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Point de presse de M. Marc Tanguay, chef de l’opposition officielle, et M. Monsef Derraji, leader parlementaire de l’opposition officielle

Version finale

Cette transcription a été réalisée à l’aide d’un logiciel de reconnaissance vocale. Elle pourrait donc contenir des erreurs.

Le mardi 1 avril 2025, 11 h 20

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Onze heures vingt-trois minutes)

M. Tanguay : Bon matin à chacun et à chacune. François Legault aura été, et il le démontre encore ces jours-ci, le pire gouvernement qui a abandonné notre capitale nationale. On l'a vu dans les derniers jours, François Legault a fait en sorte que sous sa gouverne les voies réservées de la desserte de banlieue dans la ville de Québec, dans la capitale nationale, ce projet-là de plus 800 millions qui avait été promis, bien, a été en catimini retiré, parce que François Legault, avec son déficit record, c'est le king des déficits, bien, il gratte les fonds de tiroir. Alors, il a coupé ce projet-là, tout comme on apprend ce matin qu'il a coupé d'autres projets d'infrastructures, notamment la phase 2 du réaménagement de la tête des ponts. On a un enjeu dans notre capitale nationale, qui est la mobilité. François Legault n'a plus d'argent, il ne respecte même plus ses propres promesses, abandonne les gens de la capitale nationale. Donc, les gens de la grande région de Québec, de la capitale nationale mangent en pleine face le résultat de l'incompétence de François Legault. Il n'a plus d'argent, il ne s'occupe pas de notre monde, et ça, nous le dénonçons encore une fois ce matin dans ce dossier-là.

Je vais maintenant céder la parole à Monsef Derraji.

M. Derraji : Merci, chef. J'ai deux messages aujourd'hui. Le premier message, ça touche la capitale nationale, et je pense que clairement maintenant le duo Julien-Guilbault ne fonctionne plus au niveau de la capitale nationale. Ils ont promis de régler le spaghetti de... à Québec, mais je pense que c'est transformé en nouille, ça n'avance pas, les voies réservées sont bloquées, et ils ont enlevé un énorme projet pour la capitale nationale, et on ne parle plus de mobilité durable à Québec, on parle de l'immobilité au niveau de la région de la Capitale-Nationale, et on ne parle plus de la fluidité, malheureusement, interrives.

L'autre point qui pour moi est extrêmement important, je vais vous référer à un autre rapport général de la VGQ. Le rapport de la VGQ parlait de l'état des routes au Québec, et on a constaté à l'époque qu'il était en déroute. Le déficit est passé... De 2018 à 2023, le déficit a augmenté de 3 milliards, et aujourd'hui vous avez vu l'article qui parle de l'état d'arrêt de beaucoup, beaucoup de projets. Donc, clairement, Mme Guilbault n'a pas bien fait sa job par rapport au premier rapport de la Vérificatrice générale, parce qu'on sait qu'il y a un autre rapport, et cette fois-ci ça touche SAAQclic, mais ce rapport, il existe. Donc, au lieu de répondre à ce rapport, qu'est-ce qu'elle fait, Mme Guilbault, avec le dernier budget? Bien, elle enfonce le Québec avec un état d'infrastructures extrêmement préoccupant. Donc, déjà on sait que le déficit est de l'ordre de 3 milliards. Je demande maintenant : Ça va être de combien, le déficit, après le départ de la CAQ en 2026?

Donc, on le sait, 8 075 kilomètres en fin de leur vie, et entre 2018 et 2022 l'état de déficit a augmenté de 3 milliards. Voilà. Merci.

Journaliste : Les Américains qui se mêlent de nos affaires... En fait, M. Trump... En fait, l'administration de Trump dit que la loi n° 96 nuit au commerce... aux entreprises américaines qui veulent faire affaire chez nous en raison de l'affichage français. Comment vous réagissez, justement, au fait que c'est une des doléances de Donald Trump pour imposer des tarifs?

M. Tanguay : On le dénonce puis on ne va pas reculer sur le fait français au Québec. Puis, encore une fois, la manière de s'assurer de l'épanouissement du français, ça relève de l'Assemblée nationale du Québec.

