Cette transcription a été réalisée à l’aide d’un logiciel de reconnaissance vocale. Elle pourrait donc contenir des erreurs.
(Huit heures quarante-cinq minutes)
M. Tanguay
: Bon matin
à chacun et à chacune. Alors, ce matin, on va vous parler d'énergie. On va
parler de l'importance de l'énergie au Québec. C'est bizarre, on dirait que,
depuis le départ de Pierre Fitzgibbon, ça n'intéresse plus bien, bien François
Legault, le dossier de l'énergie, en parle beaucoup, beaucoup moins. Je l'ai
questionné, la semaine passée, dans ses crédits, par rapport à Northvolt, par
rapport, évidemment, à notre ambitieux plan pour Hydro-Québec de dégager 11 000 mégawatts
d'ici 2035. Malheureusement, on voit que François Legault en parle beaucoup,
beaucoup moins.
C'est important de parler d'énergie. C'est
important que François Legault s'en occupe et y voie. Il devrait même y avoir
une mise à jour du plan qui avait été déposé en novembre 2023, plan qui date de
plus d'un an et demi et qui faisait en sorte qu'on a tout un défi pour pouvoir
créer l'énergie, les mégawatts, les 11 000 mégawatts. Ça prenait à
Hydro-Québec, dernières nouvelles, 35 000 nouveaux travailleurs,
travailleuses. Ils vont les prendre où? Les chaînes d'approvisionnement, nos
entreprises qui ont besoin d'énergie, il est temps que François Legault se
réintéresse aux dossiers d'énergie. Il y a de nombreux défis. Il est temps qu'il
y voie. Greg.
M. Kelley
: Merci
beaucoup, chef. Deux points ce matin. Première chose, sur les coûts de la
baisse de cote de crédit pour Hydro-Québec, qui est évalué par M. Sabia de
150 à 160 millions de dollars, c'est vraiment inquiétant. Ça, c'est
plusieurs projets de rénovation des hôpitaux au Québec, c'est plusieurs écoles
primaires, secondaires au Québec. Cet argent-là au Québec. Cet argent-là ne va
pas dans les coffres de l'État. Et ça, c'est probablement lié au fait que la
cote de crédit du gouvernement Québec a été baissée. Et je pose la question :
Si, l'année prochaine, il y a une autre baisse de cote de crédit du Québec, c'est
quoi qui vont être les impacts sur Hydro-Québec, qui, quand même, M. Sabia
encore a dit hier, leur plan, les coûts ont augmenté de 180 milliards de
dollars à 200 milliards de dollars? Alors, encore, pour eux autres de
prêter l'argent sur les marchés, ça va coûter plus, et ça, la transformation de
ça, c'est qu'il y a moins d'argent pour nous, comme société. C'est très, très
inquiétant.
Deuxième point, M. Sabia a très
clairement dit hier que le numéro un comme priorité pour lui, c'est d'améliorer
les relations avec les communautés autochtones. Il a dit que ça n'avance pas
assez rapidement, lui, il est sur le terrain, mais ça va prendre un rôle plus
engagé du côté du gouvernement. Il y a une chance en or avec le projet de loi n° 69 où, présentement, dans sa forme actuelle, les
Premières Nations et les Inuits ne sont presque nulle part dans ce projet de
loi, et c'est inacceptable, et c'est quelque chose qu'on peut changer en
commission dans les prochaines semaines. Et encore, j'espère que le premier
ministre Legault va s'impliquer plus, être plus présent dans le dossier de l'énergie
et plus présent dans les relations avec les communautés autochtones pour s'assurer
que le plan de M. Sabia avance comme il faut. Merci beaucoup.
Journaliste : Vous l'avez
décodé comment, le message de M. Sabia, justement, sur les communautés
autochtones? Parce que c'est comme si, après, il avait voulu dire : Bien
là, il en fait, mais, après ça, il a dit : Bien, nous, on y va... j'y vais
une fois aux trois semaines. Comment vous l'avez décodé, le message à M. Legault?
