Journal des débats (Hansard) of the Committee on Public Finance
Version préliminaire
43rd Legislature, 1st Session
(November 29, 2022 au September 10, 2025)
Cette version du Journal des débats est une version préliminaire : elle peut donc contenir des erreurs. La version définitive du Journal, en texte continu avec table des matières, est publiée dans un délai moyen de 2 ans suivant la date de la séance.
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Tuesday, June 3, 2025
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Vol. 47 N° 89
Clause-by-clause consideration of Bill 100, An Act respecting the negotiation and determination of conditions of employment requiring national coordination in particular in the public and parapublic sector
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10 h (version non révisée)
(Dix heures cinq minutes)
Le Président (M. Simard) : Bonjour
à tous et à toutes! Je vous souhaite la bienvenue. Je constate que nous avons
quorum. Nous pouvons entreprendre nos travaux.
Comme vous le savez, nous sommes à nouveau
réunis afin de poursuivre l'étude détaillée du projet de loi n° 100, Loi
sur la négociation et la détermination des conditions de travail requérant une
coordination nationale notamment dans les secteurs public et parapublic.
M. le...
Le Président (M. Simard) : ...secrétaire,
bonjour! Y aurait-il des remplacements?
Le Secrétaire : Oui, M. le
Président. Mme Mallette (Huntingdon) est remplacée par Mme Lachance
(Bellechasse); M. Beauchemin (Marguerite-Bourgeoys) par Mme Caron
(La Pinière); et Mme Zaga Mendez (Verdun) par M. Marissal
(Rosemont).
Le Président (M. Simard) : Très
bien. Alors, nous avons commencé avec quelques minutes de retard, mais qui font
suite à des discussions fructueuses qui font en sorte que la ministre aurait un
certain nombre de choses à nous proposer. Mme la ministre, nous sommes à votre
écoute.
Mme LeBel : Oh! Bien...
Parfait, M. le Président. Donc, je peux me permettre, à votre place, de les
répéter, si ça vous convient. Donc...
Le Président (M. Simard) : Quel
plaisir!
Mme LeBel : Oui. Lors d'une
des dernières séances qu'on avait faites ensemble, et avec les collègues de
l'opposition, on avait suspendu l'article 74. Donc, malgré le fait qu'on
était rendus dans le bloc trois au niveau de l'article 112, je vais vous
demander la permission à tous de pouvoir revenir à 74.
Je peux peut-être prendre un petit peu
d'avance, si vous permettez, M. le Président, pour ajouter que, suite à
l'adoption du projet de loi n° 89, qui a maintenant un nouveau numéro,
mais on finit par les adopter par leur nom projet de loi dans notre langage
populaire, il y aura quelques articles de concordance que je me permettrais, à
ce stade-ci, de vous proposer d'introduire à 78.1, point deux et point trois,
qui n'étaient pas nécessaires naturellement lors des dernières séances parce
qu'on était avant l'adoption du projet de loi n° 89. Mais, maintenant, il
y a des ajustements de concordance qu'on doit faire entre le Code du travail et
notre projet de loi. Et, par la suite, si ça convient à tout le monde, on pourrait
reprendre le plan de match qu'on a adopté ensemble et revenir à
l'article 112. Est-ce que ça convient?
M. Morin : ...
Le Président (M. Simard) : Il
y a consentement.
M. Morin : Donc, il y a
consentement. Ça convient, M. le Président.
Le Président (M. Simard) : Formidable.
Mme LeBel : Merci, M. le
Président. C'est toujours un bonheur de travailler avec vous.
Le Président (M. Simard) : Merci
à vous, Mme la ministre. C'est réciproque.
Mme LeBel : Alors, peut-être
que je vais me permettre juste de relire l'article 74, même si la lecture
avait été faite, pour nous remettre dans la... Et il est très court. Donc,
l'article 74 est dans la section où on parle des dispositions relatives à
la concordance avec le Code du travail, compte tenu des dispositions que l'on
adopte au fur et à mesure dans le projet de loi n° 100 et du mode de...
pas de rémunération, mais d'une négociation au sens large dans les secteurs
public et parapublic.
Donc, 74 : L'article 111.3 de ce
code, lire Code du travail, est modifié par le remplacement, dans le premier
alinéa de «le paragraphe d» par «les paragraphes d et e».
Donc, dans les faits, ce que cet
article-là a comme pour fonction est de venir ajouter à l'article 74... et
c'est des modifications que l'on fait, compte tenu qu'on est venu modifier,
entre autres, la durée des conventions collectives dans le Code du travail, qui
sont de trois ans, est venu expliquer la chose suivante, soit... Et je vais
parler de ce que 74 fait et de la demande du SPGQ, que vous pourrez remettre de
l'avant, cher collègue, si vous jugez à propos. Donc, ce que ça vient dire,
c'est qu'on vient établir que le moment pour demander une accréditation pour
négocier en vertu de la ronde de négociation qui va être couverte par le projet
de loi n° 100, le moment pour demander une accréditation, c'est-à-dire
pour dire au gouvernement : Moi, je suis le syndicat qui est désigné par
les membres de cette profession ou de cette unité-là... mes termes... je
cherche un terme, là, mais par le groupe, je suis l'unité ou le syndicat
mandaté par ce groupe pour les représenter dans cette ronde de négociation là.
Naturellement, il y a un processus de maraudage qui va avec ça, les membres
doivent choisir leur accréditation, etc. Mais, une fois que les membres se sont
positionnés, donc c'est le droit d'association qui est en jeu et de choisir
l'association qui nous représente. Bien, le moment pour venir lever la main et
dire : C'est moi, le syndicat, qui doit négocier pour cette ronde pour x
personnes est entre le 270e jour et le 240e jour qui précède la fin
de la convention collective. Donc, jusqu'à 240 jours avant, les syndicats
doivent dire au gouvernement : C'est moi qui négocie.
Ça vient... on exclut d et e parce que d
et e viennent prévoir le Code du travail. Et, nous, on a un régime qui est un
peu en parallèle du Code du travail. On vient dire : Nonobstant d et e, d
et e fixent... fixent... et je vais... deux situations où ça peut aller jusqu'à
60 jours avant et 180 jours avant. Donc, il y a une situation pour le
d que c'est entre 80 et 60 jours. Et on parle de la situation pour
expliquer comment tu peux être... l'accréditation peut être demandée. Et, entre
180 et 150 jours, qui explique les moments. Donc, on vient dire :
Nous, dans le projet de loi, nonobstant ces deux parties là.
• (10 h 10) •
Ça, ça ne pose pas de problème aux
syndicats. Ce n'est pas ce qui posait problème. Ce qui leur... l'enjeu qui a
été soulevé par un seul syndicat... Et je dois dire que le paragraphe c
s'appliquait aussi au parapublic, donc CSN, FTQ, CSQ, APTS. Ces gens-là
auraient pu aussi le noter. C'est l'enjeu du paragraphe c. Ce que le paragraphe
c vient dire, c'est une longue explication, M. le Président. J'espère que vous
allez être patient, mais je pense que c'est important parce que c'est
extrêmement technique.
Le Président (M. Simard) : ...
Mme LeBel : …paragraphe c vient
dire : Bon, il y a le avant. Donc, on prend le départ avec un syndicat X,
appelons le X, pour les fins, parce que je ne veux pas prendre le parti de
personne, syndicat X et le syndicat mandaté pour représenter les gens de la
fonction publique, à titre d'exemple. Et là, ce que ça dit : c'est
parfait, on parle la négociation, la convention collective est expirée. Et ça
dit : neuf mois après la date de la convention collective, et là on se
replace à neuf mois et un jour, les membres d'une accréditation, donc pas le
gouvernement, pas le syndicat, mais les membres et les syndiqués peuvent dire à
leur syndicat : Aïe! chose, ça fait neuf mois que tu négocies et tu n'as…
et moi j'aimerais mieux m'en aller avec le syndicat Y qui lui a l'air de bien
avancer ou de faire les choses plus rondement. Je sursimplifie, on se comprend,
là, mais c'est ça.
Et là ce que ça doit… Ce que ça peut
faire, c'est que les membres doivent partir un processus de maraudage et
d'accréditation. Le gouvernement n'a pas de jeu là-dedans. On n'a pas de… n'a
pas de voix au chapitre. Et si effectivement, après neuf mois, les membres
décident de changer d'accréditation, bien, la partie patronale qui est le
gouvernement va continuer à négocier avec Y, et là on verra ce qu'Y mettra sur
la table et quelles seront les propositions d'Y. Mais en principe, la négocie…
La négociation se continue avec un interlocuteur modifié.
La raison pour laquelle le TAT à l'époque…
et je pense que c'était dans les années 80 qu'on disait, disons, les
années 80, et c'est très logique parce que c'est au début du régime… du
régime précédent, du Code du travail, etc. Dans les années 80, la raison
pour laquelle le TAT a dit : Ça ne s'applique pas aux secteurs public et
parapublic, c'est parce qu'une des conditions essentielles pour que l'article neuf…
l'article c, le paragraphe c s'enclenche et que pour les membres puissent
dire : Moi, j'ai le goût d'aller joindre le syndicat Y, il faut que… Bien,
aucune convention collective n'ait été conclue. Je pense que ça, c'est logique,
hein, s'il n'y a pas de convention collective, Pourquoi changerions-nous de
syndicat? À tout le moins, à ce moment-là, il y a toujours les périodes de
maraudage qui s'activent par la suite. Mais c'est pour dire : Il faut… il
ne faut pas que ça ait fait l'objet de la grève ou du lock-out. Donc, dans les
faits, ce que le membre dit à son syndicat, c'est : Aïe! Chose, ça fait
neuf mois que tu négocies, puis tu n'as même pas utilisé les moyens de pression
à ta… à ta disposition. Donc, comme tu n'as même pas… dans mon livre à moi
comme membre, là, et je traduis le sentiment d'un membre, tu… en apparence, tu
ne sembles pas essayer, moi, j'ai le droit de m'essayer à changer de syndicat.
Ce n'est pas un automatisme. On doit comprendre qu'il y a toutes les règles de
cartes puis de membership. Puis ça doit être accrédité par le tribunal du
travail. Donc, on se comprend que ce n'est pas, genre, à neuf mois et une
minute, pouf! tout le monde s'en va. Il y a un travail à faire par X pour les
garder. Il y a un travail à faire par Y pour les convaincre de les joindre,
mais c'est juste que la possibilité existe. Donc, pour moi c'est un droit
d'association qui appartient aux membres et ils ne sont pas pris entre
guillemets, c'est mes termes, avec un syndicat si en cours de route et même en
cours de négociation, ils ne sont pas satisfaits.
Je reviens. La raison pour laquelle le TAT
de l'époque, qui portait un autre nom, on se rappelle, mais le TAT
d'aujourd'hui de l'époque avait dit : On ne peut pas l'appliquer aux
secteurs du public et parapublic, c'est parce que, souvenez-vous, les matières
locales n'étaient pas assujetties au droit de grève ou de lock-out. Donc, le
tribunal a dit : Comme il y a certaines matières dans la négociation qui
n'ont pas… ou pour lesquelles les syndicats n'ont pas l'outil du lock-out ou du
droit de grève, bien, ce serait injuste de leur reprocher de ne pas avoir
utilisé le lock-out ou le droit de grève. Ils n'ont pas cet outil-là. Donc, on
a dit : Bien, à ce moment-là, on prive, ce sont mes termes à moi et non
pas ceux du TAT, les membres du droit de se dissocier d'un syndicat après neuf
mois en disant : Bien, on ne peut pas reprocher à quelqu'un ce qu'il ne
peut pas faire.
J'arrive à la conclusion de tout ça. Pour
moi, compte… et là, dans le projet de loi n° 100, nous redonnons le plein
droit de grève sur toutes les matières. Donc, pour nous, de la partie
patronale, je n'ai pas l'intention de me mêler de cette disposition-là du Code
du travail, qui n'a jamais été justifiée comme étant non constitutionnelle ou
non… pour toutes sortes de raisons. Elle était plutôt non applicable pour une
raison technique. Cette raison technique là semble être corrigée par le fait
que l'on redonne le droit… le plein droit de grève sur toutes les matières.
Maintenant, bien, ce sera aux syndicats d'aller voir le tribunal du travail et
dire : Bien, moi cette matière-là va à l'encontre du droit d'association,
etc., et de le plaider. Mais je vous rappellerai que la raison du TAT était sur
une technicalité et non pas sur le fondement de la matière. Et rappelons-nous
que le fondement est très protravailleur, c'est-à-dire un travailleur pourrait
décider qu'après neuf mois il n'est pas satisfait de son syndicat et il a un
moyen qui n'est pas automatique, qui demande quand même des démarches, je
dirais, assez exhaustives, mais a quand même le moyen de dire…
Mme LeBel : ...en cours de
négociation : Moi, je ne suis pas pris pour toute la ronde de négociation
avec le même syndicat, si je ne suis pas satisfait, il y a quelque chose à ma
disposition. Donc, je... le punch étant que je ne modifierai pas et je ne ferai
pas d'amendement parce que je pense que c'est un droit des travailleurs. Et, si
un syndicat pense qu'il est, comme association syndicale et non pas pour ses
membres, biaisé, bien, il pourra aller discuter de cet... du Code du travail,
donc. On ne modifiera pas le fond du Code du travail, c'est une question de
forme, et je ne me substituerai pas à un tribunal en excluant, alors que, de
par le fait qu'on réitère le droit de grève sur les matières qui n'avaient pas
de droit de grève, quant à moi, la disposition s'enclenche comme elle aurait dû
s'enclencher dans les années 80.
Le Président (M. Simard) : Merci,
Mme la ministre. M. le député de l'Acadie.
Mme LeBel : ...j'en suis
désolée, mais c'était très technique.
Le Président (M. Simard) : Non,
absolument pas. Absolument pas, absolument pas, Mme.
M. Morin : Non. En fait, M.
le Président, je trouvais ça important de le soulever parce qu'il y a... il y a
au moins un groupe en conciliation qui nous l'a dit. Maintenant, je comprends
la décision de Mme la ministre et je n'ai pas d'autre question.
Le Président (M. Simard) : M.
le député de Rosemont, ça vous va également? Conséquemment...
M. Marissal : C'est limpide.
Le Président (M. Simard) : Pardon?
M. Marissal : C'est limpide.
Le Président (M. Simard) : Limpide.
Bien. Conséquemment, l'article 74 est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Et,
tel que nous le mentionnait la ministre précédemment, nous aurions quelques
amendements, toujours avec votre consentement, que nous pourrions tout de suite
étudier. Donc, à 78.1. Est-il sur Greffier? Alors, nous allons attendre, Mme la
ministre, quelques secondes, le temps qu'il puisse apparaître à l'écran.
Mme LeBel : Avec plaisir, M.
le Président. Je vous laisse le plein contrôle de la présidence. Pour moi, ça
va de soi.
Le Président (M. Simard) : Mme
la ministre, à vous la parole.
Mme LeBel : Oui. Merci, M. le
Président. Donc, article 78.1... donc, peut-être juste... bien, je l'ai
dit tantôt d'entrée de jeu, trois articles qui sont des articles qui découlent
de l'adoption du projet de loi n° 89 la semaine dernière. Donc,
78.1 : Insérer, après l'article 78 du projet de loi tel qu'amendé,
l'article suivant :
L'article 111.22.2 de ce code, édicté
par l'article 5 du chapitre 14 des lois de 2025, est modifié par le
remplacement de «visé à l'article 1 de la Loi sur le régime de négociation
des conventions collectives dans les secteurs public et parapublic» par «au
sens du paragraphe 2° de l'article 111.2.».
Commentaires, et tenter de traduire.
Donc : L'amendement vise à apporter des modifications de concordance entre
la nouvelle loi et un nouvel article inséré au Code du travail par la Loi
visant à considérer davantage les besoins de la population en cas de grève et
de lock-out, qu'on connaissait comme le projet de loi n° 89, qui a été
sanctionnée le 30 mai 2025.
Donc, c'est parce qu'il y a un nouvel
article, c'est ça, qui a été... Là, naturellement, si vous avez besoin
d'explications, on peut demander à des gens plus compétents que moi.
Le Président (M. Simard) : M.,
auriez-vous d'abord l'amabilité, s'il vous plaît, de vous présenter?
M. Bérubé (Mathieu) : Absolument.
Merci, M. le Président. Donc, Mathieu Bérubé, avocat aux affaires juridiques,
santé et services sociaux.
M. Morin : ...consentement,
M. le Président, pour que M. puisse prendre la parole.
Le Président (M. Simard) : Merci,
M. le député de l'Acadie.
M. Bérubé (Mathieu) : Alors,
comme l'a souligné la ministre, l'amendement est effectivement un amendement de
concordance à 111.22.2, un nouvel article qui est introduit au Code du travail
par le projet de loi n° 89 récemment sanctionné. L'amendement vise à
remplacer la référence à l'article 1 de la Loi sur le régime de
négociation, là, blablabla, R-8.2, qui est abrogé par le projet de loi sous
étude actuellement. Donc, on renvoie plutôt au sens du paragraphe 2 de
l'article 11.2.
Et, pour votre information, en fait, ce
paragraphe 2 de l'article 111.2, nous l'avons modifié en vertu du
paragraphe 2 de l'article 73 du présent projet à l'étude pour
renvoyer, autrement dit, aux employeurs qui sont visés par la nouvelle loi, ce
qui est l'équivalent, là... autrement dit, là, on vise les mêmes employeurs
puis c'est simplement une façon différente de les identifier.
Mme LeBel : Est-ce que je me
trompe de penser que, si on avait adopté le projet de loi n° 100 avant 89,
c'est dans le projet 89 qui aurait fait cette modification-là?
M. Bérubé (Mathieu) : Tout à
fait.
Mme LeBel : C'est une
question de rythme de l'étude des dossiers, oui.
M. Morin : Bien, et de
cohérence.
Mme LeBel : Et de cohérence
entre les différentes lois qu'ils doivent je travailler.
M. Morin : Alors, je n'ai pas
d'autre question, M. le Président.
Le Président (M. Simard) : Mme?
M. le député de Rosemont? Conséquemment, l'article 78.1 est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Et
nous procédons par l'étude de l'article 78.2.
• (10 h 20) •
Mme LeBel : Oui. Et je
pourrais vous dire que, pour les deux amendements, les commentaires vont être
les mêmes. Au sens pratique, là, c'est le même objectif et la même raison pour
lesquels on doit faire un amendement, c'est le rythme d'adoption des projets de
loi et la cohérence entre eux, là, qui doit toujours être prépondérante.
Donc, article 78.2 : Insérer,
après l'article 78.1 du projet de loi tel qu'amendé, l'article...
Mme LeBel : ...suivant
l'article 111.22.5 de ce code, édicté par l'article 5 du
chapitre 14 des lois de 2025 est modifié par la suppression, dans le
deuxième alinéa, de «ou dans le cas d'un centre de services scolaire, d'une
commission scolaire ou d'un collège à compter du moment où le ministre a reçu
l'avis prévu à l'article 50 de la Loi sur les régimes de négociation des
conventions collectives dans les secteurs public et parapublic».
