M. Fortin : O.K. C'est
conditionnel, mon affaire, là. Mais…
M. Girard (Groulx) : Bien, moi,
écoutez, je m'avancerais même plus, là. Dans un an, on pourrait peut-être
avoir un règlement, là.
M. Fortin :Ah! bien, dans un an…
M. Girard (Groulx) : Parce
que… Puis je vois au rythme auquel on travaille ici, là.
M. Fortin :
Oui.
M. Girard (Groulx) : On veut
aider et offrir une option de régimes de retraite, alors on va tout faire pour
que ce soit près dans un an.
M. Fortin :Oui. Parfait. Alors, peut-être, M. le Président, que, dans
neuf mois, on pourra avoir une conversation avec le ministre, à savoir où
il est rendu dans les choses et…
M. Girard (Groulx) : Mais
n'attendez pas neuf mois.
M. Fortin :
…quelles orientations il s'attend à voir dans la réglementation. Et peut-être
que la présidence, ou la commission, peut prendre note de ça, et rappeler au
ministre que, dans quelques mois, nous pourrons avoir cette conversation-là sur
ces orientations préliminaires face à la capitalisation et à la façon de le
faire.
M. Girard (Groulx) : Une bonne
question en Chambre.
M. Fortin :
Étant donné la quasi-unanimité autour de cette question.
Le Président (M. Simard) :
D'autres commentaires sur l'article 18? M. le député de Rosemont.
M. Marissal : Je ne voudrais
pas étirer, là, mais les quelques heures qu'on prendra ici n'auront pas
beaucoup d'influence sur le traitement des régimes de retraite à venir.
L'ICA n'est pas la seule, je présume,
source, de… Ou est-ce que c'est la source unique de… Vous dites toujours :
On travaille avec l'ICA, on travaille avec l'ICA. C'est la seule source… je ne
sais pas si «source» est le bon mot, là, mais c'est votre seule référence
académique ou <professionnelle…
M. Marissal : ...sur le
traitement des régimes de retraite à venir. L'ICA n'est pas la seule, je
présume, source, de... Ou
est-ce que c'est la source unique de... Vous
dites
toujours : On travaille avec l'ICA, on travaille avec l'ICA.
C'est la seule source... je ne sais pas si «source» est le bon mot, là, mais
c'est votre seule référence académique ou >professionnelle?
M. Gamache (Stéphane) :
Pour ce genre de travaux là de fond sur des enjeux actuariels, on l'a déjà fait
à quelques reprises avec l'Institut canadien des actuaires, puis eux, ils vont
désigner des membres de l'institut qui ont des connaissances spécifiques, évidemment,
dans le domaine concerné, généralement des membres de quelques firmes
différentes pour qu'il y ait une bonne représentativité des enjeux, des
situations qui peuvent se présenter. Puis, à ce moment-là, ils agissent à titre
de membres de l'institut et non représentant leur organisation sur ces
comités-là. Ils n'agissent pas à titre de quelqu'un qui représente son organisme
ou sa firme d'actuaires-conseils, par exemple. Ça fait que souvent, pour des
travaux neutres, c'est la meilleure façon de procéder. Tu sais, Retraite Québec
pourrait donner un mandat à une firme externe pour faire certaines analyses à
certains moments, mais, pour un rapport étoffé, neutre, souvent, c'est la
meilleure façon de procéder puis c'est l'entité qui représente la profession au
Canada.
Le Président (M. Simard) :
Toujours sur 18, d'autres commentaires? Alors, nous allons procéder à la mise
aux voix.
La Secrétaire
: Oui.
M. Girard (Groulx)?
M. Girard (Groulx) :
Pour.
La Secrétaire
:
M. Thouin (Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire
:
M. Asselin (Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Chassin (Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
:
Mme Foster (Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
:
M. Émond (Richelieu)?
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
:
M. Fortin (Pontiac)?
M. Fortin :
Abstention.
La Secrétaire
:
M. Leitão (Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Abstention.
La Secrétaire
:
M. Marissal (Rosemont)?
M. Marissal : Abstention.
La Secrétaire
:
M. Ouellet (René-Lévesque)?
M. Ouellet : Abstention.
La Secrétaire
: Et
M. Simard (Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. L'article 18 est adopté.
Nous passons à l'article 22, M. le
ministre. Y aurait-il des commentaires?
M. Fortin :
...on serait dans ce scénario-là?
M. Gamache (Stéphane) :
C'est le régime de retraite. En cas d'un acquittement, le participant qui
devrait être acquitté parce qu'il a cessé son emploi, le régime ne pourrait pas
prévoir qu'il force l'acquittement si la personne… ses prestations ne sont pas
à la cible. Ça veut dire que, si ses prestations ont déjà été réduites puis
qu'elles n'ont pas été rétablies encore, il faut toujours qu'il ait l'option de
laisser ses droits dans le régime s'il préfère cette option-là plutôt qu'en
avoir la valeur.
Parce que la loi RCR prévoit que, lorsque
c'est des petites valeurs dans un régime de retraite, par exemple, quelqu'un
qui a cotisé juste six mois puis que sa valeur est moins de 20 % du
MGA, ça fait que moins de 10 000 $, 12 000 $, le régime de
retraite peut forcer le remboursement, dans le sens, elle ne veut pas garder
des participants avec des petites valeurs dans le régime qui ne participent
plus au régime. Ça fait qu'elle peut forcer pour éviter de garder plein de
participants, puis ça génère des coûts administratifs. Mais, dans un
prestations cibles, cette obligation-là, elle ne sera pas là lorsque le
participant n'est pas à la cible. Ça fait que, si ses <droits ont été...
M. Gamache (Stéphane) :
...forcer le remboursement,
dans le sens, elle ne veut pas garder des
participants avec des petites valeurs dans le régime qui ne participent plus au
régime. Ça fait qu'elle peut forcer pour éviter de garder plein de
participants, puis ça génère des coûts administratifs.
Mais, dans un prestations cibles, cette
obligation-là, elle ne sera pas là lorsque le participant n'est pas à la cible.
Ça fait que, si ses >droits ont été réduits, il aura le choix de rester
dans le régime, il aura toujours le choix pour attendre que potentiellement la
situation s'améliore.
M. Fortin :
...le choix, mais il n'est pas obligé de rester dans le régime, bien
évidemment.
M. Gamache (Stéphane) :
Effectivement. C'est à son avantage, c'est pour lui offrir cette
possibilité-là.
Le Président (M. Simard) :
D'autres remarques sur l'article 22? Nous allons donc procéder à la mise
aux voix.
La Secrétaire
: Oui.
M. Girard (Groulx)?
M. Girard (Groulx) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Thouin (Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire
:
M. Asselin (Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Chassin (Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
:
Mme Foster (Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
:
M. Émond (Richelieu)?
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
:
M. Fortin (Pontiac)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
:
M. Leitão (Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Pour.
La Secrétaire
:
M. Marissal (Rosemont)?
M. Marissal : Pour.
La Secrétaire
:
M. Ouellet (René-Lévesque)?
M. Ouellet : Pour.
La Secrétaire
: Et
M. Simard (Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. Nous passons donc à l'article... Donc, l'article 22 est
adopté.
Et nous passons à l'article 23.
Est-ce qu'il y aurait des remarques? M. le député de Robert-Baldwin.
M. Leitão : Dans
l'article 23, on est vraiment dans le cas très spécifique d'une retraite
progressive, donc une entente de retraite progressive. Et, si… donc, au cours
de la période, cette retraite progressive, s'il y a des changements ou des
choses, donc, on prévoit que... donc, s'il y a insuffisance, bon, alors là, les
mesures de redressement vont s'appliquer même si l'entente de retraite
progressive avait été conclue avant que des événements extraordinaires soient
arrivés, c'est ça?
• (20 h 20) •
M. Gamache (Stéphane) :
Exactement. C'est déjà des modalités de prévues pour les ententes de retraite
progressive, c'est qu'on vient ajouter que, dans un prestations cibles, il faut
qu'il soit clairement indiqué dans l'entente que la personne est consciente que
cette prestation-là peut varier. On ajoute de la divulgation, là, pour
s'assurer que toute l'information est entre leurs mains quand ils signent une
telle entente.
M. Leitão : Mais, dans un
régime de prestations déterminées qui prévoit des dispositions de retraite progressive,
une fois que le futur retraité s'embarque dans le processus de retraite
progressive, même s'il y a des événements, bon...
M. Girard (Groulx) : ...à
l'employeur.
M. Leitão : C'est ça, O.K.
Vous avez lu dans mes pensées à 8 heures du soir.
M. Girard (Groulx) : On
revient au coeur du projet de loi.
M. Leitão : C'est ça. Très
bien. Merci.
Le Président (M. Simard) :
D'autres remarques sur l'article 23? Nous allons donc procéder à la mise
aux voix.
La Secrétaire
:
M. Girard (Groulx)?
M. Girard (Groulx) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Thouin (Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire
:
M. Asselin (Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
:
Mme Foster (Charlevoix)... M. Chassin (Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Je vais être pour.
Des voix : …
La Secrétaire
:
<Mme Foster...
Le Président (M. Simard) : …Nous
allons donc procéder à la
mise aux voix.
La Secrétaire
:
M. Girard (Groulx)?
M. Girard (Groulx) :
Pour.
La Secrétaire
:
M. Thouin (Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire
:
M. Asselin (Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
:
Mme Foster (Charlevoix)… M. Chassin (Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Je vais être pour.
Des voix : …
La Secrétaire
: >Mme Foster
(Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
:
M. Émond (Richelieu)?
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
:
M. Fortin (Pontiac)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
:
M. Leitão (Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Pour.
La Secrétaire
:
M. Marissal (Rosemont)?
M. Marissal : Pour.
La Secrétaire
:
M. Ouellet (René-Lévesque)?
M. Ouellet : Pour.
La Secrétaire
: Et
M. Simard (Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. 23 est adopté.
Et nous passons à l'article 26. Y
aurait-il des remarques? D'accord. Nous allons procéder à la mise aux voix.
La Secrétaire
: Oui.
M. Girard (Groulx)?
M. Girard (Groulx) :
Pour.
La Secrétaire
:
M. Thouin (Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire
:
M. Asselin (Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Chassin (Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
:
Mme Foster (Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
:
M. Émond (Richelieu)?
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
:
M. Fortin (Pontiac)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
:
M. Leitão (Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Pour.
La Secrétaire
:
M. Marissal (Rosemont)?
M. Marissal : Pour.
La Secrétaire
:
M. Ouellet (René-Lévesque)?
Le Président (M. Simard) : M.
le député de René-Lévesque?
M. Ouellet : Pour.
La Secrétaire
:
M. Simard (Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. L'article 26 est adopté.
Et nous passons maintenant à
l'article 31. Y aurait-il des observations?
M. Girard (Groulx) : Il y a un
amendement, M. le Président.
Le Président (M. Simard) :
Oui, très bien. Nous vous écoutons avec intérêt.
M. Girard (Groulx) : Retirer
l'article 31 du projet de loi.
C'est l'amendement proposé.
Le Président (M. Simard) : Ça
dit tout.
M. Fortin :
…mais, si ça ne disait pas tout, qu'est-ce que vous diriez?
Des voix
: Ha, ha, ha!
M. Fortin :Non, c'est une vraie… je vous demande une explication.
M. Girard (Groulx) : Tout est
là. Tout, c'est ça.
Le Président (M. Simard) : Et
vice versa.
M. Fortin :
Ah, pas encore ça! C'est une ligne de parti, ça.
M. Girard (Groulx) : J'ai lu
ça dans Le Devoir ce matin.
Le Président (M. Simard) :
Alors, M. le ministre, la parole vous appartient.
M. Girard (Groulx) : Bien, je
proposerais qu'on vote sur l'amendement.
M. Fortin :
Oui, mais pourquoi vous le retirez, l'article 31?
M. Girard (Groulx) : Ah! cet amendement
est de concordance avec l'amendement 61.
M. Fortin :
Mais encore?
Le Président (M. Simard) :
M. Gamache.
M. Gamache (Stéphane) : À
146.47, premier amendement, on venait permettre de l'indexation fixe, si vous
vous souvenez. C'est un amendement qu'on a fait. Parce que précédemment, dans
le projet de loi, ce n'était pas permis d'avoir aucune indexation.
Ça fait que, dans le projet de loi, en
concordance avec le 146.47 initial, on venait interdire d'avoir une forme
facultative de rente avec indexation. Donc, cet article-là ne tient plus... ne
tient... n'a plus lien, là, ça fait qu'on vient <l'abroger…
M. Gamache (Stéphane) : ...Ça
fait que, dans le
projet de loi, en concordance avec le 146.47 initial,
on venait interdire d'avoir une forme facultative de rente avec indexation.
Donc, cet
article-là ne tient plus... ne tient... n'a plus lien, là, ça
fait qu'on vient >l'abroger.
M. Fortin :D'accord.
Le Président (M. Simard) :
D'autres questions? M. le député de Robert-Baldwin.
M. Leitão : Non, non, c'est
juste... Mon cerveau fonctionne, alors... Donc, c'est parce qu'on a permis une
forme d'indexation que maintenant, par concordance, on élimine l'article 31,
c'est ça? O.K.
Le Président (M. Simard) :
Alors, nous allons procéder à la mise aux voix.
La Secrétaire
: Oui.
M. Girard (Groulx)?
M. Girard (Groulx) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Thouin (Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire
:
M. Asselin (Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Chassin (Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
:
Mme Foster (Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
:
M. Émond (Richelieu)?
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
:
M. Fortin (Pontiac)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
:
M. Leitão (Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Pour.
La Secrétaire
:
M. Marissal (Rosemont)?
M. Marissal : Pour.
La Secrétaire
:
M. Ouellet (René-Lévesque)?
M. Ouellet : Pour.
La Secrétaire
: Et
M. Simard (Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. Cet amendement retirant l'article 31 est adopté.
Nous passons à l'article 32. Y
aurait-il des commentaires? Oui, M. le député de Robert-Baldwin.
M. Leitão : Non, non, je veux
juste prendre un peu le temps de...
Le Président (M. Simard) :
Prenez tout votre temps.
M. Leitão : Merci. Peut-être
M. Gamache pourrait juste rapidement nous expliquer pourquoi... qu'est-ce
que l'article 32 vient faire, parce que...
M. Gamache (Stéphane) : L'article 98
de la loi RCR existe déjà pour les prestations déterminées, mais il faut venir
apporter des précisions pour les prestations cibles, que, là, le calcul doit se
faire avec la prestation... s'il y a eu des redressements, ou des
rétablissements, ou des affectations d'actifs qui sont venus modifiés les
prestations, bien, c'est en fonction de la prestation où elle est rendue que la
valeur d'un transfert doit être calculée. C'est, en fin de compte, de la
concordance avec tous les autres articles de la loi pour qu'au moment où on
calcul une valeur c'est en fonction de la prestation où elle est rendue à ce
moment-là dans la vie du régime, si elle a été redressée, rétablie ou bonifiée,
parce qu'avant c'était écrit dans l'esprit de prestations déterminées où la
prestation ne bouge pas dans le temps.
M. Leitão : O.K. Donc, ça doit
être ça. Ça va.
Le Président (M. Simard) : D'autres
commentaires sur 32? Mme la secrétaire.
La Secrétaire
:
M. Girard (Groulx)?
M. Girard (Groulx) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Thouin (Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire
:
M. Asselin (Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Chassin (Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
:
Mme Foster (Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
:
M. Émond (Richelieu)?
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
:
M. Fortin (Pontiac)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
:
M. Leitão (Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Pour.
La Secrétaire
:
M. Marissal (Rosemont)?
M. Marissal : Pour.
La Secrétaire
:
M. Ouellet (René-Lévesque)?
M. Ouellet : Pour.
La Secrétaire
:
M. Simard (Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. L'article 32 est adopté.
Nous <passons...
La Secrétaire
:
…
M. Asselin (Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Chassin (Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
:
Mme Foster (Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
:
M. Émond (Richelieu)?
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
:
M. Fortin (Pontiac)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
:
M. Leitão (Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Pour.
La Secrétaire
:
M. Marissal (Rosemont)?
M. Marissal : Pour.
La Secrétaire
:
M. Ouellet (René-Lévesque)?
M. Ouellet :
Pour.
La Secrétaire
:
M. Simard (Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. L'article 32 est adopté.
Nous >passons à
l'article 45. Y aurait-il des commentaires?
M. Girard (Groulx) : …commentaire
dit à quel article de la loi RCR on se réfère pour calculer les valeurs selon
l'hypothèse de solvabilité.
M. Fortin :
Je n'ai pas d'autre commentaire à part que de dire au ministre qu'on s'est mis
un rappel dans notre calendrier pour dans neuf mois exactement sur solvabilité
versus capitalisation.
M. Girard (Groulx) : Mais je
suis très heureux d'avoir une question en Chambre dans neuf mois, parce
que je trouve que vous ne me posez pas assez de questions en Chambre.
M. Fortin :
Mais qu'est-ce que vous voulez, vos collègues sont trop d'actualité, trop
controversés, écoutez.
M. Girard (Groulx) : Alors, il
me fera plaisir de me lever.
M. Fortin :
Partez-moi une petite controverse, là, puis ça va me faire plaisir.
Une voix
: …
M. Girard (Groulx) : Je n'ai
pas compris?
Une voix
: …
M. Girard (Groulx) : Un quoi?
M. Fortin :
Êtez-vous actionnaire de la banque encore ou non?
M. Girard (Groulx) : Non.
M. Fortin :
Non.
Le Président (M. Simard) :
Alors, nous pourrions peut-être revenir à l'article 45. Y aurait-il
d'autres commentaires sur 45? Alors, Mme la secrétaire.
La Secrétaire
: Oui. M. Girard
(Groulx)?
M. Girard (Groulx) : Pour.
La Secrétaire
: M. Thouin
(Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
: M. Jacques
(Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire
: M. Asselin
(Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Chassin (Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
: Mme Foster
(Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
:
M. Émond (Richelieu)?
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
:
M. Fortin (Pontiac)?
M. Fortin :
Abstention.
La Secrétaire
:
M. Leitão (Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Abstention.
La Secrétaire
:
M. Marissal (Rosemont)?
M. Marissal : Abstention.
La Secrétaire
:
M. Ouellet (René-Lévesque)?
M. Ouellet : Pour.
La Secrétaire
: Et
M. Simard (Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. Cet article est donc adopté, l'article 45 est adopté.
Nous passons maintenant à
l'article 61.1. Et je crois comprendre qu'il y aura un amendement.
