Cette transcription a été réalisée à l’aide d’un logiciel de reconnaissance vocale. Elle pourrait donc contenir des erreurs.
(Huit heures)
M. Zanetti : Bonjour, tout le
monde. Alors, aujourd'hui, on voulait commencer en parlant de coût de la vie et
du prix du panier d'épicerie. On a vu, cette semaine, encore une fois, l'inaction
de la CAQ dans les dossiers qui sont urgents pour les Québécoises et les
Québécois, les enjeux de fin du mois. On voit que l'insécurité alimentaire
augmente de façon catastrophique dans la classe moyenne. On voit qu'il y a des
pratiques déloyales de grandes chaînes d'épicerie qui gonflent les rabais, qui
induisent en erreur les consommateurs. On voit aussi que le panier d'épicerie,
en 2026, va coûter 1 000 $ de plus. Et qu'est-ce que la CAQ fait dans
sa mise à jour économique? 11 $ par mois... 11 $, oui, c'est ça,
11 $ par mois pour les familles, c'est comme... Ça montre à quel point ils
ne prennent pas la mesure des problèmes. On propose d'ailleurs plein de
solutions par rapport à ça.
Mme Zaga Mendez : Merci, Sol. Comme
mon collègue le dit, c'est le reflet, on est en train de récolter toute l'inaction
puis, pour nous, c'est plus que jamais important de se pencher là-dessus, se pencher
sur la hausse du coût de l'épicerie, la hausse du panier d'épicerie. Et là il
faut prendre les choses au sérieux. La chose à faire en ce moment, c'est d'examiner
les pratiques des grandes chaînes d'épicerie, de se pencher sur la façon dont
le profit de ces grandes chaînes est en train d'augmenter. Je nous rappelle, le
profit a doublé depuis la pandémie. C'est 4,3 milliards de dollars
que les grandes Sobeys, Loblaws, et compagnie, encaissent juste en 2025.
Hier, ma collègue Ruba a envoyé une
demande pour avoir une commission. Elle s'est penchée, comme élue, sur la
hausse du coût du panier d'épicerie et les pratiques commerciales des grands
détaillants alimentaires. Ça, c'est une façon, comme députés de tous les partis
confondus, de faire la lumière sur la situation de pourquoi ça va coûter 1 000 $
de plus l'année prochaine. Les gens ont besoin de le savoir et trouver des
solutions concrètes. C'est notre responsabilité de protéger les familles, de
protéger leur portefeuille face au coût de la vie. Ce n'est pas une fatalité.
On peut agir là-dessus, et il faut s'attaquer rapidement.
Journaliste
: Mme Zaga
Mendez, la semaine passée, vous avez sorti un livre de votre bibliothèque, là.
Mme Zaga Mendez : Oui, je le
lis encore d'ailleurs.
Journaliste
: Vous l'avez
encore. Et aujourd'hui on apprend, là, que Mme Sona Lakhoyan Olivier a été
expulsée, exclue du caucus le temps de l'enquête. Qu'est-ce que ça vous dit,
tout ça?
Mme Zaga Mendez : C'est sûr
que ça nous donne... On a... On finit la semaine un peu comme on la commence,
là. Chaque jour, puis on le redit, là, on a des nouvelles du Parti libéral qui
sont inquiétantes. Donc, bien sûr, on fait confiance à la commissaire, on fait
confiance à l'enquête, on va attendre les résultats de cette enquête-là et on
veut avoir plus de réponses. Je pense que, là-dedans aussi, il y a une
responsabilité de la part de Pablo Rodriguez. C'est sûr qu'on va attendre de
voir ce qui va sortir de l'enquête parce qu'on ne peut pas se prononcer en ce
moment. On nous dit qu'il y avait... il pourrait y avoir des pratiques en
termes d'utilisation des ressources à l'Assemblée nationale, mais il faut que
les choses se confirment puis, par la... par la force des choses, que Pablo
Rodriguez prenne ses responsabilités.
