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Point de presse de Mme Alejandra Zaga Mendez, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière d’économie et d’innovation, et M. Sol Zanetti, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière de culture et de communications

Version préliminaire

Cette transcription a été réalisée à l’aide d’un logiciel de reconnaissance vocale. Elle pourrait donc contenir des erreurs.

Le vendredi 5 décembre 2025, 8 h

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement


 

7 h 57 (version non révisée)

(Huit heures)

M. Zanetti : Bonjour, tout le monde. Alors aujourd'hui, on voulait commencer en parlant de coût de la vie et du prix du panier d'épicerie. On a vu, cette semaine, encore une fois, l'inaction de la CAQ dans les dossiers qui sont urgents pour les Québécoises et les Québécois, les enjeux de fin du mois. On voit que l'insécurité alimentaire augmente de façon catastrophique dans la classe moyenne. On voit qu'il y a des pratiques déloyales de grandes chaînes d'épicerie qui gonflent les rabais, qui induisent en erreur les consommateurs. On voit aussi que le panier d'épicerie, en 2026, va coûter 1 000 $ de plus. Et qu'est-ce que la CAQ fait dans sa mise à jour économique? 11 $ par mois... 11 $, oui, c'est ça, 11 $ par mois pour les familles, c'est comme... Ça montre à quel point ils ne prennent pas la mesure des problèmes. On propose d'ailleurs plein de solutions par rapport à ça.

Mme Zaga Mendez : Merci, Sol. Comme mon collègue le dit, c'est le reflet, on est en train de récolter toute l'inaction puis, pour nous, c'est plus que jamais important de se pencher là-dessus, se pencher sur la hausse du coût de l'épicerie, la hausse du panier d'épicerie. Et là il faut prendre les choses au sérieux. La chose à faire en ce moment, c'est d'examiner les pratiques des grandes chaînes d'épicerie, de se pencher sur la façon dont le profit de ces grandes chaînes est en train d'augmenter. Je nous rappelle, le profit a doublé depuis la pandémie. C'est 4,3 milliards de dollars que les grandes Sobeys, Loblaws, et compagnie, encaissent juste en 2025.

Hier, ma collègue Ruba a envoyé une demande pour avoir une commission. Elle s'est penchée, comme élue, sur la hausse du coût du panier d'épicerie et les pratiques commerciales des grands détaillants alimentaires. Ça, c'est une façon, comme députés de tous les partis confondus, de faire la lumière sur la situation de pourquoi ça va coûter 1 000 $ de plus l'année prochaine. Les gens ont besoin de le savoir et trouver des solutions concrètes. C'est notre responsabilité de protéger les familles, de protéger leur portefeuille face au coût de la vie. Ce n'est pas une fatalité. On peut agir là-dessus, et il faut s'attaquer rapidement.

Journaliste : Mme Zaga Mendez, la semaine passée, vous avez sorti un livre de votre bibliothèque, là.

Mme Zaga Mendez : Oui, je le lis encore d'ailleurs.  

Journaliste : Vous l'avez encore. Et aujourd'hui on apprend, là, que Mme Sona Lakhoyan Olivier...


 
 

8 h 02 (version non révisée)

Journaliste : ...a été expulsée, exclue du caucus le temps de l'enquête. Qu'est-ce que ça vous dit, tout ça?

Mme Zaga Mendez : C'est sûr que ça nous donne... On a... On finit la semaine un peu comme on la commence, là. Chaque jour, puis on le redit, là, on a des nouvelles du Parti libéral qui sont inquiétantes. Donc, bien sûr, on fait confiance à la commissaire, on fait confiance à l'enquête, on va attendre les résultats de cette enquête-là et on veut avoir plus de réponses. Je pense que, là-dedans aussi, il y a une responsabilité de la part de Pablo Rodriguez. C'est sûr qu'on va attendre de voir ce qui va sortir de l'enquête parce qu'on ne peut pas se prononcer en ce moment. On nous dit qu'il y avait... il pourrait y avoir des pratiques en termes d'utilisation des ressources à l'Assemblée nationale, mais il faut que les choses se confirment puis, par la... par la force des choses, que Pablo Rodriguez prenne ses responsabilités.

