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Commission permanente du travail,
de la main-d'oeuvre et
de l'immigration
Etude du projet de loi no 20
Séance du jeudi 13 novembre 1975
(Dix heures dix-sept minutes)
M. Brisson (président de la commission permanente du travail,
de la maln-d'oeuvre et de l'immigration): A l'ordre, messieurs!
Projet de loi no 20
Le Président (M. Brisson): La commission du travail, de la
main-d'oeuvre et de l'immigration se réunit afin d'étudier le
projet de loi no 20, intitulé Loi sur les régimes
complémentaires d'avantages sociaux dans l'industrie de la
construction.
Avant de commencer, j'aimerais faire part des changements suivants: M.
Bonnier (Taschereau) remplace M. Pagé (Portneuf); M. Bérard
(Shawini-gan) remplace M. Boudreault (Bourget); M. Tremblay...
M. Burns: M. Bérard est de Saint-Maurice.
Le Président (M. Brisson): M. Bérard, du
comté de Saint-Maurice.
M. Burns: II reste peut-être à Shawinigan,
mais...
Le Président (M. Brisson): C'est tellement petit! Non pas
le député, la région.
M. Tremblay (Iberville) remplace M. Veilleux (Saint-lean); M. Faucher
(Nicolet-Yamaska) remplace M. Harvey (Jonquière) et M. Dionne
(Mégantic-Compton) remplace M. Lachance (Mille-Iles).
M. Tremblay: Ce sont des membres de la commission.
M. Dionne: Deux bons!
Le Président (M. Brisson): Excusez! Je me suis
trompé de ligne.
M. Tremblay: M. le ministre, où sont les membres de la
commission?
Le Président (M. Brisson): M. Harvey (Dubuc). M.
Tremblay: Qui remplacez-vous? M. Burns: Je ne remplace personne.
M. Tremblay: Vous vous remplacez.
Le Président (M. Brisson): Messieurs, l'honorable
représentant de l'Opposition m'a suggéré de nommer M.
Faucher, du comté de Nicolet, comme rapporteur de cette séance.
Etes-vous d'accord?
M. Tremblay: L'honorable chef de l'Opposition?
Le Président (M. Brisson): Non, l'honorable
représentant de l'Opposition...
M. Tremblay: Ah! Excusez! Très bien!
Le Président (M. Brisson): ... officielle de Sa
Majesté.
M. Tremblay: J'ai compris le chef de l'Opposition.
M. Burns: Ne commencez pas de bonne heure de même ce
matin.
Le Président (M. Brisson): D'accord? M. Burns:
Gardez-en pour après-midi.
Le Président (M. Brisson): M. Faucher est nommé
rapporteur de cette commission. Article 1, adopté?
Recommandation de la Commission Cliche
M. Burns: M. le Président, simplement une question d'ordre
très général que ['avais posée. Je sais que le
ministre y a répondu partiellement, l'autre jour, lorsque nous avons
examiné le projet de loi.
Que fait-on de la recommandation de la commission Cliche qu'un
comité mixte soit formé pour administrer les avantages
sociaux?
Je pense que c'est le seul problème. Quant au reste, moi, je
n'aurai même pas d'autres remarques à faire, relativement au
projet de loi, sauf les remarques, tout simplement, de concordance, etc.
M. Harvey (Jonquière): La seule réponse que je peux
donner au député de Maisonneuve est la suivante: Nous n'avons pas
retenu cette recommandation du rapport Cliche et c'est l'OCQ qui sera
entièrement responsable de l'administration du régime de retraite
et des avantages sociaux dans le domaine de la construction.
C'est la seule réponse que je puis donner.
M. Burns: Y a-t-il une raison particulière pour laquelle
vous n'auriez pas retenu cette recommandation?
M. Harvey (Jonquière): C'est la confiance entière
qu'a le gouvernement du Québec dans l'organisme qui a été
créé et qui s'appelle l'OCQ qui nous porte à lui faire
confiance et lui donner tous les pouvoirs nécessaires pour pouvoir
administrer et le régime de retraite et les avantages sociaux.
M. Burns: Ne croyez-vous pas que le...
M. Harvey (Jonquière): Cependant, permettez-moi d'ajouter
que le comité mixte peut très bien le conseiller.