M. Girard (Groulx) : 61.1?
Moi, j'avais 64, là, vous… Ma feuille de bingo n'est pas à jour? O.K.
Article 61.1 : Insérer, après l'article 61 du projet de loi,
l'article suivant :
«61.1. L'article 149 de cette loi est
modifié par l'ajout, à la fin, de l'alinéa suivant :
«Dans le cas d'un régime à prestations
cibles, cette fonction est exercée par celui qui établit le régime.»
Explication. L'amendement vise
l'administration du régime avant la formation du comité de retraite. La
concordance pour les articles 16 et 24 est réglée par les nouveaux
articles 146.54.2 et 146.54.3.
• (20 h 30) •
Le Président (M. Simard) :
Très bien. Des commentaires sur l'amendement?
M. Leitão : M. le Président, donc,
on fait ça, on dit : «…avant la formation du comité de retraite», mais,
une fois que le comité de retraite est formé…
20 h 30 (version révisée)
f17929 M.
Girard (Groulx) : …146.54.3.
Le Président (M. Simard) : Très
bien. Des commentaires sur l'amendement?
M. Leitão : M. le Président,
donc, on fait ça, on dit «avant la formation du comité de retraite». Une
fois que le comité de retraite est formé, qu'est-ce qui se passe?
M. Gamache (Stéphane) : C'est
le comité de retraite qui va administrer. La différence par rapport à la situation
actuelle, c'est que dans un prestations déterminées, c'est l'employeur qui fait
le rôle du comité de retraite tant que le comité de retraite n'est pas
fonctionnel. Dans le présent cas, à cause, d'ailleurs, des demandes, disons, de
la CSN ou d'autres, ça peut être quelqu'un d'autre qui établit le régime, par
exemple, un syndicat, mais là ça sera cette entité-là qui établit le régime qui
va assurer l'administration parce qu'avant il y ait des gens d'élus puis que le
comité soit formé et fonctionnel.
M. Leitão : Mais une fois que
le comité…
M. Gamache (Stéphane) : Ah!
ça, c'est toujours le cas, ça, il n'y a pas de changement à cet égard, puis il
faut qu'il y ait un comité de retraite puis il y a des exigences minimales pour
le créer.
M. Leitão : O.K.
Le Président (M. Simard) :
D'autres remarques ou commentaires sur cet amendement? Nous allons donc
procéder à la mise aux voix.
La Secrétaire
: Oui.
M. Girard (Groulx)?
M. Girard (Groulx) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Thouin (Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire
:
M. Asselin (Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Chassin (Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
:
Mme Foster (Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
: M. Émond
(Richelieu)?
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
: M. Fortin
(Pontiac)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
: M. Leitão
(Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Pour.
La Secrétaire
: M. Marissal
(Rosemont)?
M. Marissal : Pour.
La Secrétaire
: M. Ouellet
(René-Lévesque)?
M. Ouellet : Pour.
La Secrétaire
: Et M. Simard
(Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. Cet amendement est donc adopté. Conséquemment, nous poursuivons et
nous sommes rendus à l'article 64.
M. Girard (Groulx) : Oui, M.
le Président, et l'article 64 interdit la fusion de plusieurs régimes, et
c'est parce que, dans un régime de retraite à prestations cibles, ce sont les
participants qui assument les risques, et donc on veut éviter que, lors d'une
fusion, un régime en surplus serait utilisé pour financer un autre régime.
Le Président (M. Simard) :
Merci.
M. Leitão : Je comprends
l'intention, et c'est très bien, mais on n'interdit pas la possibilité que plusieurs
régimes à prestations cibles puissent… pas fusionner, mais puissent mettre en
commun les actifs ou que la gestion des actifs des différents régimes puisse
être mise en commun pour économiser les frais, etc.
M. Gamache (Stéphane) : Effectivement,
de créer une fiducie commune, des régimes de retraite distincts pourraient,
d'un commun accord, créer une fiducie globale pour économiser des frais de
gestion. Il y a des régimes de retraite qui le font comme, par exemple, à
l'Université Laval, là, je peux le dire, c'est public, là, ce n'est pas un
secret, là, c'est écrit sur le site Web qu'ils ont créé une fiducie globale, puis
tous les régimes, dans le fond, il y a un comité, là, de retraite, donc, de
placements pour tout le monde, puis ils ont des économies d'échelle à faire la…
Ils pourraient le faire.
M. Leitão : Donc, cet article
ici n'empêche pas cet…
M. Gamache (Stéphane) : Non.
M. Leitão : O.K. Très bien.
Merci.
Le Président (M. Simard) :
D'autres remarques? Oui, M. le député de <Rosemont…
M. Gamache (Stéphane) : …
puis
tous les régimes, dans le fond, il y a un comité, là, de retraite, donc, de
placements pour tout le monde, puis ils ont des économies d'échelle à faire la…
Ils pourraient le faire.
M. Leitão : Donc, cet
article ici n'empêche pas cet…
M. Gamache (Stéphane) :
Non.
M. Leitão : O.K. Très bien.
Merci.
Le Président (M. Simard) :
D'autres remarques? Oui,
M. le député de >Rosemont.
M. Marissal : Bah! Juste une question
très simple : Pourquoi on interdit cela? Je ne suis pas sûr de comprendre
la logique d'interdire ça.
M. Girard (Groulx) : On veut
éviter que le surplus d'un régime qui appartient aux participants soit utilisé
pour financer un autre régime. Alors, la santé d'un régime appartient aux
participants. On veut éviter que la fusion soit dans un but, par exemple, d'un
régime déficitaire de s'approprier les surplus d'un autre régime.
M. Marissal : Mais, si moi…
M. Gamache (Stéphane) : …si on
avait un régime, là, qui est à 100 % de capitalisation, puis il y en a un
autre, disons, qui a sa pleine provision, là, 115 %, précisément, là, il
n'a pas de surplus, mais il est à la limite du surplus, disons qu'ils sont de
taille égale, puis je les mets ensemble, ça va faire un plus gros régime, mais
à 107,5 %, si j'ai mis ces deux tailles égales. Ça fait que là ceux qui
étaient à 115 % vont avoir perdu au change puis ceux qui étaient à
100 % vont avoir gagné au change de cette fusion-là, puis là ce n'est pas
les mêmes individus, tu sais, il va toujours y avoir des problèmes d'équité à
faire une telle fusion, puis qui pourrait approuver ça? Ça deviendrait… Qui
pourrait donner son accord à ça? Il y aurait des perdants, des gagnants.
Ou il pourrait y avoir des situations
encore plus complexes, il y a un régime A, qui a déjà eu des coupures de
prestation, qui va se fusionner avec un régime B, qui n'a jamais eu de coupure.
Sa situation va bien, après tu rétablis le régime A ou tu montes tout le monde
égal? Il y a plein de questions d'équité qui ne seraient pas… qui pourraient
créer des iniquités entre les différentes cohortes de participants dans une
telle fusion. On n'était pas contre le principe, mais, quand on y a réfléchi,
on… il n'y a pas… il y a plein de cas possibles qui… ça créerait des iniquités
entre les deux groupes qui se fusionneraient.
M. Marissal : Mais prenons,
là, quatre régimes, A, B, C, D, là. A étant en parfaite santé, là, de ce que
vous décrivez, là, mais les trois autres sont moyennement en santé ou même
cahin-caha, quel avantage A a-t-il à se fusionner avec les autres pour aller
financer les autres? Je ne vois pas trop l'avantage de faire ça, là.
M. Gamache (Stéphane) : Non,
mais on ne le permet pas parce qu'il pourrait y avoir des intérêts divergents
de certains. Je ne sais pas pourquoi ils pourraient aller migrer vers là, là,
on ne peut pas connaître les circonstances, puis ce n'est pas nous qui les
gérons, mais la loi ne permettra pas, tout simplement.
M. Marissal : O.K. Ça fait
qu'on interdit à des gens de faire des choses qui n'ont pas de sens, si je
comprends bien.
M. Girard (Groulx) : On
interdit la fusion.
M. Gamache (Stéphane) : C'est
que les gens… Ça dépend c'est qui qui a le pouvoir de modifier le régime, là.
Tu sais, celui qui a le <pouvoir…
M. Gamache (Stéphane) : ...les
circonstances, puis ce n'est pas nous qui les gérons, mais la loi ne permettra
pas, tout simplement.
M. Marissal : O.K. Ça fait
qu'on interdit à des gens de faire des choses qui n'ont pas de sens, si je
comprends bien.
M. Girard (Groulx) : On
interdit la fusion.
M. Gamache (Stéphane) :
C'est que les gens… Ça dépend c'est qui qui a le pouvoir de modifier le régime,
là. Tu sais, celui qui a le >pouvoir de modifier le régime pourrait
décider que, pour lui, c'est intéressant de les fusionner, mais peut-être pas
pour... peut-être, pour certains participants, ça pourrait être désavantageux,
là, ça fait que c'est... entre la protection du participant, là, la loi doit
protéger chacun des participants aussi individuellement. Même s'il pourrait y
avoir des intérêts globaux de fusionner des régimes pour baisses les coûts, il
pourrait y avoir des participants, individuellement, qui seraient lésés par le processus,
là, plus que d'autres, là.
M. Marissal : O.K.
Le Président (M. Simard) :
D'autres remarques sur 64? Nous allons procéder à la mise aux voix.
La Secrétaire
: Oui. M.
Girard (Groulx)?
M. Girard (Groulx) : Pour.
La Secrétaire
: M.
Thouin (Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
: M.
Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire
: M.
Asselin (Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
: M.
Chassin, (Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
: Mme
Foster (Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
: M.
Émond (Richelieu)?
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
: M.
Fortin (Pontiac)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
: M.
Leitão (Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Pour.
La Secrétaire
: M.
Marissal (Rosemont)?
M. Marissal : Abstention.
La Secrétaire
: M.
Ouellet (René-Lévesque)?
M. Ouellet : Pour.
La Secrétaire
: Et M.
Simard (Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. 64 est adopté. Nous passons maintenant à l'article 65. Y
aurait-il des commentaires, des remarques?
M. Leitão : 65, on va le voir
à 66, c'est ça, donc...
M. Girard (Groulx) : C'est-à-dire,
on exclut des règles qui concernent les prestations déterminées puis là on va
définir à 66.
Le Président (M. Simard) : C'est
une belle façon de résumer les choses.
M. Leitão : Passons à 66.
Le Président (M. Simard) : On
reconnaît là votre esprit de synthèse, cher député de Robert-Baldwin. Y
aurait-il donc d'autres commentaires sur 65? Mme la secrétaire… Oh!
M. Girard (Groulx) : On
pourrait presque voter en bloc 65 à 67, M. le Président.
M. Fortin :
Le ministre, il va vite pas mal, là.
M. Girard (Groulx) : Non, non,
mais je n'ai pas dit d'en discuter en bloc.
Le Président (M. Simard) : Très
bien. Alors, nous allons procéder à la mise aux voix sur 65.
La Secrétaire
: M.
Girard (Groulx)?
M. Girard (Groulx) : Pour.
La Secrétaire
: M.
Thouin (Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
: M.
Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire
: M.
Asselin (Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
: M.
Chassin, (Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
: Mme
Foster (Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
: M.
Émond (Richelieu)?
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
: M.
Fortin (Pontiac)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
: M.
Leitão (Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Pour.
La Secrétaire
: M.
Marissal (Rosemont)?
M. Marissal : Pour.
La Secrétaire
: M.
Ouellet (René-Lévesque)?
M. Ouellet : Pour.
La Secrétaire
: Et M.
Simard (Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. 65 est donc adopté. Mais c'était néanmoins bien essayé, M. le ministre.
M. Girard (Groulx) : Merci
pour toute la considération.
Le Président (M. Simard) :
Nous passons maintenant à l'article 66.
M. Fortin :
Bon, le ministre a bien compris qu'on était d'accord pour enlever les règles par
rapport au régime à prestations déterminées, ça ne pouvait pas marcher. Maintenant,
peut-être qu'il peut nous expliquer les règles de scission pour des RRPC.
M. Girard (Groulx) : Oui. D'ailleurs,
j'avais un commentaire ici qui disait : L'article 66 introduit à la
loi RCR les règles prévoyant la scission des régimes de retraite à prestations
cibles. Là, peut-être que vous pourriez nous donner les caractéristiques d'une
scission d'un <régime...
M. Fortin :
...pour des RRPC.
M. Girard (Groulx) : Oui.
D'ailleurs,
j'avais un
commentaire ici qui disait : L'article 66 introduit
à la loi RCR les règles prévoyant la scission des régimes de retraite à
prestations cibles. Là,
peut-être que vous pourriez nous donner les
caractéristiques
d'une scission d'un >régime de retraite à prestations cibles.
• (20 h 40) •
M. Gamache (Stéphane) : Oui.
Bien, un exemple, là, ça serait une entreprise qui vendrait une partie de ses
activités à une autre entreprise puis qui aurait des travailleurs, là, qui
quitteraient l'entreprise, puis qui s'en iraient dans un deuxième régime de
retraite pour le nouvel acheteur, par exemple, mais là il faut prévoir des
règles, puis un régime à prestations déterminées, c'est différent d'un
prestations cibles, donc il faut venir prévoir des règles particulières.
Donc, évidemment... puis, à une date
donnée, le régime, là, après… si après, on calcule la valeur des droits de
chacun des participants, bien là, ça se peut qu'il reste… bien, il va
probablement rester, il peut rester de l'argent, ça fait que s'il reste de l'argent,
elle est distribuée, en premier lieu, pour rétablir la cible des prestations si
elles ne sont pas à la cible, s'il y a déjà eu un redressement. Première étape,
on essaie de replacer les participants à la cible puis, si on réussit à faire
ça en totalité, bien, après, on le redistribue, s'il y a des sommes restantes,
au prorata des engagements de chacun des participants. C'est très technique,
mais c'est propre au régime à prestations cibles, ça fait qu'il fallait se
prévoir une disposition à cet égard, mais là c'est plus facile de faire une scission,
bien, parce qu'on part d'un régime qui a une situation globale uniforme, on se
retrouve après avec deux régimes qui ont deux situations de départ uniforme. Si
on voulait les fusionner plus tard, on ne pourrait pas le faire parce que cinq ans,
10 ans plus tard, évidemment, chacun va pouvoir évoluer librement, mais le
jour un, là, on va se retrouver avec deux régimes qui sont avec des situations
financières, là, similaires.
Le Président (M. Simard) :
D'autres remarques? Oui, M. le député de Rosemont, et, par la suite, M. le
député de René-Lévesque.
M. Marissal : Juste être sûr
de comprendre, prenons la compagnie A qui vend sa filiale A1 à un
acheteur. Les employés de A1 quittent, supposé qu'ils soient tous toujours à
l'emploi, ils avaient un régime à prestations déterminées chez A, le groupe A1
part dans une autre entreprise, est-ce qu'ils gardent automatiquement leur
régime de prestation déterminée, ou cela pourrait changer à la…
M. Girard (Groulx) : Attendez,
là, on est dans les règles de scissions de régime de retraite à prestations
cibles.
M. Marissal : Donc, vous êtes en
train de me dire que je ne pose pas la question au bon endroit, c'est ça?
M. Gamache (Stéphane) : C'est
ça, les règles prévues pour une scission d'un prestations cibles, puis l'article
précédent, on venait justement les soustraire à l'article 195 de la loi
RCR, c'est les modalités pour une scission d'un régime à prestations
déterminées. Là, c'est un peu différent, ce n'est pas la même nature de régime,
puis là on est venu leur faire des règles propres. Ça, c'est les règles qui
s'appliquent à un prestations cibles.
M. Marissal : O.K., je
comprends.
Le Président (M. Simard) :
Oui, M. le leader de la troisième opposition.
M. Ouellet : Oui, merci,
juste pour une <question...
M. Gamache (Stéphane) : ...Là,
c'est un peu différent, ce n'est pas la même nature de régime, puis là on est
venu leur faire des règles propres. Ça, c'est les règles qui s'appliquent à un
prestations cibles.
M. Marissal :
O.K.,
je comprends.
Le Président (M. Simard) :
Oui,
M. le leader de la troisième opposition.
M. Ouellet :
Oui,
merci, juste pour une >question de compréhension, là. L'entreprise A
existe, vend une filiale A1, donc il y a possibilité de scission et donc
il existerait deux régimes à prestations cibles, un dans l'entreprise A,
un dans la filiale nouvellement achetée A1. L'employé qui n'est plus à l'emploi
de l'entreprise A, mais qui a quand même des droits acquis, il va se retrouver
où, lui? Est-ce qu'il reste dans a ou il va se retrouver dans A1?
M. Gamache (Stéphane) : Il va
se retrouver dans A1, là, chez le nouvel employeur ou l'acquéreur, dans
l'exemple qu'on mentionne là.
M. Ouellet : C'est
automatique? Celui qui a un droit acquis, mais qui ne travaille plus, celui...
Dans le fond, mon exemple, là, c'est : j'ai travaillé pendant 10 ans
chez A... Pardon. J'ai travaillé pendant 10 ans chez A, je ne travaille
plus, j'ai quand même des droits acquis à l'intérieur du régime à prestations
cibles, A se scinde en deux et crée A1. Celui qui avait des droits acquis mais
qui n'est plus cotisant, comment est-ce qu'on le discrédite entre l'entreprise A
ou l'entreprise A1?
M. Gamache (Stéphane) :
Habituellement, il va rester dans le régime d'origine, mais c'est eux qui vont
déterminer qui va de quel côté, mais les actifs vont aussi suivre, là, les
prestations des individus concernés.
M. Ouellet : O.K. Mais donc
quand vous dites : Ils vont décider. C'est qui va décider ça? C'est le
comité?
M. Girard (Groulx) : C'est… je
vais juste vérifier, là.
M. Gamache (Stéphane) : Quand
ils vont établir la scission du régime.
