Journal des débats (Hansard) of the Committee on Planning and the Public Domain
Version préliminaire
42nd Legislature, 1st Session
(November 27, 2018 au October 13, 2021)
Cette version du Journal des débats est une version préliminaire : elle peut donc contenir des erreurs. La version définitive du Journal, en texte continu avec table des matières, est publiée dans un délai moyen de 2 ans suivant la date de la séance.
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Thursday, February 4, 2021
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Vol. 45 N° 75
Clause-by-clause consideration of Bill 67, An act to establish a new development regime for the flood zones of lakes and watercourses, to temporarily grant municipalities powers enabling them to respond to certain needs and to amend various provisions
Aller directement au contenu du Journal des débats
Intervenants par tranches d'heure
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Allaire, Simon
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Laforest, Andrée
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Jacques, François
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Nichols, Marie-Claude
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Thériault, Lise
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Laforest, Andrée
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Allaire, Simon
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Jacques, François
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Nichols, Marie-Claude
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Thériault, Lise
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Laforest, Andrée
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Allaire, Simon
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Jacques, François
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Nichols, Marie-Claude
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Thériault, Lise
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Nichols, Marie-Claude
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Allaire, Simon
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Laforest, Andrée
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Jacques, François
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Allaire, Simon
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Laforest, Andrée
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Jacques, François
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Nichols, Marie-Claude
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Laforest, Andrée
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Allaire, Simon
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Nichols, Marie-Claude
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Jacques, François
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Thériault, Lise
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Allaire, Simon
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Laforest, Andrée
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Nichols, Marie-Claude
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Thériault, Lise
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Jacques, François
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Allaire, Simon
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Laforest, Andrée
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Nichols, Marie-Claude
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Thériault, Lise
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Jacques, François
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Laforest, Andrée
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Allaire, Simon
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Nichols, Marie-Claude
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Thériault, Lise
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Jacques, François
11 h 30 (version révisée)
(Onze heures trente-six minutes)
Le Président (M. Allaire) :
...la commission s'est réunie afin de poursuivre l'étude détaillée du projet de
loi n° 67, Loi instaurant un nouveau régime d'aménagement dans les zones
inondables des lacs et des cours d'eau, octroyant temporairement aux
municipalités des pouvoirs visant à répondre à certains besoins et modifiant
diverses dispositions.
M. le secrétaire, est-ce qu'il y a des
remplacements?
Le Secrétaire
: Non, M.
le Président.
Le Président (M. Allaire) :
Parfait, je vous remercie. Alors, hier, on était à un amendement déposé à
l'article 35. Je sais qu'actuellement il y a eu des discussions hors
micro, donc il y a des amendements qui sont en préparation.
Nous allons donc suspendre les travaux
quelques instants et <revenir...
Le Président (M. Allaire) :
…
modifiant diverses dispositionsT
.
M. le secrétaire
,
est-ce
qu'il y a des remplacements?
Le Secrétaire
: Non,
M. le Président.
Le Président (M. Allaire) :
Parfait, je vous remercie. Alors, hier, on était à un amendement déposé à
l'article 35. Je sais qu'actuellement il y a eu des discussions hors
micro, donc il y a des amendements qui sont en préparation.
Nous allons donc suspendre les travaux
quelques instants et >revenir bientôt, merci.
(Suspension de la séance à 11 h 36)
>
(Reprise à 11 h 39)
Le Président (M. Allaire) :
Alors, nous allons reprendre les travaux. Donc, tel que je le disais, il y a
des amendements qui étaient en préparation. J'ai besoin de votre consentement
pour retirer l'amendement qui a été déposé par la partie gouvernementale.
Est-ce que j'ai votre consentement?
Des voix : Consentement.
Le Président (M. Allaire) :
Parfait. Donc, je comprends qu'il y a un nouvel amendement qui sera déposé.
Mme la ministre, je vous cède la parole.
• (11 h 40) •
Mme Laforest : Oui, alors
merci, M. le Président. À l'article 38, on aura comme amendement :
À l'article 573.1.0.4.1 de la Loi sur les cités et villes, proposé par
l'article 38 du projet de loi, remplacer, dans les troisième et quatrième
alinéas, «du Canada, du Québec ou de tout territoire qu'elle détermine» par «du
Canada ou du Québec».
Alors, «de tout territoire qu'elle
détermine» a été supprimé dans l'amendement. Merci, M. le Président.
Le Président (M. Allaire) :
Merci à vous. Est-ce qu'il y a des interventions concernant l'amendement déposé
à l'article 38? Il n'y a pas d'intervention? Alors, nous serions prêts à
procéder à sa mise aux voix. M. le secrétaire, par vote nominal, s'il vous
plaît.
Le Secrétaire
: Oui,
M. le Président. Mme Laforest (Chicoutimi)?
Mme Laforest : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant le gouvernement, M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant l'opposition officielle, Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
Le Secrétaire
: M.
Allaire (Maskinongé)?
Le Président (M. Allaire) :
Abstention. Donc, l'amendement déposé à l'article 38 est adopté. Nous
revenons donc à l'article 38, maintenant amendé, il l'était déjà, mais un
amendement de plus. Donc est-ce qu'il y a d'autres interventions concernant
l'article 38, maintenant amendé? Mme la députée de Vaudreuil, vous
voulez une intervention.
Mme Nichols : Juste parce que
j'essaie de me remettre... Et, quand on a terminé hier, je pense qu'on avait
fait, là, le tour, avec Me Legendre, entre autres, des questions. On avait
terminé avec la non-discrimination, je pense. Moi, ça me va, à moins que ma
collègue ait des…
Le Président (M. Allaire) :
Nous serions donc, s'il n'y a pas d'autre intervention, prêts à procéder à la
mise aux voix de l'article 38, amendé. M. le secrétaire, s'il vous
plaît, par vote nominal.
Le Secrétaire
: Oui,
M. le Président. Mme Laforest (Chicoutimi)?
Mme Laforest : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant le gouvernement, M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant l'opposition officielle, Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
La Secrétaire
: M.
Allaire (Maskinongé)?
Le Président (M. Allaire) :
Abstention. Donc, l'article 38, amendé, est adopté. Nous allons donc
poursuivre, toujours dans le bloc V, Gestion contractuelle, à l'article 36.
Mme la ministre, je vous cède la parole.
Mme Laforest : Oui.
L'article 36 : L'article 573.1.0.2 de cette loi est modifié par
l'insertion, à la fin du deuxième alinéa, de «ou en vertu de
l'article 573.1.0.4.1».
Alors, l'article 36. L'article 573.1.0.2
permet à la municipalité d'établir un processus d'homologation ou de
qualification de biens et de services, d'assureurs, de <fournisseurs…
Mme Laforest : …est modifié
par l'insertion, à la fin du deuxième alinéa, de «ou en vertu de
l'article 573.1.0.4.1».
Alors, l'article 36.
L'article 573.1.0.2 permet à la municipalité d'établir un processus
d'homologation ou de qualification de biens et de services, d'assureurs, de >fournisseurs
ou d'entrepreneurs. Lorsque la municipalité établit ce processus aux fins d'un
seul contrat, elle est autorisée à limiter la provenance territoriale des
biens, des services, des assureurs, des fournisseurs, des entrepreneurs de la
même manière qu'elle pourrait le faire pour l'appel d'offres du contrat
lui-même.
Dans ce contexte, vu la nouvelle
possibilité de discrimination territoriale que l'article 38 du présent projet
de loi propose, il y a lieu d'ajouter, au deuxième alinéa de
l'article 573.1.0.2, une référence au nouvel article 573.1.0.4.1
proposé par l'article 38, afin que la discrimination territoriale permise
dans le cadre de l'établissement d'un processus d'homologation, de
qualification visant un contrat unique soit en tout point identique à celle
permise pour ce contrat.
Alors, l'article 573.1.0.2 actuel,
tel qu'il serait modifié :
573.1.0.2. Le conseil peut établir un
processus d'homologation ou de qualification qui ne peut faire de la
discrimination basée sur la province ou le pays d'origine des biens et
services, assureurs, fournisseurs ou entrepreneurs.
Toutefois, dans le cas où le conseil
établit un processus d'homologation et de qualification uniquement aux fins de
l'adjudication d'un contrat visé au troisième alinéa du paragraphe 1° de
l'article 573, le processus peut faire la discrimination qui est permise
dans le cas d'une demande de soumission publique relative à un tel contrat, en
vertu du paragraphe 2.1° de l'article 573 ou en vertu de l'article
573.1.0.4.1.
La municipalité invite les intéressés à
obtenir leur homologation ou qualification ou celle de leurs biens ou services
en faisant publier par le greffier un avis à cet effet, conformément aux règles
prévues au troisième alinéa du paragraphe 1° de l'article 573.
Alors, l'article permet d'introduire
une possibilité, pour les municipalités, d'accorder une préférence aux offres
en fonction de leur valeur ajoutée canadienne dans le cadre d'un processus
d'homologation et de qualification. Effet attendu, évidemment, on s'attend de
permettre aux municipalités de discriminer les offres, dans la mesure qui
serait permise à l'article 38 du projet de loi n° 67,
lors d'un processus d'homologation ou de qualification. Pour que les
municipalités, par exemple, pourraient prévoir des mesures discriminantes lors
d'un appel d'offres, il serait cohérent d'offrir également cette possibilité
lors du processus d'homologation ou de qualification. Alors, merci, M. le
Président.
Le Président (M. Allaire) :
Merci à vous, Mme la ministre. Est-ce qu'il y a des interventions concernant
l'article 36? Mme la députée d'Anjou—Louis-Riel, la parole est à vous.
Mme Thériault
: Oui,
merci. Dans l'article comme tel — je pense que c'est vous qui allez
me répondre, maître — c'est écrit : «Toutefois, dans le cas où
le conseil établit un processus d'homologation et de qualification uniquement
aux fins de l'adjudication d'un contrat visé au troisième alinéa du
paragraphe 1° de l'article <573…
Le Président (M. Allaire) :
…
la parole est à vous.
Mme Thériault
:
Oui, merci. Dans l'article comme tel — je pense que c'est vous qui
allez me répondre, maître — c'est écrit : «Toutefois, dans le
cas où le conseil établit un processus d'homologation et de qualification
uniquement aux fins de l'adjudication d'un contrat visé au troisième alinéa du
paragraphe 1° de l'article >573». Est-ce qu'on peut savoir ce
que veut dire le premier paragraphe ou ce qui est écrit dans le premier
paragraphe de l'article 573? Parce que ce qu'on a fait, nous, c'est
573.1.0.4.1, là, donc j'imagine que, dans 573, au premier paragraphe, il doit y
avoir une limitation, ou, au moins, on encadre.
Le Président (M. Allaire) : ...comprends
que c'est Me Legendre qui allait intervenir.
Mme Thériault
: Avec
un consentement, avec un consentement.
Le Président (M. Allaire) : Donc,
j'ai besoin de votre consentement? Pour la journée?
Mme Thériault
: Oui,
pour la journée.
Le Président (M. Allaire) :
Parfait, je vous remercie. Me Legendre, prenez le temps de vous présenter, votre titre, et la parole est à vous.
Mme Dumas-Legendre
(Hélène) : Oui. Hélène Dumas-Legendre, je suis avocate légiste au
ministère de la Justice. Alors, les contrats qui sont visés à 573, paragraphe 1°, premier alinéa, ce sont tous les contrats que les municipalités
peuvent donner dont la dépense est plus élevée que le seuil pour l'appel
d'offres public, c'est-à-dire, le seuil étant 105 700 $.
Mme Thériault
: 105 700 $. Ça, c'est…
Le Président (M. Allaire) :
…
Mme Thériault
: Merci, M. le Président. Donc, ça, c'est la limite ou le
montant... Est-ce que ces montants-là sont indexés à toutes les années?
Mme Dumas-Legendre
(Hélène) : Ils sont indexés…
Le Président (M. Allaire) :
Ça va, allez-y, c'est correct.
Mme Dumas-Legendre
(Hélène) : Ils sont indexés par le règlement ministériel qui habilite
la ministre à fixer les indexations et à suivre, ainsi, les indexations qui
viennent des accords.
Mme Thériault
: O.K., parfait. Parce que je me suis posé la question.
Vous savez, M. le Président, lorsqu'on fait des amendes, dans certaines lois,
il y a une indexation automatique, à toutes les années, qui se fait, donc c'est
pour ça que, des fois, on va mettre une amende qui n'aura pas un chiffre rond,
parce que c'est dans la même catégorie que les autres. Ça fait que je me
demandais si, au niveau des contrats, c'était la même chose, il y avait un
processus d'augmentation qui était prévu, parce que le 105 000 $
d'aujourd'hui, dans 10 ans, il en vaut pas mal moins.
Le Président (M. Allaire) :
Me Legendre.
Mme Dumas-Legendre
(Hélène) : Effectivement. Alors, le premier règlement a été adopté en
2019, et sa première indexation est en juillet 2020.
Mme Thériault
: ...c'est vraiment nouveau qu'on indexe. Parfait. Est-ce
que c'est comme ça pour les autres montants que vous nous avez parlé hier,
aussi?
Mme Dumas-Legendre
(Hélène) : Oui, tout à fait.
Mme Thériault
: La même chose.
Mme Dumas-Legendre
(Hélène) : C'est toujours la même chose.
Mme Thériault
: Puis, ça, c'est prévu, dans le cadre des accords
internationaux, qu'on puisse augmenter les plafonds?
Mme Dumas-Legendre
(Hélène) : Oui, c'est les accords qui fixent les plafonds, qui les
augmentent. Il y a un mécanisme d'indexation, prévu dans les accords, et il
faut traduire cette augmentation dans nos lois, et c'est par le règlement
ministériel que c'est traduit dans nos lois.
Mme Thériault
: Parfait. Et, quant au type de contrat, on a compris que,
quand on a fait le 573.1.0.4.1, là, on avait différencié tous les différents
contrats. Est-ce que, dans 573, ce sont les mêmes contrats qu'on va retrouver
ou s'il y a d'autres catégories de contrats qu'on n'avait pas dans le deuxième…
Le Président (M. Allaire) :
Me Legendre.
Mme Dumas-Legendre
(Hélène) : Ce sont les mêmes, ce sont les mêmes contrats,
effectivement.
Mme Thériault
: Les mêmes types.
Mme Dumas-Legendre
(Hélène) : Oui.
Mme Thériault
: Parfait.
Le Président (M. Allaire) :
Mme la députée. Ça va?
Mme Thériault
: Et je comprends que, pour le reste, dans l'article, ce
qu'on fait, c'est qu'on vient d'ajouter le travail <qu'on a…
Mme Thériault
:
…
ce sont les mêmes contrats qu'on va retrouver ou s'il y a
d'autres catégories de contrats qu'on n'avait pas dans le deuxième…
Le Président (M.
Allaire) : Me Legendre.
Mme Dumas-Legendre
(Hélène) : Ce sont les mêmes, ce sont les mêmes contrats,
effectivement.
Mme Thériault
: Les mêmes types.
Mme Dumas-Legendre
(Hélène) : Oui.
Mme Thériault
: Parfait.
Le Président (M.
Allaire) : Mme la députée. Ça va?
Mme Thériault
: Et je comprends que, pour le reste, dans l'article, ce
qu'on fait, c'est qu'on vient d'ajouter le travail>qu'on
a fait hier et qu'on a complété ce matin, sur les accords internationaux, qu'on
vient rentrer dans la loi.
Mme Dumas-Legendre
(Hélène) : C'est exact.
Mme Thériault
:
Parfait. Ça me va, c'est beau.
Le Président (M. Allaire) : Ça
va? Merci. Mme la députée de Vaudreuil.
Mme Nichols : Oui, merci, M.
le Président. Je voulais juste, peut-être, avoir des précisions ou peut-être,
même, un exemple, parce que je ne suis pas certaine de comprendre quand on dit
que «le processus peut faire la discrimination qui est permise dans le cas
d'une demande de soumissions publiques relative à un tel contrat». J'ai
compris, là, la question, mais est-ce qu'on peut avoir un exemple où ça
s'appliquerait?
Le Président (M. Allaire) :
Me Legendre.
Mme Dumas-Legendre
(Hélène) : Oui, il y a deux façons de faire… c'est une étape
préalable à l'appel d'offres... il y a deux façons de faire de la
préqualification ou de l'homologation. Soit qu'on le fait en vue de plusieurs
processus de contrat, donc c'est comme si on se créait, en quelque sorte, un
fichier de fournisseurs préhomologués. Hier, vous faisiez référence à des
certifications ISO. Par exemple, si on voulait s'assurer que, dans tel type de
contrat, on voulait toujours des fournisseurs certifiés ISO, on pourrait se
créer un fichier. Dans ce cas-là, la discrimination territoriale est interdite.
On peut aussi faire une préqualification
qui ne visera qu'un seul contrat. Donc, on pourrait, pour se faire construire
une salle de spectacle particulière, avoir besoin d'un ingénieur en acoustique
et vouloir, donc, préqualifier des firmes de génie qui ont cette expertise-là.
Si on le fait dans le but d'un seul contrat, construction de notre salle de
spectacle, alors, à ce moment-là, on va pouvoir appliquer la même discrimination
à notre processus d'homologation et de préqualification qu'on aurait pu
appliquer au contrat lui-même, en vertu de la nouvelle disposition, celle qu'on
a étudiée hier.
Le Président (M. Allaire) : Mme
la députée de Vaudreuil.
Mme Nichols : Donc, quand on
dit que... «la discrimination qui est permise», on fait référence…
Mme Dumas-Legendre
(Hélène) :...à la nouvelle disposition
qu'on a étudiée hier, 573.1.0.4.1.
Une voix
: …
Mme Dumas-Legendre
(Hélène) : Exactement.
Mme Nichols : C'est ça,
relativement au contenu canadien, québécois.
Le Président (M. Allaire) : Mme
la députée, d'autres interventions?
Mme Nichols : Non, moi, ça me
va.
Le Président (M. Allaire) : Ça
va? S'il n'y a pas d'autre intervention concernant l'article 36, nous
allons procéder à sa mise aux voix.
• (11 h 50) •
Mme Nichols : Peut-être juste…
Le Président (M. Allaire) :
Ah! oui, Mme la députée de Vaudreuil, allez-y.
Mme Nichols : Oui, peut-être
juste, au niveau de la formalité, là, tel qu'il est indiqué, là, dans
l'article, là, on dit que les municipalités qui sont intéressées, là, «à
obtenir l'homologation ou la qualification ou celle de leurs biens ou leurs
services, en faisant publier par le greffier un avis à cet effet conformément
aux règles prévues». Donc, «en faisant publier par le greffier», donc je sais
qu'on nous réfère ailleurs, là, pour pouvoir voir, là, les normes, mais
qu'est-ce qui est prévu, là, entre autres, pour la publication, s'il y a des
délais?
Le Président (M. Allaire) :
Me Legendre.
Mme Dumas-Legendre
(Hélène) :
<Oui…
Mme Nichols : …
en
faisant publier par le greffier un avis à cet effet conformément aux règles
prévues». Donc, «en faisant publier par le greffier», donc je sais qu'on nous
réfère ailleurs, là, pour pouvoir voir, là, les normes, mais qu'est-ce qui est
prévu, là, entre autres, pour la publication, s'il y a des délais?
Le Président (M. Allaire) :
Me Legendre.
Mme Dumas-Legendre
(Hélène) :
>Oui, c'est
une publication dans le journal, pour tous les contrats, et, pour certains
contrats, construction, approvisionnement, services, il y a une publication
obligatoire aussi dans le système électronique d'appel d'offres du gouvernement,
le SEAO exactement.
Le Président (M. Allaire) :
Mme la députée, ça va?
Mme Nichols : Oui, puis je
présume que, pour les délais, puis tout, bien, on se réfère au troisième alinéa
du paragraphe 1° de l'article 573, là, pour que ce soit conforme?
Mme Dumas-Legendre
(Hélène) : Oui.
Le Président (M. Allaire) :
Parfait.
Mme Nichols : Oui.
Le Président (M. Allaire) :
Donc, s'il n'y a pas d'autre commentaire, nous allons procéder à la mise aux
voix de l'article 36 par vote nominal. M. le secrétaire, s'il vous
plaît.
Le Secrétaire
: Oui,
M. le Président. Donc, pour, contre, abstention. Mme Laforest
(Chicoutimi)?
Mme Laforest : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant le gouvernement, M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant l'opposition officielle, Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
Le Secrétaire
: M.
Allaire (Maskinongé)?
Le Président (M. Allaire) :
Abstention. L'article 36 est adopté. Mme la ministre, je vous cède la
parole pour l'article 37, avec vos commentaires, s'il vous plaît.
Mme Laforest :
L'article 37 : L'article 573.1.0.4 de cette loi est modifié par
l'insertion, après «573», de «, de l'article 573.1.0.4.1».
L'article 37.
L'article 573.1.0.4 établit le principe de l'interdiction de
discrimination territoriale dans les demandes de soumission publique des
municipalités, sauf si cette discrimination est permise en vertu d'une série de
dispositions que l'article énumère.
Par concordance avec la modification
proposée à l'article 38 du présent projet de loi, soit l'édiction du
nouvel article 573.1.0.4.1, qui permettrait une nouvelle discrimination
territoriale, il y a lieu d'ajouter, à l'article 573.1.0.4, une référence
à ce nouvel article.
L'article 573.1.0.4 actuel, tel qu'il
serait modifié :
573.1.0.4. À moins qu'il n'en soit autrement
permis dans une disposition de l'article 573 de l'article 573.1.0.4.1
ou des règlements pris en vertu des articles 573.3.0.1, 573.3.0.2 ou
573.3.1.1, aucune demande de soumission publique ni aucun document auquel elle
renvoie ne peut faire de discrimination basée sur la province, le territoire ou
le pays d'origine des biens, des services, des assureurs, des fournisseurs ou
des entrepreneurs.
Merci, M. le Président.
Le Président (M. Allaire) :
Merci. Est-ce qu'il y a des interventions à l'article 37? Mme la
députée de Vaudreuil.
Mme Nichols : Oui, moi, j'ai
une question. Je veux juste savoir si… puis il y a peut-être quand même un
lien, là, avec le 36, là, il arrive quoi si, malgré toutes les
discriminations prévues, là, il y a juste un fournisseur potentiel? Si,
mettons, en fonction du processus d'homologation, de qualification, si on
arrive... Parce que j'avais compris qu'on pouvait le faire, là, préalablement,
mais est-ce que ça… est-ce qu'il y a une incidence si, à la fin, bien, <il
y a…
Mme Nichols : …malgré toutes
les discriminations prévues, là, il y a juste un fournisseur potentiel? Si,
mettons, en fonction du processus d'homologation, de qualification, si on
arrive... Parce que j'avais compris qu'on pouvait le faire, là, préalablement,
mais est-ce que ça… est-ce qu'il y a une incidence si, à la fin, bien, >il
y a juste un fournisseur potentiel? Parce que je comprends que, des fois, ça
peut être… On parlait, là, de l'exemple d'une salle de spectacle, où le son… Ça
peut être très spécifique. Donc, est-ce que ça peut arriver que, parfois, il y
ait seulement un fournisseur? Puis, oui, dans ce cas... Parce que je me dis, à
un moment donné, tu sais, on peut mettre aussi, là, des critères, des critères,
des critères, puis, à la fin, bien, tu sais, les critères sont tellement
sévères qu'il y en a juste un qui va lever la main, là. Donc…
Le Président (M. Allaire) : Ça
va? Me Legendre.
Mme Dumas-Legendre
(Hélène) : Oui, c'est prévu dans la loi. Je suis en train de le
relire. Lorsqu'on fait un processus d'homologation et qu'il y a un seul
fournisseur, on ne peut pas se constituer le fichier dont je vous parlais, parce
que le fichier doit... sert, finalement, de bassin pour, après, appeler ces
personnes-là dans le cadre de l'appel d'offres. Donc, s'il n'y a qu'un seul
fournisseur, à ce moment-là, on ne peut pas utiliser le fichier. Par contre, si
c'est dans le cadre d'un seul contrat... c'est la nuance que je voulais… dont
je voulais m'assurer... si c'est dans le cadre d'un seul contrat, donc, si on
fait un processus juste aux fins, comme l'exemple que je vous donnais, de la
construction de notre salle de spectacle et qu'on a un seul qualifié, là on
peut continuer le processus avec celui-ci.
Le Président (M. Allaire) : Mme
la députée.
Mme Nichols : O.K. Bien, c'est
prévu, dans la Loi sur les cités et villes, là, qu'à la fin du processus, s'il
y a un seul fournisseur on peut continuer à aller de l'avant.
Mme Dumas-Legendre
(Hélène) : Oui.
Mme Nichols : O.K. Est-ce qu'il
y a des vérifications qui sont faites pour s'assurer qu'on respecte... Je
reviens avec le 37, là, où on parle, entre autres, là, de ne pas faire de la
discrimination basée sur la province, le territoire, le pays, puis là on nomme,
en autres, là, qu'est-ce qui est visé, là, les services visés, le bien et
service, assureur, fournisseur et entrepreneur. Mais est-ce qu'on peut... est-ce
qu'on s'assure quand même qu'on respecte la Loi sur la concurrence fédérale
quand on en arrive là? Est-ce qu'il y a un lien?
Le Président (M. Allaire) :
Me Legendre.
Mme Dumas-Legendre
(Hélène) : Il n'y a pas de lien que je connaisse. Ce qui est
certain, c'est que les accords nous dictent ce qu'on doit respecter, parce que,
clairement, dans les accords, les provinces ont des obligations et ces
provinces-là ont des obligations par rapport aux municipalités. Mais par
rapport à la loi dont vous faites référence, je n'ai jamais su qu'il y avait un
lien entre notre droit et le leur. Je ne pense pas qu'il y en ait un.
Le Président (M. Allaire) :
Mme la députée.
Mme Nichols : O.K. Bien, je ne
suis pas la spécialiste non plus, là, ça fait que je ne le sais pas. Mais je
sais que ça existe, la Loi sur la concurrence fédérale. Ça fait que c'est pour
ça que je me disais, quand on fait ce <genre de…
Mme Dumas-Legendre
(Hélène) :…
je n'ai jamais su qu'il y avait un lien
entre notre droit et le leur. Je ne pense pas qu'il y en ait un.
Le Président (M. Allaire) :
Mme la députée.
Mme Nichols : O.K. Bien, je
ne suis pas la spécialiste non plus, là, ça fait que je ne le sais pas. Mais je
sais que ça existe, la Loi sur la concurrence fédérale. Ça fait que c'est pour
ça que je me disais, quand on fait ce >genre de… Comme, ici, là, on dit
que c'est l'interdiction de discrimination territoriale, ça fait que je faisais
tout de suite un lien avec les provinces, si ça n'aurait pas pu être soulevé
ou… Est-ce qu'il y a lieu de le…
Le Président (M. Allaire) :
Me Legendre.
Mme Dumas-Legendre (Hélène) :
Il n'y a pas de lien direct d'obligation de conformité formelle, c'est-à-dire
qu'il n'y a pas, dans la loi fédérale, une obligation directe, aux provinces,
d'ajuster leur droit interne, c'est-à-dire leur corpus législatif, à cette
loi-là. Si ça ajoute à la réponse…
Le Président (M. Allaire) :
Merci. Mme la députée, ça va?
Mme Nichols : Oui, ça va.
Le Président (M. Allaire) :
S'il n'y a pas d'autre intervention concernant l'article 37, nous allons
procéder à sa mise aux voix par vote nominal. M. le secrétaire, s'il vous
plaît.
Le Secrétaire
: Oui, M.
le Président. Pour, contre, abstention. Mme Laforest (Chicoutimi)?
Mme Laforest : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant le gouvernement, M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant l'opposition officielle, Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
Le Secrétaire
: M.
Allaire (Maskinongé)?
Le Président (M. Allaire) :
Abstention. Donc, l'article 37 est adopté. Nous allons maintenant passer à
l'article 41. Mme la ministre, pour lecture et vos commentaires.
Mme Laforest :
L'article 41 : L'article 573.3.3.1.1 de cette loi est modifié :
1° par l'ajout, à la fin du premier
alinéa, du paragraphe suivant :
«4° les plafonds et le seuil de la
dépense qui, en vertu respectivement du paragraphe 1° du premier alinéa et
du cinquième alinéa de l'article 573.1.0.4.1, permettent une discrimination
territoriale.»;
2° par le remplacement, dans le
deuxième alinéa, de «seuil, [de] plafond» par «seuils, plafonds».
Article 41, au niveau des notes
explicatives. L'article 573.3.3.1.1 est celui qui habilite la ministre des
Affaires municipales à décréter les seuils et les plafonds de dépense des
contrats afin que soit déterminée l'obligation de procéder par demande de
soumission publique, les délais de réception, de soumission et les possibilités
de discrimination territoriale.
Par concordance, cet article est modifié
afin d'ajouter des plafonds et des seuils prescrits au nouvel article
573.1.0.4.1 proposé par l'article 38 du présent projet de loi pour que ces
plafonds et ces seuils soient décrétés de la même manière.
L'article 573.3.3.1.1 actuel, tel qu'il
serait modifié :
573.3.3.1.1. Le ministre des Affaires
municipales, des Régions et de l'Occupation du territoire décrète, par
règlement :
1° le seuil de la dépense d'un
contrat qui ne peut être adjugé qu'après une demande de soumissions publique en
vertu du paragraphe 1° de l'article 573;
2° le délai minimal de réception des
soumissions à la suite d'une demande de soumissions publiques en vertu de ce
paragraphe;
3° le plafond de la dépense
permettant de limiter le territoire de provenance des soumissions en vertu du
paragraphe 2.1 de l'article 573;
• (12 heures) •
4° les plafonds et le seuil de la
dépense qui, en vertu respectivement du paragraphe 1° du premier alinéa et du
cinquième alinéa de l'article…
12 h (version révisée)
Mme Laforest : …réception des
soumissions à la suite d'une demande de soumissions publique en vertu de ce
paragraphe;
«3° le plafond de la dépense permettant de
limiter le territoire de provenance des soumissions en vertu du paragraphe 2.1°
de l'article 573;
«4° les plafonds et le seuil de la dépense
qui, en vertu respectivement du paragraphe 1° du premier alinéa et du cinquième
alinéa de l'article 573.1.0.4.1, permettent une discrimination
territoriale.
«Les seuils, plafonds et délais décrétés
en vertu du présent article peuvent varier selon toute catégorie de contrat,
notamment selon le type de contrat concerné ou selon le montant de la dépense
qu'il comporte. Ils peuvent également varier en fonction d'autres critères que
détermine le ministre.»
Les objectifs, c'est de permettre l'établissement
des plafonds et des seuils applicables dans le cas de la discrimination
introduite par l'article 38 du projet de loi n° 67 par un règlement
ministériel pour prévoir que les municipalités qui seront consultées pourraient
déterminer des seuils d'application pour se prévaloir de la discrimination qui
sera introduite par l'article 38 du projet de loi n° 67. Merci, M. le
Président.
Le Président (M. Allaire) :
Merci, Mme la ministre. Des interventions concernant l'article 41? Pas d'intervention.
Nous allons donc procéder à la mise aux voix de l'article 41,
M. le secrétaire, par vote nominal, s'il vous plaît.
Le Secrétaire
: Oui, M.
le Président. Pour, contre, abstention, Mme Laforest (Chicoutimi)?