Donc, ça vise encore une fois à apporter
des modifications de concordance entre la nouvelle loi et un nouvel article
inséré au Code du travail par la loi visant à considérer davantage les besoins
de la population en cas de lock-out et de grève. Donc, nous, comme on va
modifier nos lois et que leur référence fait référence à l'ancienne loi, bien,
il va falloir s'ajuster au fur et à mesure. Mais il n'y a pas de changement de
fond, c'est juste des changements de référence à des articles sont modifiés au
fur et à mesure qu'on étudie le projet de loi.
Le Président (M. Simard) : Oui,
M. le député de l'Acadie.
M. Morin : Oui, merci, M. le
Président. Et je comprends que ce concept de consultation de la population est
un élément qui a été apporté par le projet de loi no 89.
M. Bérubé (Mathieu) : Difficile
à dire, là. Je ne pourrais pas vraiment me commettre sur la portée comme telle
du 89, ne le connaissant pas très bien. Chose certaine, là, ici, ce qu'on vient
supprimer, dans l'article 111.22.5, c'est une référence, essentiellement,
à l'article 50, article qui n'existera plus, forcément, puisqu'on abroge
la loi, et le concept n'a pas été repris, là, de l'article 50 dans la
nouvelle loi. Donc, on n'a pas à faire un renvoi à une nouvelle disposition de
la nouvelle loi, on n'a simplement qu'à supprimer ce passage qui ne
s'appliquera simplement plus.
M. Morin : Très bien, je vous
remercie.
Le Président (M. Simard) : D'autres
commentaires? Sans quoi l'article 78.2 est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Et nous passons au dernier amendement, introduisant l'article 78.3.
Mme LeBel : Oui, merci, M. le
Président. Donc, insérer, après l'article 78.2 du projet de loi tel
qu'amendé, l'article suivant :
«78.3. L'article 111.32.1 de ce code,
édicté par l'article 6 du chapitre 14 des lois de 2025, est modifié
par le remplacement, dans le paragraphe 2, de «l'annexe c de la Loi sur le
régime de négociation des conventions collectives dans les secteurs public et
parapublic», par «l'annexe 1 de la Loi sur la négociation et la
détermination des conditions de travail requérant une coordination nationale
notamment dans les secteurs public et parapublic», donc, (indiquer ici l'année
et le numéro du chapitre de la présente loi).
Donc, encore une fois, comme le renvoi à
l'annexe c... l'annexe c n'existera plus, elle est remplacée par
l'annexe 1 de la nouvelle loi, le renvoi doit donc être modifié en
conséquence.
Le Président (M. Simard) : Très
bien. L'article 78.3 est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Sur ce, nous poursuivons et nous revenons là où nous en étions rendus au moment
de suspendre nos travaux, la semaine dernière. Nous serions à l'étude de
l'article 112.
Mme LeBel : Oui. Donc, on a
fait quelques modifications dans le Code du travail et de la concordance dans
le Code du travail. Maintenant, on change de secteur, M. le Président, on
revient dans ce qu'on étudiait, c'est-à-dire les dispositions modificatives des
lois applicables au secteur de la santé et des services sociaux, surtout en
fonction de ce qui s'est passé avec le projet de loi no 15 et les
ajustements qu'on doit faire en conséquence dans notre projet de loi. Donc, on
continue dans la même foulée.
Article 112. L'article 31 de
cette loi est modifié par le remplacement, dans le premier alinéa, de «la
nouvelle association» et de «lorsque, parmi plusieurs associations de salariés
visés à l'article 29, elle est l'association de salariés» par,
respectivement, «l'association» et «lorsque plusieurs associations de salariés
sont visées à l'article 29 de celles».
Donc, ça apporte des modifications visant
à uniformiser certaines expressions prévues par la loi concernant les unités de
négociation dans le secteur des affaires sociales et à les clarifier. Donc on
ne vient pas changer le fond de tout ça, on vient uniformiser le vocable pour
s'assurer qu'on parle toujours de la même affaire à travers le même projet de
loi, là.
Le Président (M. Simard) : Des
commentaires sur 112?
M. Morin : Je n'ai pas de
commentaire, M. le Président.
Le Président (M. Simard) : Je
vous remercie. Conséquemment, cet article est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Et nous poursuivons par l'article 113.
Mme LeBel : Oui. 113.
L'article 33 de cette loi est modifié par le remplacement, dans le
troisième alinéa, de «d'accréditation de la nouvelle association de salariés»
par «à laquelle association de salariés est accréditée en vertu de
l'article 31».
Et encore une fois cette modification
apporte... cet article apporte des modifications visant les mêmes objectifs que
précédemment. On est toujours dans la concordance, mais on est toujours dans le
fait... s'assurer que le vocable est bien unifié tout au long du projet de loi,
là, pour ne pas qu'il y ait de confusion sur ce à quoi on fait référence à
chaque fois.
Le Président (M. Simard) : Je
vous remercie. Des commentaires sur 113?
M. Morin : Je n'ai pas de
commentaire, M. le Président.
Le Président (M. Simard) : Je
vous remercie, M. le député. Conséquemment, cet article est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Mme la ministre, pour 114.
Mme LeBel : Alors,
modification de concordance, article 114...
Mme LeBel : ...14. L'intitulé de
la section III de cette loi est modifié par le remplacement de
«stipulations négociées à l'échelle locale ou régionale» par «conditions de
travail».
Donc c'est conséquent avec tout ce qu'on a
fait précédemment dans le projet de loi.
Le Président (M. Simard) : Merci
des commentaires sur 114?
M. Morin : Je n'ai pas de
commentaire, M. le Président.
Le Président (M. Simard) : M.
le député de Rosemont.
M. Marissal : Non, ça va.
Merci.
Le Président (M. Simard) :
Cet article est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Nous poursuivons par l'étude de l'article 115.
Mme LeBel : Oui. Toujours
dans le même esprit. Les articles 35 et 36 de cette loi sont remplacés par
les suivants :
«35. L'association de salariés
nouvellement accréditée en vertu de l'article 20 et la partie patronale
entreprennent la négociation des conditions de travail prévues par une
convention collective conformément à la Loi sur la négociation et la détermination
des conditions de travail requérant une coordination nationale notamment dans
les secteurs public et parapublic (indiquer ici l'année et le numéro de
chapitre de la présente loi).
«Les conditions de travail des salariés de
l'unité de négociation représentée par cette association qui sont en vigueur le
jour précédant la date de l'accréditation continuent de leur être applicables
jusqu'à ce qu'elles soient remplacées par les conditions ainsi négociées et
agréées.
«36. L'article 35 ne s'applique pas
lorsque l'association de salariés nouvellement accréditée en vertu de
l'article 20 est liée, en vertu du troisième alinéa de l'article 31
de la Loi sur la négociation et la détermination des conditions de travail
requérant une coordination nationale notamment dans les secteurs public et
parapublic (indiquer ici l'année et le numéro de chapitre de la présente loi),
par les conditions de travail négociées et agréées par le groupement
d'associations de salariés dont elle fait partie.
«Ces conditions de travail s'appliquent
aux salariés de l'unité de négociation que l'association de salariés
nouvellement accréditée représente à compter de la plus tardive des dates
suivantes :
«1° la date qui suit de 30 jours
celle de son accréditation;
«2° la date qui suit de 30 jours
celle à compter de laquelle elle commence à faire partie de ce regroupement.
«Jusqu'à ce que ces conditions de travail
s'appliquent, les conditions de travail de ces salariés qui sont en vigueur le
jour précédant la date de l'accréditation continuent de leur être
applicables.».
Donc, deux... introduit deux articles, M.
le Président, par le biais d'un article. Si on parle de l'article 35
particulièrement, le présent article projet de loi prévoit les règles
applicables à la détermination des conditions de travail des salariés formant
une nouvelle unité de négociation, représentée par une association nouvellement
accréditée à la suite d'une intégration d'activités ou de fusions
d'établissements. Donc, il apporte également des modifications de concordance,
là, en faisant le renvoi à la présente loi, et ça concerne les unités de
négociation dans le secteur des affaires sociales et ça prévoit donc les règles
applicables à la détermination des stipulations négociées, agréées à l'échelle
nationale et régionale, entre autres. Ça, c'est l'article 35.
Le Président (M. Simard) : Très
bien. On pourrait peut-être y aller en cadence. D'abord, il y a des
commentaires sur 35? Mme la députée de La Pinière.
Mme Caron : Merci, M. le
Président. Alors, le deuxième paragraphe de l'article 35, je comprends
quand on dit que les conditions continuent de leur être applicables jusqu'à ce
qu'elles soient remplacées par les conditions ici négociées et agréées, ça veut
dire qu'y compris sur les matières locales, celles qui sont... qui ont été
déjà... qui ont déjà été dans la ronde de négociations précédentes, qui ont été
entendues, conclues, continuent d'être en vigueur jusqu'à tant que les
négociations se terminent. Puis là, à cause de l'entrée en vigueur du projet de
loi n° 100, c'est les matières locales, finalement,
bien, selon l'endroit où elles sont négociées, vont être... bien, en fait,
elles vont être négociées à l'endroit où les parties vont s'entendre de les
négocier, mais elles vont rester en vigueur jusqu'à la prochaine négociation
seulement, pas pour toujours comme...
Mme LeBel : Non, il n'y aura
pas de vide de convention ou de vide de matière entre deux conventions.
Aujourd'hui, dans la situation actuelle, ça s'applique à la convention nationale,
c'est-à-dire qu'on sait qu'une convention expire à la date X, mais tout ne
disparaît pas en fumée, c'est cette convention-là qui s'applique jusqu'à ce
qu'une nouvelle convention soit signée. Donc, compte tenu maintenant que les
matières locales vont également faire partie de la convention nationale...
parce que même lorsqu'elles sont renvoyées pour arrangements locaux, je me
cherchais, j'étais comme : Voyons, quel terme on a adopté, donc,
arrangement local ou des arrangements locaux, bien, c'est la même chose. Ces
arrangements locaux là se terminent théoriquement la date de fin et la date de
la convention. Mais ça demeure en vigueur tant que la nouvelle convention n'est
pas signée, peu importe l'endroit où on aura disposé de ces matières-là.
Mme Caron : Parfait! Merci.
Le Président (M. Simard) : D'autres
commentaires sur la section 35, le sous-article introduit par 115? Ça va à
ce stade-ci. On poursuit peut-être pour 36, Mme la ministre.
• (10 h 30) •
Mme LeBel : Oui, bien là,
c'est la suite de 35, parce que les deux fonctionnent ensemble. Donc, ça
concerne les unités de négociation dans le secteur des affaires sociales
proposées par le présent...
10 h 30 (version non révisée)
Mme LeBel : ...l'article. Ça
couvre le cas où une association nouvellement accréditée fait partie d'un
regroupement d'associations accréditées. Donc, ça prévoit, là, la continuité
des choses. Oui.
Le Président (M. Simard) : M.
le député de l'Acadie.
M. Morin : Oui. Merci, M. le
Président. Donc, concrètement, dans les faits, qu'est ce que ça va faire?
Mme LeBel : Je vais tenter
une réponse, mais naturellement je vais me passer... c'est qu'il y a une
nouvelle accréditation qui arrive en cours de négociation ou en cours de
convention collective plutôt... bien, attendez, je vais passer la parole parce
que là...
Le Président (M. Simard) : ...
Mme LeBel : Je me sentais sur
une bonne piste, mais je glisse.
Le Président (M. Simard) : Il
y a toujours consentement? Me Bérubé, à vous la parole.
M. Bérubé (Mathieu) : Merci, merci,
M. le Président. 35, 36, là, ici, juste les replacer dans leur contexte, là, où
est-ce qu'ils se retrouvent dans la Loi concernant les unités de négociation
dans le secteur des affaires sociales. Cette loi-là, d'une part, ce qu'elle
fait dans un premier temps, c'est de venir établir le régime de représentation
syndicale au sein des établissements du réseau de la santé. Donc, autrement
dit, on limite à quatre unités de négociation par établissement. Mais ensuite,
ce qu'elle fait, c'est qu'elle vient prévoir des modalités de négociation, si
on veut, particulières, dans la mesure où il surviendrait certaines... comment
je pourrais dire, certains événements au sein du réseau. Par exemple, 35, 36 s'appliquent
dans des cas où est-ce qu'on aura une nouvelle... en fait, une association qui
va être nouvellement accréditée à la suite d'une intégration d'activités ou à
la suite d'une fusion de certains établissements qui seraient prévus par une
autre loi. Ça fait entrer en... Une fois l'association nouvellement accréditée,
les articles 35 et suivants vont trouver application.
Et là, ce qui va déterminer si on applique
35 ou 36, c'est si mon association nouvellement accréditée, elle s'affilie où
elle est déjà affiliée à un groupement. Si elle est déjà affiliée à un
groupement, auquel cas on va appliquer 36 pour lui dire simplement que c'est
les dispositions qui ont déjà été négociées par le groupement aux tables
centrales, là, etc., là, la totalité de l'entente. Autrement dit, il n'y a plus
de nuance entre le local et le national. Donc, tout ce qui est dans l'entente
va s'appliquer à mon association nouvellement accréditée, dans la mesure où
elle est liée à ce groupement-là. Si elle n'est pas liée à ce groupement-là, il
faut refaire l'exercice de a à z, donc, autrement dit, renégocier une
négociation... une convention, et ça, c'est en vertu de 35. Donc, c'est vraiment
la nuance entre 35 et 36, c'est si mon association nouvellement accréditée est
affiliée à un groupement ou elle ne l'est pas.
M. Morin : Donc, si elle est
affiliée à un groupement, il n'y a pas une renégociation complète et totale.
M. Bérubé (Mathieu) : On
applique ce qui a été fait par le groupement.
M. Morin : O.K. Par le
groupement. O.K. Mais à 35 il n'y a pas de groupement, donc il n'y a rien qui
aurait été fait avant, donc on recommence au début.
M. Bérubé (Mathieu) : On
renégocie avec la nouvelle association accréditée.
M. Morin : O.K. C'est bien. Je
vous remercie.
Le Président (M. Simard) : Je
vous remercie. D'autres commentaires sur l'ensemble de l'article 115
incluant les sous-articles introduits 35 et 36?Ça vous va, M. le
député d'Acadie?
M. Morin : Oui. Je vous
remercie.
Le Président (M. Simard) : Très
bien. Donc, conséquemment, cet article est-il adopté?
Des voix : ...
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Nous en sommes à l'article 116.
Mme LeBel : 116. L'article 37
de cette loi est modifié par le rang un, par le remplacement, dans le premier
alinéa, de «stipulations négociées et agréées à l'échelle locale ou régionale»
par «conditions de travail lui étant applicables en vertu de l'article 35
ou 36»; 2° par le remplacement, dans le troisième alinéa, de «stipulations
négociées et agréées à l'échelle locale ou régionale» et de «à la convention
collective de l'association de salariés nouvellement accréditée déterminée
suivant l'article 36» par respectivement «conditions de travail visées à l'article 35
ou 36» et par «et par ses conditions de travail»; troisième alinéa donc, dans
le quatrième alinéa : a) par le remplacement de «l'établissement» par «la
partie patronale»; et b) par la suppression de «à l'égard des matières
négociées et agréées à l'échelle locale ou régionale qui en fait l'objet... qui
ont fait l'objet d'une entente».
Donc, encore une fois, là, c'est des
modifications de concordance, là, oui, qui réfèrent à 35, 36, qu'on vient de
régler.
Le Président (M. Simard) : Je
vous remercie beaucoup. Y aurait-il des commentaires sur 116?
M. Morin : Il y a... Je n'ai
pas de commentaire.
Le Président (M. Simard) : Sans
quoi, cet article est-il adopté?
Des voix : ...
Le Président (M. Simard) :
Adopté. Mme la ministre, pour 117.
Mme LeBel : Oui. Donc, les
articles 38 à 51 de cette loi sont abrogés.
Donc, des modifications de concordance compte
tenu des modifications apportées par l'article 115 du projet de loi.
Le Président (M. Simard) : Je
vous remercie. Des remarques à cet égard?
M. Morin : Je n'ai pas de
commentaire, M. le Président.
Le Président (M. Simard) : Sans
quoi, l'article 117 est-il adopté?
Des voix : ...
Le Président (M. Simard) :
Adopté. Passons au 118.
Mme LeBel : Oui. Merci, M. le
Président. Donc, 118. L'article 71 de cette loi est modifié par le
remplacement, dans le premier alinéa, de «92» par «90».
Donc, c'est des modifications de
concordance apportées par l'article 121 du projet de loi, lequel supprime
notamment les articles 91 et 92 de la loi qui concernent, là, les
négociations dans le secteur des affaires sociales. Donc, c'est de la
concordance.
Le Président (M. Simard) : Très
bien. Y aurait-il des remarques à cet effet?
M. Morin : Je n'ai pas de
remarque, merci, M. le Président.
Le Président (M. Simard) : Pas
de commentaire. Conséquemment, l'article 118 est-il adopté?
Des voix : ...
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Mme LeBel : Donc, article 119,
pour lequel il y a un amendement, M. le Président. Donc, la sous-section III
de la...
Mme LeBel : ...section V de
cette loi est modifiée par le remplacement de ce qui précède l'article 90
par ce qui suit :
«3 Détermination des conditions de
travail d'une première convention collective.»
Donc : «88. L'association de salariés
nouvellement accréditée en vertu de l'article 79 et la partie patronale
entreprennent la négociation des conditions de travail prévues par une
convention collective conformément à la loi sur la négociation et la
détermination des conditions de travail requérant une coordination nationale
notamment dans les secteurs public et parapublic (indiquer ici l'année et le
numéro de chapitre de la présente loi).»
Donc, «Les conditions de travail des
salariés de l'unité de négociation représentée par cette association qui sont
en vigueur le jour précédant la date de l'accréditation continuent de leur être
applicables jusqu'à ce qu'elles soient remplacées par les conditions ainsi
négociées et agréées.
«89. L'article 88 ne s'applique pas
lorsque l'association de salariés nouvellement accréditée en vertu de
l'article 79 est liée, en vertu du troisième alinéa de l'article 31
de la Loi sur la négociation et la détermination des conditions de travail
requérant une coordination nationale notamment dans les secteurs public et
parapublic (indiquer ici l'année et le numéro de chapitre de la présente loi),
par les conditions de travail négociées et agréées par le groupement
d'associations de salariés dont elle fait partie.
«Ces conditions de travail s'appliquent
aux salariés de l'unité de négociation qu'elle représente à compter de la plus
tardive des dates suivantes :
«1° la date qui suit de 30 jours
celle de son accréditation;
«2° la date de... qui suit de
30 jours celle à compter de laquelle elle commence à faire partie de ce
regroupement.
«Jusqu'à ce que les conditions de travail
s'appliquent... Jusqu'à ce que ces conditions de travail s'appliquent, les
conditions de travail de ces salariés qui sont en vigueur le jour précédant la
date de l'accréditation continuent de leur être applicables.»
Donc, un peu dans le même esprit de ce
qu'on vient de faire. Mais il y aura un amendement, M. le Président.
Le Président (M. Simard) : Pour
le sous-article 89, à ce que je crois comprendre.
Mme LeBel : Absolument. Donc,
est-ce que vous préférez qu'on parle de 88, qui est... ou on...