M. Girard (Groulx) : C'est
que, clairement, ici, on scinde le régime. Il y a 100 employés, il y en a
40 qui quittent, cette division de la compagnie est vendue, ses 40 employés
quittent, donc les règles pour déterminer la valeur de leur régime accumulé
sont définies, mais ils quittent avec la valeur. Là, à savoir est-ce qu'il y a
un nouveau régime de retraite à prestations cibles qui les accueille, à
cotisations déterminées, est-ce que... Ça dépend où ils atterrissent.
M. Ouellet : Donc, si je suis
votre raisonnement, ce raisonnement-là tient pour les travailleurs actifs, mais
ceux et celles qui ne sont plus à l'emploi, je veux dire, ils ne seront pas là
pour...
M. Gamache (Stéphane) :
Généralement, ils vont rester dans le régime de départ.
M. Girard (Groulx) : Ils vont
rester dans le régime, ils ne sont pas vendus, là.
M. Ouellet : C'est ça, O.K. Ça,
je veux bien comprendre, là. On a la chance d'avoir les gens de Retraite
Québec, et je n'ai pas le bonheur, M. le ministre, de les côtoyer à chaque jour
pour répondre à toutes mes questions sur les régimes de retraite.
M. Girard (Groulx) : Mais même
moi, je n'ai pas le bonheur de les côtoyer à chaque jour.
M. Ouellet : C'est juste pour
comprendre. Il y a... Vous comprenez que ça devient un nouvel... un nouvel
outil, pardon, de planification de retraite que des entreprises pourraient
utiliser. Il y a, dans le monde des entreprises, des fusions, des acquisitions,
des transferts, alors pour moi c'était juste bien important de comprendre que
pour <quelqu'un...
M. Ouellet :
…
Vous
comprenez que ça devient un nouvel... un nouvel outil, pardon, de planification
de retraite que des entreprises pourraient utiliser. Il y a, dans le monde des
entreprises, des fusions, des acquisitions, des transferts, alors pour moi
c'était juste bien important de comprendre que pour >quelqu'un qui a des
années de service dans une entreprise et qu'il n'y est plus, techniquement, de ce
que je crois comprendre, c'est que, peu importe ce qui va se passer dans le
futur de cette entreprise-là, celui qui a acquis des droits, mais qui ne
travaille plus, devrait rester ou va rester dans l'entreprise pour laquelle il
a fait sa prestation de services, même si, dans le département qu'il a
travaillé, on l'a vendu, puis il est rendu dans une autre compagnie.
M. Gamache (Stéphane) : Mais
des fois c'est dans la même compagnie qui crée une division, puis, pour faire
certaines activités, puis ils vont scinder les régimes de retraite. C'est des
situations quand même rares, mais qui existent, qui… à l'occasion dans le
régime à prestations déterminées, là, aussi.
M. Ouellet : O.K.
Le Président (M. Simard) :
D'autres remarques sur 66? Alors, nous allons procéder à la mise aux voix.
La Secrétaire
: Oui. M.
Girard (Groulx)?
M. Girard (Groulx) : Pour.
La Secrétaire
: M.
Thouin (Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
: M.
Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire
: M.
Asselin (Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
: M.
Chassin (Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
: Mme
Foster (Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
: M.
Émond (Richelieu)?
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
: M.
Fortin (Pontiac)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
: M.
Leitão (Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Pour.
La Secrétaire
: M.
Marissal (Rosemont)?
M. Marissal : Abstention.
La Secrétaire
: M.
Ouellet (René-Lévesque)?
M. Ouellet : Pour.
La Secrétaire
: M.
Simard (Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. L'article 66 est adopté. Nous en sommes rendus à l'article 67.
M. Leitão : J'ai une question,
M. le Président, sur 67. Je suis un peu mélangé, c'est peut-être parce qu'il
est presque 9 heures du soir, je pensais qu'à l'article 64 on dit que
la loi interdit la fusion de plusieurs régimes à prestations cibles, O.K., bon,
c'est très clair, mais ici, maintenant, on dit qu'une fusion peut être
autorisée si… bon, il y a plusieurs conditions qui sont énumérées, est-ce qu'on
parle de la même fusion, là, c'est ça qui me rend un peu… C'est ça ma question.
M. Girard (Groulx) : Vous
dites qu'on avait interdit des fusions, puis là on donne les conditions d'une
fusion.
M. Leitão : C'est ça.
M. Gamache (Stéphane) :
M. Gamache (Stéphane) :Oui, un
instant.
M. Leitão : Ce n'est peut-être
pas la même fusion, là, je ne sais pas.
M. Gamache (Stéphane) : Pour
ne pas faire d'erreur à votre question, il faudrait que je pose une question à
la légiste au dossier.
Une voix
: Bien sûr.
Mais ils sont ici pour ça.
M. Gamache (Stéphane) :
L'article 67.
M. Leitão : Parce que 64 est
très clair et semble dire que…
Le Président (M. Simard) :
…consentement, nous pourrions donner la parole à votre collègue.
Des voix
: …
Le Président (M. Simard) :
Donc, d'abord, y aurait-il consentement afin que madame puisse s'adresser à
nous?
M. Leitão : Oui, bien sûr.
Le Président (M. Simard) :
Madame, bienvenue, pour les fins de nos travaux, auriez-vous l'amabilité,
d'abord, de vous présenter et de décliner vos fonctions, s'il vous plaît.
Mme Gobeil (Luce) : Oui. Luce
Gobeil, avocate à la <direction…
Le Président (M. Simard) : …
nous
pourrions donner la parole à votre collègue.
Des voix
: …
Le Président (M. Simard) :
Donc, d'abord, y aurait-il consentement afin que madame puisse s'adresser à
nous?
M. Leitão : Oui, bien sûr.
Le Président (M. Simard) :
Madame, bienvenue, pour les fins de nos travaux, auriez-vous l'amabilité,
d'abord, de vous présenter et de décliner vos fonctions, s'il vous plaît.
Mme Gobeil (Luce) : Oui.
Luce Gobeil, avocate à la >direction des affaires juridiques de Retraite
Québec.
Le Président (M. Simard) : Cher
maître, nous vous écoutons.
Mme Gobeil (Luce) : Bon. Cet
article-là, en fait, il ne concerne pas du tout les prestations cibles, cette
disposition-là. C'est que, comme on avait la série d'articles, il a été laissé
là, il aurait dû se retrouver dans les autres dispositions. Il apporte une
précision, simplement, pour l'ensemble des régimes dans les situations où il y
a… celle-là, c'est laquelle, là? C'est des fusions. Alors, il ne vise pas les
régimes à prestations cibles, tout simplement.
Le Président (M. Simard) :
Merci beaucoup. D'autres remarques?
M. Girard (Groulx) : Donc, on conserve
l'interdiction de fusion dans les régimes de retraite à prestations cibles,
mais cet article vient préciser, dans le cas où les fusions sont permises, ce
qui ne concerne pas les régimes à prestations cibles, une précision, c'est ça?
M. Gamache (Stéphane) : Oui,
c'est pour ça que je…
M. Leitão : Bien là, pourquoi
on a fait ça ici? Est-ce qu'on l'avait oublié? Est-ce que c'était nécessaire…
mais sérieusement, c'était nécessaire d'amener cette précision?
M. Gamache (Stéphane) : Elle
aurait dû être dans le bloc III, là, à l'onglet… plus tard dans le projet
de loi, à l'onglet n° 7… cet article-là.
M. Leitão : O.K.
M. Girard (Groulx) : Parce
qu'à partir du prochain bloc, on n'est plus dans les régimes de retraite à
prestations cibles, mais des modifications aux régimes complémentaires de
retraite qui sont amenées dans le cadre du régime de retraite à prestations
cibles.
M. Leitão : Un espèce de mini-omnibus
retraite.
M. Girard (Groulx) : Un
omnibus retraite, vous visez juste, avec des mesures COVID en plus.
M. Leitão : Ça, c'est sûr.
Donc, on ne parlait pas des mêmes fusions, on ne parle pas du même régime de
retraite. O.K., je comprends, merci.
Le Président (M. Simard) :
D'autres remarques sur 67? Alors, nous allons donc procéder à la mise aux voix.
La Secrétaire
: Oui.
M. Girard (Groulx)?
M. Girard (Groulx) :
Pour.
La Secrétaire
:
M. Thouin (Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire
:
M. Asselin (Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Chassin (Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
:
Mme Foster (Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
:
M. Émond (Richelieu)?
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
:
M. Fortin (Pontiac)?
M. Fortin :
Abstention.
La Secrétaire
:
M. Leitão (Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Abstention.
La Secrétaire
:
M. Marissal (Rosemont)?
M. Marissal : Abstention.
La Secrétaire
:
M. Ouellet (René-Lévesque)?
M. Ouellet : Pour.
La Secrétaire
: Et
M. Simard (Montmorency)?
• (20 h 50) •
Le Président (M. Simard) :
Abstention. L'article 67 est adopté. Et avant de passer à la
section II, à laquelle faisait justement, à l'instant, référence le
ministre, le député de Rosemont nous avait signifié en fin d'après-midi son
intention de déposer un amendement qui se retrouve en ce moment sur Greffier,
qui... auquel vous avez tous déjà accès. Donc, M. le député, auriez-vous
l'amabilité de nous en faire lecture?
M. Marissal : Bien, auriez-vous
l'amabilité, ainsi que les collègues, de me donner deux minutes de
suspension, s'il vous plaît?
Le Président (M. Simard) :
Nous allons suspendre.
(Suspension de la séance à 20 h 51)
Le Président (M. Simard) :
...signifié en fin d'après-midi son intention de déposer un amendement qui se
retrouve en ce moment sur Greffier, qui... auquel vous avez déjà tous accès.
Donc, M. le député, auriez-vous l'amabilité de nous en faire lecture?
M. Marissal : Bien, auriez-vous
l'amabilité, ainsi que les collègues, de me donner deux minutes de suspension, s'il
vous plaît?
Le Président (M. Simard) :
Nous allons suspendre.
(Suspension de la séance à 20 h 51)
21 h (version révisée)
(Reprise à 21 h 4)
Le Président (M. Simard) : D'accord.
Donc, au moment de suspendre, nous en étions rendus à la lecture d'un amendement
qui sera déposé par le député de Rosemont. Alors, cher collègue, à vous la
parole.
M. Marissal : Merci, M. le
Président. Amendement que vous avez reçu, alors je le lis : Insérer, après
l'article 86 du projet de loi, l'article suivant :
«86.1. Cette loi est modifiée par
l'insertion de l'article suivant :
«3.18... 318.21.1 — pardon. Les dispositions
prévues par les régimes à prestations cibles peuvent également s'appliquer
optionnellement, avec les adaptations nécessaires, à un régime de retraite par
financement salarial établi en vertu du Règlement sur la soustraction de
certaines catégories de régimes de retraite à l'application de la Loi sur les
régimes complémentaires de retraite (chapitre R-15, r.7).»
Alors, voilà. J'ai l'air parfaitement
brillant et en maîtrise de toutes les lois sur les retraites après vous avoir
lu ceci, ce qui me permet de remercier le recherchiste avec qui je travaille.
Alors, on a discuté de ça plus tôt... oui,
plus tôt aujourd'hui, pardon. Plus tôt aujourd'hui, le député de Pontiac avait
ouvert le bal, on en a discuté. C'est des demandes qui ont été faites. Je vous
lis rapidement... pour éviter le bafouillage nocturne, là, je vous lis
l'argumentaire que les groupes nous ont fait. Alors, ces groupes ont fait
valoir que certaines modalités qu'on va mettre pour encadrer les prestations
cibles sont plus favorables que celles encadrant les RRFS.
Ainsi, une section du mémoire de la FTQ,
notamment, s'intitule L'équité entre les RRPC, les RRFS et les régimes à
cotisations négociées, et souligne que «les RRPC ne devraient pas <jouir...
M. Marissal : ...prestations
cibles sont plus favorables que celles encadrant les RRFS.
Ainsi, une section du mémoire de la
FTQ, notamment, s'intitule L'équité entre les RRPC, les RRFS et les régimes
à cotisations négociées, et souligne que «les RRPC ne devraient pas >jouir
d'avantages par rapport aux RRFS». Je m'excuse du jargon, pour les gens qui
nous suivraient à la télévision puis qui sont peut-être un peu perdus, mais c'est
pour gagner du temps. Ils parlent, par exemple, d'alléger le processus actuel
en n'obligeant pas la préparation d'un rapport actuariel lors d'un retrait
d'employeur parti à un régime interentreprises — un avantage dont
bénéficieraient les prestations cibles et les RRFS. On considère généralement
que ce serait une tâche trop lourde, fastidieuse et on demande d'en être
exempté.
Également, les groupes communautaires
ayant établi un RRFS aimeraient que ces régimes puissent garder leurs retraités
orphelins — expression consacrée — pour que les retraités
des employeurs qui cessent leur activité ne soient pas sortis du régime,
autrement dit, qu'ils y soient toujours.
Depuis le départ, le ministre souligne
qu'il ne désire nullement favoriser les prestations cibles, donc le régime à
prestations cibles face au régime à prestations déterminées ou aux autres
régimes comme les RRFS. Pourtant, c'est l'impression qui se dégage du projet de
loi à ce jour, un certain avantage ou un parti pris, un biais en faveur des
prestations cibles.
Alors, voilà, M. le Président, je m'arrête
ici pour le moment. C'est quelque chose dont on déjà discuté. Le ministre nous
a dit avoir reçu lui-même les demandes de ces groupes et avoir même reçu ces
groupes. Effectivement, c'est des gens qui sont actifs. Certains sont venus
ici, d'autres font des représentations par d'autres canaux, mais c'est un
dossier, effectivement, qui est connu et dont nous avons déjà commencé à parler
ici.
Le Président (M. Simard) :
Merci. Y aurait-il donc des commentaires, éventuellement? M. le ministre.
M. Girard (Groulx) : Bien, je
dirais que la portée de l'amendement est beaucoup trop large, là. Si on a une
proposition précise à faire sur les régimes de retraite à financement salarial,
je serais prêt à... mais, si vous... S'il y avait un amendement précis sur les
régimes de retraite à financement salarial, nous le considérerions, mais là, de
dire... je vais essayer de trouver le mot juste, là, de dire d'une façon
générale que les modalités des régimes de retraite à prestations cibles doivent
s'appliquer au régime de retraite à financement salarial, c'est beaucoup trop
vaste, pas suffisamment défini et, je dirais, non applicable.
Le Président (M. Simard) :
D'accord. Y aurait… M. le député de Rosemont.
M. Marissal :
<Bien...
M. Girard (Groulx) : ...des
régimes de retraite à prestations cibles doivent s'appliquer aux régimes de
retraite à financement salarial, c'est
beaucoup trop vaste, pas
suffisamment
défini et, je dirais, non applicable.
Le Président (M. Simard) :
D'accord.
Y aurait...
M. le député de
Rosemont.
M. Marissal : >Bien,
je ne peux pas m'empêcher de saisir la balle au bond en forme de très petite
ouverture de porte. Moi, un amendement, je vais en faire un autre, là, s'il y a
une ouverture. Mais, question de gagner du temps, si le ministre veut s'avancer
davantage ou s'il veut conférer avec nous hors d'ondes, s'il y a un gain à
faire ici et, pour reprendre une de ses expressions chères, <et >qu'on
peut le faire, bien, pourquoi s'en priver, allons-y.
• (21 h 10) •
M. Girard (Groulx) : Moi, lorsque
j'ai rencontré ces groupes-là, il y avait une demande précise quant au statut
des orphelins, qui est ce que nous avons discuté, et ça, nous avons dit non
après considération, réflexion, discussion avec Retraite Québec. Et là, l'amendement,
lui, qui est présenté ici est d'application générale, et ce que je dis, c'est
que je ne suis pas favorable à l'amendement, parce qu'il est d'application
générale. S'il y a d'autres suggestions précises, on va les regarder. Si ces suggestions
précises sont reliées au statut des orphelins, on en a déjà discuté, et nous
allons les rejeter.
M. Gamache (Stéphane) : Il y a
un article plus loin dans... un amendement plus tard, à 59.1, qui vient pallier
à une des demandes. Ils voulaient que les régimes à cotisations et prestations
négociées, type de régime très particulier qui a huit groupes, là...
d'offrir aussi le transfert de la valeur. Ça, on vient le faire plus tard, à
59.1, puis on va le faire aussi dans les RRFS, mais ça, il va falloir le faire
par règlement éventuellement. Donc, ça, on répond à ça plus loin. Les
orphelins, on y a déjà répondu.
Puis, au niveau des rapports de retrait d'employeurs,
le RRFS-FTQ nous a déjà interpellés là-dessus, puis on veut... Là, Retraite
Québec a un certain... une latitude à 240.3 de la loi, puis on veut leur offrir
des conditions pour alléger le processus tout en respectant les droits des
participants, on veut le faire éventuellement. Ça, on peut vous... on peut
faire... répondre à leur demande à cet égard. Pour des éléments précis que vous
avez nommés tout à l'heure, là, <ça va... >il va y avoir des
solutions à ceux-là.
M. Marissal : Très bien. Bien,
évidemment, le gros morceau de l'amendement, le ministre l'a dit, puis on le
sait, là, ce sont les orphelins, je comprends, mais la réponse, un mot de trois lettres
qui ne porte à aucune ambiguïté, et je vais prendre le non pour une réponse,
même si je ne <l'accepte pas.
Quant à...
M. Marissal : ...de
l'amendement,
le
ministre l'a dit. Et puis on le sait, là, ce sont les orphelins. Je
comprends bien la réponse, un mot de trois lettres qui ne porte à aucune
ambiguïté. Et je vais prendre le non pour une réponse, même si je ne >l'accepte
pas.
Quant à la suite de ce que M. Gamache
parle, c'est intéressant. Je comprends qu'on le verra plus tard dans le projet
de loi et qu'il y a une proposition d'assouplissement, notamment à la suite de
la demande, là, de la FTQ pour son régime, sur le dernier point dont vous avez
parlé, M. Gamache.
M. Gamache (Stéphane) : Pour
les retraits d'employeurs…
M. Marissal : Voilà. Bien
oui, dans les...
M. Gamache (Stéphane) : …ça,
ça ne sera pas dans le projet de loi, mais on a une certaine latitude à cet
égard, puis on voulait le faire.
Puis, pour les transferts dans un FRV, il
y a un amendement plus tard dans le projet de loi qui va donner suite à une des
demandes qui est venue à cet égard.
