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Point de presse de M. André Fortin, chef de l’opposition officielle, M. Marc Tanguay, whip en chef de l’opposition officielle, M. Frédéric Beauchemin, leader parlementaire adjoint de l’opposition officielle, Mme Michelle Setlakwe, leader parlementaire de l’opposition officielle, et Mme Filomena Rotiroti, présidente du caucus de l’opposition officielle

Version préliminaire

Cette transcription a été réalisée à l’aide d’un logiciel de reconnaissance vocale. Elle pourrait donc contenir des erreurs.

Le mardi 2 décembre 2025, 13 h 40

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement


 

13 h 38 (version non révisée)

(Treize heures quarante minutes)

M. Fortin :Bonjour, bonjour, tout le monde. Merci d'être là. Je vous présente le chef du Parti libéral du Québec, M. Pablo Rodriguez.

M. Rodriguez (Pablo) : Merci beaucoup, André. Bonjour, tout le monde. Premièrement, à la lumière des nouvelles allégations parues ce matin, je veux être extrêmement clair et sans équivoque. J'ai déjà déclenché une enquête et je me suis assuré que ces nouvelles informations en feront partie. On veut aller au fond des choses. Si des gestes répréhensibles sont confirmés au terme de cette enquête-là, il y aura des conséquences. Je le répète, je l'ai dit plus d'une fois, je mets ces gens-là dehors : Assez, c'est assez, et ils subiront toutes les conséquences prévues par la loi et les règlements. Des règles existent pour protéger notre démocratie et mon équipe s'y est conformée pleinement. Et c'est comme ça que mon équipe a toujours travaillé depuis le jour 1, jusqu'à la fin.

Aussi, puisqu'on est ici, je sais qu'il y a un média qui fait beaucoup de téléphones pour confirmer que des membres de mon équipe ont reçu une indemnité de départ lorsque j'ai démissionné de mes fonctions de ministre des Transports et de lieutenant du Québec. Quand un ministre démissionne ou quand un membre du personnel politique décide par lui-même de quitter, il y a des indemnités de départ qui leur reviennent, c'est normal. Que les membres de mon cabinet m'aient aidé ou non, dans le cadre de la course à chefferie, n'ont eu une indemnité discrétionnaire. C'était la même chose pour tout le monde. On a suivi toutes les règles, incluant les règles du Conseil du trésor. C'est indiscutable. Ce sont des pratiques qui sont normées et sont prévues. Elles sont inscrites, elles sont dans la loi. Et il y a aussi des pratiques qui sont similaires ici, à Québec.

Maintenant, si je vous ai convoqués, c'est pour vous annoncer que j'ai pris la décision d'expulser Marwah Rizqy du caucus du Parti libéral du Québec. Je lui ai demandé qu'on se parle, vous le savez, elle refuse de le faire. Elle a choisi de tourner le dos à notre équipe : Ça suffit, ça suffit. Ces deux dernières semaines, elle a fait beaucoup de tort au Parti libéral du Québec. Elle a fait du tort à toute notre équipe, à ce qui était son équipe. Elle a fait du tort à tout le travail qui a été accompli par énormément de gens, incluant des bénévoles, partout à travers le Québec. En choisissant d'agir seule, elle s'est placée elle-même au-dessus du parti.

Et je vais le dire franchement, il n'y a personne, personne, aucun d'entre nous qui n'est plus important que le parti. Alors, on n'a plus de temps à perdre. Seul le Parti libéral du Québec peut remplacer ce mauvais gouvernement, en s'assurant qu'il n'y ait pas de référendum. Les distractions, c'est terminé. Les jeux individuels, c'est terminé. Être chef, c'est prendre des décisions parfois difficiles, mais essentielles. Et mes décisions, je les prends avec une seule idée en tête que notre équipe reste concentrée sur ce qui compte vraiment : les priorités des Québécois.

Marwah Rizqy a fait un choix, j'ai fait le mien. Et je vous annonce qu'avec l'accord de mon chef parlementaire, André Fortin, j'ai amorcé des discussions pour intégrer Geneviève Hinse dans ses fonctions de directrice de cabinet. J'ai un message pour tous les Québécois, pour tous les Québécois, pour toutes les Québécoises, le Parti libéral du Québec et son équipe vont continuer.