M. Burns:... fait de faire participer les gens du milieu puisse
aider à l'administration de cet important régime de retraite, de
cet important régime d'avantages sociaux?
M. Harvey (Jonquière): Le député de
Maisonneuve admettra avec moi, sans nier les résultats que cela pourrait
donner, si la recommandation avait été retenue, que je ne peux
m'engager pour les prochaines années. Des amendements à des lois
sont toujours possibles, mais, pour le moment, le gouvernement a
décidé de confier l'entière responsabilité de
l'administration du régime de retraite et des avantages sociaux à
l'OCQ.
M. Burns: Remarquez que la recommandation de la commission Cliche
tenait compte également de l'importance que vous accordez, elle
soulignait également cette importance de la participation de l'Office de
la construction du Québec.
Je vous rappelle, au cas où vous ne l'auriez pas à la
mémoire, la recommandation no 50 de la commission Cliche qui se lit
comme suit: "La création d'un comité mixte..." c'est une
recommandation, alors, on recommande la création d'un comité
mixte "... de la construction, comité paritaire
nécessitant la double majorité patronale et syndicale pour
prendre toute décision. Il serait présidé par le juge,
président de l'Office de la construction..." donc, on tenait
compte de l'importance de la participation de l'office "... sans qu'il
ait le droit de vote. Ce comité recevrait le budget, le rapport annuel,
les états financiers et le rapport des vérificateurs de l'Office
de la construction et ferait les recommandations qu'il jugerait
appropriées. L'office ne serait toutefois pas tenu à une
consultation préalable pour prendre toute décision qu'il jugerait
appropriée dans l'exercice de son mandat."
Vous voyez, encore une fois, que même la recommandation 50 de la
commission Cliche tient compte de cela, mais vous avez l'air de mettre de
côté, sans plus, une recommandation qui me semble importante, en
tout cas assez importante pour qu'on ait parlé de la structure
même du comité. Donc on s'est penché sur le sujet. J'ai lu
cette dernière phrase et je continue: "Ce comité aurait toutefois
un pouvoir décisionnel sur toute question relative à
l'utilisation des fonds de sécurité sociale encaissés et
administrés par l'Office de la construction. Il serait financé en
totalité à même les deniers de l'Office de la
construction".
Il me semble, M. le ministre, que vous écartez beaucoup trop
facilement... Mon Dieu! Un fantôme qui nous arrive. Excusez-moi, ce n'est
pas un fantôme. Il ne me fait pas peur. Vous venez voir comment on magane
un ministre du Travail? C'est cela que vous êtes venu voir?
M. Cournoyer:...
M. Burns: Ah bon! Je suis aussi gentil qu'avant, M. le
ministre.
M. Cournover: Très bien! Est-ce qu'on fonde le parti
national, tous les deux? Peut-être qu'on pourrait s'arranger.
M. Burns: Je pense, M. le ministre, que vous devez justifier
beaucoup plus sérieusement qu'un rejet du revers de la main une
recommandation importante puisque la commission Cliche a quand même pris
la peine de spécifier quels seraient les pouvoirs de ce comité
mixte tout en conservant l'idée que vous avez et à laquelle vous
semblez tenir, c'est-à-dire le fait que vous avez confiance en l'Office
de la construction, que l'Office de la construction devrait avoir ces pouvoirs,
avoir les coudées franches sans avoir d'intervention. Il y a quand
même une chose que je retiens de la recommandation 50, ce que je trouve
intéressant, c'est que ce comité mixte a un pouvoir
décisionnel quant à l'utilisation des fonds. Ce sont quand
même des gens de la construction qui fournissent ces fonds, que ce soient
des salariés ou que ce soient des employeurs, ce sont eux qui ont
l'intérêt direct, immédiat de savoir ce qu'on fait avec ces
fonds. La fin de la recommandation de la commission Cliche dit justement: "Ce
comité aurait toutefois un pouvoir décisionnel sur toute question
relative à l'utilisation des fonds de sécurité sociale
encaissés et administrés par l'Office de la construction".