M. Marissal : Très bien.
Pour moi, ça complète, là, pour le moment, M. le Président.
Le Président (M. Simard) :
Très bien. Y aurait-il d'autres remarques...
M. Marissal : Si d'autres
veulent se jeter...
Le Président (M. Simard) :
Y aurait-il d'autres remarques sur l'amendement du député de Rosemont? Sans
quoi, nous allons procéder à la mise aux voix. Mme la secrétaire.
La Secrétaire
: Oui.
M. Marissal (Rosemont)?
M. Marissal : Pour.
La Secrétaire
:
M. Girard (Groulx)?
M. Girard (Groulx) :
Contre.
La Secrétaire
:
M. Thouin (Rousseau)?
M. Thouin : Contre.
La Secrétaire
:
M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Contre.
La Secrétaire
:
M. Asselin (Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Contre.
La Secrétaire
:
M. Chassin (Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Contre.
La Secrétaire
:
Mme Foster (Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Contre.
La Secrétaire
:
M. Émond (Richelieu)?
M. Émond : Contre.
La Secrétaire
:
M. Fortin (Pontiac)?
M. Fortin :
Abstention.
La Secrétaire
:
M. Leitão (Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Abstention.
La Secrétaire
:
M. Ouellet (René-Lévesque)?
M. Ouellet : Abstention.
La Secrétaire
:
M. Simard (Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. Cet amendement est donc rejeté.
Conséquemment, nous allons passer à la
section 2. Nous allons commencer par l'article 60. Mais, comme le
veut, disons, notre petite tradition, là, depuis le début de l'étude du projet
de loi, souhaiteriez-vous, M. le ministre, puisqu'on aborde une nouvelle
section, peut-être nous partager des remarques générales sur les quelques
articles qui vont suivre?
M. Girard (Groulx) : Oui.
Et je vous partagerais aussi qu'on pourrait peut-être voter par bloc lorsqu'on
va arriver au bloc 2.1, là.
M. Fortin :
D'accord pour le 49... le bloc 2.1.
Le Président (M. Simard) :
Très bien. Autrement dit, on va voter en sous-bloc, 2.1, 2.2, 2.3
éventuellement. Mais je remarque que vous faites des progrès quand même. Votre
ténacité paie.
M. Girard (Groulx) : Non,
non, mais... Je pense... J'ai compris, là. 61, article par article. En fait, on
a couvert les régimes de retraite à prestations cibles article par article. Et
je vais vous parler maintenant du bloc 2.
Alors, Règles particulières pour certains
régimes ou secteurs. Le bloc 2 établit des règles particulièrement
concernant : bloc 2.1, les régimes interentreprises à cotisations
négociées; bloc 2.2, les régimes du secteur des pâtes et papiers;
bloc 2.3, les régimes des secteurs municipal et universitaire.
Je vais lire l'intuition de 2.1. On pourra
discuter…
Le Président (M. Simard) :
Oui.
M. Girard (Groulx) : …voter
en bloc.
Le Président (M. Simard) :
Très bien.
M. Girard (Groulx) : 2.1 <Régimes...
M. Girard (Groulx) :
...à cotisations négociées; bloc 2.2, les régimes du secteur des pâtes et
papiers; bloc 2.3, les régimes des secteurs
municipal et
universitaire.
Je vais lire l'intuition de 2.1. On
pourra discuter...
Le Président (M. Simard) :
Oui.
M. Girard (Groulx) : …voter
en bloc.
Le Président (M. Simard) :
Très bien.
M. Girard (Groulx) :
2.1. >Régimes interentreprises à cotisations négociées (visés par le
chapitre X.2 de la loi RCR).
Ce bloc prévoit les conditions pour
permettre la transformation de régimes interentreprises à cotisations négociées
en régimes de retraite à prestations cibles.
Pour simplifier la transformation de ces
régimes, un processus de consultation des participants et certaines mesures
permettant le maintien des dispositions des régimes existants sont prévus.
Alors, voilà. Je m'arrête ici.
Le Président (M. Simard) :
Très bien. Alors, pour... Y aurait-il, donc, des commentaires, commençons par
ça, pour 2.1, l'article 60? Oui, M. le ministre.
M. Girard (Groulx) :
J'allais dire, peut-être que M. Gamache pourrait même rajouter de
l'intuition à l'intuition, nous expliquer la teneur de ce bloc, et peut-être
que ça nous donnera une piste, à savoir si c'est pertinent d'avoir des... d'en
discuter plus.
M. Gamache (Stéphane) : C'est
huit régimes de retraite, cette catégorie-là, catégorie à laquelle il ne
peut pas s'ajouter de nouveaux régimes de retraite, qui existent depuis longtemps,
qui sont des régimes apparentés à des prestations cibles, dont les prestations
peuvent être réduites quand la situation financière est mauvaise.
Donc, ils sont déjà apparentés. Eux, on
leur donne l'option de se... de joindre, dans le fond, le cadre législatif et réglementaire
des régimes à prestations cibles, mais c'est une option qu'ils ont. Elle n'est
pas imposée à ces huit régimes de retraite là.
Puis on n'a eu aucun commentaire, là, dans
les consultations concernant ces dispositions-là pour les régimes
interentreprises à cotisations négociées. Et c'est facultatif, je le répète,
là, c'est important. Ils ne sont pas obligés de joindre le cadre, mais ils
peuvent le faire.
Le Président (M. Simard) :
Y aurait-il... Oui, M. le député de Robert-Baldwin.
M. Leitão : Est-ce que
vous pourriez nous donner un exemple d'un de ces régimes-là? Vous avez parlé qu'il
y en a... que ça existe depuis un certain temps déjà.
M. Gamache (Stéphane) :
La plupart de ces régimes sont en place depuis des dizaines d'années. Il y a, par
exemple, des régimes dans le secteur de l'alimentation qui regroupent plusieurs
employeurs. C'est tous des régimes multiemployeurs, avec plusieurs employeurs, par
exemple, dans la distribution alimentaire, puis avec plusieurs conventions
collectives. Mais les employeurs, eux autres, ils sont seulement engagés à une cotisation
fixe, mais c'est des régimes à prestations déterminées, dans le fond. Puis, s'il
y a une insuffisance de coûts, bien, évidemment, les prestations peuvent être
réduites.
Donc, ça ressemble beaucoup à des
prestations cibles, mais c'était un cadre qui était plus rigide que le cadre
actuel, qui offre un peu plus de flexibilité. Toutefois, il exige des
provisions de stabilisation un petit peu plus élevées, plus prudentes dans le
nouveau cadre, ça fait qu'il y en a qui pourraient décider de ne pas joindre ce
cadre-là. Il y en a d'autres qui pourraient décider de le joindre.
M. Leitão : Et donc c'est
<facultatif…
M. Gamache (Stéphane) :
Oui.
M. Leitão : Donc, si...
M. Gamache (Stéphane) : …que
le cadre actuel qui offre un peu plus de
flexibilité. Toutefois, il
exige des provisions de
stabilisation un petit peu plus élevées, plus
prudentes dans le nouveau cadre, ça fait qu'il y en a qui pourraient décider de
ne pas joindre ce cadre-là, il y en a d'autres qui pourraient décider de le
joindre.
M. Leitão : Et donc c'est >facultatif…
M. Gamache (Stéphane) : Oui.
M. Leitão : Donc, si les
parties décident de le faire, tant mieux, sinon, bon, ça reste tel quel. O.K.
Le Président (M. Simard) : Oui,
monsieur…
Une voix : …
Le Président (M. Simard) : Non,
je vous en prie. Le député de Rosemont souhaitait intervenir.
M. Marissal : Question de
curiosité. Vous dites huit régimes, ça touche combien de monde, ça,
environ? Parce que vous parlez de multiemployeurs. Ça, est-ce que c'est
significatif?
M. Gamache (Stéphane) : C'est
significatif, mais je n'ai pas le nombre avec moi, là, on pourra revenir, si
vous voulez avoir réponse à cette question-là, pour vous donner… Je ne peux pas
avancer un chiffre, là, mais je ne peux pas, là, je ne suis pas capable de le
faire. C'est plusieurs milliers de personnes, ça, c'est clair.
M. Marissal : O.K.
M. Girard (Groulx) : Peut-être
qu'on peut le chercher pendant qu'on avance, vous donner la réponse d'ici
10 h 30.
M. Gamache (Stéphane) : Oui.
Le Président (M. Simard) : Très
bien. Ça évitera une question dans neuf mois. M. le leader de l'opposition…
M. Girard (Groulx) : Je
n'aurais pas la réponse, en plus, pour éviter…
M. Gamache (Stéphane) : Il y a
des gens qui écoutent, qui devraient peut-être…
Le Président (M. Simard) :
Alors, M. le leader.
M. Fortin :
Juste parce que vous nous avez dit… Vous nous avez dit, là, qu'il n'y avait pas
eu de recommandation qui avait été formulée, là, dans les consultations là-dessus.
• (21 h 20) •
M. Gamache (Stéphane) : …pas
de recommandation, mais de commentaires. Il y avait d'ailleurs Mercer, Aon qui
font partie d'actuaires qui administrent ces régimes-là, qui sont les actuaires
de certains de ces régimes.
M. Fortin :
Mais, quand je regarde ce que la FTQ nous avait soumis, là, ils nous
disent : «Pour un RRPC existant et les régimes à cotisations négociées qui
choisiront d'être transformés en RRPC, le législateur devrait permettre une
période de transition afin de se conformer aux nouvelles exigences en regard de
la durée des amortissements.» N'est-ce pas en lien avec le 146.44.1, ça?
M. Gamache (Stéphane) : Oui.
Ils ont une période déjà de trois ans qui est prévue, puis ce n'est pas
obligatoire. Donc, s'ils ne veulent pas joindre le cadre, c'est optionnel, là.
M. Fortin :
Qu'est-ce qui est optionnel exactement?
M. Gamache (Stéphane) : De
joindre le cadre législatif des régimes de retraite à prestations cibles. Parce
que les régimes à cotisations négociées peuvent amortir leur déficit sur une
période de 12 ans, puis les régimes à prestations cibles, c'est cinq ans,
parce que… dans un but d'une meilleure équité dans le temps, puis
intergénérationnelles, entre les générations dans le régime, donc… puis ils ont
trois ans pour se joindre, puis c'est optionnel.
M. Fortin :
Mais la période de cinq ans que vous venez de mentionner, là, c'est quand
même beaucoup plus gros que la période de 10 ans des régimes à prestations
déterminées…
M. Gamache (Stéphane) : De 12 ans,
oui.
M. Fortin :
…pourquoi une période… pour une période, disons, à moitié plus courte, là?
M. Gamache (Stéphane) : On l'avait
discuté, ça, au comité avec les représentants syndicaux et patronaux pour ce
type de régime là à prestations cibles. Puis le but, justement, c'est : s'il
y a une dette, on ne veut pas l'étirer sur 15 ans, parce que, sur 15 ans,
c'est faire payer cette dette-là par des gens qui ne sont même pas encore à
l'emploi puis qui vont payer pour la dette d'autres cohortes. Évidemment, on ne
peut pas payer la dette toujours instantanément, c'est pour ça qu'il y a une
certaine période pour le faire. <L'idée d'avoir…
M. Gamache (Stéphane) :
...puis le but,
justement, c'est :
s'il y a une dette, on ne
veut pas l'étirer sur 15 ans,
parce que sur 15 ans, c'est
faire payer cette dette-là par des gens qui ne sont même pas encore à l'emploi
puis qui vont payer pour la dette d'autres cohortes.
Évidemment, on ne
peut pas payer la dette
toujours instantanément, c'est pour ça qu'
il
y a une certaine période pour le faire. >L'idée d'avoir une période
courte d'amortissement, c'est de permettre, justement, là, de limiter le financement
entre des cohortes ou des générations de travailleurs.
M. Fortin : O.K., mais en
disant : On ne veut pas le faire immédiatement, c'est sûr que c'est parce
que ça donnerait un choc trop grand, là, si vous le faites tout d'un coup, mais
cinq ans, vous pensez que c'est raisonnable comme amortissement?
M. Gamache (Stéphane) : Oui.
M. Fortin :O.K. O.K., je vous entends.
Le Président (M. Simard) :
Bien. D'autres remarques sur l'article 60? Sans quoi, nous allons procéder à la
mise aux voix.
La Secrétaire
: M. Girard
(Groulx)?
M. Girard (Groulx) : Pour.
La Secrétaire
: M. Thouin
(Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
: M. Jacques
(Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire
: M. Asselin
(Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
: M. Chassin
(Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
: Mme Foster
(Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
: M. Émond
(Richelieu)?
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
: M. Fortin
(Pontiac)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
: M. Leitão
(Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Pour.
La Secrétaire
: M. Marissal
(Rosemont)?
M. Marissal : Abstention.
La Secrétaire
: M. Simard
(Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. L'article 60 est donc adopté.
Et nous passons à l'article 86, qui
débuterait potentiellement par un amendement.
M. Girard (Groulx) : Oui. Je
vais d'abord vous parler de l'intuition. Régimes du secteur des pâtes et
papiers. Ce bloc prévoit les règles transitoires et particulières qui
s'appliqueront aux régimes de retraite à prestations cibles existants du secteur
des pâtes et papiers. Ces régimes devront être rendus conformes aux règles du
chapitre X.3 au plus tard le 31 décembre 2023.
Deux amendements sont prévus en ce
qui concerne les régimes de ces secteurs :
L'un vise à permettre le maintien des
dispositions prévoyant que l'augmentation périodique des rentes cesse à la
cessation de la participation active : amendement 86;
L'autre vise à préciser que les règles
transitoires prévues à l'article 318.12, introduit par l'article 86,
s'appliquent à toute évaluation actuarielle jusqu'à ce que le régime soit rendu
conforme : amendement 86 (318.12).
Le Président (M. Simard) : Très
bien. Merci. Donc...
M. Girard (Groulx) : Est-ce
que vous voulez que je lise les amendements, puisqu'après on va avoir une
discussion par bloc?
Le Président (M. Simard) : Oui.
Alors, on doit voter nos amendements un après l'autre.
M. Girard (Groulx) : D'accord.
Le Président (M. Simard) :
Donc, on pourrait commencer par le 318.10.
M. Girard (Groulx) : O.K.
L'amendement vise... Vous voulez que je le lise, peut-être?
Le Président (M. Simard) :
S'il vous plaît, M. le ministre.
M. Girard (Groulx) : Oui? D'accord.
Je pense que j'avais compris.
Remplacer le deuxième alinéa de l'article 318.10
de la Loi sur les régimes complémentaires de retraite proposé par l'article 86
du projet de loi par les alinéas suivants :
«Les dispositions de l'article 146.44.2
s'appliquent à toute modification du régime requise à cette fin.
«Si le régime <comporte, le...
M. Girard (Groulx) : ...86
du projet de loi par les alinéas suivants :
«Les dispositions de
l'article 146.44.2 s'appliquent à toute modification du régime requise à
cette fin.
«Si le régime >comporte, le
(indiquer ici la date de la présentation du présent projet de loi), des
dispositions visées au paragraphe 1° de l'article 146.47 ou des
dispositions permettant de mettre fin, lors de la cessation de la participation
active, à l'augmentation périodique de la rente visée à l'article 146.48,
ces dispositions peuvent être maintenues.»
Explication : L'amendement vise à
permettre aux régimes à prestations cibles du secteur des pâtes et papiers de
conserver les dispositions prévoyant que l'augmentation périodique des rentes
cesse à la cessation de la participation active.
Le Président (M. Simard) :
Très bien. Des commentaires sur cet amendement?
M. Fortin :
Ce que vous dites, là, c'est qu'il y a certains des régimes, dans le secteur
des pâtes et papiers, qui ont, en ce moment, une augmentation périodique des
rentes, mais que, dès que la participation active d'un employé cesse, ce n'est
plus possible. C'est ça? Mais donc qu'est-ce qui se passe avec cet employé-là
au moment où il arrive à sa retraite? Est-ce qu'il a une augmentation
périodique, cet employé-là?
M. Girard (Groulx) : Est-ce
qu'on parle d'un employé ou on parle d'un régime qui n'a plus d'employé actif,
là? Je vais vous laisser préciser.
M. Gamache (Stéphane) : Oui.
Un des cinq régimes de papetières existant, il y a une disposition
particulière qui n'est pas permise dans les prestations cibles dans le projet
de loi qui est ici, et on vient ici protéger ce droit acquis là qui a été
souligné par la firme qui administrait ce régime de retraite là. Nous, on ne
l'avait pas, disons, détecté dans notre analyse, parce que, pour les
papetières, eux, ils sont obligés de joindre ce nouveau cadre de réglementation
et de législation là, O.K.? On veut faire disparaître le règlement spécial, là,
qui gère ces régimes-là, ils ont trois ans pour le faire, puis qu'on a
fait des mesures pour protéger le droit acquis. Mais ce petit élément-là, il
avait été omis dans le projet de loi puis il nous a été souligné par la firme
qui administre le régime concerné. Donc, on est venu faire une petite
adaptation pour leur permettre la transition vers ce nouveau cadre là.
M. Fortin :Non, ça, je comprends parfaitement et c'est plein de bon sens,
ce que vous venez de me dire, M. Gamache, mais ce que je veux savoir, là,
quand vous me dites : L'augmentation périodique des rentes cesse à la
cessation de la participation active, la participation active, c'est le travail
ou c'est la prestation? C'est le travail?
M. Gamache (Stéphane) : Quand
la personne cesse de travailler, le régime prévoit que, s'il y avait de
l'indexation périodique, elle cesse dans le régime.
M. Fortin :
...augmentation périodique, elle est par rapport à la rente. Alors, ce dernier
employé-là, là, lui, quand il va arriver à la retraite, est-ce qu'il a droit à
l'augmentation périodique de la rente?
M. Gamache (Stéphane) : Pas
dans le régime actuellement, puis il pourra maintenir... Ce régime-là pourra
maintenir cette façon de faire là dans le nouveau <cadre...
M. Fortin :
…elle est par rapport à la rente. Alors, ce dernier employé-là, là, lui, quand
il va arriver à la retraite, est-ce qu'il a droit à l'augmentation périodique
de la rente?
