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Point de presse de Mme Ruba Ghazal, cheffe du deuxième groupe d’opposition, et M. Alexandre Leduc, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière de travail

Version finale

Cette transcription a été réalisée à l’aide d’un logiciel de reconnaissance vocale. Elle pourrait donc contenir des erreurs.

Le jeudi 22 mai 2025, 8 h

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Huit heures une minute)

Mme Ghazal : Bonjour, tout le monde. Très heureuse d'être ici avec vous, avec mon collègue Alexandre. Je veux revenir sur le rapport du Commissaire à la langue française, qui a parlé des problèmes qu'on voit par rapport à la francisation en entreprise, et il fait des recommandations à cet effet. C'est vraiment extrêmement dommage, parce qu'une des meilleures façons, et les plus efficaces d'apprendre le français au Québec, c'est sur les lieux de travail en entreprise, c'est la façon la plus efficace. Et le fait que ça n'atteigne pas les objectifs et les cibles, c'est vraiment dommage. Il faudrait que le gouvernement se penche là-dessus, mette un coup de barre comme l'a dit M. Dubreuil. Et, en plus, il a mentionné que ça coûtait, puis ce n'est pas la première fois, que ça coûte extrêmement cher au gouvernement du Québec pour les programmes de francisation en entreprise.

Nous, à Québec solidaire, quand j'avais aussi le dossier de la langue française, qui est porté aujourd'hui par Alexandre, j'avais proposé que les employeurs qui tiennent, à ce point, d'avoir des travailleurs de partout à travers le monde pour faire face à la pénurie dans certains secteurs qu'eux aussi contribuent à la francisation, que les employeurs paient de leurs poches. On a la loi du 1 % sur la main-d'oeuvre, pour donner des formations à la main-d'œuvre, mais il faudrait ajouter une portion pour faire de la francisation en entreprise pour aussi que ça coûte moins cher. Mais c'est important que le gouvernement s'assure que les résultats sont atteints, puis que la francisation est faite et qu'elle soit de qualité en entreprise. Merci.

M. Leduc : Merci, Ruba. Bonjour, tout le monde. Hier s'est terminée l'étude détaillée du projet de loi n° 89 sur le droit de grève au Québec. Le ministre n'a pas accepté aucun amendement significatif sur les deux mécanismes qui étaient en place pour limiter le droit de grève ou imposer la fin d'une grève. C'est un recul important en droit du travail, le pire recul en droit du travail dans les 20 dernières années. On a déposé une pétition de 18 000 noms quand même, c'est rare, à l'Assemblée nationale, des pétitions de ce nombre-là. Et demain, vendredi, je fais une interpellation avec le ministre du Travail sur le sujet des grèves au Québec et leur impact dans l'amélioration des conditions de travail des travailleurs, travailleuses québécois.

Je ne veux pas passer sous silence, hier, le décès de deux travailleurs, d'abord, Alexandre Paris, un des travailleurs sur le chantier, là, de Blainville qui s'est effondré, et aussi une signaleuse, je n'ai pas trouvé son nom, malheureusement, mais, à Saint-Jérôme, qui est décédé de son travail. Malheureusement, la réforme de la santé et sécurité du ministre Boulet n'a pas produit une réduction significative du nombre de décès au travail au Québec, qui est, somme toute, assez similaire aux années précédentes de sa réforme. Bien, justement, il a déposé un autre projet de loi qu'on va commencer à étudier la semaine prochaine, on ne chôme pas avec Jean Boulet.

Alors, c'est le projet de loi 101, puis il touche notamment à la santé, sécurité. Il va aussi réduire les préventions... des heures de prévention pour les travailleurs de la santé, de l'éducation, notamment. C'est un enjeu sur lequel on va se pencher et qu'on va travailler très fort dans les prochaines semaines.

Journaliste : Mme Ghazal, vous dites que la francisation en entreprise, c'est un des moyens les plus efficaces de franciser, c'est un peu le contraire qu'a dit monsieur Dubreuil...

Mme Ghazal : Bien, en fait...

Journaliste : ...est-ce que ça ne remet pas en question votre combat pour la francisation en entreprise?

