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Point de presse de M. Marc Tanguay, porte-parole de l’opposition officielle en matière de santé, et M. André Albert Morin, porte-parole de l’opposition officielle en matière de justice

Version préliminaire

Cette transcription a été réalisée à l’aide d’un logiciel de reconnaissance vocale. Elle pourrait donc contenir des erreurs.

Le vendredi 5 décembre 2025, 8 h 40

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement


 

8 h 42 (version non révisée)

(Huit heures quarante-deux minutes)

M. Tanguay : Bon matin à chacun et à chacune. Hier, nous avons eu une très très mauvaise nouvelle. Vous avez vu que la table de négociation, de discussion a été rompue en ce qui a trait à la rémunération des médecins, la mauvaise loi n° 2. Christian Dubé a créé le chaos en enfonçant dans la gorge de tout le monde sa mauvaise loi n° 2 par bâillon il y a maintenant plus de cinq semaines. Il ne reste que trois semaines à ce gouvernement-là pour essayer de trouver une solution qui, nécessairement, nécessairement, impliquerait la suspension de la loi n° 2, qui va entrer en vigueur le 1er janvier. Donc, le 1er janvier, tous les médecins vont être coupés de 15 %. Et le ministre Dubé veut imposer du volume : Faites du volume, faites du volume, ce qui est impraticable. Et on constate à tous les jours qu'il y a des milliers de Québécoises et Québécois qui perdent leur médecin de famille. On le déplore.

On a vu maintenant l'échec de la discussion avec la présidente du Conseil du trésor, Mme Duranceau. Là, la crise en matière de santé, ça suffit. C'est maintenant à François Legault de s'impliquer personnellement, de trouver une solution, puis qu'il commence à se mettre dans la tête une chose, c'est que la loi n° 2, elle est impraticable, elle est inapplicable. Il va falloir qu'il la suspende purement et simplement, qu'il commence à le réaliser, parce que pendant ce temps-là, les patients, Québécoises et Québécois, souffrent.

Je vais maintenant céder la parole à mon collègue André Morin.

M. Morin :Merci, Marc. Bonjour. Hier, nous avons débuté les consultations pour le projet de loi n° 1 sur la Constitution, et, je l'ai dit, je le répète, c'est un document qui est en déficit de légitimité. Pourquoi? Rappelez-vous le rapport Rousseau-Proulx, rapport à la demande du ministre de la Justice. Une des premières recommandations, qu'est-ce qu'on demandait? Une consultation transpartisane la plus large possible. Le ministre n'écoute pas ses experts.

Hier, pendant la journée, les groupes nous ont tous mentionné l'importance d'une consultation large, qui implique des citoyens. Même Droits collectifs Québec, pourtant très favorable aux projets, nous dit, et je les cite : «Il aurait été éminemment souhaitable qu'un plus important processus de consultation soit fait en amont.» C'est ce que des citoyens nous ont dit également, et les citoyens, le peuple veut être consulté. Donc, une consultation transpartisane, avec des citoyens. Que le ministre écoute ses propres experts et qu'il recommence. Il n'est jamais trop tard pour bien faire. Merci.

Journaliste : M. Tanguay, vous avez envoyé, signifié, en fait, à Mme Lakhoyan Olivier, hier, qu'elle était plus au caucus.

M. Tanguay : Exact.

Journaliste : Pourquoi?

M. Tanguay : Parce qu'elle fait l'objet d'une enquête menée par la Commissaire à l'éthique. On a appris ça, donc, dans les dernières heures. Et il est de coutume, c'est la règle, que, quand un député fait l'objet d'une enquête de la Commissaire à l'éthique, que, le temps de ladite enquête, bien, cela exclut du caucus.

Journaliste : Qui a demandé l'enquête?

M. Tanguay : Ah! je ne le sais pas. Ça, ça participe des informations qui relèvent de la Commissaire à l'éthique. Vous comprendrez qu'elle ne nous a pas informés de ça, là.