Vous le savez, pour toutes les bonnes raisons qu'on vous a déjà expliquées, on a voté, nous, contre le projet de loi n° 96. Mais la défense du fait français, c'est libéral, ça, c'est Robert Bourassa en 1974, c'est la loi 22, et en ce sens-là, nous, on sera toujours là, au Parti libéral du Québec, pour s'assurer de l'épanouissement du français. Nous ne transigerons jamais sur le fait français, tout comme entre autres notamment la gestion de l'offre.

Journaliste : M. St-Pierre Plamondon dit que M. Trump, donc, s'oppose à cette loi-là, M. Carney aussi, donc que M. Carney est un allié de Donald Trump, là, contre...

M. Tanguay : Ah! bien non, il ne faut pas tout mélanger, là.

Journaliste : Est-ce que vous faites cette analyse-là aussi?

M. Tanguay : Non, non, non! Je pense que là, ça serait tout mélanger. Il ne faut pas tout mélanger, non.

Journaliste : Mais qu'est-ce que vous faites de la déclaration de M. Carney, enfin... bien, en fait, au cours des dernières heures, qui dit qu'il va contester la loi n° 96 en raison de l'utilisation de la clause dérogatoire?

M. Tanguay : Au même titre qu'on l'avait exprimé entre autres sur la loi n° 21, la contestation judiciaire... nous, on pense qu'il serait bien avisé de laisser les tribunaux faire leur travail. Il y a déjà des entités, des groupes, des personnes qui contestent la loi n° 21, qui contestent la loi n° 96, et le fédéral a entre autres un programme pour, entre autres, subventionner de tels recours. C'est bien correct. Mais nous... Je réexprime ce que j'ai déjà exprimé, il serait bien avisé de laisser les tribunaux et de laisser... de ne pas s'impliquer là-dedans.

Journaliste : Donc, vous supportez M. Carney là-dessus. Mais vous êtes contre Donald Trump. Ça, on le comprend. Mais, pour ce qui est de la contestation devant la Cour suprême, vous êtes d'accord?

M. Tanguay : Non, c'est ce que je viens de dire, le contraire. Je viens de qu'il serait bien avisé de ne pas contester, lui, de participer activement. Il y a déjà des groupes...

Journaliste : M. Carney, il ne devrait pas essayer de faire ça?

M. Tanguay : Exact, exactement.

Journaliste : Pouvez-vous le dire clairement?

M. Tanguay : Pardon?

Journaliste : Pouvez-vous le dire clairement, que M. Carney ne devrait pas le faire?

M. Tanguay : Je vais vous le répéter. Alors, je vais essayer d'être plus clair. Alors, le gouvernement fédéral a déjà des programmes qui soutiennent des groupes et des individus pour contester de telles lois, la 21, la 96. On l'a déjà dit par le passé, on le réitère, le gouvernement fédéral serait bien avisé, nous croyons, de ne pas contester devant les tribunaux et de laisser les groupes et les individus le faire, ils sont déjà financés par le gouvernement fédéral.

Journaliste : Mais à ce compte-là, est-ce que M. Carney est la meilleure personne pour aller justement faire valoir les droits du Québec face à l'administration Trump, quand il est d'accord avec une partie de ses... des doléances de M. Trump?

M. Tanguay : Écoutez, moi, je vais vous répondre en deux temps. Le premier temps. Nous, on a exprimé pour le Parti libéral du Québec quelles sont nos positions très claires sur ces différents aspects du dossier. Maintenant, qui sera la meilleure personne? Ça s'appelle l'élection fédérale, puis je ne veux pas m'immiscer là-dedans. Les électeurs jugeront.

Journaliste : Qu'est-ce que vous pensez de la volonté de Christian Dubé de limiter le va-et-vient de médecins spécialistes... de médecins, en fait, entre le public et le privé, les arrangements qu'il va faire?

M. Tanguay : Oui. Bien... Alors, on voit un gouvernement qui est incapable de livrer pour la population, incapable de livrer les services en santé. Nous participons à l'objectif de diminuer et de réduire, pour ne pas dire éliminer, là, la place du privé pour que le système public. Mais, présentement, comment il va faire ça? On a vu, entre autres, les équipes volantes. Christian Dubé affirme bien, bien, bien des choses, c'est un grand parleur, mais un petit faiseur.