Le Président (M. Simard) : Bien,
peut-être, idéalement, puisque c'est un article qui est éclaté. M. le député de
l'Acadie, on pourrait peut-être d'abord traiter de 88 avec...
Mme LeBel : Qui n'a pas
d'amendement. Oui.
Le Président (M. Simard) : ...qui
n'a pas d'amendement? Y aurait-il des remarques à cet égard?
M. Morin : Oui. Bien, en
fait, la seule remarque, ce serait, encore là, dans les faits, concrètement,
qu'est-ce que ça va venir faire?
Mme LeBel : Je peux
l'expliquer. J'ai comme une idée. Mais je vais vous laisser aller.
Le Président (M. Simard) : ...Me
Bébubé.
M. Bérubé (Mathieu) : Oui,
merci, M. le Président. Les articles 88 et 89, là, sont exactement aux
mêmes effets que 35 et 36. C'est simplement qu'on vise un événement différent
de ceux qui sont visés par 35. Tout à l'heure, on parlait d'intégration
d'activités et fusion de certains établissements, ici, à 88 et 89, on est dans
la section de la loi qui est qualifiée de régime transitoire. Si je vous résume
ça succinctement, là, en fait, c'est lorsqu'un établissement... lorsque le
régime de représentation... excusez-moi, lorsque la représentation syndicale au
sein d'un établissement ne serait pas conforme à la loi, le ministre de la
Santé a le pouvoir de lui rendre applicable ce régime-là, qui fait en sorte
qu'on vient régulariser la situation pour qu'il y ait bien quatre unités de
négociation au sein de l'établissement, quatre unités potentiellement
accréditées. Et, quand on termine, dans le fond, le processus de, comment je
pourrais dire, d'accréditation des nouvelles... des nouvelles associations, à
88 et 89, c'est la fameuse... la fameuse procédure de, bien, est-ce qu'on
applique les dispositions qui avaient été négociées par le groupement ou on
renégocie une convention...
Mme LeBel : ...la même
logique.
M. Bérubé (Mathieu) : Exactement.
M. Morin : Et est-ce que
c'est arrivé que des associations ne soient pas conformes ou que le ministre
ait dû agir? Parce que je comprends que cette disposition-là lui donne la
possibilité de le faire.
M. Bérubé (Mathieu) : Oui. À
ma connaissance, je ne pourrais pas vous dire avec certitude. Chose certaine,
j'ai l'impression que... bien, pas «j'ai l'impression», en fait, je suis
certain que les dispositions avaient été écrites à l'époque pour justement
prévoir qu'est-ce qu'il adviendrait, là, du fait que, bien, on passait d'un
potentiel de plusieurs unités de négociation au sein de l'établissement à 4.
Donc, il y avait l'enjeu de vouloir régulariser cette situation-là, mais dans
un délai, disons, respectable pour tout le monde. Est-ce que ça a été appliqué
fréquemment? Bonne question. Mais le régime est toujours présent. Il pourrait
toujours s'appliquer. Alors, voilà.
M. Morin : En fait, je vous
remercie.
Le Président (M. Simard) : Je
vous remercie. Alors, maintenant, sur 89, peut-être, votre amendement, Mme la
ministre.
Mme LeBel : Oui. Parfait.
Donc, l'article 119 amende l'article 89 comme suit : Remplacer,
dans ce qui précède le paragraphe premier du deuxième alinéa de
l'article 89 de la Loi concernant les unités de négociation dans le
secteur des affaires sociales, proposé par l'article 119 du projet de loi,
«qu'elle» par «que l'association de salariés nouvellement accréditée».
Donc, ça vise à uniformiser le texte de
l'article 89 avec le texte de 36 qu'on vient de faire, là, parce que,
comme c'est les mêmes fins, on veut s'assurer, là, de...
Une voix : ...
Mme LeBel : ...voilà, d'avoir
le même vocable entre deux articles. Mais, dans les faits, ça fait la même
chose que ça faisait avant l'amendement, là.
Le Président (M. Simard) : D'accord.
Merci. Sur l'amendement?
M. Morin : Je n'ai pas de
commentaire ou de question, M. le Président.
Le Président (M. Simard) : Je
vous remercie. Il y a d'autres commentaires? Conséquemment, c'est adopté.
Alors, nous revenons à 119, tel qu'amendé. Y aurait-il d'autres questions à cet
égard?
M. Morin : Je n'ai pas
d'autre question, M. le Président.
Le Président (M. Simard) : Je
vous remercie, cher collègue. Conséquemment, l'article 119, tel qu'amendé,
est-il adopté? Adopté. Nous en sommes à l'article 120.
• (10 h 40) •
Mme LeBel : 120. Merci, M. le
Président. Donc, l'article 90 de cette loi est modifié :
1° par le remplacement, dans le premier
alinéa, de «stipulations négociées et agréées à l'échelle locale ou régionale»
par «conditions de travail lui étant applicables en vertu...
Mme LeBel : ...l'article 88
ou 89;
2° par le remplacement, dans le troisième
alinéa, de «stipulations négociées et agréées à l'échelle locale ou régionale»
et de «à la convention collective de l'association de salariés nouvellement
accréditée déterminée suivant l'article 89» par, respectivement,
«conditions de travail visées à l'article 88 ou 89» et «par ses conditions
de travail;
3° dans le quatrième alinéa :
a) par le remplacement de
«l'établissement» par «la partie patronale»;
b) par la suppression de «à l'égard des
matières négociées et agréées à l'échelle locale ou régionale qui ont fait
l'objet d'une entente».
Donc, cet article apporte encore une fois
des modifications de concordance avec la nouvelle loi et tout ce qu'on vient de
faire précédemment à cet article, là, comme 116, à titre d'exemple.
Le Président (M. Simard) : Très
bien. Des commentaires? M. le député d'Acadie.
M. Morin : Oui. Merci, M. le
Président. À a, quand on dit : Dans le quatrième alinéa, par le
remplacement de «l'établissement» par «la partie patronale», est-ce que c'est
pour tenir compte de la création, et de la mise en œuvre, et du travail de
Santé Québec, donc, qui contrôle un ensemble d'établissements?
M. Bérubé (Mathieu) : Je peux
répondre?
Mme LeBel : Oui, avec la
permission de tout le monde.
Le Président (M. Simard) : Absolument.
M. Bérubé (Mathieu) : Merci,
M. le Président. En fait, là, ici, le vocable «partie patronale», c'est pour
faire miroir avec ce qu'on a prévu à 88, qui renvoie à la partie patronale, de
façon générale, comme on l'a étudié dans la nouvelle loi, tu sais, bon... La
partie patronale étant vaste, là, tu sais, il y a des employeurs, mais qui ne
négocient pas nécessairement toujours les conditions. Autrement dit, il y a
soit la présidente du Conseil du trésor, soit, des fois, les négociations
sectorielles. Donc, en renvoyant à la partie patronale, on renvoie vraiment...
comment je pourrais dire, l'entité qui sera habilitée à négocier telle
disposition, autrement dit. On pourrait résumer ça comme ça pour le volet
patronal.
M. Morin : Donc, ça pourrait
être l'employeur, ça pourrait être le Conseil du trésor, ça pourrait être...
M. Bérubé (Mathieu) : En
fonction du sujet. Tout à fait, oui.
M. Morin : Très bien. Je vous
remercie.
Le Président (M. Simard) : Alors,
il y aurait-il d'autres commentaires sur l'article 120? Conséquemment,
celui-ci est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Nous en sommes à l'article 121.
Mme LeBel : Merci. «Les
articles 91 à 93 de cette loi sont abrogés.»
Donc, c'est des modifications de
concordance découlant de ce qu'on vient de faire à 119.
Le Président (M. Simard) : Je
vous remercie. Cet article est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté..
Article 122.
Mme LeBel : Donc, on est dans
la Loi visant à rendre le système de santé et de services sociaux plus
efficace, le fameux p.l. no 15, si je ne me trompe pas. Donc :
«122. L'article 1218 de la Loi visant
à rendre le système de santé des services sociaux plus efficace est abrogé.»
Cet article abroge une modification qui
n'est pas en vigueur, apportée par la Loi visant à rendre le système de santé
et de services sociaux plus efficace. Elle est requise puisque le projet de loi
ne prévoit plus six catégories, mais revient à quatre. Donc, c'est un article
qui était lié à la question des six catégories.
Le Président (M. Simard) : Des
commentaires sur 122?
M. Morin : En fait, oui...
Le Président (M. Simard) : M.
le député d'Acadie.
M. Morin : ...c'est un
commentaire. C'est curieux quand on entend lire «la loi visant à rendre le
système de santé plus efficace» puis qu'on abroge des articles. C'est un peu
intéressant, amusant, disons, ça ne touche pas...
Mme LeBel : Oui, si on le
prend sans le contexte.
M. Morin : Oui, c'est ça, il
y a une question de contexte, évidemment. Donc, je comprends que, si c'est
abrogé, et vous l'avez mentionné, c'est parce que, là, on revient à la question
de toutes les catégories et qu'on va passer de six à quatre. Donc, 1218
prévoyait, j'imagine, quoi, six catégories? Est-ce que c'est ça qui...
Mme LeBel : Bien, c'est ça,
c'est qu'à partir du moment où le projet de loi no 15, qui est la loi, là,
visant à rendre le système de santé plus... de santé de de services sociaux
plus efficace faisait passer le contexte de la santé de quatre catégories à six
catégories. Et on a, pour plusieurs raisons, depuis ce temps, jugé plus
approprié de rester à quatre catégories. Et 1218 faisait partie de l'article...
oui, c'est l'article qui amenait de six à quatre. Donc, à partir du moment où
on décide de revenir à quatre, cet article-là n'a plus sa raison d'être, et
quelques articles qui entouraient cette question-là, également,
potentiellement.
M. Morin : C'est très bien.
Je vous remercie.
Le Président (M. Simard) : Oui,
Mme.
Mme Caron : Alors autrement
dit, on peut dire qu'on revient au statu quo puisque...
Mme LeBel : Oui.
Mme Caron : Mais est-ce que
depuis l'adoption du projet de loi no 15, il y avait eu déjà un mouvement
pour faire passer...
Mme LeBel : Non.
Mme Caron : Donc, il n'y a rien
qui s'est fait. Alors, autrement dit, il n'y a rien qui change. Il n'y a rien
qui a changé.
Mme LeBel : Il n'y a rien qui
a changé. Le maraudage avait été mis sur pause, je le dirais comme ça. Parce
qu'il y aurait pu, théoriquement, y avoir un début de maraudage. Et je dois
dire, c'est parce qu'on a été en discussion continue avec les syndicats
concernés, et l'intention de revenir à quatre était sur la table, là, pour
diverses raisons. Mais non, il n'y a rien... il n'y a rien qui a bougé, disons-le,
malgré l'adoption du projet de loi no 15 qui a fait momentanément...
Mme LeBel : ...dans
l'histoire passée le régime... le secteur de la santé de 4 à 6.
Mme Caron : C'est resté au
niveau théorique, finalement.
Mme LeBel : Oui.
Pratico-pratique, disons-le, là. Théoriquement, on est passés de 4 à 6.
Pratico-pratique, ça n'a pas eu d'effet.
Mme Caron : Donc, cet
article-là n'aura pas d'effet dans le sens où on demeure à ce qu'il y avait
avant l'adoption.
Mme LeBel : Mais il va
stabiliser. Il va stabiliser l'absence d'effet.
Mme Caron : Exact. Merci, M.
le Président.
Le Président (M. Simard) : D'autres
commentaires sur 122? Conséquemment, cet article est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Concernant l'article 123.
Mme LeBel : Merci.
Donc : L'article 1220 de cette loi est modifié par la suppression du
paragraphe 2°.
Donc, c'est le même effet que le
précédent, c'est la suite du passage de 4 à 6 à 4.
Le Président (M. Simard) : Des
remarques?
M. Morin : Non, M. le
Président.
Le Président (M. Simard) : Merci.
Cet article est-il adopté?
Des voix : Adopté?
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Alors, vous savez qu'est-ce qu'on dit, Mme la ministre? Quand j'étais jeune, on
prenait l'autobus et le chauffeur nous disait : Avancez par en arrière,
s'il vous plaît.
Mme LeBel : Oui, exact, on
fait la même chose.
Le Président (M. Simard) : Et
c'est un peu ce qu'on va faire dans notre projet de loi, on poursuit en
revenant.
Mme LeBel : Donc, bip, bip,
bip, jusqu'à 83.
Le Président (M. Simard) : Oui,
absolument.
Mme LeBel : Juste le temps de
naviguer dans le cartable, M. le Président. Soyez patient 30 secondes.
Parfait.
Le Président (M. Simard) : Oui.
C'est à la 26 de l'article du projet de loi.
M. Morin : ...
Mme LeBel : Oui, on a
différents chiffres, dépendamment de l'outil avec lesquels on travaille, donc.
L'article 83. Ça va pour tout le monde?
Le Président (M. Simard) : Alors,
Mme la ministre.
Mme LeBel : Donc, nous
entrons dans la section sur la Loi sur la gouvernance du système de santé des
services sociaux pour venir faire, encore une fois, les ajustements de
concordance par rapport à tout ce qu'on fait dans le projet de loi n° 100.
Donc : L'article 1475 de la Loi sur la gouvernance du système de
santé et des services sociaux est modifié :
«1° par le remplacement du premier alinéa
par les suivants :
«Les employés transférés à Santé Québec en
vertu de l'article 1474 de la présente loi continuent à être... d'être
représentés par les associations accréditées qui les représentaient avant leur
transfert jusqu'à ce que le processus prévu aux articles 72 et suivants de
la Loi concernant les unités de négociation dans le secteur des affaires
sociales... applicable en vertu de l'article 1610 de la présente loi, soit
terminé.
«Sous réserve de l'article 1476 de la
présente loi, les conditions de travail que ces employés avaient avant ce
transfert continuent de s'appliquer, telles qu'elles peuvent être modifiées
après ce transfert après... avec les adaptations nécessaires, jusqu'à ce
qu'elles soient remplacées, selon le cas :
«1° par des conditions de travail
négociées et agréées suivant les dispositions du chapitre II de la Loi sur
la négociation et la détermination des conditions de travail requérant une
coordination nationale notamment dans les secteurs public et parapublic — donc
— (indiquer ici l'année, le numéro de chapitre de la présente loi) lorsque, une
fois le processus visé au premier alinéa terminé, ces employés font partie
d'une unité de négociation pour laquelle une association de salariés a été
accréditée conformément aux dispositions de la Loi concernant les unités de
négociation dans le secteur des affaires sociales et du Code du travail.
«2° par des conditions de travail établies
par Santé Québec conformément à un règlement du ministère pris en vertu de
l'article 59 de la présente loi lorsque, une fois le processus visé au
premier alinéa terminé, ces employés ne font pas partie d'une telle unité de
négociation.;
2° par le remplacement, dans le deuxième
alinéa, de «modifiées par» par «remplacées par des conditions de travail établies
par Santé Québec conformément à»;
3° par le remplacement, dans le troisième
alinéa, de «modifiées par» par «remplacées par des conditions de travail
établies par Santé Québec conformément à».
Donc, ça vise à revoir certaines des
règles applicables au transfert des employés du ministère de la Santé et des
Services sociaux vers Santé Québec, lesquelles concernent leur représentation
syndicale et leurs conditions de travail, donc des mesures transitoires, je
pourrais dire. Cette révision est nécessaire puisque le projet de loi ne
prévoit plus le regroupement des unités entre quatre et six.
On est encore dans la même chose. Il y a
des choses qui avaient été prévues, parce que naturellement, quand on passe de
4 à 6... et, nécessairement, il y avait des catégories d'emploi qui étaient
dans une catégorie dans, la catégorie un à titre d'exemple, qui tombait dans la
catégorie six, donc ces employés-là allaient changer d'unité d'accréditation
syndicale. Donc, c'était pour prévoir.
• (10 h 50) •
Maintenant, comme on ne le fait plus,
bien, on ajuste les articles en conséquence, et, comme on le verra plus loin,
le processus qui est prévu aux articles 72 et suivants de la Loi
concernant les unités de négociation dans le secteur des affaires sociales... et
ne trouvera pas... ne trouvera plus application qu'à l'égard de la partie de
Santé Québec, qui n'est pas un établissement de celle... puisque les employés
du ministère transférés l'ont été au sein de cette partie de Santé Québec. Et
c'est celle qui a deux types de sièges sociaux. Ça se peut-tu? Eh voilà! Quand
on revient à Santé... Parce qu'il y a une partie de Santé Québec qui est
établissement, lisons hôpitaux et autres organisations du genre, et il y a une
partie Santé Québec qui prend la place de ce qui était le ministère avant,
c'est-à-dire l'état-major ou l'administration, qui a deux sièges sociaux. On...
Mme LeBel : ...bien, un siège
avec deux dates, deux adresses, on va le dire comme ça, un seul juridiquement,
mais deux endroits. Donc, ça prévoit aussi cette partie-là plus tard, là, parce
qu'il y a des employés dans cet établissement-là.
Le Président (M. Simard) : M.
le député de l'Acadie.
M. Morin : Oui. Merci, M. le
Président. Donc, et je pense que ma collègue la députée de La Pinière y faisait
référence dans sa question précédente, donc je comprends que les associations
qui sont accréditées, là, là, il n'y en a pas qui est en processus
d'accréditation avec une autre unité ou un autre... Donc, ça, ça ne touche à
rien.
Mme LeBel : ...du nombre de
catégories, non.
M. Morin : Non, O.K. Donc,
ça...
Mme LeBel : Je vais juste
précisément là-dessus parce que je ne connais pas tous les mouvements de toutes
les unités, mais qui découlent du passage de 4 à 6 catégories, la réponse,
c'est non, pas de mouvement qui découle de ça.
M. Morin : Parfait.
Maintenant, quand vous avez fait référence au siège social de Santé Québec,
mais qu'il y a un siège social, deux adresses, est-ce qu'ils ont des unités
d'accréditation différentes selon l'adresse ou selon le groupe d'employés?
Mme LeBel : C'est tellement
précis que je vais passer la parole, s'il vous plaît.
Le Président (M. Simard) : Oui.
Alors, Me Bérubé.
M. Bérubé (Mathieu) : Oui.
Merci, M. le Président. C'est les mêmes catégories de personnel. Autrement dit,
les quatre catégories qui se retrouvent dans la Loi concernant les unités de
négociation, autant au sein des établissements, donc les unités administratives
de santé Québec, que dans ce qu'on appelle le siège social ou le restant de
santé Québec, ce sont les mêmes catégories, donc, qui peuvent former le siège
social. Là, ce qu'on fait 1475 et les articles qui vont suivre dans le projet
de loi, on vient en fait simplement réajuster ces dispositions transitoires là,
qui étaient prévues dans les dispositions transitoires de la Loi sur la
gouvernance, en raison notamment du fait... bien, comme la ministre l'a dit, on
ne passe plus à six catégories de personnel, mais on demeure à quatre. Et là
1475 et suivants ne va viser que les employés qui sont transférés du ministère
au siège de Santé Québec. Donc, autrement dit, pas ceux dans les établissements
puisqu'il y a un statu quo pour les accréditations au sein des établissements.