Journaliste : Donc, ce n'est pas le PLQ qui a demandé l'enquête de la commissaire?

M. Tanguay : Pas à ma connaissance. Non, pas à ma connaissance. Je n'ai aucune indication à cet effet-là. Pas à ma connaissance du tout. Mais, encore une fois, ça participe du dossier d'enquête, que la Commissaire à l'éthique va garder de façon très confidentielle. Elle... elle a fait son enquête comme il se doit, là.

Journaliste : Ça vous est déjà arrivé, là, de tenir... par exemple, de recevoir votre président d'association dans votre comté, à votre bureau de circonscription, ou des gens de l'association libérale...

M. Tanguay : Ce qui est... ce qui est... c'est sûr que nos... nos associations de comté participent des citoyens qui vivent dans nos comtés aussi, là. Alors, on reçoit des gens dans les comtés, mais d'utiliser les ressources de l'Assemblée nationale, d'utiliser des... Puis, encore une fois... Je réponds à votre question, je ne veux pas faire d'amalgames avec le dossier de Mme Sona Lakhoyan. Une chose, c'est qu'il y a une règle claire, c'est que l'utilisation des ressources de l'Assemblée nationale, les ordinateurs, les cellulaires, ne peut être faite à des fins partisanes.

Journaliste : ...les locaux? À votre... à votre... selon votre perception à vous, est-ce que les locaux, par exemple, de circonscription, qui sont payés par l'Assemblée nationale... est-ce que ça inclut l'utilisation, en fait, des biens de l'Assemblée nationale ou des services de l'Assemblée nationale?

M. Tanguay : Tout ce qui est ressources de l'Assemblée nationale ne doit pas être fait à des fins... à des fins partisanes.

Journaliste : Donc, ce n'est jamais arrivé de recevoir quelqu'un de votre association libérale dans vos locaux de circonscription?

M. Tanguay : Bien, ce sont des citoyens. Je veux dire, on peut recevoir des citoyens, qui, par ailleurs, puissent être membres du Parti libéral. Mais, en ce sens-là, encore une fois, l'utilisation, de façon générale, des ressources de l'Assemblée nationale ne peut pas être faite à des fins partisanes.

Journaliste : Donc, la réponse, c'est oui?

M. Tanguay : Bien, quand on reçoit...

Journaliste : Je m'excuse... pas tourner autour du pot, là. Je vous demande : Est-ce que vous avez déjà reçu des gens de l'association libérale de votre comté à votre bureau de circonscription?

M. Tanguay : Bien, quand ils veulent venir parler à leur député. C'est sûr que tous les députés reçoivent, fussent-ils membres du Parti québécois, du Parti libéral du Québec, de Québec solidaire ou, que sais-je... Quand on reçoit des citoyens, on reçoit des citoyens. On ne va pas les laisser à la porte parce qu'ils ont une carte de membre d'un parti.

Journaliste : Est-ce que vous avez été surpris d'apprendre que Mme Lakhoyan Olivier faisait l'objet d'une enquête?

M. Tanguay : Ah! je ne vais pas commenter là-dessus. Vous savez, moi, comme whip, j'ai des responsabilités. Ça, en politique... ça fait une couple d'années que je fais de la politique, je... on voit... on voit ce que c'est, la nature de la chose...


 
 

8 h 47 (version non révisée)

M. Tanguay : ...on n'a pas à être surpris ou pas surpris.

Journaliste : ...comme collègue, tu sais... comme collègue, est-ce que ça vous a surpris?

M. Tanguay : Ah! Je n'ai pas... Non, je n'ai pas à commenter. Je n'ai pas de commentaire là-dessus. Vous savez, nous, on se lève le matin puis on fait notre job. Moi, j'ai un travail de whip, préfet de la discipline. Alors, vous savez, notre... nos semaines sont variées, on ne s'ennuie jamais. Alors, je n'ai pas à être surpris ou pas surpris. C'est un fait de la vie, puis on réagit comme il se doit.