Je ne sais pas si tu veux ajouter...

M. Zanetti : On voit que c'est une culture qui est longue à disparaître, là, au Parti libéral. Il y a clairement des choses qui sont dans les... dans les fonds des racoins de cette organisation-là qui ne sont pas réglées. C'est ce qui... C'est ce qui apparaît. Puis on a hâte de voir la lumière là-dessus.

Journaliste : Avez-vous peur d'Antoine Dionne Charest, là, qui lorgne votre circonscription, là?

Mme Zaga Mendez : Que je sache, M. Dionne Charest n'est pas encore investi, il n'est pas encore...

Journaliste : Non, il n'est pas investi, mais on sait qu'il a un intérêt de se présenter dans Verdun. Est-ce que ça vous inquiète, ça?

Mme Zaga Mendez : Bien, je pense qu'on ne va pas se mentir, le Parti libéral demeure intéressé pour Verdun. Moi, je suis sur le terrain toutes les fins de semaine. Dès que je quitte le parlement, je suis sur le terrain, et on continue le travail, puis on continue à miser sur les priorités des gens de Verdun, puis c'est le logement, puis c'est la hausse du coût de la vie. Alors, là-dessus, je ne suis pas inquiète de continuer.

Journaliste : ...ne vous inquiète pas?

Mme Zaga Mendez : Moi, ce qui m'inquiète le plus en ce moment, c'est la hausse du coût de la vie puis du loyer. Puis moi, je continue à parler de ça à mes électeurs et électrices, et ils savent qu'ils peuvent compter sur moi.

Journaliste : Bien, justement,vous parlez de ça, vous avez parlé de ça cette semaine. C'est sûr que c'est la chose qui touche probablement le plus les gens, mais comment... comment se fait-il que ça ne percole pas et que, Québec solidaire, on n'en entend pas parler? Vous ne remontez pas dans les sondages. Qu'est-ce que ça va prendre?

Mme Zaga Mendez : Bien, la hausse du coût de la vie, on va le répéter ici, je pense qu'on fait ça à tous les jours, c'est la préoccupation... la plus grande préoccupation des Québécois et Québécoises, là. Ils arrivent, ils ne savent pas comment ils vont payer le loyer. La hausse du loyer fait en sorte qu'ils ne sont pas capables de payer l'épicerie par la suite. On le dit à tous les jours dans la... en Chambre. Moi, ce que je me demande : Qu'est-ce que ça va prendre pour que la CAQ agisse? C'est ça que les gens nous le disent tous les jours, nous le disent... Sur les réseaux sociaux, on reçoit des messages, quand on se promène dans la rue. Les gens me disent : Heille! je n'ai pas d'appartement, je suis une travailleuse du communautaire et je ne trouve pas d'appartement.

Journaliste : ...n'écoutent pas Québec solidaire en ce moment?

Mme Zaga Mendez : Bien, en ce moment, moi, je... la façon que je le vois, c'est que nous, on va continuer à taper sur ces priorités-là. On porte ces priorités-là, qui sont les bonnes, pour les gens qu'on représente puis on va continuer à le faire. Et je pense qu'on va récolter le fruit de ce travail-là.

Je ne sais pas si tu veux ajouter...

M. Zanetti : Je pense que les électeurs, électrices du sud-ouest de Montréal, aux prochaines élections, vont voir une chose qui est claire : Québec solidaire, c'est le seul parti propre au sud-ouest. Dans tous les cas, c'est comme ça que ça va continuer à être. On est le seul parti aussi qui se préoccupe véritablement de leur fin du mois, des enjeux urgents de leur vie. Et moi, j'ai confiance que ça va finir par marcher.

