L'utilisation du calendrier requiert que Javascript soit activé dans votre navigateur.
Pour plus de renseignements

Accueil > Actualités et salle de presse > Conférences et points de presse > Point de presse de Mme Alejandra Zaga Mendez, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière d’environnement

Recherche avancée dans la section Actualités et salle de presse

La date de début doit précéder la date de fin.

Point de presse de Mme Alejandra Zaga Mendez, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière d’environnement

Version finale

Le jeudi 6 avril 2023, 11 h 18

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Onze heures dix-sept minutes)

Mme Zaga Mendez : Bonjour, tout le monde. Alors, aujourd'hui, je suis très contente de déposer le projet de loi n° 393, la Loi visant à lutter contre le gaspillage alimentaire.

Vous savez, des scandales comme on a vu cette semaine avec Couche-Tard, quand on voit du lait et des boissons directement au dépotoir, on n'en veut plus, au Québec. De plus en plus de familles de la classe moyenne font la file devant des banques alimentaires, parce que les gens n'arrivent pas, à la fin du mois, et ces familles n'arrivent pas à remplir leurs paniers d'épicerie, et donc même les banques alimentaires, en ce moment, manquent d'aliments à distribuer. C'est inacceptable que, pendant ce temps-là, des entreprises sont en train de remplir leurs poubelles de denrées alimentaires invendues, des aliments qui sont encore bons à la consommation. Si le système actuel fonctionnait, les entreprises comme Couche-Tard n'en viendraient pas à jeter des pintes de lait pleines à la poubelle.

Mon projet de loi vise aujourd'hui à imposer un objectif de réduction de 50 % des denrées invendues d'ici 2030. Il obligerait aussi aux entreprises de conclure des ententes de récupération, de réduction de gaspillage alimentaire avec, par exemple, des organismes reconnus, tels que des banques alimentaires. Vous savez, les plus petites entreprises, on pourrait aussi les exempter ou les accompagner par le gouvernement du Québec.

Il y a deux jours, le ministre de l'Environnement, Benoit Charette, s'est dit très fâché, en Chambre, de la situation. Il partageait aussi le constat de ce type de pratique. Alors, c'est l'occasion d'en faire plus. Quand des entreprises ne prennent pas leurs responsabilités, c'est au gouvernement de se montrer proactif. J'espère sincèrement que la CAQ va accepter de travailler main dans la main avec nous sur cet enjeu-là, parce que les Québécois et Québécoises sont choqués par ce gaspillage, et il faut y mettre fin. Merci.

(Fin à 11 h 19)

Participants


Document(s) associé(s)