M. Gamache (Stéphane) : Pas
dans le régime actuellement, puis il pourra maintenir… Ce régime-là pourra
maintenir cette façon de faire là dans le nouveau >cadre législatif.
Donc, ce régime-là a été négocié entre les parties, ça fait qu'on ne les oblige
pas à venir modifier leurs dispositions pour répondre.
M. Fortin :
C'est peut-être moi qui s'exprime mal, là.
M. Girard (Groulx) : Non, ce
n'est pas si clair que ça, là. <C'est… d>Dans le fond, on comprend
qu'il y a une disposition particulière, puis on veut s'assurer que ce droit-là
soit maintenu dans le nouveau régime bien que ce ne sera pas disponible pour
tous les régimes à prestations cibles, mais on veut maintenir l'exception.
La question à laquelle le député de
Pontiac veut une réponse, c'est : C'est quoi, cette disposition
particulière?
M. Gamache (Stéphane) : C'est
l'indexation avant la retraite. Ces régimes-là prévoient que le crédit de rente
qui est accumulé à chaque année est indexé, disons, jusqu'à la retraite du
participant…
M. Girard (Groulx) : Autrement
dit, <le retraité… >le nouveau retraité n'est pas éligible aux
indexations futures.
M. Fortin :Non, je comprends, mais l'indexation, elle, se fait pendant
qu'il travaille. Ce n'est pas au moment de sa retraite, là. Ce qui est indexé,
ce n'est pas le chèque qu'il va recevoir aux deux semaines, là…
M. Gamache (Stéphane) : S'il
cesse son emploi à 48 ans. S'il avait continué à travailler… ce qu'il
avait accumulé aurait été indexé jusqu'à la retraite. Là, cette indexation-là
cesse…
M. Fortin :
À partir du moment où le dernier employé arrête de travailler.
M. Gamache (Stéphane) : Pas le
dernier ou… cet employé-là quitte, par exemple, s'il quitte son emploi.
C'est lorsqu'un employé de ce régime de
retraite là, d'une des papetières, lorsqu'il y a une cessation d'emploi…
M. Fortin :
Oui, oui. Lorsque chacun des employés qui étaient là au moment de la
négociation de cette clause-là. C'est ce que vous voulez dire?
M. Gamache (Stéphane) : C'est
la disposition du régime, mais il faut que l'employé quitte son emploi avant sa
retraite pour que ce cas-là se présente.
M. Girard (Groulx) : En
quittant avant sa retraite, il n'est pas éligible aux indexations futures qu'il
aurait obtenues en restant.
M. Gamache (Stéphane) : Il
perd l'indexation…
M. Fortin :Ah! O.K. Mais, s'il se rend à sa retraite, il est correct.
M. Gamache (Stéphane) : Oui,
oui, ça, ça n'a pas de lien, là.
M. Girard (Groulx) : Ce
n'était pas clair.
M. Fortin :O.K. C'est bon. Là, c'est clair.
M. Gamache (Stéphane) : Oui. C'est
une disposition très particulière, j'en conviens, là. Je n'ai peut-être pas été
assez précis. Désolé.
J'ai la réponse à votre autre question qui
concernait le bloc précédant, là.
M. Girard (Groulx) : Allez-y.
M. Gamache (Stéphane) : Il y a
17 000 participants et bénéficiaires, là, arrondis au millier près,
là, dans ces huit régimes là.
M. Marissal : O.K., merci.
M. Gamache (Stéphane) :
J'avais dit : «plusieurs milliers», je n'ai peut-être pas…
M. Girard (Groulx) : Est-ce
qu'on vote l'amendement?
Le Président (M. Simard) : On
va voter l'amendement, dans la mesure où toutes les interventions qui devaient
se faire à ce stade-ci auront été faites. Y aurait-il d'autres remarques? Très
bien.
Donc, nous allons voter
l'amendement 318.10.
• (21 h 30) •
La Secrétaire
: Oui.
M. Girard (Groulx)?
M. Girard (Groulx) : Pour.
La Secrétaire
: M. Thouin
(Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire
:
M. Asselin (Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Chassin (Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
:
Mme Foster (Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
:
M. Émond (Richelieu)…
21 h 30 (version révisée)
Le Président (M. Simard) : ...y
aurait-il d'autres remarques? Très bien. Donc, nous allons voter l'amendement 318.10.
La Secrétaire
: Oui. M.
Girard (Groulx)?
M. Girard (Groulx) : Pour.
La Secrétaire
: M.
Thouin (Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
: M.
Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire
: M.
Asselin (Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
: M. Chassin,
(Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
: Mme
Foster (Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
: M.
Émond (Richelieu)?
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
: M.
Fortin (Pontiac)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
: M.
Leitão (Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Pour.
La Secrétaire
: M.
Marissal (Rosemont)?
M. Marissal : Pour.
La Secrétaire
: M.
Simard (Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. Cet amendement est donc adopté, et nous pouvons poursuivre nos discussions,
mais je vous invite à passer, peut-être, éventuellement, à la lecture du
prochain amendement, à 318.12.
M. Fortin :
...
Le Président (M. Simard) :
Oui, oui, oui.
M. Fortin :
Vous nous permettez de regarder l'article 318... point 9 ou 10, là, je
veux juste... et 11, mais…
Le Président (M. Simard) :
Oui. Je vous en prie. La discussion est ouverte.
M. Fortin :O.K. à 318.10, vous nous dites essentiellement, juste, qu'ils
ont trois ans pour se conformer, c'est ça? Du moins, dans le premier alinéa,
là.
M. Gamache (Stéphane) : Oui.
M. Fortin :O.K.
M. Girard (Groulx) : Alors, on
serait rendu à l'amendement, M. le député de Pontiac?
M. Fortin :
Presque. Presque. Presque. Donnez-moi 30 secondes.
M. Girard (Groulx) : Ah! Vous
regardez 13 et 14. O.K.
M. Fortin : O.K. ça va pour
moi. Bien non, je voulais me rendre à 12, je regardais 11, mais je ne sais pas
si Carlos...
M. Leitão : Ça va.
Le Président (M. Simard) :
Alors, on est tous au même endroit?
M. Fortin :
Rendu au 12.
Le Président (M. Simard) : C'est
ça, au 12.
M. Girard (Groulx) : L'amendement.
Le Président (M. Simard) : À
la lecture de l'amendement.
M. Girard (Groulx) : Parfait.
Le Président (M. Simard) :
Merci.
M. Girard (Groulx) : Article 86
(318.12 de la loi RCR). À l'article 318.12 de la Loi sur les régimes
complémentaires de retraite proposé par l'article 86 du projet de
loi :
1° remplacer, dans le premier alinéa, «l'évaluation
actuarielle» par «une évaluation actuarielle du régime»;
2° remplacer, dans le deuxième alinéa, «L'insuffisance»
par «Une insuffisance»;
3° remplacer le quatrième alinéa par les
suivants :
«En outre, aucun rétablissement des
prestations ni aucune affectation d'un excédent d'actif ne peuvent être
effectués par suite de cette évaluation actuarielle.
«Les dispositions du présent article s'appliquent
à toute évaluation actuarielle subséquente du régime jusqu'à ce que le texte du
régime soit rendu conforme à la présente loi».
Explication. Vise à préciser que les
mesures de redressement particulières applicables à défaut de conformité
s'appliquent à toutes les évaluations actuarielles jusqu'à ce que le <régime...
M. Girard (Groulx) : ...du
régime soit rendu conforme à la présente loi».
Explication. Vise à préciser que les
mesures de redressement particulières applicables à défaut de conformité
s'appliquent à toutes les évaluations actuarielles jusqu'à ce que le >régime
soit rendu conforme.
Le Président (M. Simard) :
Merci. Y aurait-il des commentaires sur cet amendement apporté à 318.12? M. le
député de Robert-Baldwin.
M. Leitão : Cela avait été
discuté ou commenté par l'association des actuaires?
M. Gamache (Stéphane) : C'est
un petit vide, on a réalisé en faisant l'autre amendement qu'il y avait une situation...
Eux, ils ont une certaine période de temps pour rendre leurs régimes conformes.
Souvent, il va falloir qu'ils précisent des choses au texte du régime pour le
redressement, le rétablissement, l'utilisation de surplus, tout ce qui doit
être défini au texte du régime n'est pas nécessairement défini dans ces cinq régimes-là
déjà dans leurs textes. Puis, s'ils n'ont pas encore terminé leurs négociations
puis ils n'ont pas encore finalisé leur texte d'origine, ça vient prévoir qu'est-ce
qui s'applique pour eux au 31 décembre 2023. Donc, par défaut, il y a
des règles qui s'appliquent jusqu'à tant qu'ils aient finalisé, évidemment,
leurs modifications à leurs régimes de traite. La crainte étant, advenant que
ces modifications-là traînent en longueur, prennent beaucoup de temps, il doit
y avoir des mesures qui sont prévues dans l'intervalle avant qu'ils acheminent
des modifications à leurs régimes de retraite.
Le Président (M. Simard) : Très
bien. Y aurait-il d'autres remarques sur l'amendement? Nous serions donc en
mesure de procéder à la mise aux voix.
La Secrétaire
: Oui.
M. Girard (Groulx)?
M. Girard (Groulx) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Thouin (Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire
:
M. Asselin (Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Chassin (Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
: Mme Foster
(Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
: M. Émond
(Richelieu)?
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
: M. Fortin
(Pontiac)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
: M. Leitão
(Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Pour.
La Secrétaire
: M. Marissal
(Rosemont)?
M. Marissal : Pour.
La Secrétaire
: M. Ouellet
(René-Lévesque)?
M. Ouellet : Pour.
La Secrétaire
: M. Simard
(Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. Cet amendement est donc adopté. Et, afin de finaliser notre regard,
du moins dans cette section, pour l'article 86, il nous restait 18.13 et 18.14.
M. Girard (Groulx) : Bien, M.
Gamache, pouvez-vous nous expliquer 13 et 14?
M. Gamache (Stéphane) : Oui.
13, c'est pour... il y a trois régimes de White Birch existants, là, dans les
cinq papetières que je vous mentionnais. Eux, ils ont des régimes... leurs
trois régimes ont plus qu'un volet, donc il y en a deux qui ont deux volets, il
y en a qui ont trois volets, là, puis ils ont des volets à prestations
déterminées puis à prestations cibles, c'est comme ça que ça avait été ficelé
en 2011‑2012. Puis eux, exceptionnellement, on permet le maintien de cette
conception de leur régime, évidemment, là, parce que c'est comme ça que ça a
été négocié, discuté puis mis en place, mais... Donc, on vient leur permettre
ça pour qu'ils puissent joindre, là, le nouveau cadre législatif <réglementaire...
M. Gamache (Stéphane) : …exceptionnellement,
on permet le maintien de cette conception de leur régime, évidemment, là, parce
que c'est comme ça que ça a été négocié, discuté puis mis en place, mais... Donc,
on vient leur permettre ça pour qu'ils puissent joindre, là, le nouveau cadre
législatif >réglementaire.
Une voix
: Et 14.
M. Gamache (Stéphane) : Oui?
Une voix
: …
M. Gamache (Stéphane) : Dans
ce régime-là, exceptionnellement, il y a quelques participants ontariens qui
sont déjà présents. Donc, dans la même lignée que le précédent, on est venus
permettre qu'ils puissent continuer à poursuivre ce régime-là. Puis, étant
donné que ce régime-là a des particularités qui font qu'il est conforme à
certains aspects de la loi ontarienne, on a eu la confirmation de l'Ontario qu'il
pouvait contenir quelques participants ontariens. Étant donné que le cadre
législatif, on vous avait dit, ne permet pas des participants hors Québec parce
qu'il faut renégocier l'entente, la peaufiner, bien, eux, on vient leur
permettre de conserver leurs quelques participants ontariens dans ce régime-là.
On l'avait eue, là, la confirmation de l'autorité ontarienne, là, que c'était
possible de le faire
M. Fortin :
Mais quand vous utilisez l'exemple de… on peut utiliser l'exemple de White
Birch, là, mais quand j'utilisais l'exemple plus tôt ce matin ou cet
après-midi, <vous m'avez dit… >si je vous ai bien compris, vous m'avez
dit : Ce n'est pas les participants individuels.
M. Gamache (Stéphane) : Il y a
des participants qui travaillent en Ontario, là.
M. Fortin :
Ah! qui travaillent en Ontario, ici, O.K. Ce n'est pas l'usine de White Birch à
Thurso que c'est des Ontariens qui viennent travailler là, c'est vraiment des
gens qui travaillent à l'usine ontarienne de White Birch.
M. Gamache (Stéphane) : Eh
bien, là, ce n'est plus White Birch, c'est papier forestier Résolu, là, celui-là,
ce cas-là.
M. Fortin :
O.K. Mais effectivement, c'est des gens qui travaillent en Ontario.
M. Gamache (Stéphane) :
Exactement.
M. Fortin :
O.K.
M. Gamache (Stéphane) : Ce n'est
pas dans White Birch, c'est dans papier forestier Résolu, ce cas précis là.
M. Fortin :
O.K.
Le Président (M. Simard) : D'autres
commentaires sur les points 13 et 14? Très bien. Donc, puisque l'article 86
est également traité dans la section 2.3, vous comprendrez que nous ne
procéderons pas tout de suite à la mise aux voix sur 86 avant d'avoir, donc,
finalisé cette dernière section qui couvre les articles 318.15 à 318.22.
Donc, j'attire votre attention sur cette sous-section et je laisse la
discussion ouverte.
M. Girard (Groulx) : Je vais
plutôt lire l'intuition du bloc 2.3.
Le Président (M. Simard) : Je
vous en prie, intuitionnons ensemble.
M. Girard (Groulx) : Ça va?
Régimes des secteurs municipal et universitaire. Ce bloc vise à permettre l'établissement
de régimes de retraite à prestations cibles et de régimes de retraite à
financement salarial dans les secteurs municipal et universitaire.
De tels régimes seraient soustraits aux
exigences des lois de restructuration applicables selon le secteur concerné,
ainsi qu'à celles prévues par le règlement concernant le financement des
régimes de ces secteurs.
Toutefois, le régime visé par la loi <particulière…
M. Girard (Groulx) : ...De
tels régimes seraient soustraits aux exigences des lois de restructuration
applicables selon le secteur concerné, ainsi qu'à celles prévues par le
règlement concernant le financement des régimes de ces secteurs.
Toutefois, le régime visé par la loi
>particulière applicable selon le secteur concerné et auxquelles sont
partis des participants visés par le régime de retraite à prestations cibles ou
le régime de retraite à financement salarial doit préalablement avoir été
restructuré, conformément à ces lois.
Des dispositions permettent par ailleurs
l'établissement rétroactif d'un RRFS, au plus tôt le 1er janvier 2016,
si une entente a été conclue à cet effet avant la date de la présentation du
projet de loi, 7 octobre 2020.
M. Gamache.
• (21 h 40) •
Le Président (M. Simard) :
...un peu d'intuition à l'intuition.
M. Gamache (Stéphane) : Bien,
c'est qu'on vient... il y avait des enjeux de financement. Il y a des
règlements sur le financement du secteur municipal qui sont pour les régimes à prestations
déterminées. Il fallait mettre ça clair que s'ils joignaient un RRFS ou un
RRPC, c'était les règles applicables à ces types de régimes-là qui
s'appliquaient et non les autres, mais, en même temps, on voulait s'assurer
que, si ça faisait, qu'ils avaient bien effectué la restructuration de leur
régime de retraite, tel que l'exigeait, là, la loi sur la restructuration du
secteur municipal, et également, loi sur la restructuration secteur
universitaire, s'il y avait lieu.
Le Président (M. Simard) : M.
le leader.
M. Fortin :Mais on vous a pas mal dit ce qu'on pensait, un peu plus tôt,
des régimes dans les secteurs municipaux et universitaires. Ceci étant, je vais
quand même prendre le temps de le regarder article par article, là, juste pour
s'assurer que, vu que le ministre veut le faire et va le faire, qu'il le fasse
correctement.
Le Président (M. Simard) :
Voulez-vous que nous cheminions ensemble?
M. Fortin :
Comme vous voulez.
Le Président (M. Simard) : Très
bien. 18.15?
M. Fortin :
Ça va pour moi, 18.15.
Le Président (M. Simard) :
D'accord. Nous sommes à 18.16, page 203.
M. Girard (Groulx) : J'ai un
commentaire additionnel, réservé au ministre, qui est particulièrement... Il
faut s'assurer que seules les règles propres aux régimes de retraite à
prestations cibles s'appliquent aux régimes de retraite à prestations cibles
mis en place dans les secteurs municipal et universitaire puisque ces règles
sont incompatibles avec les règles prévues par ces lois.
M. Fortin :Donc… les lois sur la pérennité des régimes de retraite du
secteur municipal et universitaire parce que ça ne fait pas de sens, là, que
les deux s'appliquent, il faut que ça soit un ou l'autre, c'est ça?
M. Gamache (Stéphane) :
Exactement.
M. Fortin : O.K. Merci de
partager votre commentaire secret.
M. Girard (Groulx) : Je pense
qu'il est pertinent puisqu'on cherche l'intuition.
Le Président (M. Simard) :
Donc, serions-nous prêts à <passer...
M. Fortin :
…
les deux s'appliquent, il faut que ça soit un ou l'autre, c'est ça?
M. Gamache (Stéphane) :
Exactement.
M. Fortin : O.K. Merci de
partager votre commentaire secret.
M. Girard (Groulx) : Je
pense qu'il est pertinent puisqu'on cherche l'intuition.
Le Président (M. Simard) :
Donc, serions-nous prêts à >passer aux 18, 17?
M. Fortin :
Oui, M. le Président.
M. Girard (Groulx) : Voulez-vous
le commentaire?
Le Président (M. Simard) :
Réservé au ministre.
M. Fortin :
Bien, tant qu'à être là.
M. Girard (Groulx) : Il faut
s'assurer que seules les règles propres aux régimes de retraite à prestations
cibles s'appliquent aux régimes de retraite à prestations cibles mis en place
dans les secteurs municipal et universitaire, puisque ces règles sont
incompatibles avec les règles particulières de ce règlement.
Je pense, c'est le même commentaire.
