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(Dix-sept heures six minutes)
Le Président (M. Laplante): À l'ordre, s'il vous
plaît! Si vous voulez prendre vos sièges. C'est l'ouverture de la
commission des institutions, pour procéder à l'étude
détaillée des projets de loi d'intérêt privé
236, 203, 229, 230, 248, 233, 254.
Par contre, il y en a trois, pour lesquels nous avons eu un avis du
leader, qui seront étudiés à une date ultérieure,
ce sont les projets de loi 236, 233 et 254.
M. le secrétaire, si vous voulez me donner les remplacements,
s'il vous plaît.
Le Secrétaire: Les remplacements sont les suivants: Mme
Lachapelle (Dorion) remplace M. Baril (Rouyn-Noranda-Témiscamingue), M.
Brassard (Lac-Saint-Jean) est remplacé par M. Brouillet (Chauveau), M.
Levesque (Bonaventure) est remplacé par M. Polak (Sainte-Anne), M.
Mailloux (Charlevoix) est remplacé par M. Blank (Saint-Louis), M. Marx
(D'Arcy McGee) est remplacé par M. Leduc (Saint-Laurent), M. Vaugeois
(Trois-Rivières) est remplacé par M. Laplante (Bourassa). C'est
tout.
Projet de loi 203
Le Président (M. Laplante): Maintenant, le projet de loi
203, Loi concernant la succession de John Dwane. Monsieur, voulez-vous vous
identifier, s'il vous plaît?
M. McDougall (John): John McDougall, procureur de la
succession.
Le Président (M. Laplante): Vous pouvez rester assis,
monsieur.
M. Johnson (Anjou): M. le Président, si vous permettez, je
vais faire un résumé succinct du dossier et du projet de loi. Je
pourrais peut-être demander à Me McDougall s'il croit utile
d'ajouter quoi que ce soit au résumé que je vais en faire.
Il s'agit essentiellement du projet de loi concernant la succession de
John Dwane. Il s'agit d'une fiducie qui a été créée
par testament d'une personne, M. Dwane, qui est décédée en
1917. Ce testament a été modifié par un projet de loi
privé en 1931. Les trois petits-enfants du testateur se partagent 15 000
$ par année et l'excédent des revenus accroît au capital.
Au décès du dernier survivant de ces trois personnes, il y aura
un partage du capital entre les arrière-petits-enfants du testateur, qui
sont au nombre, je crois, de treize.
M. McDougall: Treize, oui.
M. Johnson (Anjou): Treize, oui. Le projet a donc pour objet de
permettre à ces trois personnes de recevoir 90% des revenus de la
succession. Le consentement des arrière-petits-enfants, qui sont tous
majeurs, a été obtenu pour cette demande.
Le Président (M. Laplante): Article 1? M. McDougall, si
vous voulez aller à l'article 1 et l'expliquer, s'il vous
plaît.
M. McDougall: Dans l'article 1 de notre projet de loi, c'est
simplement la citation de l'ouverture de la succession en 1917. Ce qui est le
problème dans cette succession, c'est très simple. Le testateur a
laissé un montant fixé de 5000 $ au lieu de laisser à la
bénéficiaire des revenus une fraction ou un pourcentage; cela
explique qu'après 53 ans, un projet de loi a été
présenté, peut-être dans cette même Chambre, pour
hausser le revenu des bénéficiaires à 15 000 $. Nous avons
fait tous les calculs possibles du changement, de la différence du
pouvoir d'achat, de 1931 jusqu'à 1983 ou 1984 et, d'après
Statistique Canada, 0,17 $, c'est la même chose, la même valeur que
1 $ en 1981. Le but de projet de loi privé, c'est de respecter
l'intention du testateur de distribuer à la bénéficiaire
du revenu un montant raisonnable que nous avons calculé comme 90%. Je
pense que nous avons le consentement de tous les bénéficiaires
des capitaux, les treize arrière-petits-enfants. Ils ont tous
donné leur consentement ainsi que l'exécuteur testamentaire, le
Trust Royal.