Journaliste : Considérez-vous que M. St-Pierre Plamondon s'est excusé pour ses propos?

M. Zanetti : Non. Je n'ai pas vu ça. J'ai vu quelqu'un qui persiste et signe, qui manque d'écoute et qui a quelque chose à apprendre sur l'humilité. C'est étonnant parce que je pense que les Québécoises et Québécois aiment beaucoup quand les gens reconnaissent leurs erreurs et puis qu'ils s'excusent. C'est des choses qui ont fait les grands succès de François Legault dans le temps de la pandémie, au moment où il caracolait en haut des sondages. Donc, je pense qu'on devrait réhabiliter en politique le fait de s'excuser quand que c'est évident que tout le monde trouve que ça n'a pas de bon sens.

Journaliste : Hier, il est allé jusqu'à dire que non seulement les artistes, mais aussi certains profs d'université ou les partis fédéraux pouvaient manquer de loyauté au Québec. Comment ça vous fait sentir?

M. Zanetti : Bien, les partis fédéraux, c'est tel que tel, là. Je veux dire, dans un Québec indépendant, il n'y en aura plus, de toute façon, et puis on va régler la question. Moi, je trouve inquiétantes les attaques du chef du Parti québécois sur les professeurs d'université. Ce n'est pas d'hier, là, ça fait au moins un an que ça dure. Il y a eu plusieurs... plusieurs moments où est-ce qu'il va dans des podcasts puis dit que c'est des gens qui... Je ne veux pas reprendre les paroles exactes, je n'ai pas de mémoire, puis on sait bien comment ils sont susceptibles ces temps-ci, mais ça se retrouve, et je trouve ça inquiétant. Moi, je trouve que c'est important la liberté universitaire, la liberté des gens de pouvoir s'exprimer sur les sujets qu'ils veulent dans les universités puis de ne pas craindre qu'il peut y avoir des représailles. Ça fait que moi, je me garderais une gêne par rapport à ça.

Journaliste : Mais est-ce que vous estimez comme lui que, quand on a des subventions du fédéral, il faut faire attention à ce qu'on dit, à ce qu'on fait, dans quel angle on va?

M. Zanetti : Ah! bien...


 
 

8 h 07 (version non révisée)

M. Zanetti : ...c'est clair que la liberté universitaire dépend de l'indépendance de la recherche. Pour moi, c'est pour ça que le financement public est important puis c'est pour ça qu'on doit faire l'indépendance, notamment pour rapatrier tous les fonds au Québec qui sont utilisés pour la recherche, pour qu'il ne puisse jamais y avoir un gouvernement canadien — ce qui est susceptible d'arriver, ce qui est partiellement arrivé dans le temps de Harper, qui vient avoir une influence dirigiste sur la recherche qui est faite ici. Et ça, c'est une atteinte à la liberté universitaire. Parfaitement d'accord avec ça.

Journaliste : Est-ce que les propos de M. Plamondon, c'est une attaque à la liberté académique?

M. Zanetti : Je n'irais pas jusque là parce que je n'ai pas vu qu'est-ce qu'il a dit hier. Je n'irais pas jusque là. Par contre, moi, une chose à laquelle je veux réagir, c'est la question du mode d'accès à l'indépendance. J'étais content, moi... puis c'est une critique constructive que j'amène aujourd'hui et positive, j'espère qu'elle sera reçue comme telle, j'étais content de voir le Parti québécois rejoindre Québec solidaire dans le camp de la clarté par rapport à la démarche d'accès à l'indépendance. Nous, ça fait longtemps qu'on a dit comment on allait procéder dans un premier mandat, faire rédiger une Constitution du Québec indépendant par une Assemblée constituante démocratique qui, ensuite, soumet tout ça à un référendum sur l'indépendance.