Journaliste : Justement, vus aviez eu deux jours de pause dans les controverses, puis là c'est reparti hier soir, ça ne sert pas le Parti libéral, ça.  

M. Tanguay : Ce sont des moments qui sont difficiles. Ça, je l'ai déjà dit, ce sont des moments qui sont difficiles. Maintenant, on a été élus pourquoi, nous autres? Pour faire une job d'opposition officielle, nous sommes l'opposition officielle. On vous a parlé de ce qui se passe, des débats importants en matière de constitution. On vous parle du projet de loi n° 2, de la santé. On est là pour faire notre job. Ce sont des moments difficiles. Mais, vous savez, hier, j'ai vu un caucus, puis André pourra en témoigner, soudé derrière notre chef, puis on envisage l'avenir. On va préparer la prochaine campagne et, à terme, on sera l'alternative à ce mauvais gouvernement là.

Journaliste : Est-ce que vous vous posez des questions à l'intérieur du caucus? Parce qu'au début de cette affaire, il y a eu des questionnements, des informations dans les médias justement, comme quoi des ressources de l'Assemblée nationale avaient peut-être été utilisées. Cette donnée-là existait il y a trois semaines dans l'espace public. Mme Olivier semble dire... elle s'est défendue tout le long, puis là ça prend le Commissaire à l'éthique pour que vous excluiez cette personne-là. Est-ce que... Qu'est-ce qui se passe entre le début et là, dans le sens où... Est-ce que vous vous posez des questions? Est-ce que les gens se posent des questions sur leur manière de travailler? Pourquoi attendre la Commissaire à l'éthique pour exclure une personne, s'il y a des doutes autour de cette personne-là?

M. Tanguay : Non, mais, écoutez, je veux dire, il ne faut pas tout mélanger par rapport à ce qui se passe dans les dernières semaines. Là, par rapport à l'utilisation des ressources de l'Assemblée nationale, il y a une enquête qui a été, dans le contexte, la course à la chefferie, il y a une enquête qui a été ouverte par la Commissaire à l'éthique en ce qui a trait à la députée de Chomedey. Mais nous, on n'a pas à avoir d'état d'âme ou à se dire : On est-tu surpris, pas surpris, un peu, beaucoup, passionnément. Mais c'est un fait, c'est un fait...

Journaliste : Est-ce que vous essayez de vérifier vos députés, en tant que whip, pour voir est-ce que tout le monde a respecté les règles?

M. Tanguay : Vous savez, la whip ne manque aucune occasion pour répondre aux demandes de tous les députés, de tous les partis, hein... pas la whip, la Commissaire à l'éthique. Alors, la Commissaire à l'éthique, là, elle est consultée par les députés, là, sur une base individuelle, confidentielle pour dire : Ah! est-ce que ça, c'est correct? Est-ce que... Et les opinions qui sont données, ce sont des opinions à ce moment-là, bien, ils viennent diriger ou aider les députés à prendre les bonnes décisions. Mais le code d'éthique s'applique, et nous, on ne manque aucune occasion également de rappeler ces règles-là.

Journaliste : Vous, comme Whip, vous êtes le préfet de discipline au parti, là, dans l'aile parlementaire. Quand vous avez vu tout ce qui s'est passé, tout ce qui a été dit dans cette histoire-là, est-ce que vous avez rencontré des gens, comme, par exemple Mme Lakhoyan Olivier? Est-ce que vous avez dit, par exemple... bien, lui demander son avis? Ça peut être... Est-ce que vous avez fait une démarche, pour savoir si l'ensemble des députés qui sont sous votre juridiction, comme whip, étaient... étaient au-dessus de tout soupçon?

M. Tanguay : Vous savez, moi...

Journaliste : Vous l'avez rencontré, madame...