 
 

13 h 43 (version non révisée)

M. Rodriguez (Pablo) : ...à se battre pour vous. On va travailler pour faire en sorte que, le prochain rendez-vous électoral de 2026, on soit l'équipe sur laquelle vous pourrez compter pour former le prochain gouvernement.

Des voix : ...

Journaliste : Vous n'avez pas les résultats de l'enquête. Vous n'avez pas les... Vous n'avez pas les résultats de l'enquête, alors qu'est-ce que... Sur quelle base vous prenez cette décision alors que l'enquête pourrait vous révéler des choses?

M. Rodriguez (Pablo) : Sur... sur la base de la loyauté et de la responsabilité. Je suis le chef du Parti libéral du Québec.

Journaliste : Et vous n'attendez pas l'enquête...

M. Rodriguez (Pablo) : Elle ne m'a... Ça n'a rien à voir. Elle, Marwa, je le lui ai demandé, il y a peu près deux semaines, d'entrer en contact avec moi. Elle devait le faire et ne l'a pas fait. Elle a donc manqué de loyauté envers son chef, envers le caucus et envers le Parti libéral du Québec.

Journaliste : ...de bien intégrer Mme Hinse, alors que vous n'avez pas le résultat de votre enquête, qui va être seulement publié le 31 janvier 2026. Deux mois avant que vous ayez votre enquête, vous prenez la décision que tout est correct, là.

M. Rodriguez (Pablo) : Mais c'est parce que vous faites un lien entre les deux, là. Moi, ce que je vous parle, c'est ce qui s'est passé à l'interne et pour lequel on n'a pas eu d'information.

Des voix : ...

M. Rodriguez (Pablo) : Pour laquelle... pour laquelle information... Moi, ce que je vous dis, c'est que j'ai amorcé la discussion pour savoir si elle serait intéressée à revenir. Elle m'a dit : Laisse-moi y réfléchir. Vous le savez, ça a été un moment difficile pour elle. Mais ma décision d'aujourd'hui porte sur une absence de loyauté envers le chef par Mme Rizqy envers son caucus, envers l'équipe et envers le parti.

Des voix : ...

Journaliste : M. Rodriguez, est-ce que vous annoncez ça... annoncez-vous ça aujourd'hui pour détourner l'attention?

Journaliste : ...enquête... votre enquête pour pas du tout sur le départ de Mme Hinse. Pour vous, il n'y a aucune enquête sur ça, sur le départ de Mme Hinse, ni sur ce qui est arrivé avec Mme Rizqy.

M. Rodriguez (Pablo) : L'enquête du juge Fournier que vous connaissez qui était l'ancien juge... juge en chef de la Cour supérieure, membre de la Cour d'appel, et avocat émérite et bâtonnier porte sur ce qui aurait pu arriver au niveau des allégations qu'on a lues, comme ce matin. Par exemple. Ce matin. Moi, je les ai lues, je les prends très au sérieux, très au sérieux, et comme les autres allégations, elles seront... elles ont été déjà transmises.

Journaliste : ...pour des activités partisanes, ça, c'est en dehors du spectre de l'enquête de M. Fournier.

M. Rodriguez (Pablo) : Bien, ça, ça concerne le Commissaire à l'éthique. Il y a des discussions entre le chef parlementaire et le commissaire pour s'assurer que tout est correct.

Journaliste : ...c'est pour ça que...

M. Rodriguez (Pablo) : Bien, c'est des discussions qu'il y a, mais il n'y a pas d'enquête du Commissaire à l'éthique. Il y a des discussions entre notre équipe et le commissaire pour s'assurer que tout ce qui est fait est fait correctement.

Des voix : ...

Journaliste : ...M. Rodriguez. Mais ce n'est pas imprudent, M. Rodriguez, de ne pas avoir les recommandations du Commissaire à l'éthique de réintégrer Mme Hinse?

M. Rodriguez (Pablo) : Mais on verra pour la suite. Mais moi, je n'ai rien, je n'ai rien devant moi qui me dit qu'il y a quelque chose de mal qu'elle ait fait? Comment est-ce qu'on peut... comment est-ce qu'on peut renvoyer quelqu'un comme ça? Dans le cas de Mme Hinse, elle a dit à Mme Rizqy : Je vous donne la permission d'en parler. Elle l'a dit verbalement et elle le dit par écrit et elle s'attend à ce qu'elle en parle.

Des voix : ...

Journaliste : De quelle distraction Mme Rizqy est-elle responsable ?

