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(Onze heures vingt-trois minutes)
M. Tanguay
: Bon matin
à chacun et à chacune. François Legault aura été, et il le démontre encore ces
jours-ci, le pire gouvernement qui a abandonné notre capitale nationale. On l'a
vu dans les derniers jours, François Legault a fait en sorte que sous sa
gouverne les voies réservées de la desserte de banlieue dans la ville de
Québec, dans la capitale nationale, ce projet-là de plus 800 millions qui
avait été promis, bien, a été en catimini retiré, parce que François Legault,
avec son déficit record, c'est le king des déficits, bien, il gratte les fonds
de tiroir. Alors, il a coupé ce projet-là, tout comme on apprend ce matin qu'il
a coupé d'autres projets d'infrastructures, notamment la phase 2 du
réaménagement de la tête des ponts. On a un enjeu dans notre capitale nationale,
qui est la mobilité. François Legault n'a plus d'argent, il ne respecte même
plus ses propres promesses, abandonne les gens de la capitale nationale. Donc,
les gens de la grande région de Québec, de la capitale nationale mangent en
pleine face le résultat de l'incompétence de François Legault. Il n'a plus d'argent,
il ne s'occupe pas de notre monde, et ça, nous le dénonçons encore une fois ce
matin dans ce dossier-là.
Je vais maintenant céder la parole à Monsef
Derraji.
M. Derraji : Merci, chef. J'ai
deux messages aujourd'hui. Le premier message, ça touche la capitale nationale,
et je pense que clairement maintenant le duo Julien-Guilbault ne fonctionne
plus au niveau de la capitale nationale. Ils ont promis de régler le spaghetti
de... à Québec, mais je pense que c'est transformé en nouille, ça n'avance pas,
les voies réservées sont bloquées, et ils ont enlevé un énorme projet pour la
capitale nationale, et on ne parle plus de mobilité durable à Québec, on parle
de l'immobilité au niveau de la région de la Capitale-Nationale, et on ne parle
plus de la fluidité, malheureusement, interrives.
L'autre point qui pour moi est extrêmement
important, je vais vous référer à un autre rapport général de la VGQ. Le
rapport de la VGQ parlait de l'état des routes au Québec, et on a constaté à l'époque
qu'il était en déroute. Le déficit est passé... De 2018 à 2023, le déficit a
augmenté de 3 milliards, et aujourd'hui vous avez vu l'article qui parle
de l'état d'arrêt de beaucoup, beaucoup de projets. Donc, clairement, Mme
Guilbault n'a pas bien fait sa job par rapport au premier rapport de la
Vérificatrice générale, parce qu'on sait qu'il y a un autre rapport, et cette
fois-ci ça touche SAAQclic, mais ce rapport, il existe. Donc, au lieu de
répondre à ce rapport, qu'est-ce qu'elle fait, Mme Guilbault, avec le dernier
budget? Bien, elle enfonce le Québec avec un état d'infrastructures extrêmement
préoccupant. Donc, déjà on sait que le déficit est de l'ordre de 3 milliards.
Je demande maintenant : Ça va être de combien, le déficit, après le départ
de la CAQ en 2026?
Donc, on le sait, 8 075 kilomètres
en fin de leur vie, et entre 2018 et 2022 l'état de déficit a augmenté de 3 milliards.
Voilà. Merci.
Journaliste : Les Américains
qui se mêlent de nos affaires... En fait, M. Trump... En fait, l'administration
de Trump dit que la loi n° 96 nuit au commerce... aux entreprises
américaines qui veulent faire affaire chez nous en raison de l'affichage
français. Comment vous réagissez, justement, au fait que c'est une des
doléances de Donald Trump pour imposer des tarifs?
M. Tanguay : On le dénonce
puis on ne va pas reculer sur le fait français au Québec. Puis, encore une
fois, la manière de s'assurer de l'épanouissement du français, ça relève de l'Assemblée
nationale du Québec.
Vous le savez, pour toutes les bonnes
raisons qu'on vous a déjà expliquées, on a voté, nous, contre le projet de loi
n° 96. Mais la défense du fait français, c'est libéral, ça, c'est Robert
Bourassa en 1974, c'est la loi 22, et en ce sens-là, nous, on sera toujours
là, au Parti libéral du Québec, pour s'assurer de l'épanouissement du français.