M. Fortin :
Oui, c'est bon. Vous avez de la suite dans les idées, ou celui qui écrit vos
commentaires…
M. Girard (Groulx) : Bien,
s'il était pertinent au paragraphe… à l'article précédent de le partager…
M. Gamache (Stéphane) : Le
premier, c'était «prévues par ces lois», puis le suivant, c'est «avec les
règles particulières de ce règlement».
M. Fortin :
Le 18, là?
M. Gamache (Stéphane) : Oui.
M. Fortin :Oui. On est rendus au 18.
M. Gamache (Stéphane) : Oui,
c'est ça.
Le Président (M. Simard) : 18,
ça vous va?
M. Fortin : O.K. Donc, là,
vous mettez les conditions particulières pour établir les RRFS, si je comprends
bien, puis que la cotisation patronale soit établie à 55 %, c'est ça?
M. Gamache (Stéphane) : Vous
êtes à 318, c'est ça?
M. Fortin :
Oui.
M. Gamache (Stéphane) : Oui,
bien, il faut que la cotisation… La cotisation patronale est plafonnée, elle ne
peut pas dépasser 55 % du coût du régime.
M. Fortin :
Comment vous êtes arrivé à 55 %?
M. Gamache (Stéphane) : C'est
par cohérence avec les lois qui existent déjà pour les prestations déterminées
des deux secteurs. Dans les villes, c'est 50-50, puis dans les universités, ça
peut se rendre jusqu'à 55 %. Donc, par simplicité…
M. Fortin :Donc, vous le mettez à 55 %.
M. Gamache (Stéphane) : …et
cohérence, on l'a mis à 55 %.
M. Fortin :
Mais vous le mettez à 55 % pour les deux, là, pour universitaire et
municipal.
M. Gamache (Stéphane) : Oui.
M. Leitão : La loi n° 15, c'est ça?
M. Gamache (Stéphane) : Loi n° 15 pour les municipalités, exactement.
Le Président (M. Simard) :
Monsieur le… oui, M. le leader de la troisième opposition.
M. Ouellet : Oui, j'aimerais
lire le commentaire du député dans son cartable.
Des voix
: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Simard) :
C'est très intuitif.
M. Ouellet : Oui, merci.
Juste pour avoir un peu de précisions suite au commentaire de Retraite Québec.
Donc, si je comprends bien, une municipalité qui est sous la loi n° 15,
qui a procédé à la restructuration de son régime de retraite, pourrait négocier
avec ses travailleurs la mise en place d'un régime à prestations cibles, et
dans cette négociation, on pourrait voir apparaître une cotisation patronale à
55 %, ce qui est tout à fait différent de ce qui avait été prévu dans la
loi n° 15 pour les <municipalités…
M. Ouellet :
...pourrait
négocier avec ses travailleurs la mise en place d'un régime à prestations
cibles, et dans cette négociation, on pourrait voir apparaître une cotisation
patronale à 55 %, ce qui est tout à fait différent de ce qui avait été
prévu dans la loi
n° 15 pour les >municipalités,
de bloquer ça à 50 % dans le secteur patronal. Donc, il pourrait y avoir
un gain dans la négociation, dans ce cas-là, pour ce qui est de l'augmentation
de la cotisation patronale dans l'établissement du régime... Eh, j'ai dit
«prestations cibles», mais excusez, on est dans les RRFS, excusez. C'est bien
ça?
M. Gamache (Stéphane) : Le
plafond est un peu plus élevé, sauf que l'employeur, dans votre exemple, s'il
se rend au maximum... il n'est pas obligé de se rendre au maximum, mais s'il
paie 55 %, il est certain de payer cette cotisation-là, elle est fixe.
Tandis que, dans un régime à prestations déterminées, oui, il va payer
50 % de la facture, mais une facture qui peut augmenter dans le temps puis
varier dans le temps, c'est là toute la différence pour... Que ce soit une
ville ou n'importe quelle sorte d'employeur, souvent, il pourrait préférer
payer 55 % de quelque chose de certain que de payer 50 % d'une
facture variable dans le temps.
Le Président (M. Simard) :
D'autres commentaires sur 18.18?
M. Ouellet : Je tiens à
souligner que celui qui a écrit le commentaire du député, il est très
pertinent.
M. Girard (Groulx) : C'est
Retraite Québec.
M. Ouellet : Merci.
Le Président (M. Simard) : Très
bien. Nous poursuivons. 18.19.
(Consultation)
Le Président (M. Simard) : Je
crois comprendre que nous pourrions passer à 18.20.
(Consultation)
M. Fortin :
D'après moi, on ne fait pas de la très bonne TV, M. le Président.
M. Girard (Groulx) : Mais je
pense que ça se passait cet après-midi, c'est juste qu'on l'a manqué.
M. Ouellet : Même salle.
Bien, peut-être juste une précision.
Le Président (M. Simard) :
Oui, sur 18.20, cher collègue?
M. Ouellet : Oui, bien,
c'est... 18.19, 18.20 sont...
Le Président (M. Simard) :
Très bien.
M. Ouellet : Ils semblent les
mêmes, là. On fait référence à «(au plus tôt le 1er janvier 2016)
puissent être plutôt être crédités dans le RRFS mis en place en vertu de
l'article 318…». Juste pour ma compréhension, pourquoi on... c'est la date
du 1er janvier 2016 qui est fixée?
M. Gamache (Stéphane) : C'était…
on obligeait... La loi entrait en vigueur, sur la restructuration des villes,
le 1er janvier 2014, on disait qu'il fallait que les régimes soient
restructurés, donc, au moins pour deux années complètes. Donc, un régime peut
mettre en place... une ville pourrait mettre en place un régime rétroactivement
à cette date-là, puis... mais après avoir effectué sa restructuration.
Le Président (M. Simard) : …
M. Ouellet :
<Donc...
M. Gamache (Stéphane) :
...
un régime peut mettre en place... une ville pourrait mettre en place
un régime rétroactivement à cette date-là, puis... mais après avoir effectué sa
restructuration.
Le Président (M. Simard) :
…
M. Ouellet :
>Donc,
les parties pourraient négocier aujourd'hui la mise en place d'un RRFS qui
serait rétroactif à 2016 si, dans le cas que vous soulevez, il a été
restructuré, c'est ça?
M. Gamache (Stéphane) :
Oui.
M. Ouellet : Ce serait
quoi l'avantage de faire ça pour les travailleurs, d'être rétroactif sur
quelque chose qui va être... qui existe déjà... le service passé a déjà été
fait? J'essaie juste de comprendre qui embarquerait dans cette...
M. Gamache (Stéphane) :
Il y a déjà des travailleurs qui avaient voulu mettre en place un RRFS au
1er janvier 2014, date de la restructuration, mais c'était impossible
en fonction de la loi sur la restructuration municipale parce qu'ils se trouvaient
à ne pas restructurer leur régime pour le futur. Ce projet de loi là vise à
amener l'espace nécessaire pour ce faire, mais sans reculer à la date qui était
initialement souhaitée, là, suite à cette négociation-là qui avait été faite
entre une ville puis des travailleurs syndiqués.
M. Ouellet : Donc, ce
que vous nous dites, il y a déjà deux parties qui voulaient ça dès 2016, et ce
n'est pas… effectivement, si un employeur, une municipalité nous entendait ce
soir, il dit : Ah! si j'ai envie d'introduire un RRFS avec ma partie
syndicale, je pourrais reculer jusqu'au 1er janvier 2016. On s'entend
que ce n'est pas le but de l'exercice.
M. Gamache (Stéphane) :
Ce n'est pas le but de l'exercice. Il y avait un cas réel de négociation qui
voulait le faire en janvier 2014, mais ça donne quand même une certaine
souplesse pour le faire, mais en janvier 2016.
M. Ouellet : Parfait.
• (21 h 50) •
Le Président (M. Simard) :
Merci. Donc, d'autres commentaires sur 18.19, 18.20? Sans quoi, nous pourrions
passer à 18.21. 18.22? Très bien. Alors, à ce stade-ci, nous serions donc en
mesure de voter sur l'ensemble de l'article 86 tel qu'il fut amendé à deux
reprises dans la section 2.2. Mme la secrétaire.
La Secrétaire
: Oui. M. Girard
(Groulx)?
M. Girard (Groulx) :
Pour.
La Secrétaire
: M. Thouin
(Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
: M. Jacques
(Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire
: M. Asselin
(Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
: M. Chassin
(Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
: Mme Foster
(Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
: M. Émond
(Richelieu)?
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
: M. Fortin
(Pontiac)?
M. Fortin :
Abstention.
La Secrétaire
: M. Leitão
(Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Abstention.
La Secrétaire
: M. Marissal
(Rosemont)?
M. Marissal : Abstention.
La Secrétaire
: M. Ouellet
(René-Lévesque)?
M. Ouellet : Abstention.
La Secrétaire
: Et M. Simard
(Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. Cet article, l'article 86 tel qu'amendé est adopté. Ce
faisant, nous progressons lentement mais sûrement. Nous voici donc... Pardon?
M. Fortin :Rapidement.
Le Président (M. Simard) :
Rapidement?
M. Fortin :Sûrement, quand même.
Le Président (M. Simard) :
<
D'accord...
M. Marissal :
Abstention.
La Secrétaire
:
M. Ouellet
(René-Lévesque)?
M. Ouellet :
Abstention.
La Secrétaire
: Et
M. Simard
(Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. Cet
article,
l'article 86 tel qu'amendé est
adopté.
Ce faisant, nous progressons lentement mais
sûrement. Nous voici donc...
Pardon?
M. Fortin :
Rapidement.
Le Président (M. Simard) :
Rapidement?
M. Fortin :
Sûrement,
quand même.
Le Président (M. Simard) :
>D'accord. Oui. Nous en sommes rendus au bloc 3.
M. Girard (Groulx) : Je
vous lis l'intuition, M. le Président?
Le Président (M. Simard) :
En fait, c'est... Oui.
M. Girard (Groulx) : O.K.
M. Fortin :
Ça, ça dépend du ministre, M. le Président.
Le Président (M. Simard) :
Oui, c'est...
M. Girard (Groulx) :
Hein? J'ai manqué, là.
Le Président (M. Simard) :
Non, non, ça va, j'ai...
M. Girard (Groulx) : O.K.
Autres mesures concernant les régimes complémentaires de retraite. De nombreux
sujets sont abordés dans ce bloc. Les dispositions visent à apporter diverses
améliorations. Notons les quatre modifications suivantes. L'article 19 du projet
de loi propose d'abroger l'article 62 de la loi RCR afin de rendre plus
flexibles les règles sur la reconnaissance des l'évolution des salaires lorsqu'un
participant à un même régime de retraite change de catégorie d'emploi. Par
exemple, un participant prolongement devient cadre.
Selon les articles... Là, c'est la
deuxième modification, là. Selon les articles 29, 88 et 89 du projet de
loi, les régimes volontaires d'épargne-retraite RVER et les régimes qui
comportent des dispositions à cotisations déterminées pourraient offrir des
rentes viagères à paiement variable. Ça, il y avait des groupes qui nous
demandaient ça, n'est-ce pas?
Selon l'article 46 du projet de loi,
un régime à prestations déterminées pourrait prévoir que le degré de
solvabilité peut être établi selon une périodicité inférieure à l'exercice
financier du régime pour l'acquittement des droits des participants.
Et quatrièmement, les articles 76 et
90 à 94 du projet de loi permettraient, en cas de terminaison d'un régime à
prestations déterminées ou de retrait d'un employeur qui y est parti, par suite
d'une faillite, d'offrir aux retraités et bénéficiaires dont la rente est
réduite le transfert de la valeur de leur rente dans un régime de retraite visé
à l'article 98 de la loi RCR.
Il y a aussi trois amendements qui sont
prévus, M. le Président. Afin de permettre à un retraité d'un régime de
retraite à cotisations négociées visé par un retrait d'employeur ou la
terminaison du régime d'opter pour un transfert visé à l'article 98 lorsque
l'actif du régime est insuffisant pour acquitter intégralement les droits des
participants et bénéficiaires. Cette mesure sera applicable lorsqu'elle aura
été précisée par un règlement de Retraite Québec.
Deuxième amendement pour corriger une
erreur du projet de loi, amendement 93.
Troisième amendement, pour ajouter des
habilitations réglementaires à <l'article...
M. Girard (Groulx) : ...
lorsqu'elle
aura été précisée par un
règlement de
Retraite Québec.
Deuxième
amendement pour
corriger une erreur du
projet de loi,
amendement 93.
Troisième
amendement, pour
ajouter des habilitations
réglementaires à >l'article 244 de
la loi RCR, une habilitation de concordance. L'habilitation de retraite à
requérir l'utilisation pour les RRPC d'une mesure autre que le degré de
solvabilité, notamment pour l'acquittement de la valeur des droits d'un
participant bénéficiaire et pour l'établissement de la valeur des droits ou des
prestations aux fins d'une cessation des droits entre conjoints. Cette
habilitation est nécessaire pour permettre un arrimage adéquat avec les normes
de l'Institut canadien des actuaires relatives aux RRPC. C'est l'amendement
dont nous souhaitons l'arrivée depuis longtemps. C'est l'amendement dont nous
avons parlé depuis plusieurs heures, c'est lui.
Le Président (M. Simard) :
Très bien, mais on n'est pas encore rendus là. On n'est pas encore rendus là
parce que c'est le dernier du bloc 3. Donc, je vous invite à suivre notre
feuille de bingo, et nous pourrions donc procéder à l'étude des articles 8,
12, 19, 21, 28 et 29.
M. Girard (Groulx) : Ça, c'est
l'onglet 7. D'accord.
Le Président (M. Simard) :
Oui. Tout à fait, c'est l'onglet 7, et nous sommes à la page 219 pour
l'article 8.
M. Girard (Groulx) : Oui, M.
le Président.
Le Président (M. Simard) : On
n'est pas obligés d'en discourir, ou vous pouvez le faire, enfin, la balle est
dans votre camp.
M. Fortin :
Je n'ai rien sur l'article 8, M. le Président.
Le Président (M. Simard) : D'accord.
En ce qui concerne l'article 12?
M. Fortin :
Voulez-vous qu'on vote sur l'article 8, M. le Président?
Le Président (M. Simard) : Ah
bien, ce serait en effet une très bonne idée, mais...
M. Girard (Groulx) : Moi, je
suggère qu'on vote le bloc 3. Par bloc.
Le Président (M. Simard) : Eh
non, parce que nous avons quand même trois amendements dont nous devons
disposer, préalablement.
M. Fortin :
Oui, puis il y en a que j'aime, puis il y en a que j'aime moins, bien honnêtement,
donc je vous suggère de procéder comme à l'habitude. De toute façon, on a quoi,
une quinzaine d'articles, là.
Le Président (M. Simard) : Superbe,
puis ça va très, très bien. Donc là, effectivement, comme vous le disiez si
justement, M. le leader, il nous faut appeler le vote sur l'article 8.
La Secrétaire
: Oui,
monsieur…
Le Président (M. Simard) :
Oui. S'il vous plaît. Je vous en prie.
La Secrétaire
: Je
m'excuse.
Le Président (M. Simard) : Il
n'y a pas de quoi.
La Secrétaire
: M.
Girard (Groulx)?
M. Girard (Groulx) : Pour.
La Secrétaire
: M.
Thouin (Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
: M.
Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire
: M.
Asselin (Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
: M.
Chassin, (Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
: Mme
Foster (Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
: M.
Émond (Richelieu)?
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
: M.
Fortin (Pontiac)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
: M.
Leitão (Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Pour.
La Secrétaire
: M.
Marissal (Rosemont)?
M. Marissal : Pour.
La Secrétaire
: M.
Ouellet (René-Lévesque)?
M. Ouellet : Pour.
La Secrétaire
: M.
Simard (Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. L'article 8 est adopté, et nous pouvons donc aborder l'article 12,
M. le leader, éventuellement.
M. Fortin :
Moi, ça va.
Le Président (M. Simard) : Très
bien. Mme la secrétaire.
La Secrétaire
: Oui. M.
Girard (Groulx)?
M. Girard (Groulx) : Pour.
La Secrétaire
:
<M.
Thouin...
Le Président (M. Simard) :
…donc aborder l'article 12, M. le leader, éventuellement.
M. Fortin :
Moi, ça va.
Le Président (M. Simard) :
Très bien. Mme la secrétaire.
La Secrétaire
: Oui.
M. Girard (Groulx)?
M. Girard (Groulx) : Pour.
La Secrétaire
: >M. Thouin
(Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
: M. Jacques
(Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire
: M. Asselin
(Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
: M. Chassin
(Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
: Mme Foster
(Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
: M. Émond
(Richelieu)?
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
: M. Fortin
(Pontiac)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
: M. Leitão
(Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Pour.
La Secrétaire
: M. Marissal
(Rosemont)?
M. Marissal : Pour.
La Secrétaire
: M. Ouellet
(René-Lévesque)?
M. Ouellet : Pour.
La Secrétaire
: Et M. Simard
(Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. L'article 12 est adopté. Nous en sommes à l'article 19,
qui est assez court.
M. Leitão : Donc,
l'article 19, c'est ça, c'est assez court, donc, prévoit d'abroger
l'article 62. Vous aviez dit, M. le ministre, qu'en faisant ça, en abrogeant
l'article 62, on rendait plus flexibles les règles sur la reconnaissance,
l'évolution des salaires. Pouvez-vous nous expliquer, brièvement, M. Gamache,
pourquoi c'est le cas? C'est-à-dire pour… Donc, je présume que
l'article 62 existe depuis déjà un certain temps, et là, maintenant, on
décide de l'abroger.
• (22 heures) •
M. Gamache (Stéphane) : L'article 62
était là depuis le début des années 90, là, mais il se trouvait à empêcher
une certaine situation. À l'époque, c'était probablement, peut-être, voulu, mais,
une demande qui nous est faite de plus en plus souvent, c'est que, dans un même
régime, par exemple, s'il y a les cols blancs puis les cadres dans le même
régime, là, pour faire un exemple, souvent, c'est plus simple, un régime
pourrait vouloir permettre que, bon, quand la personne devient cadre, que, pour
ses années pendant lesquelles elle a été cadre blanc, qu'elle garde son
salaire… que la prestation est établie en fonction de son salaire de col blanc
pour ses 10 années col blanc, disons, salaire qui est indexé,
généralement, jusqu'à la retraite, puis pour ses 12 années, par la suite,
cadre, bien, là, sa rente, elle va être établie selon son salaire de cadre.
