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Point de presse de M. Sol Zanetti, porte-parole du deuxième groupe d’opposition responsable de la région de la Capitale-Nationale

Version finale

Cette transcription a été réalisée à l’aide d’un logiciel de reconnaissance vocale. Elle pourrait donc contenir des erreurs.

Le jeudi 21 septembre 2023, 11 h 30

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Onze heures trente-deux minutes)

M. Zanetti : Bonjour, tout le monde. Alors, je veux revenir, évidemment, sur la question du nickel, là. Cette semaine, on l'a vu, il y a quelqu'un qui ment quelque part, puis personne ne veut dire qui savait quoi, au gouvernement de la CAQ. Et là, moi, j'ai des preuves qu'il y a quelqu'un qui savait, et puis ces preuves-là, en fait, c'est un procès-verbal du Comité de vigilance des activités portuaires, d'une rencontre qui a eu lieu le 13 avril dernier, dans lequel il y avait une représentante du Port de Québec, une directrice des relations avec les citoyens, donc le port devait être au courant. Il y avait un fonctionnaire du ministère de l'Environnement, donc le ministère de l'Environnement devait être au courant. Ce sont ses chiffres, ils le savaient. Ils ont présenté des données par rapport aux deux dépassements de décembre et ils avaient aussi circulé un graphique, parmi les membres du comité de vigilance, qui parlait aussi du dépassement de janvier, les trois dépassements de la norme qui ont eu lieu après l'étude de la ville de Québec, donc. Et ça, ça fait longtemps. À ce moment-là, le ministre n'a rien dit.

Puis, cette semaine, bien là, la CAQ se défile, puis le ministre se défile aussi. Il y a eu deux dépassements, et, le 29 août, quand Mario Girard a dit qu'il n'y avait pas eu de dépassement depuis un an, là, bien là, il y a deux options. Soit il mentait, soit sa directrice des relations avec les citoyens ne l'a pas informé de la rencontre qu'elle a eue le 13 avril. Mais, compte tenu de l'importance qu'a eue le nickel dans nos débats dans les dernières années, je vous dirais que c'est très peu probable et très peu crédible. Alors là, il y a eu quelque chose qui n'a pas de bon sens.

Et puis moi, je veux savoir pourquoi la CAQ ne répond pas à la question. Moi, ce que je veux savoir, c'est : Est-ce que Benoit Charette savait, au 29 août, quand il fait la conférence de presse, conjointement avec le port, et que le port dit : Il n'y a pas eu de dépassement, est-ce qu'il savait que c'était faux? Est-ce qu'il n'a sciemment rien dit? Est-ce qu'il s'est rangé derrière cette affirmation-là? Est-ce qu'il a menti par omission ou est-ce qu'il ne sait même pas qu'est-ce qui se passe dans son ministère, puis que, quand il ouvre la bouche pour dire quelque chose sur la qualité de l'air, c'est zéro crédibilité? C'est vraiment une des deux options. Benoit Charette doit sortir de sa cachette. Je n'en reviens pas qu'aujourd'hui... en plus, même le premier ministre a été interpellé, et puis il n'a pas voulu répondre. Il a laissé le ministre de l'Agriculture ne pas répondre et puis grommeler des choses indistinctes, là.

Donc, je trouve ça très grave pour le monde de Québec parce qu'on a une mauvaise qualité de l'air. Il y a 270 personnes qui meurent prématurément par année à Québec juste à cause de la pollution atmosphérique. On peut-u au moins savoir la vérité? On peut-u au moins avoir du monde qui nous donne l'heure juste, comme ministre de l'Environnement, s'il vous plaît?

M. Bourassa (Simon) : Est-ce que ça se peut que les données aux stations d'échantillonnage du port diffèrent de celles ailleurs qui ont été installées par le ministère de l'Environnement?

M. Zanetti : On pourrait le savoir si le port donnait ses données, mais le port, ça fait des années qu'il refuse de donner ses données. Je ne sais pas si vous vous rappelez, à un moment donné, il y avait eu une séance plénière à la Ville de Québec sur la question de la hausse du nombre de nickel, puis la Ville de Québec avait dit : On s'oppose à ça. Puis quelqu'un lui a demandé, au représentant de Glencore : Pourquoi vous ne donnez pas les chiffres de vos stations? Ah! c'est parce que c'est les mêmes que celles du ministère de l'Environnement, de toute façon. C'est ça, la réponse qui avait été donnée. J'ai dit : Bien là, si c'est les mêmes, donnez-les. Puis là, bien, finalement, quand les données ne sont pas bonnes, il dit : Ah! bien non, mais ça, ce n'est peut-être pas les mêmes. Je ne sais pas, tu sais, pour moi, le fait de ne pas être transparent, c'est un signe de culpabilité et, pour moi, ça crée juste de la méfiance dans la population.

M. Bossé (Olivier) : ...votre allocution en introduction, est-ce que vous dites que Mario Girard a menti? Votre hypothèse...

M. Zanetti : Bien, on dirait vraiment qu'il a menti. Mais on aimerait ça qu'il nous le dise. Est-ce qu'il le savait? Parce qu'il a dit qu'il ne le savait pas, mais sa directrice des relations avec les citoyens savait depuis le 13 avril. Est-ce que, dans le fond, il va nous dire que sa directrice ne l'a pas informé, qu'il y avait eu des dépassements de nickel? Puis si ça, c'est vrai, il y a un méchant problème dans l'administration portuaire de Québec.

M. Bossé (Olivier) : La même chose pour M. Charette ou vous n'allez pas jusque là?

M. Zanetti : Bien, on va l'affirmer quand il va nous le dire. Mais je pense qu'en ce moment c'est simplement l'hypothèse la plus probable. Si, là, il ne le savait pas, pourquoi qu'il ne le dirait pas? C'est bien moins pire que : Ah! le message ne s'est pas transmis, je ne le savais pas, je m'excuse. Ça atteint sa crédibilité. Mais c'est moins pire ça que de dire qu'il a menti. Alors, s'ils ne répondent pas, pour moi, c'est un signe qu'il y a anguille sous roche. Mais, évidemment, on veut qu'il réponde. C'est à lui de nous le dire, s'il a menti ou pas.

M. Bossé (Olivier) : C'est quoi, la suite après ça, c'est : On attend qu'il se dévoile puis qu'il s'excuse?

M. Zanetti : Bien, on va attendre que M. Charette sorte de sa cachette, qu'il vienne au salon bleu et puis qu'on puisse vraiment continuer à lui poser la question. Puis on va lui poser la question jusqu'à ce qu'il réponde, là, à un moment donné.

M. Bossé (Olivier) : Merci.

M. Zanetti : Merci.

(Fin à 11 h 37)

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