L'utilisation du calendrier requiert que Javascript soit activé dans votre navigateur.
Pour plus de renseignements

Accueil > Actualités et salle de presse > Conférences et points de presse > Point de presse de M. François Legault, premier ministre

Recherche avancée dans la section Actualités et salle de presse

La date de début doit précéder la date de fin.

Point de presse de M. François Legault, premier ministre

Version finale

Cette transcription a été réalisée à l’aide d’un logiciel de reconnaissance vocale. Elle pourrait donc contenir des erreurs.

Le mercredi 16 août 2023, 11 h

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Onze heures quatre minutes)

M. Legault : Bonjour, tout le monde. Vraiment content de vous revoir. J'espère que vous avez passé des belles vacances. Moi, j'ai beaucoup joué au tennis. Et puis, bien, écoutez, je me suis ennuyé de vous autres, là, on s'attache, à la longue, à vous autres.

Écoutez, si on regarde un peu ce qui s'en vient cet automne, c'est certain que, partout dans le monde, la grande préoccupation, c'est le coût de la vie puis l'inflation. Et ce n'est pas différent au Québec. Puis je veux dire aux Québécois que je suis très conscient qu'il y a des pères puis des mères de famille, actuellement, qui voient le prix du logement, les augmentations de taux d'intérêt hypothécaire, le coût de l'épicerie, donc tout coût cher. Puis je comprends très bien qu'il y a beaucoup de personnes, au Québec, là, qui ont de la misère à arriver.

Il faut quand même rappeler ce qu'on a fait depuis quatre ans et demi. On a... d'abord, pour les personnes qui ont des contraintes à l'emploi, on a augmenté de 50 % l'aide sociale. On a aussi mis en place une stratégie économique. Encore demain, on va annoncer des nouveaux emplois mieux payés. C'est important, là, il ne manque pas d'emplois, mais il manque d'emplois mieux payés. Résultat des courses, si on regarde, par exemple, pour 2022, bien, les salaires, au Québec, ont augmenté de 4 %, c'est presque le double des augmentations qu'on a vues dans le reste du Canada. Donc, ça, ça aide, évidemment, ceux qui ont des salaires.

On a aussi, depuis le 1er juillet, puis j'espère que les gens l'ont remarqué sur leur chèque de paie, baissé les impôts. Ça va jusqu'à 800 $ par personne, 1 600 $ par couple. Je me rappelle qu'il y avait des oppositions qui étaient contre les baisses d'impôt. Je ne sais pas, si jamais ils sont élus, s'ils vont réaugmenter ces impôts-là, parce que c'est récurrent, ces baisses d'impôts là. Les personnes âgées ont maintenant un crédit, à chaque année, de 2 000 $. On a aussi plafonné les augmentations de tarifs à 3 %. Donc, si on parle des tarifs d'Hydro-Québec, permis de conduire, permis de chasse, frais de scolarité, c'est maximum 3 %. Les déductions fiscales, quand on fait son rapport d'impôt, ont été aussi indexées.

Bon, je sais qu'il y a un gros sujet, puis j'y travaille avec France-Élaine Duranceau, c'est le logement. Bon, d'abord, on a un programme où on donne jusqu'à 170 $ par mois à des personnes qui sont moins riches pour leurs loyers. Si on regarde juste depuis janvier, on aidait 32 000 familles. Là, on en aide 110 000, familles. Donc... Et puis là je veux le dire aux Québécois, là, on sait qu'il faut en faire plus. Donc, on est en train de regarder ce qu'on peut faire pour le logement, pas juste le logement abordable mais aussi le logement de la classe moyenne. Il y a des augmentations de prix de loyer puis des augmentations des taux d'intérêt hypothécaires qui sont élevés, donc on est en train de regarder les mesures qu'on peut ajouter.

Donc, on va continuer d'aider les Québécois. Je pense que... Pourquoi je vous rappelle les mesures qu'on a mises en place? Parce que c'est clair, et puis j'ai eu même l'occasion, le mois dernier, d'en discuter avec les premiers ministres des autres provinces, il n'y a pas une province au Canada qui en a fait plus que le Québec pour aider le coût de la vie, l'inflation, aider les citoyens, puis on va continuer de le faire dans les prochains mois, dans les prochaines années.