Mme Ghazal : En fait, la façon que ça se passe en ce moment, puis les programmes qui sont mis en place, qui sont financés par le gouvernement avec l'OQLF, ne donnent pas les objectifs. Mais les gens, tu sais, quand ils veulent travailler, ce qu'on leur exige, s'ils ne veulent pas de francisation en entreprise, c'est de faire garder les enfants le soir pour se franciser le soir, après une longue journée de travail, ou les fins de semaine. C'est la façon la plus efficace, selon des experts. Si on met les conditions et on s'assure que c'est bien fait, puis on fait les suivis, c'est en entreprise, les gens sont déjà présents. Puis... Et il amène des recommandations. Moi, ce que j'ai compris de son rapport, il n'est pas en train de dire : Il faut arrêter de faire de la francisation en entreprise, il faut juste la faire à l'extérieur, puis que les gens arrêtent d'aller travailler pour pouvoir se franciser.

Premièrement, ça n'arrivera pas. Les gens, ils ont besoin de mettre du pain sur la table pour la famille et de se franciser en même temps, puis ils sont sur les lieux de travail. Mais il fait des recommandations pour que ça se fasse de façon efficace en milieu de travail. Et il parle beaucoup, ça fait très, très longtemps qu'il le dit, ça coûte extrêmement cher à l'État de faire de la francisation. Nous, à Québec solidaire, on veut que le gouvernement continue à investir en francisation, mais il faut aussi que les employeurs qui veulent avoir ces employés sur le milieu de travail contribuent aussi à cette francisation-là. Il faut... Ça ne peut pas être juste le gouvernement qui paie pour ça. Puis le gouvernement cherche des façons de faire des économies, bien, il devrait s'assurer de la qualité, que ça se fasse bien, qu'il y ait des gens qui soient présents dans les formations, que ça soit même obligatoire, un employeur peut exiger que les gens soient présents, puis qu'il paie pour ça. Les employeurs paient déjà pour la formation de la main-d'oeuvre sur toutes sortes de sujets. Il faudrait qu'il y ait une partie aussi qui aille à la francisation.

Journaliste : ...extrêmement cher. C'est quoi, les chiffres? Avez-vous les...

Mme Ghazal : Il l'avait mentionné hier. Là, je ne me rappelle pas des chiffres actuels. Il avait déjà fait un rapport dans le passé, on peut le trouver facilement, où il disait que ça coûte très, très cher, la francisation de façon générale mais aussi en entreprise, pour l'État. Puis, des fois, les chiffres qu'il avait mentionnés...

Journaliste : ...millions, c'est 4 % du budget de francisation.

Journaliste : Pour 4 700 personnes.

Une voix : ...

Mme Ghazal : Oui, oui, vas-y, vas-y.

Des voix : ...

Journaliste : ...lui-même dit que ça ne coûte pas excessivement cher. L'avez-vous lu, le rapport...

M. Leduc : J'étais là hier à la présentation du rapport. Puis, dans le fond, il y a deux éléments qui fait en sorte que ça coûte cher, c'est le fait que c'est des tout petits, tout petits groupes. Donc, le ratio d'investissement qu'on fait pour un formateur pour, des fois, deux, trois personnes, ce n'est pas rentable. Puis lui, ce qu'a dit monsieur Dubreuil, c'est que le résultat, le niveau de francisation atteint après, des fois, des années n'est pas tout à fait à la hauteur de l'argent investi. Puis l'autre aspect qui coûte très cher, c'est la subvention salariale qu'on paie, que l'État paie pour que le travailleur aille se faire former.

C'est pour ça que l'aspect qu'on dit, c'est que lui, Dubreuil, il se concentre beaucoup sur Francisation Québec, mais tout le volet de la francisation faite par les entreprises pour les entreprises, il ne l'a pas abordé. C'est ce volet-là qu'il faudrait creuser, parce que les entreprises, ils veulent garder leurs travailleurs. S'ils veulent les garder à long terme, d'ailleurs, surtout quand c'est des travailleurs étrangers temporaires, il faut qu'ils obtiennent un CSQ. Pour obtenir un CSQ, il faut avoir un certain niveau de français. Alors, ils ont avantage à investir eux-mêmes.