Alors, nous, là-dessus, le projet de loi n° 83... On va débuter l'article par article aujourd'hui. On fera le débat en temps et lieu. Mais comment il veut atteindre cet objectif-là, selon quel calendrier, puis quel impact négatif, le cas échéant, ça aurait sur les soins?

Journaliste : Là, vous avez pris connaissance de ses intentions aujourd'hui quant à ses amendements. Qu'est-ce que vous pensez de ce qu'il propose?

M. Tanguay : Ah! je n'ai pas vu les amendements. Je laisserais, le cas échéant, André Fortin, notre porte-parole... Je n'ai pas lu les amendements, vous le comprendrez, à matin.

Journaliste : À propos de SAAQclic, le juge Gallant vient d'annoncer les modalités, là, de la commission d'enquête. Il s'impose un pare-feu, tu sais, pour ne pas rencontrer des personnes qu'il connaît, pour ne pas prendre connaissance des documents qui les concernent. Est-ce que ça vous satisfaits comme garanties?

M. Tanguay : Pas du tout. Pas du tout. Le juge Gallant serait bien avisé de se récuser. Il est l'ami de Sonia LeBel. Il ne pourrait pas, à la fin des fins, juger du comportement de Sonia LeBel, sachant que c'est son ami. C'est ça, le fondement même de la récusation. Et, encore une fois, je ne suis pas en train de dire qu'il est impartial. Mais quelles sont les garanties que tout le processus et que le jugement final seraient exempts de toute partialité? C'est à ça que ça sert, la récusation. Le juge Gallant serait bien avisé de se récuser.

Journaliste : Qu'est-ce qu'il va valoir, le rapport final, dans le contexte?

M. Tanguay : Ça va... Il y aura toujours un doute. Ça va venir entacher. Il y aura toujours un doute. Il y aura toujours un doute.

Journaliste : Puis est-ce qu'on gaspille encore plus d'argent avec cet exercice-là?

M. Tanguay : Nous, on veut que ce soit un exercice où il n'y ait pas de doute. Alors, nous, on est satisfaits que le rapport soit rendu public rapidement, donc quand qu'on le demandait, je pense, le 30 septembre, que le rapport soit bien ciblé, qu'il nous permet justement... qu'il permette au commissaire d'aller enquêter au sein même des cabinets. Puis, ça, ça inclut le cabinet de Sonia LeBel, qui est son amie. Alors, on est pour le processus, on est pour faire l'exercice, mais on ne peut pas avoir le juge Gallant. Ça laisserait un doute.

Journaliste : M. Derraji, j'ai quelques questions sur votre tableau, si c'est possible de le ressortir?

M. Derraji : Oui.

Journaliste : Vous signalez, là, que la situation s'empire d'année en année. Mais, quand on regarde les pourcentages, on passe de 50.2 % à 50.1 % en termes de pourcentage des routes qui sont en mauvais état. Pourquoi vous dites que ça s'empire?

M. Derraji : Oui, mais on parle... Le rapport de la VGQ l'a... l'a... l'a montré clairement. C'est plutôt... on parle de l'augmentation du déficit du maintien d'actifs, 3...

Journaliste : Si on a plus de routes?

M. Derraji : ...3 milliards, et le nombre de kilomètres. En fait, ça, ce sont les chiffres de la vérificatrice générale. Et d'ailleurs, la VGQ a déjà demandé un plan d'action au ministère du Transport. On parle de 8 075 kilomètres en fin de vie. C'est... C'est... C'est... Il n'y a plus rien à faire. Donc là, maintenant, ce qu'on constate, avec ce qu'on a lu aujourd'hui, c'est sûr qu'on ne va pas baisser ce chiffre. C'est sûr qu'il va augmenter. Parce qu'on n'a plus d'argent pour s'occuper de nos routes, de lancer les travaux déjà lancés et prévus. Et c'est sûr que le parc autoroutier va s'aggraver avec le temps.

C'est le constat qu'on fait aujourd'hui. Et, encore une fois, qu'est-ce que Mme la ministre... qu'est-ce qu'elle a fait, Mme Guilbault, depuis la sortie de ce rapport?

Journaliste : Sur la commission Gallant, juste... si on peut revenir là-dessus rapidement, sur la commission Gallant.

