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Point de presse de M. Joël Arseneau, porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière de transports et de mobilité durable

Version finale

Le jeudi 11 mai 2023, 9 h 30

Hall principal de l'hôtel du Parlement, hôtel du Parlement

(Neuf heures trente-sept minutes)

Le Modérateur : Alors, bonjour. Bienvenue à tous à ce point de presse du Parti québécois. Prendra la parole Joël Arseneau, député des Îles-de-la-Madeleine, et, par la suite, passera, là, la parole à M. Francis Boudreault, le porte-parole du Comité de mobilisation IAC.

M. Arseneau : Alors, bonjour, tout le monde. Je suis effectivement entouré des membres du Comité de mobilisation Isle-aux-Coudres. Je les ai rencontrés pour la première fois lundi, lors d'une assemblée qui avait mobilisé plus de la moitié de la population de L'Isle-aux-Coudres, qui, actuellement, est inquiète, qui est excédée, qui se sent prise en otage dans un service de traversiers qui est largement inadéquat, qui n'est pas fiable non plus, et qui met même à risque la santé et la sécurité des gens, des insulaires.

On parle d'une population, à L'Isle-aux-Coudres, qui est âgée, beaucoup de gens qui ont des suivis médicaux, des gens qui travaillent aussi et qui doivent prendre le traversier à chaque matin pour aller traverser... pour aller travailler de l'autre côté. Il y a également l'éducation qui est touchée par un service inadéquat, les enfants qui se demandent à chaque matin : Est-ce que mes enseignants vont pouvoir traverser et venir nous donner la prestation de cours auxquels on a droit?

Alors, je veux que ça soit très clair que le traversier pour L'Isle-aux-Coudres, ce n'est pas un luxe. En fait, c'est un droit fondamental que reconnaît le gouvernement du Québec. C'est le prolongement de la route que le gouvernement du Québec, l'État du Québec s'engage à donner aux insulaires. Et évidemment je sais de quoi je parle, je suis moi-même insulaire. Et ce qui m'a frappé, c'est qu'on sent que ces gens-là, les insulaires, se sentent abandonnés, et c'est la raison pour laquelle on a voulu aujourd'hui leur donner une tribune. Parce que, depuis déjà des mois, voire des années, le service est largement inadéquat. Le service est aléatoire par les temps qui courent, il est irrégulier. À la moindre brise de nordet, le service est interrompu. Ça crée une insécurité dans le milieu qui est extrêmement importante. Ils veulent des solutions, des solutions immédiates. Il y a des pertes financières aussi que plusieurs enregistrent. La saison touristique, pour plusieurs, est déjà impactée par le service qui est inadéquat.

Alors, pour toutes ces raisons et bien d'autres qu'ils vont vous exposer, je pense... et j'en appelle aujourd'hui, après avoir rencontré la Société des traversiers du Québec, qui a des solutions sur la table qui sont insatisfaisantes, à la ministre des Transports et de la Mobilité durable, Mme Geneviève Guilbeault, de les rencontrer et d'intervenir sans délai pour régler la situation à court, à moyen et à long terme. Sur ce, je laisse la parole. Francis Boudreault.

M. Boudreault (Francis) :Représentants des médias, bonjour. Aujourd'hui, nous sommes extrêmement fiers de représenter la population de L'Isle-aux-Coudres. D'entrée de jeu, mettons une chose au clair : jamais les insulaires ne se plaignent d'être insulaires. Ils sont débrouillards, créatifs et fiers. Depuis 300 ans, ils font preuve d'une détermination hors du commun et ont créé un milieu de vie enviable et dont le sentiment d'appartenance est inébranlable. Nous sommes ici pour remettre plus de 1 000 lettres de mobilisation, signées d'insulaires, de professeurs, de commerçants, d'entreprises, de fournisseurs, et j'en passe, pour dénoncer la situation critique de la traverse de L'Isle-aux-Coudres.