Journaliste : Est-ce que vous appuyez votre ministre, M. Fitzgibbon, sur le fait qu'il faut réduire de moitié le parc automobile?

M. Legault : Bon, je sais que Pierre, il a lu beaucoup de rapports sur les environnementalistes cet été. Il y a des environnementalistes qui proposent de réduire de moitié le nombre d'autos. Nous, notre approche, c'est vraiment de dire : Il faut aller vers l'auto électrique. Et on a même mis des dates cibles comme 2035. Je pense que ce qui est surtout important, c'est de rendre disponibles les autos électriques, dans les grandes villes s'assurer qu'il y ait plus de transport en commun. C'est une des raisons pourquoi on regarde toutes les alternatives, même la création éventuelle d'une agence, pour voir si on peut aller plus vite, si on peut raccourcir les délais pour le transport en commun.

Mais il faut que tout le monde comprenne, là, que, quand on regarde les rapports internationaux sur le nombre d'automobiles qu'on doit réduire... il faut comprendre que le Québec, c'est grand, et que, dans les régions du Québec, bien, la densité de population ne nous permet pas d'avoir partout du transport collectif. Donc, il faut quand même être réaliste de ce côté-là.

Journaliste : Est-ce qu'à terme il va y avoir une diminution du parc automobile?

M. Legault : Pardon?

Journaliste : À terme, à terme, il va y avoir une diminution du parc automobile...

M. Legault : Bien, si on met du transport en commun dans les grandes villes, c'est pour éventuellement, entre autres, réduire le nombre d'automobiles, mais on ne s'est pas fixé de cible comme telle pour réduire le nombre total d'automobiles. Ce qu'on s'est donné comme cible, c'est quand puis comment on va remplacer les automobiles par des automobiles électriques.

Journaliste : ...un peu trop vite avec sa cible de 50 %? Il est donc allé un petit peu plus loin que...

M. Legault : Bien, c'était une... c'est une façon de parler. Je pense que, comme je vous dis, il a lu beaucoup de rapports environnementalistes, de groupes environnementalistes qui disent : Il faudrait non seulement passer à l'électrique, mais aussi réduire le nombre d'autos. Je pense qu'on est tous d'accord avec ça. Maintenant, sur combien d'années puis comment? Je pense que c'était une image.

Journaliste : ...il persiste ce matin, là, il dit : Il faut réduire le nombre d'automobiles. Ce matin, il parlait plus des grands centres comme Montréal, d'ici 2035. Donc, vous êtes d'accord avec lui, à Montréal, il faut baisser le parc auto.

M. Legault : Écoutez, là, on vient d'annoncer le REM. Il va y avoir aussi le REM de l'Est, il va y avoir la ligne bleue, on regarde un tramway ici, à Québec. Donc, c'est sûr que, dans les grandes villes, on souhaite qu'il y ait éventuellement moins d'automobiles.

Journaliste : ...pourquoi pas des cibles pour la réduction de voitures dans les grandes villes? Pourquoi est-ce que vous...

M. Legault : Bien, ce qu'on veut vraiment y aller, c'est d'une façon incitative, donc pas coercitive. Les gens qui veulent garder leurs autos, puis je pense, entre autres, à tous les gens dans les régions du Québec... Par contre, bien, on va mettre plus de transports en commun, donc ça, c'est incitatif. On aide aussi financièrement ceux qui veulent acheter des autos électriques. On aide aussi à construire des batteries électriques pour les véhicules électriques. Donc, je pense qu'on met des incitatifs pour aussi, éventuellement, décarboner tout le réseau de transport au Québec.

Journaliste : ...qui se termine bientôt, et avec la multiplication des phénomènes météo qu'on a vus cet été, ça vous inquiète, ça, justement, de constater que, les changements climatiques, on a les deux pieds dedans en ce moment?