Le Président (M. Laplante): M. le député de
Saint-Laurent.
M. Leduc (Saint-Laurent): M. le Président, deux questions.
Est-ce qu'on est bien certain qu'il n'y aura pas d'autres
arrière-petits-enfants?
M. McDougall: D'après tous les renseignements et
d'après leurs parents, ils sont au nombre de treize.
M. Leduc (Saint-Laurent): C'est même un mauvais
chiffre.
M. McDougall: Mais ce n'est pas certain...
M. Johnson (Anjou): There will not be any other grandchildren. I
am not talking about one who has been discarded by any chance but any future
grandchildren. Could you tell us why? I think 1 know the answer.
M. McDougall: Premièrement, Gertrude Jean, soeur,
religieuse. J'ai posé la même question à Mme Joubert qui
est née en 1921. Elle a simplement levé les épaules et
elle a dit: Ah! Oubliez cela. Marita a déjà eu dix enfants. J'ai
eu la même réponse de Marita qui est âgée de 63
ans.
Le Président (M. Laplante): L'article 1 est-il
adopté? Oui, M. le député?
M. McDougall: As certain as I can be of anything.
M. Leduc (Saint-Laurent): Just one thing. I would like to know
the age of Alicia.
M. McDougall: Alicia? Alicia was born in 1917.
M. Leduc (Saint-Laurent): D'accord. Merci.
Le Président (M. Laplante): M. le député de
Sainte-Anne.
M. Polak: Mr. McDougall, just one question. What happens to the
other 10%? It just accrues to the capital?
M. McDougall: It just adds to the capital.
M. Polak: And you will not come back for many years to come. I
mean 90%, do you figure that will cover for a long time to come?
M. McDougall: I promise I will not be back here for another 50
years.
Des voix: Ah! Ah!
M. Polak: We will make sure to be here.
Le Président (M. Laplante): L'article 1 est-il
adopté?
Une voix: Adopté.
Le Président (M. Laplante): Article 2. Des
commentaires?
M. Johnson (Anjou): II s'agit de donner les pouvoirs au
fiduciaire qui sont contenus au Code civil à l'article 981.
Le Président (M. Laplante): Adopté? Article 3?
Une voix: Adopté.
Le Président (M. Laplante): Adopté. Article 4?
M. Blank: C'est là, le 10%. Une voix:
Adopté.
Le Président (M. Laplante): C'est là, le 10%.
Article 5, adopté. Je voudrais faire adopter aussi le titre, le
préambule "Loi concernant la succession de M. John Dwane". Les articles
ont été adoptés sans amendement. Le projet de loi 203 avec
le titre, son préambule et ses articles sont adoptés sans
amendement. Adopté?
M. Johnson (Anjou): Adopté. Merci, M. le
Président.
M. McDougall: Je remercie tous les membres de la commission.
M. Johnson (Anjou): Merci, Me McDougall. Thank you.
Maintenant, on appellerait peut-être le projet de loi 229.
Le Président (M. Laplante): On va aller au projet de loi
229. C'est cela.
M. Johnson (Anjou): Concernant le Foyer
Saint-Joseph-de-Beauharnois.
Projet de loi 229
Le Président (M. Laplante): Loi concernant le Foyer
Saint-Joseph de Beauharnois. M. Lavigne (Beauharnois) le représente. Il
n'est pas ici. Le procureur, Me Emile Descary. Bon! Si vous voulez bien donner
le nom des gens qui vous accompagnent, s'il vous plaît.
M. Descary (Émile): Je suis accompagné de soeur
Bernadette Poirier, économe générale des soeurs Grises de
Montréal. (17 h 15)
Le Président (M. Laplante): Merci. M. le ministre.
