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Point de presse de M. André Albert Morin, porte-parole de l’opposition officielle en matière d’immigration, de francisation et d’intégration

Version préliminaire

Cette transcription a été réalisée à l’aide d’un logiciel de reconnaissance vocale. Elle pourrait donc contenir des erreurs.

Le mardi 28 octobre 2025, 12 h

Hall principal de l'hôtel du Parlement, hôtel du Parlement


 

12 h 07 (version non révisée)

(Douze heures huit minutes)

La Modératrice : Alors, bonjour et bienvenue à ce point de presse du Parti libéral avec le député d'Acadie André Albert Morin. Aujourd'hui, avec un groupe d'entrepreneurs qui réclament des solutions adaptées aux régions en matière d'immigration temporaire, on a François-Xavier Bonneville qui va prendre la parole.

M. Morin : Alors, bonjour. Aujourd'hui, encore une fois, je vais vous parler d'immigration, de planification de l'immigration et de l'impact de l'absence de planification sur nos régions et sur nos entreprises. Je suis accompagné d'entrepreneurs du Saguenay, du Bas-Saint-Laurent, de Chaudière-Appalaches, et ces gens-là, dans leurs entreprises, vivent des difficultés. Je le répète depuis plus d'un an, l'immigration, ça se planifie avec les régions. Et là, ce à quoi on assiste, c'est un enjeu important avec les travailleurs temporaires étrangers.

 Permettez-moi d'abord de vous rappeler que les travailleurs temporaires étrangers, là, c'est de l'immigration économique contrôlée par Québec. Et pour quelques statistiques, en 2019, il y avait 15 415 travailleurs temporaires étrangers avec... sous la CAQ, là, en 2024, on était rendus à 72 000 travailleurs temporaires étrangers. Donc, le gouvernement du Québec, le gouvernement de la CAQ a permis que ces gens-là viennent... viennent ici. Et puis là, à un moment donné, le premier ministre se ramasse puis il dit : Il y a trop, trop de temporaires, il y a trop d'immigrants, donc il faut réduire ça. Et là, ils se mettent à faire des pressions. Alors, évidemment, Ottawa agit, diminue le nombre de pourcentages qu'on peut avoir dans des entreprises, et là, ça fait en sorte qu'on est coincés. Il n'y a pas eu de dialogue, il n'y a pas eu de planification. Et la pire chose qui puisse arriver en immigration, c'est de l'improvisation, parce qu'il ne faut pas oublier que, derrière les chiffres, il y a de véritables personnes, des gens qui sont intégrés dans leur région, qui travaillent et qui permettent au développement de nos entreprises. C'est fondamental.

Alors, qu'est ce qu'il faut faire? Bien nous, dans l'opposition officielle, on a toujours des évidemment des solutions, on a des suggestions constructives. Il faut planifier avec les régions. Il faut partir de la base, être capables de faire en sorte qu'on va les écouter et surtout mettre en place des mesures qui vont éviter le mur-à-mur pour se lancer dans du sur mesure parce qu'il faut développer avec des indicateurs économiques propres à ces différentes régions-là, c'est fondamental puis, bien sûr, il faut avoir un dialogue constructif avec le gouvernement fédéral.

Sans plus tarder, je cède la parole à M. François-Xavier Bonneville.

M. Bonneville (François-Xavier) : Alors, j'aimerais commencer par remercier M. Morin, le Parti libéral du Québec, de nous faire de la place aujourd'hui, la tribune pour être capable de s'exprimer en tant qu'entreprises acteurs économiques des régions.

Aujourd'hui avait lieu un regroupement d'entreprises, un regroupement de travailleurs main d'acteurs économiques devant l'Assemblée nationale pour souligner l'importance des travailleurs étrangers temporaires dans les régions et pour l'économie, pour le futur du Québec.

Ce qu'on aimerait dire par rapport à ça, c'est que les travailleurs étrangers temporaires, pour nous, ce n'est pas un luxe, c'est une nécessité. Il y a quelques années maintenant, les entreprises ont fait appel à ce programme-là pour être capables de combler les besoins de main-d'œuvre qui sont de plus en plus criants. La crise sanitaire a déclenché beaucoup de départs à la retraite plus rapidement que ce qu'on avait anticipé. Puis, même si ça fait des années qu'on parle d'un creux démographique historique qui va amener une crise de main-d'oeuvre qui va amener une problématique au niveau de la main-d'œuvre dans l'ensemble des entreprises du Québec, on ne semble pas avoir de plan sur comment on va faire pour la résoudre de façon durable, de façon stable.

Donc là, ce qu'on assiste, c'est que tant au niveau provincial et fédéral, il y a des règles qui changent, il y a des paramètres qui sont différents, puis ce qu'on a aujourd'hui, c'est qu'on est contraints à se départir de travailleurs étrangers temporaires qui excèdent un certain pourcentage qui vient d'être mis à jour il y a de ça un an. Donc, pour nous, chez Lepage Millwork à Rivière-du-Loup, 115 travailleurs étrangers temporaires sur 500 employés au total, la menace qu'on a, c'est de perdre 65 de ces employés-là dans les deux prochaines années.

C'est très critique pour deux raisons. La première, c'est que les gens qu'on a employés, qu'on a formés, qu'on a intégrés, aujourd'hui fonctionnent très bien aujourd'hui, contribuent de façon positive, tant au niveau de l'entreprise que de la région, puis ces gens-là, bien, on les a embauchés pour...


 
 

12 h 12 (version non révisée)

M. Bonneville (François-Xavier) : ...remplacer les gens qui partent à la retraite. Une démographie qui est désavantageuse partout au Québec, particulièrement dans les régions, au Bas-Saint-Laurent, la deuxième plus vieille de tout le Québec. Ça fait que si on perd 65 employés, qui déjà étaient là pour remplacer des retraites puis qu'on n'a pas personne pour remplacer ces gens-là, mais aussi les 100 à venir dans les cinq prochaines années, imaginez-vous ce que ça fait pour les entreprises, imaginez vous ce que ça fait dans notre désir de continuer d'investir ici au Québec, de continuer de défendre ces emplois-là qui sont non seulement des emplois en usine, mais on a aussi 150 emplois administratifs, qui sont de qualité et qu'on veut préserver ici.

Donc, mon message aujourd'hui, c'est : Commençons par protéger les acquis, commençons par protéger les gens qui sont intégrés, les gens qui travaillent, les gens qui contribuent positivement à notre société québécoise, c'est la première chose à faire puis, ensuite de ça, il faut avoir un dialogue sur comment on fait pour résoudre la crise de main-d'oeuvre qui va s'empirer pendant... pendant encore cinq ans. Donc, ma voix est là pour illustrer ce qui se passe non seulement au Bas-Saint-Laurent, mais dans plusieurs régions du Québec, illustrer ce qui est le message qui a été porté par les gens dehors au niveau de Chaudière-Appalaches et Saguenay—Lac-Saint-Jean aussi. Merci.

La Modératrice : Alors, c'est ce qui complète le point de presse ce matin. Merci beaucoup.

Des voix : Merci beaucoup. Merci. Merci.

(Fin à 12 h 14)


 
 

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