M. Legault : Ah! bien, écoutez, j'espère qu'il n'y a pas personne qui se pose la question sur les changements climatiques, là, c'est clair qu'on vit les impacts du changement climatique. Puis, bien, ce qu'on voit, là, on en a déjà fait beaucoup, là, plus de 1 milliard sur l'adaptation aux changements climatiques, que ça soit l'érosion des berges... Évidemment, avec les feux de forêt, on est en train de regarder différentes dispositions autour de certaines villes qui sont entourées de forêts. Donc, c'est sûr qu'il faut continuer de travailler sur l'adaptation aux changements climatiques.

Journaliste : Est-ce que c'est M. Fitzgibbon qui est, à votre Conseil des ministres, le plus vert, finalement?

M. Legault : Je ne suis pas certain de ça.

M. Robitaille (Antoine) : Vous traitiez M. Couillard de géant vert. C'est-tu votre géant vert... Est-ce que c'est votre géant vert, M Fitzgibbon?

M. Legault : Oui, M. Robitaille, là, non.

M. Robitaille (Antoine) : Ça va bien?

M. Legault : Ça va bien. Vous?

Journaliste : ...la tarification, est-ce qu'il va falloir... Pour être vraiment...

M. Legault : Je n'ai pas changé d'idée, M. Robitaille, là-dessus...

M. Robitaille (Antoine) : Sur le géant vert?

Journaliste : Pour agir sur l'attrait des véhicules automobiles, est-ce que c'est la tarification qui va être la voie privilégiée? On ne veut pas contraindre personne, mais il va falloir que ça se fasse. Ça va se faire comment? Une tarification?

M. Legault : Bien, il n'y a pas rien d'envisagé du côté de la tarification comme telle, mais on sait déjà qu'il y a beaucoup de taxes sur l'essence, on sait qu'on a déjà des incitatifs fiscaux importants pour ceux qui achètent des véhicules électriques, on sait qu'avec l'argent des contribuables on met de l'argent dans le transport collectif dans les grandes villes, mais il faut rester réaliste, entre autres à cause de la taille du territoire puis les régions du Québec.

Journaliste : Mais, M. Legault, vous dites : Il n'est pas question de taxe, mais il reste quand même que les fonds qui servent actuellement à financer et le transport collectif puis le réseau routier, il est déficitaire. Les sources de revenus, ça n'augmente pas assez, les revenus n'augmentent pas assez par rapport aux dépenses. Donc, à un moment donné, il faut penser à soit... quoi, une taxe sur la masse salariale qui servirait au transport collectif?

M. Legault : On n'est pas là, on n'est pas là. Est-ce qu'éventuellement...

Journaliste : Une taxe kilométrique?

M. Legault : Est-ce que dans... je dis n'importe quoi, dans 10 ans, est-ce que, si tout le monde... Dans 10 ans ou dans 15 ans, si tout le monde est à l'auto électrique, est-ce qu'il faudra trouver une manière de tarifer pour l'utilisation des routes autrement que ce qu'on fait actuellement via l'essence? C'est des choses qu'on regardera, mais, pour l'instant, il n'est pas question d'augmenter le coût d'utilisation des voitures électriques, parce qu'on veut inciter les Québécois à passer à l'auto électrique.

Des voix : ...

Journaliste : ...vous avez fait une allusion à l'agence. M. Legault, vous avez fait... Est-ce que l'agence s'occuperait exclusivement de transport... des grands projets de transport collectif?

M. Legault : Ce qu'on regarde... Oui, contrairement à ce que vous écriviez, là, ce qu'on regarde... Puis je ne sais pas où vous avez pris votre nouvelle, j'étais surpris de voir ça dans les journaux, mais je sais que vous êtes bon. On regarde juste pour le transport collectif, mais c'est une option, hein, il n'y a rien de décidé. Ce que je veux, c'est d'être capable de réduire les délais. Je trouve ça beaucoup trop long, les délais pour construire le transport collectif.