Journaliste : Vous êtes d'accord avec cette idée de retirer la subvention salariale aux entreprises?

M. Leduc : On est d'accord avec le constat que ce n'est pas le système le plus optimal, ça coûte très cher, puis les entreprises devraient faire une plus grande part.

Journaliste : Oui, mais il dit également que la solution réelle, c'est d'avoir une meilleure sélection à la base, c'est-à-dire que d'aller sélectionner des gens qui ont déjà un niveau de français acceptable à la base, plutôt que de partir et d'aller dans des pays où les gens n'ont aucune idée du français...

M. Leduc : C'est une des pistes. L'autre piste aussi, ce serait de réviser les permis fermés, ça aussi, il le mentionne clairement dans son rapport. Il faut qu'on arrête les permis fermés réservés à un seul employeur.

Journaliste : ...dans la région de Nicolet, est-ce qu'il n'est pas urgent, parce que vous parlez souvent de changements climatiques, pour le ministre de l'Environnement de déposer rapidement la carte des zones inondables, puis qu'on accentue, puis qu'on mette de l'argent là-dedans?

Mme Ghazal : Oui, absolument. On le voit, là, les impacts de la crise climatique, les glissements de terrain, etc., les inondations, puis, malheureusement, on commence, là, l'été, puis il va y en avoir de plus en plus. Donc, oui, ce serait important. Puis aussi de voir... pour les gens, de ne pas laisser les villes aussi et les municipalités être prises... être aux prises avec des citoyens, par exemple, qui n'ont pas d'assurance parce qu'ils sont dans une zone inondable, puis de faire ça aussi quand... parce que le ministre l'avait déjà déposé, puis, s'il la dépose, de pas juste laisser les villes se débrouiller avec les conséquences.

Journaliste : ...

Mme Ghazal : Oui.

Journaliste : Il y a des villes qui se sont plaints à dire qu'ils n'ont plus le financement du ministère de l'Environnement pour aller faire la prospection, puis aller faire l'analyse, puis embaucher les firmes pour aller vérifier où c'est à risque, là.

Mme Ghazal : Bien, exactement, il faut que le ministre de l'Environnement dépose rapidement ces zones inondables, qu'il y ait du financement. Puis il ne peut pas laisser juste les villes se débrouiller avec les conséquences des changements climatiques, ça presse.

Journaliste : Concernant le 0,05, vous avez peut-être vu passer le sondage ce matin qu'on... qui informe... qui indique que 61 % des Québécois sont prêts maintenant à aller de l'avant avec cette mesure-là. Est-ce que le gouvernement devrait revenir sur sa décision? Si oui, de quelle manière?

Mme Ghazal : Ah! absolument. Il devrait... Le gouvernement, il devrait ramener le 0,05. Puis la population est pour ça, je pense, tous les partis d'opposition aussi sont pour ça, nous, on l'a dit, qu'on est pour ça, ce changement-là, mais la ministre, malgré aussi des rapports, là, qui avaient été présentés par le Parti libéral, qui disaient que c'est important de baisser...

Journaliste : ...la décision de la ministre?

Mme Ghazal : Ah! je... un entêtement qu'on ne comprend pas. Nous, on pensait qu'ils avaient, je ne sais pas, des sondages internes, et tout ça, mais là les sondages sont clairs, la population est pour ça, les partis d'opposition sont pour ça, nous, on est pour la réduction. Je ne comprends pas. Je ne m'explique pas pourquoi est-ce que la ministre s'entête. Il en va de la sécurité des gens.

Journaliste : Qu'est-ce que vous pensez des amendements déposés par la ministre Fréchette à l'étude du projet de loi n° 69 qui propose, entre autres, de refiler la facture des ententes conclues avec les Premières Nations aux clients d'Hydro-Québec?

