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Point de presse de Mme Michelle Setlakwe, Porte-parole de l’opposition officielle en matière de culture et de communications, et M. André Fortin, porte-parole de l’opposition officielle en matière de développement économique régional

Version finale

Le mercredi 3 mai 2023, 8 h 40

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Huit heures cinquante minutes)

Mme Setlakwe : Bonjour à vous tous. Aujourd'hui, c'est la Journée mondiale de la liberté de presse. C'est important de le souligner. D'ailleurs, plus tard ce matin, je serai en études de crédit aux sujets d'accès à l'information.

Mais, d'entrée de jeu, il faut dire que notre cœur, et toute notre solidarité, et nos pensées sont avec tous les Québécois affectés par les inondations. Et, dans plusieurs zones, évidemment Charlevoix, mais ailleurs, il y a plusieurs zones sous surveillance, je voyais les images, ce matin, de propriétés affectées. La vie des gens est chamboulée actuellement. Il faut remercier, évidemment, tous les intervenants, vous remercier vous aussi, les journalistes qui travaillez, qui êtes sur le terrain à diffuser l'information complète en temps réel. Merci pour votre travail.

Je ne peux pas m'empêcher d'avoir une pensée particulière pour la famille, les parents du jeune Christopher Lavoie, 23 ans, le pompier volontaire qui est toujours porté disparu, ainsi que M. Régis Lavoie. C'est important le travail qu'ils font. Ils se mettent en danger pour nous, les Québécois et Québécoises. Donc, notre pensée est avec tous les Québécois affectés ce matin. D'ailleurs, mon collègue André Fortin représente des concitoyens qui sont affectés dans sa circonscription. Je lui cède la parole.

M. Fortin :Merci. Merci, Michelle. Effectivement, là, un petit mot pour mes propres concitoyens de l'Outaouais qui sont affectés ce matin. Pour eux, et on a eu la chance d'en discuter hier, c'est la troisième fois en sept ans. Ce n'est pas une situation qui est simple, ce n'est pas une situation qui est rose, c'est une situation qui est de plus en plus frustrante, année après année. Alors, bien évidemment, là, nos pensées sont avec eux et avec tous les gens des différents... les employés municipaux, les pompiers bénévoles, les gens de la Sûreté du Québec et des différents corps policiers qui donnent un coup de main encore cette année. On sait qu'ils sont fatigués, on sait que c'est... que la récurrence cause cette fatigue-là, mais on apprécie leur travail.

Je veux prendre l'opportunité également pour vous parler de ce que j'ai constaté dans les différentes études de crédits auxquelles, moi, j'ai pu participer au cours des derniers jours. J'ai participé à trois études de crédits qui touchent beaucoup le milieu rural, c'est-à-dire l'agriculture, la foresterie, le développement économique régional. Et le constat qui en sort, c'est que le gouvernement de la CAQ, s'il l'était, n'est clairement plus le gouvernement des régions.

Le ministre de l'Agriculture nous a essentiellement dit : Nos producteurs de porcs, oui, ils sont dans le trouble, oui, il y a un enjeu, oui, il va falloir qu'ils ferment, mais je n'ai pas de plan d'action précis pour ça, ils vont devoir diminuer leur production. La ministre des Forêts nous a dit : On va en faire moins... on en fait moins, d'entretien, de travaux sylvicoles, donc il y aura moins d'arbres à aller chercher pour nos producteurs forestiers au cours des prochaines années, mais c'est une réalité et c'est ça qui va continuer. Et, en développement économique régional, je n'ai pas senti une fibre particulièrement régionale de la part du ministre Fitzgibbon. On est loin du gouvernement qui nous a été présenté comme le gouvernement des régions en 2018.