Des voix : ...

Journaliste : Oui. Rapidement. Québec solidaire met en doute vos intentions parce que...

M. Tanguay : Nos intentions?

Journaliste : Oui. Il vous soupçonne de vous opposer ou de mettre en doute la probité du juge Gallant parce que vous avez peur de ses conclusions puisque c'est le Parti libéral qui a accordé le contrat.

M. Tanguay : C'est tellement ridicule. C'est ridicule.

Journaliste : Est-ce que vous avez peur des conclusions?

M. Tanguay : Une chance que le ridicule ne tue pas. C'est ridicule. C'est Québec solidaire, ça, franchement. Franchement. Pauvre Québec solidaire. Aïe! On s'ennuie déjà de Gabriel Nadeau-Dubois. Pas des farces, hein? Gabriel, reviens! Gabriel, reviens!

Journaliste : C'est quand même le Parti libéral qui a accordé le contrat. Non?

M. Tanguay : Ça n'a ni queue ni tête. Vas-y. Écoutez... Vas-y.

M. Derraji : Oui. Mais ça démontre leur mauvaise compréhension du scandale. Ça se voit vraiment. Parce que Québec solidaire, depuis le début, se cherchait dans ce dossier, dans ce fiasco. Et ils ont démontré une méconnaissance extrême. Et d'ailleurs, je remercie l'ensemble des journalistes qui ont démontré sans l'ombre de... il n'y avait aucun doute que M. Bonnardel et Mme Guilbault étaient responsables. Donc, j'espère qu'avec le temps on va comprendre ce qui s'est passé, réellement. Mais Québec solidaire fait fausse route. Et j'appuie mon chef, je pense qu'il est temps que M. Gabriel Dubois revienne en... à Québec solidaire.

Journaliste : Est-ce que l'arrivée de M. Blackburn dans la course à la chefferie ramène le bon vieux sens libéral de la commission Charbonneau?

M. Tanguay : Écoutez, moi, deux choses en deux temps. Première des choses, moi, je ne vais pas commenter la chefferie, les candidats, leurs propositions. Moi, ce que je peux vous dire au sujet des candidats, des cinq candidats, ce sont cinq candidats de grande qualité. Et on a hâte que les débats débutent. Du reste, je n'ai pas vocation, moi, de commencer à jouer les gérants d'estrade.

Journaliste : Sur... Il y a un programme, là, qui n'est pas très coûteux, qui coûterait 15 millions par année, qui s'appelle Réno...

M. Tanguay : Oui. Épouvantable.

Journaliste : ...qui été coupé par Mme Duranceau. Qu'est-ce que vous pensez de cette décision-là?

M. Tanguay : Ça, là, imaginez-vous donc, c'est un programme en région pour les personnes les plus vulnérables qui ont une résidence, qui ont besoin de faire des rénovations majeures. C'étaient 15 millions par année en région pour faire des rénovations, pour qu'on ait une maison, que le toit ne nous tombe pas sur la tête puis qu'il ne vente pas dans le salon. C'était 15 millions, puis François Legault, la CAQ l'ont coupé. Vous dire comment est-ce qu'ils en sont réduits à gratter les fonds de tiroir. C'est épouvantable, c'est épouvantable. On demande de faire volte-face, de reculer.

Journaliste : Est-ce que vous pensez qu'il y a aussi une mauvaise compréhension? Parce que ce que les élus locaux disent, c'est que... bien, c'est vraiment moins cher de permettre à quelqu'un de pouvoir rester chez lui que de quitter puis d'aller dans un logement qui va coûter combien à construire, des logements sociaux à 400 000 $ la porte.

M. Tanguay : Exact. Il n'y a aucune, aucune raison de couper ça, si ce n'est que François Legault, c'est le king des déficits, puis il gratte dans les fonds de tiroirs. 15 millions pour aider le pauvre monde qui veulent garder leur toit puis qui ont besoin de rénovations majeures en région. François Legault coupe ça, c'est un scandale. C'est épouvantable. Voyons donc. On est-tu rendus là, au Québec, avec François Legault?

Journaliste : Le... est-ce que le marché du carbone, c'est encore la bonne avenue au Québec? On voit, là, que, depuis aujourd'hui, c'est 0,20 $ de plus faire le plein ici, contrairement à ailleurs au pays.