On connaissait la solidarité des gens de notre communauté, mais ce mouvement de mobilisation est historique. Mardi soir, les hauts dirigeants de la STQ sont venus à la rencontre de la population insulaire. On tient d'ailleurs à les remercier. Nos concitoyens ont livré des témoignages touchants, poignants et bouleversants, entre autres la directrice générale du centre de services scolaire, qui se soucie de l'éducation de nos enfants, puisqu'un arrêt de service ou une réduction de services empêche nos jeunes de vivre des activités scolaires et d'avoir les mêmes opportunités que les autres enfants dans la région; les plus de 200 travailleurs qui partent travailler chaque matin vers le continent avec une valise, sans savoir s'ils reviendront dormir près de leur famille, ils ont tous le droit fondamental d'avoir la certitude de rentrer chez eux le soir, en sécurité; de nos fournisseurs qui ne veulent plus approvisionner nos commerçants, et, quand ils le font, la facture est salée, de deux à trois fois plus élevée qu'à l'habitude; de nos entreprises qui peinent à joindre les deux bouts en raison de la mauvaise presse et de la diminution d'achalandage et de visiteurs, sans oublier les coûts d'opération qui augmentent; des mères et des pères de famille qui s'inquiètent des soins et des services offerts à leurs enfants; une mère et sa fille de quatre ans se sont vu refuser un transport ambulancier en raison de traverses annulées pendant 24 heures; des aînés qui sont de plus en plus isolés, inquiets tous les jours d'être privés des soins de santé dont ils ont besoin; le directeur de la résidence pour personnes âgées nous a confié qu'un usager s'est vu priver son droit de finir ses jours sur son île natale en raison d'un plan de contingence de la STQ qui nous a tout l'air d'une mascarade.

Voyez, c'est notre réalité maintenant. La découverture du service qu'entraîne le NM Svanoy à L'Isle-aux-Coudres ne nous cause que des ennuis et surtout de l'insécurité. Vous comprendrez, et on vous l'a déjà dit, nous n'avons pas obtenu les réponses souhaitées de la part de notre société d'État. On se sent bafoués. Nous, les Marsouins, sommes des Québécois et des Québécoises à part entière. Notre enjeu régional n'est pas un petit enjeu. Nous réclamons un service de traversier sécuritaire, fiable et efficace, notre seul lien qui nous unit avec le continent.

Pour retrouver la confiance en la STQ, nous souhaitons de mobiliser... le souhait de la mobilisation de L'Isle-aux-Coudres est que le NM Alphonse–Desjardins entre en fonction sur l'île le plus rapidement possible, soit demain, le 12 mai, et ce, jusqu'à l'arrivée du NM Félix-Antoine-Savard. N'ayez crainte, amis de Québec et Lévis, notre but n'est pas de vous enlever un moyen de transport collectif. Nous souhaitons seulement assurer notre sécurité. En ce moment, ce que la STQ nous offre n'est pas rassurant. Elle faillit à sa mission de désenclaver les insulaires.

Mme Bédard nous a dit représenter la ministre des Transports et le gouvernement du Québec à titre de P.D.G. de la STQ. Est-ce vraiment la position de nos représentants de l'Assemblée nationale? Mobilisation Isle-aux-Coudres demande que M. le premier ministre François Legault, Mme Geneviève Guilbeault, ministre des Transports et de la Mobilité durable, M. François Bonnardel, ministre de la Sécurité publique, Mme Caroline Proulx, ministre du Tourisme, M. Christian Dubé, ministre de la Santé, M. Jonatan Julien, ministre responsable de la Capitale-Nationale, M. Bernard Drainville, ministre de l'Éducation... de s'interposer dans les décisions de la STQ, et ce, afin d'assurer la sécurité de la population.

Nous les interpellons tous afin que notre île jolie, île de rêve assure notre avenir. Nous sommes accueillants, nous souhaitons faire partie de la solution, main dans la main, être des collaborateurs de premier plan. Ensemble, donnons à la société d'État ses lettres de noblesse. Rappelons-nous que, pour savoir où on va, il faut savoir d'où on vient. Merci.

Le Modérateur : On va pouvoir prendre les questions.

M. Arseneau : Que disent les lettres? Peut-être un mot là-dessus?

M. Boudreault (Francis) :Des lettres... On a des témoignages touchants de différents secteurs de la population. On a des gens de 80 ans qui sont inquiets, qui sont insécures, on a des professeurs qui demandent à être échangés et qui pensaient finir leur carrière sur L'Isle-aux-Coudres après plus de 20 ans, ils sont exaspérés, ils sont au coton, comme on dit chez nous, on a des travailleurs qui perdent du salaire et des journées de travail. On en a plus de 1 000, avec, toutes, des témoignages. Le tourisme est beaucoup affecté, pour les entrepreneurs locaux également. Donc, on vient déposer ces lettres-là ici ce matin.

