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(Treize heures quarante minutes)
M. Fortin :Bonjour, bonjour, tout le monde. Merci d'être là. Je vous
présente le chef du Parti libéral du Québec, M. Pablo Rodriguez.
M. Rodriguez (Pablo) : Merci
beaucoup, André. Bonjour, tout le monde. Premièrement, à la lumière des
nouvelles allégations parues ce matin, je veux être extrêmement clair et sans
équivoque. J'ai déjà déclenché une enquête et je me suis assuré que ces
nouvelles informations en feront partie. On veut aller au fond des choses. Si
des gestes répréhensibles sont confirmés au terme de cette enquête-là, il y
aura des conséquences. Je le répète, je l'ai dit plus d'une fois, je mets ces
gens-là dehors : Assez, c'est assez, et ils subiront toutes les
conséquences prévues par la loi et les règlements. Des règles existent pour
protéger notre démocratie et mon équipe s'y est conformée pleinement. Et c'est
comme ça que mon équipe a toujours travaillé depuis le jour 1, jusqu'à la
fin.
Aussi, puisqu'on est ici, je sais qu'il y
a un média qui fait beaucoup de téléphones pour confirmer que des membres de
mon équipe ont reçu une indemnité de départ lorsque j'ai démissionné de mes
fonctions de ministre des Transports et de lieutenant du Québec. Quand un
ministre démissionne ou quand un membre du personnel politique décide par lui-même
de quitter, il y a des indemnités de départ qui leur reviennent, c'est normal.
Que les membres de mon cabinet m'aient aidé ou non, dans le cadre de la course
à chefferie, n'ont eu une indemnité discrétionnaire. C'était la même chose pour
tout le monde. On a suivi toutes les règles, incluant les règles du Conseil du
trésor. C'est indiscutable. Ce sont des pratiques qui sont normées et sont
prévues. Elles sont inscrites, elles sont dans la loi. Et il y a aussi des
pratiques qui sont similaires ici, à Québec.
Maintenant, si je vous ai convoqués, c'est
pour vous annoncer que j'ai pris la décision d'expulser Marwah Rizqy du caucus
du Parti libéral du Québec. Je lui ai demandé qu'on se parle, vous le savez,
elle refuse de le faire. Elle a choisi de tourner le dos à notre équipe :
Ça suffit, ça suffit. Ces deux dernières semaines, elle a fait beaucoup de tort
au Parti libéral du Québec. Elle a fait du tort à toute notre équipe, à ce qui
était son équipe. Elle a fait du tort à tout le travail qui a été accompli par
énormément de gens, incluant des bénévoles, partout à travers le Québec. En
choisissant d'agir seule, elle s'est placée elle-même au-dessus du parti.
Et je vais le dire franchement, il n'y a
personne, personne, aucun d'entre nous qui n'est plus important que le parti.
Alors, on n'a plus de temps à perdre. Seul le Parti libéral du Québec peut
remplacer ce mauvais gouvernement, en s'assurant qu'il n'y ait pas de
référendum. Les distractions, c'est terminé. Les jeux individuels, c'est
terminé. Être chef, c'est prendre des décisions parfois difficiles, mais
essentielles. Et mes décisions, je les prends avec une seule idée en tête que
notre équipe reste concentrée sur ce qui compte vraiment : les priorités
des Québécois.
Marwah Rizqy a fait un choix, j'ai fait le
mien. Et je vous annonce qu'avec l'accord de mon chef parlementaire, André
Fortin, j'ai amorcé des discussions pour intégrer Geneviève Hinse dans ses
fonctions de directrice de cabinet. J'ai un message pour tous les Québécois,
pour tous les Québécois, pour toutes les Québécoises, le Parti libéral du
Québec et son équipe vont continuer à se battre pour vous. On va travailler
pour faire en sorte que, le prochain rendez-vous électoral de 2026, on soit
l'équipe sur laquelle vous pourrez compter pour former le prochain
gouvernement.
Des voix : ...
Journaliste : Vous n'avez pas
les résultats de l'enquête, alors qu'est-ce que... Sur quelle base vous prenez
cette décision alors que l'enquête pourrait vous révéler des choses autres?
M. Rodriguez (Pablo) : Sur...
sur la base de la loyauté et de la responsabilité. Je suis le chef du Parti
libéral du Québec.
Journaliste
: Et vous
n'attendez pas l'enquête...
