Cette transcription a été réalisée à l’aide d’un logiciel de reconnaissance vocale. Elle pourrait donc contenir des erreurs.
(Onze heures une minute)
M. Fontecilla : Oui.
Bonjour, mesdames, Messieurs. Merci beaucoup d'être ici. Je suis accompagné,
bien sûr, de mon collègue député du Parti québécois, M. Joël Arseneau, et
je suis accompagné également de Mme Gisèle Tassé-Goodman, présidente du Réseau
FADOQ, de M. Pierre Lynch, président de l'Association québécoise des
droits de la personne retraitée et préretraitée, ainsi que de M. Raoul
Charbonneau, de l'Association des comités de résidents officielle du Québec,
ACROQ.
Si nous sommes ici, c'est pour une raison
fort simple, c'est que, dans le contexte actuel de la crise du logement, s'il y
a un segment de la population qui est durement frappé par cette crise-là, c'est
bien les locataires aînés dans le secteur... dans le locatif privé. Ils
subissent des hausses souvent abusives de loyer et, dans ces... pour ces
personnes-là, on constate une épidémie d'évictions souvent appelées les
rénovictions, qui ont des conséquences souvent catastrophiques pour beaucoup de
ces personnes-là, tout d'abord, déracinement de leur milieu et augmentation
sensible, parce qu'ils se trouvent... ils vont se trouver un nouveau logement
qui coûte beaucoup plus cher. Et, encore pire, le dernier dénombrement des
personnes en situation d'itinérance au Québec, d'itinérance visible, s'il vous
plaît, a démontré qu'il y avait une personne sur cinq en personnes... en
situation d'itinérance qui avait... était tombée dans l'itinérance suite à la
perte d'un logement, souvent par... à cause d'une éviction.
Donc, il est impératif, dans ce
contexte-là, d'accroître les protections des locataires aînés qui sont souvent
une population très, très vulnérable, qui connaissent peu leurs droits, qui
sont plus facilement victimes d'intimidation. Et, dans ce sens-là, il faut
rehausser les critères de la Loi 492 adoptée en 2016 et qui consiste
fondamentalement à passer d'empêcher les évictions, d'interdire les évictions
pour les personnes qui ont 65 ans, non pas 70 ans comme c'est le cas
actuellement, et qui résident seulement depuis cinq ans dans le même logement,
non pas 10 ans de résidence comme c'est le cas actuellement, et rehausser
le seuil maximal pour être admissible à cette... à la protection de la loi 492.
Donc, le revenu admissible aujourd'hui, c'est
un revenu qui nous... qui permet à une personne seule ou à un ménage d'être
admissible à une habitation à loyer modique, un HLM, qui varie selon les
régions. Nous, ce qu'on propose, c'est de rehausser ce revenu admissible à 1.5
ce revenu minimal. En ce moment, c'est seulement les aînés et les personnes,
les ménages excessivement pauvres qui ont accès à cette protection-là, de la
Loi 492, on pense qu'on devrait rehausser ce seuil-là pour que plus des
gens puissent être admissibles. Joël.
M. Arseneau : Merci
beaucoup, Andrés. Effectivement, moi, je voudrais ajouter la proposition. Les
propositions ont été présentées par mon collègue. Moi, je voudrais dire que la
ministre Duranceau, actuellement, est à réviser la loi avant même qu'on ait pu
commencer l'étude approfondie. Il y a de nombreux amendements qui seront
apportés. Alors, moi, je pense qu'on est ici pour tendre la main à la ministre
et lui dire : si vous voulez des amendements qui réussissent à changer
véritablement la situation pour des gens parmi les plus vulnérables, bien,
voici l'occasion de le faire, particulièrement pour la catégorie de personnes
aînées, qui, actuellement, dans une crise du logement historique, doivent être
protégées, protégées davantage. Et le projet de loi, il peut servir à quelque
chose. Il peut servir à faire en sorte qu'on puisse, donc, davantage... assurer
davantage de sécurité à ces personnes. Donc, il y a toute la question du toit
qui est essentielle pour les personnes aînées et, dans le cas des rénovictions,
dans une période de crise, alors que les revenus des personnes aînées, souvent,
sont plafonnés, il est clair que la situation va provoquer de nombreuses
victimes. On a même parlé ultimement d'itinérance. On ne veut pas en arriver
là.