L'article 1475 est vraiment lié à la complétion comme telle du processus
qui est prévu à 1610 de cette même loi-là, 1610 qui est modifié par un autre
article du projet de loi plus tard qu'on va voir, mais qui s'applique
uniquement à ce qui fait partie de Santé Québec à l'extérieur de ces
établissements. Parce que, comme vous allez le voir, on va en discuter dans un
ou deux articles, ce que prévoyait la Loi sur la gouvernance, en fait, ce
qu'elle prévoit toujours, c'est la possibilité, jusqu'à une date déterminée,
d'avoir plus de quatre associations accréditées au sein du siège social de
Santé Québec. Évidemment, cette règle-là va tomber à une date. Donc, il va
falloir venir régulariser la situation advenant le cas où il y en aurait plus
de quatre ou qui ne seraient pas conformes, par exemple, aux unités telles que
définies dans la loi concernant les unités.
Donc, c'est vraiment de la concordance à
l'égard des... on passe de six... en fait, on retire le six, on maintient nos
quatre unités de négos et on vient simplement prévoir qu'est-ce qui s'applique
pour les employés transférés au sein du siège social de Santé Québec à leur
égard. Donc, on maintient l'origine de représentation syndicale jusqu'à ce que
le processus prévu à 1610 soit complet.
M. Morin : Je vous remercie.
Vous avez mentionné qu'il serait ou bien non conforme ou qu'il y en aurait
peut-être plus que quatre. Est-ce qu'il y en a présentement qui sont non...
Est-ce que ça va avoir un impact?
M. Bérubé (Mathieu) : Je ne
pourrais pas vous dire actuellement ça ressemble à quoi. Je ne pense pas qu'il
y en a plus de quatre. Je ne pense pas.
Mme LeBel : L'enjeu, puis je
vais le dire dans mes mots, puis vous corrigerez si vraiment j'amène les gens
dans une mauvaise direction, c'est que, dans les faits, ce qu'il se passe dans
les hôpitaux ne changera pas, ne change pas, mais c'est déjà organisé dans les
établissements traditionnellement conçus comme des établissements, mais la
question au siège social de Santé Québec n'a jamais existé. Donc... et c'était
plutôt... c'était pris en... La portion opérationnelle que Santé Québec va
prendre dans son siège social était une portion qui était assumée par le
ministère de la Santé et non pas les réseaux avant. Donc, c'est plutôt ça.
Là, on va voir le paysage avec 1610 qui
prévoit qu'est-ce qu'on fait avec les gens qui vont peut-être passer du
ministère de la Santé au... je vais l'appeler siège social pour les fins de
discussion, ou même être recrutés de l'extérieur et arriver au siège social.
Donc, disons que l'univers du réseau tel qu'on le concevait avant n'est pas
perturbé, c'est le statu quo, mais le siège social, on ne sait pas de quoi il
va avoir l'air à terme, c'est 1610 qui prévoit la transition entre : Bien,
moi, avant, ça faisait partie du... ça faisait partie des fonctions du
ministère de la Santé, tout ça. Maintenant, ça s'en va dans les fonctions du
siège social. Et 1610 prévoyait une transition, mais là, nous, on l'adapte au
fait qu'il y avait aussi prévu la transition en fonction de passer de 4 à 6,
donc on réadapte à quatre, mais il y a quand même une transition à prévoir.
Parce que ce n'est pas le statu quo, il n'y a pas de statu quo, ça n'existait
pas. Ça existait, mais intégré au ministère de la Santé, on se comprend.
Le Président (M. Simard) : Mme
la députée de La Pinière.
Mme Caron : Juste
m'expliquer... le personnel du ministère qui était au ministère de la Santé et
des Services sociaux, qui va peut-être rester ou aller au siège social de Santé
Québec, jusqu'ici était était couvert par quelle convention collective?
Mme LeBel : Je pense que
c'est la fonction publique, un ministère... Je pense que c'est un des syndicats
de la fonction publique. Là, je ne veux pas m'avancer, mais habituellement...
Mme LeBel : …le personnel des
ministères font partie de la fonction publique, alors que… et même si c'est au
sein du grand… de la grande fonction santé, et c'est la même chose pour le
ministère de l'Éducation, son personnel du ministère, là… Je ne parle pas des
gens dans les écoles, on… Ça faisait partie des réseaux, donc c'est fonction
publique. Mais là, quel syndicat? Là, je ne peux pas… Et ça va dépendre du
poste qu'il occupe, puis de leur accréditation, là. Et ça, ça ne vient pas… ce
n'est pas par rapport à leurs… c'est vraiment par rapport aux unités, là, ce
serait soit… c'est ça, soit le SPGQ ou SFPQ, qui sont les deux… les deux
syndicats principaux présentement dans la fonction publique. Il y en a
d'autres, mais ce sont les syndicats principaux.
Mme Caron : O.K. Et pour
les... Et donc pour ces personnes qui, peu importe le syndicat qui les
représentent… qui iront peut-être au siège social de Santé Québec, à ce
moment-là, ce ne sera plus les mêmes…
Mme LeBel : On ne le sait pas,
on ne le sait pas
Mme Caron : On ne le sait pas
encore, mais…
Mme LeBel : On ne sait pas où
est-ce que tout ça va atterrir et qui va être le syndicat qui va avoir la
possibilité de représenter qui, disons-le comme ça.
Mme Caron : Et le personnel
actuel au siège social de Santé Québec, il est représenté par qui?
Mme LeBel : Bien là, ça
dépend, il y a beaucoup de cadres et de non-syndiqués, mais on… Pour l'instant
ils sont maintenus par le syndicat actuel jusqu'à tant que les règles… mais il
y aura possibilité pour ces gens-là de décider d'aller avec une autre unité
d'accréditation. Et ce processus-là est prévu par 16.10, c'est bien l'article?
Tout à fait. Donc, et il y a un temps donné, une procédure donnée. Mais
peut-être qu'à la fin du processus, ces gens-là seront toujours au même… au
sein de la même unité. Mais là, encore une fois, c'est les membres qui
décideront d'où est-ce qu'ils iront. Mais compte tenu de la réorganisation,
bien, on doit permettre aussi aux syndicats avec un s d'aller séduire les
membres ou les marauder, qui est le terme.
Mme Caron : Mais donc pour ces
personnes, dans ces… ce personnel, dans ces situations-là, sont exclues de la…
ils ne devaient pas passer de 4 à 6 catégories, eux? Ils restent.
Mme LeBel : Ils devaient, au
départ.
Mme Caron : …ou ils devaient
aussi, ils devaient aussi.
Mme LeBel : Oui, oui, ils
devaient. Oui, oui.
Mme Caron : O.K., mais là ils
ne devront pas puisqu'on…
Mme LeBel : Oui, mais il y
avait une situation quand même différente, parce que... ce que… l'impact, il y
avait deux impacts dont on a parlé dans le système de santé, dans le projet de
loi no 15. Il y avait l'impact de passer de 4 à 6. Ça, en soit, ça faisait
en sorte qu'il y a deux catégories qui étaient, j'allais dire, prêtes… prêtes à
être… à être saisies par des syndicats. Donc, ça créait un maraudage. Mais en
plus, la création de l'employeur unique dans Santé Québec, on faisait… ça
faisait en sorte que dans les six catégories maintenant créées, il ne pouvait y
avoir qu'un seul syndicat, parce que c'est un syndicat dans les règles par
employeur. Et là, on avait un employeur unique.
Donc, qu'est-ce qu'on vient faire ici? On
vient remettre… parce que… Alors qu'avant il pouvait y avoir plusieurs… plus
qu'un syndicat qui représentent des infirmières, mais un par établissement,
mais les établissements étaient à petite échelle, on se comprend. Je vais dire…
des fois c'est plus large qu'un hôpital, mais je vais le dire pour fins de
discussion à l'échelle d'un hôpital, disons-le comme ça. Donc, maintenant, ce
qu'on vient de dire, c'est : Malgré le fait que… maintenant on dit :
O.K., oublions six, on retombe à quatre. Premier problème de réglé. Et ça
s'appliquait aussi au siège social. Parce que…. Parce que ces catégories-là de
personnel, il y en a, il y en a des infirmières dans le siège social, il y en a
des infirmières qui travaillent au ministère. Donc, ça s'appliquait à eux. Mais
pour des raisons différentes, ils ont une transition à faire, eux autres, qui
ne s'applique pas au réseau parce que cette transition-là n'existe pas. Les
hôpitaux ont toujours existé.
Et on vient aussi dire : Bien, malgré
le fait que Santé Québec est un employeur unique, que la règle est un syndicat
par catégorie, par employeur, on vient permettre d'avoir une plurisyndicalité à
l'intérieur d'une catégorie, en faisant descendre, je vais dire, juridiquement
la notion d'établissement ou d'employeur pour fin de… pour fin d'unités au
niveau des établissements comme avant. Mais c'est très différent pour le siège
social, parce que le siège social va toujours avoir une fonction de transition
différente. Parce que n'oublions pas que tout ça faisait partie du ministère.
Et maintenant on crée une unité ou une entité à l'extérieur du ministère qui va
reprendre les fonctions, certaines fonctions que le ministère de la Santé
faisait, c'est-à-dire, un, gérer le réseau dans sa question d'opérationnalité,
donc les opérations. Mais là on forme un nouveau nouveau siège social, donc il
faut avoir les milieux de transition.
Mme Caron : O.K. Est-ce qu'il
y a des similitudes avec, par exemple, le personnel de l'agence du revenu?
• (11 heures) •
Mme LeBel : Oh! Boy,
peut-être, je ne le sais pas. Il va… c'est comme… Là, mon terme n'est pas
correct, mais la question du siège social de Santé Québec va être une
similitude avec ce qu'ils font dans la fonction publique, là. Mais naturellement,
ils ne font plus partie de la fonction publique, ils font maintenant partie de
Santé Québec. Donc, c'est juste une question d'ajuster le juridique, mais le
pratico-pratique, ces gens-là vont finir par être représentés par une unité
syndicale au même titre qu'ils l'étaient quand ils faisaient partie de la
fonction publique, en fonction…
11 h (version non révisée)
Mme LeBel : ...la catégorie à
laquelle ils appartiennent. Mais là, on est dans... on est vraiment dans de la
technicalité, ce n'est plus un ministère, ce n'est pas tout à fait le réseau, c'est...
Bon. Donc, on le retrouve... il faut qu'il atterrisse à la bonne place. Et c'est
1610 qui permet cette transition-là. Puis il faut quand même être capable d'agir.
Si, à la fin du processus, il ne s'est rien passé, on ne peut pas être dans un
vide.
Mme Caron : Puis, dans les
deux derniers paragraphes, où... Parce qu'on fait une différence entre le
personnel d'encadrement ou ceux qui n'étaient pas dans le... qui ne faisaient
pas partie du personnel d'encadrement. J'imagine qu'il y a des personnes qui
sont peut-être parties du ministère, sont arrivées et qui n'étaient pas parmi
le personnel d'encadrement, mais qui sont devenues, rendues à Santé Québec...
Puis là... va être une...
Mme LeBel : Oui, oui, oui.
Bien, ça crée tout... ça couvre toutes ces possibilités-là. Ça ne veut pas dire
que quelqu'un qui va utiliser cette... tu sais, que ça va s'appliquer à des
gens mais ça couvre la possibilité. Parce que, dans un transfert, puis dans la
création, comme ça, d'une nouvelle unité, bien, il toutes ces possibilités
existent, donc il faut les couvrir.
Mme Caron : D'accord. Merci.
Le Président (M. Simard) : Merci.
Y aurait-il d'autres commentaires sur... Oui. M. le député de l'Acadie.
M. Morin : Oui, merci, merci,
M. le Président. À la suite des questions de ma collègue la députée de La
Pinière, je comprends qu'effectivement, à Santé Québec, il va y avoir des...
par exemple, des infirmières qui vont y travailler, comme il y en a dans les
établissements. Parce que j'imagine qu'ils vont devoir développer des
programmes, ou autres, puis qu'il faut du personnel professionnel, donc des
infirmières. Est-ce qu'il va en rester au ministère de la Santé? Puis est-ce
que cette disposition-là va avoir un impact sur elles?
Une voix : ...
Mme LeBel : Non. C'est ça.
Bien, ça, ça va dépendre de l'organisation du ministère, je veux dire, après
que le transfert à Santé Québec va être fait. Puis je serais bien embêtée de
répondre sur la vision que mon collègue a par rapport à ce que le ministère de
la Santé va faire. Est-ce que, dans sa... Parce que le ministre de la Santé à
haut niveau garde le rôle d'orientation. Est-ce que, dans son rôle d'orientation,
il va trouver pertinent... Je ne veux pas répondre à la question parce que ça
ne m'appartient pas. Mais, à ce moment-là, si ces gens-là existent, ils vont
être couverts comme ils le sont présentement. Parce qu'on ne modifie pas les
règles qui s'appliquent au ministère de la Santé, là. On fait juste adapter les
règles pour ceux qui vont passer du ministère de la Santé ou de l'extérieur au
nouveau siège social à Santé Québec. Oui.
M. Morin : Très bien. Je vous
remercie.
Le Président (M. Simard) : Merci
à vous. Donc, des commentaires supplémentaires sur l'article 83?
Conséquemment, cet article est-il adopté? Adopté. Alors, les articles se
suivent mais ne se ressemblent pas. Celui-ci sera un peu plus court.
Mme LeBel : Oui. Article 84 :
L'article 1476 de cette loi est modifié par le remplacement, dans le
premier... dans les premier et troisième alinéas, de «deuxième» par
«troisième».
Donc, on... de la concordance avec l'article
précédent, là, pour ajuster, là, les référents.
Le Président (M. Simard) : Exact.
Des commentaires?
M. Morin : Je n'ai pas de
commentaire, M. le Président.
Le Président (M. Simard) : 84
est-il adopté? Adopté. Mme la ministre. 85.
Mme LeBel : Merci. Donc :
L'article 1477 de cette loi est modifié :
1° par le remplacement, dans le premier
alinéa, de «jour du regroupement» par «25 juin 2027»;
2° par la suppression du deuxième alinéa.
Donc, le présent article modifie la date
limite qui permet, malgré la Loi concernant les unités de négociation dans le
secteur des affaires sociales, qu'il y ait plus d'une association accréditée
qui représente l'une des quatre catégories de personnel prévues par cette loi
au sein de Santé Québec qui n'est pas un établissement de celle-ci. On a bien
parlé que c'est un siège social pour les fins des unités d'accréditation. Et c'est
requis parce qu'on ne prévoit plus les six unités, là. Donc, encore une fois,
on ajuste compte tenu qu'on revient à quatre.
Le Président (M. Simard) : Merci.
M. le député de l'Acadie.
M. Morin : Je n'ai pas de
commentaire, M. le Président.
Le Président (M. Simard) : Mme
la députée de La Pinière.
Mme Caron : Pourquoi la date
du 25 juin 2027?
Mme LeBel : Oui. Allez-y.
Le Président (M. Simard) : Mme...
Maître Bérubé.
M. Bérubé (Mathieu) : Merci,
M. le Président. La date du 25 juin 2027 vient remplacer le concept de
jour du regroupement, comme on peut le voir dans le texte, là, biffé. Le jour
du regroupement, c'était un concept qui était prévu dans la Loi sur la
gouvernance qui correspondait essentiellement à l'entrée en vigueur de, comment
je pourrais dire, la modification qui faisait passer de quatre catégories de
personnel à six catégories de personnel. À ce moment-là, à cette date-là, on
parlait donc du jour du regroupement puisqu'il allait y avoir un regroupement
massif de plusieurs unités de négociation ensemble, et donc un exercice de
maraudage à l'interne qui s'ensuivait. Or là, on maintient, dans le fond, le
statu quo actuel, donc c'est-à-dire qu'on conserve les quatre unités de
négociation avec une possibilité donc de quatre associations accréditées au
sein de chacun des établissements de Santé Québec. Ici, comme on retire le jour
du regroupement, il fallait prévoir une date de fin pour l'exception prévue à
1477. Tout à l'heure, je vous en ai glissé un bref mot, mais 1477 venait
prévoir de façon temporaire la possibilité que, pour les employés au sein du
siège social de Santé Québec, il y ait plus de quatre unités de négociation,
contrairement à ce que prévoit, dans le fond, la loi concernant les unités, le
temps que tout ça se place et qu'on... comment je pourrais dire, qu'on fasse
enclencher le processus qui est prévu à 1610, qui, lui, je m'en excuse, là, c'est
beaucoup de renvois, là, renvoie à la loi concernant les unités...
M. Bérubé (Mathieu) : ...on
les a étudiés un petit peu, tout à l'heure, les articles 88, 89, donc tout
l'exercice de revoir quelle association sera nouvellement accréditée pour
représenter chacune des potentielles quatre catégories. Ensuite, 88, 89
s'appliquera, à savoir c'est quoi, mes conditions de travail qui s'appliquent
pour ces nouvelles unités là.
Mme LeBel : Dépendamment de
l'affiliation...
M. Bérubé (Mathieu) : Exactement.
Donc là, ici, le choix du 25 juin, tout ça pour arriver ici, là, une
longue parenthèse.... 25 juin 2027, ça correspond à 280 jours
précédant la date d'expiration des conventions collectives dans le réseau de la
santé, donc, au 31 mars 2028. Le choix du 280 jours est dû au fait
que, dans les articles 72 et suivants de la Loi concernant les unités,
processus qui va s'appliquer en vertu de 16.10 de la Loi sur la gouvernance, il
y a un délai approximatif de 280 jours entre le moment où le compte à
rebours commence, c'est-à-dire on enclenche le processus de 72 et suivants, on
remanie, autrement dit, les quatre unités de négociation pour s'assurer
qu'elles respectent les quatre catégories de personnel, et jusqu'à la décision
du tribunal administratif qui vient établir laquelle des associations
accréditées en place, autrement dit, remporte la palme et peut représenter
chacune des unités de négociation.
Ça donne approximativement 280 jours,
donc, l'idée étant que ça concorde de façon assez proche, là, avec le
renouvellement des conventions collectives pour que, autrement dit, le visage
de représentation syndicale au sein du siège social à Santé Québec soit
conforme, il soit canné et qu'on puisse débuter les négociations pour
l'ensemble du réseau de la santé.
Mme LeBel : Avec des unités
accréditées, donc une partie négociante pour la partie adverse.
Mme Caron : Merci.
Le Président (M. Simard) : Alors,
merci. D'autres commentaires sur l'article 85?
Mme LeBel : Adopté... ah
bien, s'il n'y a pas d'autre commentaire, naturellement.
Une voix : Ça ce n'est pas
très bien.
Le Président (M. Simard) : Très
bien. J'ai compris qu'il était adopté. Mme la ministre, allons-y.
Mme LeBel : J'ai tiré la
carpette. Désolée, ce n'était pas volontaire.
Le Président (M. Simard) : Allons-y
pour 86.
Mme LeBel : Merci. 86.
L'article 1483 de cette loi est modifié par le remplacement, dans le
premier alinéa, de «troisième» par «quatrième».