M. Kelley : Oui, c'est une
très bonne question. Je prends comme exemple l'entente Petapan qui n'est pas
réglée encore. Ça fait des années, le gouvernement dit : Ah! on travaille
là-dessus, on travaille là-dessus, mais je sais que ça, c'est un exemple très,
très concret que ça va prendre une signature du côté du gouvernement. Quand
même, je pense, juste en général, on sait que les Premières Nations et les
Inuits, souvent, demandent une vraie relation nation à nation. Alors, souvent,
je pense que les communautés posent des questions. Le premier ministre du
Québec est où dans ce dossier-là? On sait que M. Lafrenière travaille fort
sur le terrain. On sait que, quand même, je sens une ouverture de la ministre
de l'Énergie de faire plus, mais où sont les mesures concrètes sur certaines
revendications territoriales, par exemple?
Journaliste :
Can I jump in English?
Des voix :
...
M. Kelley : Vous êtes en
forme, ce matin.
Journaliste : Pour SAAQclic,
il y a eu une grosse panne informatique encore, ça date depuis 15 heures
hier, ce n'est toujours pas réglé ce matin. Ça affecte le service aux citoyens,
notamment, en tout cas, sur l'accès. Est-ce que ça commence à être une mauvaise
comédie, selon vous?
M. Tanguay : Bien, ça fait
longtemps que c'est une mauvaise comédie. Ça fait longtemps que... Ah! je vais
m'autolimiter. Ça fait longtemps, c'est un fiasco. Mais rappelez-vous, je vous
le disais la semaine passée puis je vous le disais il y a trois mois, puis il y
a un an, à quelle heure la ministre devient responsable? À quelle heure, elle
devient responsable? Là, François Legault, on lui pose des questions, il ne
connaît pas les chiffres, il n'a pas lu le rapport du vérificateur... de la
Vérificatrice générale. Le 500 millions, là, 1,1 milliard, tous des
chiffres qu'on connaît. Puis on lui pose la question : aujourd'hui, le 1,1 milliard,
le 500 millions, il est rendu à combien? Ah! bien là, il y a Denis
Gallant, Denis Gallant va y voir, le bon Denis Gallant, voir. Ce n'est pas à
Denis Gallant à y voir, c'est à François Legault. À quelle heure il commence à
être responsable? SAAQclic, c'est sous la gouverne de Geneviève Guilbault.
Journaliste : Bien, moi, j'ai
une question sur les médecins de famille aussi. Vous avez vu qu'il va y avoir
un projet de loi finalement demain pour essayer d'atteindre l'objectif de la
prise en charge de tous les Québécois en 2026.
M. Tanguay
: Nous,
nous réitérons le principe, qui était l'objectif quand on a quitté le pouvoir
en 2018, de s'assurer que la population, il y ait une prise en charge par les
médecins de famille. Ce qu'on a pu voir avec François Legault, c'est qu'il y a
une diminution, plus de 500 000 Québécoises et Québécois n'ont plus
de médecin de famille attitré. On ne parle pas d'avoir un rendez-vous une fois
de temps en temps, mais lorsque vous avez une condition, entre autres médicale
qui requiert des suivis, c'est important de... Puis on parle de faire de la
prévention, d'avoir un médecin de famille. Alors, on va attendre de lire le
projet de loi, mais la prise en charge, c'est excessivement important.
Journaliste : Est-ce que c'est
important au point où il est temps de ressortir des pénalités, comme l'avait
fait votre collègue, Gaétan Barrette?
M. Tanguay : Qu'on n'avait
pas mis... qu'on n'avait pas mis en application.
Journaliste : ...
M. Tanguay : Oui, oui, on l'a
entendu. Écoutez, moi, je n'en suis pas là ce matin, je n'en suis pas là ce
matin. Chose certaine, c'est que Gaétan Barrette, quand on a quitté le pouvoir
en 2018, là, puis je me rappelle, avec le premier ministre Couillard, à l'époque,
on avait des discussions au sein du caucus, puis l'objectif, là, c'était d'assurer
une couverture, une prise en charge pour toutes les Québécoises et Québécois.
Ça, ça a été abandonné, cette approche-là de prise en charge par la CAQ. Il
faut revenir à ça. Et, à l'époque, il n'y avait pas de pénalité puis on voyait
que la courbe allait dans le bon sens. Il faut reprendre cette courbe-là.