Nous ne transigerons jamais sur le fait français, tout comme entre autres
notamment la gestion de l'offre.
Journaliste : M. St-Pierre
Plamondon dit que M. Trump, donc, s'oppose à cette loi-là, M. Carney aussi,
donc que M. Carney est un allié de Donald Trump, là, contre...
M. Tanguay : Ah! bien non, il
ne faut pas tout mélanger, là.
Journaliste : Est-ce que vous
faites cette analyse-là aussi?
M. Tanguay : Non, non, non!
Je pense que là, ça serait tout mélanger. Il ne faut pas tout mélanger, non.
Journaliste : Mais qu'est-ce
que vous faites de la déclaration de M. Carney, enfin... bien, en fait, au
cours des dernières heures, qui dit qu'il va contester la loi n° 96 en
raison de l'utilisation de la clause dérogatoire?
M. Tanguay : Au même titre qu'on
l'avait exprimé entre autres sur la loi n° 21, la contestation
judiciaire... nous, on pense qu'il serait bien avisé de laisser les tribunaux faire
leur travail. Il y a déjà des entités, des groupes, des personnes qui
contestent la loi n° 21, qui contestent la loi n° 96, et le fédéral a
entre autres un programme pour, entre autres, subventionner de tels recours. C'est
bien correct. Mais nous... Je réexprime ce que j'ai déjà exprimé, il serait
bien avisé de laisser les tribunaux et de laisser... de ne pas s'impliquer
là-dedans.
Journaliste : Donc, vous
supportez M. Carney là-dessus. Mais vous êtes contre Donald Trump. Ça, on le
comprend. Mais, pour ce qui est de la contestation devant la Cour suprême, vous
êtes d'accord?
M. Tanguay
: Non, c'est
ce que je viens de dire, le contraire. Je viens de qu'il serait bien avisé de
ne pas contester, lui, de participer activement. Il y a déjà des groupes...
Journaliste : M. Carney, il
ne devrait pas essayer de faire ça?
M. Tanguay : Exact,
exactement.
Journaliste : Pouvez-vous le
dire clairement?
M. Tanguay : Pardon?
Journaliste : Pouvez-vous le
dire clairement, que M. Carney ne devrait pas le faire?
M. Tanguay : Je vais vous le
répéter. Alors, je vais essayer d'être plus clair. Alors, le gouvernement
fédéral a déjà des programmes qui soutiennent des groupes et des individus pour
contester de telles lois, la 21, la 96. On l'a déjà dit par le passé, on le
réitère, le gouvernement fédéral serait bien avisé, nous croyons, de ne pas
contester devant les tribunaux et de laisser les groupes et les individus le
faire, ils sont déjà financés par le gouvernement fédéral.
Journaliste : Mais à ce
compte-là, est-ce que M. Carney est la meilleure personne pour aller justement
faire valoir les droits du Québec face à l'administration Trump, quand il est d'accord
avec une partie de ses... des doléances de M. Trump?
M. Tanguay : Écoutez, moi, je
vais vous répondre en deux temps. Le premier temps. Nous, on a exprimé pour le
Parti libéral du Québec quelles sont nos positions très claires sur ces
différents aspects du dossier. Maintenant, qui sera la meilleure personne? Ça s'appelle
l'élection fédérale, puis je ne veux pas m'immiscer là-dedans. Les électeurs
jugeront.
Journaliste : Qu'est-ce que
vous pensez de la volonté de Christian Dubé de limiter le va-et-vient de
médecins spécialistes... de médecins, en fait, entre le public et le privé, les
arrangements qu'il va faire?
M. Tanguay : Oui. Bien...
Alors, on voit un gouvernement qui est incapable de livrer pour la population,
incapable de livrer les services en santé. Nous participons à l'objectif de
diminuer et de réduire, pour ne pas dire éliminer, là, la place du privé pour
que le système public. Mais, présentement, comment il va faire ça? On a vu,
entre autres, les équipes volantes. Christian Dubé affirme bien, bien, bien des
choses, c'est un grand parleur, mais un petit faiseur.
Alors, nous, là-dessus, le projet de loi
n° 83... On va débuter l'article par article aujourd'hui. On fera le débat
en temps et lieu. Mais comment il veut atteindre cet objectif-là, selon quel
calendrier, puis quel impact négatif, le cas échéant, ça aurait sur les soins?