Cet article apporte des modifications de
concordance, toujours, avec celles qu'on vient de faire à 83. Je m'excuse,
collègue, je commence à lire votre langage corporel et quand... je vois quand
vous avez des commentaires. Désolée.
M. Morin : Vous n'aurez pas
de quatrième commentaire, M. le Président.
Le Président (M. Simard) : ...Mme
la députée de La Pinière. Conséquemment, l'article 86 est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Article 87.
Mme LeBel : Oui. L'intitulé
de la sous-section V de la section III du chapitre VIII du titre I de
la partie XII de cette loi est remplacé par le suivant :
5. Mesures transitoires concernant les
relations collectives de travail dans le secteur des affaires sociales.
Donc, ça modifie l'intitulé, qui ne
prévoit plus le regroupement des unités négociations en six catégories et ça
met à l'épreuve mes chiffres romains, ma capacité de lire un chiffre romain.
Le Président (M. Simard) : Alors,
des commentaires sur 87?
Une voix : Je n'ai pas de
commentaire, M. le Président.
Le Président (M. Simard) : Conséquemment,
cet article est-il adopté? Adopté.
Mme LeBel : ...à quoi sert un
cours classique, hein?
Le Président (M. Simard) : Article 88.
Mme LeBel : Donc,
article 88. L'article 1610 de cette loi est modifié par le
remplacement de «92» et de «au jour du regroupement» par, respectivement, «90»
et «le 25 juin 2027 à l'égard de la partie de santé Québec qui n'est pas
comprise dans une unité administrative visée à l'article 42 de la présente
loi».
Il y aura un amendement, M. le Président,
on pourra discuter par la suite. Donc, remplacer l'article 88 du projet de
loi par le suivant :
L'article 1610 de cette loi est
modifié par le remplacement de «92» et de «à l'égard de Santé Québec au jour du
regroupement» par, respectivement, «90» et «le 25 juin 2027 à l'égard de
Santé Québec qui n'est pas comprise dans une unité administrative visée à
l'article 42 de la présente loi».
Donc, l'amendement vise à corriger, là,
plutôt une anomalie, là, légistique, là. Ça ne change pas ce qu'on fait à
l'article 88, M. le Président.
Le Président (M. Simard) : Très
bien. Y aurait-il, donc, des commentaires, d'abord sur l'amendement?
M. Morin : Non, pas sur
l'amendement.
Le Président (M. Simard) : Pas
de commentaire sur l'amendement. Conséquemment, celui-ci est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Et nous revenons à 88 tel qu'amendé. M. le député de l'Acadie.
M. Morin : Oui. Merci, M. le
Président. Donc, est-ce qu'on est encore dans les catégories de six à quatre?
Mme LeBel : Oui, et on est
encore dans l'histoire, là du 280 jours qu'on venait expliquer tantôt,
pourquoi 25 juin 2027, etc. Donc, c'est la date à laquelle expireront les
conventions collectives, bon, etc., donc on vient ajuster tout ça en fonction
du fait qu'on est passé de six... de quatre à...
• (11 h 10) •
M. Morin : Merci.
Le Président (M. Simard) : Merci.
Des commentaires sur 88 tel qu'amendé? Conséquemment, celui-ci est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Et nous poursuivons avec 89.
Mme LeBel : Oui.
L'article 116... pas 116... l'article 1611, pardon, est abrogé.
Désolée.
Donc, abroge l'article 1611, et c'est
en concordance avec le remplacement de...
Mme LeBel : ...de
l'article 88 par l'article 119 du projet de loi qu'on étudie, qu'on
va étudier bientôt.
Le Président (M. Simard) : ...commentaires
sur cette abrogation?
Mme LeBel : Ah! on l'a
étudié. Oui, c'est vrai, on l'a fait dans le bloc précédent, désolée. Oui,
j'adapte le commentaire pour dire que nous avons précédemment étudié plus tôt,
que nous verrons plus loin.
Le Président (M. Simard) : Très
bien. Des commentaires sur cette abrogation? Conséquemment...
M. Morin : Je n'ai pas de
commentaire, M. le Président.
Le Président (M. Simard) : Merci.
Conséquemment, l'article 89 est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Nous passons à l'étude de l'article 90, pour lesquels vous aurez, je
crois, un amendement.
Mme LeBel : Absolument, M. le
Président. Donc, article 90 : L'article 1612 de cette loi est
modifié par le remplacement, dans ce qui précède le paragraphe 1°, de «jour du
regroupement» par «(indiquer ici la date de la sanction de la présente loi)».
Donc, cet article modifie la date limite
d'application des mesures transitoires prévues à l'article 1612 de la Loi
sur la gouvernance du système de santé... est requise puisque le projet de loi
ne prévoit plus le regroupement des unités, donc, de revenir à... je vais
reparler du 4 à 6 à 4.
Mais il y a quand même un amendement,
après avoir si bien expliqué l'article 1612 : Remplacer
l'article 90 du projet de loi par le suivant :
«L'article 1612 de cette loi est
abrogé.»
Donc, coup de théâtre. Donc :
L'amendement vise à abroger l'article 1612 de la Loi sur la gouvernance du
système de santé et de services sociaux, lequel était de nature transitoire,
puisque son application ne sera plus requise à l'entrée en vigueur de la
nouvelle loi. Donc, hein.
M. Morin : Voilà. Merci.
Le Président (M. Simard) : Des
commentaires sur cet amendement d'abord? Conséquemment, l'amendement est-il
adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Et
nous poursuivons par 90 tel qu'amendé. Y aurait-il des remarques
supplémentaires à formuler? Pas de remarque. Conséquemment, l'article 90,
tel qu'amendé, est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Évidemment, vous aurez compris que je fais attention à mon secrétariat.
Alors, nous poursuivons par
l'article 91.
Mme LeBel : Merci, M. le
Président. Donc : L'article 1613 de cette loi est abrogé.
Et cette modification est requise puisque
le projet de loi ne prévoit plus de faire passer de 4 à 6 et... c'est ça.
Le Président (M. Simard) : Oui,
des commentaires sur 91?
M. Morin : ...M. le
Président.
Le Président (M. Simard) : Cet
article est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Mme la ministre, pour 92.
Mme LeBel : Oui. Donc,
l'article 1632 de cette loi est modifié par le remplacement, dans le
premier alinéa, de «la date la plus tardive entre celle qui suit de 18 mois
le jour de la fusion et celle qui suit de six mois le jour du regroupement» par
«le 30 septembre 2027».
Donc, cet article modifie la date limite à
laquelle le gouvernement peut prendre un règlement en vertu de
l'article 1632 de la Loi sur la gouvernance du système de santé et des
services sociaux.
Cette modification est requise puisque le
projet de loi ne prévoit plus le regroupement des unités de négociation formées
au sein de Santé Québec en six. Donc, encore une fois, le fait qu'on revient à
quatre, comme c'était à l'époque du projet du préprojet de loi n° 15, je
dirais.
Et cette date limite a été repoussée afin
notamment de tenir compte des modifications apportées à la Loi sur la
gouvernance du système de santé par le présent projet de loi. Ça fait qu'on
adapte aussi pour être capables de donner l'espace requis à tous, compte tenu
des modifications.
Le Président (M. Simard) : Je
vous remercie. Y aurait-il des commentaires sur l'article 92?
M. Morin : Oui, M. le
Président. Donc là, on laisse la date du 25 juin 2027 et on tombe au
30 septembre 2027. Donc, que peut-il se passer entre ces deux dates?
Le Président (M. Simard) : Me
Bérubé.
M. Bérubé (Mathieu) : Merci,
M. le Président. Le choix ici de viser le 30 septembre 2027, c'était pour
donner une certaine latitude entre le début, justement, de l'application du
processus prévu à 72 et suivants, autrement dit, le processus qui vise à
déterminer quelles seront ou quelles sont les associations accréditées pour
représenter les quatre unités de négociation au sein du siège social de Santé
Québec, donc de se donner quelques mois à la suite de ça pour voir si est-ce
qu'il y aurait matière à prévoir quelque chose de... parce que... Disons, pour
dire quelque chose, dans les modifications qu'on fait, est-ce qu'il y a un
élément technique qui aurait pu être oublié ou quelconque pourrait le rattraper
par voie réglementaire? C'était l'idée de la disposition à 1632, qui renvoyait
toutefois à six mois... un délai, là, excusez-moi, c'est la date la plus
tardive, entre celle qui suit de 18 mois le jour de la fusion et celle qui
suit de six mois le jour du regroupement. Donc, on repoussait, après le
regroupement, la possibilité de prendre ce règlement-là dans la mesure où,
justement, l'exercice des dispositions législatives n'aurait peut-être pas été
suffisant pour répondre aux technicalités de leurs applications.
M. Morin : Merci. Est-ce que
ce que... Est-ce que je vous ai bien compris qu'au fond le jour du
regroupement, c'est maintenant le 25 juin 2027?
M. Bérubé (Mathieu) : Bien,
en fait, non, pas nécessairement. C'est que, dans certains cas, on pourrait
dire oui, dans d'autres, on avait prévu que c'était la date de la sanction.
Autrement dit, c'est comme... le concept, il disparaît, donc il n'existe plus.
Actuellement, le jour du regroupement, c'est la date d'entrée en vigueur de...
qui fait passer nos catégories de 4 à 6. Cette date-là était... elle pouvait
être antérieure, mais elle était...
M. Bérubé (Mathieu) : ...plus
tard, au 31 décembre 2025. Autrement dit, ça, ça n'existera plus, donc il
n'y aura plus le grand regroupement dont on parle. Le 25 juin, pour les
raisons dont je vous ai évoqué tout à l'heure, était prévu 280 jours
précédant l'expiration des conventions collectives. Ici, on prévoit quelques
mois, tout simplement, après le 25 juin, pour voir à pallier l'absence de
certaines dispositions ou peut-être, disons, comment je pourrais dire, le fait
que certaines des dispositions légales qu'on vient de modifier ne rempliraient
peut-être pas l'objectif souhaité, auquel cas on pourrait rattraper par voie
réglementaire cette possibilité-là. Sachez que ça, c'est un pouvoir, là,
réglementaire qui est assez exceptionnel et rarement utilisé, là, évidemment,
là.
Mme LeBel : Qui existe déjà.
M. Bérubé (Mathieu) : Oui. Qui
était déjà prévu dans la loi. Et ce type de dispositions là, c'est souvent dans
le cadre de grandes réformes, là, d'où justement l'introduction dans l'article
sur la Loi sur la gouvernance, où est-ce que c'est un projet de loi assez
massif, puis on se prévoit la possibilité, justement, par voie réglementaire,
de venir adapter, au besoin, s'il y a eu un écueil, mais, tu sais, c'est
souvent un plus des écueils très techniques. Là, évidemment, on ne vient pas
rechanger le fond ou la règle de droit, forcément, là.
M. Morin : Donc, c'était
prévu six mois, mais là... juillet, août, septembre, vous prévoyez trois mois.
Donc, il y a-tu une raison pour laquelle vous passez de six mois à trois mois?
M. Bérubé (Mathieu) : Bien
humblement, ça, c'est très... comment je pourrais dire, ça pourrait être revu,
mais dans le sens où est-ce qu'il avait été déterminé que, bien, début de
l'été, fin de l'été, normalement, on devrait assez à même de savoir est-ce qu'il
y a réellement matière à prendre ce règlement-là ou pas? Voilà. Donc, autrement
dit, passé cette date-là, normalement, ça devrait...
Mme LeBel : Il faut penser
quand on fait les ajustements puis des modifications, mais le gros du travail a
déjà été enclenché dans Santé Québec. Les gens sont... beaucoup de gens ont
déjà été transférés, il y a déjà des réflexions qui ont été prises. Donc,
l'idée c'est d'avoir une date butoir pour être capable de se dire : Bien
là, si ce n'est pas fait à cette date-là, on agit. Mais, en même temps, ce
n'est pas de le laisser perturber... pas perturber, mais perdurer
l'incertitude. Il faut que les gens s'organisent, il faut que le réseau
s'organise, et il faut que les gens sachent où est-ce qu'ils se situent dans tout
ça, là.
M. Morin : Très bien. Je vous
remercie.
Le Président (M. Simard) : Merci
à vous, chers collègues. Donc, oui, Mme la députée de La Pinière.
Mme Caron : Merci, M. le
Président. La question que j'aurais à la lumière de l'explication qui a été
donnée par Me Bérubé, est-ce que c'est encore pertinent d'avoir la dernière
phrase du deuxième paragraphe où on dit que... on fait référence à la date du
13 décembre 2023?
Le Président (M. Simard) : Mme
la ministre?
Des voix : ...
Le Président (M. Simard) : ...
Mme LeBel : Oui,
30 secondes, on est en train d'en... juste pour être sûr de voir.
M. Bérubé (Mathieu) : Bon. En
fait, ce que venait prévoir la dernière phrase du deuxième alinéa... Non, je ne
crois pas que c'est nécessaire de la supprimer, là, quoique, dans les faits...
Bon, évidemment, comme on les... déjà... Excusez-moi. En fait...
Mme LeBel : Elle a déjà
trouvé application.
M. Bérubé (Mathieu) : C'est
beau, c'est beau, ça me revient. C'est que l'idée, en fait, c'est que quand on
dit «il peut à un autre une fois publié, et s'il en dispose ainsi, s'appliquer
à compter de toute date non antérieure au 13 décembre 2023», c'est beau,
c'est qu'on conférerait la possibilité au règlement d'être rétroactif. Et ça,
pour le faire, pour qu'un règlement puisse être rétroactif, il faut que le
législateur, donc la loi le permette expressément. Donc, d'où l'objet de cette
dernière phrase-là qui visait à prévoir cette possibilité-là. Et là le
13 décembre 2023, si ma mémoire est bonne, c'est pareil dans les eaux où
est-ce que p.l. n° 15 aurait été adopté, il me semble, là.
Mme Caron : Bien oui, je
pense que c'était la date de la sanction du p.l. n° 15.
M. Bérubé (Mathieu) : C'est
ça. Donc, tu sais, évidemment, on ne prendra pas un règlement qui viendrait...
qui viendrait avoir un effet rétroactif, mais avant la sanction de cette
loi-là.
Mme LeBel : Mais c'est pour
ça, ça devait être dans l'étude originale : Veuillez insérer ici la date
de la sanction du projet de loi. Sûrement.
M. Bérubé (Mathieu) : Exact.
Mme Caron : D'accord. Merci.
Le Président (M. Simard) : C'est
moi qui vous remercie. D'autres commentaires sur 92? Conséquemment, cet article
est-il adopté?
Des voix : ...
Le Président (M. Simard) :
Adopté. Et nous faisons un bon vers l'article 125.
Mme LeBel : Un bon dans le
futur, M. le Président.
Le Président (M. Simard) : Oui.Pour revenir, par la suite, à 95.
Mme LeBel : Exact. Et on est
toujours, par contre, dans le secteur des dispositions qui modifient des lois
applicables au secteur de la santé et des services sociaux, d'où le
regroupement qui semble un peu anarchique, mais il y a une logique.
Donc, l'article 16.30.16 de cette loi
est modifié par la suppression du paragraphe 13° du premier alinéa.
Donc, cet article supprime le paragraphe
de l'article 16.36 de la Loi visant à rendre le système de santé des
services sociaux plus efficace, notre fameux p.l. n° 15, prévoyant
l'entrée en vigueur différée des dispositions de cette loi et visant à créer
six catégories. Donc, c'est toujours dans la question du six catégories, mais
là c'est... C'est toujours le même... la même raison, mais on se promène avec
des effets différents, dépendamment de la loi dans laquelle on se situe pour
aller faire les ajustements.
• (11 h 20) •
M. Morin : Et je n'ai pas de
commentaire, M. le Président.
Le Président (M. Simard) : Vous
n'avez pas de commentaire sur 125. Mme la députée de LA Pinière?
Mme Caron : Non plus.
Le Président (M. Simard) :
Non? M. le député de Rosemont? Conséquemment, cet article est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.Et nous revenons à 95.
Mme LeBel : Oui...
Mme LeBel : …le temps de
trouver ma page. Alors, je vais laisser à tous le temps de se placer, mais
simplement pour Introduction, nous allons maintenant avoir un article qui est
toujours dans le même secteur, mais plus la loi assurant le maintien des
services essentiels dans le secteur de la santé et des services sociaux. Si ça
va pour tous, donc, 95, la loi assurant le maintien des services essentiels
dans le secteur de la santé et des services sociaux est abrogée.
Et cet article prévoit l'abrogation de la
loi assurant le maintien des services essentiels dans le secteur de la santé et
des services sociaux. Mais pourquoi, me direz-vous? Cette loi, adoptée en 1986,
vise à maintenir des services essentiels dans certains établissements du
secteur de la santé et des services sociaux en cas de conflit de travail et en
raison de sa désuétude, cette loi n'a pas été appliquée depuis de nombreuses
années. C'est la loi à laquelle certains syndicats faisaient référence en
disant… entre autres, la FIQ, je pense, est venue en parler, et la FTQ, si je
ne me trompe pas, mais au moins la FIQ, à l'effet qu'ils étaient très soulagés
que l'on abroge cette loi qui n'a… à toutes fins pratiques, jamais été
appliquée, là, depuis de nombreuses années, c'est maintenant le Code du travail
qui prévoit l'encadrement des services essentiels. Et on a toujours depuis de
très, très, très nombreuses années, travaillé en vertu du Code du travail. Et
je pense que c'était une loi qui était considérée par les syndicats assez dure,
je vais le dire dans mes propres termes.
Donc, ils sont contents qu'on l'abroge,
mais il n'y a pas de vide, là, parce que dans les faits pratico-pratiques, les
services essentiels dans le domaine de la santé sont… sont appliqués par le
Code du travail, et le tribunal administratif, depuis de nombreuses années, je
pense que… en tout cas, comme moi, je n'ai pas connu l'application de la loi en
question. Toujours le Code du travail, et je me dirais… je dirais plus que
20 ans, presque, hein? 10 ans? 1998 à peu près, la dernière fois où
on aurait travaillé avec l'ancienne loi et qu'on a transitée vers le Code du
travail. Donc, dans les faits, ça ne changera pas le quotidien de personne dans
le secteur de la santé et des services sociaux, mais ça enlève, je vais le dire
dans mes termes à moi, une espèce d'épée au-dessus de leur tête, de cette loi
qu'ils considéraient peut-être plus rigide…
Le Président (M. Simard) :
Merci. Mme la députée de La Pinière.
Mme LeBel : …mais je ne veux
pas leur prêter des expressions, qui leur appartiennent.
Mme Caron : Merci, M. le
Président. Bien, effectivement, la question que j'avais, et c'est d'ailleurs
pour ça que j'ai posé la question à un des groupes et la réponse que j'ai
obtenue, c'est : Un grand soulagement. Puis en même temps, on pense à la
population. Donc, je me disais : Oui, je comprends que c'est un grand
soulagement, ce n'est plus une épée de Damoclès qu'ils ont au-dessus de leur
tête. En même temps, est-ce que la loi avait… si elle n'a pas été utilisée,
n'avait-elle pas un pouvoir dissuasif qu'on va perdre en l'abrogeant?