M. Lacroix (Louis) : Sur ce qui s'est passé à Saint-Urbain avec le décès des deux pompiers, est-ce qu'à votre avis ça prend une enquête, par exemple une enquête publique du coroner, pour comprendre ce qui s'est passé? Qu'on envoie des gens... Il y a un des deux pompiers qui ne savaient pas nager. On l'envoie secourir des gens qui sont pris dans une inondation, une rivière qui est en furie. Ce n'est pas le seul corps de pompiers volontaires au Québec, là. Est-ce que ça prend une enquête pour déterminer ce qui s'est passé dans la chaîne de décision pour éviter d'autres drames semblables?

M. Fortin :Bien, d'abord, d'abord, vous me permettrez, là, pour les les pompiers bénévoles, les pompiers volontaires au Québec, là, moi, il y en a beaucoup dans ma circonscription, c'est des gens qu'on côtoie, qu'on voit, c'est des leaders communautaires souvent, mais ce sont des petits groupes avec peu de ressources et c'est des gens surtout, là, de grand cœur, qui veulent aider dans toutes les situations, et je leur lève mon chapeau aujourd'hui.

Pour ce qui est de comprendre les circonstances exactes de ce qui s'est passé, d'abord, on comprend que tous les efforts doivent être mis aujourd'hui, là, sur la recherche de ces deux personnes qui sont toujours disparues, que les efforts sont mis sur la protection des citoyens, sur la protection des villages, de Baie-Saint-Paul, de Saint-Urbain et des autres régions, mais il va y avoir des questions qui vont devoir se poser, il va y avoir des enquêtes qui vont devoir avoir lieu. Il va falloir comprendre les circonstances, et, à ce niveau-là, on comprend tout à fait le cri du cœur de la mère... de Mme Lavoie.

M. Laforest (Alain) : Il y a un sondage ce matin. Vous ne bougez pas au national, vous ne bougez pas dans la région de Québec. Est-ce que c'est décourageant?

M. Fortin :Je vous dirais, les sondages, c'est des sondages, là, c'est... on n'a pas l'habitude de les commenter. Puis on est dans une situation qui est particulière, quand même, au Parti libéral. On a un chef intérimaire, on est un parti qui... les Québécois le savent, là, qui a eu des résultats décevants lors de la dernière campagne, et, contrairement au Parti québécois, le fait qu'on ait un chef intérimaire, le fait que notre course ne soit pas encore lancée fait en sorte qu'il n'y a pas de grandes idées qui soient mises sur la place publique. Donc, je ne suis pas particulièrement, disons, choqué. J'espère, bien évidemment, qu'on va pouvoir reprendre du poil de la bête, là, au cours des prochains mois, des prochaines années, mais il y a des circonstances qui vont faire en sorte de nous permettre d'avoir davantage de...

M. Laforest (Alain) : ...troisième lien?

M. Fortin :Bien, c'est clair, c'est clair. On l'a senti dès l'annonce de son recul sur cette promesse. Et, quand on brise une promesse, une promesse phare, une promesse qu'on répète élection, après élection, après élection, je pense qu'on savait tous qu'il y aurait un impact politique à payer pour M. Legault.

M. Pilon-Larose (Hugo) : Est-ce que ça devient pressant pour les libéraux de lancer la course? Vous n'avez même pas encore annoncé les règles de cette prochaine course-là. Quand allez-vous le faire?

M. Fortin :Bien, le parti a été assez clair sur cet enjeu-là. Il y a un conseil général, là, qui aura lieu à la fin du mois et le parti aura la chance de préciser, de préciser tout ce qu'il a besoin de faire. 

M. Robillard (Alexandre) : Mais vous, personnellement, je pense que vous êtes le mentor, là, de la présidente de l'aile jeunesse, puis je ne sais pas si vous partagez son point de vue, mais elle semblait plus pressée que, disons, pressée d'attendre.

M. Fortin :Bien, c'est gentil, j'apprécie le titre de mentor. On n'a jamais eu cette conversation-là, moi et elle, mais on a travaillé ensemble, on a travaillé ensemble longtemps, et c'est quelqu'un que j'apprécie énormément.