Mme Laforest : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant le gouvernement, M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant l'opposition officielle, Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
La Secrétaire
: M. Allaire
(Maskinongé)?
Le Président (M. Allaire) :
Abstention. L'article 41 est adopté. Nous allons maintenant passer à l'article 46.
Mme la ministre, je vous cède la parole pour lecture et commentaire.
(Consultation)
Mme Laforest : Alors, l'article 46,
c'est tous les articles qui vont… bien, plusieurs articles qui vont suivre, c'est
pour qu'elle soit en concordance avec le Code municipal parce qu'on avait la
Loi sur les cités et villes. Alors, on recommence. Je dois tous les relire,
oui? Sûrement, j'imagine. Oui, c'est ça?
Le Président (M. Allaire) :
Oui.
Mme Laforest : Bon, O.K.
Le Président (M. Allaire) : On
vous écoute attentivement.
Mme Laforest : Alors, l'article 46.
Petite question : L'amendement <qu'on…> est tout de suite prêt
pour le changement qu'on avait fait pour «tout territoire qu'elle détermine»,
Me Paradis?
M. Paradis (Nicolas) : …
Mme Laforest : O.K., il est
prêt. O.K.
Le Président (M. Allaire) : …
Mme Laforest : Oui, oui. Ce
code est modifié par l'insertion, après l'article 936.0.4, du suivant :
«936.0.4.1. En plus de ce que permet
l'article 935, une municipalité peut, dans une demande de soumissions
publique ou dans un document auquel elle renvoie, discriminer de l'une ou
l'autre des matières suivantes ou en combinant celles-ci :
«1° aux fins d'un contrat de construction,
d'un contrat d'approvisionnement ou d'un contrat de services mentionnés au
huitième alinéa qui comportent une dépense inférieure au plafond décrété par le
ministre à l'égard de chacune… <chaque catégorie de…
Mme Laforest : ...publique
ou dans un document auquel elle renvoie, discriminer de l'une ou l'autre des
manières suivantes ou en combinant celles-ci :
«1° aux fins d'un contrat de
construction, d'un contrat d'approvisionnement ou d'un contrat de services
mentionnés au huitième alinéa qui comportent une dépense inférieure au plafond
décrété par le ministre à l'égard de chacune... >chaque catégorie de
contrat ou encore d'un contrat de tout autre service que ceux mentionnés au
huitième alinéa, en exigeant, sous peine de rejet de la soumission, que la
totalité ou une partie des biens ou des services soient canadiens ou que la
totalité ou une partie des fournisseurs ou des entrepreneurs aient un
établissement au Canada;
«2° aux fins d'un des contrats mentionnés
au paragraphe 1°, lorsqu'elle utilise un système de pondération et d'évaluation
des offres visé à l'article 936.0.1 ou à l'article 936.0.1.1, en
considérant comme critère qualitatif d'évaluation, la provenance canadienne
d'une partie des biens, des services, des fournisseurs, des assureurs et des
entrepreneurs.
«Le nombre de points maximal qui peut être
attribué au critère d'évaluation du paragraphe 2° du premier alinéa ne peut
être supérieur à 10 % du nombre total des points de l'ensemble des
critères.
«En outre et malgré ce qui précède, aux
fins de tout contrat unique prévoyant la conception et la construction d'une
infrastructure de transport, une municipalité peut exiger, sous peine de rejet
de la soumission, que l'ensemble des services d'ingénierie afférents à ce
contrat soient dispensés par les fournisseurs provenant du Canada, du Québec ou
de tout territoire qu'elle détermine.
«Aux fins de tout contrat de services par
lequel une municipalité requiert qu'un entrepreneur ou un fournisseur exploite
tout en partie d'un bien public aux fins de fournir un service destiné au
public, celle-ci peut exiger, sous peine de rejet de la soumission, que ces
services soient dispensés par un entrepreneur ou un fournisseur provenant du
Canada, du Québec ou de tout territoire qu'elle détermine.
«Aux fins de tout contrat d'acquisition de
véhicules de transport en commun et qui comporte une dépense égale ou
supérieure au seuil décrété par le ministre, une municipalité peut exiger que
le cocontractant confie jusqu'à 25 % de la valeur totale du contrat en
sous-traitance au Canada et que cette sous-traitance inclue l'assemblage final
de ces véhicules.
«L'assemblage signifie l'installation et
l'interconnexion de pièces parmi les suivantes et inclut l'inspection finale
des véhicules, leur essai routier et la préparation finale en vue de leur
livraison :
«1° le moteur, le système de contrôle de
propulsion et l'alimentation auxiliaire;
«2° la transmission;
«3° les essieux, la suspension et le
différentiel;
«4° le système de freinage;
«5° le système de ventilation, de
chauffage ou de climatisation;
«6° les châssis;
«7° les systèmes pneumatiques ou
électriques;
«8° le système des portes;
«9° les sièges des passagers et les mains
courantes;
«10° le système d'information et
d'indication des destinations et le système de télésurveillance;
«11° la rampe d'accès pour fauteuils
roulants.
«Aux fins du premier alinéa, un bien est
réputé être canadien s'il y est assemblé, et ce, même si les pièces qu'il
comporte ne proviennent pas toutes du Canada.
«Les services visés au paragraphe 1°
du premier alinéa sont les suivants :
«1° les services de messagerie et de
courrier, y compris le courrier électronique;
«2° les services de télécopie;
«3° les services immobiliers;
«4° les services informatiques, y compris
ceux de consultation en matière d'achat ou d'installation de logiciels ou de
matériel informatique et ceux de traitement de données;
«5° les services d'entretien ou de
réparation d'équipement ou de matériel de bureau;
«6° les services de consultation en
gestion, sauf les services d'arbitrage, de médiation ou <de conciliation
en matière de...
Mme Laforest : …services de
télécopie;
«3
° les services immobiliers;
«4° les services informatique, y
compris ceux de consultation en matière d'achat ou d'installation de logiciels
ou de matériel informatique et ceux de traitement de données;
«5° les services d'entretien ou de
réparation d'équipement ou de matériel de bureau;
«6° les services de consultation en
gestion, sauf les services d'arbitrage, de médiation ou >de conciliation
en matière de gestion des ressources humaines;
«7° les services d'architecture ou
d'ingénierie, sauf les services d'ingénierie afférents à un contrat unique de
conception et de construction d'infrastructure de transport;
«8° les services d'architecture paysagère;
«9° les services d'aménagement ou
d'urbanisme;
«10° les services d'essais, d'analyses ou
d'inspection en vue d'un contrôle de qualité;
«11° les services de nettoyage de
bâtiments, y compris l'intérieur;
«12° les services de réparation de
machinerie ou de matériel;
«13° les services d'assainissement;
«14° les services d'enlèvement d'ordures;
«15° les services de voirie.
«Malgré ce qui précède, lorsqu'il s'agit
du processus de passation d'un contrat visé aux troisième, quatrième ou
cinquième alinéas qui comporte une dépense égale ou supérieure à 20 000 000 $,
la municipalité doit appliquer les mesures discriminantes prévues à son égard.
Il en est de même lorsque la municipalité utilise un critère qualitatif visé au
paragraphe 2° du premier alinéa à l'égard d'un contrat visé au
paragraphe 1° de cet alinéa et qui comporte une telle dépense.»
Merci, M. le Président.
Le Président (M. Allaire) : Et
j'ai compris que vous aviez un amendement à déposer?
Mme Laforest : Oui. Alors, je
vais lire tout de suite l'amendement, M. le Président?
Le Président (M. Allaire) :
Vous n'êtes pas obligée de lire, relire l'article au complet, là, juste
seulement la modification, ça va aller.
Mme Laforest : Très gentil.
Merci, M. le Président.
L'article 46 : l'article 936.0.4.1
du Code municipal du Québec, proposé par l'article 46 du projet de loi :
1° remplacer dans les troisième et quatrième
alinéas «du Québec, du Canada ou de tout territoire qu'elle détermine» par «du
Canada ou du Québec»;
2° supprimer, dans la partie du sixième
alinéa qui précède le paragraphe 1°, «routier»;
3° ajouter, à la fin, l'alinéa suivant :
«Malgré le neuvième alinéa et sous réserve
du respect des accords intergouvernementaux de libéralisation des marchés
publics, le gouvernement peut, aux conditions qu'il détermine, dispenser la
municipalité du respect d'une obligation prévue à cet alinéa après que celle-ci
ait démontré à la suite de vérifications documentées et sérieuses que
l'obligation entraîne une restriction du marché telle qu'il y a un risque réel
d'absence de soumissions.»
Merci, M. le Président.
Le Président (M. Allaire) :
Merci. Est-ce qu'il y a des interventions concernant l'amendement déposé à
l'article 46? Ça va? Parfait. Nous allons, donc, procéder à la mise aux
voix de l'amendement. M. le secrétaire, par vote nominal, s'il vous plaît.
Le Secrétaire
: Oui, M.
le Président. Donc, pour, contre, abstention. Mme Laforest (Chicoutimi)?
Mme Laforest : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant le gouvernement, M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant l'opposition officielle, Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
Le Secrétaire
: M. Allaire
(Maskinongé)?
Le Président (M. Allaire) :
Abstention. Donc, l'amendement déposé à l'article 46 est adopté. Nous
revenons, donc, à l'article 46, maintenant amendé. Est-ce qu'il y a des
interventions? Mme la députée de Vaudreuil, la parole est à vous.
Mme Nichols : Bien, en fait,
on ne recommencera pas la liste de questions qu'on a faites à l'article 38,
là. Je comprends, dans le fond, que c'est exactement le même contenu que
l'article 38, mais qu'on l'avait fait pour la Loi sur les cités et villes
et que, maintenant, on le fait pour le Code municipal du Québec.
Des voix
: ...
Mme Nichols : Exactement.
Donc, c'est un peu de la concordance, là, pour les deux. Moi, ça me va.
Je ne referai pas non plus le débat <sur
la partie environnementale…
Mme Nichols : ...mais
qu'on l'avait fait pour la Loi sur les cités et villes et que
maintenant
on le fait pour le Code
municipal du
Québec.
Des voix
: ...
Mme Nichols :
Exactement.
Donc, c'est un peu de la
concordance, là, pour les deux. Moi, ça me va.
Je ne referai pas non plus le débat sur
>la partie environnementale, mais je tiens tout de même à souligner
l'importance pour nous, là, <de trouver... >de trouver une façon,
là, d'intégrer une notion verte, là. Je le réitère, M. le Président, là, il y a
momentum autant à l'article 38 qu'à l'article 46, donc, autant dans
la Loi sur les cités et villes qu'autant dans le Code municipal, de trouver une
façon dans la gestion contractuelle, là, d'y ajouter, là, des clauses pour,
j'aime bien dire, verdir notre Québec, là.
• (12 h 10) •
Puis je me permets de<... Je me
permets >aussi, toujours en lien avec l'article 46, et l'article 38,
et <les notions... >les notions environnementales, et les mémoires
aussi qui ont été déposés, de faire un lien particulier. Hier, on a beaucoup
parlé des mesures vertes, de l'ajout de clauses environnementales. On a fait
référence au mémoire des Prs Dufour et Pavot. Et je fais, là, une grosse
parenthèse, puis c'est vraiment sans préjudice à personne, mais ils suivaient
et ils ont suivi les travaux puis, évidemment, <ils ont... >ils
avaient beaucoup, là, d'espoir, là, qu'on trouve une façon<... une façon>
d'y arriver. Ils ont... Ils nous ont témoigné, là, par courriel, là, leur
gratitude puis ils ont apprécié le travail d'argumentation qui a été fait, là, de
part et d'autre pour verdir le marché public.
Ils ont aussi compris, je pense, que la ministre
<avait... >ne pouvait pas, là, prendre de façon unilatéralement ou
s'engager unilatéralement sans préalablement, là, valider avec le Conseil des
ministres ou les collègues des autres ministères. Ça fait que, ça aussi, je
pense qu'ils l'ont compris. Et ils ont aussi pris le soin d'écrire, là, au député
de Mégantic pour l'informer, là, relativement, là, à... Mais on est en copie.
On est en copie, hein? On n'est pas mal en CC dans le courriel qui est envoyé
au député de Mégantic, là, relativement à la pertinence des propos, toujours <sur...
>en lien avec l'amendement qu'on a déposé sur l'article 38.
On ne déposera pas<... On ne
déposera pas >le même amendement, là, pour l'article 46, mais je
pense que... Tu sais, je pense que le... je vais dire la graine est semée, là,
autour des modalités vertes, là, qu'on pourrait inclure dans le projet de loi
n° 67, là, puis particulièrement, on le sait, là, 67, c'est un omnibus
puis on jase de tout. On n'est pas dans la section des plateformes locatives,
on est dans la section des gestions contractuelles. On introduit des nouveaux
concepts, tout à votre honneur, puis on introduit les concepts canadiens et québécois,
avec une porte de sortie pour ne pas nuire aux travaux, évidemment, pour ne pas
nuire aux projets. Mais l'opportunité... L'opportunité est là, encore une fois.
Donc, je réitère <notre volonté... >notre
volonté à cet effet-là et toute l'importance<, toute l'importance de... >qu'il
faut accorder... toute l'importance qu'il faut accorder aux mémoires, là, qui
sont déposés parce qu'il y a des bonnes idées. Bien sûr, on ne le dira jamais
assez, là, mais, tu sais, il y a <des mémoires où les...
Mme Nichols : …l'opportunité
est là,
encore une fois. Donc, je réitère notre volonté à cet effet-là
et toute l'importance
qu'il faut accorder... toute l'importance
qu'il
faut accorder aux mémoires, là, qui sont déposés, parce
qu'il y a des
bonnes idées.
Bien sûr, on ne le dira jamais assez, là, mais, tu sais,
il
y a >des mémoires où les… où, je le dis sans préjudice, très gentiment,
mais c'est sûr qu'il y a des groupes qui sont concentrés, focussés sur leur
champ particulier de compétence. Bon. Ici, tu sais, moi, je n'ai pas nécessairement
toutes les compétences en environnement. On touche un peu à tout, là, les
députés, hein? Et des fois on a l'impression <d'être… >d'avoir des
expertises un peu dans tous les domaines. Ça fait que je comprends qu'on ne
peut pas non plus, Mme la ministre, aller à l'extrême au niveau des demandes environnementales,
mais je pense que la porte est ouverte pour du moins un début. Je croise mes
doigts pour la suite.
Le Président (M. Allaire) :
Merci, Mme la députée. Mme la ministre.
Mme Laforest : Oui. Alors,
c'est un bon point parce qu'hier on a eu des discussions... Comme la députée de
Vaudreuil le mentionnait, c'est important, la notion environnementale est
essentielle, puis on a déjà <des… >beaucoup de travail de fait,
comme je le disais hier, avec le pôle d'expertise qui est au ministère des
Affaires municipales.
Puis je veux juste rassurer mes collègues,
je veux même rassurer les gens du Saguenay—Lac-Saint-Jean, parce que, quand je
pense à des articles comme ça, évidemment que je pense à des possibilités
d'aluminium vert dans les projets, parce que chez nous, c'est sûr, au
Saguenay—Lac-Saint-Jean, c'est comme… On y pense tout de suite, notre région,
avec l'aluminium, c'est essentiel. Donc, l'aluminium vert, et pensez le bois du
Québec, le bois du Saguenay—Lac-Saint-Jean, de l'Abitibi, le bois, bref, du
Québec de partout. Alors…
Mais je veux juste rassurer tout le monde
qu'on va essayer de continuer le projet de loi, mais c'est toujours, toujours
en analyse présentement. Maintenant, c'est sûr qu'il y a des endroits pour
placer des articles ou encore il y a des endroits pour placer des… déposer des
amendements, puis présentement on ne peut pas le faire. Ça fait que je voulais
juste dire qu'on a toujours ça en tête quand même. Merci, M. le Président.
Le Président (M. Allaire) :
Merci. D'autres interventions concernant l'article 46? Pas d'autre
intervention. Nous allons donc procéder à sa mise aux voix. M. le secrétaire,
par vote nominal, s'il vous plaît.
Le Secrétaire
: Oui, M.
le Président. Pour, contre, abstention, Mme Laforest (Chicoutimi)?
Mme Laforest : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant le gouvernement, M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant l'opposition officielle, Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
Le Secrétaire
: M. Allaire
(Maskinongé)?
Le Président (M. Allaire) :
Abstention. Donc, l'article 46 tel qu'amendé est adopté. Nous allons
maintenant passer à l'article 44. Mme la ministre, je vous cède la parole.
Mme Laforest : L'article 44 :
L'article 936.0.2 de ce code est
modifié par l'insertion, à la fin du deuxième alinéa, de «ou en vertu de
l'article 936.0.4.1».
L'article 44 : cette modification
est la même chose, le pendant au Code municipal de celle faite à la Loi sur les
cités et villes par l'article 36 du présent projet de loi.
L'article 936.0.2 actuel, <tel
qu'il serait modifié :
L
'article…
Mme Laforest : …l'article 44 :
cette modification et la même chose, le pendant au Code municipal de celle
faite à la Loi sur les cités et villes par l'article 36 du présent projet
de loi.
L'article 936.0.2 actuel, tel
qu'il serait modifié :
L'article >936.0.2 : «Le
conseil peut établir un processus d'homologation ou de qualification qui ne
peut faire de discrimination basée sur la province ou le pays d'origine des
biens, services, assureurs, fournisseurs ou entrepreneurs.
«Toutefois, dans le cas où le conseil établit
un processus d'homologation et de qualification uniquement aux fins de
l'adjudication d'un contrat visé au troisième alinéa du paragraphe 1 de
l'article 935, le processus peut faire la discrimination qui est permise
dans le cas d'une demande de soumission publique relative à un tel contrat en
vertu du paragraphe 2.1 de l'article 935 ou en vertu de l'article 936.0.4.1.
«La municipalité invite les intéressés à
obtenir leur homologation ou qualification ou celle de leurs biens ou services
en faisant publier par le secrétaire-trésorier un avis à cet effet,
conformément aux règles prévues au troisième alinéa du paragraphe 1 de
l'article 935.»
Merci, M. le Président.
Le Président (M. Allaire) :
Merci. Est-ce qu'il y a des interventions concernant l'article 44? Oui,
Mme la députée de Vaudreuil.
Mme Nichols : Oui. Merci, M.
le Président. Donc, je comprends, là, évidemment, là, que c'est comme l'article 36
du… l'article 36, puis là, on fait la différence entre la Loi sur les
cités et villes puis le Code municipal. Juste pour être sûre de comprendre,
est-ce qu'on peut prendre, peut-être, là, 30 secondes, là, pour expliquer
à qui s'applique la Loi sur les cités et villes puis à qui s'applique le Code
municipal?
Le Président (M. Allaire) : …
Mme Nichols : Oui. C'est parce
que les articles sont… tu sais, je ne veux pas dire que c'est de la redondance,
mais c'est de la concordance pour deux codes différents, puis souvent, la municipalités
dit : Oui, mais moi, c'est le Code municipal, ou moi, c'est la Loi sur les
cités et villes. Donc, je suis sûre que Me Paradis peut…
Le Président (M. Allaire) :
…avoir votre consentement pour la journée?
Mme Nichols : Consentement
pour la journée, M. le Président.
Le Président (M. Allaire) :
Parlez-moi de ça. Merci. Me Paradis, prenez le temps de vous présenter, s'il
vous plaît, et la parole est à vous.
M. Paradis (Nicolas) : Merci,
M. le Président. Alors, Nicolas Paradis, sous-ministre adjoint aux
politiques au ministère des Affaires municipales et de l'Habitation.
C'est lié… je le résumerais assez
simplement, là. Je vous dirais, le Code municipal, la base, là, c'était que ça
s'applique à l'ensemble des municipalités du Québec, sauf celles qui ne sont
pas nommément prévues par… ou nommément… qui ne sont pas visées par la Loi sur
les cités et villes. Essentiellement, les villes sont régies par la Loi sur les
cités et villes. Il y a quand même certaines municipalités qui peuvent être, sans
être des villes, régies par la Loi sur les cités et villes.
Là, j'ai le Code municipal devant moi. La
très, très grande majorité des municipalités du Québec sont régies par le Code
municipal et la Loi sur les cités et villes… Je veux juste voir, si vous me
donnez…
Mme Nichols : …on va jaser en
attendant, là.
Le Président (M. Allaire) : …
Mme Nichols : Merci, M. le
Président, mais c'est parce que souvent, quand on rencontre… bien, les
citoyens, là, pas tant les élus, là, habituellement, eux autres, ils le savent,
leur municipalité, elle est soumise à quoi ou qu'est-ce que… puis sinon, il y a
des greffiers dans les municipalités, mais souvent ils nous disent : <Bien,
est-ce que c'est la…
Mme Nichols : ...on va
jaser en attendant, là.
Le Président (M. Allaire) :
...
Mme Nichols : Merci,
M.
le Président, mais c'est
parce que souvent, quand on rencontre, bien,
les
citoyens, là, pas tant les élus, là,
habituellement, eux
autres, ils savent, leur
municipalité, elle est soumise à quoi ou
qu'est-ce
que... puis, sinon, il y a des greffiers dans les
municipalités, mais
souvent ils nous disent : >Bien, est-ce que c'est la population qui
fait que je suis soumis au Code municipal ou à la Loi sur la sur les cités et
villes?
M. Paradis (Nicolas) :
Donc, c'est souvent ça qui est le meilleur indice actuellement, là, pour faire
le lien entre les deux. Mais, juridiquement parlant, quand on va à l'article 1
de la Loi sur les cités et villes, on vient énumérer toutes les situations dans
lesquelles une municipalité passe dans le giron... la municipalité locale passe
dans le giron de la LCV. Je peux vous donner... il y en a un peu moins de
10 situations, là. Mais des municipalités, de cités ou de villes qui
existaient avant le 1er septembre 1979, qui étaient
constituées en corporations en vertu d'une loi spéciale; des municipalités de
la même nature existaient avant le 1er septembre 1979 également
constituées en vertu de certaines lois spéciales, et là il y a toute une nomenclature
en fonction des lois refondues de l'époque.Les municipalités de villes
constituées en corporation par charte de la Législature après le
31 août 1979, et avant le 8 mai 1996, sauf les dispositions
spéciales contenues dans cette charte. Donc, les villes de charte, appelons-les
comme ça, là. Et, après ça, celles qui ont été constituées par lettres patentes
en vertu d'un régime particulier. Et toute autre municipalité locale qui, à la
suite d'une décision de la ministre des Affaires municipales prise en vertu de
la Loi sur l'organisation territoriale municipale, cesse d'être régie par le
Code municipal du Québec et devient régie par la présente loi, par la Loi sur
les cités et villes.
C'est différents cas de situation, mais je
vous dirais que la règle, là, on peut tout simplement retenir, si vous êtes une
ville, vous êtes régie par la Loi sur les cités et villes, et c'est vraiment
dans des situations plus d'exception, là, les municipalités locales qui ne sont
pas des villes, qui sont régies, par ailleurs, par la Loi sur les cités et
villes. Autrement, elles sont régies par le Code municipal.
Les lois, les dispositions qui, comme vous
le savez, à travers le temps, ont tendu à se rejoindre, à être grandement
similaires. Il y a encore quelques particularités pour tenir compte du fait que
ce sont de plus petites municipalités.
Le Président (M. Allaire) :
Mme la députée.
Mme Nichols : …dans le fond,
ce qu'on comprend ici, c'est que, dans le cadre des articles qui nous
intéressent de la gestion contractuelle, la municipalité qui va vouloir faire
un projet, qu'elle soit soumise à la Loi sur les cités et villes ou le Code
municipal, étant donné qu'on fait de la concordance, les deux, ça sera le même
article puis les mêmes paramètres qui vont s'appliquer.
• (12 h 20) •
Le Président (M. Allaire) : …
M. Paradis (Nicolas) : …là,
là, mais ce sont… les règles d'adjudication du... qu'elles soient une
municipalité régie par le Code municipal ou régie par la Loi sur les cités et
villes, ce sont les mêmes dispositions, les mêmes mesures.
Le Président (M. Allaire) :
Merci. Ça va?
Mme Nichols : Oui… une petite municipalité
a sûrement moins de chance de faire un projet de 20 millions.
Le Président (M. Allaire) :
Mme la députée d'Anjou—Louis-Riel.
Mme Thériault
: Je
voulais juste préciser, M. le Président, que c'est pour ça que ça va beaucoup
plus vite ce matin, c'est parce qu'on passe des articles où, souvent, quand tu
as les deux lois comme ça, on va faire une fois la discussion dans le premier
article où, là, c'est vraiment les discussions de fond, mais on ne recommencera
pas les mêmes questionnements. Les mêmes amendements, <ils ne seront pas…
Le Président (M. Allaire) :
Mme la députée
d'Anjou—Louis-Riel.
Mme Thériault
:
Je voulais juste préciser, M. le Président, que c'est pour ça que ça va
beaucoup plus vite ce matin, c'est parce qu'on passe des articles où, souvent,
quand tu as les deux lois, comme ça, on va faire une fois la discussion dans le
premier article, où là c'est vraiment les discussions de fond, mais on ne
recommencera pas les mêmes questionnements. Les mêmes amendements, >ils
ne seront pas déposés, non plus.
C'est parce que pour les gens qui suivent
les travaux, qui ne comprennent pas vraiment pourquoi, hier, ça prenait tant de
temps, pourquoi on a passé chacun des paragraphes, bien, les réponses à nos
questions, on les a toutes eues hier lors de la première étude de la loi qui
était touchée. Donc, c'est sûr que quand on arrive à la deuxième, bien, pour
nous c'est de la concordance. Donc, on ne recommencera pas le débat pour ne pas
alourdir, non plus. On aime bien faire de la législation, mais on a un beau projet
de loi devant nous avec beaucoup d'articles, donc c'est pour ça qu'on se permet
de ne pas passer aucun commentaire sur certains des articles aussi. Je pense
que c'est important que les gens entendent la raison du pourquoi, donc, voilà.
Le Président (M. Allaire) :
Merci pour la précision, Mme la députée d'Anjou—Louis-Riel. Donc, je comprends
que nous allons… nous sommes prêts à procéder à la mise aux voix de
l'article 44. M. le secrétaire, merci, par vote nominal, s'il vous
plaît.
Le Secrétaire
: Oui,
M. le Président. Pour, contre abstention, Mme Laforest (Chicoutimi)?
Mme Laforest : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant le gouvernement, M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant l'opposition officielle, Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
Le Secrétaire
: M.
Allaire (Maskinongé)?
Le Président (M. Allaire) :
Abstention. Donc, l'article 44 est adopté. Nous allons maintenant passer à
l'article 45. Mme la ministre, je vous cède la parole.
Mme Laforest : L'article 45.
L'article 936.0.4 de ce code est modifié par l'insertion, après «935», de
«, l'article 936.0.4.1».
L'article 936.0.4 actuel, tel qu'il
serait modifié :
«936.0.4. À moins qu'il n'en soit
autrement permis dans une disposition de l'article 935 de
l'article 936.0.4.1 ou des règlements de pris en vertu des
articles 936.0.1, 938.0.2 ou 938.1.1, aucune demande de soumissions
publique ni aucun document auquel elle renvoie ne peuvent faire de
discrimination basée sur la province, le territoire ou le pays d'origine des
biens, des services, des assureurs, des fournisseurs ou des entrepreneurs.»
Merci, M. le Président.
Le Président (M. Allaire) :
Merci. Est-ce qu'il y a des interventions concernant l'article 45? Pas
d'intervention?
Mme Laforest : Il ne faut pas.
Le Président (M. Allaire) : Alors
nous allons procéder à la mise aux voix de l'article 45, M. le
secrétaire, par vote nominal, s'il vous plaît.
Le Secrétaire
: Oui,
M. le Président. Pour, contre, abstention, Mme Laforest (Chicoutimi)?
Mme Laforest : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant le gouvernement, M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant l'opposition officielle, Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
Le Secrétaire
: M. Allaire
(Maskinongé)?
Le Président (M. Allaire) :
Abstention. L'article 45 est adopté. Nous allons maintenant passer à
l'article 49. Mme la ministre, je vous cède la parole.
Mme Laforest :
L'article 49 : L'article 900... excusez, on recommence.
L'article 49 : L'article 938.3.1.1
de ce code est modifié :
1° par l'ajout, à la fin du premier
alinéa, du paragraphe suivant :
«4° les plafonds et le seuil de la dépense
qui, en vertu respectivement du paragraphe 1° du premier alinéa et du
cinquième alinéa de l'article 936.0.4.1, permettent une discrimination
territoriale.»;
2° par le remplacement, dans le deuxième
alinéa, de «seuil, plafond» par «seuils, plafonds». Au pluriel.
Alors, l'article 936.3.1.1 actuel,
tel qu'il serait modifié :
«938.3.1.1. Le ministre…». J'ai fait une
erreur.
L'article 938.3.1.1 actuel tel qu'il serait
modifié :
«938.3.1.1. Le ministre des Affaires
municipales, des Régions et de l'Occupation du territoire décrète par
règlement :
«1° le seuil de la dépense d'un contrat
qui ne peut être adjugé qu'après une demande de soumissions publique en vertu
du paragraphe 1° de l'article 935;
«2° le délai minimal de réception des
soumissions à la suite d'une demande de soumissions publique en vertu de ce
paragraphe;
«3° le plafond de la dépense permettent de
limiter le territoire de provenance des soumissions en vertu du
paragraphe 2.1° de l'article 935;
«4° les plafonds et le seuil de la dépense
qui, en vertu respectivement du paragraphe 1° du premier alinéa et du cinquième
alinéa de l'article 936.0.4.1, permettent une discrimination territoriale. Les
seuils, plafonds et délai décrétés en vertu du présent article peuvent varier
selon toute catégorie de contrat, notamment selon le type de contrat concerné
ou selon le montant de la dépense qu'il comporte. Ils peuvent également varier
en fonction d'autres critères que détermine le ministre.»
Merci, M. le Président.
Le Président (M. Allaire) :
Merci. Est-ce qu'il y a des interventions concernant l'article 49? Oui,
Mme la députée de Vaudreuil.
Mme Nichols : Oui. Je ne veux
pas faire ma désagréable, là, mais... puis je comprends, là, qu'il y a de la
concordance. Mais juste pour les transcripts de nos travaux, puis juste pour
comprendre l'intention du législateur, est-ce que c'est possible de — puis,là,
je le sais que je vais vous faire travailler, Mme la ministre,
là — mais d'y aller avec les notes explicatives pour qu'ils soient
avec l'article?
Mme Laforest : Avec plaisir.
Mme Nichols : Merci.
Mme Laforest : L'article 49 :
cette modification est le pendant au Code municipal de celle faite à la Loi sur
les cités et villes par l'article 41 du présent projet de loi. L'article 938.3.1.1
est celui qui habilite la ministre des Affaires municipales à décréter les
seuils et les plafonds de dépenses des contrats afin que soient déterminés
l'obligation de procéder par demandes de soumissions publiques, les délais de
réception de soumissions et les possibilités de discrimination territoriale.