Mme LeBel : Non, parce que
depuis… je vais me lancer, là, mais vous me corrigerez. Depuis… l'enjeu, c'est
qu'on avait deux lois qui visaient les mêmes fins et la… avec deux processus
différents. J'imagine que quand on a adopté le Code du travail ou les sections
du Code du travail, on a décidé de migrer, de moderniser vers le Code du
travail. Et la loi n'a pas été abrogée. Mais dans les faits pratico-pratiques,
nous fonctionnons en fonction du Code du travail, je dirais, depuis 1990, donc,
disons, début des années 2000, donc près de 25 ans en fonction du
Code du travail.
Et les services essentiels, les règles de
service essentielles sont là et sont prévues. Et ça fonctionne au niveau de
santé et services sociaux, on se comprendra, parce que ça, c'est… on parle de
ce secteur-là particulièrement, donc, et on ne faisait pas un peu des deux, là.
Donc, non, il n'y a pas de changement pour la population. Je ne sais pas
pourquoi à l'époque, honnêtement, il faudrait revoir le législateur de
l'époque... Pourquoi quand on a mis en place les règles dans le Code du
travail, on a décidé de maintenir. Peut-être que c'était pour une certaine
transition, voir si on allait avoir des effets pervers pour le changement,
pervers pour la population, on se comprend, mais ça fait… tu sais, ça fait
25 ans… plus de 25 ans qu'on ne l'a pas utilisée, pratico-pratique,
donc.
Mme Caron : Autrement dit, on
a deux outils, mais il y en a un qui n'est pas utilisé puis on…
Mme LeBel : Et personne n'est
perdant, à mon sens, là. Il y a un soulagement d'un côté et pas de perte
d'effet pour la population.
Mme Caron : D'accord, merci.
Le Président (M. Simard) : D'autres
commentaires. M. le député de l'Acadie.
M. Morin : …en fait, dans la…
dans la même ligne que ma collègue, la députée de La Pinière. Donc, je
comprends qu'il y avait deux mécanismes, le Code du travail et cette loi-là,
mais que finalement cette loi-là n'a pas été utilisée.
Mme LeBel : Depuis les
années 2000, début des années 2000.
M. Morin : O.K., mais elle
avait été utilisée lors de… lors de sa… lors de son entrée en vigueur.
Mme LeBel : Avant, oui… Oui,
bien, elle a été adoptée en 1986, donc j'imagine qu'elle a été utilisée entre
1986 et fin des années 90. Je me lance, et ceci n'est pas un avis du
législateur, mais mon avis personnel. J'imagine que dans l'intervalle, le Code
du travail a été modifié pour venir mettre un mécanisme, le mécanisme, là,
qu'on connaît aujourd'hui, que cette loi-là, pour un choix que j'ignore, n'a
pas été abrogée à l'époque et on a laissé perdurer les deux régimes, peut-être
pour des fins transitoires, je ne le sais pas. Mais à toutes fins pratiques,
nous avons migré comme gouvernement et comme société dans l'application de
services essentiels dans le système de santé…
Mme LeBel : ...vers le Code
du travail depuis le début des années 2000, donc.
M. Morin : Et je vous remercie.
Mme LeBel : Mais ceci n'est
pas une leçon d'histoire vérifiée.
Le Président (M. Simard) : Bien.
Alors, on va justement laisser la parole à l'historien, ou presque. M. le
député de Rosemont.
M. Marissal : Bien non, je ne
suis pas historien, moi. Je me trouverais à pratiquer légalement l'histoire. Je
ne suis pas historien. Mais, pour la petite histoire, est-ce qu'on pourrait
amender la loi pour s'assurer de ne pas de descendre, en nombre de personnels,
en bas du plancher des services essentiels? Parce qu'une des raisons pour
lesquelles cet article est caduc, c'est qu'il ne s'applique pas, c'est... C'est
une vue de l'esprit, les services essentiels en santé.
Mme LeBel : Mais là,
présentement, là, ce n'est pas... Ce que vous contestez ou discutez, c'est les
décisions du Tribunal administratif en vertu du Code du travail. On ne se
mêlera pas des décisions en vertu du Code du travail. Ce qu'on vient abroger
ici, c'est une loi complète qui n'a pas été utilisée depuis le début des
années 2000 parce que, depuis ce temps-là, on utilise les dispositions du
Code du travail. Donc, les effets de ça, on pourra les discuter devant les
tribunaux, mais, dans les faits, cette loi-là n'a pas été appliquée. Et les
gens qui sont visés par cette loi-là, particulièrement les gens visés par les
services essentiels, et non pas la population, nous disent qu'ils préfèrent
travailler en vertu du Code du travail, même si ce n'est pas parfait.
M. Marissal : En fait,
c'était une boutade parce que...
Mme LeBel : Oui, je l'avais
compris.
M. Marissal : Le «running
gag» dans le réseau de la santé, c'est qu'on serait mieux sous la loi des
services essentiels, ça mettrait plus de monde sur le plancher à bien des
étages d'hôpitaux. Alors, c'est pour ça que je le disais, que c'était une
figure de style et une vue de l'esprit, les services essentiels.
Mme LeBel : Oui, des deux...
Dans les deux cas, il y a des... il y a des doléances, mais.
Le Président (M. Simard) : Très
bien. D'autres commentaires sur 95? Conséquemment, cet article est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Alors, nous terminons la section trois.
Et, à ce stade-ci, pour des raisons
techniques, on va suspendre momentanément.
(Suspension de la séance à 11 h 28)
11 h 30 (version non révisée)
(Reprise à 11 h 35)
Le Président (M. Simard) : Oui.
Alors, à ce stade-ci, chers collègues, nous pouvons poursuivre nos travaux,
mais avant de se rendre au thème 4, Mme la ministre, vous aviez une suggestion
à nous proposer.
Mme LeBel : Absolument. Nous
avons fait précédemment l'article 66.1, qui était un amendement, M. le
Président, alors je vais... qui a été adopté. Je vais demander, pour une raison
que je vous explique, qui est une raison de sémantique, donc s'assurer que l'article
66 fait référence aux bons termes, parce que nous sommes dans le cadre d'ententes
et non pas dans le cadre de conventions collectives, tel que défini, là,
dans... on parle d'une convention signée, on doit ajuster le langage. Donc, je
vais vous demander de retirer, je pense que c'est la procédure, l'article 66.1
pour le substituer par un nouvel amendement qui viendra faire une correction de
sémantique, et non pas une correction de fond.
Le Président (M. Simard) : Très
bien.
M. Morin : Alors, il y a
consentement, M. le Président.
Le Président (M. Simard) : Il
y a consentement à cet effet. Très bien. Alors, nous revenons, bien sûr, à l'amendement
proposé par la ministre, une fois le précédent retiré. Alors, Mme la ministre,
à vous la parole.
Mme LeBel : Oui. Alors...
Mme LeBel : …voici le nouvel
amendement : Insérer, après l'article 66 du projet de loi, l'article
suivant : « Au plus tard le 240e jour précédant la date
d'expiration d'une entente visée à l'article 65, l'organisme représentatif
ou l'association reconnue pour établir des dispositions prévues par cette
entente transmet au président du Conseil du trésor ses préférences sur
l'attribution des matières que pourrait prévoir la décision prévue à
l'article 66. »
Donc, M. le Président, la différence entre
l'article 66.1 précédent que nous avons retiré et l'article 66.1 qui
vient d'être proposé, est, au lieu de lire « reconnu pour négocier »,
nous allons maintenant lire « reconnu pour établir », le terme
« établir » vient remplacer le terme « négocier » de
l'article précédent.
Le Président (M. Simard) :
Très bien. Alors, y aurait-il des commentaires? M. le député de l'Acadie.
M. Morin : Alors, compte tenu
du retrait de l'article 66.1 et du nouveau qui est déposé, moi, je n'ai
pas de commentaire pour la nouvelle mouture de 76.1, M. le Président.
Le Président (M. Simard) : Mme
la députée, M. le député. Conséquemment, cet article est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) :
Adopté. Alors, voilà, nous poursuivons. Nous en arrivons au thème numéro quatre
et nous entamons l'étude de l'article 68, pour lequel il y aura un
amendement.
Mme LeBel : Oui. Et le thème
quatre, M. le Président, ce sont… je dirais que c'est un pot pourri de
dispositions modificatives et de concordances. Donc, on est dans la concordance
pure, mais on va se promener probablement d'une loi à l'autre et d'un secteur à
l'autre, d'un sujet à l'autre, mais pour des fins toujours de concordance.
Donc, article 68, nous sommes dans le
chapitre huit, dispositions modificatives, donc article 68, on est dans la
loi sur l'administration publique. Donc : L'article 77 de la Loi sur
l'administration publique est modifié par la suppression, dans le cinquième paragraphe…
du paragraphe cinquième, de « d'assurer la coordination et le suivi des
négociations relatives à la détermination des conditions de travail du
personnel des secteurs public et parapublic ».
C'est une modification de concordance avec
la nouvelle loi. Mais j'ai tout de même un amendement, M. le Président. Donc,
article 68 : Remplacer l'article 68 du projet de loi par le
suivant...
Le Président (M. Simard) : Mme
la ministre, on va attendre que ça s'affiche à l'écran.
Mme LeBel : Pardon.
Le Président (M. Simard) :
Très bien. Nous sommes à votre écoute.
Mme LeBel : Par le
suivant : Remplacer l'article 77 de la Loi sur l'administration
publique… Non, Pardon. L'article 77 de la Loi sur l'administration
publique est modifié par le remplacement du paragraphe cinquième par le
suivant : « De veiller à ce que les engagements financiers en vue de
l'établissement des conditions de travail requérant une coordination nationale
prévue par la Loi sur la négociation et la détermination des conditions de
travail requérant une coordination nationale, notamment dans les secteurs
public et parapublic (Indiquer ici l'année et le numéro de chapitre de la
présente loi) ne dépassent pas le niveau établi de concert avec le ministre des
Finances, en application du paragraphe sept de l'article quatre de la Loi sur
le ministre… le ministère des Finances. »
Donc, il s'agit d'un amendement de
concordance avec les articles 25 et 96 du projet de loi. Donc, c'est juste
pour s'assurer, dans le transfert entre 37, de bien… de bien codifier et de
bien marquer la réalité actuelle. C'est-à-dire que la réalité actuelle, c'est
que le président du Conseil du trésor et le ministre des Finances fixent
ensemble le grand cadre financier des négociations. Par la suite, c'est le rôle
du président du Conseil du trésor avec son bras négociant et aussi dans son
rôle de… budgétaire, de s'assurer que les divers mandats qui sont accordés à
toutes les tables de négociation, qui rentrent dans le grand cadre financier de
négociation du cadre gouvernemental… est respecté. Donc, il faut que la somme
des mandats, naturellement, respecte le grand cadre financier.
Et c'était de s'assurer… c'était le…
c'était l'esprit du projet de loi au départ. Mais avec la référence qu'on vient
de faire, on s'assure réellement que le rôle du président du Conseil du trésor
est bien de respecter le cadre financier qui est… c'est très logique, là, mais
qu'il a établi au préalable en collaboration avec le ministre des Finances.
Donc, première étape, président du Conseil du trésor, ministre des Finances
décident du grand cadre de la négociation, pour tous ceux qui sont visés par ce
grand cadre là, naturellement. Et par la suite, le président du Conseil du
trésor a comme rôle d'accorder des mandats et de superviser lesdits mandats en
fonction, un, d'une cohérence nationale, d'une stratégie nationale, mais aussi
de s'assurer que la somme de tous les mandats ne dépasse pas le grand cadre de
négociation. Donc, c'est une concordance qui… qu'on devait faire avec
l'article 96, là, qu'on va voir plus loin.
• (11 h 40) •
Le Président (M. Simard) :
Très bien. Alors, des commentaires sur cet amendement? M. le député de l'Acadie.
M. Morin : Oui. Merci, M. le
Président. À l'article 25 du projet de loi actuel qui a été adopté, il y
avait une référence, évidemment… il y a une référence aux conditions de travail
et aux engagements financiers, mais il y avait aussi une référence aux
négociateurs sectoriels. Donc…
M. Morin : ...je comprends
qu'ici vous n'avez pas besoin de faire référence aux négociateurs sectoriels.
Mme LeBel : Non, parce que,
ce que ça dit, un négociateur... ce que ça dit 25, c'est que le négociateur
sectoriel doit se conformer aux modalités et conditions qui sont déterminées
par le président du Conseil du trésor, et ça, c'est les engagements financiers,
et afin d'assurer le respect des niveaux d'engagement financier en vue... Et
là, ça, la phrase : Le respect des niveaux d'engagements financiers, c'est
ça, ici, à 68. Donc, c'est pour faire le lien entre les deux, qu'est-ce que le
respect du niveau des engagements financiers et ça remet donc sur les épaules
du président du Conseil du trésor de s'assurer. Ce n'est pas le négociateur
sectoriel qui doit s'assurer du respect des engagements financiers global, le
grand cadre, mais le négociateur sectoriel, lui, c'est de s'assurer qu'il
respecte le niveau que le président du Conseil du trésor lui a fixé parce que
le président du Conseil du trésor, lui, sa responsabilité, c'est de fixer ces
niveaux-là en fonction du respect du grand cadre. Ça fait que c'est pour ça, la
précision que ça découle de 25. Et ça va aussi avoir un lien avec 96 qu'on
va voir plus loin, qui est aussi le rôle plus spécifique, je pense, du ministre
des Finances. Mais donc ça vient tout attacher ce concept-là, de qui a la
responsabilité de quoi et à quel moment.
M. Morin : Très bien. Je vous
remercie.
Le Président (M. Simard) : Mme
la députée de La Pinière.
Mme Caron : Merci, M. le
Président. Alors, on parle de conditions de travail requérant une coordination
nationale, mais, bien entendu, ce qui est... tout ce qui est les matières
locales qui seraient négociées, pas à la table sectorielle, il faut aussi que
ça respecte...
Mme LeBel : Bien, ça parle de
l'argent nécessaire pour tout ça.
Mme Caron : Oui?
Mme LeBel : Oui, bien oui,
oui, oui. Bien, même aujourd'hui, là, il il y avait quand même des niveaux de
respect de cadres financiers, d'engagements financiers à avoir là-dedans, là,
mais l'idée, c'est de dire : Quand le président du Conseil du trésor donne
une enveloppe globale de négociation à un ministre sectoriel tel que défini par
la loi, bien, ce ministre-là ou ce négociateur-là, parce qu'on sait que le
ministre peut donner la négociation à quelqu'un d'autre, bien, la personne
chargée de négocier doit toujours bien respecter son carré de sable financier.
Là, on ne parle pas de quelle mesure, là, on parle de l'impact financier de ces
mesures. Puis, quand le président du Conseil du trésor donne des mandats, bien,
il en donne à plusieurs, plusieurs, plusieurs tables et il doit s'assurer que
la somme de tout ça respecte son grand cadre financier parce que c'est le
président du Conseil du trésor, qui est le lien entre le ministre des Finances,
si on veut, et les tables... pas les... j'allais dire sectorielles pour les
fins de discussion, là, mais avec toutes les nuances adaptées à chacun des
secteurs qui reçoivent un cadre... un mandat financier.
Mme Caron : Merci.
Le Président (M. Simard) : M.
le député de l'Acadie.
M. Morin : Oui. Brièvement,
qu'est-ce qui arrive si ce n'est pas respecté?
Le Président (M. Simard) : Mme
la ministre.
Mme LeBel : Bien là, ce sera
le président du Conseil du trésor qui sera redevable auprès du ministre des
Finances et probablement de son premier ministre. Et peut-être que cette
personne-là ne sera plus président du Conseil du trésor.
M. Morin : Je comprends. Mais
dans la loi... dans la loi, il n'y a pas... puis je...
Mme LeBel : Non. Non, non.
Bien là, c'est l'organisation gouvernementale, tu sais.
M. Morin : Gouvernementale, O.K.
Mme LeBel : Oui, oui, mais ça
met très clairs de grands principes et ça explique pourquoi le président du
Conseil du trésor doit avoir le moyen de coordonner les enveloppes aussi, là,
parce qu'il y a un engagement auprès du ministre des Finances. Et, au final,
c'est une décision gouvernementale quand on a un cadre financier, c'est établi
entre le ministre des Finances et le Conseil du trésor, mais on s'entend que
c'est le gouvernement au final qui décide du cadre financier, mais les
responsabilités premières des discussions sont dévolues à Finances et Trésor
pour le point de départ. Après ça, c'est à Trésor de s'assurer que, puis, de la
même façon, relation Finances-Trésor, relation Trésor et distribution
d'enveloppes.
M. Morin : Très bien, je vous
remercie.
Le Président (M. Simard) : Merci.
D'autres commentaires sur l'article 68... en fait, l'amendement de cet
article? Conséquemment, l'amendement est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) :
Adopté. Y a-t-il des commentaires supplémentaires que vous souhaitez apporter
sur 68 tel qu'amendé? Sans quoi celui-ci est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) :
Adopté. Et nous poursuivons par l'étude de l'article 69.
Mme LeBel : 69. Donc,
toujours de la concordance. Maintenant, Loi sur l'Agence du revenu du Québec.
L'article 42 de la Loi sur l'Agence du revenu du Québec est modifié par le
remplacement, dans le troisième alinéa, de «association de salariés» et de «Loi
sur le régime de négociation des conventions collectives dans les secteurs
public et parapublic» par, respectivement, «association accréditée» et «Loi sur
la négociation et la détermination des conditions de travail requérant une
coordination nationale notamment dans les secteurs public et parapublic
(indiquer ici l'année et le numéro de chapitre de la présente loi)».
Donc, c'est de la pure concordance pour
adapter le langage en fonction du nouveau p.l. n° 100,
là, et du nouveau langage, mais ça ne change pas l'état de situation. On est
dans une concordance pure.
Le Président (M. Simard) : Très
bien. Concernant l'article 69, y aurait-il des commentaires?
M. Morin : Je n'ai pas de
commentaire, M. le Président.
Le Président (M. Simard) : Est-ce
que cet article est adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) :
Adopté...
Le Président (M. Simard) : ...Nous
poursuivons par l'étude de l'article 96.
Mme LeBel : 70, M. le
Président.
Le Président (M. Simard) : 70.
Pardon, je n'ai pas mes lunettes, ça paraît.
Mme LeBel : Oui. Donc, avec
votre permission, donc toujours la même chose, toujours de la pure concordance
qui ne change pas le fond des articles, mais cette fois-ci dans la Charte de la
langue française. Donc, l'annexe un de la Charte de la langue française est
modifiée par le remplacement, dans le sous-paragraphe d du paragraphe deuxième
de la section A, de «l'annexe C, donc, de l'annexe C de la loi sur le régime de
négociation des conventions collectives dans les secteurs public et parapublic»
par «l'annexe un de la Loi sur la négociation et la détermination des
conditions de travail requérant une coordination nationale notamment dans le
secteur public et parapublic (indiquer ici l'année et le numéro de chapitre
emploi)».
Donc, plus d'annexe C, maintenant, une
annexe I, nouvelle loi, nouveau langage, on adapte. On concorde.
M. Morin : ...commentaire.
Le Président (M. Simard) : Très
bien. Conséquemment, l'article 70 est-il adopté? Adopté. Nous poursuivons
par 71? Non, non. Il est...