Je pense que vous avez besoin de me parler bien longtemps pour me
convaincre que ce comité n'a pas de raison d'exister.
M. Harvey (Jonquière): Nous avons suivi la recommandation
de la commission Cliche en instaurant un comité mixte et la seule chose
que nous n'avons pas retenue, c'est le pouvoir décisionnel. Le pouvoir
décisionnel est maintenu dans les mains de l'OCQ. Mais le comité
mixte existe pour consulter, pour recommander les dirigeants de l'OCQ.
C'est le pouvoir décisionnel que nous n'avons pas retenu.
M. Burns: Pourquoi?
M. Harvey (Jonquière): C'est une décision du
cabinet avant de légiférer.
M. Burns: Pourquoi? Vous avez sans doute pris cela pour une
raison particulière; il doit y avoir des raisons?
M. Harvey (Jonquière): Parce qu'en analysant le pour
et...
M. Burns: Est-ce que vous avez peur que ça ne marche
pas?
M. Harvey (Jonquière): Non, en analysant le pour et le
contre, on a opté pour laisser ce pouvoir décisionnel dans les
mains de l'OCQ.
M. Burns: Pourquoi? Je veux avoir le cheminement de votre analyse
qui vous amène à cette décision. Cela ne se fait pas pour
rien, ces décisions, il me semble.
M. Harvey (Jonquière): Une des raisons qui ont
amené notre décision est que l'administration paritaire qui a
prévalu antérieurement n'a pas prouvé l'efficacité
ou la confiance que semble manifester le député de
Maisonneuve.
M. Burns: Ce n'est pas une question de confiance, c'est une
question de savoir qu'il y a des gens concernés dans le milieu et ces
gens...
M. Harvey (Jonquière): Cela s'est fait de façon
paritaire préalablement, et l'analyse de ça nous a amenés
à prendre la décision de confier...
M. Burns: Est-ce que vous êtes en mesure de me dire qu'il y
a eu des cas où, véritablement, il y a eu une impasse totale en
matière d'administration de la caisse des avantages sociaux à
cause de la parité?
M. Harvey (Jonquière): On pourrait le faire. C'est
l'ensemble de l'étude du dossier qui nous a prouvé que le
meilleur choix à faire était de laisser le pouvoir
décisionnel à l'OCQ.
M. Burns: Je pense que vous faites une erreur. En tout cas, on
n'est pas pour se dire toute la matinée que vous avez tort et que j'ai
raison.
M. Harvey (Jonquière): C'est une question d'opinion; je
respecte beaucoup l'opinion que vous émettez, mais la décision a
été prise après l'analyse complète du dossier et
d'après l'expérience vécue d'un régime
décisionnel paritaire.
M. Burns: Qui, selon vous, ne marchait pas.
M. Harvey (Jonquière): Selon moi, il aurait moins bien
marché que s'il avait été dans les mains de l'OCQ.
M. Burns: Peut-être que l'ancien ministre du Travail,
l'actuel ministre des Richesses naturelles, pourrait nous donner un cas. Je
l'entends parler d'un cas où cela n'avait pas marché.
M. Coumoyer: Un cas en particulier qui était important. Je
ne sais pas si on peut avoir une mémoire exacte de la nature du cas,
mais, à l'époque, je n'étais ni ministre du Travail, ni
ministre des Richesses naturelles; j'étais seulement secrétaire
du comité en question qui était formé sur une base
paritaire avec le pouvoir décisionnel dans le sens suivant,
c'est-à-dire qu'une majorité patronale, une majorité
syndicale et le président étaient, à l'époque,
nommés parmi les gens pour la sécurité des prises de
décision.
On avait formellement, dans le décret qui constituait le
comité des avantages sociaux, à l'époque, marqué
que s'il y avait un vote nul, c'est-à-dire un à un, et qu'une
décision devait être prise, on confiait à un juge
nommé par le juge en chef de la Cour du banc de la reine le soin de
décider. C'est arrivé une fois où nous avons eu recours au
juge Gold, à l'époque, qui avait choisi M. Maxwell Cohen pour
prendre la décision.