Journaliste
: Donc,
pour vous, c'est possible que les Québécois aient un milieu de soin en 2026
sans qu'il n'y ait de pénalité?
M. Tanguay : Je pense que
oui. Je pense qu'il faut viser ça. Maintenant, ça prend des incitatifs. Nous,
on est plus du côté des incitatifs évidemment positifs. Mais chose certaine,
c'est que nous avions une courbe qui allait dans le bon sens en 2018.
Journaliste : Vous avez pensé
à des incitatifs, en ce moment, pour les médecins?
M. Tanguay : Bien, quand je
dis incitatifs, là, je parle entre autres, sans que ce soit financier, je parle
entre autres, l'organisation du travail. Quand on dit que le gouvernement, le
mammouth, là, c'est rendu le serpent à deux têtes, c'est rendu le serpent à
deux têtes avec Santé Québec. On a vu, encore il y a quelques jours, que les...
les gestionnaires se sentent complètement incompris par la machine de Santé
Québec, puis ce n'est pas comme ça qu'on va être capable d'améliorer une
efficacité pour donner les services puis faire en sorte que les médecins voient
les patients.
Journaliste : Glencore, je ne
sais pas si...
M. Tanguay : Oui.
Journaliste : ...vous avez vu
passer, ce matin, là, M. Legault qui va rencontrer le grand patron.
M. Tanguay : Oui.
Journaliste : Ils ont un
projet de reconversion d'une usine à Gatineau pour avoir de l'aide de l'État.
M. Fitzgibbon qui est conseiller là-dedans. Êtes-vous, d'accord à ce qu'on
investisse dans ce secteur-là, qu'on supporte des projets comme celui de
Glencore?
M. Tanguay : Je pense que
c'est important que le gouvernement soit... soit très actif là-dedans, soit un
acteur positif, facilitateur. Je salue la rencontre. Je pense que c'est
important. C'est des emplois, c'est nos régions, c'est la forêt, alors il
faut... il faut aller dans ce sens-là, il faut être à l'écoute, puis voir.
Journaliste : Vous êtes
ouverts à une aide de l'État dans un projet comme celui-là.
M. Tanguay : Je ne ferais pas
de chèque ici à matin, là, mais chose certaine, l'État a toujours eu des
participations. Il faut que ça soit une participation intelligente et non pas
pas intelligente comme Northvolt. Ce n'était pas intelligent, Northvolt.
Journaliste : Puis le fait
que M. Fitzgibbon soit conseiller, est-ce que ça vous titille pour...
M. Tanguay : Ça ne me titille
pas dans le sens où je prends pour acquis qu'il respecte toutes les règles en
vertu de notre Code d'éthique et de déontologie, le fameux deux ans, et
qu'également qu'il respecte toutes les règles avec le Commissaire au lobbyisme.
Moi, je prends pour acquis qu'il les respecte.
Journaliste : Concernant
l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont, c'est quoi vos attentes pour aujourd'hui? Parce
que vous avez de la... de la misère, de la difficulté à comprendre un peu
comment le gouvernement avait réussi à débloquer finalement de l'argent pour
30 projets, notamment le début de Maisonneuve.
M. Tanguay : Oui, oui. Là, il
y a... Puis hier François Legault a dit qu'en grattant, à gauche et à droite,
les fonds de tiroir, il a trouvé 180 millions. Bon, pourquoi il ne l'a pas
trouvé dans les derniers mois, hein? Ça a pris la... la pression populaire, et
là, il a trouvé 180 millions pour 30 projets. Juste le stationnement
de HMR, c'est 85 millions. Alors, il reste 95 millions pour
29 projets. Une fois que j'ai dit ça, ce n'est pas juste le stationnement.
Vous les avez entendus, la Coalition, hier... hier matin, François Legault nous
a toujours dit, puis la logique tient encore, il n'avait pas d'argent. Comment
il va être capable aujourd'hui de nous garantir qu'il a trouvé l'espace pour
plus de 5 milliards d'un projet qui va aller au PQI? Ce n'est pas juste
180 millions pour 30 projets, là, où va-t-il loger ce
5 milliards-là dans le PQI. On veut, nous, savoir le coût? Si ne vous
savez pas le coût puis si vous n'avez pas le calendrier, ce n'est pas sérieux.