M. Tanguay : Je vais vous répondre en deux temps. Moi, comme whip, je fais ma job, puis ma job inclut le fait de s'assurer que les collègues sont bien informés sur la manière de se comporter. Puis quand on voit qu'il y a peut-être des doutes ou des zones grises, on fait les rencontres qu'il se doit. Vous comprendrez, dans un deuxième temps, que je ne vais pas révéler à qui je parle, quand, comment, sur quel objet. Mais je fais ma job de whip et ma job de whip, c'est d'être en contact, entre autres, avec la Commissaire à l'éthique. Puis quand il y a... il y a des questionnements... Puis là-dessus, il faut voir la Commissaire à l'éthique un peu comme un médecin, un docteur. On va le consulter, elle nous dit comment fonctionner, parfait. Puis le rôle de député, c'est toujours sujet à dire : Ah! est-ce qu'on est correct de faire ceci, cela? Alors, moi, la Commissaire à l'éthique... Puis moi, dans une vie antérieure, j'étais directeur de la conformité, puis ce que je disais aux employés : Venez me consulter si vous avez un doute.

Alors, nous... Pour répondre à votre question, dans deux temps, je me résume : Commissaire à l'éthique, on est en contact constant avec la Commissaire à l'éthique. Si on fait ça, c'est-tu correct par-ci, par-là? Puis c'est la façon de faire. Au-delà de ce qui se passe présentement, dans les temps plus normaux, je vous dirais, c'est la façon de faire. Maintenant, je ne vais pas vous révéler à qui j'ai parlé, quand, sur quel sujet, parce que ça, ça relève de la confidentialité.

Journaliste : Mais est-ce c'est logique de penser, je comprends que vous ne voulez pas dire qui vous avez rencontré spécifiquement, mais est-ce que c'est logique de penser qu'après tout ce qui s'est dit depuis trois semaines, vous avez rencontré certains députés du caucus pour avoir leur point de vue?

M. Tanguay : On est actif.

Journaliste : Est-ce que c'est vrai que le comté de Mme Lakhoyan avait été mis sous tutelle, notamment par Mme Rotiroti?

M. Tanguay : Ah! je n'ai pas... Encore une fois, je ne vais pas révéler, je ne vais pas révéler des éléments... de façon spécifique. Chose certaine que ce soit moi, que ce soit Mme Rotiroti, je pense qu'on fait une bonne job de whip, on fait notre job, puis ça inclut le fait d'accompagner les députés.

Journaliste : Ça ne vous dit rien, ce que je vous dis là, une tutelle...

M. Tanguay : Bien, que ça me dise de quoi ou rien, je vous...


 
 

8 h 52 (version non révisée)

M. Tanguay : ...pas, parce que ce n'est pas du domaine public. Encore une fois, quand on va voir son whip, on dit : Heille, il y a telle affaire, qu'est-ce que tu en penses? Bien, écoute, voici...

Journaliste : Il me semble, qu'est-ce qui se passe dans les bureaux de comté, ça devrait être du domaine public, c'est l'argent public qui paye ça. Dans le cas de Mme Lakhoyan, c'est 113 000 $, là, qu'elle a pour administrer son bureau. Les gens n'ont pas le droit de savoir ce qui se passe avec cet argent-là?

M. Tanguay : Bien, ils vont le savoir avec le rapport de la Commissaire à l'éthique.

Journaliste : Donc, c'est public?

M. Tanguay : Bien oui, le rapport de la Commissaire à l'éthique, je vous informe, va être rendu public.

Journaliste : Mais alors pourquoi vous dites que ce n'est pas du domaine public?

M. Tanguay : Parce que ce n'est pas moi qui fais enquête, c'est la Commissaire à l'éthique.

Journaliste : Oui, mais ce que vous avez fait, vous, à l'interne... Vous ne voulez pas le dire aux citoyens qu'est-ce que vous avez fait à l'interne?