M. Robillard (Alexandre) : ...vous êtes d'avis que ça prend une course plus tôt que tard?

M. Fortin :Moi, je m'en remets aux instances du parti sur cet enjeu-là.

M. Desrosiers (Sébastien) : Les résultats — excuse-moi, Hugo — vous les interprétez seulement sous l'angle de la chefferie? En fait, ce que je veux dire, c'est : Les résultats, si vous les considérez décevants, vous considérez que c'est seulement parce qu'il y a un chef intérimaire à la tête de votre parti? Je veux dire...

M. Fortin :Non, pas... non, puis ce n'est pas un blâme envers une personne ou une autre, là, ce n'est pas ça, mon point. Mais le Parti québécois, qui de toute évidence, là, prend des plumes, a eu la chance de réfléchir à qui ils sont. Ils ont eu la chance de passer à travers des périodes plus difficiles où ils se sont questionnés, où ils ont eu des changements de direction évidents et, aujourd'hui, de se concentrer sur ce qu'ils ont identifié comme étant leurs priorités. Une course à la chefferie nous permet de faire ça au Parti libéral puis d'envoyer un message clair aux Québécois. C'est ce qui sera fait au cours des prochaines années. 

Mme Plante (Caroline) : ...vous la trouvez négative, la publicité du Parti québécois, là, la récente publicité?

M. Fortin :Bien, je la trouve honnête.

Mme Plante (Caroline) : O.K. Puis est-ce que le Parti libéral ferait à peu près le même genre de publicité? Est-ce que vous seriez à l'aise avec ce genre de publicité au Parti libéral?

M. Fortin :Bien, je trouve que c'est... la publicité que le Parti québécois a mise de l'avant, puis ça, c'est mon point de vue personnel, ce n'est pas quelque chose qui a été discuté, là, parmi les membres du caucus, mais je trouve qu'elle reflète bien les reculs de la Coalition avenir Québec. Est-ce que c'est quelque chose qu'on ferait? Je vous dirais qu'on est encore loin de le faire en ce moment, là, parce qu'on est encore loin d'une campagne électorale. Le Parti québécois fait le choix de le faire tout de suite. C'est leur choix. Mais je trouve qu'elle reflète bien la réalité.

M. Gagnon (Marc-André) : Est-ce que ça vous a fait penser à d'anciennes publicités du Parti conservateur?

M. Fortin :Non, je ne l'ai pas fait le lien entre les deux.

M. Gagnon (Marc-André) : ...le parallèle est quand même... Bon, vous n'avez pas de course à la chefferie d'entamée officiellement, vous n'avez pas de chef officiel, donc il y un chef par intérim. Est-ce que de voir qu'à tout le moins l'hémorragie semble freinée, ça vous rassure? Parce que, d'un sondage à l'autre, on voyait, des fois, des baisses de points importantes pour le Parti libéral. Là, c'est du sur place.

M. Fortin :Ces sondages-là, là, il y a en masse d'analystes, là, pour vraiment analyser la question en profondeur, voir c'est quoi, les différents enjeux autour de ça. Et je vais les laisser faire leur travail, mais...

M. Gagnon (Marc-André) : ...intéressant de voir l'intérieur comment vous le vivez, là.

M. Fortin :...mais effectivement c'est une question, souvent, d'un point à la fois, un point de pourcentage. On joue dans les marges dans les changements dont vous avez discuté. Alors, je ne m'avancerai pas. Le travail, cependant, d'un intérim, d'un leadership intérimaire, là, c'est souvent de stabiliser la barque, de s'assurer qu'on...

M. Gagnon (Marc-André) : Donc, M. Tanguay, là-dessus, fait bien son travail pour stabiliser la barque?

M. Fortin :Bien, moi, je n'ai pas d'enjeu avec le travail de M. Tanguay. Je trouve que, si vous l'analysez, du point de vue des résultats, ça reflète une stabilisation.