M. Rodriguez (Pablo) : De quoi?

Journaliste : Vous dites «les distractions, c'est terminé». De quelles distractions Mme Rizqy est-elle responsable? Parce que les allégations de textos, tout ça...

M. Rodriguez (Pablo) : Ce que je dis, c'est que, là, on parle de la division au sein du parti, on parle de ce qui concerne Mme Risky, on parle du fait qu'elle ne revient pas à son chef. Aujourd'hui, ma décision porte uniquement et strictement sur le fait qu'elle avait le devoir, l'obligation de répondre à son chef, de répondre à son caucus, à ses collègues qui ont été là, qui étaient sur le champ de bataille avec elle...

Des voix : ...

M. Rodriguez (Pablo) : ...qui étaient sur le champ de bataille avec elle et elle a manqué à cette obligation. Elle a manqué de loyauté.

Journaliste : Qu'advient-il de M. Kelly ? Qu'advient-il de M. Kelly? Qu'advient-il de M. Kelley, le conjoint de Mme Rizqy?

M. Rodriguez (Pablo) : J'ai écrit à M. Kelly hier soir. Quelqu'un que j'apprécie beaucoup en lui disant que je sais qu'il y a plusieurs membres de l'équipe qui sont en contact avec lui. Une équipe, c'est une équipe, c'est une famille, d'où le problème qu'elle ne soit jamais revenue ni à moi ni au caucus. Et ce que j'ai dit à Greg, c'est que tout ceci est très difficile pour lui, je le comprends, quand il va vouloir en parler, on va en parler, et que tout ceci ne change en rien avec sa relation avec moi. Il n'a rien à voir là-dedans.

Des voix : ...

Journaliste : Est-ce qu'il reste au caucus?

M. Rodriguez (Pablo) : Non, il reste au caucus. Pourquoi il serait puni? Pourquoi il serait puni?

Journaliste : Bien, parce que...

M. Rodriguez (Pablo) : Parce qu'il serait directement...

Journaliste : ...ça ne le met pas dans une situation de conflit d'intérêts étant donné que vous avez expulsé sa conjointe.

M. Rodriguez (Pablo) : C'est une position qui est difficile... c'est une position qui est difficile pour lui.

Journaliste : Est-ce que...

Des voix : ...

Journaliste : ...vous la mettez à la porte, la lanceuse d'alerte. C'est ça l'impression que le public peut avoir, c'est que vous mettez à la porte, la lanceuse d'alerte, puis celle qui a des choses à se reprocher, vous la ramenez.

M. Rodriguez (Pablo) : Non. Si vous faites un lien, c'est vous qui le faites. Moi, là, ce que je dis, c'est qu'il y a une seule et unique raison, puis je vais le répéter, une seule et unique raison, et lorsqu'on est chef, et on l'apprend à la dure, hein, ce n'est pas...


 
 

13 h 48 (version non révisée)

M. Rodriguez (Pablo) : ...évident non plus, et j'apprends avec le temps. J'ai été ministre pendant longtemps et député pendant longtemps. Mais un député doit répondre à son chef, et si j'ai demandé...

Des voix : ...

M. Rodriguez (Pablo) : Non, il faut que me laissiez répondre. Et si un chef convoque le député, et j'ai laissé beaucoup de temps, je pense qu'on peut s'entendre là-dessus... mais si elle ne revient pas à son chef, à ce moment-là, c'est un manque de loyauté envers son chef, envers son équipe et envers le parti et ses bénévoles.

Journaliste : Comment est-ce que vous expliquez que, depuis le début, toutes les révélations portent sur votre course à la chefferie, qu'il n'y a rien qui est sorti sur d'autres... les quatre autres candidats, mais c'est toujours sur vous?

M. Rodriguez (Pablo) : Moi, je n'ai pas d'explication, mais c'est pour ça qu'on en a nommé une enquête... Par exemple, vous posiez les questions sur ce qui est sorti ce matin, ça ou l'autre jour. Le juge, à ce moment-là, est dirigé pour faire... aller au fond des choses. Et, s'il y a des choses que vous savez ou que quelqu'un d'autre sait, allez, à ce moment-là, aux autorités compétentes.

Journaliste : ...que ceux des quatre autres candidats?