Donc, on a les moyens d'agir pour que ça
soit significatif et qu'on puisse véritablement avoir un projet de loi qui soit
avec une portée sociale significative. Pour les personnes aînées, je pense que
les propositions ici sont solides et sont efficaces et j'invite la ministre a
les proposer elle-même, à défaut de quoi, bien, évidemment, on le fera et on
les débattra avec elle. Merci.
Mme Tassé-Goodman (Gisèle) : Alors,
bonjour, et merci d'être présents. Je me nomme Gisèle Tassé-Goodman, présidente
du réseau FADOQ.
Tout d'abord, j'aimerais saluer cette
initiative transpartisane et remercier les partis politiques présents pour
cette invitation à participer à ce point de presse.
Lors de notre audition en commission
parlementaire sur le projet de loi n° 31, plusieurs aspects avaient été
abordés. Nous avions proposé un ensemble de mesures pour favoriser la défense
des locataires en résidences privées pour aînés, dont l'établissement d'une
grille tarifaire pour les services à la personne. Notre organisation avait
également effectué un plaidoyer en faveur d'une plus grande diversification en
matière de logements collectifs pour personnes aînées. Nous avions aussi
recommandé de réviser l'article 1959.1 du Code civil du Québec, la Loi
Françoise David, afin d'élargir sa portée.
C'est ce qui nous rassemble aujourd'hui.
Les dispositions de cette loi ont été établies en 2016 et il importe maintenant
de les rendre accessibles à un plus grand nombre de personnes. La crise du
logement bat son plein. Les aînés, qui sont de plus en plus nombreux, en font
les frais, comme plusieurs autres tranches de la population. Il nous apparaît
essentiel que les locataires puissent profiter de ces dispositions
législatives, et cela dès 65 ans. Le nombre d'années minimal à occuper un
logement est également très limitatif. Finalement, le niveau de revenu pour se
prévaloir de cette loi est beaucoup trop faible et c'est pourquoi nous appuyons
les démarches afin d'améliorer les dispositions de l'article 1959.1 du
Code civil du Québec. Toute avancée à l'un ou l'autre de ces critères sera
positif. J'aimerais vous remercier de votre attention.
M. Lynch (Pierre) : Alors,
bon matin à tous et toutes. Mon nom est Pierre Lynch, je suis le président de
l'AQDR. Alors, permettez-moi tout d'abord de remercier les députés présents ici
ce matin. Je veux aussi remercier M. Fontecilla qui offre la chance à l'AQDR de
parler à propos du logement et des aînés.
Alors, avant d'entrer dans le vif du
sujet, permettez-moi de vous présenter l'AQDR, l'Association québécoise de
défense des droits des personnes aînées et des personnes retraitées et
préretraitées. Nous sommes actuellement 30 000 membres partout au Québec,
là, répartis dans 38 sections locales, et nous nous sommes donné la
mission de défendre les aînés, mais surtout de mettre en lumière les conditions
de vie des personnes les plus vulnérables.
On sait que la hausse du coût de la vie
affecte énormément les aînés vulnérables. Or, la crise du logement joue un rôle
important dans cette hausse. On parle surtout du logement des aînés en pensant
aux gens qui sont dans les résidences pour personnes âgées, ou dans les CHSLD,
ou les RPA, mais la grande majorité des aînés habitent dans leur logement
privé.
Pour les aînés qui doivent se débrouiller
avec des pensions de base ou avec peu de revenus d'appoint, la situation est
grave. Trouver des solutions et s'unir pour les appliquer doit être la priorité
des élus. Nos membres ont identifié le logement comme étant l'une des quatre
priorités pour eux. Alors, c'est pourquoi nous sommes heureux d'appuyer des
formations politiques présentes ici ce matin qui s'unissent pour proposer un
renforcement des droits des aînés en matière de logement dans le cadre de la
loi n° 31. Alors, nous espérons que les débats sur les nouvelles mesures
proposées ce matin seront positifs et qu'ils mèneront à l'amélioration du cadre
législatif actuel. Merci.