Parce que, si on ne fait pas ça, on va se trouver à avoir, disons, dans mon exemple,
22 ans, selon son salaire de cadre, puis ça a un coût important, pour le
régime de retraite, de faire ça, puis d'octroyer la promotion, ça fait qu'il y
en a qui veulent faire ça. Il y en a qui l'ont fait, même, dans le cadre des
restructurations municipales, puis cette loi-là permettait de le faire,
exceptionnellement, mais là il y a des groupes qui veulent le faire, puis là
ils veulent le faire à l'intérieur d'un même régime, cet article-là ne le
permet pas. Toutefois, si c'était deux régimes de retraite distincts, du même
employeur, un régime pour les cols blancs, puis un régime des cadres, ils
pourraient le faire. Donc, ils peuvent le faire avec deux régimes, mais ils ne
peuvent pas le faire à l'intérieur du même régime, ça fait qu'on vient enlever
ce frein-là. Évidemment, ils doivent modifier le régime, pour faire ça, puis il
faut qu'ils le négocient, là, bien, qu'ils le négocient ou qu'ils le discutent,
là, avant l'arrivée…
22 h (version révisée)
M. Gamache (Stéphane) : …cols
blancs puis un régime des cadres ils pourraient le faire. Donc, ils peuvent le
faire avec deux régimes, mais ils ne peuvent pas le faire à l'intérieur du même
régime, ça fait qu'on vient enlever ce frein-là. Évidemment, ils devront
modifier le régime pour faire ça, puis il faut qu'ils le négocient, là, puis
qu'ils… bien, qu'ils le négocient ou qu'ils le discutent, là, avant d'arriver à
ça... Offrir cette flexibilité-là, flexibilité qui est possible, sinon il
faudrait qu'ils scindent le régime en deux, puis… pour arriver au même
résultat, là.
M. Leitão : O.K. Ça va.
M. Gamache (Stéphane) :
L'exemple que je vous ai donné, c'est l'exemple le plus fréquent, là, de la
chose.
Le Président (M. Simard) : D'autres
commentaires sur 19? Nous serions donc prêts à passer à la mise aux voix.
La Secrétaire
:
Oui. M. Girard (Groulx)?
M. Girard (Groulx) : Pour.
La Secrétaire
: M.
Thouin (Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
: M.
Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire
: M.
Asselin (Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
: M.
Chassin (Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
: Mme
Foster (Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
: M.
Émond (Richelieu)?
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
: M.
Fortin (Pontiac)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
: M.
Leitão (Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Pour.
La Secrétaire
: M.
Marissal (Rosemont)?
M. Marissal : Pour.
La Secrétaire
: M.
Ouellet (René-Lévesque)?
M. Ouellet : Pour.
La Secrétaire
: M.
Simard (Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. L'article 19 est adopté. Nous passons à l'article 21. Y aurait-il
des remarques que l'un d'entre vous souhaiterait nous partager?
M. Leitão : Je présume que
c'est un article de concordance, le 21?
M. Gamache (Stéphane) : C'est
juste… Non, c'est pour permettre l'introduction des rentes à paiements
variables, RVPV, qu'on nommait tout à l'heure, là, l'acronyme, un nouvel
acronyme. Il y a plusieurs modifications des articles qui doivent être faites,
là, pour donner suite, là, aux rentes viagères à paiements variables, RVPV. Ça,
c'en est un de ceux-là.
M. Leitão : O.K.
Le Président (M. Simard) :
D'autres commentaires sur 21? Nous allons donc passer à la mise aux voix.
La Secrétaire
: Oui. M. Girard
(Groulx)?
M. Girard (Groulx) : Pour.
La Secrétaire
: M.
Thouin (Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
: M.
Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire
: M.
Asselin (Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
: M.
Chassin (Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
: Mme
Foster (Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
: M.
Émond (Richelieu)?
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
: M.
Fortin (Pontiac)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
: M.
Leitão (Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Pour.
La Secrétaire
: M.
Marissal (Rosemont)?
M. Marissal : Pour.
La Secrétaire
: M.
Ouellet (René-Lévesque)?
M. Ouellet : Pour.
La Secrétaire
: Et M.
Simard (Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. Cet article est donc adopté, et nous en sommes rendus à l'article
28. Y aurait-il des commentaires?
M. Leitão : Je veux juste nous
rafraîchir un peu la mémoire. La prestation de raccordement, c'est quoi, au
juste?
M. Gamache (Stéphane) :
Certains régimes de retraite prévoient une prestation de raccordement entre le
moment <de la retraite…
Le Président (M. Simard) : …à
l'article 28. Y aurait-il des commentaires?
M. Leitão : Je veux juste nous
rafraîchir un peu la mémoire. La prestation de raccordement, c'est quoi, au
juste?
M. Gamache (Stéphane) :
Certains régimes de retraite prévoient une prestation de raccordement entre le
moment >de la retraite puis, par exemple, 65 ans, pour donner une
prestation additionnelle en attendant d'avoir, par exemple, le régime de rentes
du Québec. Puis on a réalisé que, dans la loi, dans la prestation minimale de
décès, on n'obligeait pas qu'elle devait être évaluée dans la valeur.
Probablement que la plupart des régimes le faisaient, mais on a détecté ça,
c'est une modification, là, technique qu'on a faite, là. La deuxième, c'est une
modification de concordance.
M. Fortin :
C'est juste pour la période qui manque, dans le fond. Quand vous dites, c'est
une prime de raccordement, là, c'est plus pour la période manquante entre les
deux primes.
M. Gamache (Stéphane) : En
anglais, ils appellent ça un pont, en anglais. Il faut que ce soit pris en
compte dans la valeur, puis probablement les régimes le faisaient, mais la loi,
elle ne le disait pas que c'était... un minimum devait être là.
M. Girard (Groulx) : Donc,
j'allais dire qu'ils doivent appeler ça un «bridge».
M. Fortin :
Oui, c'est mon éducation de l'Université d'Ottawa qui me trahit. Je connaissais
le terme «bridge», je ne connaissais pas celui en français. Ça va.
Le Président (M. Simard) :
D'autres remarques sur 28? Mme la secrétaire.
La Secrétaire
: Oui.
M. Girard (Groulx)?
M. Girard (Groulx) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Thouin (Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire
:
M. Asselin (Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Chassin (Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
:
Mme Foster (Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
: M. Émond
(Richelieu)?
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
: M. Fortin
(Pontiac)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
: M. Leitão
(Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Pour.
La Secrétaire
: M. Marissal
(Rosemont)?
M. Marissal : Pour.
La Secrétaire
: M. Ouellet
(René-Lévesque)?
M. Ouellet : Pour.
La Secrétaire
: Et M. Simard
(Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. Cet article est donc adopté. Et nous en sommes à l'article 29. Y
aurait-il des commentaires?
M. Leitão : Donc, l'article
29, c'est tout nouveau. Donc, ici, on crée la rente viagère à paiements
variables. Et vous pouvez nous rappeler un peu, parce que, moi, je ne me
rappelle pas, cela avait été… on avait discuté de ça en commission
parlementaire, lors des consultations ou… je ne me rappelle pas.
M. Gamache (Stéphane) : Oui.
Le gouvernement fédéral a annoncé qu'il ferait des modifications pour permettre
ce nouvel outil là. Ils ont fait des annonces, mais ce n'est pas encore en
vigueur au fédéral. Donc, on se prépare. Dans la loi, on vient faire la base
puis, au dernier paragraphe, on dit «selon les mesures prévues par règlement».
Donc, on va devoir prendre un règlement plus tard pour venir en préciser les
modalités, mais évidemment on ne prendra pas de règlement, là, avant de
connaître… puis que les dispositions fédérales soient complètement en place.
C'est un produit qui est attendu, puis même le Québec est le premier à se
préparer, disons, à pouvoir aller de l'avant <avec ce type…
M. Gamache (Stéphane) : ...on
va devoir prendre un
règlement plus tard pour venir en préciser les
modalités, mais
évidemment on ne prendra pas de
règlement, là,
avant de connaître… puis que les
dispositions fédérales soient
complètement
en place. C'est un produit qui est attendu, puis
même le
Québec
est le premier à se préparer, disons, à pouvoir aller de l'avant >avec
ce type de produit là qui va permettre de mettre en commun, entre autres, là,
l'espérance de vie, la longévité des gens.
M. Leitão : O.K.
Le Président (M. Simard) : Y
aurait-il d'autres remarques sur 29? Nous allons donc procéder à la mise aux
voix.
La Secrétaire
: M. Girard
(Groulx)?
M. Girard (Groulx) : Pour.
La Secrétaire
: M. Thouin
(Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
: M. Jacques
(Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire
: M. Asselin
(Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
: M. Chassin
(Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
:
Mme Foster (Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
: M. Émond
(Richelieu)?
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
: M. Fortin
(Pontiac)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
: M. Leitão
(Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Pour.
La Secrétaire
: M. Marissal
(Rosemont)?
M. Marissal : Pour.
La Secrétaire
: M. Ouellet
(René-Lévesque)?
M. Ouellet : Pour.
La Secrétaire
: M. Simard
(Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. L'article 29 est adopté.
Nous faisons... nous progressons vers
l'article 88. Y aurait-il des remarques?
M. Leitão : Peut-être juste...
pas tellement une remarque, mais une question. Est-ce que les régimes
volontaires d'épargne-retraite... Bon. Ça fait maintenant quelques années
qu'ils existent, est-ce qu'il y a encore de nouvelles adhésions ou c'est comme
plafonné un peu? <Parce que... >Je pose la question parce que,
quand on discutait de la création du nouveau régime complémentaire soit le RPC
ou le Régime des rentes du Québec, on pensait que, probablement, avec la
création du nouveau régime, du régime supplémentaire, il y aurait une perte
d'intérêt pour le RVER. Est-ce qu'on a constaté ça ou...
M. Gamache (Stéphane) : On
constate toujours une croissance à chaque trimestre du nombre de participants.
Les dernières données, il y avait un peu plus de 100 000 participants
dans les RVER qui accumulaient des sommes. Ce qu'on a constaté, mais ce n'est
pas sous notre surveillance, Retraite Québec, mais c'est qu'il y a d'autres
employeurs qui ont préféré mettre en place un REER collectif ou un CELI
collectif. Ils devaient offrir un outil d'épargne collectif s'ils n'avaient pas
de régime de retraite, mais il y en a qui ont choisi plutôt de mettre d'autres
types et qui permettent également l'accumulation de capital. On n'a pas de
statistiques là-dessus. Sur les RVER, on constate encore une croissance. Les
chiffres les plus récents, c'était 105 000 participants.
Mais ici, ça vient permettre les rentes
viagères à paiements variables également dans les RVER. L'article précédent,
c'était dans les régimes à cotisation déterminée, puis ici on vient le
permettre dans les RVER.
M. Leitão : O.K. Très bien. Merci.
Le Président (M. Simard) :
D'autres remarques sur 88? Mme la secrétaire.
La Secrétaire
:
M. Girard (Groulx)?
M. Girard (Groulx) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Thouin (Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour...
La Secrétaire
:
<M. Asselin...
M. Leitão : ...très bien.
Merci.
Le Président (M. Simard) :
D'autres remarques sur 88? Mme la secrétaire.
La Secrétaire
:
M. Girard (Groulx)?
M. Girard (Groulx) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Thouin (Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire
:
>M. Asselin (Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Chassin (Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
:
Mme Foster (Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
:
M. Émond (Richelieu)?
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
:
M. Fortin (Pontiac)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
:
M. Leitão (Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Pour.
La Secrétaire
:
M. Marissal (Rosemont)?
M. Marissal : Pour.
La Secrétaire
:
M. Ouellet (René-Lévesque)?
M. Ouellet : Pour.
La Secrétaire
:
M. Simard (Montmorency)?
• (22 h 10) •
Le Président (M. Simard) :
Abstention. L'article 88 est adopté.
Nous en sommes à l'article 89. Y aurait-il
des remarques? Alors, Mme la secrétaire.
La Secrétaire
: Oui.
M. Girard (Groulx)?
M. Girard (Groulx) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Thouin (Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire
:
M. Asselin (Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Chassin (Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
:
Mme Foster (Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
:
M. Émond (Richelieu)?
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
:
M. Fortin (Pontiac)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
:
M. Leitão (Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Pour.
La Secrétaire
:
M. Marissal (Rosemont)?
M. Marissal : Pour.
La Secrétaire
:
M. Ouellet (René-Lévesque)?
M. Ouellet : Pour.
La Secrétaire
: Et
M. Simard (Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. L'article 89 est adopté.
Nous changeons de ligne, nous en sommes au
troisième onglet, et nous aborderons l'article 30 en page 235. Y aurait-il des
commentaires?
M. Fortin :Pourquoi on ferait ça? Pourquoi on remplacerait juste une
partie de la rente par un versement... un seul versement?
Le Président (M. Simard) : M.
Gamache.
M. Gamache (Stéphane) : Ça
leur donne une plus grande flexibilité. Donc, <ils pourraient... >dans
les situations prévues, là, par règlement, c'est qu'ils pourraient choisir
d'avoir une partie... une valeur puis garder une partie sous forme de rente. Le
but est juste d'offrir plus de flexibilité aux gens.
M. Fortin :
C'est une demande, ça? Il y a quelqu'un qui a demandé ça?
M. Gamache (Stéphane) : Oui,
ça s'est déjà présenté. C'est ce qu'on appelle, là, nous autres, là,
«baluchon», c'est un drôle de mot. C'est des petites modifications qui ne sont
pas urgentes, mais qui ont été demandées, qui viennent, des fois, ajouter de la
souplesse à la loi sans rien enlever à personne, je dirais.
M. Fortin :O.K.
Le Président (M. Simard) :
D'autres remarques? Mme la secrétaire.
La Secrétaire
: Oui.
Alors, M. Girard (Groulx)?
M. Girard (Groulx) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Thouin (Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire
:
M. Asselin (Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Chassin (Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
:
Mme Foster (Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
:
M. Émond (Richelieu)?
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
:
M. Fortin (Pontiac)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
:
M. Leitão (Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Pour.
La Secrétaire
:
M. Marissal (Rosemont)?
M. Marissal : Pour.
La Secrétaire
:
M. Ouellet (René-Lévesque)?
M. Ouellet : Pour.
La Secrétaire
: Et
M. Simard (Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. L'article 30 est adopté.
Nous en sommes à l'article 38. Y aurait-il
des remarques?
M. Fortin :
Donc, vous donnez des délais additionnels pour la transmission des évaluations
actuarielles, mais c'est beaucoup, passer de quatre à neuf mois. J'essaie de
comprendre pourquoi.
M. Gamache (Stéphane) : Déjà,
les évaluations actuarielles triennales de tous les régimes, on ne parle pas
des prestations cibles, c'est neuf mois pour la production. Les achats de
rentes, quand ça avait été mis en place, ils avaient mis <quatre mois,
mais...
M. Fortin :
...des délais additionnels pour la transmission des
évaluations
actuarielles, mais c'est beaucoup, passer de quatre à neuf mois. J'essaie de
comprendre
pourquoi.
M. Gamache (Stéphane) :
Déjà, les
évaluations actuarielles triennales de tous les régimes,
on
ne parle pas des prestations cibles, c'est neuf mois pour la production. Les
achats de rentes, quand ça avait été mis en place, ils avaient mis >quatre
mois, mais à l'usage on a réalisé que ce n'était pas du tout suffisant, dans
plusieurs cas, à cause de la disponibilité de l'information. Puis, pour fin de
concordance, on a mis neuf mois comme les autres types d'évaluation actuarielle
pour ce faire.
Puis il y avait une autre situation
particulière, là. Lorsqu'il y a une modification au régime de retraite, des
fois, on négocie une modification, par exemple, en janvier 2021, mais elle
prend effet le 1er juillet 2020, il y a une prise d'effet rétroactive.
Puis là il y avait un problème à ce moment-là, il aurait fallu qu'ils nous
produisent l'évaluation avant la date sur laquelle ils se sont entendus si on
lisait la loi, là. Donc, on est venu corriger cette situation-là.
M. Fortin :
D'accord.
Le Président (M. Simard) :
D'autres commentaires sur 38? Nous allons donc procéder à la mise aux voix.
La Secrétaire
:
M. Girard (Groulx)?
M. Girard (Groulx) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Thouin (Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire
:
M. Asselin (Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
: M. Chassin
(Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
: Mme Foster
(Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
: M. Émond
(Richelieu)?
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
: M. Fortin
(Pontiac)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
: M. Leitão
(Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Pour.
La Secrétaire
: M. Marissal
(Rosemont)?
M. Marissal : Pour.
La Secrétaire
: M. Ouellet
(René-Lévesque)?
M. Ouellet : Pour.
La Secrétaire
: M. Simard
(Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. Je vous annonce donc que l'article 38 est adopté. Nous passons
à l'article 39.
M. Fortin :Ça va pour moi.
Le Président (M. Simard) : Mme
la secrétaire.
La Secrétaire
: Oui.
M. Girard (Groulx)?
M. Girard (Groulx) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Thouin (Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire
:
M. Asselin (Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
: M. Chassin
(Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
: Mme Foster
(Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
: M. Émond
(Richelieu)?
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
: M. Fortin
(Pontiac)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
: M. Leitão
(Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Pour.
La Secrétaire
: M. Marissal
(Rosemont)?
M. Marissal : Pour.
La Secrétaire
: M. Ouellet
(René-Lévesque)?
M. Ouellet : Pour.
La Secrétaire
: Et M. Simard
(Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. L'article 39 est adopté. Nous en sommes à l'article 40.
Des remarques? Très bien. Mme la secrétaire.
La Secrétaire
: Oui.
M. Girard (Groulx)?
M. Girard (Groulx) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Thouin (Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire
:
M. Asselin (Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
: M. Chassin
(Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
: Mme Foster
(Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
: M. Émond
(Richelieu)?
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
: M. Fortin
(Pontiac)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
: M. Leitão
<(Robert-Baldwin)...
Le Président (M. Simard) : …t
rès
bien.
Mme la secrétaire.
La Secrétaire
: Oui.
M. Girard (Groulx)?
M. Girard (Groulx) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Thouin (Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire
:
M. Asselin (Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Chassin
(Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
:
Mme Foster
(Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
:
M. Émond
(Richelieu)?