M. Robillard (Alexandre) : Et la remontée du Parti québécois, est-ce que c'est un bon ou un mauvais signe pour le Parti libéral du Québec, compte tenu de son histoire?

M. Fortin :Ça, je vais laisser ça aux analystes.

M. Robillard (Alexandre) : Mais, je veux dire, bon, on pourrait penser... Parce qu'on a souvent présumé que la CAQ amenait un autre paradigme, là, dans le paysage politique en changeant les... en recadrant les axes, puis tout ça. Est-ce que vous avez l'impression que la remontée du Parti québécois peut changer quelque chose sur ce...

M. Fortin :Vous présumez d'un changement de paradigme à travers un sondage. On verra avec le temps puis on verra l'analyse des choses.

M. Gagnon (Marc-André) : ...ça indique que les vieux partis peuvent rebondir?

M. Fortin :Ah! moi, je pense que le Parti libéral peut rebondir. Le Parti libéral, s'il transmet clairement ses valeurs, s'il parle de ses priorités, s'il a un mandat clair à offrir aux Québécois, a une opportunité incroyable de rebondir. On est un parti qui a toujours su le faire au fil du temps. Alors, avec une plateforme claire, avec des objectifs clairs, avec des gens qui n'hésitent pas à mettre de l'avant les raisons pour lesquelles ils s'impliquent en politique, je pense que le Parti libéral peut très clairement avoir une remontée.

M. Pilon-Larose (Hugo) : ...ancien adversaire remonter comme ça, là, ça a dû être une bonne nouvelle pour vous, ce matin, quand... Dans le sens, pour le Parti libéral, d'avoir un adversaire souverainiste qui remonte, qui reprend du poil de la bête, est-ce que ça ne permet pas de revenir à l'ancien axe qui divisait le Québec?

M. Fortin :Vous voulez que je dise, en tant que libéral, que la remontée d'un parti indépendantiste, c'est une bonne nouvelle?

M. Robillard (Alexandre) : Vous êtes en train de répondre à votre question. Comme on dit, des fois, poser la question, c'est y répondre. Donc, justement, est-ce que... Le Parti québécois se définit comme un parti de conviction. Sa conviction fondamentale est dans son article 1, c'est-à-dire c'est l'indépendance. Est-ce que ça, ça peut vous permettre de mettre de l'avant vos convictions...

M. Fortin :Bien, moi, je vais vous le dire comme ça, O.K., quand les partis politiques sont clairs, quand les électeurs savent exactement c'est quoi, un parti politique, c'est quoi, leurs valeurs, qu'est-ce qu'ils vont représenter, pourquoi ils vont venir ici, à Québec, à toutes les semaines, se battre, bien, c'est beaucoup plus facile d'embarquer dans ce mouvement-là. Et le Parti libéral doit être clair avec ses électeurs, à savoir pourquoi on est ici, c'est quoi, nos enjeux prioritaires, c'est sur quoi qu'on va... qu'est-ce qu'on va prioriser. Et ça, au fil des temps, là, le Parti québécois a eu de la difficulté à faire ça. Ils sont passés...

Une voix : ...

M. Fortin :Non, mais laissez-moi... Ils sont passés par plusieurs réorientations qui ont fait en sorte que leur message était moins clair. Là, aujourd'hui, on sent un message clair du Parti québécois. Le Parti libéral, là, a toutes les raisons du monde d'avoir un message clair. Puis, je l'ai déjà dit, je vous l'ai déjà dit, au fil du temps, ce message-là, il était de moins en moins clair pour les Québécois. Mais il y a une énorme opportunité pour le Parti libéral.

M. Robillard (Alexandre) : Puis pourquoi c'est une mauvaise nouvelle de voir... pour le Parti libéral du Québec, de voir le Parti québécois monter dans les sondages?

M. Fortin :Je n'ai pas dit que c'était une bonne ou une mauvaise nouvelle. L'analyse, vous la ferez. Bien honnêtement, tout ce que je vois...