M. Johnson (Anjou): M. le Président, pour l'essentiel, je
résume le dossier de la façon suivante et Me Décary ou les
personnes qu'il représente pourront ajouter autre chose. Les soeurs
Grises de Montréal sont propriétaires d'un terrain qui est
situé à Beauharnois, en vertu d'une donation qui remonte à
1861, confirmée en 1879 par le testament du donateur qui les oblige
à y
maintenir un hospice.
L'hospice a été maintenu jusqu'en 1978 et les soeurs
Grises demandent l'annulation de la charge afin de pouvoir vendre le terrain.
Les soeurs des Saints-Noms de Jésus et de Marie qui avaient certains
droits sur le terrain des soeurs Grises en vertu du testament y ont
renoncé.
Il y a de nombreux précédents dont, récemment,
celui des Soeurs de Sainte-Anne, 1984, projet de loi 228 et un immeuble
situé à Saint-Télesphore, 1984, projet de loi 238.
Le Président (M. Laplante): Est-ce qu'il y avait des
explications additionnelles, Me Descary?
M. Descary: Ce que j'aurais à confirmer, c'est qu'en
somme, il ne s'agit que d'une radiation d'un droit de retour; parce que mes
recherches m'ont amené à découvrir le testament du
curé et, en bout de piste, il instituait comme légataires
universelles résiduaires les soeurs Grises de Montréal pour les
deux tiers, mais en confirmant que cela devait servir à un hospice, et
les Soeurs des Saints-Noms de Jésus et de Marie pour un tiers, et elles,
cela devait servir pour leur école qui était là-bas.
J'ai fait une convention entre le deux communautés qui sont, dans
le fond, les deux seules légataires universelles résiduaires
à savoir que chacune demeurait propriétaire de ses actifs sans se
rendre compte ni à l'une ni à l'autre.
Il reste à radier le droit de retour au bureau
d'enregistrement.
Le Président (M. Laplante): Est-ce que vous avez des
questions supplémentaires, MM. de l'Opposition et MM. les
ministériels?
Article 1, M. le ministre? Adopté.
Article 2? Adopté.
Article 3? Adopté.
L'annexe aussi, je m'excuse, adopté.
Le préambule. Adopté.
Le titre. Adopté.
Maintenant, le projet de loi 229 est adopté dans son ensemble,
sans modification. Merci.
M. Johnson (Anjou): M. le Président...
M. Descary: Je vous remercie au nom de la Communauté des
soeurs Grises.
Le Président (M. Laplante): Merci ma soeur, merci Me
Descary.
Maintenant, le projet de loi 230, Loi concernant un immeuble du cadastre
de la paroisse Sainte-Geneviève présenté par le
député de Saint-Laurent, Germain Leduc.
Les représentants sont M. Germain Leduc et Me Pierre Labelle. Si
vous voulez vous nommer, s'il vous plaît.
M. Labelle (Pierre): Me Pierre Labelle.
Projet de loi 230
M. Johnson (Anjou): M. le Président, le projet de loi 230
Loi concernant un immeuble du cadastre de la paroisse de
Sainte-Genevière. M. Robert Bédard et Mme Francine Asselin
prétendent que leur titre de propriété sur le lot
où est établie leur résidence familiale est contestable en
raison de deux faits: dans l'acte de cession précédant
immédiatement celui qui constitue leur titre, le vendeur était
une compagnie dissoute en vertu de la Loi sur les Corporations commerciales
canadiennes.
La résolution de cette compagnie qui autorisait la vente est,
elle aussi, postérieure à la dissolution,
II s'agit pour nous, essentiellement, de valider le titre en
conséquence, M. le Président.
Le Président (M. Laplante): Avez-vous des commentaires, Me
Labelle?
M. Labelle: Comme M. le ministre l'a mentionné, le projet
de loi vise essentiellement à corriger le titre ce qui ne pourrait
être fait autrement, soit même par une reconstitution de la
corporation, laquelle ne saurait être rétroactive à la date
de la vente. Ainsi, ce n'est que par un projet de loi qu'on pourrait valider,
finalement, le titre de M. Bédard et Mme Asselin à savoir que
même si la corporation était dissoute la journée de la
vente, bien, on ratifierait le titre.