Mme Ghazal : Ce serait... En fait, elle a déposé ça comme ça, là, elle a surpris tout le monde, où est-ce qu'il a fallu qu'on analyse les amendements qui ont été déposés. Ce n'était pas prévu, ce n'était pas quelque chose qui était à l'ordre du jour. Il faut qu'il y ait des consultations afin de faire ça. Là, elle, ce qu'elle dit, c'est que ça va être étendu sur le long terme. Moi, je trouve qu'il y a... C'est Haroun Bouazzi qui est sur le projet de loi. Et je me questionne beaucoup sur cette façon-là. Ce n'est pas une façon habituelle de faire, de le déposer comme ça, sans qu'il y ait de discussion, de consultation. Je ne me l'explique pas. Ça fait qu'on va poser des questions en commission parlementaire sur ça.

M. Leduc : Ça sent le bâillon, si vous voulez mon avis.

Journaliste :  ...sur le fond? Parce que, là, je comprends que vous critiquez la forme, la façon dont c'est amené, là, mais, sur le fond de l'affaire, est-ce que vous êtes contre le fait que ce soit les consommateurs d'électricité qui paient pour les ententes de réconciliation avec les Premières Nations?

Mme Ghazal : Nous, évidemment, s'il y a des ententes, ça, c'est important, il faut qu'il y en ait. Maintenant, qui va financer pour ça puis comment? Je ne pense pas que ça devrait être refilé comme ça aux consommateurs. Puis je vous référerai aussi à Haroun Bouazzi, qui va être sur la commission puis qui va étudier ça.

Journaliste : ...que ça peut être adopté d'ici la fin de la session, ça?

Mme Ghazal : Bien, là, on ne le sait plus. Il y a plusieurs projets de loi qui sentent le bâillon en ce moment, le ministre Dubé ne s'est pas caché de ça. Est-ce que le 69 aussi, qui est là depuis très, très longtemps? Puis là la ministre ramène plein de changements à la dernière seconde, comme ça, sans discussion. Je trouve que ça serait très, très, très mal avisé. Depuis le début, là, de ce projet de loi là jusqu'à maintenant, ça ce ne s'est superbien passé. Je trouve que ça serait très mal avisé, qu'il y ait un bâillon là-dessus. On va avoir quoi, un bâillon, sur combien de projets de loi? Si tu veux ajouter quelque chose.

M. Leduc : Moi, je ne me suis pas «booké» rien de spécial le 6 et 7 juin, la fin de semaine, je me suis laissé ça bien libre. Je ne sais pas pour vous, là, je vous conseille de faire la même chose.

Journaliste : La CAQ a un congrès déjà.

Mme Ghazal : Ah! peut-être qu'ils vont se...

Journaliste : ...vous n'avez pas, vous-même, un conseil national?

Mme Ghazal : Oui, j'allais le dire, on a un conseil national.

Journaliste : C'est en ligne.

Mme Ghazal : Oui, moi, je vais...

Journaliste : ...

Mme Ghazal : Pardon?

Journaliste : C'est en ligne. C'est en ligne, vous allez pouvoir...

Mme Ghazal : Oui, c'est ça, c'est en ligne. Aïe! j'espère qu'on... je souhaite qu'on n'aura pas de bâillon. Il faut qu'on ait les débats, les discussions ici, au Parlement, et non pas d'arrêter les débats comme ça, rapidement.

Journaliste : Mais qu'est-ce que ça vous dit sur le projet de loi sur l'énergie, le fait qu'il y ait autant d'amendements, que le projet, il est... finalement, est en train d'être réécrit par la ministre alors qu'il a été déposé par le ministre Fitzgibbon? C'est... Est-ce que c'est un changement de vision?

Mme Ghazal : Ils auraient dû... Dès le départ, quand le ministre Fitzgibbon, quand il l'a quitté, il aurait... il aurait fallu arrêter tout ça, recommencer à neuf puis que la ministre consulte aussi les groupes avant de déposer le projet de loi. C'est... Dès le début, c'était mal fait. Puis ça va être... J'espère que ça ne sera pas... ça ne va pas mal finir en étant bâclé avec un bâillon.

Journaliste : On the French Language Commissioner report, you know, you mentioned that the businesses have to do their part when it comes to French courses. But realistically, do you think that the businesses can be investing more in this right now?