M. Carmichael (Simon) : Simon Carmichael, journal Le Soleil. Hier, la ministre Guilbault disait qu'à la mi-juin il allait y avoir deux bateaux à Québec, deux bateaux à L'Isle-aux-Coudres. Est-ce que ça vous rassure? Puis est-ce que vous la croyez?

M. Boudreault (Francis) :On nous a fait la même promesse l'an passé aussi, mais, par contre, il manquait de personnel pour assurer toutes les traversées durant la saison. Mais, à la mi-juin, nous, c'est encore dans un mois et demi, il peut se passer des choses encore très graves d'ici là. On ne le souhaite pas, mais c'est la réalité. Donc, non, ce n'est pas satisfaisant, la réponse de la ministre.

M. Côté-Paulette (Colin) : Colin Côté-Paulette, de Radio-Canada. Par rapport, justement, au prêt, là, d'un traversier, celui de la traverse Québec-Lévis, pour L'Isle-aux-Coudres, je pense, c'est la même demande qui a été faite, là, l'autre soir, pendant l'assemblée. Combien de temps... Juste peut-être préciser combien de temps vous le voudriez, comment ça fonctionnerait.

M. Boudreault (Francis) :Bien, nous, on souhaite avoir le NM Alphonse-Desjardins jusqu'à l'arrivée du NM Félix-Antoine-Savard, qu'on nous a dit qu'il arriverait le 16 juin sur L'Isle-aux-Coudres.

M. Gagnon (Marc-André) : Bonjour. Marc-André Gagnon, du Journal de Québec. En ce moment, là, le traversier qui est loué, il est de retour depuis lundi. C'est ce que Mme Guilbault nous a dit.

M. Boudreault (Francis) :Oui, le traversier est de retour.

M. Gagnon (Marc-André) : Donc là, il fonctionne? Vous avez un navire?

M. Boudreault (Francis) :On a un navire avec des interruptions de service, qui ne fait pas toutes les heures, là.

M. Gagnon (Marc-André) : Entre Québec et Lévis, le bateau que vous demandez, c'est le seul qui est en service. Donc, vous êtes conscient que, si la STQ, d'aventure, acceptait votre demande, ça voudrait dire, à toutes fins pratiques, que le service entre Québec et Lévis serait interrompu? Vous priveriez les gens de Québec et Lévis de leur service de traversier, il n'y en aurait plus.

M. Boudreault (Francis) :Absolument. Il y a une entente qui est intervenue entre la Société des traversiers et le Groupe AML pour mettre une traverse piétonne avec leur flotte de navires. Donc, par contre, on est conscient, on l'a dit tout à l'heure, qu'on n'enlève pas... On ne veut pas enlever le service à Québec et Lévis par guerre de pouvoir ou quoi que ce soit. Nous, c'est notre seul lien. Par contre, ici, on sait qu'il y a des ponts. On sait que c'est plus long, on sait que le trafic va être peut-être plus dense, mais il y a quand même moyen de traverser, et la traversée sera piétonne, là, avec un navire d'AML.

M. Gagnon (Marc-André) : Parce que, bon, dans l'hypothèse où la STQ vous prête l'Alphonse-Desjardins, et qu'il ne recourt pas aux services d'AML, et qu'il n'y a pas de traversier, selon vous, ça prend combien de temps pour quelqu'un qui vit dans l'est de Lévis, qui n'a pas de voiture, puis qui veut traverser de l'autre côté?

M. Boudreault (Francis) :Je le sais, j'ai vécu moi-même sur la Rive-Sud de Lévis pendant 12 ans et je travaillais du côté de Québec. Donc, on est conscients que ça va être plus long, mais le lien étant...

M. Gagnon (Marc-André) : ...combien de temps?

M. Boudreault (Francis) :Bien, le lien, peut être que ça prendra 1 h 30, peut-être que...

M. Gagnon (Marc-André) : Au lieu de 10 minutes.

M. Boudreault (Francis) :...au lieu de 10 minutes, mais c'est mieux que zéro puis de ne pas être capable...

M. Gagnon (Marc-André) : Mais ça ne vous apparaît pas déraisonnable, donc, de demander ça?

M. Boudreault (Francis) :Ça ne nous apparaît pas déraisonnable parce que nous, c'est notre lien de sécurité. C'est la sécurité qui est en jeu, des insulaires, présentement.

M. Gagnon (Marc-André) : Vous avez dit : Ce n'est pas un petit enjeu, ce qu'on vit. Je pense, vous faisiez référence aux propos de la ministre d'hier. Ça a passé de travers?