M. Robillard (Alexandre) : ...réjouir de voir le Parti québécois monter dans les sondages?

M. Fortin :Bien, c'est la question qui nous a été posée.

M. Robillard (Alexandre) : Moi, j'aimerais savoir c'est quoi, votre réponse? Est-ce que vous vous en réjouissez ou vous vous en désolez?

M. Fortin :Moi, ce que je vous dis aujourd'hui, là, c'est que, quand on envoie un message clair, quand on a des enjeux bien identifiés, comme le Parti québécois les a aujourd'hui, les Québécois vont se reconnaître dans l'un ou l'autre des partis politiques.

M. Pilon-Larose (Hugo) : ...en éducation, M. Fortin, est-ce que le ministre Drainville s'apprête à se donner trop de pouvoir en pouvant... en voulant nommer, dégommer des D.G. dans les centres des services scolaires dans le projet de loi qu'il pourrait déposer?

M. Fortin :Moi, je vous dirais surtout, aujourd'hui... Puis on va voir le projet de loi, là, exactement dans la forme qu'il aura. Présumer des intentions avant de voir un projet de loi, ce n'est pas quelque chose que j'ai l'habitude de faire. Cependant, je vous dirais, notre constat, c'est que c'est un échec massif de la dernière réforme qui a été présentée par le gouvernement de la Coalition avenir Québec. Ce qu'ils nous disaient à ce moment-là, c'est qu'on va donner plus de voix aux parents, il va y avoir plus de possibilités pour les parents de faire valoir leur point de vue. Aujourd'hui, on voit des groupes de parents qui se battent, à Montréal, pour avoir des services, à Laval, parce que les frais de services de garde sur l'heure du lunch sont démesurés, qu'ils ne retrouvent pas leur voix au sein de la dernière réforme de la Coalition avenir Québec. J'espère que la prochaine, peu importe la mouture qu'elle aura, fera beaucoup plus de place aux parents. Mais aujourd'hui, si le ministre Drainville veut nous proposer une autre réforme de structure, c'est un constat clair d'échec envers celle qui avait été proposée et adoptée par le ministre Roberge.

M. Bossé (Olivier) : Pour votre candidature à la chefferie, on comprend que vous allez être clair dans vos orientations pour les donner au parti.

M. Fortin :Bien, il faut que tous les candidats à la chefferie soient clairs dans les orientations. Regardez n'importe quelle course à la chefferie, là, qu'il y a eu dans les différents partis politiques au fil du temps, si on n'a pas de vision claire pour notre formation politique, on n'a pas d'affaire à se présenter à une course à la chefferie.

Mme Henriquez (Gloria) : I wanted to hear your thoughts on Baie-Saint-Paul and just in general about the investment that the CAQ is making when it comes to climate change events like this one.

M. Fortin : Yes, obviously, our thoughts, both our thoughts and the ones of our caucus and our party, are with the people in Baie-Saint-Paul, in the Laurentians, in my own riding and in every part of the province that is experiencing dramatic flooding. Our thoughts are very much with the family members of the two volunteer firemen who are still missing. We know there is a lot of questions around the circumstances of their disappearance, and those... in time, those questions will have to be answered. But, for now, we appreciate the work of the municipal officials, the different police corps, the volunteer firefighters that are still on the ground helping to secure our towns and secure our critical infrastructures and make sure the people are safe.

In terms of the investments that will need to happen, there... in my part of the world, this is the third flood in seven years. People are growing tired and very tired of this. They want to see proper investments that are made. And I thought the Premier shut the door pretty quickly with regards to investments that needed to be made. Right now, there are municipalities that are fighting to protect their citizens, to protect their infrastructures. The Premier himself is about to go to the city of Gatineau, which is under water for much of it. He'll be able to see just how devastating this is on the city but also on the people who are living through it. And so, I hope he understands that there needs to be a dialog with the cities about their needs and about their... the need to react more quickly to prevent these things going forward. Thank you.

(Fin à 9 h 07)

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