On veut savoir ça.
Journaliste : Bon, bien,
est-ce que vous pensez que le gouvernement hésite de s'avancer pour éviter de
recréer les... les... je vais dire les promesses repoussées, là?
M. Tanguay : Moi... moi, je
pense que le gouvernement n'a plus aucune crédibilité. Je vais vous le dire
très clairement. Je pense que le gouvernement vient de s'acheter un autre délai
qui va être l'autre bord des élections. Je pense que le gouvernement va
promettre le troisième lien aux prochaines élections, va promettre à HMR, Mer
et Monde, Québec 84, puis je pense que le gouvernement n'a plus aucune
crédibilité. Puis je pense que François Legault a cédé sous la pression de son
ministre de la Santé, a cédé sous la pression de son ministre de la Santé qui
boudait jeudi. Il boudait. Dans son agenda public, il n'avait rien. Il n'était
pas en période de questions. On a eu vent qu'il y avait de l'eau dans le gaz
entre François Legault puis Christian Dubé. Pour retenir son ministre, il lui a
trouvé quelque chose pour faire le stationnement.
Journaliste : Sous la
pression des partis de l'opposition aussi quand même, là?
M. Tanguay : Oui, puis des
médias, hein? On va s'autocongratuler.
Journaliste : Pourquoi pas.
Non mais, entre vous et moi, la pression était là de tous bords tous côtés.
M. Tanguay : Exact, puis on
ne lâchera pas, on ne lâchera pas la pression non plus parce que c'est
illogique, ça ne tient pas la route que François Legault, après nous avoir dit
pendant des semaines qu'il n'avait pas d'argent, que là, il dit : Ah!
faites-moi confiance, je me suis trouvé quelque chose pour le stationnement,
puis oui, le projet va venir, le projet va venir. On ne croit pas ça tout.
Journaliste : Mais vous ne
voyez pas ça comme une victoire, vous ne vous donnez pas le mérite?
M. Tanguay : Pardon?
Journaliste : Vous ne vous
donnez pas le mérite?
M. Tanguay : Oh! non, non
non.
Journaliste : ...victoire...
M. Tanguay : Oh! non, non,
non.
Journaliste : ...de
l'opposition, de la coalition...
M. Tanguay : On fait notre
job, on fait notre job puis on va continuer de faire notre job puis à lui
mettre de la pression parce que pour nous, ça n'a ni queue ni tête. Pour nous,
ça... c'est... ce n'est pas crédible. Ce n'est pas crédible que François Legault
soudainement... Rappelez-vous, c'était clair, là, François Legault
disait : Je n'ai pas l'argent, c'est la décote ou on fait HMR. Puis il
dit : Moi, je ne veux pas de décote. Alors moi, je pense que c'est de
la... de la poudre aux yeux.
M. Kelley : C'est une
victoire pour les citoyens du coin.
M. Tanguay : Pour un
stationnement.
Journaliste : Sur un tout
autre sujet, Québec solidaire va présenter un projet de loi pour la gratuité de
la contraception. Est-ce que c'est un enjeu sur lequel votre parti a déjà pris
position?
M. Tanguay : De mémoire... On
pourra vous revenir là-dessus. Chose certaine, c'est un enjeu qui est
important. Bien hâte de lire, le cas échéant, le projet de loi, ce qu'il
propose. C'est excessivement important de faciliter l'accès. Maintenant, quel
est le rôle de l'État et comment peut-il le faciliter? C'est un débat où on va
répondre présent. C'est important.
Journaliste :
On SAAQ, the fact that there is major
computer problems since 3:00 pm yesterday and the SAAQ released, like... sent a
press release to explain what's going on this morning, what does that tell you?
M. Tanguay :
I'm telling you that, still today,
Geneviève Guilbault hasn't taken charge of her responsibilities. It's, at the
end of the day, the responsibility of Geneviève Guilbault to make sure that the
services will be rendered. And at the end of the day, again, I'm still asking
that simple question, when Francois Legault, Geneviève Guilbault and all will
be responsible of something with respect to the SAAQ. And that's not the case
today. So they have to answer the questions : What's going on?, and, as we
speak, what will be the the final costs of that fiasco, SAAQclic?