Journaliste : Là, vous avez
pris connaissance de ses intentions aujourd'hui quant à ses amendements. Qu'est-ce
que vous pensez de ce qu'il propose?
M. Tanguay : Ah! je n'ai pas
vu les amendements. Je laisserais, le cas échéant, André Fortin, notre
porte-parole... Je n'ai pas lu les amendements, vous le comprendrez, à matin.
Journaliste : À propos de SAAQclic,
le juge Gallant vient d'annoncer les modalités, là, de la commission d'enquête.
Il s'impose un pare-feu, tu sais, pour ne pas rencontrer des personnes qu'il
connaît, pour ne pas prendre connaissance des documents qui les concernent.
Est-ce que ça vous satisfaits comme garanties?
M. Tanguay : Pas du tout. Pas
du tout. Le juge Gallant serait bien avisé de se récuser. Il est l'ami de Sonia
LeBel. Il ne pourrait pas, à la fin des fins, juger du comportement de Sonia
LeBel, sachant que c'est son ami. C'est ça, le fondement même de la récusation.
Et, encore une fois, je ne suis pas en train de dire qu'il est impartial. Mais
quelles sont les garanties que tout le processus et que le jugement final
seraient exempts de toute partialité? C'est à ça que ça sert, la récusation. Le
juge Gallant serait bien avisé de se récuser.
Journaliste : Qu'est-ce qu'il
va valoir, le rapport final, dans le contexte?
M. Tanguay : Ça va... Il y
aura toujours un doute. Ça va venir entacher. Il y aura toujours un doute. Il y
aura toujours un doute.
Journaliste : Puis est-ce
qu'on gaspille encore plus d'argent avec cet exercice-là?
M. Tanguay : Nous, on veut
que ce soit un exercice où il n'y ait pas de doute. Alors, nous, on est
satisfaits que le rapport soit rendu public rapidement, donc quand qu'on le
demandait, je pense, le 30 septembre, que le rapport soit bien ciblé,
qu'il nous permet justement... qu'il permette au commissaire d'aller enquêter
au sein même des cabinets. Puis, ça, ça inclut le cabinet de Sonia LeBel, qui
est son amie. Alors, on est pour le processus, on est pour faire l'exercice,
mais on ne peut pas avoir le juge Gallant. Ça laisserait un doute.
Journaliste : M. Derraji,
j'ai quelques questions sur votre tableau, si c'est possible de le ressortir?
M. Derraji : Oui.
Journaliste : Vous signalez,
là, que la situation s'empire d'année en année. Mais, quand on regarde les
pourcentages, on passe de 50.2 % à 50.1 % en termes de pourcentage
des routes qui sont en mauvais état. Pourquoi vous dites que ça s'empire?
M. Derraji : Oui, mais on
parle... Le rapport de la VGQ l'a... l'a... l'a montré clairement. C'est
plutôt... on parle de l'augmentation du déficit du maintien d'actifs, 3...
Journaliste : Si on a plus de
routes?
M. Derraji : ...3 milliards,
et le nombre de kilomètres. En fait, ça, ce sont les chiffres de la
vérificatrice générale. Et d'ailleurs, la VGQ a déjà demandé un plan d'action
au ministère du Transport. On parle de 8 075 kilomètres en fin de
vie. C'est... C'est... C'est... Il n'y a plus rien à faire. Donc là,
maintenant, ce qu'on constate, avec ce qu'on a lu aujourd'hui, c'est sûr qu'on
ne va pas baisser ce chiffre. C'est sûr qu'il va augmenter. Parce qu'on n'a
plus d'argent pour s'occuper de nos routes, de lancer les travaux déjà lancés
et prévus. Et c'est sûr que le parc autoroutier va s'aggraver avec le temps.
C'est le constat qu'on fait aujourd'hui.
Et, encore une fois, qu'est-ce que Mme la ministre... qu'est-ce qu'elle a fait,
Mme Guilbault, depuis la sortie de ce rapport?
Journaliste : Sur la
commission Gallant, juste... si on peut revenir là-dessus rapidement, sur la
commission Gallant.
Des voix : ...
Journaliste : Oui.
Rapidement. Québec solidaire met en doute vos intentions parce que...