Il y a, je trouve... j'espère que... Ce que je vais dire ce matin-là, c'est vraiment dans une optique de commencer un dialogue qui n'est pas entre Québec solidaire et le Parti québécois, mais un dialogue avec la société civile indépendantiste, avec les Premières Nations et Inuits, avec tous les gens qui vont être le cœur du camp du oui, parce que le camp du oui de l'indépendance, ce n'est pas une affaire de parti politique à l'Assemblée uniquement. Alors, je vais vraiment dans cette optique-là.

Il y a deux leçons à retenir de 1995. La première, il faut que les Néo-Québécois, Néo-Québécoises soient plus nombreux dans le camp du oui. Il faut qu'ils se sentent invités. J'ai déjà parlé de ça souvent. L'autre, c'est que la démarche elle-même doit être co-construite avec les nations autochtones au Québec. C'est absolument essentiel. Le fait que ça n'ait pas été le cas en 1995, ça a créé des braquages, des refus et ça a créé des... un sentiment qu'on allait refaire un autre système qui ressemblait pour eux au système canadien. Alors, dans la constitution provisoire qui a été présentée hier, là... d'abord, je ne vois pas pourquoi il y a deux constitutions. Tant qu'à faire une consultation sur un ou deux ans, faisons tout de suite la Constitution du Québec indépendant. On va rassurer les gens, on va couper l'herbe sous le pied à plein d'arguments du camp du non en clarifiant quels seront les droits et libertés au Québec et comment ça va fonctionner. Et, en plus, c'est l'occasion de dire : La façon même dont on va consulter doit être co-construite avec les nations autochtones.

Donc, moi, j'invite simplement le Parti québécois, mais l'ensemble du mouvement souverainiste aussi à être certain de bien réfléchir à ça. On a du temps encore, c'est bien, les démarches peuvent commencer maintenant.

Journaliste : Je veux revenir sur les propos de M. St-Pierre Plamondon hier. Il a dit, dans la conférence de presse, puis je le cite, là : Il y a un déclin de la culture au Québec et c'est lié au financement du fédéral. Et là, il dit ensuite : Le fédéral, pour avoir des subventions, demande des critères. Est-ce que vous êtes d'accord avec lui, un, qu'il y a un déclin de la culture québécoise au Québec? Et est-ce que vous êtes d'accord avec lui pour dire que c'est lié au financement du fédéral, de la culture?

M. Zanetti : Bien, je ne parlerais pas, moi, de déclin de la culture au Québec. Moi, je suis fier du travail qui se fait dans nos universités, aussi du travail qui se fait dans le milieu de la culture. Cela dit, le point où on a avantage au Québec à rapatrier tous les fonds qui financent la recherche et que ça maintienne des fonds publics fort, c'est très important. Ce qui est aussi important, c'est non seulement que l'argent, elle ne vienne pas d'Ottawa avec des potentielles directives politiques contraignantes, mais c'est aussi que les chercheurs et chercheuses au Québec soient capables de faire de la recherche qui ne dépendent pas non plus uniquement de compagnies privées, qui peuvent avoir un impact aussi très limitant sur la liberté universitaire. On a vu dans le cadre très local à Québec, où le Port de Québec finançait la recherche à l'Université Laval. Il y a des gens qui ne se sentaient pas à l'aise de critiquer les façons de faire puis l'éthique du port de Québec à l'époque. Alors, il faut éviter ce genre de conflit là, c'est au nom de la liberté. Puis, clairement, l'indépendance du Québec, en rapatriant les fonds, en les mettant ici au Québec, bien, on évite, mais on rend possible davantage la liberté académique.

Journaliste : Pour vous, qu'est-ce qu'être loyal envers le Québec?

M. Zanetti : C'est une bonne question philosophique.

Journaliste : Mais ça tombe bien.

M. Zanetti : Bien oui, c'est ça. Bien, écoutez, je...

Journaliste : ...

M. Zanetti : ...à brûle-pourpoint, là, à brûle...

Journaliste : ...

M. Zanetti : Comment?

Journaliste : En moins de trois heures.