M. Rodriguez (Pablo) : Elle ne
m'a... Ça n'a rien à voir. Elle, Marwa, je le lui ai demandé, il y a peu près
deux semaines, d'entrer en contact avec moi. Elle devait le faire et ne l'a pas
fait. Elle a donc manqué de loyauté envers son chef, envers le caucus et envers
le Parti libéral du Québec.
Journaliste : ...de bien
intégrer Mme Hinse, alors que vous n'avez pas le résultat de votre enquête, qui
va être seulement publié le 31 janvier 2026. Deux mois avant que vous ayez
votre enquête, vous prenez la décision que tout est correct, là.
M. Rodriguez (Pablo) : Mais
c'est parce que vous faites un lien entre les deux, là. Moi, ce que je vous
parle, c'est ce qui s'est passé à l'interne et pour lequel on n'a pas eu d'information.
Des voix : ...
M. Rodriguez (Pablo) : Pour
laquelle... pour laquelle information... Moi, ce que je vous dis, c'est que
j'ai amorcé la discussion pour savoir si elle serait intéressée à revenir. Elle
m'a dit : Laisse-moi y réfléchir. Vous le savez, ça a été un moment
difficile pour elle. Mais ma décision d'aujourd'hui porte sur une absence de
loyauté envers le chef par Mme Rizqy envers son caucus, envers l'équipe et
envers le parti.
Des voix : ...
Journaliste : M. Rodriguez,
est-ce que vous annoncez ça... annoncez-vous ça aujourd'hui pour détourner
l'attention?
Journaliste
: ...enquête...
votre enquête pour pas du tout sur le départ de Mme Hinse. Pour vous, il n'y a
aucune enquête sur ça, sur le départ de Mme Hinse, ni sur ce qui est arrivé
avec Mme Rizqy.
M. Rodriguez (Pablo) : L'enquête
du juge Fournier que vous connaissez qui était l'ancien juge... juge en chef de
la Cour supérieure, membre de la Cour d'appel, et avocat émérite et bâtonnier
porte sur ce qui aurait pu arriver au niveau des allégations qu'on a lues,
comme ce matin. Par exemple. Ce matin. Moi, je les ai lues, je les prends très
au sérieux, très au sérieux, et comme les autres allégations, elles seront...
elles ont été déjà transmises.
Journaliste : ...pour des
activités partisanes, ça, c'est en dehors du spectre de l'enquête de M.
Fournier.
M. Rodriguez (Pablo) : Bien,
ça, ça concerne le Commissaire à l'éthique. Il y a des discussions entre le
chef parlementaire et le commissaire pour s'assurer que tout est correct.
Journaliste : ...c'est pour
ça que...
M. Rodriguez (Pablo) : Bien,
c'est des discussions qu'il y a, mais il n'y a pas d'enquête du Commissaire à
l'éthique. Il y a des discussions entre notre équipe et le commissaire pour
s'assurer que tout ce qui est fait est fait correctement.
Des voix : ...
Journaliste : ...M.
Rodriguez. Mais ce n'est pas imprudent, M. Rodriguez, de ne pas avoir les
recommandations du Commissaire à l'éthique de réintégrer Mme Hinse?
M. Rodriguez (Pablo) : Mais
on verra pour la suite. Mais moi, je n'ai rien, je n'ai rien devant moi qui me
dit qu'il y a quelque chose de mal qu'elle ait fait? Comment est-ce qu'on
peut... comment est-ce qu'on peut renvoyer quelqu'un comme ça? Dans le cas de
Mme Hinse, elle a dit à Mme Rizqy : Je vous donne la permission d'en
parler. Elle l'a dit verbalement et elle le dit par écrit et elle s'attend à ce
qu'elle en parle.
Des voix : ...
Journaliste : De quelle
distraction Mme Rizqy est-elle responsable?
M. Rodriguez (Pablo) : De
quoi?
Journaliste
: Vous
dites «les distractions, c'est terminé». De quelles distractions Mme Rizqy
est-elle responsable? Parce que les allégations de textos, tout ça...
M. Rodriguez (Pablo) : Ce que
je dis, c'est que, là, on parle de la division au sein du parti, on parle de ce
qui concerne Mme Risky, on parle du fait qu'elle ne revient pas à son chef.