M. Tanguay : Nos intentions?
Journaliste : Oui. Il vous
soupçonne de vous opposer ou de mettre en doute la probité du juge Gallant
parce que vous avez peur de ses conclusions puisque c'est le Parti libéral qui
a accordé le contrat.
M. Tanguay : C'est tellement
ridicule. C'est ridicule.
Journaliste : Est-ce que vous
avez peur des conclusions?
M. Tanguay : Une chance que
le ridicule ne tue pas. C'est ridicule. C'est Québec solidaire, ça,
franchement. Franchement. Pauvre Québec solidaire. Aïe! On s'ennuie déjà de
Gabriel Nadeau-Dubois. Pas des farces, hein? Gabriel, reviens! Gabriel,
reviens!
Journaliste : C'est quand
même le Parti libéral qui a accordé le contrat. Non?
M. Tanguay : Ça n'a ni queue
ni tête. Vas-y. Écoutez... Vas-y.
M. Derraji : Oui. Mais ça
démontre leur mauvaise compréhension du scandale. Ça se voit vraiment. Parce
que Québec solidaire, depuis le début, se cherchait dans ce dossier, dans ce
fiasco. Et ils ont démontré une méconnaissance extrême. Et d'ailleurs, je
remercie l'ensemble des journalistes qui ont démontré sans l'ombre de... il n'y
avait aucun doute que M. Bonnardel et Mme Guilbault étaient responsables. Donc,
j'espère qu'avec le temps on va comprendre ce qui s'est passé, réellement. Mais
Québec solidaire fait fausse route. Et j'appuie mon chef, je pense qu'il est
temps que M. Gabriel Dubois revienne en... à Québec solidaire.
Journaliste : Est-ce que
l'arrivée de M. Blackburn dans la course à la chefferie ramène le bon vieux
sens libéral de la commission Charbonneau?
M. Tanguay : Écoutez, moi,
deux choses en deux temps. Première des choses, moi, je ne vais pas commenter
la chefferie, les candidats, leurs propositions. Moi, ce que je peux vous dire
au sujet des candidats, des cinq candidats, ce sont cinq candidats de grande
qualité. Et on a hâte que les débats débutent. Du reste, je n'ai pas vocation,
moi, de commencer à jouer les gérants d'estrade.
Journaliste : Sur... Il y a
un programme, là, qui n'est pas très coûteux, qui coûterait 15 millions
par année, qui s'appelle Réno...
M. Tanguay : Oui.
Épouvantable.
Journaliste : ...qui été
coupé par Mme Duranceau. Qu'est-ce que vous pensez de cette décision-là?
M. Tanguay : Ça, là,
imaginez-vous donc, c'est un programme en région pour les personnes les plus
vulnérables qui ont une résidence, qui ont besoin de faire des rénovations
majeures. C'étaient 15 millions par année en région pour faire des
rénovations, pour qu'on ait une maison, que le toit ne nous tombe pas sur la
tête puis qu'il ne vente pas dans le salon. C'était 15 millions, puis
François Legault, la CAQ l'ont coupé. Vous dire comment est-ce qu'ils en sont
réduits à gratter les fonds de tiroir. C'est épouvantable, c'est épouvantable.
On demande de faire volte-face, de reculer.
Journaliste : Est-ce que vous
pensez qu'il y a aussi une mauvaise compréhension? Parce que ce que les élus
locaux disent, c'est que... bien, c'est vraiment moins cher de permettre à
quelqu'un de pouvoir rester chez lui que de quitter puis d'aller dans un
logement qui va coûter combien à construire, des logements sociaux à 400 000 $
la porte.
M. Tanguay : Exact. Il n'y a
aucune, aucune raison de couper ça, si ce n'est que François Legault, c'est le
king des déficits, puis il gratte dans les fonds de tiroirs. 15 millions pour
aider le pauvre monde qui veulent garder leur toit puis qui ont besoin de rénovations
majeures en région. François Legault coupe ça, c'est un scandale. C'est
épouvantable. Voyons donc. On est-tu rendus là, au Québec, avec François
Legault?
Journaliste : Le... est-ce
que le marché du carbone, c'est encore la bonne avenue au Québec? On voit, là,
que, depuis aujourd'hui, c'est 0,20 $ de plus faire le plein ici,
contrairement à ailleurs au pays.