Je ne sais pas si tu veux ajouter...
M. Zanetti : On voit que
c'est une culture qui est longue à disparaître, là, au Parti libéral. Il y a
clairement des choses qui sont dans les... dans les fonds des racoins de cette
organisation-là qui ne sont pas réglées. C'est ce qui... C'est ce qui apparaît.
Puis on a hâte de voir la lumière là-dessus.
Journaliste : Avez-vous peur
d'Antoine Dionne Charest, là, qui lorgne votre circonscription, là?
Mme Zaga Mendez : Que je
sache, M. Dionne Charest n'est pas encore investi, il n'est pas encore...
Journaliste : Non, il n'est
pas investi, mais on sait qu'il a un intérêt de se présenter dans Verdun.
Est-ce que ça vous inquiète, ça?
Mme Zaga Mendez : Bien, je
pense qu'on ne va pas se mentir, le Parti libéral demeure intéressé pour
Verdun. Moi, je suis sur le terrain toutes les fins de semaine. Dès que je
quitte le parlement, je suis sur le terrain, et on continue le travail, puis on
continue à miser sur les priorités des gens de Verdun, puis c'est le logement,
puis c'est la hausse du coût de la vie. Alors, là-dessus, je ne suis pas
inquiète de continuer.
Journaliste
: ...ne
vous inquiète pas?
Mme Zaga Mendez : Moi, ce qui
m'inquiète le plus en ce moment, c'est la hausse du coût de la vie puis du
loyer. Puis moi, je continue à parler de ça à mes électeurs et électrices, et
ils savent qu'ils peuvent compter sur moi.
Journaliste : Bien,
justement,vous parlez de ça, vous avez parlé de ça cette semaine. C'est
sûr que c'est la chose qui touche probablement le plus les gens, mais
comment... comment se fait-il que ça ne percole pas et que, Québec solidaire,
on n'en entend pas parler? Vous ne remontez pas dans les sondages. Qu'est-ce
que ça va prendre?
Mme Zaga Mendez : Bien, la
hausse du coût de la vie, on va le répéter ici, je pense qu'on fait ça à tous
les jours, c'est la préoccupation... la plus grande préoccupation des Québécois
et Québécoises, là. Ils arrivent, ils ne savent pas comment ils vont payer le
loyer. La hausse du loyer fait en sorte qu'ils ne sont pas capables de payer
l'épicerie par la suite. On le dit à tous les jours dans la... en Chambre. Moi,
ce que je me demande : Qu'est-ce que ça va prendre pour que la CAQ agisse?
C'est ça que les gens nous le disent tous les jours, nous le disent... Sur les
réseaux sociaux, on reçoit des messages, quand on se promène dans la rue. Les
gens me disent : Heille! je n'ai pas d'appartement, je suis une
travailleuse du communautaire et je ne trouve pas d'appartement.
Journaliste : ...n'écoutent
pas Québec solidaire en ce moment?
Mme Zaga Mendez : Bien, en ce
moment, moi, je... la façon que je le vois, c'est que nous, on va continuer à
taper sur ces priorités-là. On porte ces priorités-là, qui sont les bonnes,
pour les gens qu'on représente puis on va continuer à le faire. Et je pense
qu'on va récolter le fruit de ce travail-là.
Je ne sais pas si tu veux ajouter...
M. Zanetti : Je pense que les
électeurs, électrices du sud-ouest de Montréal, aux prochaines élections, vont
voir une chose qui est claire : Québec solidaire, c'est le seul parti
propre au sud-ouest. Dans tous les cas, c'est comme ça que ça va continuer à
être. On est le seul parti aussi qui se préoccupe véritablement de leur fin du
mois, des enjeux urgents de leur vie. Et moi, j'ai confiance que ça va finir
par marcher.
Journaliste : Considérez-vous
que M. St-Pierre Plamondon s'est excusé pour ses propos?