Par concordance, cet article est modifié
afin d'ajouter les plafonds et les seuils prescrits au nouvel article 936.0.4.1
proposé par l'article 46 du présent projet de loi pour que ces plafonds et
ces seuils soient décrétés de la même manière.
Cet article permet l'établissement des
plafonds. C'est la même chose en fait que dans loi, O.K.? Alors, on permet l'établissement
des plafonds qui sont applicables dans le cas de la discrimination introduite
dans l'article 46 du projet de loi n° 67, et c'est pour prévoir que
les municipalités puissent consulter le règlement ministériel pour déterminer
les seuils, les conditions pour se prévaloir de la discrimination qui sera
introduite par l'article 46 du projet de loi n° 67.
Le Président (M. Allaire) : ...des
interventions <concernant l'article 49...
Mme Laforest : …dans
l'article 46 du
projet de loi n° 67, et c'est pour prévoir que
les municipalités puissent consulter le règlement ministériel pour déterminer
les seuils, les conditions pour se prévaloir de la discrimination qui serait
introduite par l'article 46 du projet de loi n° 67.
Le Président (M. Allaire) :
...des interventions >concernant l'article 49? Mme la députée
d'Anjou—Louis-Riel.
Mme Thériault
: Je
vais en faire un, puis ça m'a tenté de le faire sur l'autre puis, finalement,
ça a été un peu plus vite, M. le Président. Je n'ai pas eu le temps de le
signifier, mais là je vais le faire.
Je me pose la question pourquoi vous avez
changé les «seuil» «plafond» singulier pour «seuils» au pluriel, «plafonds» au
pluriel, dans le dernier alinéa, alors que le quatrième, vous dites «les
plafonds» et «le seuil»?
Donc, je me demande, est-ce qu'il y a
plusieurs plafonds? Est-ce qu'il y a plusieurs seuils? Puis, je remarque qu'il
n'y a qu'un délai. Donc, je me dis, et peut-être pourquoi ajouter des s, seuil
et plafond?
Le Président (M. Allaire) :
Me Legendre.
Mme Dumas-Legendre
(Hélène) : Le deuxième alinéa réfère aux
quatre paragraphes du premier alinéa. Donc, au paragraphe 1, il y a
un seuil. Au paragraphe 2, il y a un seul délai. Au paragraphe 3, il
y a un plafond. Au paragraphe 4, on réfère à plusieurs plafonds et un
seuil.
Mme Thériault
: «Les
plafonds», O.K.
Mme Dumas-Legendre
(Hélène) : Donc, là, en français, il fallait, quand on réfère à
tout… au pluriel.
Mme Thériault
: Bravo,
bravo! J'ai l'explication. Quand on dit que le législateur ne parle jamais pour
ne rien dire, M. le Président...
Le Président (M. Allaire) :
Bien, oui.
Mme Thériault
: ...on
a là un excellent exemple et ça, ça représente aussi le «tant qu'à», tant qu'à
y être on peut-tu le changer correctement et évidemment. Donc, non, je ne... si
le député de Mercier, l'ancien député de Mercier, Daniel Turp, serait ici,
il vous applaudirait avec tambour et trompette parce qu'honnêtement c'est une
des belles modifications que j'ai vues dans notre subtilité de la langue, M. le
Président. Donc, je comprends que le jeudi saint, c'était quelque chose, là, le
jeudi férié, mais c'est aussi dans le souci du détail. Donc, voilà. Vous voyez,
je n'ai pas été capable de me retenir.
Le Président (M. Allaire) : En
tout cas, c'était un judicieux commentaire. Est-ce qu'il y a d'autres
interventions concernant l'article 49? Pas d'autres interventions. Nous
allons procéder à sa mise aux voix. M. le secrétaire, par vote nominal, s'il
vous plaît.
Le Secrétaire
: Oui, M.
le Président. Pour, contre, abstention, Mme Laforest (Chicoutimi)?
Mme Laforest : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant le gouvernement, M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant l'opposition officielle, Mme Nichols
(Vaudreuil)
Mme Nichols : Pour.
Le Secrétaire
:
M. Allaire (Maskinongé)?
Le Président (M. Allaire) :
Abstention. L'article 49 est adopté. Nous allons maintenant passer à
l'article 55. Mme la ministre, je vous cède la parole pour lecture et
commentaires, s'il vous plaît.
• (12 h 30) •
Mme Laforest : Ah, oui, O.K. c'est
la modification qu'on a faite.
Bon, alors, l'article 55, O.K.
Cette loi est modifiée par l'insertion,
après l'article 112, du suivant :
«112.0.0.0.1 En plus de ce que permet
l'article 108, la communauté peut, dans une demande de soumissions
publique ou dans un document auquel elle renvoie, discriminer de l'une ou
l'autre des manières suivantes ou en combinant celles-ci :
«1° aux fins d'un contrat de construction...
12 h 30 (version révisée)
Mme Laforest : ...après l'article 112,
du suivant :
«112.0.0.0.1. En plus de ce que permet l'article 108,
la communauté peut, dans une demande de soumission publique ou dans un document
auquel elle renvoie, discriminer de l'une ou l'autre des manières suivantes ou
en combinant celles-ci :
«1° aux fins d'un contrat de
construction, d'un contrat d'approvisionnement ou d'un contrat de services
mentionnés au cinquième alinéa qui comportent une dépense inférieure au plafond
décrété par le ministre à l'égard de chacune des catégories de contrat ou
encore d'un contrat ou de tout autre service que ceux mentionnés au cinquième
alinéa, en exigeant, sous peine de rejet de la soumission, que la totalité ou
une partie des biens et des services soient canadiens ou que la totalité ou une
partie des fournisseurs ou des entrepreneurs aient un établissement au Canada;
«2° aux fins d'un des contrats
mentionnés au paragraphe 1°, lorsqu'elle utilise un système de pondération et
d'évaluation des offres visé à l'article 109 ou l'article 109.1, en
considérant, comme critère qualitatif d'évaluation, la provenance canadienne
d'une partie des biens, des services, des fournisseurs, des assureurs ou des
entrepreneurs.
«Le nombre de points maximum qui peut être
attribué au critère d'évaluation du paragraphe 2° du premier alinéa ne peut
être supérieur à 10 % du nombre total des points de l'ensemble des
critères.
«Aux fins de tout contrat de services par
lequel la communauté requiert qu'un entrepreneur ou un fournisseur exploite
tout ou en partie d'un bien public aux fins de fournir un service destiné au
public, celle-ci peut exiger, sous peine de rejet de la soumission, que ces
services soient dispensés par un entrepreneur ou un fournisseur provenant du
Canada, du Québec ou de tout territoire qu'elle détermine.
«Aux fins du premier alinéa, un bien est
réputé être canadien s'il y est assemblé, et ce, même si les pièces qu'il
comporte ne proviennent pas toutes du Canada.
«Les services visés au paragraphe 1° du
premier alinéa sont les suivants :
«1° les services de messagerie et de
courrier, y compris le courrier électronique;
«2° les services de télécopie;
«3° les services immobiliers;
«4° les services informatiques, y compris
ceux de consultation en matière d'achat ou d'installation de logiciels ou de
matériel informatique et ceux de traitement des données;
«5° les services d'entretien ou de
réparation d'équipement de matériel de bureau;
«6° les services de consultation en
gestion, sauf les services d'arbitrage, de médiation et de conciliation en
matière de gestion des ressources humaines;
«7° les services d'architecture ou
d'ingénierie, sauf les services d'ingénierie afférents à un contrat unique de
conception et de construction d'infrastructure de transport;
«8° les services d'architecture
paysagère;
«9° les services d'aménagement et
d'urbanisme;
«10° les services d'essais,
d'analyses ou d'inspection en vue d'un contrôle de qualité;
«11° les services de nettoyage de
bâtiments, y compris l'intérieur;
«12° les services de réparation de
machinerie ou de matériel;
«13° les services d'assainissement;
«14° les services d'enlèvement
d'ordures;
«15° les services de voirie.
«Malgré ce qui précède, lorsqu'il s'agit
d'un processus de passation d'un contrat visé au troisième alinéa qui comporte
une dépense égale ou supérieure à 20 millions, la communauté doit
appliquer les mesures discriminantes prévues à son égard. Il en est de même
lorsque la communauté utilise un caractère qualitatif visé au paragraphe 2° du
premier alinéa à l'égard d'un contrat visé au paragraphe 1° de cet alinéa et
qui comporte une telle dépense.»
Alors, <l'amendement...
Mme Laforest : ...
supérieure
à 20 millions, la communauté doit appliquer les mesures discriminantes
prévues à son égard. Il en est de même lorsque la communauté utilise un
caractère qualitatif visé au paragraphe 2° du premier alinéa à l'égard d'un
contrat visé au paragraphe 1° de cet alinéa et qui comporte une telle dépense.»
Alors, >l'amendement se lirait
comme suit, pour suivre notre logique :
À l'article 112.0.0.0.1 de la Loi sur
la Communauté métropolitaine de Montréal proposé par l'article 55 du projet de
loi :
1° remplacer, dans le troisième
alinéa, «du Canada, du Québec ou de tout territoire qu'elle détermine» par «du
Canada ou du Québec»;
2° ajouter l'alinéa suivant :
«Malgré le sixième alinéa et sous réserve
du respect des accords intergouvernementaux de libéralisation des marchés
publics, le Canada peut, aux conditions qu'il détermine, dispenser la
communauté du respect d'une obligation prévue à cet alinéa après que celle-ci
ait démontré, à la suite de vérifications documentées et sérieuses, que
l'obligation entraîne une restriction du marché telle qu'il y a un risque réel
d'absence de soumissions.».
Merci, M. le Président.
Le Président (M. Allaire) :
Quasiment le goût de dire bravo après une aussi longue lecture. Est-ce qu'il y
a des interventions concernant l'amendement déposé à l'article 55?
Une voix
: ...
Le Président (M. Allaire) :
Ah! il n'est pas sur Greffier?
Une voix
: ...
Le Président (M. Allaire) :
Ah! c'est bon. Nous allons déplacer un peu.
Donc, nous allons suspendre les travaux
quelques instants, le temps que l'opposition officielle puisse en prendre
connaissance.
(Suspension de la séance à 12 h 34)
>
(Reprise à 12 h 40)
Le Président (M. Allaire) :
Alors, nous allons reprendre les travaux. Nous sommes sur un amendement déposé
à l'article 55. Il y a un amendement qui a été déposé par Mme la ministre.
Est-ce qu'il y a des interventions concernant l'amendement? S'il n'y a pas des
interventions, nous allons procéder à la...
Une voix
: ...
Le Président (M. Allaire) :
Pas d'intervention? Donc, nous allons donc procéder par sa mise aux voix par
vote nominal. M. le secrétaire, s'il vous plaît.
Le Secrétaire
: Oui, M.
le Président. Pour, contre, abstention. Mme Laforest (Chicoutimi)?
Mme Laforest : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant le gouvernement, M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant l'opposition officielle, Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
Le Secrétaire
: M.
Allaire (Maskinongé)?
Le Président (M. Allaire) :
Abstention. Donc, l'amendement déposé à l'article 55 est adopté. Nous
revenons donc à l'article 55, maintenant amendé. Est-ce qu'il y a des
interventions? Mme la députée d'Anjou—Louis-Riel.
Mme Thériault
: Merci,
M. le Président. J'ai comparé l'article 55 avec l'article 38, et,
effectivement, il y a un petit bout qu'on ne retrouve pas. Est-ce qu'on peut,
juste pour les fins de pédagogie, expliquer la différence entre les deux? Parce
que tout le... il y a tout ce qui regardait le matériel roulant, puis, dans
votre amendement, il n'y avait pas le mot «routier». Donc, ça a... Ah! il y a
quelque chose. Donc, j'ai été voir et je me suis aperçu qu'il y avait une
différence. Et je voyais aussi que, «à l'intérieur du Québec ou du Canada», on
l'avait juste une fois dans les modifications. Donc, j'ai dit : Il y a des
paragraphes qui sont partis. Donc, j'aimerais savoir c'est quoi, la différence
entre l'article 38 et l'article 55, et pourquoi il y a une portion
qui n'est pas là. Je pense avoir la réponse, mais j'aime mieux l'avoir d'un
légiste.
Le Président (M. Allaire) :
Me Legendre.
Mme Dumas-Legendre
(Hélène) : Oui. Alors, effectivement, les paragraphes qui n'y
sont pas sont en lien avec la construction d'une infrastructure de transport et
en lien avec l'acquisition de matériel de transport. C'est dû aux compétences
des communautés métropolitaines. Elles n'ont pas compétence directement en
transport, elles n'ont aucune compétence en planification lorsqu'il s'agit du
transport en commun. Donc, ce ne sont pas les communautés métropolitaines qui vont
passer ce type de contrat, là, de construction <d'infrastructures...
Mme Dumas-Legendre
(Hélène) : …
de matériel de transport. C'est dû aux
compétences des communautés métropolitaines. Elles n'ont pas compétence
directement en transport, elles n'ont aucune compétence en planification
lorsqu'il s'agit du transport en commun. Donc, ce ne sont pas les communautés
métropolitaines qui vont passer ce type de contrat, là, de construction >d'infrastructures
ou d'achat de matériel de transport en commun.
Le Président (M. Allaire) :
Merci. Mme la députée.
Mme Thériault
:
Exactement l'explication que je m'attendais d'avoir. Et la balance de la liste,
elle est en tout point conforme entre l'article 55 et l'article 38.
Tous les types de contrats, que ce soient services, télécopie, immobilier,
entretien, consultation, architecture, c'est exactement la même liste dans les
deux articles. C'est ça?
Mme Dumas-Legendre
(Hélène) :...reste est en tout point
identique.
Mme Thériault
:
Parfait. C'est beau, M. le Président.
Le Président (M. Allaire) :
Parfait. Ça va?
Mme Thériault
: Oui.
Le Président (M. Allaire) :
Est-ce qu'il y a d'autres interventions concernant l'article 55, amendé?
Pas d'autre intervention? Nous allons procéder à sa mise aux voix. M. le
secrétaire, par vote nominal, s'il vous plaît.
Le Secrétaire
: Oui,
M. le Président. Mme Laforest (Chicoutimi)?
Mme Laforest : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant le gouvernement, M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant l'opposition officielle, Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
Le Secrétaire
: M.
Allaire (Maskinongé)?
Le Président (M. Allaire) :
Abstention. L'article 55, tel qu'amendé, est adopté. Nous allons
poursuivre avec l'article 53. Mme la ministre, je vous cède la
parole.
Mme Laforest :
L'article 53 : L'article 110 de cette loi est modifié par
l'insertion, à la fin du deuxième alinéa, de «ou en vertu de l'article 112.0.0.0.1».
Merci, M. le Président.
Le Président (M. Allaire) : Merci.
Est-ce qu'il y a des interventions concernant… Oui?
Mme Laforest : ...est le
pendant à la Loi sur la Communauté métropolitaine de Montréal de celle faite à
la Loi sur les cités et villes par l'article 36 du présent projet de loi.
L'article 110 permet à la communauté
d'établir un processus d'homologation ou de qualification de biens et de
services, d'assureurs, de fournisseurs ou d'entrepreneurs. Lorsque la
communauté établit ce processus aux fins d'un seul contrat, elle est autorisée
à limiter la provenance territoriale des biens, des services, des assureurs,
des fournisseurs ou des entrepreneurs de la même manière qu'elle pourrait le
faire pour l'appel d'offres du contrat lui-même. Dans ce contexte, vu la
nouvelle possibilité de discrimination territoriale que l'article 55 du
présent projet de loi propose, il y a lieu d'ajouter, au deuxième alinéa de
l'article 110, une référence au nouvel article 112.0.0.0.1 proposé
par l'article 55 afin que la discrimination territoriale permise dans le
cadre de l'établissement d'un processus d'homologation et de qualification
visant un contrat unique soit en tout point identique à celle permise pour ce
contrat.
L'article 110 actuel, tel qu'il
serait modifié. L'article 110 :
La communauté peut établir un processus
d'homologation ou de qualification qui ne peut faire de discrimination basée sur
la province ou le pays d'origine des biens et services, assureurs, fournisseurs
ou entrepreneurs.
Toutefois, dans le cas où la communauté
établit un processus d'homologation ou de qualification uniquement aux fins
d'adjudication d'un contrat visé au deuxième alinéa de l'article 108,
le processus peut faire la discrimination qui est permise dans le cas d'une
demande de soumission publique relative à un tel contrat en <vertu…
Mme Laforest : …services,
assureurs, fournisseurs ou entrepreneurs.
Toutefois, dans le cas où la communauté
établit un processus d'homologation ou de qualification uniquement aux fins
d'adjudication d'un contrat visé au deuxième alinéa de l'article 108,
le processus peut faire la discrimination qui est permise dans le cas d'une
demande de soumission publique relative à un tel contrat en >vertu du
septième alinéa de l'article 108 ou en vertu de l'article 112.0.0.1.
La communauté invite les intéressés à
obtenir leur homologation ou qualification ou celle de leurs biens ou services
en faisant publier, par le secrétaire, un avis à cet effet, conformément aux
règles prévues au deuxième alinéa de l'article 108.
Alors, l'objectif est d'introduire une
possibilité, pour la Communauté métropolitaine de Montréal, d'accorder une préférence
aux offres en fonction de leur valeur ajoutée canadienne dans le cadre d'un
processus d'homologation ou de qualification, et ainsi, pour permettre à la
Communauté métropolitaine de Montréal de discriminer les offres dans la mesure
permise à l'article 55 du p.l. n° 67 lors d'un processus
d'homologation ou de qualification. Puisque la communauté pourrait prévoir des
mesures discriminantes lors d'un appel d'offres, il serait cohérent d'offrir
également cette possibilité lors du processus de qualification et
d'homologation. Merci.
Le Président (M. Allaire) :
Mme la députée de Vaudreuil.
Mme Nichols : ...Président. Je
veux juste comprendre, là, parce que, pendant la lecture, là, j'ai eu comme une
question qui a émergé rapidement. Peut-être que la réponse est facile. Parce
que ça reprend, là, un article précédent qu'on a fait, puis là je comprends
qu'on fait de la concordance pour la communauté, la CMM. J'avais posé une
question, à savoir, s'il y a un fournisseur unique, qu'est-ce qu'on faisait,
puis ce qu'on a fait, bien, c'est qu'on est allés voir dans la Loi sur les
cités et villes pour voir comment ça s'appliquait. Est-ce que la CMM est
soumise à la Loi sur les cités et villes ou au Code municipal?
Mme Dumas-Legendre
(Hélène) : La CMM ni la CMQ… les deux communautés
métropolitaines ont leurs propres lois, et c'est dans cette loi-là que se
retrouvent leurs propres dispositions de gestion contractuelle. Cependant,
elles sont en tout point, sauf le vocabulaire, identiques au régime, là, de la
Loi sur les cités et villes et du Code municipal. Donc, la même disposition
s'applique s'il y a un fournisseur unique pour la Communauté métropolitaine de
Montréal.
Le Président (M. Allaire) :
Mme la députée de Vaudreuil, ça va?
Mme Nichols : Parfait. Oui,
bien oui, merci beaucoup.
Le Président (M. Allaire) :
Parfait. Il n'y a pas d'autre intervention. Nous allons procéder à la mise aux
voix de l'article 53. M. le secrétaire, par vote nominal, s'il vous plaît.
Le Secrétaire
: Oui, M.
le Président. Donc, pour, contre, abstention. Mme Laforest (Chicoutimi)?
Mme Laforest : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant le gouvernement, M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant l'opposition officielle, Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
Le Secrétaire
: M.
Allaire (Maskinongé)?
Le Président (M. Allaire) :
Abstention. L'article 53 est adopté. Nous allons maintenant passer à
l'article 54. Mme la ministre, lecture et vos commentaires, s'il vous
plaît.
Mme Laforest :
L'article 54 : L'article 112 de cette loi est modifié par
l'insertion, après «108», de «, de l'article 112.0.0.0.1».
Alors, l'article 54. Cette
modification est le pendant à la Loi sur la Communauté métropolitaine de
Montréal de celle faite à la Loi sur les cités et villes par l'article 37
du présent projet de loi.
L'article 112 établit le principe de
l'interdiction de discrimination territoriale <dans les…
Mme Laforest : ...
112.0.0.0.1».
Alors, l'article 54. Cette
modification est le pendant à la Loi sur la Communauté métropolitaine de
Montréal de celle faite à la Loi sur les cités et villes par l'article 37
du présent projet de loi.
L'article 112 établit le principe
de l'interdiction de discrimination territoriale >dans les demandes de
soumission publique de la communauté, sauf si cette discrimination est permise en
vertu d'une série de dispositions que l'article énumère par concordance avec la
modification proposée à l'article 55 du présent projet de loi, soit
l'édiction d'un nouvel article 112.0.0.0.1, qui permettrait une nouvelle
discrimination territoriale. Il y a lieu d'ajouter, à l'article 112, une
référence à ce nouvel article.
L'article 112 actuel, tel qu'il serait
modifié :
112. À moins qu'il n'en soit autrement
permis dans une disposition de l'article 108, de
l'article 112.0.0.0.1 ou des règlements pris en vertu des
articles 112.1, 112.2, 113.1, aucune demande de soumission publique ni
aucun document auquel elle renvoie ne peuvent faire de discrimination basée sur
la province, le territoire ou le pays d'origine des biens, des services, des
assureurs, des fournisseurs ou des entrepreneurs.
Merci.
Le Président (M. Allaire) :
Est-ce qu'il y a des interventions concernant l'article 54? S'il n'y a pas
d'intervention, nous allons procéder à sa mise aux voix. M. le secrétaire, par
vote nominal, s'il vous plaît.
Le Secrétaire
: Oui, M.
le Président. Pour, contre, abstention. Mme Laforest (Chicoutimi)?
Mme Laforest : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant le gouvernement, M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant l'opposition officielle, Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
Le Secrétaire
:
M. Allaire (Maskinongé)?
Le Président (M. Allaire) :
Abstention. L'article 54 est adopté.
Mme la ministre, je vous cède la parole,
maintenant, pour l'article 56.
• (12 h 50) •
Mme Laforest : Oui.
L'article 56 : L'article 118.1.0.1 de cette loi est modifié :
1° par l'ajout, à la fin du premier
alinéa, du paragraphe suivant :
«4° le plafond de la dépense permettant
une discrimination territoriale en vue du paragraphe 1° du premier alinéa de
l'article 112.0.0.0.1.»;
2° par le remplacement, dans le
deuxième alinéa, de «plafond» par «plafonds» — au pluriel.
Est-ce que je lis les notes explicatives,
M. le Président, pour vous? Oui? D'accord.
Cette modification est le pendant à la Loi
sur la Communauté métropolitaine de Montréal de celles faites à la Loi sur les
cités et villes par l'article 41 du présent projet de loi.
L'article 118.1.0.1 est celui qui habilite
la ministre des Affaires municipales à décréter les seuils et les plafonds de
dépenses des contrats afin que soient déterminés l'obligation de procéder par
demande de soumission publique, les délais de réception de soumission et les
possibilités de discrimination territoriale.
Par concordance, cet article est modifié
afin d'ajouter les plafonds et les seuils prescrits au nouvel
article 112.0.0.0.1 proposé par l'article 55 du présent projet de loi
pour que ces plafonds et ces seuils soient décrétés de la même manière.
L'article 118.1.0.1 actuel, tel qu'il
serait modifié :
118.1.0.1. Le ministre des Affaires
municipales, des Régions et de l'Occupation du territoire décrète par règlement :
1° le seuil de la dépense d'un
contrat qui ne peut être adjugué qu'après une demande de soumission publique en
vertu du premier alinéa de l'article 106 et du premier alinéa de
l'article 108;
2° le délai minimal de réception des
soumissions à la suite d'une demande de soumissions <publiques...
Mme Laforest : ...
Le
ministre des Affaires municipales, des Régions et de l'Occupation du territoire
décrète par règlement :
1° le seuil de la dépense d'un
contrat qui ne peut être adjugué qu'après une demande de soumission publique en
vertu du premier alinéa de l'article 106 et du premier alinéa de
l'article 108;
2° le délai minimal de réception
des soumissions à la suite d'une demande de soumissions >publiques en
vertu du quatrième alinéa de l'article 108;
3° le plafond de la dépense
permettant de limiter le territoire de provenance des soumissions en vertu du
septième alinéa de l'article 108;
4° le plafond de la dépense
permettant une discrimination territoriale en vertu du paragraphe 1° du premier
alinéa de l'article 112.0.0.0.1.
Les seuils — pluriel — et
délais décrétés en vertu du présent article peuvent varier selon toute
catégorie de contrat, notamment selon le type de contrat concerné ou selon le
montant de la dépense qu'il comporte. Ils peuvent également varier en fonction
d'autres critères que détermine le ministre.
Cet article permet l'établissement des
plafonds des seuils applicables dans le cas de la discrimination introduite par
l'article 55 du projet de loi n° 67 par règlement ministériel,
prévoit que la Communauté métropolitaine de Montréal puisse consulter les règlements
ministériels pour déterminer les seuils d'application pour se prévaloir de la
discrimination qui sera introduite par l'article 55 du projet de loi
n° 67.
Alors, les plafonds et les seuils
applicables pour l'application des autres formes de discrimination prévues à la
Loi sur la Communauté métropolitaine de Montréal — on va faire
bientôt Québec, j'imagine — et ses règlements sont décrétés par
règlement ministériel. Merci.
Le Président (M. Allaire) :
Merci. Est-ce qu'il y a des interventions concernant l'article 56?
Mme Thériault
: ...est
impeccable.
Le Président (M. Allaire) :
Donc, je comprends qu'il n'y a pas d'autre intervention. Nous allons procéder à
la mise aux voix de l'article 56. M. le secrétaire, par vote nominal, s'il
vous plaît.
Le Secrétaire
: Oui, M.
le Président. Pour, contre, abstention. Mme Laforest (Chicoutimi)?
Mme Laforest : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant le gouvernement, M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant l'opposition officielle, Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
Le Secrétaire
: M.
Allaire (Maskinongé)?
Le Président (M. Allaire) :
Abstention. L'article 56 est adopté. Nous allons maintenant passer à
l'article 61. Mme la ministre, je vous cède la parole.
Mme Laforest : Ce n'est pas
l'article 57, M. le Président?
Le Président (M. Allaire) :
Moi, j'ai 61, oui.
Mme Laforest : J'étais rendue
trop vite à Québec. Bon, O.K. Alors, l'article 61 : Cette loi est
modifiée par l'insertion, après l'article 105, du suivant :
«105.0.0.0.1. En plus de ce que permet
l'article 101, la communauté peut, dans une demande de soumissions publiques ou
dans un document auquel elle renvoie, discriminer de l'une ou l'autre des
manières suivantes ou en combinant celles-ci :
«1° aux fins d'un contrat de
construction, d'un contrat d'approvisionnement ou d'un contrat de services
mentionnés au cinquième alinéa qui comportent une dépense inférieure au plafond
décrété par le ministre à l'égard de chaque catégorie de contrat ou encore d'un
contrat de tout autre service que ceux mentionnés au cinquième alinéa, en
exigeant, sous peine de rejet de la soumission, que la totalité ou une partie
des biens ou des services soient canadiens ou que la totalité ou une partie des
fournisseurs et des entrepreneurs aient un établissement au Canada;
«2° aux fins d'un des contrats
mentionnés au paragraphe 1° lorsqu'elle utilise un <système de...
Mme Laforest : …
de
tout autre service que ceux mentionnés au cinquième alinéa, en exigeant, sous
peine de rejet de la soumission, que la totalité ou une partie des biens ou des
services soient canadiens ou que la totalité ou une partie des fournisseurs et
des entrepreneurs aient un établissement au Canada;
«2° aux fins d'un des contrats
mentionnés au paragraphe 1° lorsqu'elle utilise un >système de
pondération et d'évaluation des offres visé à l'article 102 ou à l'article
102.1, en considérant, comme critère qualitatif d'évaluation, la provenance
canadienne d'une partie des biens, des services, des fournisseurs, des
assureurs ou des entrepreneurs.
«Le nombre de points maximal qui peut être
attribué au critère d'évaluation du paragraphe 2° du premier alinéa ne peut
être supérieur à 10 % du nombre total des points de l'ensemble des
critères.
«Aux fins de tout contrat de services par
lequel la communauté requiert qu'un entrepreneur ou un fournisseur exploite
tout ou partie d'un bien public aux fins de fournir un service destiné au
public, celle-ci peut exiger, sous peine de rejet de la soumission, que ces
services soient dispensés par un entrepreneur ou un fournisseur provenant du
Canada, du Québec ou de tout territoire qu'elle détermine.
«Aux fins du premier alinéa, un bien est
réputé être canadien s'il y est assemblé, et ce, même si les pièces qu'il
comporte ne proviennent pas toutes du Canada.
«Les services visés au paragraphe 1° du
premier alinéa sont les suivants :
«1° les services de messagerie et de
courrier, y compris le courrier électronique;
«2° les services de télécopie;
«3° les services immobiliers;
«4° les services informatiques, y
compris ceux de consultation en matière d'achat ou d'installation de logiciels
ou de matériel informatique et ceux de traitement de données;
«5° les services d'entretien ou de
réparation d'équipement ou de matériel de bureau;
«6° les services de consultation en
gestion, sauf les services d'arbitrage, de médiation ou de conciliation en
matière de gestion des ressources humaines;
«7° les services d'architecture ou
d'ingénierie, sauf les services d'ingénierie afférents à un contrat unique de
conception et de construction d'infrastructure de transport;
«8° les services d'architecture
paysagère;
«9° les services d'aménagement ou
d'urbanisme;
«10° les services d'essais,
d'analyses ou d'inspection en vue d'un contrôle de qualité;
«11° les services de nettoyage de
bâtiments, y compris l'intérieur;
«12° les services de réparation de
machinerie ou de matériel;
«13° les services d'assainissement;
«14° les services d'enlèvement
d'ordures;
«15° les services de voirie.
«Malgré ce qui précède, lorsqu'il s'agit
du processus de passation d'un contrat visé au troisième alinéa qui comporte
une dépense égale ou supérieure à 20 millions, la communauté doit
appliquer les mesures discriminantes prévues à son égard. Il en est de même
lorsque la communauté utilise un critère qualitatif visé au paragraphe 2° du
premier alinéa à l'égard d'un contrat visé au paragraphe 1° de cet alinéa et
qui comporte une telle dépense.»
Alors, cette modification est le pendant à
la Loi sur la Communauté métropolitaine de Québec de celle faite à la Loi sur
les cités et villes par l'article 38 du présent projet de loi. Cette
modification propose l'édiction d'un nouvel article qui permettra à la
communauté, dans le cadre de certains appels d'offres, d'exiger la provenance
canadienne, notamment, de certains biens, services, fournisseurs ou
entrepreneurs. La communauté pourrait exiger cette provenance canadienne sous
forme de critères objectifs inclus dans ces devis d'appel d'offres et qui
ferait en sorte qu'une soumission qui ne respecterait pas ces critères soit
automatiquement rejetée. Elle pourrait également <exiger…
Mme Laforest : ...
notamment,
de certains biens, services, fournisseurs ou entrepreneurs. La communauté
pourrait exiger cette provenance canadienne sous forme de critères objectifs
inclus dans ces devis d'appel d'offres et qui ferait en sorte qu'une soumission
qui ne respecterait pas ces critères soit automatiquement rejetée. Elle
pourrait également >exiger cette provenance canadienne sous forme de
critères qualitatifs inclus dans un système de pondération et d'évaluation des
offres.