M. Boudreault (Francis) :Absolument. Ce n'est pas parce qu'on n'est pas en milieu urbain que notre enjeu est moins grand. On n'est pas dans une région éloignée, on est à une heure de Québec.

M. Gagnon (Marc-André) : Il y a des traversiers neufs qui s'en viennent, qui ont été commandés. L'annonce a été faite en début d'année. À ma connaissance, le contrat n'a pas encore été signé. Est-ce que vous avez confiance en ce qui a été annoncé, c'est-à-dire l'acquisition de traversiers électriques?

M. Boudreault (Francis) :La confiance en la STQ, on ne l'a plus. Donc, c'est là que c'est, il faut la rebâtir. Les traversiers électriques, ils sont prévus pour 2029. On a un propre traversier, le nôtre, qui était prévu pour une livraison en janvier 2022, le Joseph-Savard, et on l'attend toujours.

M. Carmichael (Simon) : C'est quoi, la réputation générale de la STQ à L'Isle-aux-Coudres?

M. Boudreault (Francis) :Bien, je pense que ce n'est pas nécessairement qu'à L'Isle-aux-Coudres. La réputation de la STQ, ils la font eux-mêmes de par toutes leurs traverses qui sont en problématique. Si on pense à la saga du F.-A.-Gauthier, si on pense à la problématique à Québec-Lévis, à Tadoussac, donc je pense qu'ils travaillent très bien sur leur problématique eux-mêmes.

M. Carmichael (Simon) : C'est quoi, la vision...

M. Boudreault (Francis) :Bien, la vision, présentement, c'est de l'insécurité totale, c'est le manque de confiance. Les gens en ont ras le bol de la STQ sur l'île présentement.

M. Bourassa (Simon) : Oui, bonjour. Simon Bourassa, de Noovo. Pour ce qui est de la saison touristique à venir, là, est-ce qu'il y a quand même des inquiétudes, malgré le fait qu'on s'attend à avoir deux navires, là, au courant du prochain mois? Tu sais, la saison touristique va commencer, puis on sait que, même quand il y a deux navires, en haute saison, à L'Isle-aux-Coudres, ça peut prendre énormément de temps, là, jusqu'à trois heures quelques même, pour traverser à partir de Saint-Joseph. Quels sont vos aprioris en ce qui concerne la prochaine saison touristique?

M. Boudreault (Francis) :Bien, c'est sûr qu'il faut que le tout soit minimum réglé pour la saison touristique, parce que c'est des enjeux majeurs, c'est des pertes de revenus. On a beaucoup d'entreprises saisonnières sur l'île. On a aussi des entreprises à l'année que c'est important pour eux, mais les entreprises saisonnières doivent, en peu de temps, faire faire les heures des employés, faire travailler les insulaires. Donc, l'enjeu est majeur du côté touristique. Oui, l'attente, il y a, mais quand que la fonction va bien, avec les deux traversiers, ce n'est pas une attente qui est négative parce qu'ils savent que les traversiers... ils vont bien puis l'enjeu est là. Puis la perception n'est pas négative de la société, là, dans ce temps là.

M. Bourassa (Simon) : Dans l'immédiat, ce que vous voulez, c'est le prêt par la STQ du navire de Québec?

M. Boudreault (Francis) :Exact.

M. Bourassa (Simon) : O.K. Puis, à long terme, est-ce que vous souhaitez des modifications au niveau des infrastructures? Tu sais, il a été question du quai, notamment, de certains navires qu'on vous prêtait qui avaient de la misère à accoster au quai. M. Arseneau, vous avez parlé du vent qui se lève. Des fois, c'est problématique. On s'entend, on est dans les problèmes de base, là, pour un traversier. À long terme, au-delà des deux navires promis pour 2029, qu'est-ce que vous souhaiteriez?

M. Boudreault (Francis) :Bien, c'est sûr qu'à long terme, présentement, il y a une étude qui est en cours, qui va sortir d'ici septembre qu'on nous a dit. Donc, la reconstruction des quais doit être faite des deux côtés. La localisation, bien, on attendra l'étude pour voir où seront les quais à ce moment-là, mais il y a deux scénarios différents, où peut-être que... pourraient être une solution pour avoir des navires puis que ça aille mieux un peu.