So you saw that the Autorité des marchés financiers had to step
inside and to stop these contracts. Now, they're sending Mmme Savoie as
chairman of the board. They have to take their own responsibilities, ask
questions and ask for results.
Journaliste :
On the the examination of the budgets,
estimates this afternoon, you have to face... you'll face Eric Girard, the
Minister responsible for Relations with English speaking Quebeckers. You were quite passionate, at
the press conference, when you supported Pablo Rodriguez on Monday. What do you
expect from Mr. Girard? Because you have two challenges in court, on school
boards and also on anglophone universities. What do you expect from the
Government, that they let this go?
M. Kelley :
Well, I don't want to give my entire
strategy, Cathy, of what I'm going to ask Mr. Girard at this point in time. I
don't want to give him too much of a heads up, here, you know. I think what's
important, though, for the community, is to know from the Finance minister...
he sits around that... the «Conseil des ministres», he's around the cabinet.
Where was he on some of these decisions? Where was his voice when it came to
the decision that was made by universities?
And I will underline that
the judge was pretty clear that that decision to increase tuition on Bishop's,
Concordia and McGill was based on pretty much no data. So, for someone who's
around that table making those decisions, where was his voice? He's supposed to
speak for the English speaking community. That's his role. So there are a few
things I'll be passionate about, but, at the same time, respectful and
courteous, as I always try to be. But I also took the time to go speak with...
the Regional Development Network, yes, employment services. I did a little tour
of the English-speaking communities to see what are the preoccupations on the
policy side. So, there's going to be a lot of very good discussions. I hope
everyone tunes in at 5:00 this afternoon, at prime time.
Journaliste :
He will say that his job is not to act
as a lobby for the English-speaking community. He uses that phrase a lot. Do
you think... position is even worth keeping at this point?
M. Kelley :
It's absolutely worth keeping. We have
a Secretary of relations with English-speaking Quebeckers, It provides an important budget to support... organizations
across this province. No, his role... The word «lobby» is the wrong word, but
he does have a responsibility to represent the English-speaking community
around the cabinet... because he has that dossier. The secretariat, in part,
provides funding, but, in part, is there to try to be an interlocutor with
other ministries to make sure that the community is heard when the Government is
making decisions. That's one of the reasons why it was created.
Journaliste
: Yesterday, in the language discussion of the language spending
estimates, Mr. Roberge said they're going to rewrite or rework the the
regulation that the music stores have been complaining about, that... you know,
the emblazoned words on instruments that would have been affected by Bill 96.
So, he says they're going to rework that language. Is that a good thing or is
it... It's like... It's sort of an international thing, you know, because it's
English on instruments.
M. Kelley :
Yes, I mean, again, maybe something
they could have thought about beforehand. And again, it seems like, on a few
matters with, you know, putting stickers on equipment or the music stores,
etc., it's encouraging, the Government's willing to look at it and discuss, but
maybe something they should have done beforehand... I mean, because, again,
this doesn't just impact the English speakers, these businesses are run by
francophones, by all types of Quebeckers. So, again, trying to find that harmony when the Government's
rolling out this bill, perhaps there are some things they should have thought
about or consulted with certain small and medium businesses before rolling it
out would have been a better approach.
Journaliste :
And, Mr. Tanguay, I want to get you on :
How did you think the Carney, Trump meeting went yesterday?
M. Tanguay :
I think that it went pretty well, and I
was, honestly, I was proud to see our Prime Minister of Canada there. I think
that he has done a very great job, great discussions. Again, it's not easy to
deal with Donald Trump. And I think that he had done it very well. And now it's
part of François Legault to be, on his part, up to the challenge and to make
sure to have an active role with respect to establishing the Canadian strategy,
making sure that Québec's interests will be taken into account. So, now I'm
turning to Francois Legault to do his part of the job as well.
Journaliste :
Merci.
M. Tanguay :
Thank you.
(Fin à 9 h 03)