M. Charbonneau (Raoul) : Bonjour,
tout le monde. Raoul Charbonneau, président fondateur de l'ACROQ, l'Association
des comités de résidents officiels du Québec. Notre association appuie les
demandes de modifications à la Loi Françoise David qui soit d'abaisser le seuil
d'admissibilité à 65 ans, de rehausser le revenu admissible et de faire
passer le temps de location à cinq ans. De plus, l'ACROQ déclare que l'adoption
de la loi n° 31 est une occasion exceptionnelle de créer de la
bientraitance chez les aînés vivant en résidences privées pour aînés, en
réservant une section spécifique de la loi pour l'ensemble du processus
juridique des baux avec une RPA.
À... nous recevons régulièrement des
témoignages d'aînés ou de proches aidants réclamant de l'information et de
l'aide, ainsi qu'une grande... une plus grande simplificité au niveau des baux
en RPA, surtout au niveau du renouvellement. Nous avons déposé, le 15 septembre
2023, à la commission parlementaire un mémoire intitulé Créer de la
bientraitance en adaptant la loi 131 au milieu de vie des RPA. Nous avons
ensuite présenté, par l'entremise de M. le député Andrés Fontecilla, que je
remercie, une pétition demandant d'introduire une section spéciale pour les
baux des résidents de RPA dans la loi 31. Nous vous invitons d'ailleurs à
prendre connaissance de cette pétition sur le site de l'Assemblée nationale et
de la signer.
Actuellement, certains résidents sont
brimés dans leurs droits fondamentaux, pourtant garantis par la Charte des
droits et libertés de la personne. Des comités de milieu de vie sont empêchés,
par leurs directions générales, d'informer leurs résidents de leurs droits et
leurs obligations bien que le décret 1574-2022 qui les a créés leur dicte
de le faire. Nous sommes actuellement en contact avec la Commission des droits
et libertés de la personne pour tenter de résoudre ces problèmes. Je tairai
donc le nom du groupe impliqué.
Les exemples de maltraitance ne manquent
pas dans les RPA. Le gouvernement va-t-il oser créer de la bientraitance? Nous
lançons donc une invitation à la ministre France-Élaine Duranceau et à son
équipe de nous contacter pour que nous puissions travailler ensemble à créer la
véritable bientraitance dans le milieu de vie des RPA. À ... nous sommes
disponibles pour contribuer à la création de cette section spéciale et à
indiquer à l'équipe ministérielle les points pouvant éliminer la maltraitance
actuelle et la remplacer par de la bientraitance. Merci pour votre écoute.
Merci de votre contribution.
Journaliste : Il y a des
questions?
Journaliste : Est ce que vous
avez eu des échanges avec Mme Duranceau à ce stade-ci pour peut-être M.
Arsenault ou M. Fontecilla?
M. Arseneau : Bien, en fait,
non, il n'y a pas d'échanges. On attend justement le retour de l'équipe
ministérielle à la table de la commission. On nous dit que c'est jeudi que les
travaux reprendront, alors on souhaite reprendre rapidement.
Journaliste : Après la
suspension de l'étude de ce projet de loi là, c'est une opportunité pour mieux
faire les choses, notamment pour les aînés, c'est ça...
M. Arseneau : Bien,
exactement. Mais en fait, je pense que c'est décevant de voir qu'on a perdu du
temps de commission précieux, que le gouvernement n'avait pas fait ses devoirs.
Même, puisqu'il a décidé de faire une pause d'entrée de jeu mais aussi bien lui
proposer un certain nombre d'amendements qui pourraient faciliter justement nos
travaux pour la suite. Donc, une suggestion aujourd'hui, je pense. Une
proposition qui est tout à fait... des propositions qui sont tout à fait
constructives.
Journaliste : ...
M. Fontecilla : Ceci dit, le
p. l. 31, c'est rendu une boîte à surprises, hein? Écoutez, ce projet là, ça
fait quelques mois qu'il a été présenté, il comporte 38 articles. Ils vont
amender 24 des 38 articles. C'est peut-être... et là on va voir, c'est
peut-être un tout nouveau projet de loi, et on va juger ce qu'ils vont présenter.