M. Côté-Paulette (Colin) : Mon collègue y a fait référence, là, quand il parlait de l'échange avec Québec-Lévis, là, du navire, là. Puis, si vous pouviez résumer dans des termes simples, là, pour quelqu'un, mettons, qui habite dans la région de Québec, là, pourquoi vous en avez plus besoin que lui, là, dans les prochains jours, tu sais.

M. Boudreault (Francis) :Bien, nous, c'est une question... c'est notre seul lien. On n'a pas d'autres liens, là, pour avoir... à la terre ferme, c'est le seul lien, puis la sécurité des gens... Parce que le navire, présentement, arrête des certains moments. Je l'ai dit tout à l'heure, on a refusé... ce navire a refusé le service de transport ambulancier d'une jeune fille, un jeune enfant de quatre ans la semaine dernière. Donc, il n'y a pas d'autres moyens de transporter l'enfant, présentement, qui est malade, la personne âgée, l'insulaire, le visiteur, etc. Donc, c'est notre seul lien qu'on a au continent, on n'en a pas d'autres. Il n'y a pas... On ne peut pas avoir un détour d'une heure et demie pour passer plus loin, il n'y en a pas d'autres.

M. Gagnon (Marc-André) : Votre souhait, en venant ce matin, c'était notamment de rencontrer la ministre des Transports, Mme Guilbault?

M. Boudreault (Francis) :En fait, c'est qu'elle s'interpose dans le dossier, là. Puis, oui, la population aimerait évidemment la rencontrer.

M. Gagnon (Marc-André) : Parce que j'ai vérifié, puis, bon, ce matin, elle était occupée. Et ce qu'on me répond, c'est que, de toute façon, elle rencontre le maire de L'Isle-aux-Coudres cet après-midi. Êtes-vous déçus que la ministre n'ait pas pris le temps aujourd'hui de venir vous rencontrer comme groupe citoyen?

M. Boudreault (Francis) :Bien, je crois, oui, oui, on a eu l'information tout juste avant le point de presse, tout à l'heure, qu'elle aura une conférence téléphonique avec le maire. A-t-elle peur des traversiers? Mais il n'y en a pas cet après-midi pour qu'elle puisse traverser sur L'Isle-aux-Coudres. Donc, oui, on aurait pu... effectivement pu rencontrer Mme Guilbault, là, au moins, du moins, lui expliquer notre problématique, là.

M. Gagnon (Marc-André) : M. Arseneau, peut-être, là-dessus.

M. Arseneau : Oui. Bien, en réalité, la conférence de presse, pour des raisons de transport notamment, a été confirmée en fin de journée hier. On a contacté également le bureau de la vice-première ministre, de la ministre des Transports pour l'informer. Il est toujours possible, sur le parquet, ici, en haut, entre le salon rouge et le salon bleu, de venir saluer, échanger quelques minutes avec les représentants de L'Isle-aux-Coudres, si la ministre daigne le faire. Une rencontre formelle, on peut concevoir qu'on n'a pas pu le glisser à l'agenda. Ce n'était pas l'objectif ultime aujourd'hui, c'était de lui passer le message à travers une conférence de presse, mais on apprécierait qu'elle vienne les saluer d'ici quelques minutes, d'ici la...

M. Gagnon (Marc-André) : Je sais que le temps file, il y a la période des questions, là, mais sur un autre sujet, M. Arseneau, le TGV Québec-Toronto, vous avez vu, le journal a mis la main sur un document comparatif. Il semble qu'il y a des obstacles, là, pour le TGV, notamment l'hiver. Est-ce qu'au Parti québécois... Je ne me souviens pas c'est quoi, votre position. Étiez-vous plus TGV, TGF?

M. Arseneau : Oui, bien, en fait, on attend toujours d'avoir de l'information complète là-dessus. On souhaiterait le moyen de transport le plus rapide, le plus efficace, le plus économique également. L'étude que vous avez révélée aujourd'hui est intéressante puis elle révèle un certain nombre d'embûches, notamment le transport par TGV en période de froid hivernal. Donc, ça ajoute au dossier, mais de larges portions de l'étude sont caviardées. Alors, nous, ce qu'on souhaite, c'est que le gouvernement fédéral, qui est quand même le maître d'oeuvre là-dedans, puisse engager un dialogue avec le gouvernement du Québec pour pouvoir dire où il s'en va avec sa proposition de train rapide. Et nous, on va voir de près, là, quelle est la solution optimale, mais on n'a pas statué à l'heure actuelle. Merci. Merci beaucoup de votre présence. Au revoir.

(Fin à 9 h 56)

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