Le Président (M. Laplante): D'autres questions, messieurs
les membres de l'Opposition. Pas d'autres questions.
Article 1? Adopté.
Article 2? Adopté.
Article 3? Adopté.
Le préambule du projet de loi? Adopté.
Le titre du projet de loi? Adopté.
Le projet de loi dans son ensemble adopté sans modification.
Maintenant, j'appelle le projet de loi...
M. Johnson (Anjou): Me Labelle, merci de votre exposé.
M. Labelle: Je remercie tous les membres de la commission.
M. Johnson (Anjou): Et nos salutations à votre client et
votre cliente qui, j'en suis sûr, dormiront mieux maintenant.
M. Labelle: D'accord.
Projet de loi 248
Le Président (M. Laplante): Le projet
de loi 248, Loi concernant le testament de Armand Marcotte.
M. Johnson (Anjou): M. le Président, les Moniales
Carmélites Déchaussées...
Le Président (M. Laplante): C'est présenté
par...
M. Johnson (Anjou): Pardon.
Le Président (M. Laplante): ...Mme Huguette Lachapelle,
députée de Dorion, et Me Pierre-Louis Benoît. Si vous
voulez vous identifier pour les fins du Journal des débats, s'il vous
plaît.
M. Benoît (Pierre-Louis): Pierre-Louis Benoît,
avocat.
Le Président (M. Laplante): Merci. M. le ministre.
M. Johnson (Anjou): M. le Président, le projet de loi
privé 248 est une Loi concernant le testament de Armand Marcotte. Les
Moniales Carmélites Déchaussées sont administratrices de
terrains, qui sont situés dans la circonscription électorale de
Labelle, en vertu du testament de M. Armand Marcotte, de la renonciation du
fiduciaire désigné à ce testament et d'un jugement de la
Cour supérieure.
Il y a prohibition d'aliéner ces terrains dans les 75 ans du
décès du testateur, qui est survenu en 1978, mais aucune
restriction quant à leur utilisation, c'est-à-dire qu'il n'y a
pas d'obligation d'y construire, par exemple, un monastère.
Les terrains sont assujettis aux taxes foncières mais ne
produisent aucun revenu, n'étant pas susceptibles d'en produire dans un
proche avenir. Une offre d'achat expire en mars 1985 auprès des
bénéficiaires du testament.
Le projet de loi a donc pour objet de supprimer la prohibition
d'aliéner. Nous n'avons pas d'objection, en principe, à ce genre
d'approche, sinon que nous aurions quelques amendements à apporter,
notamment au niveau du préambule et de la désignation des annexes
du testament.
Le Président (M. Laplante): Maître.
M. Benoît: À la suite de discussions avec le
ministère de la Justice, effectivement, on a vu les amendements et il
n'y a aucune objection à ceux-ci. Maintenant, c'est simplement de lever
la prohibition d'aliéner sur ces terrains.
Le Président (M. Laplante): D'accord. MM. de l'Opposition,
est-ce que vous avez les copies d'amendements?
Une voix: Non.
Le Président (M. Laplante): Ce serait peut-être sage
de les leur donner, s'ils ont des questions à poser.
M. Johnson (Anjou): Alors, nous aurions un projet d'amendement,
M. le Président...
Le Président (M. Laplante): II y a des questions,
avant.
M. Johnson (Anjou): Pardon.
M. Polak: Sans avoir vu les amendements, je me pose une question
parce que je ne sais pas si cela est couvert par ceux-ci. Vous dites que le
fiduciaire a reçu une offre d'achat pour une somme de 15 000 $ et "que
ce prix de vente est juste et raisonnable". Quelle autre démarche a-t-on
pris pour déterminer... Est-ce la seule offre qu'on a demandée ou
en a-t-on demandé d'autres?