M. Zanetti : Oui, je sais, mais c'est ça, la difficulté avec les questions philosophiques. Bien, je pense que c'est estimer, servir, c'est ça, la loyauté, estimer et servir. Et moi, je pense que les politiciens ont un devoir haut de loyauté envers l'ensemble de la communauté du milieu culturel...


 
 

8 h 12 (version non révisée)

M. Zanetti : ...culturel au Québec.

Journaliste : On en a parlé hier. Reprise des négociations, là, entre le Dr Amyot et M. Legault. C'est de bon augure ou...

M. Zanetti : Bien, on espère. Mais là la... la confiance envers la stratégie du gouvernement Legault par rapport aux médecins, elle est très affaiblie, là, parce qu'avec la loi n° 2 ils mettent en péril le système de santé au Québec, carrément. L'exode des médecins est commencé. Plein de cliniques pensent devoir fermer bientôt. C'est catastrophique. Pas capable de s'entendre avec les médecins. Là, ils reprennent les négociations. Mais c'est vraiment... c'est très, très, très inquiétant. Il va falloir que le gouvernement commence à... à penser à... à ses résultats. Il ne peut pas nous plonger dans une crise encore plus profonde que celle qu'on traverse en ce moment.

Journaliste : ...position est affaiblie, ça veut dire que les médecins, en ce moment, ont le... le haut du pavé dans les négociations d'après vous?

M. Zanetti : Bien, je veux dire, je ne suis pas présent dans ces négociations-là, puis c'est difficile pour moi de les commenter de l'extérieur. Mais moi, ce que je vois qui est affaibli, c'est la confiance du public envers ce gouvernement-là et sa capacité de gérer cette crise-là. Puis là, le gouvernement, ce qu'il doit réaliser, là, c'est qu'il ne peut plus, là, être dans une... Hein, il a annoncé le début de session, on veut mater les syndicats quasiment, on veut mettre le monde au pas, se trouver des ennemis puis montrer qu'on est tough. Là, ça suffit, là. Là, il faut régler, il faut trouver une façon de garder nos médecins au Québec.

Journaliste : La place de M. Dubé, selon vous, les médecins avaient l'air de dire que son fantôme flottait, là, son ombre flotte. En même temps, est-ce qu'il est plus proche qu'on pense de la discussion qui est plutôt dans les mains de Mme Duranceau?

M. Zanetti : Bien c'est une bonne question, là. Je suis un peu... On est un peu éloigné, nous autres, de ces... de ces discussions-là. Mais si tu veux ajouter, oui.

Mme Zaga Mendez : Mais déjà le... le message qu'on a vu dans les dernières semaines, c'est... c'est le fait que M.... Ce n'est pas avec M. Dubé qu'on va aboutir cette négociation-là. C'est... c'est le message qui a été envoyé depuis qu'il a été retiré, qu'il soit là, qui... qui a mis au courant, mais, j'imagine, c'est normal, là, c'est quand même le ministre encore de la Santé, mais ce n'est pas lui qui va aboutir ça. Puis il a fait... Il a eu tort, et on le répète, puis tout le monde le vit d'avoir fait une loi spéciale, d'avoir amené ça, ça a été... ça a été extrêmement décevant. Puis les médecins et tout le monde, on s'entend qu'il n'a pas pris les bonnes... les bonnes décisions à ce sujet-là.

Journaliste : Regarding what's happening with… with Sona… Sona Lakhoyan Olivier, the fact that in just a week the… the number of MNAs in the Liberal caucus went from 20 to 18, what's happening just with the… with the case of Mr. Lakhoyan Olivier, the fact that the ethics commissioner is opening… opening an investigation. Is the Québec Liberal Party dragging all the political parties down?