Aujourd'hui, ma décision porte uniquement et strictement sur le fait qu'elle
avait le devoir, l'obligation de répondre à son chef, de répondre à son caucus,
à ses collègues qui ont été là, qui étaient sur le champ de bataille avec
elle...
Des voix : ...
M. Rodriguez (Pablo) : ...qui
étaient sur le champ de bataille avec elle et elle a manqué à cette obligation.
Elle a manqué de loyauté.
Journaliste : Qu'advient-il
de M. Kelley? Qu'advient-il de M. Kelley? Qu'advient-il de M. Kelley, le
conjoint de Mme Rizqy?
M. Rodriguez (Pablo) : J'ai
écrit à M. Kelley hier soir. Quelqu'un que j'apprécie beaucoup en lui disant
que je sais qu'il y a plusieurs membres de l'équipe qui sont en contact avec
lui. Une équipe, c'est une équipe, c'est une famille, d'où le problème qu'elle
ne soit jamais revenue ni à moi ni au caucus. Et ce que j'ai dit à Greg, c'est
que tout ceci est très difficile pour lui, je le comprends, quand il va vouloir
en parler, on va en parler, et que tout ceci ne change en rien avec sa relation
avec moi. Il n'a rien à voir là-dedans.
Des voix : ...
Journaliste
: Est-ce
qu'il reste au caucus?
M. Rodriguez (Pablo) : Non, il
reste au caucus. Pourquoi il serait puni? Pourquoi il serait puni?
Journaliste : Bien, parce
que...
M. Rodriguez (Pablo) : Parce
qu'il serait directement...
Journaliste
: ...ça ne
le met pas dans une situation de conflit d'intérêts étant donné que vous avez
expulsé sa conjointe.
M. Rodriguez (Pablo) : C'est
une position qui est difficile... c'est une position qui est difficile pour
lui.
Journaliste : Est-ce que...
Des voix : ...
Journaliste : ...vous la
mettez à la porte, la lanceuse d'alerte. C'est ça l'impression que le public
peut avoir, c'est que vous mettez à la porte, la lanceuse d'alerte, puis celle
qui a des choses à se reprocher, vous la ramenez.
M. Rodriguez (Pablo) : Non.
Si vous faites un lien, c'est vous qui le faites. Moi, là, ce que je dis, c'est
qu'il y a une seule et unique raison, puis je vais le répéter, une seule et
unique raison, lorsqu'on est chef... Et on l'apprend à la dure, hein, ce n'est
pas évident non plus, et j'apprends avec le temps. J'ai été ministre pendant
longtemps et député pendant longtemps. Mais un député doit répondre à son chef,
et si j'ai demandé...
Des voix : ...
M. Rodriguez (Pablo) : Non, il
faut que me laissiez répondre. Et si un chef convoque le député, et j'ai laissé
beaucoup de temps, je pense qu'on peut s'entendre là-dessus... mais si elle ne
revient pas à son chef, à ce moment-là, c'est un manque de loyauté envers son
chef, envers son équipe et envers le parti et ses bénévoles.
Journaliste : Comment est-ce
que vous expliquez que, depuis le début, toutes les révélations portent sur
votre course à la chefferie, qu'il n'y a rien qui est sorti sur d'autres... les
quatre autres candidats, mais c'est toujours sur vous?
M. Rodriguez (Pablo) : Moi,
je n'ai pas d'explication, mais c'est pour ça qu'on en a nommé une enquête...
Par exemple, vous posiez les questions sur ce qui est sorti ce matin, ça ou
l'autre jour. Le juge, à ce moment-là, est dirigé pour faire... aller au fond
des choses. Et, s'il y a des choses que vous savez ou que quelqu'un d'autre
sait, allez, à ce moment-là, aux autorités compétentes.
Journaliste : ...que ceux des
quatre autres candidats?
M. Rodriguez (Pablo) : Jamais
de la vie. Ça... excusez-moi, mais ça, c'est attaquer l'intégrité d'un paquet
de bénévoles qui n'ont rien fait, là. Moi, je peux garantir l'intégrité de
toute mon équipe rapprochée en tout temps, en tout temps. S'il y a deux... s'il
y a deux personnes dans le coin, et tout parti, toute campagne est sujette à ça,
si deux personnes se parlent et font des trucs ensemble, moi, je veux le
savoir. Je suis la première personne au monde... Vous pensez que vous voulez le
savoir? Imaginez comment moi, je veux le savoir... ceux-là qui ont fait des
choses croches, parce que je veux qu'ils paient.