De même, la communauté pourrait, dans le
cadre d'un appel d'offres pour un contrat d'exploitation d'un bien public
utilisé aux fins de fournir un service destiné au public, exiger que les
entrepreneurs ou fournisseurs proviennent du territoire qu'elle aurait
déterminé.
Lorsque la dépense prévue à un des
contrats visés par les mesures précédentes serait égale ou supérieure à
20 millions de dollars, la communauté aurait toutefois l'obligation
d'appliquer les mesures discriminantes prévues à l'égard de ces contrats
d'exploitation de biens publics aux fins de fournir un service destiné au
public ou dans le cadre de certains contrats d'approvisionnement, de
construction ou de services lorsqu'elle utiliserait un système de pondération et
d'évaluation des offres.
J'ai l'amendement. Je peux lire
l'amendement, c'est bon? Alors, l'article 61... Je peux lire l'amendement,
oui, vous êtes d'accord? O.K. : À l'article 105.0.0.0.1 de la Loi sur
la Communauté métropolitaine de Québec proposé par l'article 61 du projet
de loi :
1° remplacer, dans le troisième
alinéa, «du Canada, du Québec ou de tout territoire qu'elle détermine» par «du
Canada ou du Québec»;
2° ajouter l'alinéa suivant :
«Malgré le sixième alinéa et sous réserve
de respect des accords intergouvernementaux de libéralisation des marchés
publics, le gouvernement peut, aux conditions qu'il détermine, dispenser la
communauté du respect d'une obligation prévue à cet alinéa après que celle-ci
ait démontré, à la suite de vérifications documentées et sérieuses, que
l'obligation entraîne une restriction du marché telle qu'il y a un risque réel
d'absence de soumissions.»
C'est quand même important, M. le
Président. J'ai terminé, mais il faut vraiment... On répète les mêmes articles,
parce qu'il y a une certaine concordance au niveau du Code municipal et de la
Loi sur les cités et villes. Mais je veux quand même juste prendre un petit
moment pour réitérer que les articles qu'on amène, c'est vraiment excellent, c'est
très bien, là, dans le projet de loi. Ça fait que je suis très heureuse
d'amener ça, parce qu'évidemment ça encourage notre Québec et notre pays. Ça
fait que c'est vraiment important, ce qu'on amène ici aujourd'hui. C'était mon
mot de l'année, parce que c'est vraiment important. Non, mais c'est tellement...
Des fois, tu sais, il faut prendre le temps de préciser qu'on travaille
vraiment pour les citoyens, pour le Québec, puis c'est ce qu'on fait aujourd'hui.
Le Président (M. Allaire) :
Merci.
Mme Laforest : Alors, c'était...
Sur ce, je conclus, il est 1 heure, M. le Président.
Le Président (M. Allaire) : Effectivement.
Est-ce qu'il y a des... Quand même, peut-être le temps de voter, si jamais il
n'y a pas d'autre commentaire sur l'amendement déposé à l'article 61.
Des voix
: ...
Le Président (M. Allaire) : Est-ce
que... Mme la députée de Vaudreuil, en quelques secondes.
Mme Nichols : Bien, on partage
que c'est une avancée de rajouter Canada, Québec, mais qu'il y a quand même une
possibilité d'avoir un petit côté vert. Mais je partage votre enthousiasme, Mme
la ministre.
• (13 heures) •
Le Président (M. Allaire) :
Je vous remercie. Là, je regarde l'heure, mais je pense qu'on aurait le temps,
quand même, de procéder à la mise aux voix de l'amendement. M. le secrétaire,
par vote nominal, s'il vous plaît...
13 h (version révisée)
Mme Nichols : ...on
partage que c'est une avancée de rajouter Canada, Québec, mais qu'il y a quand
même une possibilité d'avoir un petit côté vert. Mais je partage votre
enthousiasme, Mme la ministre.
Le Président (M. Allaire) :
Je vous remercie. Là, je regarde l'heure, mais je pense qu'on aurait le temps, quand
même, de procéder à la mise aux voix de l'amendement. M. le secrétaire, par
vote nominal, s'il vous plaît.
Le Secrétaire
: Oui, M.
le Président. Pour, contre, abstention. Mme Laforest (Chicoutimi)?
Mme Laforest : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant le gouvernement, M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant l'opposition officielle, Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
Le Secrétaire
: M. Allaire
(Maskinongé)?
Le Président (M. Allaire) :
Abstention. Donc, l'amendement déposé à l'article 61 est adopté. Est-ce
qu'il y a des commentaires concernant l'article 61, maintenant amendé? Pas
de commentaire? Nous allons procéder par sa mise aux voix. M. le secrétaire, s'il
vous plaît.
Le Secrétaire
: Oui, M.
le Président. Pour, contre, abstention. Mme Laforest (Chicoutimi)?
Mme Laforest : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant le gouvernement, M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant l'opposition officielle, Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Consentement,
pour.
Le Secrétaire
: M. Allaire
(Maskinongé)?
Le Président (M. Allaire) :
Abstention. L'article 61, tel qu'amendé, est adopté.
Merci, tout le monde. Je vais suspendre
les travaux... à tous.
(Suspension de la séance à 13 h 1)
14 h (version révisée)
(Reprise à 14 h 15)
Le Président (M. Allaire) :
Alors, nous allons reprendre les travaux. Alors, à l'ordre, s'il vous plaît! La
Commission de l'aménagement du territoire reprend ses travaux.
La commission est réunie afin de
poursuivre l'étude détaillée du projet de loi n° 67, Loi instaurant un
nouveau régime d'aménagement dans les zones inondables des lacs et des cours
d'eau, octroyant temporairement aux municipalités des pouvoirs visant à
répondre à certains besoins et modifiant diverses dispositions.
Alors, <simplement...
Le Président (M. Allaire) : ...
La
Commission de l'aménagement du territoire reprend ses travaux.
La commission est réunie afin de poursuivre
l'étude détaillée du
projet de loi n° 67,
Loi instaurant un
nouveau régime d'aménagement dans les zones inondables des lacs et des cours
d'eau, octroyant temporairement aux municipalités des pouvoirs visant à
répondre à certains besoins et modifiant diverses dispositions.
Alors, >simplement pour vous
informer aussi qu'on dépose deux nouveaux mémoires au sein de cette commission,
le mémoire des ingénieurs du Québec et le mémoire du Protecteur du citoyen, que
vous pourrez consulter, naturellement, comme d'habitude, sur Greffier.
Alors, nous sommes rendus à l'article 59.
Mme la ministre, je vous cède la parole pour la lecture de l'article et
naturellement vos commentaires.
Mme Laforest : L'article :
«59 . L'article 103 de cette loi
est modifié par l'insertion, à la fin du deuxième alinéa, de “ou en vertu de
l'article 105.0.0.0.1”.»
Alors, l'article 59. «Cette
modification est le pendant à la Loi sur la Communauté métropolitaine de Québec
de celle faite à la Loi sur les cités et villes par l'article 36 du
présent projet de loi.
«L'article 103 permet à la communauté
d'établir un processus d'homologation ou de qualification de biens, de
services, d'assureurs, de fournisseurs ou d'entrepreneurs.
«Lorsque la communauté établit ce
processus aux fins d'un seul contrat, elle est autorisée à limiter la
provenance territoriale des biens, des services, des assureurs, des
fournisseurs ou des entrepreneurs de la même manière qu'elle pourrait le faire
pour l'appel d'offres du contrat lui-même.
«Dans ce contexte, vu la nouvelle
possibilité de discrimination territoriale que l'article 61 du présent
projet de loi lui propose, il a lieu d'ajouter au deuxième alinéa de l'article 103
la référence au nouvel article 105.0.0.0.1 proposé par l'article 61
afin que la discrimination territoriale permise dans le cadre de l'établissement
d'un processus d'homologation ou de qualification visant un contrat unique soit
en tout point identique à celle permise pour ce contrat.»
«L'article 103 actuel, tel qu'il
serait modifié : 103. La communauté peut établir un processus
d'homologation ou de qualification qui ne peut faire de discrimination basée
sur la province ou le pays d'origine des biens, services, assureurs,
fournisseurs ou entrepreneurs.
«Toutefois, dans le cas où la communauté
établit un processus d'homologation ou de qualification uniquement aux fins
d'adjudication d'un contrat visé au deuxième alinéa de l'article 101, le
processus peut faire la discrimination qui est permise dans le cas d'une
demande de soumissions publique relative à un tel contrat en vertu du septième
alinéa de l'article 101 ou en vertu de l'article 165.0.0.0.1.
«La communauté invite les intéressés à
obtenir leur homologation ou qualification ou celle de leurs biens et services,
en faisant publier par le secrétaire un avis à cet effet conformément aux
règles prévues au deuxième alinéa de l'article 101.»
Alors, le but est d'introduire une
possibilité pour la Communauté métropolitaine de Québec d'accorder une
préférence aux offres en fonction de la valeur ajoutée canadienne dans le cadre
d'un processus d'homologation ou de qualification. On veut permettre à la
Communauté métropolitaine de Québec de discriminer les offres dans la mesure
qui serait permise à l'article 61 du projet de loi n° 67 lors d'un
processus d'homologation de qualification.
Alors, merci, M. le Président.
Le Président (M. Allaire) : Ça
va, merci. Est-ce qu'il y des interventions concernant <l'article 59...
Mme Laforest : ... On
veut permettre à la Communauté métropolitaine de Québec de discriminer les
offres dans la mesure qui serait permise à l'article 61 du projet de loi
n° 67 lors d'un processus d'homologation de qualification.
Alors, merci, M. le Président.
Le Président (M. Allaire) :
Ça
va, merci. Est-ce qu'il y des interventions concernant >l'article 59?
Pas d'intervention. Nous serions prêts à procéder à la mise aux voix. M. le
secrétaire, s'il vous plaît.
Le Secrétaire
: Oui, M.
le Président. Pour, contre, abstention, Mme Laforest (Chicoutimi)?
Mme Laforest : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant le gouvernement, M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant l'opposition officielle, Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
Le Secrétaire
:
M. Allaire (Maskinongé)?
Le Président (M. Allaire) :
Abstention. L'article 59 est adopté. Nous passons maintenant à
l'article 60. Mme la ministre, je vous cède la parole.
Mme Laforest : L'article :
«60. L'article 105 de cette loi est
modifié par l'insertion, après “101”, de “, de l'article 105.0.0.0.1”.»
Alors, l'article 60. «Cette
modification est le pendant à la Loi sur la Communauté métropolitaine de Québec
à celle faite à la Loi sur les cités et villes par l'article 37 du présent
projet de loi.
«L'article 105 établit le principe de
l'interdiction de discrimination territoriale dans les demandes de soumissions
publiques de la communauté, sauf si cette discrimination est permise en vertu
d'une série de dispositions que l'article énumère.
«Par concordance avec la modification
proposée à l'article 61 du présent projet de loi, soit l'édiction du
nouvel article 105.0.0.0.1 qui permettrait une nouvelle discrimination
territoriale, il y a lieu d'ajouter, à l'article 105, une référence à ce
nouvel article.»
L'article 105 actuel, tel qu'il serait
modifié :
«105. À moins qu'il n'en soit autrement
permis dans une disposition de l'article 101, de
l'article 105.0.0.0.1, ou des règlements pris en vertu de 105.1, 105.2 ou
106.1, aucune demande de soumissions publiques, ni aucun document auquel elle
renvoie ne peuvent faire de discrimination basée sur la province, le territoire
ou le pays d'origine des biens, et des services, des assureurs, des
fournisseurs ou des entrepreneurs.» Merci.
Le but de l'article, c'est d'introduire
une exception à l'article 105 de la Loi sur la CMQ qui interdit
actuellement la discrimination fondée sur la province, le territoire, le pays
d'origine des biens, des services, des fournisseurs ou des entrepreneurs. On va
permettre à la Communauté métropolitaine de Québec de discriminer les
soumissions dans la mesure prévue à l'article 61 du p. l. n° 67,
projet de loi n° 67.
Le Président (M. Allaire) :
Merci. Est-ce qu'il y a des interventions concernant l'article 60? Pas
d'intervention. Soyons prêts à procéder à sa mise aux voix. M. le secrétaire,
s'il vous plaît.
Le Secrétaire
: Oui, M.
le Président. Pour, contre, abstention, Mme Laforest (Chicoutimi)?
Mme Laforest : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant le gouvernement, M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant l'opposition officielle, Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
• (14 h 20) •
Le Secrétaire
:
M. Allaire (Maskinongé)?
Le Président (M. Allaire) :
Abstention. L'article 60 est adopté. Nous passons maintenant à
l'article 62. Mme la ministre.
Mme Laforest : Pardon?
Le Président (M. Allaire) :
Concernant l'article 62.
Mme Laforest : Oui.
Le Président (M. Allaire) :
Je vous cède la parole.
Mme Laforest : L'article :
«62. L'article 111.1.0.1 de cette loi
est modifié :
«1° par l'ajout, à la fin du premier
alinéa, du paragraphe suivant :
4° le plafond de la dépense permettant une
discrimination territoriale en vertu du paragraphe 1° du premier alinéa de
l'article 105.0.0.0.1.»
«2° par le remplacement, dans le <deuxième...
Mme Laforest : ...
L'article :
«62. L'article 111.1.0.1 de cette
loi est modifié :
«1° par l'ajout, à la fin du premier
alinéa, du paragraphe suivant :
“4° le plafond de la dépense permettant
une discrimination territoriale en vertu du paragraphe 1° du premier alinéa de
l'article 105.0.0.0.1.”
«2° par le remplacement, dans le >deuxième
alinéa, de “plafond” par “plafonds”.» — au pluriel.
L'article modifié serait
l'article 111.1.0.1 actuel, tel qu'il serait modifié :
«111.1.0.1. Le ministre des Affaires
municipales, des Régions et de l'Occupation du territoire décrète par règlement :
«1° le seuil de la dépense d'un contrat
qui ne peut être adjugé qu'après une demande de soumission publique en vertu du
premier alinéa de l'article 99 et du premier alinéa de l'article 101;
«2° le délai minimal de réception des
soumissions à la suite d'une demande de soumission publique en vertu du
quatrième alinéa de l'article 101;
«3° le plafond de la dépense permettant de
limiter le territoire de provenance des soumissions en vertu du septième alinéa
de l'article 101;
«4° le plafond de la dépense permettant
une discrimination territoriale en vertu du paragraphe 1° du premier alinéa de
l'article 105.0.0.0.1.
«Les seuils, plafonds et délais décrétés
en vertu du présent article peuvent varier selon toute catégorie de contrat,
notamment selon le type de contrat concerné ou selon le montant de la dépense
qu'il comporte. Ils peuvent également varier en fonction d'autres critères que
détermine le ministre.»
Le Président (M. Allaire) :
Vous pouvez poursuivre.
Mme Laforest : D'accord.
Alors, on vient permettre l'établissement des plafonds et des seuils
applicables dans le cas de la discrimination introduite par l'article 61
du p.l. n° 67 par un règlement ministériel et on
prévoit que la Communauté métropolitaine de Montréal puisse consulter le
règlement ministériel pour déterminer les seuils d'application pour se
prévaloir de la discrimination qui sera introduite par l'article 61 du p.l.
n° 67. Merci, M. le Président.
Le Président (M. Allaire) :
Merci. Est-ce qu'il y a des interventions concernant l'article 62? Pas
d'intervention? Nous allons procéder à sa mise aux voix. M. le secrétaire, par
vote nominal, s'il vous plaît.
Le Secrétaire
: Oui, M.
le Président. Pour, contre, abstention. Mme Laforest (Chicoutimi)?
Mme Laforest : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant le gouvernement, M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant l'opposition officielle, Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
Le Secrétaire
:
M. Allaire (Maskinongé)?
Le Président (M. Allaire) :
Abstention. L'article 62 est adopté.
Nous allons maintenant passer à
l'article 114. Mme la ministre, la parole est à vous.
Mme Laforest : Oui.
L'article 114... Nous aurons un amendement à l'article 114. L'article :
«114. Cette loi est modifiée par
l'insertion, après l'article 99, du suivant :
«99.0.0.0.1. En plus de ce que permet
l'article 95, une société peut, dans une demande de soumissions publique
ou dans un document auquel elle renvoie, discriminer de l'une ou l'autre des
manières suivantes ou en combinant celles-ci :
«1° aux fins d'un contrat de construction,
d'un contrat d'approvisionnement ou d'un contrat de services mentionnés au
huitième alinéa qui comportent une dépense inférieure au plafond décrété par le
ministre à l'égard de chaque catégorie de contrat ou encore d'un contrat de
tout autre service que ceux mentionnés au huitième alinéa, en exigeant, sous
peine de rejet de la soumission, que la totalité ou une partie des biens ou des
services soient canadiens ou que la totalité ou une partie des fournisseurs ou des
entrepreneurs aient un établissement au <Canada;...
Mme Laforest : ...
comportent une dépense inférieure au plafond décrété par le ministre à l'égard
de chaque catégorie de contrat ou encore d'un contrat de tout autre service que
ceux mentionnés au huitième alinéa, en exigeant, sous peine de rejet de la
soumission, que la totalité ou une partie des biens ou des services soient
canadiens ou que la totalité ou une partie des fournisseurs ou des
entrepreneurs aient un établissement au >Canada;
«2° aux fins d'un des contrats mentionnés
au paragraphe 1°, lorsqu'elle utilise un système de pondération et d'évaluation
des offres visé à l'article 96 ou à l'article 96.1, en considérant
comme critère qualitatif d'évaluation, la provenance canadienne d'une partie
des biens, des services, des fournisseurs, des assureurs ou des entrepreneurs.
«Le nombre de points maximum... maximal
qui peut être attribué au critère d'évaluation du paragraphe 2° du premier
alinéa ne peut être supérieur à 10 % du nombre total des points de
l'ensemble des critères.
«En outre et malgré ce qui précède, aux
fins de tout contrat unique prévoyant la conception et la construction d'une
infrastructure de transport, une société peut exiger, sous peine de rejet de la
soumission, que l'ensemble des services d'ingénierie afférents à ce contrat
soient dispensés par des fournisseurs provenant du Canada, du Québec ou de tout
territoire qu'elle détermine.
«Aux fins de tout contrat de services par
lequel une société requiert qu'un entrepreneur ou un fournisseur exploite tout
ou partie d'un bien public aux fins de fournir un service destiné au public,
celle-ci peut exiger, sous peine de rejet de la soumission, que ces services
soient dispensés par un entrepreneur ou un fournisseur provenant du Canada, du
Québec ou de tout territoire qu'elle détermine.
«Aux fins de tout contrat d'acquisition de
véhicules de transport en commission qui porte une dépense égale ou supérieure
au seuil décrété par le ministre, une société peut exiger que le cocontractant
confie jusqu'à 25 % de la valeur totale du contrat en sous-traitance au
Canada et que cette sous-traitance inclue l'assemblage final de ces véhicules.
«L'assemblage signifie l'installation et
l'interconnexion de pièces parmi les suivantes et inclut l'inspection finale
des véhicules, leur essai routier et la préparation finale en vue de leur
livraison :
«1° le moteur, le système de contrôle de
propulsion et d'alimentation auxiliaire;
«2° la transmission;
«3° les essieux, la suspension et le
différentiel;
«4° le système de freinage;
«5° le système de ventilation, de
chauffage ou de climatisation;
«6° les châssis;
«7° les systèmes pneumatiques ou
électriques;
«8° le système des portes;
«9° les sièges des passagers et les mains
courantes;
«10° le système d'information et
d'indication des destinations et le système de télésurveillance;
«11° la rampe d'accès pour fauteuils
roulants.
«Aux fins du premier alinéa, un bien est
réputé être canadien s'il y est assemblé, et ce, même si les pièces qu'il comporte
ne proviennent pas toutes du Canada.
«Les services visés au paragraphe 1° du
premier alinéa sont les suivants :
«1° les services de messagerie et de
courrier, y compris le courrier électronique;
«2° les services de télécopie;
«3° les services immobiliers;
«4° les services informatiques, y compris
ceux de la consultation en matière d'achat ou d'installation de logiciels ou de
matériel informatique et ceux de traitement de données;
«5° les services d'entretien ou de
réparation d'équipement ou de matériel de bureau;
«6° les services de consultation en
gestion, sauf les services d'arbitrage, de médiation ou de conciliation en
matière de gestion des ressources humaines;
«7° les services d'architecture ou
d'ingénierie, sauf les services d'ingénierie afférents à un contrat unique de
conception et de construction d'infrastructure de transport;
«8° les services d'architecture paysagère;
«9° les services d'aménagement ou
d'urbanisme;
«10° les services d'essais, d'analyses ou <d'inspection
en vue...
Mme Laforest : ... médiation
ou de conciliation en matière de gestion des ressources humaines;
«7° les services d'architecture ou
d'ingénierie, sauf les services d'ingénierie afférents à un contrat unique de
conception et de construction d'infrastructure de transport;
«8° les services d'architecture
paysagère;
«9° les services d'aménagement ou
d'urbanisme;
«10° les services d'essais, d'analyses
ou >d'inspection en vue d'un contrôle de qualité;
«11° les services de nettoyage de
bâtiments, y compris l'intérieur;
«12° les services de réparation de
machinerie ou de matériel;
«13° les services d'assainissement;
«14° les services d'enlèvement d'ordures;
«15° les services de voirie.
«Malgré ce qui précède, lorsqu'il s'agit
du processus de passation d'un contrat visé aux troisième, quatrième ou
cinquième alinéas qui comporte une dépense égale ou supérieure à 20 000 000 $,
la société doit appliquer les mesures discriminantes prévues à son égard. Il en
est de même lorsque la société utilise un critère qualitatif visé au paragraphe
2° du premier alinéa à l'égard d'un contrat visé au paragraphe 1° de cet alinéa
et qui comporte une telle dépense.»
Alors, je lis immédiatement l'amendement. L'amendement,
article 114 :
«À l'article 99.0.0.1 de la Loi sur les
sociétés de transport en commun, proposé par l'article 14 du projet de loi :
«1° remplacer dans les troisième et
quatrième alinéas “du Canada, du Québec ou de tout territoire qu'elle détermine”
par “du Canada ou du Québec”;
«2° supprimer, dans la partie du sixième
alinéa qui précède le paragraphe 1°,“routier”;
«3° ajouter à la fin de l'alinéa :
“Malgré le neuvième alinéa et sous réserve
de respect des accords intergouvernementaux de libéralisation des marchés
publics, le gouvernement peut, aux conditions qu'il détermine, dispenser la
société du respect d'une obligation prévue à cet alinéa après que celle-ci ait
démontré à la suite de vérifications documentées et sérieuses que l'obligation
entraîne une restriction du marché telle qu'il y a un risque réel d'absence de
soumissions.”.»
Alors, cette modification est le pendant à
la Loi sur les sociétés de transport en commun de celle faite à la Loi sur les
cités et villes par l'article 38 du présent projet de loi. Cette modification
propose l'édiction d'un nouvel article qui permettra aux sociétés de transport,
dans le cadre de certains appels d'offres, d'exiger la provenance canadienne,
notamment de certains biens, services, fournisseurs ou entrepreneurs. Les
sociétés pourraient exiger cette provenance canadienne sous forme de critères
inclus dans leur devis d'appel d'offres et qui feraient en sorte qu'une
soumission qui ne respecterait pas ces critères soit automatiquement rejetée.
Elle pourrait également exiger cette provenance canadienne sous forme de
critère qualitatif inclus dans un système de pondération et d'évaluation des...
(panne de son) ...article proposé permettrait aux sociétés d'exiger que les
services d'ingénierie afférents à un contrat unique de conception et de
construction d'une infrastructure de transport soient dispensés par des
ingénieurs provenant du territoire qu'elle aurait déterminé.
De même, les sociétés pourraient, dans le
cadre d'un appel d'offres pour un contrat d'exploitation d'un bien public
utilisé aux fins de fournir un service destiné au public, exiger que les
entrepreneurs ou fournisseurs proviennent du territoire qu'elle aurait
déterminé.
• (14 h 30) •
Finalement, le nouvel article permettra
aux sociétés, aux fins de contrats d'acquisition de véhicules de transport en commun
qui comporteraient une dépense égale ou supérieure au seuil que décréterait la
ministre, d'exiger que le contractant confie jusqu'à 25 % de la valeur
totale du contrat en...
14 h 30 (version révisée)
Mme Laforest : ...fournisseurs
proviennent du territoire qu'elle aurait déterminé.
Finalement, le nouvel article permettra
aux sociétés, aux fins de contrats d'acquisition de véhicules de transport en
commun qui comporteraient une dépense égale ou supérieure au seuil que
décréterait la ministre, d'exiger que le contractant confie jusqu'à 25 %
de la valeur totale du contrat en sous-traitance au Canada, et d'exiger que
cette sous-traitance inclue l'assemblage final des véhicules.
Lorsque la dépense prévue à un des
contrats visés par les mesures précédentes serait égale ou supérieure à
20 millions, les sociétés auraient toutefois l'obligation d'appliquer les
mesures discriminantes prévues à l'égard de ces contrats de services
d'ingénierie afférents à un contrat unique de conception et de construction
d'une infrastructure de transport, d'exploitation de bien public aux fins de
fournir un service destiné au public, d'acquisition de véhicules de transports
en commun ou dans le cadre de certains contrats d'approvisionnement, de
construction ou de services lorsqu'elle utiliserait un service de pondération
et d'évaluation des offres. Merci, M. le Président.
Le Président (M. Allaire) :
Merci. Nous sommes donc sur un amendement à déposer à l'article 114.
Est-ce qu'il y a des interventions? Oui, Mme la députée de Vaudreuil.
Mme Nichols : Oui, merci, M.
le Président. Là, juste pour être certaine... ça va vous donner une petite
pause en même temps, là, mais, juste pour être certaine, Mme la ministre, parce
qu'il y a... dans les notes explicatives, là, on parlait entre autres, là, «qui
proviennent du territoire qu'elles auraient déterminé», là. On s'entend que,
dans l'amendement, là... Puis on avait eu des représentations pour qu'on enlève
cette partie-là, mais je comprends qu'on ne l'enlève pas dans les notes
explicatives. Mais je voulais juste m'assurer, là, qu'il y avait une
concordance à cet effet-là.
Mme Laforest : Oui,
exactement. Ça ne devrait pas être dans la note explicative, d'ailleurs.
Mme Nichols : O.K., oui.
Mme Laforest : En fait...
Une voix
: ...
Mme Nichols : Oui, c'est ça,
vu qu'il était là avant, là, je...
Mme Laforest : Oui,
exactement.
Mme Nichols : Je comprends.
Puis l'autre détail, bien, je peux le demander sur l'amendement ou je peux le
demander sur l'article principal, mais, puisqu'on est là... Parce qu'on a fait,
là... Je comprends, là, qu'on fait de la concordance, on la fait pour la Loi
sur les cités et villes, on le fait pour le Code municipal, on le fait pour la
CMM, on le fait pour la Communauté métropolitaine de Québec. Là, maintenant, on
le fait pour les sociétés. Pouvez-vous nous donner des exemples de sociétés à
qui ça s'appliquerait? Parce qu'il y en a qui vont dire : Bien là, c'est-u
n'importe quelle société, des sociétés par actions ou des sociétés... Ce à quoi
on fait référence, là, précisément, là, quand on parle de sociétés.
Le Président (M. Allaire) :
Mme la ministre.
Mme Laforest : Oui. Ce sont
toutes les sociétés de transport en commun, partout au Québec. Il y en a
combien, Me Paradis?
Le Président (M. Allaire) :
Me Paradis.
M. Paradis (Nicolas) : Je vous
dis ça. Oui, oui, M. le Président. Je vais vous les dire. Il y en a... Un
instant, si vous permettez, je vais retrouver la loi pour vous donner le nombre
exact.
Des
voix : ...
Le Président (M. Allaire) :
Allez-y, Me Legendre, si vous les avez.
Mme Dumas-Legendre
(Hélène) : ...Longueuil, Lévis, Laval, Trois-Rivières,
Saguenay, <Sherbrooke...
Le Président (M. Allaire) :
...Allez-y, Me Legendre, si vous les avez.
Mme Dumas-Legendre
(Hélène) : ...
Longueuil, Lévis, Laval,
Trois-Rivières,
Saguenay, >Sherbrooke. Ça fait neuf.
Le Président (M. Allaire) :
Parfait, merci. D'autres interventions? Mme la députée de Vaudreuil, ça va?
Oui? Parfait.
Mme Nichols : ...
Le Président (M. Allaire) :
Laval.
Des voix : ...
Le Président (M. Allaire) : Merci.
Donc, est-ce que je comprends qu'il n'y a pas d'autre intervention concernant l'amendement
déposé à l'article 114? M. le secrétaire, s'il vous plaît, par vote
nominal.
Le Secrétaire
: Oui, M.
le Président. Pour, contre, abstention. Mme Laforest (Chicoutimi)?
Mme Laforest : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant le gouvernement, M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant l'opposition officielle, Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
Le Secrétaire
: M. Allaire
(Maskinongé)?
Le Président (M. Allaire) :
Abstention. L'amendement déposé à l'article 114 est adopté. Nous allons maintenant
revenir à l'article 114, maintenant amendé. Est-ce qu'il y a des
interventions? Pas d'intervention? Nous allons procéder à sa mise aux voix. M.
le secrétaire, s'il vous plaît.
Le Secrétaire
: Oui, M.
le Président. Pour, contre, abstention. Mme Laforest (Chicoutimi)?
Mme Laforest : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant le gouvernement, M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant l'opposition officielle, Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
Le Secrétaire
: M. Allaire
(Maskinongé)?
Le Président (M. Allaire) :
Abstention. L'article 114, maintenant amendé, est adopté. Nous allons maintenant
passer à l'article 112. Mme la ministre, je vous... pour lecture et
commentaires.
Mme Laforest : L'article 112 :
L'article 97 de cette loi est modifié par l'insertion, à la fin du
deuxième alinéa, de «ou en vertu de l'article 99.0.0.1».
L'article 112. Cette modification est
le pendant à la Loi sur les sociétés de transport en commun de celle faite à la
Loi sur les cités et villes par l'article 36 du présent projet de loi.
L'article 936.0.2 permet à une société
de transport d'établir un processus d'homologation ou de qualification de
biens, de services, d'assureurs, de fournisseurs ou d'entrepreneurs.
Lorsque la société établit ce processus
aux fins d'un seul contrat, elle est autorisée à limiter la provenance territoriale
des biens, des services, des assureurs, ou fournisseurs et des entrepreneurs de
la même manière qu'elle pourrait le faire pour l'appel d'offres du contrat
lui-même.
Dans ce contexte, vu la nouvelle
possibilité de discrimination territoriale que l'article 114 du présent
projet de loi propose, il y a lieu d'ajouter, au deuxième alinéa de
l'article 97, une référence au nouvel article 99.0.0.1 proposé par
l'article 114 afin que la discrimination territoriale permise dans le cadre
de l'établissement d'un processus d'homologation et de qualification visant un
contrat unique soit en tout point identique à celle permise pour ce contrat.