On aimerait avoir ça aujourd'hui. J'espère qu'on ne l'aura pas à la dernière
minute ou article par article et on aimerait avoir une vue d'ensemble. Est-ce
que Mme la ministre va reprendre ses demandes là ou d'autres qui émanent du
milieu? On ne le sait pas. Mis c'est vraiment une boîte à surprises. On ne sait
pas ce qu'il va y avoir, là.
Journaliste : Est-ce qu'elle
joue sa crédibilité avec la nouvelle mouture de son projet de loi qui va être
présentée? Est-ce que c'est sa crédibilité qui est en jeu?
M. Fontecilla : C'est un
projet de loi qui était tellement attendu et qui a suscité tellement de débats,
d'opposition et des débats dans la société québécoise, là, puis oui, je pense
que sa crédibilité est en jeu en ce moment.
Journaliste : Est-ce que...
M. Arseneau : Juste pour
compléter, je pense qu'il y a une question de sérieux, il y a une question de
rigueur, il y a une question de crédibilité aussi. Donc, on a pris un temps
précieux en commission pour revoir les articles, pour refaire une partie du
projet de loi, donc, évidemment, nos attentes sont élevées. On lui fait
certaines propositions aujourd'hui, mais il faut bien noter que le dépôt du
projet de loi en juin dernier, c'était, pour notre point de vue, pour
dire : Voici, on agit, mais notez, et notons tous, que le projet de loi ne
contribue pas à résorber la crise du logement au Québec.
Donc, oui, il y a le projet de loi, mais
il y a aussi un plan de match qu'on attend, sérieux, complet, pour
véritablement avoir un effet sur la crise du logement qui sévit au Québec et
qu'on a niée pendant quatre ans.
Alors, le projet de loi, ce n'est qu'une
étape qui mène, on l'espère, vers quelque chose de beaucoup plus consistant,
beaucoup plus costaud pour soutenir la construction, le développement de
logement social notamment.
Journaliste : Est-ce que vous
êtes d'accord avec votre collègue? Est-ce que la ministre joue sa crédibilité
en ce moment? Elle a fait une nouvelle mouture de son projet de loi.
M. Arseneau : Effectivement,
la ministre Duranceau joue sa crédibilité, parce qu'elle a pris un temps
important pour revoir un travail qui aurait dû être fait bien avant.
Maintenant, les attentes sont élevées.
Journaliste : Mais juste pour
comprendre, là, clairement votre mécanique, parce que là vous avez parlé, à la
fois, du p.l. 31 mais aussi du p.l. 492, vous voulez réformer les
deux ou bien vous voulez qu'il y ait des articles... des amendements qui soient
déposés dans le p.l. 31 pour réformer le 492?
M. Arseneau : En fait, il y a
déjà des articles, dans le projet de loi n° 31, qui viennent amender le
Code civil. Et le projet de loi n° 492 amendait le Code civil. Donc, on
profite de l'ouverture, et quelqu'un a mentionné que c'était une occasion
exceptionnelle puisqu'on parle du logement, à travers le projet de loi
n° 31, d'amender le Code civil, donc amender la loi 492 qui modifiait
déjà le Code civil pour bonifier encore les mesures de protection aux aînés,
notamment en réduisant l'âge.
Journaliste : L'exemple de
maltraitance qui ne manque pas dans les RPA, M. Charbonneau... mais prenez
le micro, par contre. Mais qu'est-ce que vous voulez dire, il y a énormément de
maltraitance dans les résidences privées pour aînés?
M. Charbonneau (Raoul) : Oui.
Bon, je vais vous donner un exemple, là. Lorsqu'on renouvelle notre bail, il y
a trois choix possibles pour les RPA qui ont plus de cinq ans, O.K., on peut
dire : Je refuse les modifications et je pars, O.K., j'accepte les
modifications et je paye. Mais le troisième choix, il n'est pas indiqué dans
plusieurs avis de renouvellement de baux, qui est : Je refuse les
modifications et je renouvelle mon bail. Et à ce moment-là la RPA doit
s'adresser au Tribunal administratif du logement pour fixer le loyer. Ça, ça ne
se fait pas dans plusieurs RPA. Alors, c'est pour moi de la maltraitance que
d'envoyer un avis à nos résidents en disant : Voici, tu as deux choix, tu
payes, tu restes; tu ne payes pas, tu t'en vas. Ça, ça en est de la
maltraitance.