M. Zanetti : Non. Je n'ai pas
vu ça. J'ai vu quelqu'un qui persiste et signe, qui manque d'écoute et qui a
quelque chose à apprendre sur l'humilité. C'est étonnant parce que je pense que
les Québécoises et Québécois aiment beaucoup quand les gens reconnaissent leurs
erreurs et puis qu'ils s'excusent. C'est des choses qui ont fait les grands
succès de François Legault dans le temps de la pandémie, au moment où il
caracolait en haut des sondages. Donc, je pense qu'on devrait réhabiliter en
politique le fait de s'excuser quand que c'est évident que tout le monde trouve
que ça n'a pas de bon sens.
Journaliste : Hier, il est
allé jusqu'à dire que non seulement les artistes, mais aussi certains profs
d'université ou les partis fédéraux pouvaient manquer de loyauté au Québec.
Comment ça vous fait sentir?
M. Zanetti : Bien, les partis
fédéraux, c'est tel que tel, là. Je veux dire, dans un Québec indépendant, il
n'y en aura plus, de toute façon, et puis on va régler la question. Moi, je
trouve inquiétantes les attaques du chef du Parti québécois sur les professeurs
d'université. Ce n'est pas d'hier, là, ça fait au moins un an que ça dure. Il y
a eu plusieurs... plusieurs moments où est-ce qu'il va dans des podcasts puis
dit que c'est des gens qui... Je ne veux pas reprendre les paroles exactes, je
n'ai pas de mémoire, puis on sait bien comment ils sont susceptibles ces
temps-ci, mais ça se retrouve, et je trouve ça inquiétant. Moi, je trouve que
c'est important la liberté universitaire, la liberté des gens de pouvoir
s'exprimer sur les sujets qu'ils veulent dans les universités puis de ne pas
craindre qu'il peut y avoir des représailles. Ça fait que moi, je me garderais
une gêne par rapport à ça.
Journaliste : Mais est-ce que
vous estimez comme lui que, quand on a des subventions du fédéral, il faut
faire attention à ce qu'on dit, à ce qu'on fait, dans quel angle on va?
M. Zanetti : Ah! bien, c'est
clair que la liberté universitaire dépend de l'indépendance de la recherche.
Pour moi, c'est pour ça que le financement public est important puis c'est pour
ça qu'on doit faire l'indépendance, notamment pour rapatrier tous les fonds au
Québec qui sont utilisés pour la recherche, pour qu'il ne puisse jamais y avoir
un gouvernement canadien — ce qui est susceptible d'arriver, ce qui
est partiellement arrivé dans le temps de Harper, qui vient avoir une influence
dirigiste sur la recherche qui est faite ici. Et ça, c'est une atteinte à la
liberté universitaire. Parfaitement d'accord avec ça.
Journaliste
: Est-ce
que les propos de M. Plamondon, c'est une attaque à la liberté académique?
M. Zanetti : Je n'irais pas
jusque-là parce que je n'ai pas vu qu'est-ce qu'il a dit hier. Je n'irais pas
jusque-là. Par contre, moi, une chose à laquelle je veux réagir, c'est la
question du mode d'accès à l'indépendance. J'étais content, moi... puis c'est
une critique constructive que j'amène aujourd'hui et positive, j'espère qu'elle
sera reçue comme telle, j'étais content de voir le Parti québécois rejoindre
Québec solidaire dans le camp de la clarté par rapport à la démarche d'accès à
l'indépendance. Nous, ça fait longtemps qu'on a dit comment on allait procéder
dans un premier mandat, faire rédiger une Constitution du Québec indépendant
par une Assemblée constituante démocratique qui, ensuite, soumet tout ça à un
référendum sur l'indépendance.
Il y a, je trouve... j'espère que... Ce que
je vais dire ce matin-là, c'est vraiment dans une optique de commencer un
dialogue qui n'est pas entre Québec solidaire et le Parti québécois, mais un
dialogue avec la société civile indépendantiste, avec les Premières Nations et
Inuits, avec tous les gens qui vont être le cœur du camp du oui, parce que le
camp du oui de l'indépendance, ce n'est pas une affaire de parti politique à
l'Assemblée uniquement. Alors, je vais vraiment dans cette optique-là.