L'article 97 actuel, tel qu'il serait
modifié :
97. Une <société...
Mme Laforest : ...
proposé
par l'article 114 afin que la discrimination territoriale permise dans le
cadre de l'établissement d'un processus d'homologation et de qualification
visant un contrat unique soit en tout point identique à celle permise pour ce
contrat.
L'article 97 actuel, tel qu'il serait
modifié :
97. Une >société peut établir un
processus d'homologation ou de qualification qui ne peut faire de
discrimination basée sur la province ou le pays d'origine des biens, des
services, des assureurs, fournisseurs ou entrepreneurs.
Toutefois, dans le cas où la société
établit un processus d'homologation ou de qualification uniquement aux fins de
l'adjudication d'un contrat visé au deuxième alinéa de l'article 95, le
processus peut faire la discrimination qui est permise dans le cas d'une
demande de soumissions publique relative à un tel contrat en vertu du septième
alinéa de l'article 95.
La société invite les intéressés à obtenir
leur homologation ou qualification ou celle de leurs biens et services en
faisant publier par le secrétaire un avis à cet effet conformément aux règles
prévues au deuxième alinéa de l'article 95 ou en vertu de l'article 99.0.0.1.
Alors, on vient permettre, on vient
introduire une possibilité, pour les sociétés de transport, d'accorder une
préférence aux offres en fonction de leur valeur ajoutée canadienne dans le
cadre d'un processus d'homologation ou de qualification. On vient permettre aux
sociétés de transport en commun de discriminer les offres dans la mesure
permise par l'article 114 du projet de loi n° 67 lors d'un processus
d'homologation ou de qualification. Merci, M. le Président.
Le Président (M. Allaire) :
Merci à vous. Est-ce qu'il y a des interventions concernant l'article 112?
Mme Nichols : ...de la
concordance?
Le Président (M. Allaire) :
Exact, oui.
Mme Laforest : On pourrait... Est-ce
qu'on aurait pu, Me Paradis, avoir un article disant que, pour les articles
tels, tels, tels, de concordance... On en reparlera une autre fois, O.K. 113.
Le Président (M. Allaire) :
Vous voulez dire, une adoption en bloc?...
Mme Nichols : Le problème,
c'était le consentement.
Mme Laforest : Consentement...
O.K. L'article 113.
Le Président (M. Allaire) :
Non, j'ai juste...
Mme Laforest : Ah! excusez.
Le Président (M. Allaire) : On
va procéder à la mise aux voix, Mme la ministre. C'est parfait, c'est correct.
Donc, M. le secrétaire, par vote nominal, s'il vous plaît.
Le Secrétaire
: Oui, M.
le Président. Pour, contre, abstention. Mme Laforest (Chicoutimi)?
Mme Laforest : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant le gouvernement, M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant l'opposition officielle, Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
Le Secrétaire
: M.
Allaire (Maskinongé)?
Le Président (M. Allaire) :
Abstention. Donc, l'article 112 est adopté. Nous allons maintenant passer
à l'article 113. Mme la ministre, je vous cède la parole.
Mme Laforest :
L'article 113 : L'article 99 de cette loi est modifié par
l'insertion, après «95», de «, de l'article 99.0.0.1».
Article 113. Cette modification est
le pendant au Code municipal de celle faite à la Loi sur les cités et villes
par l'article 37 du présent projet de loi.
L'article 99 établit le principe de
l'interdiction de discrimination territoriale dans les demandes de soumissions
publiques des sociétés de transport, sauf si cette discrimination est permise
en vertu d'une série de dispositions que l'article énumère. Par concordance
avec la modification proposée à l'article 114 du présent projet de loi, soit
l'édiction d'un nouvel article 99.0.0.1 qui permettrait une nouvelle
discrimination territoriale, il y a lieu d'ajouter, à l'article 99, une
référence à ce nouvel article.
L'article 99 actuel, tel qu'il serait <modifié...
Mme Laforest : …
que
l'article énumère. Par concordance avec la modification proposée à l'article
114 du présent projet de loi, soit l'édiction d'un nouvel article 99.0.0.1 qui
permettrait une nouvelle discrimination territoriale, il y a lieu d'ajouter, à
l'article 99, une référence à ce nouvel article.
L'article 99 actuel, tel qu'il serait
>modifié :
99. À moins qu'il n'en soit autrement
permis dans une disposition de l'article 95, de l'article 99.0.0.1 ou
des règlements pris en vertu des articles 100, 101 ou 103.1, aucune demande
de soumissions publique ni aucun document auquel elle renvoie ne peuvent faire
de discrimination basée sur la province, le territoire ou le pays d'origine des
biens, des services, des assureurs, des fournisseurs ou des entrepreneurs.
• (14 h 40) •
Alors, on introduit une exception à l'article 99
de la Loi sur les sociétés de transport en commun, qui interdit, actuellement,
la discrimination fondée sur la province, le territoire, le pays d'origine des
biens, des services, des fournisseurs ou des entrepreneurs. On vient permettre
aux sociétés de transport en commun de discriminer les soumissions dans la
mesure prévue à l'article 114 du projet de loi n° 67. Merci.
Le Président (M. Allaire) :
Merci. Est-ce qu'il y a des commentaires concernant l'article 113?
Mme la députée de Vaudreuil.
Mme Nichols : C'est toujours
de la concordance, M. le Président, puis je présume que c'est toujours aussi de
la concordance relativement aux séries de dispositions et relativement à
l'énumération?
Une voix
: …
Mme Nichols : Parfait.
Le Président (M. Allaire) :
Donc, il n'y a pas d'autre intervention? Nous allons procéder à la mise aux
voix de l'article 113. M. le secrétaire, s'il vous plaît.
Le Secrétaire
: Pour,
contre, abstention. Mme Laforest (Chicoutimi)?
Mme Laforest : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant le gouvernement, M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant l'opposition officielle, Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
Le Secrétaire
:
M. Allaire (Maskinongé)?
Le Président (M. Allaire) :
Abstention. L'article 113 est adopté. Nous allons maintenant passer à l'article 116.
Mme la ministre, je vous cède la parole.
Mme Laforest : L'article 116 :
L'article 108.1.0.1 de cette loi est modifié :
1° par l'ajout, à la fin du premier
alinéa, du paragraphe suivant :
«4° les plafonds et le seuil de la dépense
qui, en vertu respectivement du paragraphe 1° du premier alinéa et du cinquième
alinéa de l'article 99.0.0.1, permettent une discrimination
territoriale.»;
2° par le remplacement, dans le
deuxième alinéa, de «seuil, plafond» par «seuils, plafonds» — au
pluriel.
L'article 116. Cette modification est
le pendant à la Loi sur les sociétés de transport en commun de celle faite à la
Loi sur les cités et villes par l'article 41 du présent projet de loi.
L'article 108.1.0.1 est celui qui
habilite la ministre des Affaires municipales à décréter les seuils et les
plafonds de dépenses des contrats afin que soient déterminés l'obligation de
procéder par demande de soumissions publique, les délais de réception de
soumissions et les possibilités de discrimination territoriale.
Par concordance, cet article est modifié
afin d'ajouter des plafonds et des seuils prescrits au nouvel article 99.0.0.1
proposé par l'article 114 du présent projet de loi pour que ces plafonds
et ces seuils soient décrétés de la même manière.
Donc, l'article 108.1.0.1 actuel, tel
qu'il serait modifié :
108.1.0.1. Le ministre des Affaires
municipales et de l'Occupation du territoire décrète, par règlement :
1° le seuil de la dépense d'un
contrat qui ne peut être adjugé qu'après une demande de soumissions publique en
vertu du premier alinéa de l'article 93et du premier alinéa de
<l'article…
Mme Laforest : ...manière.
Donc, l'article 108.1.0.1 actuel,
tel qu'il serait modifié :
108.1.0.1. Le ministre des Affaires
municipales et de l'Occupation du territoire décrète, par règlement :
1° le seuil de la dépense d'un
contrat qui ne peut être adjugé qu'après une demande de soumissions publique en
vertu du premier alinéa de l'article 93et du premier alinéa de
>l'article 95;
2° le délai minimal de réception des
soumissions à la suite d'une demande de soumissions publique en vertu du
quatrième alinéa de l'article 95;
3° le plafond de la dépense
permettant de limiter le territoire de provenance des soumissions en vertu du
septième alinéa de l'article 95;
4° les plafonds et le seuil de la
dépense qui, en vertu respectivement du paragraphe 1° du premier alinéa et
du cinquième alinéa de l'article 99.0.0.1, permettent une discrimination
territoriale.
Les seuils et plafonds — au
pluriel — et délai décrétés en vertu du présent article peuvent
varier selon toute catégorie de contrats, notamment selon le type de contrats
concerné ou selon le montant de la dépense qu'ils comportent. Ils peuvent
également varier en fonction d'autres critères que détermine la ministre.
Donc, on permet l'établissement des
plafonds et des seuils applicables dans le cas de la discrimination introduite
par l'article. Par règlement ministériel, on prévoit que les sociétés de
transport en commun puissent compléter et consulter le règlement ministériel
pour déterminer des seuils d'application pour se prévaloir de la discrimination
qui serait introduite par l'article 14 du projet de loi n° 67. Merci,
M. le Président.
Le Président (M. Allaire) :
Merci. Est-ce qu'il y a des interventions concernant l'article 116? Mme la
députée d'Anjou—Louis-Riel.
Mme Thériault
:
Oui, merci, M. le Président. Je veux juste m'assurer que la discrimination
territoriale dont il est question ici, c'est bien Québec et Canada, et non pas
une autre région, parce qu'au départ vous aviez écrit le projet de loi avec la
possibilité de «ou sur son territoire». Donc, je veux juste m'assurer que la...
Parce que c'est la première fois qu'on entend la notion «discrimination
territoriale», là. Je veux juste être bien sûre que ça n'a pas été fait en
fonction de ce que le projet de loi prévoyait au départ, qu'on puisse faire de
la discrimination dans une région, alors que, là, ce n'est pas le cas. On est
revenus vraiment au Canada, au Québec?
Le Président (M. Allaire) :
Me Legendre.
Mme Dumas-Legendre
(Hélène) : Oui, à cause de l'amendement qu'on a fait. Mais,
évidemment, ce texte-là a été rédigé avant l'amendement, parce qu'on a fait
l'amendement aujourd'hui...
Mme Thériault
: Donc,
j'imagine que le «territorial», ici, il serait à propos de l'enlever, puisque
ça va avec le Canada ou le Québec, ou...
Mme Dumas-Legendre
(Hélène) :Bien, non, non, parce que c'est
quand même... dans la disposition principale, c'est quand même une
discrimination territoriale. C'est juste que, là, on l'a balisée pour qu'elle
soit au Canada puis au Québec. Mais c'est quand même une discrimination territoriale.
Mme Thériault
: O.K.,
parfait. Donc, pour être sûrs que ça s'applique vraiment au Canada et au Québec,
et qu'on ne l'interprète pas comme étant une discrimination territoriale sur un
autre territoire ou un territoire plus restreint, pour être plus logiques...
une municipalité, ou une MRC, ou une région, ne devrions-nous pas préciser ici :
au Québec ou au Canada?
Mme Dumas-Legendre
(Hélène) : Non puisqu'on fait référence à la discrimination
territoriale qui est permise à 99.0.0.1, et c'est là qu'on a permis, dans
chaque cas... parce que, des fois, c'est juste au Canada, mais, des fois, c'est
au Canada ou au Québec... c'est là qu'on a permis, dans chaque cas, la
discrimination territoriale. Donc, ici, avec la référence, il n'y a absolument
aucun risque de confusion dans l'interprétation.
Mme Thériault
: D'accord.
Je voulais juste que ce soit très clair. Vous le savez comme <moi...
Mme Dumas-Legendre
(Hélène) : ...99.0.0.1, et c'est là qu'on a permis, dans chaque
cas... parce que, des fois, c'est juste au Canada, mais, des fois, c'est au
Canada ou au Québec... c'est là qu'on a permis, dans chaque cas, la
discrimination territoriale. Donc, ici, avec la référence, il n'y a absolument
aucun risque de confusion dans l'interprétation.
Mme Thériault
:
D'accord. Je voulais juste que ce soit très clair. Vous le savez comme
>moi, les paroles s'envolent, les écrits restent, mais ici, lorsqu'on
dit nos paroles dans le micro, on les écrit. Et, si jamais il y a des gens qui
voudraient passer outre les règles qu'on se donne, bien, évidemment, ça a le
mérite d'être clair, puisque vous dites que ça n'a aucun rapport avec le fait
qu'on pourrait créer un territoire plus petit pour limiter les soumissions à
une municipalité, à un carré, à une région ou à une MRC. Donc, c'est vraiment à
l'intérieur du Québec et du Canada.
Mme Dumas-Legendre
(Hélène) :Tout à fait.
Mme Thériault
:
Parfait, merci.
Le Président (M. Allaire) :
Merci. D'autres interventions concernant l'article 116? Pas d'autre
intervention? Nous allons procéder à la mise aux voix de l'article 116. M.
le secrétaire, par vote nominal, s'il vous plaît.
Le Secrétaire
: Pour,
contre, abstention. Mme Laforest (Chicoutimi)?
Mme Laforest : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant le gouvernement, M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant l'opposition officielle, Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
Le Secrétaire
: M.
Allaire (Maskinongé)?
Le Président (M. Allaire) :
Abstention. L'article 116 est adopté. Nous sommes maintenant rendus à
l'article 127. Mme la ministre, je...
Mme Laforest : L'article 127 :
«Les neuvièmes alinéas des
articles 573.1.0.4.1 de la Loi sur les cités et villes (chapitre C-19), 936.0.4.1
du Code municipal du Québec (chapitre C-27.1) et 99.0.0.1 de la Loi sur les
sociétés de transport en commun (chapitre S-30.01), tels qu'édictés
respectivement par les articles 38, 46 et 114 de la présente loi, et les
sixièmes alinéas des articles 112.0.0.0.1 de la Loi sur la Communauté
métropolitaine de Montréal (chapitre C-37.01) et 105.0.0.0.1 de la Loi sur la
Communauté métropolitaine de Québec (chapitre C-37.02), tels qu'édictés
respectivement par les articles 55 et 61 de la présente loi, ne s'appliquent
pas à l'égard d'un processus de passation d'un contrat qui a débuté avant le
(indiquer la date).»
Donc, cet article prescrit que
l'obligation pour les municipalités, les communautés métropolitaines et les
sociétés de transport en commun d'exiger la provenance canadienne des biens,
des services, des fournisseurs ou des entrepreneurs, pour des contrats de 20 millions
et plus, ne s'applique qu'à des processus de passation de contrats débutés après
que la présente loi ne... soit sanctionnée. On avait discuté de ça, hier, d'ailleurs,
que c'était pour les nouveaux projets. Alors, ça ne vise pas le processus de
passation de contrats déjà entamé par l'obligation de prévoir des mesures
discriminantes pour favoriser l'achat canadien pour un contrat de 20 millions
et plus. C'est tout. Merci, M. le Président.
Le Président (M. Allaire) :
Parfait, merci. Est-ce qu'il y a des interventions concernant l'article 127?
Mme la députée de Vaudreuil.
Mme Nichols : Peut-être que je
me mélange, là. Est-ce qu'il y avait un 127.1 qui avait été déposé dans les…
dans une série d'amendements?
Des
voix
: ...
Mme
Nichols : Ah! c'est ça, le...
Le Président (M. Allaire) : …a
été adopté.
Mme Nichols : O.K., parfait.
Non, dans le <fond...
Mme Nichols : ...Peut-être
que je me mélange, là. Est-ce qu'il y avait un 127.1 qui avait été déposé dans
les… dans une série d'amendements?
Des
voix
: ...
Mme
Nichols : Ah! c'est ça, le...
Le Président (M. Allaire) :
…a été adopté.
Mme Nichols : O.K.,
parfait. Non, dans le >fond, ce que je comprends, là, le 127, ce
n'est pas de la concordance. Si on les met tous dans le même paragraphe, bien,
on vient dire que c'est pour les projets à venir, et que ceux… Puis on parle, là,
à la date de la sanction, là.
Mme Laforest : Oui.
Mme Nichols : Donc, les
projets qui sont commencés ne seront pas soumis à l'obligation du contenu
canadien et québécois.
Mme Laforest :
20 millions de contenu canadien... Oui, exactement.
Mme Nichols : Parfait.
Le Président (M. Allaire) : Ça
va?
Mme Nichols : Oui.
Le Président (M. Allaire) :
Pas d'autre intervention? Nous allons procéder à la mise aux voix de
l'article 127. M. le secrétaire, s'il vous plaît.
Le Secrétaire
: Pour,
contre, abstention. Mme Laforest (Chicoutimi)?
Mme Laforest : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant le gouvernement, M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant l'opposition officielle, Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
Le Secrétaire
: M.
Allaire (Maskinongé)?
Le Président (M. Allaire) :
Abstention. L'article 127 est adopté. Nous allons poursuivre avec
l'article 126. Mme la ministre, je vous cède la parole.
Mme Laforest : Oui. Ce ne sera
pas long, M. le Président. Ça me donne le temps de relaxer.
Des voix
: …
Le Président (M. Allaire) : …y
aller un petit peu plus lentement, pour vous donner le temps de tourner vos
pages.
Mme Laforest : Mais non, je ne
veux pas vous faire perdre votre temps, c'est pour ça que je me dépêche.
Le Président (M. Allaire) : Je
trouve que…
Une voix
: …
Mme Laforest : Non, je le
sais, là, mais quand c'est de la concordance, je me dis : je vais essayer
de sauver du temps.
Le Président (M. Allaire) :
Allez-y, Mme la ministre, je...
• (14 h 50) •
Mme Laforest :
L'article 126 :
«Pour une période de trois ans à
compter du (indiquer ici la date qui suit de trois mois celle de la
sanction de la présente loi), le règlement de gestion contractuelle de toute
municipalité, toute communauté métropolitaine et toute société de transport en
commun doit prévoir des mesures qui, aux fins de la passation de tout contrat
qui comporte une dépense inférieure au seuil de la dépense d'un contrat qui ne
peut être adjugé qu'après une demande de soumissions publique, favorisent les
biens et les services québécois, et les fournisseurs, les assureurs et les
entrepreneurs qui ont un établissement au Québec.
«Aux fins du présent article, un bien est
réputé être québécois s'il y est assemblé, et ce, même si les pièces qu'il
comporte ne proviennent pas toutes du Québec.»
L'article 126. Cette disposition
oblige les municipalités, les communautés métropolitaines et les sociétés de
transport à inclure, dans leur règlement de gestion contractuelle, et pour une
période de trois ans, des mesures qui favorisent les biens et les services
québécois, ou les fournisseurs, les assureurs ou les entrepreneurs qui ont un
établissement au Québec aux fins de la passation de tout contrat qui comporte
une dépense inférieure à 105 700 $.
Alors, on vient obliger, pour une période
de trois ans, les organismes municipaux à adopter, dans leur règlement de
gestion contractuelle, des mesures favorisant l'achat québécois. On vient
favoriser l'achat québécois afin de contribuer à la relance économique du
Québec. Merci, M. le Président.
Le Président (M. Allaire) :
<Merci…
Mme Laforest : ...on vient
obliger, pour une période de trois ans, les organismes municipaux à
adopter, dans leur règlement de gestion contractuelle, des mesures favorisant
l'achat québécois. On vient favoriser l'achat québécois afin de contribuer à la
relance économique du Québec. Merci, M. le Président.
Le Président (M. Allaire) :
>Merci. Est-ce qu'il y a des interventions concernant
l'article 126? Mme la députée de Vaudreuil.
Mme Nichols : Oui, merci, M.
le Président. En fait, j'avais peut-être deux précisions à apporter. La
première... Puis je vais les dire, les deux, en rafale, là, ça va aller vite.
La période de trois ans... Est-ce qu'on peut motiver la période de trois ans?
Puis, quand on dit «une dépense inférieure à 105 700 $»... bien, on
ne fait pas référence à ce montant-là exactement dans l'article, là, mais on
fait référence à un montant inférieur... ça fait que... est-ce qu'on peut nous
motiver aussi, là, le pourquoi?
Le Président (M. Allaire) :
Me Legendre ou...
Mme Nichols : «De tout contrat
qui comporte une dépense inférieure au seuil de la dépense d'un contrat».
Le Président (M. Allaire) :
Oui, allez-y.
Mme Dumas-Legendre
(Hélène) : Moi, je peux répondre à votre deuxième question, le
volet par rapport aux montants inférieurs à 105 700 $. 105 700 $,
c'est le seuil pour lequel les municipalités doivent... bien, au-delà duquel...
en dessous duquel elles peuvent passer leurs contrats de gré à gré. Au-dessus
de 105 700 $, elles doivent aller en appels d'offres publics. Et les
accords de commerce nous obligent, au-dessus de certains seuils... il y a une
gradation, mais, notamment au-dessus de 105 700 $, il faut aller au
moins au Canada complet, et puis après, bien, c'est Canada et l'Europe, selon l'accord
européen.
Mme Nichols : Merci, maître.
On disait, pour les contrats de 105 000 $, évidemment, maximum, en
dessous, là, inférieurs à 105 000 $ pour les municipalités, et
évidemment, là, que ce soit la Loi sur les cités et villes ou le Code
municipal, là, les deux s'appliquent, là. On a fait la concordance relativement
à ces règles-là?
Mme Dumas-Legendre
(Hélène) : Oui, et même, la Loi sur les sociétés de transport
et les deux lois sur les communautés métropolitaines, c'est le même seuil, mêmes
règles.
Mme Nichols : Dans le cadre de
contrats de gré à gré.
Mme Dumas-Legendre
(Hélène) : Oui.
Mme Nichols : Parfait. Pour la
première partie de la question, je vais... Peut-être, Mme la ministre, là, pour
la motivation pour le trois ans?
Le Président (M. Allaire) :
Oui. Mme la ministre, pour la première partie de la question, à la députée de
Vaudreuil, est-ce que vous avez une réponse?
Mme Laforest : Oui. Est-ce que
c'était la question, déjà, pour le trois ans? Oui, c'est ça. C'était une
obligation qu'on était obligés de tenir, considérant les échanges commerciaux.
Ça fait qu'on a été obligés de tenir le maximum, le trois ans. On a discuté,
hier, par contre, et Me Paradis a la responsabilité, dans deux ans et
quelques mois, de vérifier si on ne pourrait prolonger de... pour plus... à
long terme. Alors, la commande a été donnée.
Le Président (M. Allaire) :
Parfait, merci. D'autres interventions?
Mme Nichols : Non, je
comprends que la réponse est la même, là, évidemment, là. Si on ne peut pas
mettre un amendement de... On avait parlé de reconduction tacite, là, ça vient
de me revenir, là. Ça fait que je comprends que ce n'était pas... on ne pouvait
pas plus le mettre là que le mettre comme on a parlé hier. Parfait.
Le Président (M. Allaire) :
Parfait, merci. Est-ce qu'il y a d'autres interventions concernant
l'article 126? Mme la députée d'Anjou—Louis-Riel, oui.
Mme Thériault
: Oui, <merci...
Mme Nichols : …
mettre
un amendement de... On avait parlé de reconduction tacite, là, ça vient de me
revenir, là. Ça fait que je comprends que ce n'était pas... on ne pouvait pas plus
le mettre là que le mettre comme on a parlé hier. Parfait.
Le Président (M. Allaire) :
Parfait, merci. Est-ce qu'il y a d'autres interventions concernant
l'article 126? Mme la députée d'Anjou—Louis-Riel, oui.
Mme Thériault
:
Oui, >merci. Dans l'article, là, vous dites, dans le deuxième alinéa :
«Aux fins du présent article, un bien est réputé être québécois s'il y est
assemblé, et ce, même si les pièces qu'il comporte ne proviennent pas toutes du
Québec». Là, on parle «s'il y est assemblé», mais on ne pourrait peut-être pas
ajouter «ou transformé»? Parce qu'il y a de l'assemblage, mais on transforme
aussi des choses ici, au Québec.
Là, je vois des gros points
d'interrogation. Je comprends que c'est… Je vous sors un petit peu, peut-être, du
«concordance», là, sauf que je me dis, bon, oui, c'est correct, on peut
assembler quelque chose, les pièces peuvent provenir de tout partout, si c'est
assemblé ici, c'est considéré comme un produit québécois, ça me va, je n'ai pas
de problème, mais c'est parce qu'on peut aussi transformer des choses sans
nécessairement les assembler, puis, à ce moment-là, ça pourrait être un contenu
québécois, ce qui permettrait d'encourager encore plus d'entreprises du Québec,
plus d'entreprises canadiennes, et tenir compte de la réalité de la
transformation.
Le Président (M. Allaire) :
Mme la ministre?
Mme Thériault
: On
peut même suspendre.
Mme Laforest : Oui, on va
suspendre.
Mme Thériault
: Je
pense que je viens de poser une belle question. On pourrait suspendre.
Le Président (M. Allaire) : Nous
allons suspendre les travaux quelques instants, s'il vous plaît.
(Suspension de la séance à 14 h 55)
15 h (version révisée)
(Reprise à 15 h 10)
Le Président (M. Allaire) :
Alors, nous allons reprendre les travaux. Donc, je vous rappelle que nous
sommes à l'article 126, mais il y a un amendement qui est déposé par la
partie gouvernementale. Donc, Mme la ministre, je vous cède la parole pour
cette courte lecture de l'amendement.
Mme Laforest : Oui. Alors, je
vais attendre que l'amendement soit présenté. Est-ce que...
Le Président (M. Allaire) :
...sur l'écran, vous l'avez sur...
Mme Laforest : Ah, bien, je
vais le lire de toute manière. C'est... L'amendement, alors l'article 126,
bien, je vais enlever le dernier alinéa, Me Paradis. Êtes-vous d'accord?
(Consultation)
Mme Laforest : Faites disparaître
complètement, là...
Le Président (M. Allaire) : Un
papier.
Une voix
: ...
(Consultation)
Mme Laforest :
Article 126 :
À l'article 126, retirer le deuxième
alinéa. Merci.
Le Président (M. Allaire) :
Parfait. Je vous remercie. Des commentaires concernant l'amendement?
Des voix
: ...
Le Président (M. Allaire) :
Est-ce que vous avez des commentaires concernant l'amendement?
Mme Nichols : Tu vas-tu
l'expliquer... Veux-tu l'expliquer?
Le Président (M. Allaire) : Mme
la députée d'Anjou—Louis-Riel, ça va? La parole est à vous.
Mme Thériault
: Oui,
merci. Merci, M. le Président. Suite à la question que j'ai posée à la ministre,
juste pour être bien sûrs de ne pas mélanger plus les choses, il nous apparaît
souhaitable de retirer cet alinéa-là. Donc, à ce moment-là, on va être sûr
qu'il n'y aura pas de confusion entre transformer et assembler, tout simplement.
Le Président (M. Allaire) :
Parfait, merci. S'il n'y a pas d'autre commentaire, nous allons procéder à la
mise aux voix de l'amendement, M. le secrétaire, s'il vous plaît, par vote
nominal.
Le Secrétaire
: Oui, M.
le Président. Pour, contre, abstention, Mme Laforest (Chicoutimi)?
Mme Laforest : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant le gouvernement, M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant l'opposition officielle, Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
Le Secrétaire
: M. Allaire
(Maskinongé)?
Le Président (M. Allaire) :
Abstention. L'amendement déposé à l'article 126 est adopté.
Nous revenons à l'article 126
maintenant amendé. Est-ce qu'il y a des interventions? Pas d'intervention, donc
nous allons procéder à la mise aux voix, M. le secrétaire, s'il vous plaît.
Le Secrétaire
: Pour,
contre, abstention, Mme Laforest (Chicoutimi)?
Mme Laforest : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant le gouvernement, M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant l'opposition officielle, <Mme Nichols
(Vaudreuil)...
Le Président (M. Allaire) :
...l'
amendement déposé à
l'article 126 est
adopté.
Nous revenons à
l'article 126
maintenant amendé.
Est-ce qu'il y a des interventions? Pas
d'intervention,
donc nous allons procéder à la
mise aux voix,
M. le secrétaire,
s'il
vous plaît.
Le Secrétaire
:
Pour, contre, abstention,
Mme Laforest (Chicoutimi)?
Mme Laforest : Pour.
Le Secrétaire
: Pour
le
groupe parlementaire formant le
gouvernement,
M. Jacques
(Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
Le Secrétaire
: Pour
le
groupe parlementaire formant
l'opposition officielle, >Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
Le Secrétaire
: M. Allaire
(Maskinongé)?
Le Président (M. Allaire) :
Abstention. L'article 126 amendé est adopté.
Nous allons maintenant passer à l'article 39.
Mme la ministre, je vous cède la parole.
Mme Laforest : L'article 39 :
L'article 573.3 de cette loi est modifié, dans le paragraphe 2.3° du
premier alinéa :
1° par le remplacement du sous-paragraphe
g par le suivant :
«g) les services d'architecture ou
d'ingénierie, sauf les services d'ingénierie afférents à un contrat unique de
conception et de construction d'infrastructure de transport;»;
2° par l'ajout, à la fin, des
sous-paragraphes suivants :
«m) les services d'assainissement;
«n) les services de voirie;».
Alors, à l'article 39, l'article 573.3
établit les règles qui permettent aux municipalités, sous réserve du respect de
certaines conditions, de passer certains contrats de gré à gré.
Le paragraphe 2.3° prévoit qu'il est
possible pour une municipalité de passer de gré à gré avec un organisme à but
non lucratif un contrat dont la dépense est inférieure à 366 200 $ si
ce contrat a pour objet la fourniture d'un des services énumérés.
Une énumération des services devait
reprendre l'énumération prévue aux accords de libéralisation des marchés. Or,
comme l'actuelle énumération n'est pas en tout point conforme à celle des
accords, la modification proposée vise à corriger cette non-conformité, sauf
pour les services d'enlèvement d'ordures, pour lesquels l'interdiction de
contracter de gré à gré avec un organisme à but non lucratif demeure.
L'article 573.3 actuel, tel qu'il serait
modifié :
«573.3. Les dispositions des articles 573
et 573.1 et celles d'un règlement pris en vertu des articles 573.3.0.1 ou article 573.3.0.2
ne s'appliquent pas à un contrat : [...]
«2.3° qui est conclu avec un organisme à
but non lucratif qui comporte une dépense inférieure au plafond de la dépense
permettant de limiter le territoire de provenance des soumissions pour un
contrat pour la fourniture de services en vertu du paragraphe 2.1° de l'article 573
et dont l'objet est la fourniture d'un des services suivants :
«a) les services de messagerie de
courrier, y compris le courrier électronique;
«b) les services de télécopie;
«c) les services immobiliers;
«d) les services informatiques, y compris
ceux de consultation en matière d'achat ou d'installation de logiciels ou de
matériel informatique et ceux de traitement de données :
«e) les services d'entretien ou de
réparation d'équipement ou de matériel de bureau;
«f) les services de consultation en
gestion, sauf les services d'arbitrage, de médiation ou de conciliation en
matière de gestion des ressources humaines;
«g) les services d'architecture ou
d'ingénierie, sauf les services d'ingénierie afférents à un contrat unique de
conception et de construction d'infrastructure de transport;
«h) les services d'architecture paysagère;
«i) les services d'aménagement ou
d'urbanisme;
«j) les services d'essai, d'analyse ou
d'inspection <en vue d'un contrôle de...