Journaliste : ...des autos électriques, ça n'enlève pas le trafic, là. Ici, on l'a vu, par exemple à Lévis, tout l'été, il y a du trafic, une heure d'attente jusqu'aux ponts, il y a... c'est jammé, comme on dit. Donc, plus d'autos électriques, là, ça n'enlève pas de trafic. Ça va leur prendre un... ça va leur prendre un tunnel autoroutier bientôt.

M. Legault : Bon, je pense que, bon, oui, il peut y avoir des travaux pour des périodes, mais il reste que, si on revient à la question du trafic entre Lévis et Québec, bien, il y a moins de trafic aux heures de pointe qu'il y en avait avant la pandémie à cause du télétravail.

Des voix : ...

Journaliste : ...est-ce que vous êtes d'accord avec le principe... Juste pour terminer sur ce sujet-là.

M. Legault : Oui.

Journaliste : Est-ce que vous êtes d'accord avec le principe qu'il faut réduire le parc automobile? Que ce soit à essence ou électrique, est-ce que vous êtes d'accord avec le principe qu'il faut réduire le parc automobile au Québec?

M. Legault : Bien, dans les grandes villes, si on met du transport collectif, c'est, entre autres, pour réduire le nombre d'autos, là, donc pour réduire, en bout de ligne, les GES. Donc, effectivement, là, mais on n'a pas de cible de 50 % puis de date. Ce qu'on veut, par contre, c'est passer le plus vite possible aux véhicules électriques.

M. Laforest.

M. Laforest (Alain) : Prise trois.

M. Legault : Oui, prise trois.

M. Laforest (Alain) : Gentilly, c'est sérieux?

M. Legault : Bien, écoutez, ce qu'on a demandé à Hydro-Québec, c'est de regarder tous les scénarios. On sait qu'actuellement il y a beaucoup de besoins, d'abord pour décarboner 100 % le Québec, deuxièmement pour être capable de faire des projets qui créent des emplois bien payés, comme, encore je vais annoncer demain, entre autres, pour garder nos jeunes au Québec. Donc, il y a effectivement des besoins en énergie.

Maintenant, aussi il y a une négociation qui a lieu avec Terre-Neuve pour le renouvellement de Churchill Falls, pour le développement éventuel de Gull Island. Donc, évidemment, il y a de l'incertitude. Moi, je ne contrôle pas le dossier Terre-Neuve, mais ce qu'on va voir... on va attendre. Là, on espère avoir ce rapport-là de mise à jour de la part de Michael Sabia cet automne puis on va regarder différents besoins. Et il n'y a rien de décidé, là, concernant le nucléaire.

Puis je veux peut-être apporter une précision concernant Gentilly, là, il n'est pas question de rouvrir une centrale comme il avait déjà été prévu là, là. Mais est-ce que ça peut être un site intéressant pour...

M. Laforest (Alain) : Si ça ne fonctionne pas, ça vous donne la possibilité...

La Modératrice : On va passer en anglais, s'il vous plaît.

M. Laforest (Alain) : Si ça ne fonctionne pas, ça vous donne la possibilité de dire : On n'a pas le choix, si ça ne fonctionne pas avec Terre-Neuve, d'aller vers les barrages. Vous fermez porte par porte, puis, si la dernière option, c'est le barrage, vous allez aller là.

M. Legault : Bien, écoutez, avant de pouvoir décider, bon, d'abord, il va falloir consulter les Québécois, il va falloir avoir le portrait complet de nos besoins puis des différents scénarios, et puis on pense avoir ça cet automne. Mme Brochu avait déposé un document l'année dernière. Mais il faut regarder... décarboner 100 % d'ici 2050, répondre aux opportunités pour créer des emplois bien payés, entre autres, pour nos jeunes, donc il faut regarder l'ensemble du portrait, puis, quand on va l'avoir cet automne, bien, on va consulter.

Journaliste : M. Legault, c'est la première fois que je vous entends parler du logement puis de l'habitation comme une priorité.

M. Legault : Oui.

Journaliste : Oui?