Mme Zaga Mendez : Well, what we… we're ending the week the way we started. And the thing is that each day we are learning another scandal and suspicious and… in the Liberal Party. We have said it before, the person here to… to take responsibility, it is Pablo Rodriguez. And now we're going to… we're going to wait for the results of the inquiry of the «Commissaire à l'éthique». We trust in her work. She has always had, you know, conclusions that had led… has allowed us to know what kind of practice had been going there. And then I think the person to… to take responsibility will be Pablo Rodriguez on this.

Journaliste : What do you mean, take responsibility?

Mme Zaga Mendez : Well, depends on what's going to come out of this inquiry. The… the hypothesis right now is the fact that there might have been activities using «Assemblée nationale» resources for his Pablo Rodriguez course…

Journaliste :

Mme Zaga Mendez : Race. Race towards the leadership. So, there's a there's a link. Even if it's Mme Lakhoyan bureau, they might be a link. We need to wait for the results of the inquiry. But like the trust in the political Liberal Party, it's… it's going down every day.

Journaliste : Minister Roberge is about to table his bill to stop the practice of «brownies» in the case of leadership and investiture race, how pivotal it is for Québec Solidaire to see this bill adopted as soon as possible.

Mme Zaga Mendez : We… So far, so what we have heard, I think we agree with that. We… we have said that this practice… Actually, when he came out, we were all surprised that it was legal, actually, that it was a loop in the law, we're going to say it like that. And now I think it has to be… this by law has to go forward. We're… Always, we need to see the law and to see if there are other specificities, which with… that we need to examine, but on the principle...


 
 

8 h 17 (version non révisée)

Mme Zaga Mendez : …we will be in favor.

M. Zanetti : We even proposed it before the CAQ said it was a good idea. So, it's kind of our proposition.

Mme Zaga Mendez : Exactly.

Journaliste : …all political partys…

M. Zanetti : Of course, of course.

Journaliste : …there is like this breach in the law, but then there is this… this potential lack of trust from citizens again.

M. Zanetti : There's something that unites all Quebeckers in all the regions is that we want to have clean politicians, clean partys, and we want to have… to have faith in that process, and it's super important.

Journaliste : Perfect.

Journaliste : Sir, just  about Pablo for a second. Talking about consequences and taking responsibility, are you talking about a resignation…

Mme Zaga Mendez : That's not for us to tell. That's in the Liberal Party organization to tell. We are not… he's not our leader. So, it's not for us to say what he needs to do. But I think every day we're learning another information and the trust on the political… on the party, it's not there anymore.

Journaliste : And do you feel that he hasn't taken responsibility up to now?

Mme Zaga Mendez : Well, every day, we… I mean, we don't have enough information on what he knows and what he doesn't. And now, in this specific case, after the inquiry, we're going to know if those practices were related or not to… with his leadership race. So, that implies him as well.

M. Zanetti : I want to add something. This whole Liberal Party story tells us that it is… it takes a very, a very long time to eradicate a culture of, you know, shady things in political funding. And yes… So, it's… they have to do this work, and we have to… they have to establish a trust because it's completely gone.

Journaliste : And just finally, the last week, you were kind of playing… showing off that… a copy of the book, Pablo Rodriguez said you were playing kind of… games. You didn't really have anything to say about it? Why are you still waiting in on this when, as you say, you don't necessarily know what's going on?

Mme Zaga Mendez : Because I think nobody knows. When I was showing it, I was showing the book is the fact that there is a past in the… in the Liberal Party that we all know; and everybody knows that if we continue to see this going on, there is, how do you say, «une crainte»…

M. Zanetti : A fear.

Mme Zaga Mendez : …a fear, there's a fear that we're going to be… this going to be… this will… or not follow the same path. And I know everybody knows that when we hear about that corruption, statements or hypotheses at the same time of the Liberal Party, where that fear grows and people go back to the past, they know.

M. Zanetti : The only honest option for Montreal's electors for the next election is Québec solidaire. I think that's this… the whole story tells us that. Thank you very much.

Mme Zaga Mendez : Merci.

(Fin à 8 h 21)


 
 

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