M. Tanguay : Ah, bien, à l'interne, on... Ce qu'on fait à l'interne, on respecte toutes les règles, c'est ce que l'on fait à l'interne. On respecte toutes les règles. Maintenant, quand il y a un questionnement puis qu'on dit : Ah, OK, tu es correct de faire ça. On ne va pas... on ne va pas faire une divulgation à toutes les fois qu'un député vient me parler dans mon bureau pour me poser une question.

Journaliste : Est-ce que les députés vont assez demander opinion à la Commissaire à l'éthique?

M. Tanguay : On fait notre job. Excusez-moi?

Journaliste : Est-ce que les députés vont assez voir la Commissaire à l'éthique?

M. Tanguay : Je pense que oui, mais moi, je serai toujours de l'école, par déformation professionnelle, pour dire : Dans le moindre doute, allez voir à la Commissaire à l'éthique. Puis c'est ce que je dis à mes collègues, et ils le font. Puis, je pense qu'il faut avoir ce réflexe-là. Il ne faut pas voir la Commissaire à l'éthique, dire : Oh, mon Dieu! Je n'irai pas, je n'irai pas la voir parce que d'un coup que ci, ça, ça, ça, ce soit mal perçu. Il faut que ce soit bien perçu.

Et d'ailleurs, je vais vous révéler une chose, la semaine passée, j'avais une discussion avec la Commissaire à l'éthique, parce que moi, mon premier... un de mes premiers réflexes, un de mes premiers réflexes, ça a été de dire, avec ma cheffe de cabinet, on va avoir un appel avec le commissaire à l'éthique pour établir des... des bonnes bases. Je suis whip puis sachez, Me Mignolet, que je n'hésiterai jamais à vous consulter. Puis je pense qu'elle a très bien reçu en disant : Oui, je suis là pour conseiller les députés. Elle n'est pas juste là pour faire des enquêtes, mais elle est là pour nous conseiller. Mais faites attention à ça puis, ah, peut-être des directives. Puis la Commissaire à l'éthique aussi, là, dans notre code, là, elle... elle voit que les députés ont un rôle quand même assez complexe, puis on joue avec plusieurs règles, puis il faut s'assurer que ce soit bien appliqué. Puis elle, elle nous aide à... à naviguer là-dedans. Puis, souvent, des fois, elle va dire : Bien, écoutez, je le prends en délibéré puis je vous reviens avec une réponse. C'est à ça que ça sert.

Journaliste : Mais je reprends votre analogie du médecin, là, votre... votre médecin, Commissaire à l'éthique, vous a dit : Dans vos rangs, il y a un virus quelque part, peut-être, que je vais analyser. Est-ce que ça, ça vous inquiète pour le reste de votre caucus? Qu'est-ce que vous, vous allez faire? Parce que l'enquête est sur Mme Olivier, mais elle n'est pas nécessairement sur tout le caucus, là, est-ce que vous, vous allez faire quelque chose pour le reste du caucus?

M. Tanguay : Écoutez, on va faire... Moi, je vais faire ma job de whip à tous les jours. Puis ça, ça... ça implique des discussions.

Journaliste : Allez-vous rencontrer des gens particulièrement, allez-vous...

M. Tanguay : Juste compléter ma réponse. Je vais faire... Je rencontre des gens de façon particulière à tous les jours, à toutes les semaines, là. C'est ma job de whip. Alors, de façon maintenant très claire, moi, je vois un caucus qui respecte les règles, des députés qui respectent les règles. Quand ils ont une question, ils n'ont pas peur de venir me voir, ils n'ont pas peur de parler à la Commissaire à l'éthique. Et je vois que, dans le cas de Mme la députée de Chomedey, bien, il y a une enquête. Parfait. La commissaire va rendre public son rapport, puis on verra ce qu'il en retourne. Elle, elle dit qu'elle n'a rien fait puis qu'elle va surtout, puis ça, je trouve ça important, pleinement collaborer, pleinement collaborer à la Commissaire à l'éthique.

Journaliste : ...le député de Jacques-Cartier, Greg Kelley, sera ici d'ici la fin de la session?