Mme Laforest :
...g) les services d'architecture ou d'ingénierie, sauf les services
d'ingénierie afférents à un contrat unique de conception et de construction
d'infrastructure de transport;
h) les services d'architecture
paysagère;
i) les services d'aménagement ou
d'urbanisme;
j) les services d'essais,
d'analyses ou d'inspection >en vue d'un contrôle de qualité;
k) les services de nettoyage de
bâtiments, y compris l'intérieur;
l) les services de réparation de
machinerie ou de matériel;
m) les services d'assainissement;
n) les services de voirie.»
Alors, nous venons ajuster l'exception
prévue aux services d'architecture ou d'ingénierie et ajouter les services
d'assainissement, d'enlèvement d'ordures et de voirie dans la liste des
services pour respecter les accords de libéralisation des marchés publics qui
visent les organismes municipaux, en proposant une liste de services conformes.
Merci, M. le Président. Je crois que c'est
une obligation, Me Legendre.
Mme Dumas-Legendre (Hélène) : D'adopter cet
article-là?
Mme
Laforest : Oui, c'est ça. C'est une obligation au niveau des accords?
Mme Dumas-Legendre (Hélène) : Oui.
Mme
Laforest : O.K.
Le
Président (M. Allaire) : ...
Mme
Laforest : Merci, M. le Président.
Le Président (M. Allaire) :
Merci. Des interventions concernant l'article 39? Mme la députée de Vaudreuil,
allez-y.
(Consultation)
Mme Nichols : O.K. Donc, dans
le fond, les ajouts, c'est en fonction des accords d'échange qu'on a...
Le Président (M. Allaire) : Me Legendre.
Mme Nichols : ...
Le Président (M. Allaire) :
Oui, Mme la députée, allez-y.
Mme Nichols : Oui. On parle toujours
évidemment, là, des contrats de gré à gré? Oui. Puis ici, on dit qu'un contrat
dont la dépense est inférieure à 366 200 $. Tantôt, on référait
plutôt à un autre montant, là. Peut-être pouvez-vous nous expliquer pourquoi on
parlait d'un «seuil inférieur à», puis là ici, on vient mettre le montant? Je
ne me souviens pas c'est quel article où on... Je comprends qu'on n'est
peut-être pas dans le même champ de... Je peux le retrouver, là, l'article,
précédemment, où on parlait d'un 105 600 $ ou d'un...
Le Président (M. Allaire) : Me Legendre.
Mme Dumas-Legendre
(Hélène) :Ah! oui, 105 700 $,
c'est le seuil qui impose, au-dessus de ce seuil-là, d'aller en appel d'offres
public.
Ici, c'est un seuil qui permet, en deçà du
seuil, de... C'est pour ça qu'on l'appelle plutôt un plafond, dans ce cas-ci, parce
que c'est le maximum où on peut aller. En dessous de ce maximum-là, on peut
aller en contrat de gré à gré avec un organisme à but non lucratif pour les
services qui sont mentionnés dans la liste, et on corrige la liste parce
qu'on... Si vous la comparez avec celle des grands articles qu'on a adoptés, il
y manquait quelques éléments.
Mme Nichols : Je ne veux juste
pas que ça porte à confusion. Mais est-ce que ça veut dire qu'il y aurait deux
possibilités? Étant donné qu'il y a un plafond, puis qu'il y a un seuil
minimum, est-ce que ça veut dire qu'il y aurait un choix?
Le Président (M. Allaire) : Me Legendre.
Mme Dumas-Legendre
(Hélène) : Bien, un choix... c'est-à-dire, au-dessus de
366 200 $, la municipalité ne peut pas faire de gré à gré, elle doit
aller en appel d'offres pour ces services-là. En dessous, les accords
permettent qu'on aille en gré à gré si c'est avec un organisme à but non
lucratif. Puis, si on est en dehors de ces services-là, bien, on peut faire du
gré à gré, peu importe le montant, <avec un organisme...
Mme Dumas-Legendre
(Hélène) : …366 200 $, la
municipalité ne peut
pas faire de gré à gré, elle doit aller en
appel d'offres pour ces
services-là.
En dessous, les accords permettent qu'on aille en gré à gré
si c'est avec un
organisme à but non lucratif. Puis, si on est en dehors
de ces services-là, bien, on peut faire du gré à gré, peu importe le montant, >avec
un organisme à but non lucratif, pas avec n'importe qui, avec un organisme à
but non lucratif.
Le Président (M. Allaire) :
Mme la députée.
Mme Nichols : Oui, ça
mérite d'être clair. Merci, M. le Président. Merci.
Le Président (M. Allaire) : Ça
va? D'autres interventions concernant l'article 39? Pas d'autre
intervention. Nous allons procéder par la mise aux voix par vote nominal, M. le
secrétaire, s'il vous plaît.
Le Secrétaire
: Pour,
contre, abstention, Mme Laforest (Chicoutimi)?
Des voix : …
Le Secrétaire
: Pour,
contre, abstention, Mme Laforest (Chicoutimi)?
Mme Laforest : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant le gouvernement, M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant l'opposition officielle, Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
La Secrétaire
: M. Allaire
(Maskinongé)?
Le Président (M. Allaire) :
Abstention. L'article 39 est adopté.
Nous allons donc poursuivre avec
l'article 47. Mme la ministre, je vous cède la parole pour la lecture et
vos commentaires.
Mme Laforest : Oui, O.K.
Alors, l'article 47… Je ne sais pas si je pourrais. Est-ce que je
pourrais… Est-ce que je suis obligée de relire l'article au complet étant donné
que c'est de la concordance ou je peux… Oui.
L'article 47 :
L'article 938 de ce code est modifié, dans le paragraphe 2.3° du
premier alinéa :
1° par le remplacement du sous-paragraphe
g par le suivant :
«g) les services d'architecture ou
d'ingénierie, sauf les services d'ingénierie afférents à un contrat unique de
conception et de construction d'infrastructure de transport;»;
2° par l'ajout, à la fin, des
sous-paragraphes suivants :
«m) les services d'assainissement;
«n) les services de voirie;».
Alors l'article 47, c'est la
modification qui est le pendant du Code municipal de celle faite avec la Loi
sur les cités et villes par l'article 39 présent projet de loi.
Alors, l'article 938 actuel, tel
qu'il serait modifié :
«938. Les dispositions des articles 935
et 936 et celles d'un règlement pris en vertu des articles 938.0.1,
938.0.2 ne s'appliquent pas à un contrat : [...]
«2.3° qui est conclu avec un organisme à
but non lucratif, qui rapporte une dépense inférieure au plafond de la dépense
permettant de limiter le territoire de provenance des soumissions pour un
contrat pour la fourniture de services en vertu du paragraphe 2.1 de
l'article 935 et dont l'objet est la fourniture d'un des services suivants :
• (15 h 20) •
«a) les services de messagerie et de
courrier, y compris le courrier électronique;
«b) les services de télécopie;
«c) les services immobiliers;
«d) les services informatiques, y compris
ceux de consultation en matière d'achat ou d'installation de logiciels ou de
matériel informatique et ceux de traitement de données;
«e) les services d'entretien ou de
réparation d'équipement ou de matériel de bureau;
«f) les services de consultation en
gestion, sauf les services d'arbitrage, de médiation ou de conciliation en
matière de gestion des ressources humaines;
«g) les services d'architecture ou d'ingénierie — qu'on
ajoute — sauf les services d'ingénierie afférents à un contrat unique
de conception et de construction d'infrastructure de transport;
<«h) les services d'architecture…
Mme Laforest : …les services
de consultation en gestion, sauf les services d'arbitrage, de médiation ou de
conciliation en matière de gestion des ressources humaines;
«g) les services d'architecture ou
d'ingénierie
— qu'on ajoute — sauf les services
d'ingénierie afférents à un contrat unique de conception et de construction
d'infrastructure de transport;
>«h) les services
d'architecture paysagère;
«i) les services d'aménagement ou
d'urbanisme;
«j) les services d'essais, d'analyses
ou d'inspection en vue d'un contrôle de qualité;
«k) les services de nettoyage de
bâtiments, y compris l'intérieur;
«l) les services de réparation de
machinerie ou de matériel;
«m) les services d'assainissement;
«n) les services de voirie.»
Merci, M. le Président.
Le Président (M. Allaire) :
Merci. Nous sommes donc à l'article 47. Est-ce qu'il y a des commentaires?
Pas de commentaire sur l'article 47. Nous allons procéder à sa mise aux
voix, M. le secrétaire, par vote nominal, s'il vous plaît.
Le Secrétaire
: Pour,
contre, abstention, Mme Laforest (Chicoutimi)?
Mme Laforest : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant le gouvernement, M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant l'opposition officielle, Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
Le Secrétaire
:
M. Allaire (Maskinongé)?
Le Président (M. Allaire) :
Abstention. L'article 47 est adopté. Nous allons donc poursuivre
maintenant avec l'article 118. Mme la ministre, je vous cède la parole
pour la lecture et vos commentaires.
Mme Laforest : Oui.
L'article 118 : L'article 2 du Règlement décrétant le seuil de
dépense d'un contrat qui ne peut être adjugé qu'après une demande de
soumissions publique, le délai minimal de réception des soumissions et le
plafond de la dépense permettant de limiter le territoire de provenance de
celles-ci (chapitre C-19, r. 5) est modifié, dans le paragraphe 3° :
1° par le remplacement du sous-paragraphe
gpar le suivant :
«g) les services d'architecture ou
d'ingénierie, sauf les services d'ingénierie afférents à un contrat unique de
conception et de construction d'infrastructure de transport;»;
2° par l'ajout, à la fin, des
sous-paragraphes suivants :
«m) les services d'assainissement;
«n) les services d'enlèvement d'ordures;
«o) les services de voirie;».
Alors, l'article 118 de ce règlement
décrète le délai minimum de réception des soumissions selon certains types de
contrats afin de se conformer aux accords de libéralisation des marchés. Cet
article décrète le délai de réception des soumissions, notamment à l'égard d'un
contrat de fourniture d'un des services énumérés.
Alors, l'article 2 actuel, tel qu'il
serait modifié :
«2. [...]
«3° oui — de 15 jours s'il
s'agit d'un contrat qui comporte une dépense égale ou supérieure à
365 700 $ et qui est un contrat pour la fourniture de services autres
que les suivants :
«a) les services de messagerie et
de courrier, y compris les courriers électroniques;
«b) les services de télécopie;
«c) les services immobiliers;
«d) les services informatiques, y
compris ceux de consultation en matière d'achat ou d'installation de logiciels
ou de matériel informatique et ceux de traitement de données;
«e) les services d'entretien ou de
réparation d'équipement ou de matériel de bureau;
«f) les services de consultation en
gestion, sauf les services d'arbitrage, de médiation ou de conciliation en
matière de gestion des ressources humaines;
«g) les services d'architecture ou
d'ingénierie, sauf les services d'ingénierie afférents à un contrat unique de
conception et de construction d'infrastructure de transport;
«h)les services <d'architecture
paysagère et les…
Mme Laforest : …ou de
matériel de bureau;
«f) les services de consultation en
gestion, sauf les services d'arbitrage, de médiation ou de conciliation en
matière de gestion des ressources humaines;
«g) les services d'architecture ou
d'ingénierie, sauf les services d'ingénierie afférents à un contrat unique de
conception et de construction d'infrastructure de transport;
«h) les services >d'architecture
paysagère;
«i) les services d'aménagement ou
d'urbanisme;
«j) les services d'essais, d'analyses ou
d'inspection en vue d'un contrôle de qualité;
«k) les services de nettoyage de
bâtiments, y compris l'intérieur;
«l) les services de réparation de
machinerie ou de matériel;
«m) les services d'assainissement;
«n) les services d'enlèvement d'ordures;
«o) les services de voirie.»
Alors, on vient ajuster l'exception prévue
aux services d'architecture ou d'ingénierie et ajouter les services
d'assainissement, d'enlèvement d'ordures et de voirie dans la liste qui est
prévue. Merci.
Le Président (M. Allaire) :
Merci. Est-ce qui y a des interventions concernant l'article 118? Pas
d'intervention. Nous allons procéder à sa mise aux voix, M. le secrétaire, par
vote nominal, s'il vous plaît.
Le Secrétaire
: Pour,
contre, abstention, Mme Laforest (Chicoutimi)?
Mme Laforest : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant le gouvernement, M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant l'opposition officielle, Mme Nichols
(Vaudreuil)
Mme Nichols : Pour.
Le Secrétaire
:
M. Allaire (Maskinongé)?
Le Président (M. Allaire) :
Abstention. L'article 118 est adopté. Nous allons donc maintenant passer à
l'article 35. Mme la ministre, je vous cède la parole pour
l'article 35, pour la lecture et vos commentaires.
Mme Laforest : Oui,
l'article 35 : L'article 573.1.0…
Le Président (M. Allaire) :
Peut-être un petit instant. J'ai compris qu'il fallait prendre une petite pause
pour changer les fonctionnaires. Exactement, O.K. c'est parfait.
Mme Laforest : Ah! oui, O.K.
c'est vrai. Aïe! merci beaucoup, Me Legendre.
Le Président (M. Allaire) : Je
vous demande pardon. Oui, oui, ça va. Nous allons suspendre les travaux
quelques instants.
(Suspension de la séance à 15 h 25)
15 h 30 (version révisée)
(Reprise à 15 h 30)
Le Président (M. Allaire) :
Alors, nous allons reprendre les travaux. Merci, tout le monde. Nous allons
reprendre les travaux. Alors, Mme la ministre, vous aviez commencé à faire la
lecture de la… Mme la ministre.
Mme Laforest : Oui.
Le Président (M. Allaire) :
Nous sommes revenus en ondes.
Mme Laforest : Pas de
problème.
Le Président (M. Allaire) :
Vous aviez… Vous aviez commencé à faire la lecture de l'article 35. Je
vais vous demander de recommencer. Vu qu'on a fait le changement des
fonctionnaires en place, on va pouvoir poursuivre ensuite. Donc, la parole est
à vous, Mme la ministre.
Mme Laforest : L'article :
«35. L'article 573.1.0.0.1 de cette
loi est modifié :
«1° par l'insertion, après le premier
alinéa, du suivant :
«Dans le cas où une
soumission est transmise par voie électronique, une municipalité doit, lors de
l'ouverture des soumissions, constater par l'entremise du système électronique
d'appel d'offres que cette soumission est intègre.»;
«2° par l'ajout, à la fin du deuxième
alinéa, de la phrase suivante :
“Elle doit également y prévoir une mention
selon laquelle toute soumission transmise par voie électronique dont
l'intégrité n'est pas constatée lors de l'ouverture est rejetée s'il n'est pas
remédié à cette irrégularité dans les deux jours ouvrables suivant l'avis de
défaut transmis par la municipalité.”;
«3° par l'insertion, après le deuxième
alinéa, du suivant :
“Une soumission transmise par voie
électronique dans le délai fixé au troisième alinéa pour remédier au défaut
d'intégrité d'une soumission transmise antérieurement se substitue à cette
dernière dès que son intégrité est constatée par la municipalité. Cette
soumission est alors réputée avoir été transmise avant la date et l'heure
limites fixées pour la réception des soumissions.”.»
Alors, les lois municipales permettent aux
municipalités de recevoir des soumissions transmises par voie électronique lors
d'un appel d'offres public publié sur le système électronique d'appel d'offres.
Toutefois, il pourrait arriver que l'intégrité d'une telle soumission ne soit
pas garantie, c'est-à-dire que l'empreinte numérique du document au moment de
son ouverture par le destinataire et celle du document pris au moment de sa
transmission par l'expéditeur diffèrent. Cette situation est rarissime, mais,
s'il s'avérait, la municipalité devrait rejeter la soumission et relancer l'appel
d'offres afin de garantir l'équité entre les soumissionnaires. Dans le cas
contraire, elle se mettrait à risque de faire l'objet d'une poursuite de la
part du soumissionnaire écarté.
Pour résoudre ce problème, il est proposé
de permettre qu'une soumission non intègre puisse être retransmise sans modification
dans les deux jours suivant l'ouverture des soumissions. Les règlements
découlant de la Loi sur les contrats des organismes publics prévoient déjà un
tel mécanisme pour les organismes gouvernementaux.
Alors, l'article 573.1.0.0.1 actuel,
tel qu'il serait modifié :
«573.1.0.0.1. La transmission d'une
soumission par voie électronique ne peut être effectuée que par l'intermédiaire
du système électronique d'appel d'offres approuvé par le gouvernement.
«Dans le cas où une soumission est
transmise par voie électronique, une municipalité doit, lors de l'ouverture des
soumissions, constater par l'entremise du système électronique d'appel d'offres
que cette soumission est intègre.
«Une municipalité qui accepte de recevoir
des soumissions transmises par <voie électronique doit prévoir…
Mme Laforest : …du système
électronique d'appels d'offres approuvé par le
gouvernement.
«Dans le cas où une soumission est
transmise par voie électronique, une
municipalité doit, lors de
l'ouverture des soumissions, constater par l'entremise du système électronique
d'appels d'offres que cette soumission est intègre. Une
municipalité qui
accepte de recevoir des soumissions transmises par >voie électronique
doit prévoir une mention à cet effet dans la demande de soumission ou dans tout
document auquel elle renvoie. Elle doit également y prévoir une mention selon
laquelle toute soumission transmise par voie électronique dont l'intégrité
n'est pas constatée lors de l'ouverture est rejetée s'il n'est pas remédié à
cette irrégularité dans les deux jours ouvrables suivant l'avis de défaut
transmis par la municipalité.
«Une soumission transmise par voie
électronique dans le délai fixé au troisième alinéa pour remédier au défaut
d'intégrité d'une soumission transmise antérieurement se substitue à cette
dernière, dès que son intégrité est constatée par la municipalité. Cette
soumission est alors réputée avoir été transmise avant la date et l'heure
limites fixées pour la réception des soumissions.
«Une municipalité ne peut cependant pas
exiger que les soumissions soient uniquement transmises par voie électronique.»
Alors, on veut éviter qu'une municipalité
doive annuler et relancer un appel d'offres lorsqu'elle constate qu'une STVE
est non intègre. Lorsque la municipalité constate qu'une STVE, une soumission
est non intègre, elle pourrait permettre un délai de deux jours afin que le
soumissionnaire puisse déposer à nouveau les documents originaux de son offre
dans le système électronique d'appels d'offres du gouvernement, SEAO.
Merci, M. le Président, mais je vais
continuer.
Le Président (M. Allaire) : …
Mme Laforest : Non, c'est
important quand même. Les lois... Je peux continuer, M. le…
Le Président (M. Allaire) :
Oui, oui.
Mme Laforest : O.K.
Les lois municipales permettent aux municipalités
de recevoir des soumissions lors des appels d'offres publics publiés dans le
SEAO. Toutefois, il pourrait arriver que l'intégrité d'une soumission ne soit
pas garantie, c'est-à-dire que l'empreinte numérique du document au moment de
son ouverture par le destinataire et celle du document pris au moment de sa
transmission par l'expéditeur diffèrent. Cette situation est très, très rare,
mais, si elle s'avérait, la municipalité devrait rejeter la soumission et
relancer l'appel d'offres, afin de garantir l'équité entre tous les
soumissionnaires. Dans le cas contraire, elle se mettrait à risque de faire
l'objet d'une poursuite de la part du soumissionnaire écarté. Merci, M. le
Président.
Le Président (M. Allaire) :
Merci. Mme la députée de Vaudreuil.
Mme Nichols : Oui. Merci,
M. le Président. Merci, Mme la ministre, pour la lecture. Là, je comprends qu'il
y a quand même, là, des éléments nouveaux, là, qu'on vient ajouter à l'article 35.
Moi, j'avais une petite question au niveau
du vocabulaire. On utilise le mot «intègre». Pour avoir travaillé avec la Loi
sur les cités et villes, on utilise souvent «conformité», conformité des
soumissions, conformité... Ça fait que je suis un peu surprise, là, de voir,
ici, le mot «intègre». Je me demandais est-ce que c'est parce que c'est pour
faire une différence avec «conformité» ou... Pour moi, c'est un vocabulaire qu'on
ne voit pas dans le... Bien, oui, on le voit, mais c'est négatif quand on le
voit dans le monde municipal. Quand on voit «intégrité» dans le monde municipal,
là, ça ne sonne pas toujours bien. Mais, quand on voit le mot «conformité», je
trouve que c'est quelque chose <de plus positif...
Mme Nichols : ...pour
faire une différence avec conformité ou... pour moi, c'est un
vocabulaire
qu'on ne voit pas dans le... bien, oui, on le voit, mais c'est négatif quand on
le voit dans le
monde municipal. Quand on voit «intégrité», dans le
monde municipal, là, ça ne sonne pas toujours bien. Mais, quand on voit le mot
«conformité», je trouve que c'est quelque chose >de plus positif. Puis,
oui, on le voit, dans la Loi sur les cités et villes, c'est vraiment le mot
«conformité» qui est utilisé.
Le Président (M. Allaire) :
Me Paradis.
M. Paradis (Nicolas) :
Merci, M. le Président. Dans les lois, lorsqu'on parle de conformité, c'est une
conformité de quelque chose à l'égard d'autre chose. Donc, on va examiner la
conformité d'une soumission eu égard à l'appel d'offres, aux règles qui sont
prévues dans l'appel d'offres, donc comparaison. Quand on parle d'intégrité
ici, on n'est pas dans le même... ce n'est pas la même définition que dans
l'aspect de probité, d'honnêteté, mais bel et bien dans l'état du document qui
est intact, qui est entier vraiment.
Mme Nichols : Complet?
M. Paradis (Nicolas) :
Oui, complet, c'est l'intégrité du document qui a été transmis.
Le meilleur exemple pour l'illustrer, là,
c'est la question... on le sait, c'est transmis électroniquement. Il peut y
avoir une difficulté dans le cadre de la transmission. Si jamais le document
est illisible ou une partie de celui-ci est illisible, bien là, à ce moment-là,
la municipalité, elle dirait : Bien, je ne suis pas capable de constater
qu'il est conforme à mes deux autres éléments, il n'y a pas le prix, il n'y a
pas ci, parce que ça n'apparaît pas, donc je la rejette.
Ça fait que là on se dit : Bien non,
il ne faudrait pas avoir une situation comme ça, puis que tu le rejettes, alors
que c'est un problème de transmission. Le moyen est mis en place pour permettre
au soumissionnaire de dire : Il y a eu un problème technique, je m'assure
donc que le document est retransmis correctement dans le délai de deux jours
pour éviter un préjudice entre les soumissionnaires, mais éventuellement un
préjudice à la municipalité s'il devait y avoir une poursuite du fait que la
soumission a été rejetée à tort.
Le Président (M. Allaire) :
Merci. Mme la députée de Vaudreuil.
Mme Nichols : O.K. Donc, ce
que je comprends, quand on fait... quand on parle que la soumission doit être
intègre, on ne fait pas nécessairement référence qu'elle doit être conforme à
l'appel d'offres, mais qu'elle doit être complète. Parce qu'il peut quand
même... Même si on dit intègre... Mettons que c'est 12 pages, c'est plus
que ça des fois, là, mais mettons que c'est 12 pages, là, puis on en
reçoit juste neuf, je vais dire, par la transmission, là, on va dire qu'elle
n'est pas intègre, plutôt de dire qu'elle n'est pas conforme. Ça revient quand
même à la même chose...
Le Président (M. Allaire) : Me Paradis.
M. Paradis (Nicolas) : Non. À
l'égard de la conformité, là, si c'est intégrité, il y a vraiment une
différence, on n'est pas dans une dynamique de conformité eu égard à l'appel
d'offres, là. On veut s'assurer de l'intégrité du document qui a été transmis
par voie électronique, donc... Parce que quand c'est papier, c'est papier, donc
l'intégrité du document est pleine et entière. Le document est papier, il
serait existant matériellement parlant. Lorsqu'il est transmis par voie
électronique, ça se veut... ça peut être une reproduction d'un document papier
et, dans le cadre de la transmission, s'il y a eu un problème, pensons... je
peux utiliser... supposons que c'est une transmission, je ne veux pas dire par
fax, là, mais par un «numérisateur», et puis par... <dans le cadre de la
transmission...
M. Paradis (Nicolas) : ...électronique,
ça se veut... ça peut être une reproduction d'un document papier et, dans le
cadre de la transmission, s'il y a eu un problème, pensons... je peux
utiliser... supposons que c'est une transmission, je ne veux pas dire par fax,
là, mais par un «numérisateur», et puis par... dans le cadre de la transmission>,
la numérisation qui a fait l'envoi automatique, il y a une page qui est
illisible, bien, là, ça peut être un cas comme ça. C'est rarissime, comme on
dit, et on veut, dans le fond, mettre en place les moyens comme ceux qui ont
été mis comme protection. Dans la Loi sur les contrats des organismes publics
pour les contrats, si on n'avait pas l'équivalent pour le municipal... puis le
milieu municipal, à juste titre, disait : Wo! attention, on veut être sûr
qu'il n'y ait pas d'enjeu, tant pour nous, municipalité, que pour nos soumissionnaires,
puis s'assurer que ça soit intègre correctement pour tout le monde. Intègre
dans... que les documents soient bien transmis.
• (15 h 40) •
Mme Nichols : La forme.
M. Paradis (Nicolas) : Oui,
oui, oui.
Mme Nichols : On fait
référence à la forme.
M. Paradis (Nicolas) : Oui,
absolument.
Mme Nichols : O.K. L'autre question,
quand on dit que
«l'ouverture est rejetée s'il n'est pas remédié à
cette irrégularité dans les deux jours ouvrables suivant l'avis de défaut transmis
par la municipalité».
Là, je comprends qu'on vient mettre ici
deux jours ouvrables, mais ces deux jours ouvrables là, est-ce que ça vient
de... est-ce qu'on l'a pris ailleurs puis on s'est dit : Oui, c'est
raisonnable, le deux jours ouvrables? Il vient d'où le deux jours ouvrables?
Parce que, tu sais, un délai est aussi prévu pour les soumissionnaires qui
déposent leur soumission incomplète, ou non conforme, autrement que par le SEAO
des appels d'offres, là. Ça fait que je me demandais, est-ce que ce deux jours-là,
il a une référence en particulier?
Le Président (M. Allaire) :
Alors, j'ai besoin de votre consentement pour permettre à Mme Bernier
d'intervenir auprès de cette commission. Est-ce que j'ai votre consentement?
Mme Nichols : Consentement.
Le Président (M. Allaire) :
Parfait. Mme Bernier, simplement prendre le temps de vous présenter, votre
titre, et la parole est à vous.
Mme Bernier (Josée) : Oui.
Bonjour. Donc, mon nom est Josée Bernier. Donc, je suis avocate-juriste
pour le ministère des Affaires municipales et de l'Habitation. Donc, ici, les
dispositions, donc, sont, je dirais, collées sur la loi sur les contrats des
organismes municipaux. Donc, le deux jours provient également de... justement
du règlement, là, pour les organismes municipaux, donc le Règlement sur
certains contrats d'approvisionnement et organismes publics.
Le Président (M. Allaire) : Mme
la députée de Vaudreuil.
Mme Nichols : Ce que vous me
dites, c'est que cette irrégularité-là est déjà prévue ailleurs, de deux jours,
mais c'est le même délai si le soumissionnaire qui dépose la soumissionnaire
qui dépose la soumission incomplète. C'est le même délai.
Mme Bernier (Josée) : Tout à
fait. Là, donc, le deux jours est vraiment, donc, pour laisser le temps au
soumissionnaire, donc, de qui la soumission n'est pas intègre, donc de lui
laisser le temps de transmettre une soumission qui est intègre, mais sans trop
laisser de délai non plus. Mais c'est copié, là, sur le gouvernement du Québec.
Mme Nichols : Mais là, si on
parle de soumission qui n'est pas intègre, on parle de soumission, on parle de
la forme, là, on parle, mettons, qu'elle n'est pas complète. Est-ce que ça ne
pourrait pas être un argument pour acheter du temps? Je l'ai envoyé par fax,
puis, en bas, ça a écrit neuf pages sur 12, puis ils en ont reçu juste… bien,
par fax, là, mais je ne sais pas pourquoi c'est tout le temps le fax <qui
nous revient en tête, là....
Mme Nichols : …mais là, si
on parle de
soumission qui n'est pas intègre, on parle de soumission, on
parle de la forme, là, on parle, mettons, qu'elle n'est pas complète. E
st-ce
que ça ne pourrait pas être un argument pour acheter du temps? Je l'ai envoyé
par fax, puis, en bas, ça a écrit neuf pages sur 12, puis ils en ont reçu
juste… bien, pas par fax, là, mais je ne sais pas
pourquoi c'est
tout
le temps le fax qui nous vient en tête, >là. On a écouté trop de films
où la feuille du fax tombe en dessous du bureau, là. Mais, mettons, tu sais,
neuf sur 12, puis, il manque une page. Dans le fond, ce qu'on va lui dire,
c'est qu'ils ont deux jours pour s'y conformer. Mais, on ne peut pas se dire :
Bien, on est limite, puis je vais l'envoyer comme ça. Il ne sera pas intègre, dans
le fond, c'est que la forme ne sera pas complétée, mais ça va me donner un deux
jours de plus pour y arriver.
Le Président (M. Allaire) :
Me Bernier.
Mme Bernier (Josée) : Donc,
le système électronique d'appel d'offres, donc, le SEAO a des moyens, donc, de
s'assurer de ça. Donc, tout le… Ces articles-là au niveau de l'intégrité des
soumissions, c'est le système électronique d'appel d'offres, le SEAO qui s'assure,
justement, de communiquer avec le soumissionnaire et de… Et, le système, donc,
va s'assurer, justement, là, que c'est le même document, mais retransmis
correctement, là, intègre, là, dans les deux jours.
Le Président (M. Allaire) :
Mme la députée.
Mme Nichols : Oui, il faut se
fier à la bonne foi du… Il faut présumer la bonne foi du soumissionnaire qui
aurait besoin d'un 48 heures supplémentaire. Puis, je présume que c'est,
tu sais, deux jours ouvrables, là, ça fait que, si c'est samedi, dimanche, ça
peut lui donner un quatre jours de plus, là. Mais, il faut présumer de la bonne
foi du soumissionnaire quant à l'intégrité du document où il pourra, peut-être,
bénéficier de ce délai supplémentaire.
Mme Bernier (Josée) : Et du système
électronique, là, qui s'occupe, là, de valider l'intégrité, là, des
soumissions, là. Donc, eux, ils ont des moyens, là, de s'assurer que ce n'est
pas un autre document, là, qui a été transmis, là.
Mme Nichols : Quand c'est
transmis via le SEAO, là, pouvez-vous nous expliquer comment ça fonctionne le
SEAO? Est-ce qu'il y a un numéro unique? Est-ce qu'il y a quelque chose de
rattaché? Pouvez-vous juste nous l'expliquer comment ça fonctionne, le SEAO?
J'imagine qu'on va l'utiliser…
Le Président (M. Allaire) :
Me Bernier.