Mme Ghazal : Well, it's important for the society to invest in «francisation». It's important for people coming from outside to contribute to our economy, to be… to learn French. And all the society is not only the government, the business also… businesses who want to have all these workers, foreign workers for their enterprise, to make profit, it's important also that they contribute to this effort.

Journaliste : Should there be changes to the selection process? Do you feel that newcomers should be French speaking to begin with, have a certain level of French?

Mme Ghazal : Well, one of the proposals of M. Dubreuil is to select people who already know French or have languages that are near the French. At Québec Solidaire, we are not closed about that. Guillaume Cliché-Rivard has always already said that we are open on that.

Journaliste : O.K. I have two questions for both of you. You know that early next week, King Charles will deliver the speech of the throne in Ottawa. And I was wondering, the King's visit seems intended to reinforce Canadian sovereignty in the face of the U.S. and the pressure from the US. What do you think about this objective that...

Mme Ghazal : Well, it's not normal for… like for a society, for a country to make sure and to protect its sovereignty, to invite the king of a foreign country to be there. It's like not normal. And this is Canada. Quebeckers, they don't feel that it's necessary to have a king, they don't want the king. They are not attached to it if they… even if they are for the independence of Québec or not, in the majority. And it's ridiculous. And at Québec solidaire, what I propose also is not like it's ridiculous to have this… it's ridiculous to have the king, but also that the government of Québec should stop paying and investing any money for «le lieutenant-gouverneur» or the representative of the king here in Québec. The minister Simon Jolin-Barrette seems to be open to that. But until now, in the budget, we still give money to the «lieutenant-gouverneur». He should stop that.

Journaliste : Even though if Canada is still a constitutional monarchy in fact, but do you think this visit could be useful in sending a message to Donald Trump?

Mme Ghazal : For me, it's a nonsense to have the king of a foreign country to… that this will make Donald Trump afraid.

Journaliste : You don't think so?

Mme Ghazal : No. It's ridiculous. It's not… To have this visit of the King, this is not a mark of power of Canada.

Journaliste : What it is then?

Mme Ghazal : Well, it's ridiculous. This is what I think about it. And I'm pretty sure that the majority of Quebeckers think that same thing.

Journaliste : The health minister this morning is highlighting the fact that ambulance wait times were cut down 20%, do you feel like that's good enough and in your view?

Mme Ghazal : I'm not sure about this news. I didn't hear him saying that. If it's possible to ask the question to Vincent Marissal. Thank you.

Journaliste : There are reports out of the CHUM hospital today that the doctors are rationing Kleenex. What do you think about that?

Mme Ghazal : It's really shocking this lack of dignity for people who go to the hospitals of Québec. I can't believe that, today, in our modern society, the Québec government is cutting for these small things, even for clinics. So, imagine for the services given to the people in our hospitals. The government should stop its austerity in our public services and stop doing this type of cuts.

Journaliste :

Mme Ghazal : Oui. C'est… vraiment les... C'est ça. Excusez-moi. Oui. Je mets en français. C'est vraiment totalement ridicule de faire des coupures de bouts de chandelles, c'est un manque de dignité aussi pour les gens qui viennent se faire soigner dans nos hôpitaux. Je demande au gouvernement de la CAQ — à Québec solidaire, on le demande depuis très longtemps — d'arrêter son austérité. Puis d'aller jusqu'à des coupures de bouts de chandelles comme ça dans les hôpitaux avec des kleenex, c'est la même chose aussi dans les écoles avec des crayons où est-ce qu'il faut remplir 30 formulaires pour avoir des crayons pour les profs, ça n'a juste aucun sens. Ce n'est pas comme ça qu'on va faire des économies puis qu'on va réduire le déficit.

Nous, à Québec solidaire, hier, on a déposé une motion pour aller chercher de l'argent, notamment pour les multimillionnaires et les milliardaires. C'est comme ça qu'on pourrait renflouer de l'argent pour donner le service dans nos services publics. Merci beaucoup.

(Fin à 8 h 19 )

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