M. Tanguay : Écoutez, sans révéler quoi que ce soit, vous... vous comprendrez que c'est difficile. C'est difficile. Il y a de l'humain à travers ça. Greg, là, et j'ai... j'ai eu l'occasion de lui dire, il a tout l'amour. Puis vous allez dire «ah, il exagère, la politique». Non, non, le mot «amour» prend pleinement son sens. Greg a tout l'amour de ses collègues, a tout leur support moral, a tout... peut bénéficier de cela. Greg, c'est... c'est un vrai, c'est un membre de la famille, puis on lui souhaite de passer à travers cette épreuve-là, parce qu'au-delà de la politique, il y a la famille. Puis quand la politique se termine, il reste la famille. Alors, on lui envoie, puis vous me... vous me de donner l'occasion d'envoyer un message à Greg : Lâche pas, Greg. On t'aime puis on... on a hâte de... de te revoir. Il fait toujours partie pleinement de la famille libérale.

Journaliste : Is Greg Kelley going to be here for the end of the session?

M. Tanguay : We'll see, we'll see. That being said, he's a… a loved MNA by his colleagues, but also by the people living in his writing. He's a great MNA. And now it's… these are difficult times, and we understand that we're going to go one step at a time but is a full member of the Québec Liberal Party and he's part of our political family.

Journaliste : With everything that's going on with Liberals just this week, what you're saying to voters? Because Liberals can't keep their own business in order...

M. Tanguay : And again, we are here to work, to help people, to talk about health care, to talk about immigration, to talk about education, and of course, we… what… we...


 
 

8 h 57 (version non révisée)

M. Tanguay : ...that the people wants us to work on those issue instead of what's happening with you guys, what's happening with you guys.

So, again, our priority is to make sure that all the rules are respected, and we are confident that they are. Now, there's different inquiries, we'll see the end-result of this. And we want to know the truth. That being said, we have a work to do, and people are eager to see us to defend their rights and to protect them.

Journaliste : ...that you're going to be the party that can change things within the Government, you've lost two... two MNAs on the outside just this week alone?

M. Tanguay : Yes. You know, we have a couple of months ahead of us before the... the general election. And, at that period of time, rest assured that we will be fully ready to represent the alternative of this bad Government.

Journaliste : ...say to Mme Lakhoyan Olivier? You met with her.

M. Tanguay : Yes, of course.

Journaliste : You expelled her from the... from the caucus. What was the discussion like? How did it go?

M. Tanguay : The... The discussion that leads to the communqué that you all see, and that's the way of doing things. You know, once you are facing an inquiry by the "Commissaire à l'éthique", that's the rule that we applied a couple of times in the past. So, the... the conversation I had, I had with Mme Sona Lakhoyan Olivier is with regards to the communiqué that we issued. So, she will be, and she mentioned it on his social media, fully cooperated with the "Commissaire à l'éthique". And we see the end-result.

Journaliste : Was it a difficult discussion? Was it...

M. Tanguay : Oh! it's... it's not... I will keep that personal. It's not for me to... to say if it was difficult, very difficult, extremely difficult. It was a conversation that I had to conduct. But again, with all the respect that I still have with... with regards to Sona Lakhoyan, she is an MNA facing that inquiries, and we'll see the end-result. And she will be fully cooperating.

Journaliste : That rule that you apply, is that as a parliamentary rule or is that a... a party rule?

M. Tanguay : Sorry?

Journaliste : The rule that you apply to exclude Mme..

M. Tanguay : This is... This is the rule that all the caucuses apply when... when these things happens. For the... Liberal Party, we had a couple of example in the past. When you are facing an inquiry, the... the time of the... the inquiry, you... you are out of the caucus.

Journaliste : ...choice in the matter. Your hand was kind of forced to... to remove her?

M. Tanguay : It's... It's the... the same rule that you are applying to her that we have done in the past.

Journaliste : We know that most Quebeckers do not feel that M. Rodriguez can rebuild the party's confidence, as a poll shows. Within caucus, is there... is there any cracks in...