Mme Nichols : Ah! je m'excuse,
là. Ça fait deux fois… la parole.
Le Président (M. Allaire) :
Non, c'est correct. C'est correct, j'ai tout le temps l'impression que vous
avez fini.
Mme Nichols : Bien, parce
qu'on va l'utiliser de plus en plus, là. On le sait, là, dans le cadre de la
pandémie, là, la transmission de documents est de plus en plus utilisée, la
voie électronique, là.
Mme Bernier (Josée) : Non, techniquement,
là, je ne saurais pas vous dire, là. Je regarde mon collègue, là, qui connaît…
qui a davantage de contacts, là, mais…
Le Président (M. Allaire) :
Mme la ministre ou Me Paradis.
Mme Laforest : Je vais laisser
Me Paradis.
Le Président (M. Allaire) :
Me Paradis, allez-y.
M. Paradis (Nicolas) : Oui,
oui. Bien, merci, merci, M. le Président. Effectivement, l'intérêt de ça, c'est
qu'il y a une transmission accrue de manière électronique par ce système-là.
C'était des demandes qu'ont formulées les municipalités, notamment, les
sociétés de transport dans le cadre de la pandémie où là ça s'est accru. Mais
là il y avait cet ajustement-là qui était nécessaire pour assurer l'intégrité parce
que la loi, elle permet déjà de la transmission électronique. Là, on prévoit,
puis... mais ça n'avait pas été activé compte tenu qu'il y avait <ce
petit aspect-là pour faciliter…
M. Paradis (Nicolas) : ...
notamment
les
sociétés de transport dans le cadre de la pandémie où là ça
s'est
accru. Mais là
il y avait cet ajustement-là qui était
nécessaire
pour assurer l'intégrité p
arce que la loi, elle permet déjà de la
transmission électronique. Là, on prévoit, puis... mais ça n'avait pas été
activé
compte tenu qu'
il y avait >ce petit aspect-là pour
faciliter, assurer l'intégrité des documents, et puis, donc, la manière dont ça
va fonctionner, bien entendu, c'est un dépôt par le biais du système.
Tantôt, là, premièrement, il y a une imprécision
dans ce que j'ai dit, j'aime autant le corriger, là, ce n'est pas tant une
transmission par fax ou par un document autre, là, j'aime autant le préciser.
On utilise ces outils techniques là pour créer des fichiers qui, eux autres,
vont être déposés dans le système électronique d'appels d'offres, et c'est ce
qui permet d'assurer une traçabilité de ce qui est déposé et qui permet de dire :
O.K., c'est ça qui est déposé. Qu'est-ce que la municipalité reçoit? Est-ce
qu'il y a un problème de lisibilité après? J'ai cet exemple-là qui me vient en
tête, mais on n'en a jamais rencontré pour le milieu municipal encore. Mais
c'est pour assurer la fiabilité là-dedans.
Ce système-là, comme vous le savez, sert
actuellement déjà pour les municipalités, pour les appels d'offres publics,
mais sert également, pas pour les dépôts, mais pour les appels d'offres, mais
pas pour les dépôts de soumissions.
Mme
Nichols : L'affichage.
M. Paradis (Nicolas) :
Exactement. Et puis il est utilisé déjà pour les contrats des organismes
publics. Donc, c'est un système qui est bien éprouvé, là, déjà.
Mme Nichols : Est-ce que le
SEAO... Bien, je suis contente d'entendre qu'il est bien utilisé puis qu'il a
été approuvé, qu'il a été éprouvé aussi. Est-ce que le SEAO, on peut l'utiliser
à toutes les fins ou est-ce qu'il y a des paramètres?
Puis l'autre chose, là, parce qu'il y a
aussi une irrégularité, là, on donne deux jours ouvrables. Mais qui gère ça?
Parce qu'une fois que c'est déposé ça s'en va à la municipalité, à celle-là qui
a fait l'affichage de l'appel d'offres. Là, j'imagine qu'il y a un numéro
d'appel d'offres. Ça fait que là le document est déposé via le SEAO avec le
numéro de référence de l'appel d'offres. Qui les reçoit, ça? C'est celle-là qui
a fait l'affichage?
M. Paradis (Nicolas) : Oui,
merci. Bien entendu, la municipalité qui va utiliser, le cas échéant, parce
qu'elle ne sera pas obligée, mais, si elle utilise ce système-là, elle va, à ce
moment-là, recevoir les soumissions par le biais du système puis elle va les
gérer aux fins de l'ouverture de ces soumissions. C'est le donneur d'ouvrage
qui reçoit en somme les soumissions qu'il a demandées.
Mais le système d'appel d'offres, c'est un
outil, là, qui est créé, ce n'est pas lui qui est le donneur d'ouvrage, on le
sait, c'est l'intermédiaire. Puis la plateforme qui sert tant à la diffusion de
l'appel d'offres et, advenant qu'il soit utilisé, dans ce cas-ci, à la
transmission des soumissions qui se veulent une réponse à ceux-ci.
Mme Nichols : Qui gère cette
plateforme-là, le SEAO? Ça relève de qui?
M. Paradis (Nicolas) : Le SEAO
relève du Conseil du trésor puis, bien entendu, avec la gestion qu'ils peuvent
prévoir, là, je ne peux pas vous répondre pour ça.
Mme
Nichols : O.K. C'est le Conseil du trésor.
M. Paradis (Nicolas) : Mais
c'est le Conseil du trésor qui en est responsable, le Secrétariat du Conseil du
trésor.
Mme Nichols : Il y a des
frais... Bien, il y a des frais, là, j'imagine, pour utiliser le SEAO, tant
pour le...
M. Paradis (Nicolas) : Il y en
a, mais je ne pourrais pas vous dire lesquels, là, mais il y en a, oui.
Mme Nichols : Non, je ne
voulais pas savoir les frais, mais il y a des frais pour utiliser le SEAO.
M. Paradis (Nicolas) :
<Il
y en a, oui...
M. Paradis (Nicolas) :
...avec la gestion qu'ils peuvent prévoir, je ne peux pas vous répondre pour
ça.
Mme
Nichols :
O.K., mais c'est le
Conseil du trésor.
M. Paradis (Nicolas) : Mais
c'est le
Conseil du trésor qui en est responsable, le
Secrétariat
du Conseil du trésor.
Mme Nichols : Il y a des
frais... bien, il y a des frais, là, j'imagine, pour utiliser le SEAO, tant
pour le...
M. Paradis (Nicolas) : Il y
en a, mais je ne pourrais pas vous dire lesquels, là, mais il y en a, oui.
Mme Nichols : Non, je ne
voulais pas savoir les frais, mais il y a des frais pour utiliser le SEAO.
M. Paradis (Nicolas) :>
Il y en a, oui.
Mme Laforest : En fait, c'est
bon de mentionner que, par exemple, cet article-là, c'est justement durant la
pandémie. Pour les soumissions, c'était particulier parce qu'il y en a qui
n'étaient pas habitués, il y en a qui étaient plus ou moins habiles, si je peux
dire, pour pratiquer cette nouvelle manière des soumissions. Alors, des fois,
tu sais, on trouvait des soumissions dans... soit, par exemple, elle était mal
envoyée, comme on le disait tantôt, courrier indésirable, la personne n'est pas
habituée ou la municipalité, c'est nouveau, nouveau. Ça fait que c'est pour
ça... mais évidemment que dans le futur ça va être... c'est rare, là, qu'il va
arriver une ou deux journées, là, parce que ça, c'est un système qui va...
encore là, on modernise, ça fait que tout le monde va l'utiliser. Je pense que
c'est quand même une belle nouveauté.
Maintenant qu'on a vu durant la pandémie
qu'il y a eu certaines personnes, malheureusement, que leur soumission a passé
à côté ou il y a eu une erreur quelconque, là, mais ce n'est pas une question
de mauvaise soumission ou de changement de chiffre, ou changement de montant,
là, c'est vraiment pour que les soumissions arrivent intègres, puis il va y
avoir... il y a une vérification automatique, c'est ça, je demandais à
Me Paradis, là. Ce n'est pas au niveau du changement de la soumission, c'est
plus : Est-ce que la soumission est conforme et est-ce qu'on a toutes les
pages, tu sais, tous les documents reçus, là?
Mme Nichols : Bien, un, tu
sais, quand on dit : C'est... l'intégrité est vérifiée, là, bien,
l'intégrité, là, la forme ou le document complet, là, est vérifié, là, mais ce
n'est pas la municipalité qui le reçoit qui le vérifie, là, j'imagine.
Mme Laforest : Bien, c'est le
système d'appel d'offres de la municipalité, Me Paradis. Bien, le système
d'appel d'offres... c'est la municipalité qui reçoit.
Mme Nichols : Oui, oui, c'est
parce qu'un greffier qui va rentrer, qui va venir juste voir l'intégrité puis
qui va les... tu sais, «rubberstamp». Puis, oui, il est intègre, oui, le document
est complet puis il sera analysé par la suite pour la grille.
• (15 h 50) •
M. Paradis (Nicolas) : On
peut... Bien, je vous parle de l'hypothèse, là, parce qu'on n'en a pas
rencontré, on est dans la situation de l'hypothèse, là. On peut imaginer que...
supposons qu'il y a une difficulté constatée, parce que c'est toujours entre
l'empreinte de ce qui est déposé et ce qui est reçu, et là il y a quelque
chose... le système pourrait identifier un problème, puis là le donneur
d'ouvrage le verrait... Oh! Il y a de quoi de pas intègre. Ça, disons, que ça
pourrait être éventuellement identifié, tout comme on pourrait se trouver dans
la situation où le document reçu, comme je disais, un exemple plutôt simple,
voire bête, il est illisible, et là elle pourrait même le constater. Ça fait
qu'on peut imaginer des situations comme ça. Malheureusement, je ne peux pas
vous dire si c'est déjà arrivé. Comme je vous dis, ce serait d'une part
rarissime, mais c'est... ça fait qu'on peut imaginer ces deux situations-là.
Mme Nichols : C'est disponible
pour toutes les municipalités? Toutes les municipalités, là, qui veulent
utiliser le SEAO peuvent le faire?
M. Paradis (Nicolas) : Oui,
absolument.
Mme Nichols : Alors, toutes
les municipalités pourront aussi faire, là... offrir le paiement par voie
électronique. C'est facile. Je faisais un clin d'oeil. Mais si c'est disponible
pour toutes les municipalités, <c'est bon...
Mme Nichols : ... disponible
pour toutes les municipalités? Toutes les municipalités, là, qui veulent
utiliser le SEAOV peuvent le faire?
M. Paradis (Nicolas) : Oui,
absolument.
Mme Nichols : Alors, toutes
les municipalités pourront aussi faire, là... offrir le paiement par voie
électronique. C'est facile. Je faisais un clin d'oeil. Mais si c'est disponible
pour toutes les municipalités, >c'est bon.
Le Président (M. Allaire) : Ça
va? Pas d'autre intervention? Mme la députée d'Anjou—Louis-Riel.
Mme Thériault
: Oui, merci.
Parce que c'est quand même rare qu'il y ait un article avec un, deux, trois
petits paragraphes... Il y a plus de corrections dans l'article qu'il y a de
texte original. C'est rare, M. le Président, là, c'est pour ça que ça a attiré
beaucoup mon attention aussi. Puis je comprends la discussion que ma collègue a
eue avec Me Paradis, mais j'imagine... Parce qu'effectivement, ça doit arriver
soit au moment de l'impression des documents... Peut-être qu'il n'y a pas assez
d'encre ou que c'est illisible, comme vous avez dit. Sauf que ça a dû arriver
pour que ça se rende ici en commission parlementaire, puis qu'on modifie le
texte, parce que c'est arrivé dans certaines municipalités.
Le Président (M. Allaire) : Me
Paradis.
M. Paradis (Nicolas) : Ce
n'est pas arrivé...
Le Président (M. Allaire) :
Mme la ministre.
Mme Laforest : Bien, en fait,
c'est vraiment une disposition... bien, moi, je l'appelle la disposition due à
la pandémie, évidemment. C'est pour ça qu'on n'a pas eu le choix de faire ça.
Parce que, considérant que les... même les installations étaient souvent
inaccessibles. Ça fait que c'est sûr qu'il y a eu... On prévoyait que s'il y a
des soumissions, si ça se reportait, si on tombait encore dans une année où des
hôtels de ville seraient fermés, où des services ne seraient pas utilisés,
donc, c'est une disposition qui est à prévoir. Maintenant, je ne peux pas vous
cacher que, oui, c'est une inquiétude qui a émergé du milieu. Mais, moi, je n'ai
pas d'exemple. À moins que Me Paradis ait un exemple, moi, je n'ai pas
d'exemple, là, mais...
Le Président (M. Allaire) :
Me Paradis.
M. Paradis (Nicolas) :
Bien, on n'a pas d'exemple concret parce que le système, le SEAO, n'a pas été
activé pour permettre la réception de soumissions municipales parce qu'il n'y
avait pas cette méthode-là. La loi permettait de l'activer, mais au moment de
l'activation, ce qu'on a voulu... Bien entendu, comme vous savez, dans la mise
en oeuvre des lois, on travaille avec les gens concernés, les partenaires
municipaux, pour s'assurer que ça fonctionne bien. Puis d'entrée de jeu ils ont
dit : Oh! Attention! On voit qu'en parallèle des modalités de protection,
comme celles qui vous sont présentées aujourd'hui, ont été prévues pour les
contrats des organismes publics. On ne veut pas risquer de se trouver dans une
situation qui nous arriverait, exceptionnelle, mais où on n'aurait pas cette
protection-là qui a déjà été prévue pour les organismes publics. Alors,
attendons. Assurons-nous d'avoir cette protection-là avant d'activer ce
système-là pour l'ensemble des municipalités.
Ça fait qu'on l'a travaillé, bien entendu,
avec elles. Et là, le contexte de la pandémie, bien, l'intérêt s'est
temporellement accentué, on le comprend. Et c'est pour ça que, bon, on
l'intègre aujourd'hui. C'est pour ça que toute procédure d'exception nécessite
plusieurs... surtout quand c'est très procédural. C'est pour ça qu'il est vrai
que la modification a été importante dans cet article, là, qui était à
l'origine, somme toute, assez court.
Mme Thériault
:
O.K. Mais là, vous me dites que dans les appels d'offres du gouvernement, c'est
déjà comme ça. Ces <dispositions-là...
M. Paradis (Nicolas) :
...
d'exception nécessite plusieurs... surtout quand c'est très
procédural. C'est pour ça qu'il est vrai que la modification a été importante
dans cet article, là, qui était à l'origine, somme toute, assez court.
Mme Thériault
:
O.K. Mais là, vous me dites que dans les appels d'offres du gouvernement, c'est
déjà comme ça. Ces >dispositions-là sont déjà dans une autre loi ici par
rapport aux appels d'offres publics gouvernementaux.
M. Paradis (Nicolas) :
...c'est la mécanique...
Mme Thériault
:
...similaire.
M. Paradis (Nicolas) :
Similaire, oui, c'est ça. Je ne pourrais pas vous dire que c'est identique, là,
c'est similaire.
Mme Thériault
: O.K.,
c'est similaire.
M. Paradis (Nicolas) : C'est
la même approche, là.
Mme Thériault
: O.K.,
parfait.
Le Président (M. Allaire) : Il
y a votre collègue qui a des questions aussi si vous voulez. Oui, Mme la
députée de Vaudreuil.
Mme Nichols : J'ai juste une
précision. Quand on dit que la «municipalité ne peut cependant pas exiger que
les soumissions soient uniquement transmises par voie électronique», donc
est-ce que je comprends qu'elle va, dans les délais, la transmettre par voie
électronique, mais qu'elle doit? Parce que ça ne doit pas être juste par voie
électronique. Donc, j'imagine qu'elle a la possibilité d'aller la porter copie
papier à l'hôtel de ville, au bureau du greffier ou par la poste, ou par un
service de messagerie, ou quoi d'autre, mais que ce n'est pas juste la voie
électronique qui est… Il doit y avoir, là, les deux?
Mme Parenteau (Nathalie) :
Exact.
Le Président (M. Allaire) :
M. Paradis.
M. Paradis (Nicolas) : On
n'empêchera pas… on ne peut pas empêcher le soumissionnaire d'aller à l'hôtel
de ville à titre d'exemple. Il peut toujours aller le porter papier, il
pourrait… C'est donc alternatif. C'est un choix qui peut avoir.
Mme Nichols : O.K.
Le Président (M. Allaire) :
D'autres interventions concernant l'article 35? Pas d'autre intervention.
Nous allons procéder à sa mise aux voix.
M. le secrétaire, par vote nominal, s'il vous plaît.
Le Secrétaire
: Pour,
contre, abstention, Mme Laforest (Chicoutimi)?
Mme Laforest : Pour.
La Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant le gouvernement, M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
La Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant l'opposition officielle, Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
La Secrétaire
: M.
Allaire (Maskinongé)?
Le Président (M. Allaire) :
Abstention. L'article 35 est adopté.
Nous allons maintenant passer à
l'article 34. Mme la ministre, je vous cède la parole pour la lecture et
vos commentaires.
Mme Laforest : L'article ù
«34. L'article 573 de la Loi sur les
cités et villes (chapitre C-19) est modifié :
«1° par le remplacement, dans le sous-paragraphe
2° du paragraphe 2.1, de “au paragraphe 2.3° du premier alinéa de
l'article 573.3” par “au huitième alinéa de l'article 573.1.0.4.1”;
«2° par le remplacement du paragraphe 6
par le suivant :
«6. Lors de l'ouverture des soumissions,
doivent être divulgués à haute voix :
«1° le nom des soumissionnaires, y
compris, le cas échéant, le nom de ceux ayant transmis une soumission par voie
électronique dont l'intégrité n'a pas été constatée, sous réserve d'une
vérification ultérieure;
«2° le prix total de chacune des
soumissions, sujet à cette vérification. «Toutefois, si l'intégrité d'au
moins une soumission transmise par voie électronique n'a pu être constatée lors
de l'ouverture, cette divulgation doit plutôt s'effectuer dans les quatre jours
ouvrables qui suivent, par la publication du résultat de l'ouverture des
soumissions dans le système électronique d'appel d'offres.»
Alors, cette modification, le paragraphe 2.1
de l'article 573, permet à une municipalité, dans le cadre d'une demande
de soumission publique, de limiter la provenance des entrepreneurs ou des
fournisseurs à ceux qui ont un établissement au Canada s'il s'agit d'un contrat
pour la fourniture de certains services qui comportent une dépense égale ou
supérieure à <366 200…
Mme Laforest : ...
cette modification, le paragraphe 2.1 de l'article 573, permet à une
municipalité, dans le cadre d'une demande de soumission publique, de limiter la
provenance des entrepreneurs ou des fournisseurs à ceux qui ont un établissement
au Canada s'il s'agit d'un contrat pour la fourniture de certains services qui
comportent une dépense égale ou supérieure à >366 200 $
Les services concernés sont ceux qui ne
sont pas énumérés à l'article 573.3. L'énumération prévue à cette disposition
n'est pas en tout point conforme aux accords de libération des marchés,
notamment puisqu'il y manque les services d'assainissement, les services
d'enlèvement d'ordures et de même que les services de voirie.
Afin de corriger cette non-conformité, la
présente modification propose de référer plutôt au huitième alinéa du nouvel
article 573.1.0.4.1 dont l'édiction est proposée par l'article 38 du
présent projet de loi et qui énumère les services conformément aux accords.
Modification apportée par le paragraphe 2°.
L'intégration de la possibilité pour les municipalités de recevoir des
soumissions transmises par voie électronique lors d'un appel d'offres public
publié sur le système électronique d'appel d'offres entraîne la nécessité de
s'assurer de l'intégrité de telles soumissions. Il est proposé d'ajuster le
processus d'ouverture des soumissions afin de tenir compte de cette nouvelle
réalité.
L'article 573 actuel, tel qu'il serait
modifié :
«573. […]
«2.1. Une demande de soumissions publique
relative à un contrat visé au troisième alinéa du paragraphe 1° peut
également prévoir que seules seront considérées les soumissions :
«1° qui sont présentées par des
entrepreneurs ou des fournisseurs qui ont un établissement au Canada lorsqu'il
s'agit d'un contrat d'approvisionnement ou d'un contrat pour la fourniture de
services qui comporte une dépense inférieure au plafond décrété par le
ministre; — et
«2° qui sont présentées par des
entrepreneurs ou des fournisseurs qui ont un établissement au Canada lorsqu'il s'agit
d'un contrat pour la fourniture de services autres que ceux énumérés au
huitième alinéa de l'article 573.1.0.4.1 et qui comporte une dépense égale
ou supérieure au plafond décrété par le ministre;
«3° qui, lorsqu'il s'agit d'un contrat
d'approvisionnement ou d'un contrat pour la fourniture de services énumérés au
paragraphe 2.3° du premier alinéa de l'article 573.3 qui comporte une
dépense égale ou supérieure au plafond décrété par le ministre, sont présentées
par des entrepreneurs ou des fournisseurs qui ont un établissement situé au
Canada ou dans un des territoires d'application de l'Accord économique et
commercial global entre le Canada et l'Union européenne et ses États membres et
qui sont mentionnés dans le système électronique d'appel d'offres approuvé par
le gouvernement;
[…]
«6. Lors de l'ouverture des soumissions,
doivent être divulgués à haute voix :
«1° le nom des soumissionnaires, y
compris, le cas échéant, le nom de ceux ayant transmis une soumission par voie
électronique dont l'intégrité n'a pas été constatée, sous réserve d'une
vérification ultérieure;
«2° le prix total de chacune des
soumissions, sujet à cette vérification. Toutefois, si l'intégrité d'au moins
une soumission transmise par voie électronique n'a pu être constatée lors de
l'ouverture, cette divulgation doit plutôt s'effectuer dans les quatre jours
ouvrables qui suivent, par la publication du résultat de l'ouverture des
soumissions dans le système électronique d'appel d'offres.»
• (16 heures) •
Alors, on vient modifier la référence à la
liste de services de l'article 573 de la Loi sur les cités et villes afin
qu'elle renvoie à la nouvelle liste de services proposés...
16 h (version révisée)
Mme Laforest : ...s'effectuer
dans les quatre jours ouvrables qui suivent, par la publication du résultat de
l'ouverture des soumissions dans le système électronique d'appel d'offres.»
Alors, on vient modifier la référence à la
liste de services de l'article 573 de la Loi sur les cités et villes afin
qu'elle renvoie à la nouvelle liste de services proposée à l'article 38 du
projet de loi n° 67 plutôt qu'à celle de l'article 573.3 de la loi...
la LCV, retarder l'annonce des prix des soumissionnaires lorsqu'une STVE, une soumission
par voie électronique non intégrée... non intègre est constatée par la municipalité.
Alors, on veut respecter le nouvel
ordonnancement des articles de la Loi sur les cités et villes, proposé par le projet
de loi n° 67 en matière de passation de contrats, et on veut éviter que la
municipalité annonce les prix des soumissionnaires, évidemment, avant que les documents
originaux d'une soumission par voie électronique non intègre puisse être
retransmise par le fournisseur concerné. Merci, M. le Président.
Le Président (M. Allaire) :
Merci. Est-ce qu'il y a des interventions concernant l'article 34? Mme la
députée de Vaudreuil.
Mme Nichols : Oui. Merci, M.
le Président. Moi, le mot «intégrité», là, encore, mes yeux accrochent. Ici,
est-ce que l'utilisation du mot «intégrité» veut dire la même chose que quand
on l'a utilisé à l'article 35? Moi, j'avais l'impression qu'à
l'article 35 on parlait d'une forme de... que ça devait être complet. Ici,
on vient dire que le nom des soumissionnaires, «le nom de ceux ayant transmis
une soumission par voie électronique dont l'intégrité n'a pas été constatée».
Donc, c'est l'intégrité du soumissionnaire? On ne parle plus nécessairement,
comme à l'article 35, de la soumission intègre?
Le Président (M. Allaire) : Me
Paradis.
M. Paradis (Nicolas) : Oui,
merci. C'est toujours l'intégrité de la soumission.
Mme Nichols : De la
soumission?
M. Paradis (Nicolas) : Oui,
absolument.
Le Président (M. Allaire) :
Mme la députée, d'autres questions?
Mme Nichols : Non, moi, ça me
confirme qu'on l'utilise...
Le Président (M. Allaire) : Ça
va? Mme la députée d'Anjou—Louis-Riel.
Mme Thériault
: Je
comprends que lorsque la soumission n'est pas intègre, on demande un délai de
deux jours pour pouvoir la rendre conforme, pouvoir la vérifier. Et à ce
moment-là ça occasionne un deux jours supplémentaires pour pouvoir ouvrir les
soumissions. C'est pour ça que... ici, c'est quatre jours. Il vous manque le
début? Je vais recommencer. Dans l'autre article qu'on a vu précédemment,
lorsqu'une soumission n'est pas intègre, on a un délai de deux jours pour
pouvoir s'assurer que les données sont les bonnes. Donc, il y a un délai de
deux jours, dans l'autre article qu'on a adopté un peu avant. Et là, ici, on a
quatre jours. Donc, c'est parce que ça prend le premier deux jours pour
vérifier puis un autre deux jours pour revenir, pour donner les soumissions,
donner les prix? Parce que là, ici, c'est écrit quatre jours.
Le Président (M. Allaire) :
Mme la ministre.
Mme Laforest : En fait, le
deux jours, c'est donner la possibilité de recevoir la soumission intègre. Ça
fait que ça, c'est deux jours. Maintenant, au niveau de la soumission transmise
par na, na, na n'a pu être constatée, na, na, na présentée dans les quatre
jours qui <suivent par...
Mme Thériault
:
...
c'est écrit quatre jours.
Le Président (M. Allaire) :
Mme la ministre.
Mme Laforest : En fait, le
deux jours, c'est donner la possibilité de recevoir la soumission intègre. Ça
fait que ça, c'est deux jours. Maintenant, au niveau de la soumission transmise
par na, na, na n'a pu être constatée, na, na, na présentée dans les quatre
jours qui >suivent par la publication du résultat de l'ouverture des
soumissions dans le système électronique d'appel d'offres. Donc, on se laisse
un quatre jours pour l'ouverture des soumissions complètes dans le système
électronique. Donc, le deux jours, c'est pour que la personne ait deux jours
pour aller le porter, mais le quatre jours, c'est pour l'appel d'offres,
l'ouverture complète.
Mme Thériault
: C'est
ça, c'est pour reporter l'ouverture de l'appel d'offres au cas où qu'il y ait
une des soumissions qui soit reçue ne soit pas intègre. Donc, autrement dit, la
municipalité pourrait avoir reçu quatre soumissions. Il y en a trois qui sont
correctes. Il y en a une qui n'est pas intègre. Donc, elle doit reporter de
quatre jours ouvrables l'ouverture des soumissions pour pouvoir permettre à la
soumission qui n'est pas intègre de revenir de manière intègre avec toutes les
données. C'est ce que je dois comprendre?
Mme Laforest :
Me Paradis.
Le Président (M. Allaire) :
Me Paradis.
M. Paradis (Nicolas) : Ce
qu'on parle, ici, c'est la divulgation. C'est la divulgation qui doit être
effectuée du résultat de l'ouverture des soumissions. S'il y en a une qui n'est
pas intègre, puis on lui laisse deux jours supplémentaires pour assurer que le document
intègre soit remis dans les mains de la municipalité, elle ne peut pas à la
suite de l'ouverture de la soumission dire : Voici la divulgation des
soumissions reçues parce qu'on attend une intègre. Ça fait qu'on va attendre d'avoir
celle qui est intègre deux jours après puis on laisse un petit jeu de deux
jours, là, après, là, quatre jours... pour que ça soit divulgué à ce moment-là
le résultat de l'ouverture, là, effectivement.
Mme Thériault
: C'était
ma question. Parce que le quatre jours, il est relatif aux premiers deux jours.
M. Paradis (Nicolas) : Ça
tient compte de ça, là.
Mme Laforest : Si je
comprends bien, on retarde de quatre jours...
Mme Thériault
:
De quatre jours, total.
Mme Laforest : ...parce
qu'on a donné un délai de deux jours à la personne?
Mme Thériault
:
O.K. C'est ça. C'était l'objet de ma question.
Mme Laforest : Je le
comprends comme ça aussi. Non, mais je...
Mme Thériault
: C'était
ça la question parce que, là, ici, ça a l'air compliqué de la manière dont c'est
écrit. Mais c'est directement lié au fait que, s'il y a une soumission qui n'est
pas intègre puis qu'on demande un délai de deux jours, bien, on ne peut
toujours bien pas rendre publiques les trois autres soumissions tant qu'on n'a
pas la quatrième en main non plus. Parce qu'on pourrait fausser des choses
aussi. C'est normal de dévoiler toutes les propositions en même temps. Donc, c'est
pour ça que je disais le quatre jours qui est ici, il a un lien direct avec le
premier deux jours au niveau de l'intégrité.
Mme Laforest : Exact.
Oui. Parce que je voulais vérifier aussi. J'avais...
Le Président (M. Allaire) :
Vérification faite.
Mme Thériault
:
Oui. Puis il n'y a pas de jours fériés là-dedans, là. C'est quatre jours
ouvrables. Point
Mme Laforest : Oui.
Une voix
: ...
Mme Laforest : O.K.
Le Président (M. Allaire) :
C'est bon. D'autres interventions?
Mme Laforest : Donc, il
n'y a pas de jeudi.
Le Président (M. Allaire) :
Ça va? S'il n'y a pas d'autre intervention...
Des voix
: ...
Le Président (M. Allaire) :
Oui. S'il n'y a pas d'autre intervention, on va procéder à la mise aux voix par
vote nominal. M. le secrétaire, s'il vous plaît.
Le Secrétaire
: Pour,
contre, abstention. Mme Laforest (Chicoutimi)?
Mme Laforest : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant le gouvernement, M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant l'opposition officielle, Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
Le Secrétaire
:
M. Allaire (Maskinongé)?
Le Président (M. Allaire) :
Abstention. Alors, l'article n° 34 est adopté. Nous
allons maintenant passer à l'article 43.
Mme Laforest : L'article :
«43. L'article 936.0.0.1 de ce code
est modifié :
«1° par l'insertion, après le premier
alinéa, du suivant :
“Dans le cas où une soumission est
transmise par voie électronique, une <municipalité doit...
Le Président (M. Allaire) :
...
Abstention. Alors, l'article
n°
34
est adopté. Nous allons maintenant passer à l'article 43.
Mme Laforest :
L'article :
«43. L'article 936.0.0.1 de ce
code est modifié :
«1° par l'insertion, après le premier
alinéa, du suivant :
“Dans le cas où une soumission est
transmise par voie électronique, une >municipalité doit, lors de
l'ouverture des soumissions, constater par l'entremise du système électronique
d'appel d'offres que cette soumission est intègre.”;
«2° par l'ajout, à la fin du deuxième
alinéa, de la phrase suivante : “Elle doit également y prévoir une mention
selon laquelle toute soumission transmise par voie électronique dont
l'intégrité n'est pas constatée lors de l'ouverture est rejetée s'il n'est pas
remédié à cette irrégularité dans les deux jours ouvrables suivant l'avis de
défaut transmis par la municipalité.”;
«3° par l'insertion, après le deuxième
alinéa, du suivant :
“Une soumission transmise par voie
électronique dans le délai fixé au troisième alinéa pour remédier au défaut
d'intégrité d'une soumission transmise antérieurement se substitue à cette
dernière dès que son intégrité est constatée par la municipalité. Cette
soumission est alors réputée avoir été transmise avant la date et l'heure
limites fixées pour la réception des soumissions.”.»