Il y a deux leçons à retenir de 1995. La
première, il faut que les Néo-Québécois, Néo-Québécoises soient plus nombreux
dans le camp du oui. Il faut qu'ils se sentent invités. J'ai déjà parlé de ça
souvent. L'autre, c'est que la démarche elle-même doit être co-construite avec
les nations autochtones au Québec. C'est absolument essentiel. Le fait que ça
n'ait pas été le cas en 1995, ça a créé des braquages, des refus et ça a créé
des... un sentiment qu'on allait refaire un autre système qui ressemblait pour
eux au système canadien. Alors, dans la constitution provisoire qui a été
présentée hier, là... d'abord, je ne vois pas pourquoi il y a deux
constitutions. Tant qu'à faire une consultation sur un ou deux ans, faisons
tout de suite la Constitution du Québec indépendant. On va rassurer les gens,
on va couper l'herbe sous le pied à plein d'arguments du camp du non en
clarifiant quels seront les droits et libertés au Québec et comment ça va
fonctionner. Et, en plus, c'est l'occasion de dire : La façon même dont on
va consulter doit être co-construite avec les nations autochtones.
Donc, moi, j'invite simplement le Parti
québécois, mais l'ensemble du mouvement souverainiste aussi à être certain de
bien réfléchir à ça. On a du temps encore, c'est bien, les démarches peuvent
commencer maintenant.
Journaliste : Je veux revenir
sur les propos de M. St-Pierre Plamondon hier. Il a dit, dans la
conférence de presse, puis je le cite, là : Il y a un déclin de la culture
au Québec et c'est lié au financement du fédéral. Et là, il dit ensuite :
Le fédéral, pour avoir des subventions, demande des critères. Est-ce que vous
êtes d'accord avec lui, un, qu'il y a un déclin de la culture québécoise au
Québec? Et est-ce que vous êtes d'accord avec lui pour dire que c'est lié au
financement du fédéral, de la culture?
M. Zanetti : Bien, je ne
parlerais pas, moi, de déclin de la culture au Québec. Moi, je suis fier du
travail qui se fait dans nos universités, aussi du travail qui se fait dans le
milieu de la culture. Cela dit, le point où on a avantage au Québec à rapatrier
tous les fonds qui financent la recherche et que ça maintienne des fonds
publics fort, c'est très important. Ce qui est aussi important, c'est non
seulement que l'argent, elle ne vienne pas d'Ottawa avec des potentielles
directives politiques contraignantes, mais c'est aussi que les chercheurs et
chercheuses au Québec soient capables de faire de la recherche qui ne dépendent
pas non plus uniquement de compagnies privées, qui peuvent avoir un impact
aussi très limitant sur la liberté universitaire. On a vu dans le cadre très
local à Québec, où le Port de Québec finançait la recherche à l'Université
Laval. Il y a des gens qui ne se sentaient pas à l'aise de critiquer les façons
de faire puis l'éthique du port de Québec à l'époque. Alors, il faut éviter ce
genre de conflit là, c'est au nom de la liberté. Puis, clairement,
l'indépendance du Québec, en rapatriant les fonds, en les mettant ici au
Québec, bien, on évite, mais on rend possible davantage la liberté académique.
Journaliste : Pour vous,
qu'est-ce qu'être loyal envers le Québec?
M. Zanetti : C'est une bonne
question philosophique.
Journaliste
: Mais ça
tombe bien.
M. Zanetti : Bien oui, c'est
ça. Bien, écoutez, je...
Journaliste
: ...
M. Zanetti : ...à
brûle-pourpoint, là, à brûle...
Journaliste
: ...
M. Zanetti : Comment?
Journaliste
: En moins
de trois heures.