M. Tanguay : Not at all! We saw yesterday a caucus that is fully committed behind our leaders, Pablo Rodriguez. And we are here to do a job. And Pablo is very, very active in... in all the regions of Québec. And we have a strong leader. These are difficult times, but we have a strong leader, and we have a strong caucus behind our leader.

Journaliste : Okay. Why are you hiding, then? Because the... at the secretariat, the email says that you should be at the salle Joseph-Papineau at 9 o'clock, but you are in Kirkland, and it's... it's locked. Even...

M. Tanguay : Sorry, I... I... Sorry, you... you...

Journaliste : ...changed the room where you were having your caucus. With could not...

M. Tanguay : OK! OK! Let me explain you one thing. OK. Breathe normally.

Journaliste : ...insulting for us.

M. Tanguay : Non. OK. You know what? OK, this is not the first time that we change the place. Why...

Journaliste : ...secretariat?

M. Tanguay : I will see what... But let me explain one thing...

Journaliste : ...

M. Tanguay : No. There's constructions, and we could not conduct, as we have done many, many times in the past, our caucuses in the room La Fontaine or Papineau... Papineau because there's noise because of the construction. You know, I'm going to tell you...

Journaliste : ...this morning I haven't heard a noise.

M. Tanguay : No! Yesterday we were there as well.

Journaliste : ...hiding? And why it's...

M. Tanguay : Not at all! I'm here. Do you have any questions?

Journaliste : ...

M. Tanguay : No! Let me... Of... There's no story there, let me tell you. And I'm the one advocating we don't want to go to Kirkland because it's in the basement, you know, there's a lack of light. We want to be in Papineau. And every time that we are... we must change the room because there's noise because of the construction. We say : Oh! my God! So, we have done, I think.... tens of times switching rooms.

Journaliste : ...clear in this email sent to la Tribune de la presse.

M. Tanguay : Ah! but we'll see. Sorry about that, but it's a... it's an honest mistake, if it's not...

Journaliste : ...was locked.

M. Tanguay : Where...

Journaliste : At Kirkland, even... it was not even 9 o'clock.

M. Tanguay : OK. But we'll see. But we're not hiding.

Journaliste : ...but since you are in an internal crisis, it could be easy for you to avoid journalists at this point.

M. Tanguay : Ah! no, no, we're not playing that game. And I've never played that game. Tell us who you want to meet with and you'll be meeting with. And again, I'll be a happy camper to...


 
 

9 h 02 (version non révisée)

M. Tanguay : …be, as we speak, in Papineau, because there's light, but now, in Papineau, there's noise, and that's the reason why we switched. And again, yesterday, for the caucus, we were… yesterday in the afternoon, we were in… Kirkland or Marois?

M. Morin : It was in Kirkland.

M. Tanguay : Kirkland. This is the same room, «là», the same… So, that's it. There's no story there, let me tell you.

Journaliste : I just want to make sure that I have you on record that you're not at the stage to avoid questions from journalists…

M. Tanguay : Not at all. Look me in the eyes : Not at all.

Journaliste : …because it's not going well for you.

M. Tanguay : No, not at all. Not at all, not at all, not at all. It's because of the noise, because of the construction. You know, when they're drilling, we cannot hear each other. And we have done it… We can even provide you with how many times we have done it in this year. It's going to be, let me tell you, maybe 15 times.

Journaliste :

M. Tanguay : OK.

Journaliste : And just to be clear…

Journaliste : Merci.

M. Tanguay : We cleared it. My God!

Journaliste : You're saying unequivocally you would like Mr. Rodriguez to stay on until the elections?

M. Tanguay : It's not even a question. He is our leader, and he is going to be there to lead the troops. And we are confident that we will regain the trust of Quebeckers. And he is the next prime minister of Québec. No debate about it… about that. Thank you.

(Fin à 9 h 04)


 
 

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