Journaliste : ...ça va les
aider à rentrer au gouvernement. Ces gens-là croient que ça va les aider à vous
influencer par la suite. Pourquoi?
M. Rodriguez (Pablo) : Un
candidat à la chefferie qui s'en va dans l'opposition. Bien, posez la question
à eux autres, mais il y a des gens qui savent c'est qui, je veux dire, ceux qui
ont publié la nouvelle savent c'est qui..., qu'ils aillent à l'unité de police,
qu'ils aillent quelque part. C'est un geste qui est illégal. Bien, à ce moment-là,
qu'on donne le nom à la police. S'il ne veut pas nous le donner, à nous, qu'ils
aillent à la police et que...
Journaliste
: ...
M. Rodriguez (Pablo) : Non. Ce
que je dis, c'est que ça peut arriver, ces choses-là, que deux personnes dans
un coin se disent des choses comme ça, mais l'intégrité de mon équipe, je ne
permettrai jamais qu'elle soit dremise en question. Jamais. Jamais.
Journaliste
: ...votre
discrétionnaire pour donner des indemnités de départ à ceux qui allaient,
finalement, vous aider...
M. Rodriguez (Pablo) : Non.
Tout le monde a eu les mêmes types d'indemnités de départ...
Journaliste : ...il y a une
partie discrétionnaire, au fédéral, contrairement...
M. Rodriguez (Pablo) : Oui,
oui, il y a une partie discrétionnaire. Tout le monde a eu la même chose qu'on
avait le droit selon le Conseil du trésor, et tout, il n'y a pas de différence.
Journaliste : ...aujourd'hui,
que vous excluez Mme Rizqy, et pourquoi pas avant?
M. Rodriguez (Pablo) : Parce
que, là, j'ai décidé que... C'est une décision que j'ai prise. C'était assez.
Journaliste : ...c'était
trop. C'était trop, ce matin, c'était la journée...
M. Rodriguez (Pablo) : C'est
quelque chose à laquelle je réfléchissais, mais, à un moment donné, c'est comme
dans toute fonction, c'est comme si vous, dans un cas ou dans l'autre, un de
vos employés ne vous revient jamais ou vous n'aller jamais à votre supérieur
malgré le fait que vous avez l'obligation de le faire. Il y a une...
Journaliste
: ...
M. Rodriguez (Pablo) :
Attendez! Attendez! Il y a une obligation de se rapporter au chef, sinon ça ne
marche pas dans le système. Sinon, il y a une obligation de rapporter au caucus
et il y a les militants. Et il y a les militants aussi. Elle avait l'obligation
de nous revenir, elle ne l'a jamais fait.
Journaliste : ...deux
histoires différentes, vous avez parlé de deux histoires différentes. Donc, une
sur les allégations avec les messages textes, sur laquelle le juge Fournier va
enquêter, et l'autre, là, qui pourrait peut-être toucher l'utilisation de
ressources du... bon. Donc, est-ce qu'à ce jour, si... vous avez, donc, la
certitude qu'en aucun cas ces deux histoires-là ne sont liées?
M. Rodriguez (Pablo) : Je ne
vois aucun lien entre les deux. Si quelqu'un a un lien, qu'il le dise.
Journaliste
: ...
M. Rodriguez (Pablo) : Bien,
je ne vois pas quel serait le lien, quel serait le lien entre les deux.
Journaliste : ...Rizqy
reproche une faute grave à Mme Hinse, on ignore toujours qu'est-ce que c'est.
Vous l'ignorez, vous-même...
M. Rodriguez (Pablo) : Oui,
c'est ça. Et ça, c'est grave.
Journaliste : ...mais vous
avez quand même le choix de réintégrer Mme Hinse. Donc, c'est... Moi, ma question :
Est-ce que vous avez une certitude qu'il n'y a rien contre Mme Hinse et puis
qu'elle ne sera pas liée, de quelque façon que ce soit, à quelque autre
histoire?