Et on pourrait vous en sortir beaucoup
d'autres exemples. J'ai une proche aidante... maman, 97, 98 ans, ça lui
coûte plus de 100 000 $ par année pour vivre dans une RPA. Est-ce que
c'est normal de payer autant même si la maman a un tout petit studio et elle
demande 2 heures et demie environ de soins personnels? Hein, c'est plus de
8 000 $ par mois qu'elle paye. Ça, il me semble que ça fait partie
d'une certaine maltraitance financière. Ce n'est pas partout comme ça, mais ça
existe.
Journaliste : M. Charbonneau,
est-ce que vous considérez que les aînés, beaucoup d'aînés ignorent leurs
droits en matière de logement?
M. Charbonneau (Raoul) : Ah,
oui, beaucoup, beaucoup. Et c'est pour ça que nous sommes heureux de contribuer
à la mise en place des communautés de milieu de vie, bon, qui est maintenant
obligatoire par le décret 1574-2022.
Maintenant, on a beau avoir des droits, on
a beau diffuser ces droits-là, il n'en reste pas moins que peut-être à
95 % des aînés, ils ont peur des représailles. C'est là, le problème. On
dépend de nos propriétaires de RPA pour nos soins, pour notre nourriture, pour
notre logement, pour notre sécurité, donc si je chiale, qu'est-ce qui va
m'arriver? Et c'est ça qu'on a... dans beaucoup de cas, des gens qui sont bien
sûr maltraités, mais ils n'osent pas parler. Ils vont dire : O.K., tu peux
parler de moi, mais ôte mon nom, là, il ne faut pas...
M. Charbonneau (Raoul) : ...qu'ils
reviennent avec ça.
Journaliste : ...transpartisan,
là, mais l'opposition officielle du Parti libéral n'est pas présente ce matin.
Êtes-vous...
M. Charbonneau (Raoul) : Aucune
idée par rapport au Parti libéral.
M. Fontecilla : Nous avons eu
des discussions à ce sujet sur... ah, excusez-moi, avec le Parti libéral et il
n'était pas, comment dire, sur la même longueur d'onde sur nos trois demandes.
Et je vous conseille d'aller les questionner eux-mêmes, là, ce n'est à moi
d'expliquer le fond de leur position. Mais voilà. Mais c'est nous et le Parti
québécois, là, qui appuyons les trois demandes qu'on vient d'expliciter.
Journaliste : Ils n'étaient
pas d'accord sur les trois demandes, donc le seuil, le temps d'occupation
puis... le seuil de revenus, le temps d'occupation...
M. Fontecilla : Ils n'étaient
pas en accord avec certaines des trois demandes.
Journaliste : Deux ou trois?
M. Fontecilla : Je vous
invite à aller les voir, là, pour consulter ces trois...
Journaliste : Ce serait plus
simple, là, si on savait... on pourrait les confronter après.
M. Fontecilla : Ils avaient
des réticences concernant précisément le temps de résidence dans un même
logement, là, pour être admissible à la loi 492.
Journaliste :
I just got one question in english. I
am not sure who can take this, but if someone could describe just how much of
an issue is the housing crisis right now for Québec seniors.
M. Lynch
(Pierre) :
Well,
the housing crisis has quite an impact presently. Most of our seniors, they
don't live in RPA and CHSLDs, they live at home... And they are being impact by
renovictions, by all kinds of situations of exploitation. And, at one point,
like my colleagues have said before, people don't know all their rights. So, at
one point, if they don't know all their rights, they can't defend them. So, at
one point, it's important for all the population to understand that all the
impact that's being done on seniors actually will probably impact seniors to
come, because we're all going to be seniors at one point or another on time. O.K.
Thank you.
Journaliste : Thank you.
La Modératrice : Merci, tout
le monde. Merci pour votre grand intérêt sur...
M. Fontecilla : Merci
beaucoup. Merci, mesdames et messieurs.
(Fin à 11 h 23)