M. Benoît: Dans les amendements, semble-t-il, on va enlever
l'alinéa 9, "que ce prix de vente est juste et raisonnable". Mais ces
terrains ont été coupés à blanc en 1965. À
la suite de l'évaluation que nous avons fait faire, nous ne pouvons pas
louer ces terrains et ils sont très difficiles d'accès. C'est
pourquoi on demande, à ce moment-ci, la permission de les vendre.
M. Polak: D'accord, on va supprimer cet alinéa. On dit
ici: Une offre d'achat.
Êtes-vous capable d'obtenir plus qu'une offre?
M. Benoît: On a tenté d'en obtenir plusieurs et,
effectivement, non, on n'a pas été capable.
Le Président (M. Laplante): Maintenant, à l'article
1, il y a des amendements...
M. Johnson (Anjou): Oui, M. le Président.
Le Président (M. Laplante): ...présentés par
papillons. M. le ministre.
M. Johnson (Anjou): Alors, notre projet d'amendement, à
l'article 1, serait modifié de la façon suivante, de deux
façons: 1 par le remplacement, à la fin du premier alinéa,
des mots "au testament" par les suivants "en annexe"; 2 par l'insertion, dans
la deuxième ligne du deuxième alinéa - cela va? -
après le mot "dispositif" des mots "et de l'annexe". Il s'agit,
essentiellement, de préciser les références.
Est-ce que l'amendement est adopté, M. le Président?
Une voix: Oui.
Le Président (M. Laplanle): Pas de question?
Adopté.
M. Johnson (Anjou): Est-ce que l'article 1 est adopté?
Le Président (M. Laplante): L'article 1,
adopté.
L'article 2? Adopté.
Maintenant, il y a aussi une addition au projet de loi, une annexe,
telle que décrite, actuellement, par papillon.
M. Johnson (Anjou): Voilà. Alors, la modification, en
fait, est de concordance avec la précédente, c'est l'addition de
l'annexe qui permettra de savoir, de façon précise, quels sont
les immeubles visés par la loi.
Le Président (M. Laplante): Est-ce que l'annexe est
adoptée?
Une voix: Adopté.
Le Président (M. Laplante): Maintenant, dans le
préambule, vous avez un amendement. M. le ministre.
M. Johnson (Anjou): Oui. Le préambule de la Loi concernant
le testament de Armand Marcotte est donc modifié: 1 par le remplacement
du cinquième alinéa par le suivant: "Que ces immeubles, qui sont
assujettis à des taxes foncières, ne rapportent aucun revenu;" 2
par la supression du neuvième alinéa.
Dans le cas du neuvième alinéa, on en a disposé
tout à l'heure lors de notre discussion.
Dans le cas du cinquième alinéa, il s'agit essentiellement
d'enlever ce qui constitue, pour l'essentiel, un jugement de valeur sur le taux
d'imposition dans cette municipalité, ce à quoi nous n'oserions
nous adonner, M. le Président.
Le Président (M. Laplante): Adopté? Des voix:
Adopté.
Le Président (M. Laplante): Le préambule, tel
qu'amendé, est adopté; le projet de loi 248, tel qu'amendé
par l'article 1, l'annexe et le titre, est adopté aussi? C'est
adopté.
Messieurs, maintenant, la commission... une minute s'il vous
plaît, oui monsieur.
M. Johnson (Anjou): Je vous remercie, Me Benoît, pour votre
participation.
M. Benoît: Merci aux membres de cette commission.
Le Président (M. Laplante): M. le député de
Sainte-Anne.
M. Polak: Le leader parlementaire, tout à l'heure, a
appelé le projet de loi 254 aussi.
Le Président (M. Laplante): Oui. Si vous aviez
été ici dès le début, vous auriez entendu que ce
projet a été reporté ainsi que deux autres projets de loi,
M. le député.
M. Polak: Jusqu'à quand? Demain?
Le Président (M. Laplante): Je ne connais pas la date,
suivant le leader parlementaire. Maintenant, la commission des institutions
ajourne ses travaux sine die.
(Fin de la séance à 17 h 27)