M. Rodriguez (Pablo) : Jamais de la vie. Ça... excusez-moi, mais ça, c'est attaquer l'intégrité d'un paquet de bénévoles qui n'ont rien fait, là. Moi, je peux garantir l'intégrité de toute mon équipe rapprochée en tout temps, en tout temps. S'il y a deux... s'il y a deux personnes dans le coin, et tout parti, toute campagne est sujette à ça, si deux personnes se parlent et font des trucs ensemble, moi, je veux le savoir. Je suis la première personne au monde... Vous pensez que vous voulez le savoir? Imaginez comment moi, je veux le savoir... ceux-là qui ont fait des choses croches, parce que je veux qu'ils paient.

Journaliste : ...ça va les aider à rentrer au gouvernement. Ces gens-là croient que ça va les aider à vous influencer par la suite. Pourquoi?

M. Rodriguez (Pablo) : Un candidat à la chefferie qui s'en va dans l'opposition. Bien, posez la question à eux autres, mais il y a des gens qui savent c'est qui, je veux dire, ceux qui ont publié la nouvelle savent c'est qui..., qu'ils aillent à l'unité de police, qu'ils aillent quelque part. C'est un geste qui est illégal. Bien, à ce moment-là, qu'on donne le nom à la police. S'il ne veut pas nous le donner, à nous, qu'ils aillent à la police et que...

Journaliste : ...

M. Rodriguez (Pablo) : Non. Ce que je dis, c'est que ça peut arriver, ces choses-là, que deux personnes dans un coin se disent des choses comme ça, mais l'intégrité de mon équipe, je ne permettrai jamais qu'elle soit dremise en question. Jamais. Jamais.

Journaliste : ...votre discrétionnaire pour donner des indemnités de départ à ceux qui allaient, finalement, vous aider...

M. Rodriguez (Pablo) : Non. Tout le monde a eu les mêmes types d'indemnités de départ...

Journaliste : ...il y a une partie discrétionnaire, au fédéral, contrairement...

M. Rodriguez (Pablo) : Oui, oui, il y a une partie discrétionnaire. Tout le monde a eu la même chose qu'on avait le droit selon le Conseil du trésor, et tout, il n'y a pas de différence.

Journaliste : ...aujourd'hui, que vous excluez Mme Rizqy, et pourquoi pas avant?

M. Rodriguez (Pablo) : Parce que, là, j'ai décidé que... C'est une décision que j'ai prise. C'était assez.

Journaliste : ...c'était trop. C'était trop, ce matin, c'était la journée...

M. Rodriguez (Pablo) : C'est quelque chose à laquelle je réfléchissais, mais, à un moment donné, c'est comme dans toute fonction, c'est comme si vous, dans un cas ou dans l'autre, un de vos employés ne vous revient jamais ou vous n'aller jamais à votre supérieur malgré le fait que vous avez l'obligation de le faire. Il y a une...

Journaliste : ...

M. Rodriguez (Pablo) : Attendez! Attendez! Il y a une obligation de se rapporter au chef, sinon ça ne marche pas dans le système. Sinon, il y a une obligation de rapporter au caucus et il y a les militants. Et il y a les militants aussi. Elle avait l'obligation de nous revenir, elle ne l'a jamais fait.

Journaliste : ...deux histoires différentes, vous avez parlé de deux histoires différentes. Donc, une sur les allégations avec les messages textes, sur laquelle le juge Fournier va enquêter, et l'autre, là, qui pourrait peut-être toucher l'utilisation de ressources du... bon. Donc, est-ce qu'à ce jour, si... vous avez, donc, la certitude qu'en aucun cas ces deux histoires-là ne sont liées?

M. Rodriguez (Pablo) : Je ne vois aucun lien entre les deux. Si quelqu'un a un lien, qu'il le dise.

Journaliste : ...

M. Rodriguez (Pablo) : Bien, je ne vois pas quel serait le lien, quel serait le lien entre les deux.

Journaliste : ...Rizqy reproche une faute grave à Mme Hinse, on ignore toujours qu'est-ce que c'est. Vous l'ignorez, vous-même...

M. Rodriguez (Pablo) : Oui, c'est ça. Et ça, c'est grave.

Journaliste : ...mais vous avez quand même le choix de réintégrer Mme Hinse. Donc, c'est... Moi, ma question : Est-ce que vous avez une certitude qu'il n'y a rien contre Mme Hinse et puis qu'elle ne sera pas liée, de quelque façon que ce soit, à quelque autre histoire?