Mme LeBel : 79.
Le Président (M. Simard) : 79.
Oui.
Mme LeBel : Oui. Merci. Donc,
on concorde toujours. Ça se dit-tu? Je ne pense pas.
Le Président (M. Simard) : Mme
la ministre, qu'on suive comme il faut avec le secrétariat pour qu'on soit tous
au même endroit au même moment.
Mme LeBel : À la même place.
Le Président (M. Simard) : Ce
serait dommage d'en échapper un, chemin faisant.
Mme LeBel : Bien oui!
Le Président (M. Simard) : Alors,
voilà. Merci, Mme la ministre.
Mme LeBel : Sommes-nous à 79?
Le Président (M. Simard) : Absolument.
Mme LeBel : Parfait. Donc,
toujours la même histoire, toujours de la concordance pure. Pas de modification
de fond. Loi sur l'équité salariale, cette fois : L'article trois de la
Loi sur l'équité salariale est modifié par le remplacement, dans le paragraphe
troisième du deuxième alinéa, de «collèges, des centres de services scolaires,
des commissions scolaires et des établissements visés par la Loi sur le régime
de négociation des conventions collectives dans les secteurs public et
parapublic» par «employeurs du secteur de l'éducation et de l'enseignement
supérieur et du secteur de la santé et des services sociaux visés par la Loi
sur la négociation et la détermination des conditions de travail requérant
coordination nationale notamment dans les secteurs public et parapublic
(indiquer ici l'année et le numéro du chapitre de la présente loi)».
On vise les mêmes personnes. Mais, à ce
moment-ci, comme elles changent de vocable dans le nouveau projet de loi
n° 101 et que le titre de la loi change, on change les références.
Le Président (M. Simard) : Très
bien. Des remarques sur 79? M. le député de l'Acadie.
M. Morin : Peut-être
brièvement. Quand, dans la loi actuelle, on parle de collèges, de centres de
services scolaires, de commissions scolaires, donc c'est... c'est beaucoup plus
identifié. Est-ce que c'est parce que dans la loi actuelle on fait une
référence aux employeurs plus spécifiques qui sont les collèges, les centres de
services scolaires et les commissions scolaires?
Mme LeBel : Oui. On décline
tout ça aux articles... ça, ça découle de ce qu'on a fait à l'article cinq et
l'article six. Ça vise les mêmes établissements... on a... on a pris la peine,
vous vous en souviendrez, de passer à travers les catégories, ça vise les mêmes
entités, là, mais avec un vocable différent. Et c'est décliné aux articles cinq
et six pour s'assurer... avec leurs référents et leurs lois respectives, pour
s'assurer qu'on ne les échappe pas. Mais là, comme dans des lois comme la Loi
sur l'équité salariale et les autres lois pour lesquelles on fait la
concordance, comme on faisait référence aux anciennes terminologies, on adapte.
M. Morin : Très bien. Merci.
Le Président (M. Simard) : D'autres
remarques sur 79? Cet article est-il adopté? Adopté. Article 80.
Mme LeBel : 80. Je pourrais
verser mes commentaires : Toujours la même logique. Donc :
L'article 11 de cette loi, même loi, est modifié par le remplacement, dans
le troisième alinéa, de «les collèges, les centres de services scolaires, les
commissions scolaires, l'autre pour... l'autre pour les établissements» par
«les employeurs du secteur de l'éducation et de l'enseignement supérieur,
l'autre pour les employeurs du secteur de la santé et des services sociaux».
Donc, même chose, ça découle de ce qu'on a
fait à cinq, six. On n'échappe personne, mais on s'assure d'assurer le vocable
dans des lois connexes.
Le Président (M. Simard) : Très
bien.
M. Morin : Je n'ai pas de
commentaire, M. le Président.
Le Président (M. Simard) : Pas
de commentaire sur 80, conséquemment, cet article est-il adopté? Adopté. 81.
Mme LeBel : Alors... Pardon.
Pardon.
Le Président (M. Simard) : Non.
Je vous en prie.
Mme LeBel : 81. Au préalable,
même commentaire, même exercice. Donc : L'article 21.1 de cette loi
est modifié par le remplacement, dans le paragraphe quatre du deuxième alinéa,
de «dans un établissement visé par la Loi sur le régime de négociation des
conventions collectives dans les secteurs public et parapublic» par «au sein
d'un employeur du secteur de la santé et des services sociaux visé par la Loi
sur la négociation et la détermination des conditions de travail requérant une
coordination nationale notamment dans le secteur public et parapublic (indiquer
ici l'année et le numéro de chapitre de la présente loi)».
Donc, on faisait référence à la
loi 37, on fait maintenant référence au projet de loi n° 100 avec les
vocables adaptés dans chacune des lois.
• (11 h 50) •
Le Président (M. Simard) : Je
vous remercie. Y aurait-il des commentaires sur l'article 81?
M. Morin : Alors, je n'ai pas
de commentaire, M. le Président.
Le Président (M. Simard) : Je
vous remercie. Conséquemment, à l'article 81 est-il adopté? Adopté.
Article 82.
Mme LeBel : Donc, toujours
dans le même esprit. L'article 76.9 de cette loi est modifié par la
suppression de «l'agent négociateur nommé en vertu de la Loi sur le régime des
négociations des conventions collectives dans les secteurs public et
parapublic».
Donc, ça apporte encore des modifications
de concordance avec la nouvelle loi. Et on est toujours dans...
Mme LeBel : ...dans la Loi
sur l'équité salariale. Donc, on fait la concordance.
Le Président (M. Simard) : Très
bien. Des remarques sur 82? Conséquemment, cet article est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Et nous poursuivons avec 93.
Article 93.
Mme LeBel : Absolument. Donc,
on va s'y rendre. Et on est toujours dans notre merveilleux périple de
concordance à travers différentes lois. Donc, on continue sur la Loi sur
l'Institut de la statistique du Québec. C'est fou, toutes les lois qu'on
affecte quand on fait un projet. Donc : L'article 4 de la loi, c'est
toujours l'Institut de la statistique du Québec, est modifié :
1° par le remplacement, dans le premier
alinéa, de «, des centres de services scolaires, des commissions scolaires, des
collèges et des établissements» par «et des employeurs du secteur de
l'éducation et de l'enseignement supérieur et du secteur de la santé et des
services sociaux visés par la Loi sur la négociation et la détermination des
conditions de travail requérant une coordination nationale notamment dans les
secteurs public et parapublic (indiquer ici l'année et le numéro du chapitre de
la présente... du chapitre de la présente loi)»; et
2° par la suppression du troisième alinéa.
Donc, qui faisait référence à des termes
tels que «centres de services scolaires», «commissions scolaires», etc.,
«établissement». Naturellement, c'est la même chose qu'on vient de faire dans
les lois précédentes, mais on s'adapte aux différentes lois. Encore une fois,
ça découle de cinq et six du projet de loi n° 100. Et on ne change pas
l'état de situation, mais plutôt les référents et les terminologies.
Le Président (M. Simard) : D'accord.
Sur 93, il y aurait des commentaires?
M. Morin : Ah! je n'ai pas de
commentaires, M. le Président.
Le Président (M. Simard) : Je
vous remercie, cher collègue. Conséquemment, l'article 93 est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
94.
Mme LeBel : Alors, même idée
pour la Loi sur la laïcité, mais c'est plutôt la référence à l'annexe c qui
devient une référence à l'annexe I. Donc :
L'annexe 1 de la Loi sur la laïcité
est modifiée par le remplacement, dans le paragraphe 4°, de «l'annexe C de la
Loi sur le régime des négociations des conventions collectives dans le secteur
public et parapublic» par «l'annexe I de la Loi sur la négociation et la
détermination des conditions de travail requérant une coordination nationale
notamment dans le secteur public et parapublic (indiquer ici l'année et le
numéro de chapitre de la présente loi)».
Simplement un ajustement de références.
Le Président (M. Simard) : Je
vous remercie. Y aurait-il des commentaires sur cet ajustement de référence?
M. Morin : Alors, je n'ai pas
de commentaires, M. le Président.
Le Président (M. Simard) : Conséquemment,
l'article 94 est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Et on fait un petit bond vers 96.
Mme LeBel : Oui, petit saut.
Donc, toujours le même état d'esprit pour l'article 96, et maintenant
c'est la Loi sur le ministère des Finances, et ça vient faire une référence à
ce qu'on a vu tantôt, précédemment, par rapport au cadre financier. Donc :
L'article 4 de la Loi sur le
ministère des Finances est modifié par le remplacement, dans le paragraphe 7°,
de «inhérents au renouvellement des conditions collectives» par «en vue
d'établissement des conditions de travail requérant une coordination nationale
prévu par la Loi sur la négociation et la détermination des conditions de
travail requérant une coordination nationale notamment dans les secteurs public
et parapublic (indiquer ici l'année et le numéro de chapitre de la présente
loi)».
Donc, c'est une adaptation de référence
pour s'assurer qu'on vient bien couvrir tout l'univers qui est couvert par le
cadre financier qui sera établi, comme je le mentionnais précédemment, entre
Trésor et Finances, là, pour une ronde de négociations.
Le Président (M. Simard) : Alors,
merci, Mme la ministre. Des commentaires sur 96?
M. Morin : En fait, juste
brièvement.
Le Président (M. Simard) : Je
vous en prie.
M. Morin : Les articles
précédents, on parlait... évidemment, il y avait un volet Finances, respect
de... en fait, du chapeau, finalement, de l'enveloppe financière. Ici, on parle
des conditions de travail avec une coordination nationale. Ça fait qu'est-ce
que ça vise uniquement le volet financier ou si c'est plus large?
Mme LeBel : Non, ça vise le
titre de la loi. C'est parce que... Puis on disait que les conditions de
travail, c'est un vocable qui est beaucoup plus large que celui des conventions
collectives, mais ça vise aussi... dans des ententes qu'ils doivent respecter
un cadre financier. Non, mais c'est vraiment l'impact financier de tout ça, là.
C'est l'impact financier qui est couvert par le grand cadre, mais on reprend le
vocable du projet de loi n° 100, là, qui vient couvrir... Entre autres, on
parlait des quatre secteurs, hein, les conventions collectives. Dans le langage
familier, une condition de travail, les gens font référence à une convention
collective, mais, une condition de travail, on peut l'avoir à travers les
ententes, présentement, que ce soient des ententes avec les RI-RTF, comme on
les mentionnait, qui sont des conventions entre un... je vais dire
établissement, dans mes mots, là, mais un établissement qui, eux, sont chargés
par la suite de négocier leurs conditions plus précises de l'organisation du
travail. Mais, dans la condition de travail pour le sens de la négociation pour
le gouvernement, l'entente en fait partie, comme la grande enveloppe des
médecins, qui font partie de ça au sens large, parce que la façon de rémunérer
peut avoir un effet sur les conditions. Donc, c'est vraiment au sens large,
mais c'est pour s'assurer de couvrir tous les secteurs qui, en vertu des
nouveaux termes que l'on a mis au jeu, sont visés par le grand cadre de
négociations qui est établi en vertu de l'article 4...
M. Morin : ...je vous
remercie.
Le Président (M. Simard) : D'autres
commentaires sur 96? Cet article est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
97.
Mme LeBel : Oui. Donc,
toujours dans l'adaptation, la concordance. Maintenant, c'est la Loi sur la
police. L'article 57 de la Loi sur la police est modifié par l'insertion, après
«déterminer» de «sur recommandation du président du Conseil du trésor».
Cet article apporte une modification à
l'article 57 de la Loi sur la police afin que la détermination du traitement de
certains membres et des cadets de la Sûreté du Québec par le gouvernement soit
dorénavant faite sur recommandation du président du Conseil du trésor, mais
c'est toujours dans l'objectif de respecter le cadre financier.
Le Président (M. Simard) : Je
vous remercie. Est-ce qu'il y aurait des commentaires sur cet article?
M. Morin : Je n'ai pas de
commentaire, M. le Président.
Le Président (M. Simard) : Mme
la députée de La Pinière.
Mme Caron : Merci. Juste une
question. Alors, je comprends qu'on ajoute ça pour s'assurer de respecter le
cadre financier, mais qu'est-ce qui se passait jusqu'ici?
Mme LeBel : Bon. Là, je
vais... Je suis moins habilité à répondre parce que je n'ai pas fait la
négociation, là, entre autres, des policiers, pour des raisons... mais
peut-être, Frédéric, veux-tu...
Le Président (M. Simard) : ...souhaite
intervenir?
Mme LeBel : Oui, je vais
passer la parole.
Le Président (M. Simard) : Alors
M.... Donc, il y aurait consentement à cet effet. Alors, M., puisque c'est la
première fois que vous êtes dans... que vous êtes présent parmi nous,
auriez-vous d'abord l'amabilité, s'il vous plaît, de vous présenter?
M. Bernier (Frédéric) : Merci,
M. Président. Frédéric Bernier, Secrétariat du Conseil du trésor, négociateur
en chef adjoint, secrétaire associé.
Le Président (M. Simard) : Nous
sommes à votre écoute, monsieur.
M. Bernier (Frédéric) : Ici,
l'article le vise un peu, comme Mme la ministre l'expliquait au début des
travaux, à refléter ce qui était dans le décret... présidente du Conseil du
trésor pour la coordination de négociation avec les policiers. Là, on vient
intégrer ça dans la loi, dans le fond, parce que le mécanisme n'était pas
présent dans la Loi sur la police, on gérait par décret. On l'ajoute ici, dans
la loi, pour s'assurer de la coordination.
Mme LeBel : Pour compléter,
c'est les fameux décrets de 2019 et 2022, qui prévoyaient déjà cette
coordination-là, mais e n'était pas prévu dans la Loi sur la police.
Puis peut-être pour revenir un peu en
arrière, on a prévu tout ça à l'article 3, paragraphe 6, en disant que le
personnel visé à l'article 55 de la loi police faisait partie de la grande
coordination, donc. Et ça, c'est de la concordance en vertu de ce qu'on vient
de... on a fait à l'article 3, particulièrement, paragraphe 6.a.
Mme Caron : Donc, ça
n'introduit pas quelque chose de nouveau, ça vient codifier...
Mme LeBel : Pas dans la
pratique.
Mme Caron : ...ce qui était
dans des décrets, c'est ça?
Mme LeBel : Voilà. Ça,
pratico-pratique, effectivement, c'était déjà ça.
Mme Caron : Merci.
Le Président (M. Simard) : D'autres
commentaires sur 97? M. le député de Rosemont, non? Conséquemment, cet article
est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Nous passons à l'étude de l'article 98.
Mme LeBel : Oui. Toujours
dans notre chemin à travers les différentes lois, dans le domaine de la
concordance, Loi sur le régime de négociation des conventions collectives dans
les secteurs public et parapublic. La Loi sur le régime de négociation des
conventions collectives dans les secteurs public et parapublic est abrogé parce
qu'on va avoir une nouvelle loi, idéalement, je l'espère, en tout respect de
l'Assemblée nationale.
Le Président (M. Simard) : Très
bien. Alors, puis-je vous demander respectueusement si cet article est adopté?
M. Morin : Alors, je n'ai pas
de commentaire pour cet article, M. le Président.
Le Président (M. Simard) : Conséquemment,
est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Nous passons à l'étude.
Mme LeBel : Adopté, le tout
respectueusement soumis. Donc...
Le Président (M. Simard) : À
l'étude de 99.
Mme LeBel : Oui. Donc, on
continue en matière de concordance, Loi sur le régime de retraite du personnel
employé du gouvernement et des organismes. L'article 115.11 de la Loi sur le
régime de retraite du personnel employé du gouvernement et des organismes
publics est modifié par le remplacement, dans le paragraphe b du paragraphe 2°
du deuxième alinéa, de «Loi sur le régime de négociation des conventions
collectives dans les secteurs public et parapublic» par la «Loi sur la
négociation et la détermination des conditions de travail requérant une
coordination nationale, notamment dans le secteur public et parapublic,
(indiqué ici l'année et le numéro de chapitre de la présente loi)».
Donc, toujours la même chose. Si le projet
de loi est adopté, nous allons avoir un nouveau régime. La précédente loi, on
vient de l'abroger si... donc il faut faire les références différentes partout
ailleurs.
Le Président (M. Simard) : Alors,
y aurait-il des commentaires sur l'article 99?
M. Morin : Je n'ai pas de
commentaire, M. le Président.
Le Président (M. Simard) : Conséquemment,
cet article est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Alors, chers collègues, compte tenu de l'heure, nous allons suspendre nos
travaux et on se retrouve cet après-midi, après les affaires courantes, alors
n'allez pas trop loin.
(Suspension de la séance à 12 heures)
15 h (version non révisée)
(Reprise à 15 h 16)
Le Président (M. Simard) : Très
bien. Alors, chers collègues, nous voici de retour. Et doit-on y voir un
signe... un signe de quoi que ce soit? C'est à vous d'en juger. Mais nous
sommes à l'article 100 du projet de loi n° 10, Mme la ministre.
Mme LeBel : Oui, absolument.
Et nous sommes toujours dans nos articles de concordance. S'il y a tout le
monde, on peut commencer. Donc :
L'article 164 de cette loi est
modifié par le remplacement, dans le sous-paragraphe h du paragraphe 1° du
premier alinéa, de «de salariés visés par la Loi sur le régime de négociation
des conventions collectives dans les secteurs public et parapublic» par
«accréditées visés par la Loi sur la négociation et la détermination des
conditions de travail requérant une coordination nationale notamment dans les
secteurs public et parapublic (indiquer ici l'année et le numéro de chapitre de
la présente loi).
Donc, vous voyez toujours concordance par
rapport au fait qu'on parle du p.l. 37 à maintenant ce qui va être le p.l. 100,
et on verra le numéro... le numéro, éventuellement.
Le Président (M. Simard) : Je
vous remercie. Y aurait-il des commentaires sur l'article 100?
Conséquemment, cet article est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Nous en sommes maintenant rendus à l'article 101.
Mme LeBel : Oui. 101,
toujours dans le même esprit :
L'annexe I de cette loi est modifiée par
la suppression, dans le paragraphe 1°, de «Comité patronal de négociation des
collèges», de «Comité patronal de négociation pour les centres de services
scolaires francophones» et de «Comité patronal de négociation du secteur de la
santé et des services sociaux».
Donc, ça retranche de l'annexe I de la Loi
sur le régime de retraite du personnel employé. Les différents secteurs
seraient très nécessaires, considérant que l'article 141 du projet de loi
prévoit leur dissolution. Mais on a expliqué qu'effectivement, par la suite, le
ministre et les ministres sectoriels gardent le pouvoir de pouvoir les remettre
en place selon les conditions qu'on a... qu'on a vu passer dans les projets...
dans les lois... voyons, les articles précédents.
Le Président (M. Simard) : Je
vous remercie. Y aurait-il des commentaires? M. le député de l'Acadie.
M. Morin : Oui, il y avait un
commentaire. J'ai bien compris, Mme la ministre, mais il n'en demeure pas moins
que leur nom disparaît du projet de loi. M. le Président, je suis cohérent avec
ce que j'ai dit précédemment.