M. Zanetti : Oui, je sais,
mais c'est ça, la difficulté avec les questions philosophiques. Bien, je pense
que c'est estimer, servir, c'est ça, la loyauté, estimer et servir. Et moi, je
pense que les politiciens ont un devoir haut de loyauté envers l'ensemble de la
communauté du milieu culturel au Québec.
Journaliste : On en a parlé
hier. Reprise des négociations, là, entre le Dr Amyot et M. Legault. C'est
de bon augure ou...
M. Zanetti : Bien, on espère.
Mais là la... la confiance envers la stratégie du gouvernement Legault par
rapport aux médecins, elle est très affaiblie, là, parce qu'avec la loi
n° 2 ils mettent en péril le système de santé au Québec, carrément.
L'exode des médecins est commencé. Plein de cliniques pensent devoir fermer
bientôt. C'est catastrophique. Pas capable de s'entendre avec les médecins. Là,
ils reprennent les négociations. Mais c'est vraiment... c'est très, très, très
inquiétant. Il va falloir que le gouvernement commence à... à penser à... à ses
résultats. Il ne peut pas nous plonger dans une crise encore plus profonde que
celle qu'on traverse en ce moment.
Journaliste : ...position est
affaiblie, ça veut dire que les médecins, en ce moment, ont le... le haut du
pavé dans les négociations d'après vous?
M. Zanetti : Bien, je veux
dire, je ne suis pas présent dans ces négociations-là, puis c'est difficile
pour moi de les commenter de l'extérieur. Mais moi, ce que je vois qui est
affaibli, c'est la confiance du public envers ce gouvernement-là et sa capacité
de gérer cette crise-là. Puis là, le gouvernement, ce qu'il doit réaliser, là,
c'est qu'il ne peut plus, là, être dans une... Hein, il a annoncé le début de
session, on veut mater les syndicats quasiment, on veut mettre le monde au pas,
se trouver des ennemis puis montrer qu'on est tough. Là, ça suffit, là. Là, il
faut régler, il faut trouver une façon de garder nos médecins au Québec.
Journaliste : La place de
M. Dubé, selon vous, les médecins avaient l'air de dire que son fantôme
flottait, là, son ombre flotte. En même temps, est-ce qu'il est plus proche
qu'on pense de la discussion qui est plutôt dans les mains de
Mme Duranceau?
M. Zanetti : Bien c'est une
bonne question, là. Je suis un peu... On est un peu éloigné, nous autres, de
ces... de ces discussions-là. Mais si tu veux ajouter, oui.
Mme Zaga Mendez : Mais déjà
le... le message qu'on a vu dans les dernières semaines, c'est... c'est le fait
que M.... Ce n'est pas avec M. Dubé qu'on va aboutir cette négociation-là.
C'est... c'est le message qui a été envoyé depuis qu'il a été retiré, qu'il
soit là, qui... qui a mis au courant, mais, j'imagine, c'est normal, là, c'est
quand même le ministre encore de la Santé, mais ce n'est pas lui qui va aboutir
ça. Puis il a fait... Il a eu tort, et on le répète, puis tout le monde le vit
d'avoir fait une loi spéciale, d'avoir amené ça, ça a été... ça a été
extrêmement décevant. Puis les médecins et tout le monde, on s'entend qu'il n'a
pas pris les bonnes... les bonnes décisions à ce sujet-là.
Journaliste :
Regarding what's happening with… with
Sona… Sona Lakhoyan Olivier, the fact that in just a week the… the number of
MNAs in the Liberal caucus went from 20 to 18, what's happening just with the…
with the case of Mr. Lakhoyan Olivier, the fact that the ethics commissioner is
opening… opening an investigation. Is the Québec Liberal Party dragging all the
political parties down?
Mme Zaga
Mendez :
Well,
what we… we're ending the week the way we started. And the thing is that each
day we are learning another scandal and suspicious and… in the Liberal Party.