C'est arrivé seulement une fois, mais remarquez bien que la
nature de l'opération ne portait pas sur l'investissement. Lorsqu'il
s'est agi de l'investissement proprement dit, le gouvernement, en 1969, en
adoptant la loi 81, a enlevé toute possibilité à cause de
l'histoire mais pas sur ce sujet en particulier de cas
d'individus à l'époque qui avaient été jugés
par le gouvernement de l'époque comme n'étant pas susceptibles de
recevoir entre les mains tant d'argent que cela.
Ce qui est arrivé, c'est que le gouvernement leur a enlevé
et a donné à la Caisse de dépôt le soin de parler
des investissements et de prendre des décisions. Quand on retourne en
arrière, on le remet à l'OCQ. Si on remet en même temps un
pouvoir de décision sur les masses monétaires à un
comité paritaire, on peut se retrouver devant une situation aujourd'hui
beaucoup plus tendue, étant donné qu'il restera seulement cela.
La Commission de l'industrie de la construction n'existe plus, c'est l'OCQ. Les
parties n'ont là qu'un comité d'aviseurs. Si vous arrivez avec un
pouvoir décisionnel à un comité mixte à ce
moment-ci, c'est là que la pression va se faire et peut-être qu'on
prendra des décisions qui ne seront pas du tout de la nature de celles
que vous espéreriez prendre.
Il y a aussi, sans vouloir insister davantage, le fait que nous sommes
en train d'écrire l'histoire de l'OCQ. Ça commence et, à
partir du moment que vous faites votre histoire, vous remettez... J'ai
même hésité l'an passé, vous le savez, M. le
député de Maisonneuve, avec vous d'ailleurs, pour remettre des
responsabilités additionnelles aux parties, alors qu'effectivement on
tendait plutôt à leur en enlever. Ici, ce serait une
responsabilité additionnelle qui leur serait confiée, alors qu'on
a été spécifique pour leur enlever en 1969.
M. Burns: Je comprends les réticences que vous pouvez
avoir au cabinet puisqu'il y a deux membres du cabinet qui s'expriment
là-dessus mais... Pardon?
M. Harvey (Jonquière): En plus, il faut avoir une certaine
cohérence. Je vois dans la loi: "Sous réserve de toute
disposition législative applicable, les décisions du
comité, quant à l'utilisation des fonds de sécurité
sociale, lient l'office."
Alors, il faut avoir une certaine cohérence dans le partage des
responsabilités et c'est le choix qu'on a fait; le pouvoir
désionnel maintenu dans les mains de l'OCQ.
M. Burns: Vous allez admettre avec moi, M. le ministre, qu'il y a
quand même quelque chose d'un peu bizarre dans le fait qu'on ne fasse pas
directement participer les gens qui sont immédiatement concernés,
au moins quant à l'utilisation des... C'est cela que je veux dire.
M. Déom: M. le Président, si vous permettez, je
pense que, dans l'ordre des principes, dans l'administration de sommes
importantes comme celles-là, il est avantageux que cela se fasse d'une
façon bien objective. Peut-être pas dans le domaine de la
construction, mais dans d'autres cas, il est arrivé dans le passé
que des fonds de retraite aient été utilisés à
mauvais escient, à un point tel que les bénéficiaires ne
pouvaient pas profiter des
avantages auxquels ils s'attendaient, selon les données
actuarielles normales.
Je pense que le fait de rendre l'Office de la construction d'abord
comptable de ces sommes suppose évidemment qu'il doit prendre la
décision. Mais, il y a une question que je me pose, à savoir si
c'est possible de préciser d'une façon beaucoup plus explicite
que le comité mixte serait un comité consultatif. Mais je pense
qu'objectivement parlant, au strict point de vue administratif de fonds de
retraite, il est avantageux que ce soit entre les mains d'un tiers et non pas
des personnes impliquées, puisque l'une ou l'autre des parties pourrait,
à un moment donné, ayant de très bonnes raisons de le
faire, vouloir utiliser ces fonds à des fins autres que les fins
normalement exigées des fonds de pension au niveau des placements. Mais
c'est arrivé.
M. Burns: Est-ce que le comité paritaire est actuellement
formé? De qui est-il formé?
M. Harvey (Jonquière): Des représentants.
Comité paritaire
M. Burns: Qui est-ce qui forme le comité paritaire
actuellement?