M. Rodriguez (Pablo) : On a
des discussions avec le bureau du commissaire à l'éthique. C'est normal d'avoir
ce type de discussion là pour s'assurer que tout ce qui se fait se fait
correctement et ce qui a été fait s'est fait correctement, également. Alors,
moi, ce que je dis, c'est que j'ai vérifié avec Mme Hinse si elle serait
intéressée. Elle m'a dit : Laisse-moi le temps d'y penser, parce que ça a
été une période extrêmement difficile, mais il n'y a rien à mes yeux qui
démontre qu'on ne devrait pas la réembaucher.
Journaliste : ...est-ce que
le tort est fait? Est-ce que le mal est fait auprès de l'électorat,
actuellement, après ce que vous venez de passer, après 10 jours?
M. Rodriguez (Pablo) : Je
pense que l'opportunité est devant nous, c'est à nous de la saisir. Vous savez,
les prochaines pages de l'histoire du Parti libéral du Québec seront écrites
par nous, par nos militants, par les gens qui nous appuient, par les gens qui
croient en nous, par les gens qui croient dans un Québec, dans un Canada, dans
une gestion responsable des finances publiques, c'est ces gens-là qui, avec
nous, vont écrire l'histoire.
Journaliste
: Qu'est-ce
que pense le caucus de votre décision d'expulser Mme Rizqy?
M. Rodriguez (Pablo) : Ils
sont solidaires, tout le monde est solidaire.
Une voix : ...
M. Rodriguez (Pablo) : Pardon?
Journaliste
: On vous
sent ébranlé aujourd'hui.
M. Rodriguez (Pablo) : Pas du
tout.
Une voix : ...
M. Rodriguez (Pablo) : Non,
non, non. Non, non, non, pas du tout. On se connaît mal. Mais
pas du tout.
Journaliste
: Enough is enough with Mme Rizquy, is that it?
M. Rodriguez
(Pablo) : …I asked her to get back to me, she
didn't. That's a lack of loyalty to her leader, to her caucus, to her party.
Journaliste
: How… lack of loyalty?
M. Rodriguez
(Pablo) : How what?
Journaliste
: How bad was this lack of loyalty?
M. Rodriguez
(Pablo) : Bad enough to be excluded from… from
caucus.
Journaliste
: Because she'll be the seventh MNA to sit as an Independent, she's a
start MNA of the Québec Liberal Party. So that was a harsh decision for you to
take, what pushed you, today, to take that decision after two weeks to be in a…
?
M. Rodriguez
(Pablo) : You want to be a leader, you have to
be able to make tough decisions, that's what I'm making today. She is a
well-known MP but nobody is more important, including myself, than our party.
No one.
Journaliste
: With the string of allegations, what is the public perception of
the Liberal Party at this point? It's just… it seems like there's something new
every single day.
M. Rodriguez
(Pablo) : Well, the next page of our history
is up to us to write it. It's up to us to keep talking to Quebecers,
demonstrate that the alternative to this very bad government, for those who
want to get rid of the CAQ and don't want a referendum, it's us.
Journaliste
: But you have the ongoing… now that you have Mme Rizqy out, there's
questions about your leadership, I mean, we're less than a year out from the
election… what gives voters confidence in this party and its cleanliness, so to
speak?
M. Rodriguez (Pablo) : Well, we've been doing great work since the last five months,
recruiting, rebuilding the associations across Québec, we're in a much better
shape than we were five months ago, and this is… yes, a challenge for… for… it
is a challenge for us, but we're going to move forward, we're going to win the
next election. Remember what I say in a year from now.
Journaliste
: What did M. Kelley say when you reached out to him about this
decision? What was the interaction…
M. Rodriguez
(Pablo) : Thanks for reaching out. It's… I
just reached out to say: Listen, I know tough, thinking of you, you want to
chat, we're going to chat, this changes nothing between the two of us.
Journaliste
: We asked you this question about Geneviève Hinse, look… The inquiry
is not done yet, and… the former judge, M. Fournier, had still many weeks to
go, so why did you choose to bring her back? Because even a few days ago, you
were not ready.
M. Rodriguez
(Pablo) : She was… she's not back yet, we're
having discussions, I wanted to make sure that she was open to… to coming back
because it's been tough for her, but if you look ahead of you… Anyone can give
me a reason why she didn't come back? Any of you?
Journaliste
: So you've told her she could come back?
M. Rodriguez
(Pablo) : I told her that I'm interested in
her coming back, yes.
Le Modérateur
:
Merci beaucoup, tout le monde.
M. Rodriguez (Pablo) : Merci,
tout le monde.
(Fin à 13 h 57)