M. Legault : Non, je ne pense pas.

Journaliste : Peut-être parmi d'autres. Ce n'est pas un peu tard pour faire de ce dossier-là une priorité? Il y a des gens qui trouvent que vous auriez dû agir beaucoup plus tôt depuis votre arrivée au pouvoir dans ce dossier-là.

M. Legault : Bon, d'abord, dans notre premier mandat, dans mon premier mandat, on a mis 3 milliards sur le logement. Dans le budget du printemps dernier, 2023, on a mis 1 milliard de plus. Donc, je ne suis pas d'accord avec vous que ça n'a pas été une priorité de mon gouvernement. Maintenant, ce que je dis, c'est qu'il faut en faire encore plus.

Journaliste : ...aide directe aux locataires? C'est une aide directe aux locataires?

M. Legault : Écoutez, on regarde toutes les possibilités, on regarde toutes les possibilités.

Yes, yes, Phil! How are you, Phil?

M. Authier (Philip) : I'm well, I'm well.

M. Legault : Good, good.

M. Authier (Philip) : We know Quebeckers are very attached to their cars and that they like big cars, they like big Ford F-150, they burn the gas. How are you going to convince people to drop... to leave cars aside and use more transit?

M. Legault : OK. First, we have to make the difference between large cities and regions in Québec. I think that, in large cities... And we've seen with the REM, it's looking good, it will be open in the West Island also. So, I think that this additional offer will help people transferring to collective transportation. But we want to work with incentives, not obligation. And we have incentives also, and I think that the priority, right now, is to move from gas cars to electric cars. So, that's the priority right now. We don't have any target reducing the total number of cars.

M. Authier (Philip) : Mr. Fitzgibbon seems to be a lot more in a hurry on this than you.

M. Legault : Pierre read a lot about environmentalist reports this summer, and I think he offered an image, an example, he said that we have to do both eventually, and we agree. If we want to offer more collective transportation in large cities, it will reduce the number of cars. That's what we wish.

Journaliste : Mr. Legault, do you think that Mr. Fitzgibbon has been a little bit carried away by what he read this summer with respect with the...

M. Legault : No, you know Pierre, he...

Journaliste : Is it a...

M. Legault : ...he's a straight shooter, and he said that eventually we'll have to reduce the number of cars, and I think that everybody agrees with that.

La Modératrice : On va prendre une dernière question en anglais d'un journaliste anglophone, s'il vous plaît.

Journaliste : ...as far as him as 50%...

M. Legault : Yes, but he gave an example. And, even this morning, he said that he didn't repeat this percentage.

Journaliste : On inflation, we're hearing Opposition Parties calling for more aid for parents to buy school supplies. We're also hearing from critics saying that, you know, you haven't done enough to help people with affordable housing... to help people with the cost of living. What would you say to people that, say, you aren't taking these issues seriously.

M. Legault : OK. First, I understand. I'm from Sainte-Anne-de-Bellevue, I wasn't rich, so, at the end of the month, it wasn't always easy to balance our family budget. So, I can understand people having problem with the grocery, with the housing price, so... But I think, first, we have to remember what we did. For housing, we invested more than $3 billion in the first mandate. Last spring, we invested $1 billion, but we have to do more. Also, we have to remember what we did. We decreased the income taxes, starting last July 1st, and we also increased the help by 15% for people on the «aide sociale» having no... having constraints, and... But I understand that it's not easy for the people. And I understand also that, this summer, when I met with different people, it's the main preoccupation of Quebeckers.

Journaliste : But what more will you be doing?

M. Legault : I want to look about housing, what can we do not only for people... for poor people, but also for the middle class. Of course, we have to construct faster and more. It will increase via the offer and the demand to decrease or not have as much increase in rents. And we want to look... Since last January, the beginning of the year, we went from 32,000 families that we helped with an amount of up to $179 a month for their rent to 110,000 families that were helped. So, we see that we have to help more and more people paying for housing.

La Modératrice : Merci, tout le monde. Bonne journée.

M. Legault : Merci, tout le monde.

(Fin à 11 h 23)

Participants


Document(s) associé(s)