M. Harvey (Jonquière): Vous voulez dire les noms?
M. Burns: Oui.
M. Harvey (Jonquière): Vous avez dans le comité
paritaire, M. Michel Bourdon, M. Florent Audet, M. Guy Dumoulin, M. Paul
Castonguay, Mme Louise Pouliot, M. Raynald Carey, et, pour la partie patronale,
M. Orner Beaudoin-Rousseau, M. Alcide Fournier, M. Claude Larochelle, M. Michel
Dion, M. Jean-Louis Auger et M. Jean-Pierre Langlois.
M. Burns: II est formé?
M. Harvey (Jonquière): II est formé.
M. Burns: Ah bon! D'accord.
M. Harvey (Jonquière): A l'article 1 q), on voit que le
comité, quant à l'utilisation des fonds de sécurité
sociale, lie l'office. L'administration est faite par l'OCQ. C'est une
cohérence qui a été établie dans le partage des
responsabilités. Les grandes raisons, elles viennent d'être
énumérées par le député de Taschereau.
M. Burns: D'accord. Je vais prendre cela comme réponse. On
verra dans l'avenir.
Le Président (M. Brisson): Article 1, adopté.
Article 2, adopté?
M. Burns: Adopté.
Le Président (M. Brisson): Article 3, adopté.
Article 4, adopté. Article 5, adopté. Article 6, adopté.
Article 7, adopté. Article 8. adopté. Article 9, adopté.
Article 10, adopté. Article 11, adopté. Article 12,
adopté. Article 13, adopté. Article 14, adopté. Article
15, adopté.
M. Burns: Article 16, M. le Président. Le
Président (M. Brisson): Article 16...
M. Burns: A l'article 16, vous n'avez qu'une faute de
typographie. Probablement qu'il faudrait la corriger. Dans la deuxième
ligne de l'article 32 m), on dit: "Si une personne n'est pas satisfaite d'une
décision"; je présume qu'on veut dire "n'est pas satisfaite".
Changez donc le "r" pour un "t". Autrement, vous êtes "poignés"
à faire sanctionner des folies par le lieutenant-gouverneur en conseil.
Il faut le protéger, ce pauvre gars. On lui fait dire tellement de
conneries au moment du discours inaugural que, franchement, il ne faut pas lui
faire sanctionner des choses qui ne tiennent pas debout.
Le Président (M. Brisson): Article 16, adopté, avec
le "t" changé?
M. Burns: Adopté avec l'amendement.
Le Président (M. Brisson): Avec l'amendement. Article 17,
adopté. Article 18, adopté. Article 19, adopté. Article
20, adopté. Alors, messieurs les membres de la commission, nous avons
adopté le projet de loi no 20. Un instant, s'il vous plaît!
M. Harvey (Jonquière): Maintenant, comme je l'ai dit au
député de Maisonneuve au début, au cours de la
rédaction du nouveau bill qui, en définitive, était le
même, qui transférait le régime complémentaire
d'avantages sociaux dans l'industrie de la construction à l'OCQ au lieu
de CASIC, il y avait deux amendements qui avaient été introduits,
concernant les régimes supplémentaires de retraite. J'ai eu un
avis du président, M. le juge Gill Fortier et également de mon
collègue des affaires sociales, M. Forget, me demandant de passer le
projet de loi de façon intégrale.
Ce que j'ai décidé, avec l'approbation de mon
collègue des Affaires sociales, c'est de créer un comité
composé d'un représentant de la Régie des rentes du
Québec, d'un représentant du ministère du Travail et de la
Main-d'oeuvre et d'un représentant de l'OCQ, qui va examiner d'ici la
prochaine session, les deux amendements qui étaient proposés,
concernant les régimes supplémentaires de retraite. S'il y a
entente, nous reviendrons au cours de la prochaine session pour proposer un
petit amendement concernant les régimes supplémentaires de
retraite.
Le Président (M. Brisson): Autre chose, messieurs?
M. Burns: Non, il n'y a pas autre chose, M. le
Président.
Le Président (M. Brisson): La commission ajourne ses
travaux sine die.
(Fin de la séance à 10 h 39)