M. Rodriguez (Pablo) : On a des discussions avec le bureau du commissaire à l'éthique. C'est normal d'avoir ce type de discussion là pour s'assurer que tout ce qui se fait se fait correctement et ce qui a été fait s'est fait correctement, également. Alors, moi, ce que je dis, c'est que j'ai vérifié avec Mme Hinse si elle serait intéressée. Elle m'a dit : Laisse-moi le temps d'y penser, parce que ça a été une période extrêmement difficile, mais il n'y a rien à mes yeux qui démontre qu'on ne devrait pas la réembaucher.

Journaliste : ...est-ce que le tort est fait? Est-ce que le mal est fait auprès de l'électorat, actuellement, après ce que vous venez de passer, après 10 jours?

M. Rodriguez (Pablo) : Je pense que l'opportunité est devant nous, c'est à nous de la saisir. Vous savez, les prochaines pages de l'histoire du Parti libéral du Québec seront écrites par nous, par nos militants, par les gens qui nous appuient, par les gens qui croient en nous, par les gens qui croient dans un Québec, dans un Canada, dans une gestion responsable des finances publiques...


 
 

13 h 53 (version non révisée)

M. Rodriguez (Pablo) : ...c'est ces gens-là qui, avec nous, vont écrire l'histoire.

Journaliste : Qu'est ce que pense le caucus de votre décision d'expulser Mme Rizqy?

M. Rodriguez (Pablo) : Ils sont solidaires, tout le monde est solidaire.

Journaliste : ...

M. Rodriguez (Pablo) : Pardon?

Journaliste : On vous sent ébranlé, aujourd'hui.

M. Rodriguez (Pablo) : Pas du tout. Non, non, non. Non, non, non, pas du tout. On se connaît mal, mais...

Journaliste : Enough is enough with Mme. Rizquy, is that it?

M. Rodriguez (Pablo) : …I asked her to get back to me, she didn't. That's a lack of loyalty to her leader, to her caucus, to her party.

Journaliste : How… lack of loyalty?

M. Rodriguez (Pablo) : How what?

Journaliste : How bad was this lack of loyalty?

M. Rodriguez (Pablo) : Bad enough to be excluded from… from caucus.

Journaliste : Because she'll be the seventh MNA to sit as an Independent, she's a start MNA of the Québec Liberal Party. So that was a harsh decision for you to take, what pushed you, today, to take that decision after two weeks to be in a… ?

M. Rodriguez (Pablo) : You want to be a leader, you have to be able to make tough decisions, that's what I'm making today. She is a well-known MP but nobody is more important, including myself, than our party. No one.

Journaliste : With the string of allegations, what is the public perception of the Liberal Party at this point? It's just… it seems like there's something new every single day.

M. Rodriguez (Pablo) : Well, the next page of our history is up to us to write it. It's up to us to keep talking to Quebecers, demonstrate that the alternative to this very bad government, for those who want to get rid of the CAQ and don't want a referendum, it's us.

Journaliste : But you have the ongoing… now that you have Mme Rizqy out, there's questions about your leadership, I mean, we're less than a year out from the election… what gives voters confidence in this party and its cleanliness, so to speak?

M. Rodriguez (Pablo) : Well, we've been doing great work since the last five months, recruiting, rebuilding the associations across Québec, we're in a much better shape than we were five months ago, and this is… yes, a challenge for… for… it is a challenge for us, but we're going to move forward, we're going to win the next election. Remember what I say in a year from now.

Journaliste : What did M. Kelley say when you reached out to him about this decision? What was the interaction…

M. Rodriguez (Pablo) : Thanks for reaching out. It's… I just reached out to say: Listen, I know tough, thinking of you, you want to chat, we're going to chat, this changes nothing between the two of us.

Journaliste : We asked you this question about Geneviève Hinse, look… The inquiry is not done yet, and… the former judge, M. Fournier, had still many weeks to go, so why did you choose to bring her back? Because even a few days ago, you were not ready.

M. Rodriguez (Pablo) : She was… she's not back yet, we're having discussions, I wanted to make sure that she was open to… to coming back because it's been tough for her, but if you look ahead of you… Anyone can give me a reason why she didn't come back? Any of you?

Journaliste : So you've told her she could come back?

M. Rodriguez (Pablo) : I told her that I'm interested in her coming back, yes.

Une voix : Merci beaucoup, tout le monde.

M. Rodriguez (Pablo) : Merci, tout le monde.

(Fin de la séance à 13 h 57)