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
:
M. Fortin
(Pontiac)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
:
M. Leitão
>(Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Pour.
La Secrétaire
:
M. Marissal (Rosemont)?
M. Marissal : Pour.
La Secrétaire
:
M. Ouellet (René-Lévesque)?
Le Président (M. Simard) :
Cher collègue.
M. Ouellet : Pour.
Le Président (M. Simard) :
Désolé.
La Secrétaire
:
M. Simard (Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. L'article 40 est adopté. Nous en sommes à l'article 41.
M. Leitão : Ce qui me semble
être une bonne chose parce qu'en effet, quand je lis le…
M. Girard (Groulx) : …du
député dise que c'est une bonne chose, là.
M. Leitão : Une bonne chose
parce que, quand on voit ce qui est supprimé, en effet, c'est un peu…
M. Girard (Groulx) : Ça ne
trouve guère application.
M. Leitão : Non.
Le Président (M. Simard) :
S'il n'y a pas d'autre commentaire, nous allons procéder à la mise aux voix.
La Secrétaire
: Oui,
M. Girard (Groulx)?
M. Girard (Groulx) : Pour.
La Secrétaire
: M. Thouin
(Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire
:
M. Asselin (Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Chassin (Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
:
Mme Foster (Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
:
M. Émond (Richelieu)?
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
:
M. Fortin (Pontiac)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
: M. Leitão
(Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Pour.
La Secrétaire
:
M. Marissal (Rosemont)?
M. Marissal : Pour.
La Secrétaire
:
M. Ouellet (René-Lévesque)?
M. Ouellet : Pour.
La Secrétaire
:
M. Simard (Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. Cet article est adopté. Nous en sommes maintenant à
l'article 46. Y aurait-il des remarques?
M. Leitão : Pas tellement une
remarque, mais une question. Donc, dans les commentaires tantôt, M. le
ministre, vous avez dit que l'article 46, on prévoit que «le degré de
solvabilité peut être établi selon une périodicité inférieure à l'exercice
financier du régime».
Pouvez-vous nous expliquer pourquoi, «une périodicité
inférieure à l'exercice financier du régime»? Je ne comprends pas beaucoup.
M. Gamache (Stéphane) :
Excusez-moi, à l'article 46?
M. Leitão : 46.
M. Girard (Groulx) : On est
dans les commentaires. «Le degré de solvabilité établi selon la périodicité
inférieure à un exercice financier prévu par le régime conformément aux règles
prévues par règlement.»
M. Gamache (Stéphane) : On va
vouloir permettre que le degré de solvabilité soit calculé plus fréquemment
qu'annuellement dans un régime à prestations déterminées, dans certains
régimes, les gens sont acquittés selon le degré de solvabilité. Donc, ça permet
une lecture plus précise de la situation financière du régime, si le régime
veut le faire plus souvent qu'annuellement, ça nous était demandé.
D'ailleurs, en 2020, <on avait, >à
partir du mois d'avril, on avait fait… On a même fallu prendre les devants puis
imposer que le calcul du degré de solvabilité soit fait à chaque mois, parce
que la situation financière des régimes évoluait trop rapidement, donc pour que
les montants qui soient transférés reflètent le mieux possible la situation
financière du régime au moment du transfert. Donc, ici, on vient venir le
permettre, dans le futur, que ça soit fait plus souvent. Normalement, ils vont
le faire au trimestre, <par exemple…
M. Gamache (Stéphane) :
...
à chaque mois, parce que la situation financière des régimes évoluait
trop rapidement, donc pour que les montants qui soient transférés reflètent le
mieux possible la situation financière du régime au moment du transfert. Donc,
ici, on vient venir le permettre, dans le futur, que ça soit fait plus souvent.
Normalement, ils vont le faire au trimestre, >par exemple, ceux qui vont
vouloir le faire plus souvent.
Le Président (M. Simard) :
Merci. Merci. D'autres remarques?
M. Leitão : Oui. Qui
établit le degré de solvabilité? Est-ce que c'est Retraite Québec ou c'est le
régime?
M. Gamache (Stéphane) :
C'est le régime et leur actuaire.
M. Leitão : Les actuaires
du... O.K.
M. Gamache (Stéphane) :
Pour chacun des régimes.
M. Leitão : Ça pourrait peut-être
augmenter un peu les coûts si ça va être fait à une plus grande fréquence.
M. Gamache (Stéphane) :
C'est une possibilité qu'ils ont. Évidemment, ça va plus être des régimes un
peu plus gros qui vont faire ça. Ça peut augmenter des coûts, mais, s'ils
paient avec un degré de solvabilité plus élevé qu'ils devraient, ils vont
payer... ils peuvent payer trop de prestations, à certains moments, ou pas
assez. Ça fait que c'est un compromis qu'ils doivent faire, là, entre un petit
peu plus de frais, mais peut-être une meilleure précision dans les paiements.
M. Leitão : O.K. O.K. Ça
me va.
Le Président (M. Simard) :
D'autres remarques sur 46? Mme la secrétaire.
La Secrétaire
: Oui. M. Girard
(Groulx)?
M. Girard (Groulx) :
Pour.
La Secrétaire
:
M. Thouin (Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire
:
M. Asselin (Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Chassin (Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
:
Mme Foster (Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
:
M. Émond (Richelieu)?
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
:
M. Fortin (Pontiac)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
:
M. Leitão (Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Pour.
La Secrétaire
:
M. Marissal (Rosemont)?
M. Marissal : Pour.
La Secrétaire
:
M. Ouellet (René-Lévesque)?
M. Ouellet : Pour.
La Secrétaire
:
M. Simard (Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. L'article 46 est adopté.
Et nous en sommes rendus à l'article 48.
M. Fortin :
Je veux juste essayer de comprendre, là. On me dit que c'est uniquement lorsque
c'est l'employeur qui demande la consultation pour la modification du régime,
qu'on envoie tout ça à Retraite Québec, mais si c'est initié par l'autre
partie?
M. Gamache (Stéphane) :
C'est une exigence additionnelle, là, qui est mise. Dans les régimes à
prestations déterminées, ils peuvent modifier les clauses d'affectation d'actif.
Mais, pour ce faire, ils doivent faire une consultation, puis il ne faut pas <que
30 %... >plus de 30 % s'opposent, là, un peu comme dans
les prestations cibles, c'est le même concept. Mais là, quand c'est l'employeur
qui fait la consultation, il faut qu'il transmette les avis d'opposition à
Retraite Québec, qui en fait le décompte.
• (22 h 20) •
M. Fortin :
Ah! le décompte dans ce sens-là. O.K.
M. Gamache (Stéphane) :
Oui. Si c'était fait par le syndicat, par exemple, la consultation, là, ça ne
s'appliquerait pas.
M. Fortin :
Bien sûr.
Le Président (M. Simard) :
D'autres remarques sur 48? Mme la secrétaire.
La Secrétaire
:
M. Girard (Groulx)?
M. Girard (Groulx) :
Pour.
La Secrétaire
:
M. Thouin (Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire
:
M. Asselin (Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Chassin (Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
:
Mme Foster (Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
:
M. Émond (Richelieu)?
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
:
M. Fortin (Pontiac)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
:
M. Leitão (Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Pour.
La Secrétaire
:
M. Marissal (Rosemont)?
M. Marissal : Pour.
La Secrétaire
:
M. Ouellet (René-Lévesque)?
M. Ouellet : Pour.
La Secrétaire
:
M. Simard (Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. Cet article est adopté.
Et nous en sommes rendus <à l'article...
La Secrétaire
: ...M. Chassin
(Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
:
Mme Foster (Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
:
M. Émond (Richelieu)?
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
:
M. Fortin (Pontiac)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
:
M. Leitão (Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Pour.
La Secrétaire
:
M. Marissal (Rosemont)?
M. Marissal : Pour.
La Secrétaire
:
M. Ouellet (René-Lévesque)?
M. Ouellet :
Pour.
La Secrétaire
:
M. Simard (Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. Cet
article est
adopté.
Et nous en sommes rendus >à l'article
51. Y aurait-il des remarques? Mme la secrétaire.
La Secrétaire
: M. Girard
(Groulx)?
M. Girard (Groulx) : Pour.
La Secrétaire
: M. Thouin
(Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
: M. Jacques
(Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire
: M. Asselin
(Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
: M. Chassin
(Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
: Mme Foster
(Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
: M. Émond
(Richelieu)?
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
: M. Fortin
(Pontiac)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
: M. Leitão
(Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Pour.
La Secrétaire
: M. Marissal
(Rosemont)?
M. Marissal : Pour.
La Secrétaire
: M. Ouellet
(René-Lévesque)?
M. Ouellet : Pour.
La Secrétaire
: M. Simard
(Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. C'est comme qu'on dit ça, abstention. L'article 51 est adopté. Nous
en sommes rendus à l'article 56. Y aurait-il des commentaires? Mme la
secrétaire.
La Secrétaire
: M. Girard
(Groulx)?
M. Girard (Groulx) : Pour.
La Secrétaire
: M. Thouin
(Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
: M. Jacques
(Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire
: M. Asselin
(Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
: M. Chassin
(Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
: Mme Foster
(Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
: M. Émond
(Richelieu)?
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
: M. Fortin
(Pontiac)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
: M. Leitão
(Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Pour.
La Secrétaire
: M. Marissal
(Rosemont)?
M. Marissal : Pour.
La Secrétaire
: M. Ouellet
(René-Lévesque)?
M. Ouellet : Pour.
La Secrétaire
: M. Simard
(Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. Cet article est adopté. Article 57. Mme la secrétaire.
La Secrétaire
: M. Girard
(Groulx)?
M. Girard (Groulx) : Pour.
La Secrétaire
: M. Thouin
(Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
: M. Jacques
(Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire
: M. Asselin
(Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
: M. Chassin
(Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
: Mme Foster
(Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
: M. Émond
(Richelieu)?
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
: M. Fortin
(Pontiac)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
: M. Leitão
(Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Pour.
La Secrétaire
: M. Marissal
(Rosemont)?
M. Marissal : Pour.
La Secrétaire
: M. Ouellet
(René-Lévesque)?
M. Ouellet : Pour.
La Secrétaire
: M. Simard
(Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. Cet article est donc adopté. Et nous en sommes maintenant rendus,
en fait, à une proposition d'amendement que souhaite nous soumettre le ministre.
M. Girard (Groulx) : Oui.
Le Président (M. Simard) :
59.1, page 255.
M. Girard (Groulx) :
Alors : Insérer, après l'article 59 du projet de loi, le suivant : 59.1.
Cette loi est modifiée par l'insertion, après l'article 146.42, du
suivant :
«146.42.1. Si l'actif du régime est, selon
les critères déterminés par règlement, insuffisant pour acquitter intégralement
les droits des participants et bénéficiaires visés par le retrait d'un
employeur ou la terminaison du régime, un participant ou bénéficiaire, dont la
rente est visée <à l'article...
M. Girard (Groulx) : ...si
l'actif du régime est, selon les critères déterminés par règlement, insuffisant
pour acquitter intégralement les droits des participants et bénéficiaires visés
par le retrait d'un employeur ou la terminaison du régime, un participant ou
bénéficiaire, dont la rente est visée >à l'article 237, peut opter pour
le transfert de ses droits dans un régime de retraite visé à l'article 98.
«Les conditions et modalités relatives à
cette option sont déterminées par règlement.»
Explication. L'amendement proposé vise à
permettre à un retraité d'un régime de retraite à cotisation négociée visé par
un retrait d'employeur ou la terminaison du régime d'opter pour un transfert
visé à l'article 98, lorsque l'actif du régime est insuffisant pour acquitter
intégralement les droits des participants et bénéficiaires visés. Cette mesure
sera applicable lorsqu'elle aura été précisée par un règlement de Retraite
Québec. Une mesure similaire pourra, par ailleurs, être introduite pour les
RRFS par modification du règlement qui les concerne.
Amendement lié, ajout du paragraphe
8.0.4.1 à l'article 244 de la Loi sur les régimes complémentaires de retraite.
Ajout de l'article 94.2 visant à permettre une application rétroactive à la
date de la sanction du projet de loi.
Le Président (M. Simard) :
Merci. Y aurait-il des observations, ou sinon des remarques, ou encore des commentaires?
Non. Très bien.
Des voix
: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Simard) : On
fait ce qu'on peut à cette heure-là, hein? Alors, Mme la secrétaire.
La Secrétaire
: Oui. M.
Girard (Groulx)?
M. Girard (Groulx) : Pour.
La Secrétaire
: M.
Thouin (Rousseau)?
M. Thouin : Pour.
La Secrétaire
: M.
Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire
: M.
Asselin (Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
: M.
Chassin, (Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
: Mme
Foster (Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
: M.
Émond (Richelieu)?
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
: M.
Fortin (Pontiac)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
: M.
Leitão (Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Pour.
La Secrétaire
: M.
Marissal (Rosemont)?
M. Marissal : Pour.
La Secrétaire
: M.
Ouellet (René-Lévesque)?
M. Ouellet : Pour.
La Secrétaire
: Et M.
Simard (Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. Cet amendement est donc adopté. Et nous poursuivons, nous en sommes
à l'article 62.
M. Leitão : Je trouve intéressant...
Donc, maintenant, le comité de retraite n'est plus tenu de quantifier les
risques, mais de juste identifier des mesures pour gérer les risques, <c'est...
>Ça semble... Il n'y a pas une grande différence, mais il y a une grande
différence, bien sûr. Est-ce que c'est quelque chose <qui était... >qui
avait été soulevé plusieurs fois, et donc on le fait maintenant ou... Parce que
je présume, quand même, c'est assez coûteux et laborieux pour le comité de
retraite de devoir quantifier les risques, <ce n'est pas...
M. Leitão : ...qui
avait été soulevé
plusieurs fois, et donc on le fait
maintenant
ou... Parce que je présume, quand
même, c'est assez coûteux et laborieux
pour le comité de retraite de devoir quantifier les risques, >ce n'est
pas tous les jours qu'on fait ça.
M. Gamache (Stéphane) :
Oui, c'était laborieux pour certains, coûteux pour les petits régimes de
retraite. Puis c'était un peu implicite, qu'est-ce qu'ils devaient faire. Donc,
on l'enlève du règlement intérieur, outil qui existe depuis 2006, qui est
obligatoire. Et, depuis 2016, il y a une politique de financement qui est
obligatoire, bien un petit peu... Dans le règlement de 2018, il y a une
politique de financement qui est obligatoire dans les régimes de retraite.
Donc, c'est plus dans cet outil-là que les risques sont traités que dans le
règlement intérieur maintenant.
Alors, on est venu, là, enlever cette
exigence-là du règlement intérieur parce qu'un autre outil s'est ajouté avec le
temps, qui est plus pour cet enjeu-là.
M. Leitão : Et, dans votre
réflexion, est-ce qu'il y avait... il aurait pu avoir d'autres changements à
apporter au règlement intérieur ou...
M. Gamache (Stéphane) : Non.
M. Leitão : Ça n'a pas été
soulevé, d'autres... Non?
M. Gamache (Stéphane) :
Non.
M. Leitão : Parce que
moi, par exemple, les questions autour du quorum et les votes... Mais, bon,
puisque ça n'a pas été soulevé, ça n'a pas été soulevé. Je pense qu'on aurait
pu changer un peu, mais écoutez... Ça va. Pour moi, ça va.
Le Président (M. Simard) :
Très bien. Y aurait-il d'autres commentaires? M. le député de Rosemont.
M. Marissal : Si ce n'est
pas le comité de retraite qui le fait, ça se fait quand même, mais par une
autre méthode, c'est ce que vous nous dites, par... La quantification — ça
se dit, ça — la quantification se fait quand même?
M. Gamache (Stéphane) :
Tout ce qui est risque, c'est traité maintenant dans la politique de
financement, qui est maintenant obligatoire depuis 2018 dans les régimes de
retraite. C'est un outil additionnel qui a été ajouté, beaucoup <plus... >plus
raffiné, pour s'occuper du financement du régime. Le règlement intérieur, lui,
c'était plus un document qui est pour les règles de fonctionnement du comité de
retraite. On est venu enlever, là, cette exigence-là qui avait été ajoutée, là,
à un moment donné, dans le temps, mais qui était, en plus, difficile
d'application puis coûteuse pour certains petits régimes de retraite, là.
Le Président (M. Simard) :
D'autres commentaires sur 62? Alors, nous allons procéder à la mise aux voix.
La Secrétaire
:
M. Girard (Groulx)?
M. Girard (Groulx) :
Pour.
La Secrétaire
:
M. Thouin (Rousseau)?
M. Thouin : Pour
La Secrétaire
:
M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire
:
M. Asselin (Vanier-Les Rivières)?
M. Asselin : Pour.
La Secrétaire
:
M. Chassin (Saint-Jérôme)?
M. Chassin :
Pour.
La Secrétaire
:
Mme Foster (Charlevoix—Côte-de-Beaupré)?
Mme Foster : Pour.
La Secrétaire
:
M. Émond (Richelieu)?
M. Émond : Pour.
La Secrétaire
:
M. Fortin (Pontiac)?
M. Fortin :
Pour.
La Secrétaire
:
M. Leitão (Robert-Baldwin)?
M. Leitão : Pour.
La Secrétaire
:
M. Marissal (Rosemont)?
M. Marissal : Pour.
La Secrétaire
:
M. Ouellet (René-Lévesque)?
M. Ouellet : Pour.
La Secrétaire
: Et
M. Simard (Montmorency)?
• (22 h 30) •
Le Président (M. Simard) :
Abstention. L'article 62 est donc adopté.
Alors, chers collègues, compte tenu de
l'heure, j'ajourne nos travaux à demain, le 10 décembre, à
14 h 30. Nous allons nous réunir en séance de travail...
22 h 30 (version révisée)
La Secrétaire
: …M.
Marissal (Rosemont)?
M. Marissal : Pour.
La Secrétaire
: M.
Ouellet (René-Lévesque)?
M. Ouellet : Pour.
La Secrétaire
: Et M.
Simard (Montmorency)?
Le Président (M. Simard) :
Abstention. L'article 62 est donc adopté.
Alors, chers collègues, compte tenu de
l'heure, j'ajourne nos travaux à demain. Le 10 décembre, à 14 h 30,
nous allons nous réunir en séance de travail. Merci encore pour votre précieuse
collaboration.
(Fin de la séance à 22 h 30)