We have said it before, the person here to… to take responsibility, it is Pablo
Rodriguez. And now we're going to… we're going to wait for the results of the
inquiry of the «Commissaire à l'éthique». We trust in her work. She has always
had, you know, conclusions that had led… has allowed us to know what kind of
practice had been going there. And then I think the person to… to take
responsibility will be Pablo Rodriguez on this.
Journaliste :
What do you mean, take responsibility?
Mme Zaga
Mendez :
Well,
depends on what's going to come out of this inquiry. The… the hypothesis right
now is the fact that there might have been activities using «Assemblée
nationale» resources for his Pablo Rodriguez course…
Journaliste
: …
Mme Zaga Mendez : Race. Race towards the leadership. So, there's a there's a link.
Even if it's Mme Lakhoyan bureau, they might be a link. We need to wait for the
results of the inquiry. But like the trust in the political Liberal Party,
it's… it's going down every day.
Journaliste :
Minister Roberge is about to table his
bill to stop the practice of «brownies» in the case of leadership and
investiture race, how pivotal it is for Québec Solidaire to see this bill
adopted as soon as possible.
Mme Zaga
Mendez :
We… So
far, so what we have heard, I think we agree with that. We… we have said that
this practice… Actually, when he came out, we were all surprised that it was
legal, actually, that it was a loop in the law, we're going to say it like
that. And now I think it has to be… this by law has to go forward. We're…
Always, we need to see the law and to see if there are other specificities,
which with… that we need to examine, but on the principle, we will be in favor.
M. Zanetti : We even proposed it before the CAQ said it was a good idea. So,
it's kind of our proposition.
Mme Zaga Mendez : Exactly.
Journaliste
: …all political partys…
M. Zanetti : Of course, of course.
Journaliste
: …there is like this breach in the law, but then there is this… this
potential lack of trust from citizens again.
M. Zanetti : There's something that unites all Quebeckers in all the regions is that we want to have clean politicians,
clean partys, and we want to have… to have faith in that process, and it's
super important.
Journaliste
: Perfect.
Journaliste
: Sir, just about Pablo for a second. Talking about consequences and
taking responsibility, are you talking about a resignation…
Mme Zaga Mendez : That's not for us to tell. That's in the Liberal Party organization
to tell. We are not… he's not our leader. So, it's not for us to say what he
needs to do. But I think every day we're learning another information and the
trust on the political… on the party, it's not there anymore.
Journaliste
: And do you feel that he hasn't taken responsibility up to now?
Mme Zaga Mendez : Well, every day, we… I mean, we don't have enough information on
what he knows and what he doesn't. And now, in this specific case, after the
inquiry, we're going to know if those practices were related or not to… with
his leadership race. So, that implies him as well.
M. Zanetti : I want to add something. This whole Liberal Party story tells us
that it is… it takes a very, a very long time to eradicate a culture of, you
know, shady things in political funding. And yes… So, it's… they have to do
this work, and we have to… they have to establish a trust because it's
completely gone.
Journaliste
: And just finally, the last week, you were kind of playing… showing
off that… a copy of the book, Pablo Rodriguez said you were playing kind of…
games. You didn't really have anything to say about it? Why are you still
waiting in on this when, as you say, you don't necessarily know what's going
on?
Mme Zaga Mendez : Because I think nobody knows. When I was showing it, I was showing
the book is the fact that there is a past in the… in the Liberal Party that we
all know; and everybody knows that if we continue to see this going on, there
is, how do you say, «une crainte»…
M. Zanetti : A fear.
Mme Zaga Mendez : …a fear, there's a fear that we're going to be… this going to be…
this will… or not follow the same path. And I know everybody knows that when we
hear about that corruption, statements or hypotheses at the same time of the
Liberal Party, where that fear grows and people go back to the past, they know.
M. Zanetti : The only honest option for Montréal's electors for the next
election is Québec solidaire. I
think that's this… the whole story tells us that. Thank you very much.
Mme Zaga Mendez : Merci.
(Fin à 8 h 21)