Alors, d'après moi, c'est une certaine
logique. Cette modification est le pendant au Code municipal de celle faite à
la Loi sur les cités et villes par l'article 35 du présent projet de loi.
Donc, l'article 936.0.0.1 actuel, tel
qu'il serait modifié :
«936.0.0.1. La transmission d'une
soumission par voie électronique ne peut être effectuée que par l'intermédiaire
du système électronique d'appel d'offres approuvé par le gouvernement.
«Dans le cas où une soumission est
transmise par voie électronique, une municipalité doit, lors de l'ouverture des
soumissions, constater par l'entremise du système électronique d'appel d'offres
que cette soumission est intègre.
«Une municipalité qui accepte de recevoir
des soumissions transmises par voie électronique doit prévoir une mention à cet
effet dans la demande de soumissions ou dans tout document auquel elle renvoie.
Elle doit également y prévoir une mention selon laquelle toute soumission
transmise par voie électronique dont l'intégrité n'est pas constatée lors de
l'ouverture est rejetée s'il n'est pas remédié à cette irrégularité dans les
deux jours ouvrables suivant l'avis de défaut transmis par la municipalité.
«Une soumission transmise par voie électronique
dans le délai fixé au troisième alinéa pour remédier au défaut d'intégrité
d'une soumission transmise antérieurement se substitue à cette dernière dès que
son intégrité est constatée par la municipalité. Cette soumission est alors
réputée avoir été transmise avant la date et l'heure limites fixées pour la
réception des soumissions.
«Une municipalité ne peut cependant pas
exiger que les soumissions soient uniquement transmises par voie électronique.»
On veut éviter qu'une municipalité doive
annuler et relancer un appel d'offres lorsqu'elle constate qu'une soumission
par voie électronique est non intègre. Et, lorsqu'une municipalité constate
qu'une soumission est non intègre, elle pourrait permettre un délai de deux
jours, comme on l'a mentionné auparavant. C'est la même chose. Alors, merci.
Le Président (M. Allaire) :
Merci. Des interventions concernant l'article 43? Mme la députée de
Vaudreuil.
Mme Nichols : Je comprends que
c'est... on est dans la concordance entre la Loi sur les cités et villes puis
le Code municipal.
Le Président
(M. Allaire) : Ça va?
Mme Laforest : Exact.
Mme Nichols : Parfait.
Le Président (M. Allaire) :
Nous allons donc procéder à la mise aux voix par vote nominal, M. le
secrétaire, s'il vous plaît.
Le Secrétaire
: Pour,
contre, abstention. Mme Laforest (Chicoutimi)?
Mme Laforest : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant le gouvernement, M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant l'opposition officielle, Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
Le Secrétaire
: M.
Allaire (Maskinongé)?
Le Président (M. Allaire) :
Abstention. L'article 43 est <adopté...
Le
Président (M. Allaire) : Ça va?
Mme Laforest : Exact.
Mme Nichols : Parfait.
Le Président (M. Allaire) :
Nous allons donc procéder à la mise aux voix par vote nominal, M. le
secrétaire, s'il vous plaît.
Le Secrétaire
:
Pour, contre, abstention. Mme Laforest (Chicoutimi)?
Mme Laforest : Pour.
Le Secrétaire
: Pour
le groupe parlementaire formant le gouvernement, M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
Le Secrétaire
: Pour
le groupe parlementaire formant l'opposition officielle, Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
Le Secrétaire
: M.
Allaire (Maskinongé)?
Le Président (M. Allaire) :
Abstention. L'article 43 est >adopté. Nous allons maintenant passer
à l'article 42. Mme la ministre, je vous cède la parole pour lecture et
vos commentaires.
• (16 h 10) •
Mme Laforest : Oui. Cette
modification est le pendant au Code municipal de celle faite à la Loi sur les
cités et villes par l'article 34 du présent projet de loi.
Modification apportée par le
paragraphe 1°.
Le paragraphe 2.1° de
l'article 935 permet à une municipalité, dans le cadre d'une demande de
soumissions publiques... Je suis...
M. le Président, l'article 42, je
reviens :
«L'article 935 du Code municipal du
Québec (chapitre C-27.1) est modifié :
«1° par le remplacement, dans le
sous-paragraphe 2° du paragraphe 2.1, de “au paragraphe 2.3° du
premier alinéa de l'article 938” par “au huitième alinéa de
l'article 936.0.4.1”;
«2° par le remplacement du
paragraphe 6 par le suivant :
“6. Lors de l'ouverture des soumissions,
doivent être divulgués à haute voix :
“1° le nom des soumissionnaires, y
compris, le cas échéant, le nom de ceux ayant transmis une soumission par voie électronique
dont l'intégrité n'a pas été constatée, sous réserve d'une vérification
ultérieure;
“2° le prix total de chacune des
soumissions, sujet à cette même vérification;
«Toutefois, si l'intégrité d'au moins une
soumission transmise par voie électronique n'a pu être constatée lors de
l'ouverture, cette divulgation doit plutôt s'effectuer dans les quatre jours
ouvrables qui suivent, par la publication du résultat de l'ouverture des
soumissions dans le système électronique d'appel d'offres.»
Alors, c'est une modification qui est le
pendant au Code municipal. Merci, M. le Président.
Le Président (M. Allaire) :
Merci. Est-ce qu'il y a des interventions concernant l'article 42?
Mme Laforest :
...concordance avec le Code municipal.
Le Président (M. Allaire) :
Donc, pas d'autre intervention. Nous allons procéder à l'adoption de
l'article 42 par vote nominal. S'il vous plaît, M. le secrétaire.
Le Secrétaire
: Pour,
contre, abstention. Mme Laforest (Chicoutimi)?
Mme Laforest : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant le gouvernement, M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant l'opposition officielle, Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
Le Secrétaire
:
M. Allaire (Maskinongé)?
Le Président (M. Allaire) :
Abstention. L'article 42 est adopté. Nous allons maintenant passer à
l'article 52. Mme la ministre.
Mme Laforest : L'article :
«52. L'article 108.1.1 de cette loi
est modifié :
«1° par l'insertion, après le premier
alinéa, du suivant :
“Dans le cas où une soumission est
transmise par voie électronique, la Communauté doit, lors de l'ouverture des
soumissions, constater par l'entremise du système électronique d'appel d'offres
que cette soumission est intègre.”;
«2° par l'ajout, à la fin du deuxième
alinéa, de la phrase suivante : “Elle doit également y prévoir une mention
selon laquelle toute soumission transmise par voie électronique dont
l'intégrité n'est pas constatée lors de l'ouverture est rejetée s'il n'est pas
remédié à cette irrégularité dans les deux jours ouvrables suivant l'avis de
défaut transmis par la Communauté.”;
«3° par l'insertion, après le deuxième
alinéa, du suivant :
“Une soumission transmise par voie
électronique dans le délai fixé au troisième alinéa pour remédier au défaut
d'intégrité d'une soumission transmise antérieurement se substitue à cette
dernière dès que son intégrité est constatée par la Communauté. Cette
soumission est alors réputée avoir été transmise avant la date et l'heure
limites fixées pour la réception des soumissions.”.»
Cette modification est le <pendant...
Mme Laforest : ...
transmise par voie électronique dans le délai fixé au troisième alinéa pour
remédier au défaut d'intégrité d'une soumission transmise antérieurement se
substitue à cette dernière dès que son intégrité est constatée par la
Communauté. Cette soumission est alors réputée avoir été transmise avant la
date et l'heure limites fixées pour la réception des soumissions.”.»
Cette modification est le >pendant
pour la Loi sur la Communauté métropolitaine de Montréal de celle faite à la
Loi sur les cités et villes par l'article 35 du présent projet de loi.
Une chance qu'on n'a pas changé le mot
«intègre».
Mme Nichols : Dans le fond, M.
le Président, là, je comprends que c'est exactement, là, la même chose qui va
s'appliquer aux deux communautés, CMM puis CMQ, Communauté métropolitaine de
Montréal puis Communauté métropolitaine de Québec.
Le Président (M. Allaire) : Mme
la ministre, oui?
Mme Laforest : Oui.
Mme Nichols : Parfait.
Le Président (M. Allaire) : Ça
va? S'il n'y a pas d'autre commentaire, nous allons procéder par vote nominal. M.
le secrétaire, s'il vous plaît.
Le Secrétaire
: Pour,
contre, abstention. Mme Laforest (Chicoutimi)?
Mme Laforest : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant le gouvernement, M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant l'opposition officielle, Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
Le Secrétaire
: M.
Allaire (Maskinongé)?
Le Président (M. Allaire) :
Abstention. L'article 52 est adopté. Nous allons maintenant passer à l'article
51.
Mme Laforest : L'article :
«51. L'article 108 de la Loi sur la
Communauté métropolitaine de Montréal (chapitre C-37.01) est modifié :
«1° par le remplacement du sous-paragraphe
gdu paragraphe 2° du septième alinéa par le sous-paragraphe suivant :
“g) les services d'architecture ou
d'ingénierie, sauf les services d'ingénierie afférents à un contrat unique de
conception et de construction d'infrastructure de transport;”;
«2° par l'ajout, à la fin du paragraphe 2°
du septième alinéa, des sous-paragraphes suivants :
“m) les services d'assainissement;
“n) les services d'enlèvement d'ordures;
“o) les services de voirie;”;
«3° par la suppression de la dernière
phrase du neuvième alinéa;
«4° par l'insertion, après le neuvième alinéa,
du suivant :
“Lors de l'ouverture des soumissions,
doivent être divulgués à haute voix :
“1° le nom des soumissionnaires, y
compris, le cas échéant, le nom de ceux ayant transmis une soumission par voie
électronique dont l'intégrité n'a pas été constatée, sous réserve d'une
vérification ultérieure;
“2° le prix total de chacune des
soumissions, sujet à cette vérification.
«Toutefois, si l'intégrité d'au moins une
soumission transmise par voie électronique n'a pu être constatée lors de
l'ouverture, cette divulgation doit plutôt s'effectuer dans les quatre jours
ouvrables qui suivent, par la publication du résultat de l'ouverture des
soumissions dans le système électronique d'appel d'offres.»
Et c'est le pendant à la Loi sur la
Communauté métropolitaine de Montréal et celle faite à la Loi sur les cités et
villes. Merci, M. le Président.
L'article 108 se lirait comme suit...
Le Président (M. Allaire) :
108, parfait, merci. Vous m'avez déstabilisé. C'est correct. Est-ce qu'il y a
des commentaires concernant l'article 51?
Des voix
: ...
Le Président (M. Allaire) : Ça
va. Pas de commentaires? Ça va? Parfait. Nous allons procéder à sa mise aux
voix par vote nominal, M. le secrétaire, s'il vous plaît.
Le Secrétaire
: Pour,
contre, abstention. Mme Laforest (Chicoutimi)?
Mme Laforest : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant le gouvernement, M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant l'opposition officielle, Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
Le Secrétaire
: M.
Allaire (Maskinongé)?
Le Président (M. Allaire) :
Abstention. L'article 51 est adopté. Nous allons poursuivre avec l'article 58. Mme
la ministre, je vous cède la parole.
Mme Laforest : L'article :
«58. L'article 101.1.1 de cette loi est
modifié :
«1° par l'insertion, après le premier
alinéa, du suivant :
“Dans le <cas où une...
Le Secrétaire
: ...
formant
l'opposition officielle,
Mme Nichols (Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
Le Secrétaire
:
M.
Allaire (Maskinongé)?
Le Président (M. Allaire) :
Abstention.
L'article 51 est
adopté. Nous allons poursuivre avec
l'article
58.
Mme la ministre,
je vous cède la parole.
Mme Laforest :
L'article :
«58. L'article 101.1.1 de cette loi est
modifié :
«1° par l'insertion, après le premier
alinéa, du suivant :
“Dans le >cas où une soumission
est transmise par voie électronique, la Communauté doit, lors de l'ouverture
des soumissions, constater par l'entremise du système électronique d'appel
d'offres que cette soumission est intègre.”;
«2° par l'ajout, à la fin du deuxième
alinéa, de la phrase suivante :
“Elle doit également y prévoir une mention
selon laquelle toute soumission transmise par voie électronique dont
l'intégrité n'est pas constatée lors de l'ouverture est rejetée s'il n'est pas
remédié à cette irrégularité dans les deux jours ouvrables suivant l'avis de
défaut transmis par la Communauté.”;
«3° par l'insertion, après le deuxième
alinéa, du suivant :
“Une soumission transmise par voie
électronique dans le délai fixé au troisième alinéa pour remédier au défaut
d'intégrité d'une soumission transmise antérieurement se substitue à cette
dernière dès que son intégrité est constatée par la municipalité. Cette
soumission est alors réputée avoir été transmise avant la date et l'heure
limites fixées pour la réception des soumissions.”.»
Alors, cet article est évidemment pour
suivre le pendant de la Loi sur la Communauté métropolitaine de Québec.
Le Président (M. Allaire) :
Parfait. Merci. Est-ce qu'il y a des commentaires concernant l'article 58?
Pas de commentaire. Nous allons procéder à sa mise aux voix, M. le secrétaire,
par vote nominal, s'il vous plaît.
Le Secrétaire
: Pour,
contre, abstention, Mme Laforest (Chicoutimi)?
Mme Laforest : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant le gouvernement, M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant l'opposition officielle, Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
Le Secrétaire
: M. Allaire
(Maskinongé)?
Le Président (M. Allaire) :
Abstention. L'article 58 est adopté. Nous allons poursuivre maintenant
avec l'article 57. Mme la ministre, je vous cède la parole.
Mme Laforest : Alors, on
fait la même chose pour la Communauté métropolitaine de Québec.
«57. L'article 101 de la Loi sur la
Communauté métropolitaine de Québec (chapitre C-37.02) est modifié :
«1° par le remplacement du sous-paragraphe g
du paragraphe 2° du septième alinéa par le sous-paragraphe suivant :
“g) les services d'architecture ou
d'ingénierie, sauf les services d'ingénierie afférents à un contrat unique de
conception et de construction d'infrastructure de transport; ”;
«2° par l'ajout, à la fin du paragraphe 2°
du septième alinéa, des sous‑paragraphes suivants :
“m) les services d'assainissement;
“n) les services d'enlèvement
d'ordures;
“o) les services de voirie;”;
«3° par la suppression de la dernière
phrase du neuvième alinéa;
«4° par l'insertion, après le neuvième
alinéa, du suivant :
“Lors de l'ouverture des soumissions,
doivent être divulgués à haute voix :
“1° le nom des soumissionnaires, y
compris, le cas échéant, le nom de ceux ayant transmis une soumission par voie
électronique dont l'intégrité n'a pas été constatée, sous réserve d'une
vérification ultérieure;
“2° le prix total de chacune des
soumissions, sujet à cette vérification;”
«Toutefois, si l'intégrité d'au moins une
soumission transmise par voie électronique n'a pu être constatée lors de
l'ouverture, cette divulgation doit plutôt s'effectuer dans les quatre jours
ouvrables qui suivent, par la publication du résultat de l'ouverture des
soumissions dans le système électronique d'appel d'offres.»
M. le Président, c'est la même chose, c'est
le pendant de la Loi sur la Communauté métropolitaine de Québec.
Le Président (M. Allaire) :
Parfait. Merci. Des interventions concernant l'article 57? Pas d'intervention.
Ça va? Donc, M. le secrétaire, s'il vous plaît, merci de procéder à l'appel
nominal.
Le Secrétaire
: Pour,
contre, abstention, Mme Laforest (Chicoutimi)?
Mme Laforest : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant le gouvernement, M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
Le Secrétaire
:
<Pour
le
groupe...
Mme Laforest : ...
pendant de la Loi sur la
Communauté métropolitaine de Québec.
Le Président (M. Allaire) :
Parfait. Merci. Des interventions concernant
l'article 57? Pas
d'intervention.
Ça va? Donc,
M. le secrétaire,
s'il vous plaît, merci de
procéder à l'appel nominal.
Le Secrétaire
:
Pour, contre, abstention,
Mme Laforest (Chicoutimi)?
Mme Laforest : Pour.
Le Secrétaire
: Pour
le
groupe parlementaire formant le gouvernement,
M. Jacques
(Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
Le Secrétaire
: >Pour
le groupe parlementaire formant l'opposition officielle, Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
Le Secrétaire
:
M. Allaire (Maskinongé)?
Le Président (M. Allaire) :
Abstention. L'article 57 est adopté. Nous allons ensuite poursuivre avec
l'article 111. Mme la ministre, je vous cède la parole.
Mme Laforest : L'article :
«111. L'article 95.1.1 de cette loi
est modifié :
«1° par l'insertion, après le premier
alinéa, du suivant :
“Dans le cas où une soumission est
transmise par voie électronique, une société doit, lors de l'ouverture des
soumissions, constater par l'entremise du système électronique d'appel d'offres
que cette soumission est intègre. ”;
«2° par l'ajout, à la fin du deuxième
alinéa, de la phrase suivante :
“Elle doit également y prévoir une mention
selon laquelle toute soumission transmise par voie électronique dont
l'intégrité n'est pas constatée lors de l'ouverture est rejetée s'il n'est pas
remédié à cette irrégularité dans les deux jours ouvrables suivant l'avis de
défaut transmis par la société.”;
«3° par l'insertion, après le deuxième
alinéa, du suivant :
“Une soumission transmise par voie
électronique dans le délai fixé au troisième alinéa pour remédier au défaut
d'intégrité d'une soumission transmise antérieurement se substitue à cette
dernière dès que son intégrité est constatée par la société. Cette soumission
est alors réputée avoir été transmise avant la date et l'heure limites fixées
pour la réception des soumissions.”.»
Alors, cette loi est le pendant à la Loi
sur les sociétés de transport en commun et la Loi faite sur les cités et
villes, M. le Président. Merci beaucoup.
Le Président (M. Allaire) :
Des commentaires sur l'article 111? Pas de commentaire. M. le secrétaire,
merci de procéder par vote nominal.
Le Secrétaire
: Pour,
contre, abstention, Mme Laforest (Chicoutimi)?
Mme Laforest : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant le gouvernement, M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant l'opposition officielle, Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
Le Secrétaire
:
M. Allaire (Maskinongé)?
• (16 h 20) •
Le Président (M. Allaire) :
Abstention. L'article 111 est adopté. Nous allons maintenant passer à
l'article 110. Mme la ministre, la parole est à vous.
Mme Laforest : L'article :
«110 : L'article 95 de la Loi
sur les sociétés de transport en commun est modifié :
«1° par le remplacement du sous-paragraphe g
du paragraphe 2° du septième alinéa par le paragraphe suivant :
“g) les services d'architecture ou
d'ingénierie, sauf les services d'ingénierie afférents à un contrat unique de
conception et de construction d'infrastructure de transport;”;
«2° par l'ajout, à la fin du paragraphe 2°
du septième alinéa, des sous-paragraphes suivants :
“m) les services d'assainissement;
“n) les services d'enlèvement
d'ordures;
“o) les services de voirie;”;
«3° par la suppression de la dernière
phrase du neuvième alinéa;
«4° par l'insertion, après le neuvième
alinéa, du suivant :
“Lors de l'ouverture des soumissions,
doivent être divulgués à haute voix :
“1° le nom des soumissionnaires, y compris,
le cas échéant, le nom de ceux ayant transmis une soumission par voie
électronique dont l'intégrité n'a pas été constatée, sous réserve d'une
vérification ultérieure;
«2° le prix total de chacune des
soumissions, sujet à cette vérification;
«Toutefois, si l'intégrité d'au moins une
soumission transmise par voie électronique n'a pu être constatée lors de
l'ouverture, cette divulgation doit plutôt s'effectuer dans les quatre jours
ouvrables qui suivent, par la publication du résultat de l'ouverture des
soumissions dans le système électronique d'appel d'offres.»
Et cet article est le pendant à la Loi sur
les sociétés de transport en commun de celle faite à la Loi sur les cités et
villes. Merci, M. le Président.
Le Président (M. Allaire) :
Merci. Des <interventions...
Mme Laforest : ...
divulgation doit plutôt s'effectuer dans les quatre jours ouvrables qui
suivent, par la publication du résultat de l'ouverture des soumissions dans le
système électronique d'appel d'offres.»
Et cet
article est le pendant à
la Loi sur les sociétés de transport en commun de celle faite à la Loi sur les
cités et villes.
Merci, M. le Président.
Le Président (M. Allaire) :
Merci. Des >interventions concernant l'article 110? Non? Parfait,
merci, nous allons procéder par vote nominal. M. le secrétaire, s'il vous plaît.
Le Secrétaire
: Pour,
contre, abstention. Mme Laforest (Chicoutimi)?
Mme Laforest : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant le gouvernement, M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant l'opposition officielle, Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
Le Secrétaire
: M.
Allaire (Maskinongé)?
Le Président (M. Allaire) :
Abstention. L'article 110 est adopté. Nous allons maintenant passer à l'article 40.
Mme la ministre, je vous cède la parole pour la lecture et bien sûr les commentaires.
Mme Laforest : Oui. Alors, l'article 40,
M. le Président, on va avoir un petit amendement. L'article :
«40. Cette loi est modifiée par
l'insertion, après l'article 573.3.1, du suivant :
«573.3.1.0.1. Sous réserve du respect des
accords intergouvernementaux de libéralisation des marchés publics, le gouvernement
peut, sur recommandation du ministère des Affaires municipales, des Régions et
de l'Occupation du territoire, autoriser une municipalité, qui utilise le
système de pondération et d'évaluation des offres prévues à l'article 573.1.0.1,
à passer un contrat lié à une infrastructure de transport en commun, en lui
permettant, malgré les dispositions des articles 573.1.0.1 et 573.1.0.5 à
573.1.0.12 :
«1° de différer la connaissance et
l'évaluation du prix;
«2° de n'évaluer que le prix des
soumissions qui ont obtenu un pointage minimal en regard des autres critères du
système de pondération et d'évaluation des offres;
«3° pour une municipalité qui a
préalablement établi un processus d'homologation ou de qualification des
fournisseurs ou des entrepreneurs, dès après avoir procédé à la demande de
soumissions, de procéder à des discussions avec ceux qui sont homologués ou
qualifiés afin de préciser le projet;
«4° de ne pas exiger le dépôt de
soumissions préalables aux soumissions finales afin de donner ouverture au
processus de discussions destinées à préciser le projet;
«5° lorsque tous les soumissionnaires ont
déposé une soumission conforme et que chacune de ces soumissions propose un
prix plus élevé que l'estimation établie par la municipalité, de négocier
individuellement avec tous les soumissionnaires toute disposition requise pour
en arriver à la conclusion d'un contrat en préservant toutefois les éléments
fondamentaux de la demande de soumissions et des soumissions;
«6° de verser, aux conditions qu'il
établit, une compensation financière à tout fournisseur ou entrepreneur
homologué ou qualifié et, si le contrat est adjugé, qui n'est pas
l'adjudicataire du contrat pour lequel s'est tenu le processus lorsque ce
processus est établi uniquement aux fins de l'adjudication “des contrats” d'un
seul contrat.
«Le gouvernement peut établir les
conditions dans lesquelles le ministre des Affaires municipales, des Régions et
de l'Occupation du territoire peut autoriser une municipalité à verser la
compensation financière prévue au paragraphe 6° du <premier...
Mme Laforest : ...
du
contrat pour lequel s'est tenu le processus lorsque ce processus est établi
uniquement aux fins de l'adjudication “des contrats” d'un seul contrat.
«Le gouvernement peut établir les
conditions dans lesquelles le ministre des Affaires municipales, des Régions et
de l'Occupation du territoire peut autoriser une municipalité à verser la
compensation financière prévue au paragraphe 6° du >premier alinéa. Il
peut également conférer au ministre le pouvoir d'établir les conditions dans
lesquelles ce dernier peut autoriser une municipalité à verser cette
compensation.
«Les conditions décrétées en vertu du
premier alinéa peuvent déroger aux dispositions mentionnées en les modifiant ou
en prévoyant qu'une ou que certaines de ces dispositions ne s'appliquent pas
et, le cas échéant, leur substituer toute autre disposition.»
L'article 40. Cette modification
propose d'habiliter le gouvernement à autoriser une municipalité à passer un
contrat lié à ne infrastructure de transport en commun selon certaines règles
différentes des règles actuelles, lorsque cette municipalité utilise un système
de pondération et d'évaluation des offres qui permet la considération du prix
en même temps que la considération des critères qualitatifs.
Les nouvelles règles que peut décréter le
gouvernement doivent concerner une des matières énumérées à la disposition.
Alors, on vient permettre au gouvernement...
Oui? O.K. On vient permettre au gouvernement, sous recommandation de la
ministre des Affaires municipales et de l'Habitation, de déterminer des
nouvelles conditions pour un contrat lié à une infrastructure de transport en
commun dans la mesure où ces conditions ne portent que sur les possibilités
suivantes :
1° différer la connaissance et
l'évaluation du prix;
2° évaluer uniquement le prix des
soumissions qui ont obtenu un pointage minimal pour les autres critères de la
grille de pondération, soit ceux portant sur la qualité;
3° faire suivre le processus
d'homologation et de qualification des discussions destiné à préciser le projet
après avoir publié la demande des soumissions;
4° éliminer le dépôt de soumissions
préliminaires afin de donner ouverture au processus de discussion;
5° négocier avec tous les soumissionnaires
toute disposition requise pour en arriver à la conclusion d'un contrat en
préservant les éléments fondamentaux de la demande de soumission et des
soumissions. Cela ne serait toutefois possible que dans la mesure où toutes les
soumissions seraient conformes et que celles-ci proposeraient un prix plus
élevé que l'estimation préalable de la municipalité;
6° verser une compensation financière au
fournisseur qualifié en cas d'annulation de l'appel d'offres, et ce, pour le
gouvernement ou le ministre de fixer les conditions de ce versement;
7° fixer les conditions de versement d'une
compensation financière pour les soumissionnaires ayant déposé une soumission
conforme mais qui ne sont pas l'adjudicataire du contrat lorsque ce dernier est
passé. Cela ne serait possible que lorsque la municipalité choisit d'utiliser
une grille de pondération qui inclut le prix.
Alors, on veut permettre au gouvernement
d'adapter certaines règles de passation de contrats en fonction des
particularités propres à un contrat d'infrastructure de transport en commun,
notamment dans le but de maximiser la concurrence.
Alors, je vais lire l'amendement.
L'amendement à l'article 40 : «Dans le texte anglais du premier
alinéa de l'article 573.3.1.0.1 de la Loi sur les cités et villes, proposé
par l'article 40 du projet de loi :
«1° remplacer, dans le paragraphe, “the
disclosure” par “knowledge”;
«2° remplacer, dans le <paragraphe...
Mme Laforest : ...
je vais lire l'amendement. L'amendement à l'article 40 : «Dans le
texte anglais du premier alinéa de l'article 573.3.1.0.1 de la Loi sur les
cités et villes, proposé par l'article 40 du projet de loi :
«1° remplacer, dans le paragraphe, “the
disclosure” par “knowledge”;
«2° remplacer, dans le >paragraphe
6˚ “certified or qualified supplier or contractor” par “«supplier or contractor
that is certified or qualified”.».
Cette correction au texte anglais est
faite à la demande des traducteurs de l'Assemblée nationale, dans le premier cas,
pour corriger la traduction, dans le deuxième cas, pour corriger la syntaxe du
texte anglais afin de mieux exprimer le lien entre homologué ou qualifié et qui
n'est pas l'adjudicataire du contrat, qui ne ressort pas clairement dans le
texte actuel. Merci, M. le Président. Et il y a peut-être un ajout que je
voudrais faire, parce que je sais que serait quand même... Bien, je vais
laisser les... Je vais me reposer. Je vais écouter les questions.
Des voix
: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Allaire) :
Reposez-vous. Donc, est-ce qu'il y a des interventions concernant l'amendement
déposé à l'article 40? Mme la députée de Vaudreuil.
Mme Nichols : Oui, je
sens que je dois intervenir pour pouvoir permettre un certain repos à Mme la
ministre, là. C'est drôle. Oui. Oui, j'ai beaucoup de questions. Je trouve que
c'est un article...
Mme Thériault
:
On est sur l'amendement.
Mme Nichols : Ah! Sur
l'amendement anglais-français?
Mme Thériault
:
Oui, elle a déposé un amendement...
Mme Nichols : Non, mais
l'amendement était sur la graphie. Je le sais, là, c'était l'amendement, là,
français, anglais. Puis c'était recommandé par la traduction, là, pour que ça
soit plus précis.
Le Président (M. Allaire) :
Oui.
Mme Nichols : Mais il
avait été déposé avec le...
Le Président (M. Allaire) :
Oui, sur Greffier.
Mme Nichols : Je ne l'ai
pas, là. Dans les amendements en cours, je suis encore au 128 sur le Greffier,
en fait. Et ce n'est pas plus grave que ça, là.
Le Président (M. Allaire) :
Oui, ça s'en vient. Vous pouvez peut-être poser des questions en même temps
sur, pour le peu de temps qui reste, là, sur l'article...
Mme Nichols : O.K. Oui.
Bien, ma collègue a des questions sur le... en anglais.
Mme Thériault
: C'est
parfait.
Le Président (M. Allaire) :
Ah! C'est parfait?
Mme Thériault
: C'est
parfait. Il n'y a pas de question à poser sur la version anglaise du texte.
Donc, je proposer de passer au vote tout de suite.
Le Président (M. Allaire) :
Donc, je comprends qu'on peut procéder à la mise aux voix de l'amendement?
Mme Thériault
:
Absolument.
Le Président (M. Allaire) :
Donc, merci, M. le secrétaire, de procéder au vote nominal, s'il vous plaît.
Le Secrétaire
: Pour,
contre, abstention. Mme Laforest (Chicoutimi)?
Mme Laforest : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant le gouvernement, M. Jacques (Mégantic)?
M. Jacques : Pour.
Le Secrétaire
: Pour le
groupe parlementaire formant l'opposition officielle, Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
Le Secrétaire
:
M. Allaire (Maskinongé)?
Le Président (M. Allaire) :
Abstention. L'amendement déposé à l'article 40 est adopté. On revient donc
à l'article 40, maintenant amendé, pour quelques secondes. Mme la députée
de Vaudreuil, souhaitez-vous faire une intervention?
Mme Nichols : Bien, c'est
sûr qu'il y aurait... Bien, j'ai beaucoup d'interventions, mais je ne pense pas
qu'en 30 secondes on va pouvoir, là, partir les...
Le Président (M. Allaire) :
On va vider... Il n'y a pas de problème.
Mme Nichols : ...les
échanges.
Le Président (M. Allaire) :
Je pense que compte tenu de l'heure et de la merveilleuse collaboration de
cette semaine, je pense qu'on a beaucoup avancé dans le projet de loi. La commission
ajourne les travaux sine die. Bon week-end, tout le monde.
(Fin de la séance à 16 h 30)