Le Président (M. Simard) : Je
vous remercie. D'autres remarques sur 101? Sans quoi celui-ci est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Nous passons à l'étude de l'article 102.
Mme LeBel : Oui. Alors,
article 102, concordance dans la Loi sur le régime de retraite des enseignants.
Donc :
L'article 28.0.1 de la Loi sur le
régime de retraite des enseignants est modifié par le remplacement, dans le
sous-paragraphe b du paragraphe 2° du deuxième alinéa, de «Loi sur le régime de
négociation des conventions collectives dans les secteurs public et parapublic»
par «Loi sur la négociation et la détermination des conditions de travail
requérant une coordination nationale notamment dans le secteur public et
parapublic (indiquer ici l'année et le numéro de chapitre de la présente loi)».
Donc, substitution du p.l. 37 par le
p.l. n° 100, là où c'est nécessaire de le faire.
Le Président (M. Simard) : Très
bien. Des commentaires sur cet article?
M. Morin : ...pas de
commentaires, M. le Président.
Le Président (M. Simard) : Je
vous remercie. L'article 102 est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Mme LeBel : Adopté. Donc,
l'article 103, Loi sur le régime de retraite des fonctionnaires, donc même
effet :
L'article 66.3 de la Loi sur le
régime de retraite des fonctionnaires est modifié par le remplacement, dans le
sous-paragraphe b du paragraphe 2° du deuxième alinéa, de «Loi sur le régime de
négociation des conventions collectives dans les secteurs public et parapublic»
par «Loi sur la négociation et la détermination des conditions de travail
requérant une coordination nationale notamment dans les secteurs public et
parapublic (indiquer ici l'année et le numéro de chapitre de la présente
présente loi)».
Le Président (M. Simard) : Des
commentaires sur 103? Je vous remercie. Conséquemment, l'article 103
est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Nous en sommes...
Mme LeBel : Donc... oui, je
m'excuse, M. le Président
Le Président (M. Simard) : Oui,
ça permet aussi à notre secrétaire de faire les choses correctement et de ne
pas trop le bousculer. Allons-y pour 104.
Mme LeBel : 104, donc on
continue dans le même esprit, Loi sur le régime de retraite du personnel
d'encadrement. Donc :
L'annexe II de la Loi sur le régime
de retraite du personnel d'encadrement est modifié par la suppression, dans le
paragraphe 1, de «comité patronal de négociation de collège», de «Comité
patronal de négociation du secteur de la santé et des services sociaux» et de
«comité patronal de négociation pour les centres de services scolaires et
francophones».
Donc, c'est nécessaire, considérant
l'article 141 du projet de loi qui prévoit leur dissolution, et ça, c'est
conséquent aux discussions qu'on a faites jusqu'à présent.
Le Président (M. Simard) : Très
bien. Des remarques?
M. Morin : ...pas de
commentaire, M. le Président.
Le Président (M. Simard) : L'article 104
est-il adopté?
• (15 h 20) •
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Nous passons à l'étude de 105.
Mme LeBel : Toujours dans la
section concordance, on vogue et navigue à travers différentes lois. M. le
Président, on arrive maintenant à la Loi sur les relations de travail, la
formation professionnelle et la gestion de la main-d'oeuvre dans l'industrie de
la construction, partout où il y a des références à modifier. Donc, article 105 :
L'article 19 de la Loi sur...
Mme LeBel : …les relations du
travail, la formation professionnelle et la gestion de la main-d'œuvre dans
l'industrie de la construction, est modifiée par le remplacement dans le
paragraphe huit du premier alinéa de « Centres de services scolaires, les
commissions scolaires et collèges visés dans la Loi sur le régime de négociation
des conventions collectives dans le secteur public et parapublic » par
« employeurs du secteur de l'éducation et de l'enseignement supérieur
visés par la Loi sur la négociation et la détermination des conditions de
travail requérant une coordination nationale, notamment dans le secteur public
et parapublic (Indiquer ici l'année, le numéro de chapitre de la présente loi)
».
Donc, on a fait ce genre d'adaptation dans
les articles précédents. Donc, une adaptation de référence à la nouvelle loi par
rapport à l'ancienne et de langage adapté en vertu des articles cinq et six,
entre autres, du projet de loi actuel.
Le Président (M. Simard) :
Merci. Des remarques sur 105?
M. Morin : Je n'ai pas de
commentaire, M. le Président.
Le Président (M. Simard) :
Merci à vous, cher collègue. Cet article est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) :
Adopté. Et nous en sommes rendus au dernier article de cette sous-section.
Article 106.
Mme LeBel : Oui, 106. Donc,
encore une loi dans… à travers laquelle on navigue, une loi différente, M. le
Président. L'article 606, Loi favorisant le respect de la neutralité
religieuse de l'État et visant notamment à encadrer les demandes
d'accommodement pour un motif religieux dans certains organismes. Donc :
L'article deux de la Loi favorisant le respect de la neutralité religieuse de
l'État et visant notamment à encadrer les demandes d'accommodement pour un
motif religieux dans certains organismes est modifié par le remplacement, dans
le paragraphe quatre du premier alinéa, de « l'annexe c de la Loi sur le
régime de négociation des conventions collectives dans les secteurs public et
parapublic » par « l'annexe 1 de la Loi sur la négociation, la
détermination des conditions de travail requérant une coordination nationale,
notamment dans les secteurs public et parapublic, donc (indiquer ici l'année et
le numéro de chapitre de la présente loi) ».
Encore une fois, c'est la fameuse annexe
dont on a parlé dans des articles précédents qui devient un du projet de loi
n° 100 au lieu de C du projet de loi n° 37… de la loi. En tout cas,
on se comprend.
Le Président (M. Simard) :
Très bien. Donc, sur l'article 106, y aurait-il des remarques?
M. Morin : Je n'ai pas de remarque,
M. le Président.
Le Président (M. Simard) : Je
vous remercie. Cet article est-il adopté? Adopté.
Mme LeBel : Dans la même
section, Dispositions de concordance, on passera à 126 avec votre permission.
Le Président (M. Simard) :
Très bien. Oui, à un instant, qu'on puisse tout le monde trouver la page dont
il s'agit. Je vous en prie, Mme la ministre.
Mme LeBel : Oui, 126, ça va
pour tout le monde? Parfait. Merci, M. le Président. Règlement sur la
rémunération des arbitres, toujours en concordance, donc, 126 : L'article
un du règlement sur la rémunération des arbitres est modifié par le
remplacement, dans le deuxième alinéa de « collège, un centre de services
scolaire, une commission scolaire » et de « loi sur le régime de
négociation des conventions collectives dans les secteurs public et
parapublic » par respectivement « employeurs du secteur de
l'éducation et de l'enseignement supérieur » et « la Loi sur la
négociation et détermination des conditions de travail requérant une
coordination nationale, notamment dans les secteurs public et parapublic
(Indiquer ici l'année et le numéro de chapitre de la présente loi) ».
Même genre de concordance que l'on fait
depuis tantôt entre le projet de loi n° 37 et la nouvelle référence qui
sera le projet de loi n° 100, lorsqu'adopté qui est maintenant le projet
de loi 100, mais qui sera une nouvelle loi.
Le Président (M. Simard) :
Merci beaucoup. Donc, des commentaires sur 126?
M. Morin : Alors, je n'ai pas
de commentaire, M. le Président…
Le Président (M. Simard) : Cet
article-là…
M. Morin : C'est de la
concordance.
Le Président (M. Simard) :
Oui, oui. Cet article est-il adopté? Adopté. 127.
Mme LeBel : Donc, toujours
dans le merveilleux monde de la concordance. Et je constate qu'on navigue à
travers des règlements plus que des lois. Mais on navigue toujours dans
différents endroits où des dispositions demandent d'être ajustées compte tenu
du nouveau projet de loi que l'on s'apprête potentiellement, je l'espère, à
adopter, le tout respectueusement soumis. Donc, Règlement sur le recours aux
services des agences de placement de personnel et à la demande… et… O.K. Il y a
quelque chose qui manque, là, « et à de la main-d'œuvre », là, et de
la main-d'œuvre indépendante dans le domaine de la santé et des services
sociaux. Donc, l'article neuf du Règlement sur le recours aux services des
agences de placement de personnel et à de la main-d'œuvre… pouvez-vous
suspendre deux… je pense que…
Le Président (M. Simard) :
Oui, on va suspendre momentanément.
(Suspension de la séance à 15 h 25)
(Reprise à 15 h 26)
Le Président (M. Simard) :
Bien. M. le ministre.
Mme LeBel : Merci. Alors,
maintenant qu'on a éclairci l'enjeu que j'avais : L'article neuf du
règlement sur le recours aux services des agences…
Mme LeBel : ...de placement de
personnel et à de la main-d'œuvre indépendante dans le domaine de la santé et
des services sociaux est modifié par le remplacement, dans le paragraphe 2°, de
«l'annexe C de la Loi sur le régime de négociation et des conventions
collectives dans les secteurs public et parapublic» par «l'annexe 1 de la
Loi sur la négociation et la détermination des conditions de travail requérant une
coordination nationale, notamment dans les secteurs public et parapublic»
(indiquer ici l'année et le numéro de chapitre de la présente loi). On est dans
le même genre de concordance que ce que l'on a fait précédemment.
Le Président (M. Simard) : Je
vous remercie. Des commentaires? Cet article est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) :
Adopté. 128.
Mme LeBel : Oui. Alors, nous
sommes dans les modalités de signature de certains actes, documents ou écrits
du ministère du Travail. Donc, l'article 9 des Modalités de signature de
certains actes, documents ou écrits du ministère du Travail est modifié par la
suppression du paragraphe 15°.
Donc, ça supprime un paragraphe qui réfère
à un écrit désignant une personne pour agir à titre de médiateur arbitre en
vertu du deuxième alinéa de l'article 39 ou du deuxième alinéa de
l'article 91 de la Loi concernant les unités de négociation dans le
secteur des affaires sociales. Donc, cette suppression est requise parce que le
projet de loi prévoit, telle qu'étudié précédemment, la suppression de ces deux
articles. Donc, la référence devient caduque.
Le Président (M. Simard) : Merci.
Des remarques ou des commentaires? Conséquemment, l'article 128 est-il
adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) :
Adopté. Nous passons à l'étude de l'article 129.
Mme LeBel : 129, oui, j'y
arrive. L'article 11 des modalités est modifié par la suppression du
paragraphe 5°.
Donc, apporte des modifications pour des
raisons similaires à celles exprimées lors de l'étude du précédent article. Je
verse mes commentaires finalement.
Le Président (M. Simard) : Des
remarques sur l'article 129? Celui-ci est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
130.
Mme LeBel : Oui. Règlement
d'application de la Loi sur le régime de retraite du personnel employé du
gouvernement et des organismes publics. Donc, l'article 8.4 et 8.6 du
Règlement d'application de la Loi sur le régime de retraite du personnel
employé du gouvernement et des organismes publics sont modifiés par le
remplacement, dans le dernier alinéa, de «Loi sur le régime de négociation des
conventions collectives dans les secteurs public et parapublic» par «Loi sur la
négociation et la détermination des conditions de travail requérant une
coordination nationale notamment dans les secteurs public et parapublic
(indiquer ici l'année et le numéro de chapitre de la présente loi)»
On est toujours dans la même concordance,
mais dans un règlement différent.
Le Président (M. Simard) : Bien.
Des commentaires sur 130?
M. Morin : Je n'ai pas de
commentaire.
Le Président (M. Simard) :
vous remercie. Cet article est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
131.
Mme LeBel : Oui.
L'article 51 de ce règlement est modifié par le remplacement des
sous-paragraphes b et c du paragraphe 1° du premier alinéa par les
sous-paragraphes suivants :
«b) l'annexe I de la Loi sur la
négociation et la détermination des conditions de travail requérant une
coordination nationale notamment dans les secteurs public et parapublic
(indiquer ici l'année et le numéro de chapitre de la présente loi);
«c) le paragraphe 3° ou 5° de
l'article 6 de la Loi sur la négociation et la détermination des
conditions de travail requérant une coordination nationale notamment dans les
secteurs public et parapublic;».
Alors, v'est toujours de la concordance.
Donc, précédemment, l'article b faisait référence, vous le comprendrez, à
l'annexe c du projet de loi n° 37. Donc, on ramène
l'annexe I du projet de loi actuel. Et c'est la même chose pour l'article c, on
faisait référence à d'autres paragraphes et on ajuste en fonction des
modifications qu'on a faites.
Le Président (M. Simard) : Merci.
Des commentaires sur 131? Cet article est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
132.
Mme LeBel : Oui. Règlement sur
les travaux bénévoles de construction Ça existe? Règlement sur les travaux
bénévoles de construction. Donc :
132. L'article 4 du Règlement sur les
travaux bénévoles de construction est modifié par le remplacement, dans le
paragraphe 4°, de «centre de services scolaire, d'une commission scolaire
ou d'un collège visé par la Loi sur le régime de négociation des conventions
collectives dans les secteurs public et parapublic» par «employeur du secteur
de l'éducation et de l'enseignement supérieur visé par la Loi sur la
négociation et la détermination des conditions de travail requérant une
coordination nationale notamment dans les secteurs public et parapublic
(indiquer ici l'année et le numéro de chapitre de la présente loi)».
Donc, c'est une modification de
concordance qu'on a déjà vue précédemment dans d'autres articles, et on
continue avec la même logique.
Le Président (M. Simard) : M.
le député de l'Acadie.
M. Morin : Oui. Maintenant,
si on parle de travaux bénévoles, c'est conventionné, ça fait partie des conventions
collectives?
• (15 h 30) •
Mme LeBel : Je comprends...
Je ne connais pas le règlement sur les travaux bénévoles, mais ils font une
référence à la loi n° 37, donc il faut ajuster pour faire une référence au
nouveau projet de loi n° 100, et on ajuste le vocable. Mais, en toute
transparence, je ne suis pas une experte du Règlement sur les travaux bénévoles
de construction, mais, dans ce règlement-là, ils font une référence à la loi...
15 h 30 (version non révisée)
Mme LeBel : ...et aux vocables
utilisés dans la loi n° 37, comme on fait, on modifie certains vocables en
fonction de l'article 5 et 6 ici, avec... mais en visant les mêmes
entités, on se comprend, puis que la loi change de titre, on fait les
ajustements. Mais je ne peux pas vous répondre sur le règlement sur les travaux
bénévoles de construction.
M. Morin : Je comprends. Ça m'a
un peu étonné parce qu'on parle...
Mme LeBel : Moi aussi.
M. Morin : ...d'un cadre, d'une
coordination nationale, notamment au niveau des finances, de l'impact financier,
puis là on parle de travaux de bénévolat.
Mme LeBel : O.K., mais parfait.
C'est que dans le secteur d'éducation, ce qu'on me dit, puis c'est un peu ce
que je me doutais, c'est qu'il y a des permis... des travaux bénévoles qui sont
permis d'être faits. Je pense qu'il y a certaines modalités qui doivent être
négociées que les syndicats pour laisser de l'espace à des travaux bénévoles
plutôt qu'à des gens syndiqués à l'emploi qui doivent faire ces travaux-là.
M. Morin : D'accord.
Mme LeBel : Donc, c'est une
exemption pour certains travaux, mais, naturellement, ça fait référence au projet
de loi n° 37, et, maintenant, 100, parce qu'il y a certaines modalités, j'imagine,
du règlement qui doivent être négociées.
M. Morin : Parfait. Je vous
remercie.
Mme LeBel : Merci.
Le Président (M. Simard) : Je
vous remercie. Mme la députée de La Pinière.
Mme Caron : Merci, M. le Président.
Alors, est-ce que, par exemple, ça pourrait être un groupe de parents qui
décident de se mettre ensemble pour repeindre ou redécorer une classe ou... ils
seraient visés par cet article-là de la loi?
Mme LeBel : Je vais peut-être
laisser, pour des exemples beaucoup plus pointus — puis je ne veux
pas mêler les cartes en agréant quelque chose qui pourrait être plus nuancé — laisser
Me Lapointe intervenir avec le consentement.
Le Président (M. Simard) : Il y
aurait consentement à cet effet?
Des voix : Consentement.
Le Président (M. Simard) : Me
Lapointe, je vous en prie.
Mme Lapointe (Édith) : Alors,
peut-être pour préciser, je ne peux pas répondre à la situation que vous
exprimez, mais c'est un peu dans cet esprit-là. C'est qu'il y a des exemptions
qui sont déjà prévues, mais ça doit répondre à certaines balises que je n'ai
pas en mémoire. Mais, effectivement, ça pouvait permettre à des parents de
donner un petit coup de pouce sur, par exemple, des cours d'école, mais c'est
très, très ciblé.
Mme Caron : Merci.
Le Président (M. Simard) : Alors,
d'autres questions sur 132? Conséquemment, cet article est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
133.
Mme LeBel : Oui. «Règlement
sur certaines conditions de travail applicables aux cadres des agences et des
établissements de santé et de services sociaux». Donc :
L'article 76.18 du Règlement sur certaines
conditions de travail applicables aux cadres des agences et des établissements
de santé et de services sociaux est modifié par le remplacement, dans le
paragraphe 3° du premier alinéa, de «l'annexe C de la Loi sur le régime
des négociations des conventions collectives dans les secteurs public et
parapublic» par l'annexe I de la Loi sur la négociation et la détermination
des conditions de travail requérant une coordination nationale notamment dans
les secteurs public et parapublic (indiquer ici l'année et numéro de chapitre
de la présente loi)».
Donc, toujours un changement de référence
compte tenu qu'on adopte une nouvelle loi.
Le Président (M. Simard) : Des
remarques sur 133?
M. Morin : Je n'ai pas de
commentaire.
Le Président (M. Simard) : Cet
article est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Et enfin le dernier article de cette section, l'article 134.
Mme LeBel : Oui. Alors, 134 :
«Règlement sur certaines conditions de travail applicables aux... aux hors-cadres — pardon — des
agences et des établissements publics de santé et de services sociaux».
Donc :
134. L'article 87.18 du Règlement sur
certaines conditions de travail applicables aux hors-cadres des agences et des
établissements publics de santé et de services sociaux est modifié par le
remplacement, dans le paragraphe 3° du premier alinéa, de l'annexe C
de la Loi sur le régime de négociation des conventions collectives dans les
secteurs public et parapublic» par «l'annexe I de la Loi sur la
négociation et la détermination des conditions de travail requérant une
coordination nationale notamment dans les secteurs public et parapublic (indiquer
ici l'année et le numéro de chapitre de la présente loi)».
Donc, c'est toujours le même type de
modification que ce qu'on a vu précédemment. M. le Président.
Le Président (M. Simard) : Merci.
Des remarques sur 133... 134, pardon?
M. Morin : 134, je crois. Je
n'ai pas de commentaire.
Le Président (M. Simard) : Alors,
134 est-il adopté?
Des voix : Adopté.
Le Président (M. Simard) : Adopté.
Conséquemment...
Mme LeBel : Oui, on va vous
demander une brève suspension avant d'entamer un autre bloc. J'ai quelques
petites choses à vérifier.
Le Président (M. Simard) :
Avec plaisir. Alors, nous allons suspendre.
(Suspension de la séance à 15 h 35)