M. Tanguay : Oui. C'est un...
c'est un mécanisme qui a été mis en place à l'époque, qui a toujours sa
justification, je crois. C'est un mécanisme, entre autres, qui a vu naître la
bourse du carbone. Il faut s'assurer maintenant que les sommes ramassées
aillent justement pour lutter contre les changements climatiques. Ça, il faut
s'en assurer, ça prend une bonne gestion rigoureuse de ces fonds-là. Mais, sur
le fond, nous, on pense que c'est une bonne idée.
Journaliste : Puis est-ce que
c'est... Qu'est-ce que vous dites au Québécois qui sont fâchés, là, aujourd'hui
de payer 0,20 $ de plus?
M. Tanguay : Ah! bien,
écoutez, on espère avoir un bon gouvernement qui va faire en sorte justement
d'aider dans la vie de toutes les personnes. La lutte contre l'inflation, là,
je veux dire, il y a beaucoup d'éléments, la crise du logement, l'économie qui
n'est pas soutenue. Alors, sur cet aspect-là de votre question, là, je pense
que c'est un mécanisme qui est en place, qui tient la route. Il faut s'assurer
que les sommes, évidemment, aillent au bon endroit puis soient bien consacrées,
les sommes, mais, du reste, pour aider nos familles, aider nos payeurs de taxes
qui paient leurs impôts, là, françois Legault serait... on l'a déjà invité à...
à poser plein d'autres gestes pour alléger le coût de l'inflation, le coût de
la vie aux Québécois.
Journaliste :
On Bill 96 and the fact that it was
mentioned in the annual report of the Department of Commerce, yesterday, how do
you see this, that Trump may be targeting Bill 96, Québec's language laws in
his threats of... to put in place additional tariffs?
M. Tanguay :
Of course, we are strongly against
this. It's none of his business. The way we are doing things here, in Québec,
you know that French language, this is part of our... of our distinct society,
this is very important. It's about Robert Bourassa, back in 1974. So, we will be,
Québec Liberal Party, protecting and defending the importance of French
language here, in Québec. And I think that the message should be clear and
strong to Donald Trump. Don't go there. Don't go there.
Journaliste :
But he seems to be putting it in with
his problems with tariffs, with all of Québec and Canadian exports, like
he's... lumping it all into one attack.
M. Tanguay :
Yes. But again, at the end of the day,
this is not the reason or the main reason for Donald Trump to impose tariffs. And
I think that he is looking to have additional... additional facts to put
forward. But this one is unapplicable. I don't think that it's a justification.
And again, Donald Trump will try by many ways using many arguments to find new
arguments to impose their tariffs. But this one he has to go back.
Journaliste :
We don't know yet if he will use this
as an argument to put additional tariffs in place. We don't know what he's
going to do with it. We just know that, even with the Biden administration, they
were against those new requirements with Bill 96. But is Carney the best person
to defend Québec's interest regarding what he said about the use of the
notwithstanding clause yesterday?
M. Tanguay :
O.K. Three things. First of all, the
importance for Québec to stay involved with respect to the French language.
Québec., the French language is the official language, so that must stay.
Second, we voted against Bill 96. It's not about Bill 96 and the provisions
that we voted against. We have many, many reasons here and in Québec, at the
National Assembly, the reasons why we voted against. But that being said, the
French fact in Québec must stay and will stay. And thirdly, with respect to Mr.
Carney, I'll... we are... we are expressing our position, the Québec Liberal
Party, we'll let the electors decide and vote accordingly and judge the
candidates.
Journaliste :
...the fact that he takes position
above the use of the notwithstanding clause on Bill 96...
M. Tanguay :
Of course, he's allowed to have his
opinion, of course. And we, Liberals, the Québec Liberal Party here, in Québec,
we voted against, for instance, because of that reason.
Journaliste :
...should the federal Government, if,
finally Bill 96 goes to the Supreme Court, for example, should the Liberal...
the federal Government take a stand in a legal challenge?
M. Tanguay :
I think that the federal Government is already involved with
the funds, financing those groups and individuals who wants to challenge Bill
96, and I think that it's a good thing. It's a good thing that funds. That
being said, I don't think that it's necessary for the government, the federal
Government itself to had to that judicial debate who will occur at the Supreme
Court. Merci, tout le monde.
(Fin à 11 h 41)