M. Tanguay : Oui. C'est un... c'est un mécanisme qui a été mis en place à l'époque, qui a toujours sa justification, je crois. C'est un mécanisme, entre autres, qui a vu naître la bourse du carbone. Il faut s'assurer maintenant que les sommes ramassées aillent justement pour lutter contre les changements climatiques. Ça, il faut s'en assurer, ça prend une bonne gestion rigoureuse de ces fonds-là. Mais, sur le fond, nous, on pense que c'est une bonne idée.

Journaliste : Puis est-ce que c'est... Qu'est-ce que vous dites au Québécois qui sont fâchés, là, aujourd'hui de payer 0,20 $ de plus?

M. Tanguay : Ah! bien, écoutez, on espère avoir un bon gouvernement qui va faire en sorte justement d'aider dans la vie de toutes les personnes. La lutte contre l'inflation, là, je veux dire, il y a beaucoup d'éléments, la crise du logement, l'économie qui n'est pas soutenue. Alors, sur cet aspect-là de votre question, là, je pense que c'est un mécanisme qui est en place, qui tient la route. Il faut s'assurer que les sommes, évidemment, aillent au bon endroit puis soient bien consacrées, les sommes, mais, du reste, pour aider nos familles, aider nos payeurs de taxes qui paient leurs impôts, là, françois Legault serait... on l'a déjà invité à... à poser plein d'autres gestes pour alléger le coût de l'inflation, le coût de la vie aux Québécois.

Journaliste : On Bill 96 and the fact that it was mentioned in the annual report of the Department of Commerce, yesterday, how do you see this, that Trump may be targeting Bill 96, Québec's language laws in his threats of... to put in place additional tariffs?

M. Tanguay : Of course, we are strongly against this. It's none of his business. The way we are doing things here, in Québec, you know that French language, this is part of our... of our distinct society, this is very important. It's about Robert Bourassa, back in 1974. So, we will be, Québec Liberal Party, protecting and defending the importance of French language here, in Québec. And I think that the message should be clear and strong to Donald Trump. Don't go there. Don't go there.

Journaliste : But he seems to be putting it in with his problems with tariffs, with all of Québec and Canadian exports, like he's... lumping it all into one attack.

M. Tanguay : Yes. But again, at the end of the day, this is not the reason or the main reason for Donald Trump to impose tariffs. And I think that he is looking to have additional... additional facts to put forward. But this one is unapplicable. I don't think that it's a justification. And again, Donald Trump will try by many ways using many arguments to find new arguments to impose their tariffs. But this one he has to go back.

Journaliste : We don't know yet if he will use this as an argument to put additional tariffs in place. We don't know what he's going to do with it. We just know that, even with the Biden administration, they were against those new requirements with Bill 96. But is Carney the best person to defend Québec's interest regarding what he said about the use of the notwithstanding clause yesterday?

M. Tanguay : O.K. Three things. First of all, the importance for Québec to stay involved with respect to the French language. Québec., the French language is the official language, so that must stay. Second, we voted against Bill 96. It's not about Bill 96 and the provisions that we voted against. We have many, many reasons here and in Québec, at the National Assembly, the reasons why we voted against. But that being said, the French fact in Québec must stay and will stay. And thirdly, with respect to Mr. Carney, I'll... we are... we are expressing our position, the Québec Liberal Party, we'll let the electors decide and vote accordingly and judge the candidates.

Journaliste : ...the fact that he takes position above the use of the notwithstanding clause on Bill 96...

M. Tanguay : Of course, he's allowed to have his opinion, of course. And we, Liberals, the Québec Liberal Party here, in Québec, we voted against, for instance, because of that reason.

Journaliste : ...should the federal Government, if, finally Bill 96 goes to the Supreme Court, for example, should the Liberal... the federal Government take a stand in a legal challenge?

M. Tanguay : I think that the federal Government is already involved with the funds, financing those groups and individuals who wants to challenge Bill 96, and I think that it's a good thing. It's a good thing that funds. That being said, I don't think that it's necessary for the government, the federal Government itself to had to that judicial debate who will occur at the Supreme Court. Merci, tout le monde.

(Fin à 11 h 41)

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