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Point de presse de M. Stéphane Bédard, leader parlementaire du gouvernement, ministre responsable de l'Administration gouvernementale et président du Conseil du trésor

Version finale

Wednesday, January 22, 2014, 15 h

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Quinze heures treize minutes)

M. Bédard : Alors, bonjour. Je suis très heureux de vous adresser la parole aujourd'hui pour rappeler deux, trois choses qui sont importantes pour nous. D'abord, Mme Marois a été très claire, on le sait qu'actuellement elle est dans un important voyage au niveau du développement économique pour le Québec et elle a pris la peine de clarifier et d'être très claire quant à sa déclaration sur le fait qu'il n'y a eu aucune entente, il n'y en a jamais eu dans le temps. Et, en plus, le fait qu'il n'y a pas eu d'entente, c'est que, dans les faits, nous avons été le parti politique qui a réclamé à grands cris cette commission d'enquête, jusqu'à nous faire même reprocher, souvenez-vous, le ton à l'Assemblée nationale.

Et à ça s'est ajouté ce qui actuellement, aujourd'hui, me scandalise par rapport à ce que j'entends du Parti libéral, là, c'est qu'il y a même certains députés qui ont vu leur sécurité menacée dans le cadre de ce qu'on a fait comme travail pour réclamer cette commission d'enquête. Pour ceux qui ne s'en souviendraient pas, à l'époque même, Nicolas Girard avait vu sa vitrine fracassée; un autre collègue, Bernard Drainville, avait fait l'objet de menaces directes sur sa personne; et, moi-même, j'avais été l'objet de menaces.

Donc, de voir le Parti libéral, qui a tenu le fort pour empêcher la tenue de cette commission d'enquête, qui a baissé les règles d'éthique au Québec et qui n'a pas encore éclairci, à ce jour, les scandales aussi importants que sont le scandale des garderies liées au financement du Parti libéral, BCIA... souvenez-vous, une compagnie associée à des groupes non recommandables, qui ont obtenu du financement du gouvernement du Québec, de voir aussi le deal qui existait, entre le Parti libéral et le maire de Laval à l'époque, pour obtenir les comtés de Laval. On avait dit : Ne touchez pas au maire de Laval, et ça, ce n'est pas plus… je vous dirais, la référence est quand même claire, là, c'est Thomas Mulcair qui avait confirmé la déclaration de M. Charest.

Donc, si le Parti libéral s'intéresse à l'éthique pour la première fois en 10 ans, là, ça serait bien qu'ils commencent dans leurs rangs, parce que, les règles, elles n'ont pas changé au Parti libéral. Le contrôle de l'argent qui s'effectuait pendant les 10 ans où ils ont été au pouvoir, les grands donateurs, là, qui s'occupaient des places en garderie jusqu'aux conseils d'administration, ces gens-là, là, on n'a pas fait le ménage au Parti libéral. Depuis que M. Couillard est arrivé, il n'y a pas eu de changement. Et, s'il veut encore s'intéresser à l'éthique, bien, ce serait bien qu'il éclaircisse les conditions de son départ de l'Assemblée nationale. Maintenant… d'ailleurs, le code d'éthique interdit la façon dont il a quitté ses fonctions de ministre à l'époque.

Donc, j'invite le Parti libéral, qui maintenant se découvre une vocation en termes éthiques pour une journée, de faire ce qu'ils auraient dû faire il y a bien des années, là, c'est de faire le ménage à l'interne. Et ce qui est clair, ce qui apparaît dans leurs déclarations actuellement, il y a une diversion évidente. Leur incapacité, actuellement, d'avoir des positions sur quoi que ce soit, entre autres le débat qui nous concerne sur la charte des valeurs, les amène à adopter des procédures comme on a vu hier puis aujourd'hui puis tenter de changer le focus sur leurs problèmes internes. Alors, je leur demande maintenant de régler leur problème éthique à l'interne, de régler leur problème de… aussi, je vous dirais, de consensus sur des positions claires et de nous laisser le terrain de l'économie maintenant.

M. Lacroix (Louis) : Mais, M. Bédard, est-ce que vous ne croyez pas que, compte tenu que le nom de M. Blanchet a été mentionné dans de l'écoute électronique, que M. Blanchet devrait, à tout le moins, sortir? Si vous dites qu'il n'a rien à se reprocher, qu'il n'y a pas de deal, qu'il y a quoi… qu'il n'y a rien de ce genre-là, est-ce que ce ne serait pas le temps, justement, pour lui, de sortir et de clarifier les choses devant les journalistes ou encore devant la commission Charbonneau?

M. Bédard : Regardez, ça, la commission est totalement indépendante. Et d'ailleurs on aura peut-être l'occasion d'entendre les Tony Tomassi de ce monde. Et là je pourrais faire une liste, les lettres de l'alphabet ne seraient pas suffisantes pour vous donner tous les libéraux qui ont été associés en scandales, y incluant, donc, même Eddy Brandone, souvenez-vous, qui est allé rencontrer Jean Charest dans un hôtel, jusqu'aux noms des anciens ministres qui ont été mêlés à des scandales importants et dont le nom est apparu. La commission est entièrement libre.

Ce qui est clair par contre, Mme Marois, elle, elle a été claire, elle a été transparente, elle a dit : Il n'y en a pas. C'est clair. Donc, à partir de là, tout ce qu'on fait, c'est tenter de faire de la diversion, puis on n'embarquera pas là-dedans. Mais tant qu'à parler d'éthique, moi, je trouve ça intéressant, parce que le Parti libéral, il y a un ménage à faire.

M. Dutrisac (Robert) : Mais, M. Bédard, là, la question, c'est de savoir si une compagnie de M. Blanchet ou M. Blanchet a reçu du financement du Fonds de solidarité. À cette période-là, est-ce qu'il a signé des contrats…

M. Bédard : Pas du tout. Et voilà. Et ça, là-dessus, ça a été clair, le... D'ailleurs, cette compagnie, elle est publique et elle a obtenu son financement bien avant.

Est-ce que les gens de la FTQ voulaient une commission d'enquête? Sûrement pas. Est-ce que le Parti québécois a réclamé cette commission d'enquête? Oui, aux premières loges, et pendant plus d'un an et demi, et tellement jusqu'à nous reprocher… puis là sans vous faire référence à certains qui me reprochaient le ton que j'employais, parce qu'à l'époque il était admissible, selon moi. Et souvenez-vous, c'était… quand on faisait des reproches sur le ton, c'est qu'on ne peut pas rire avec la collusion puis la corruption. Donc, quand j'entends remettre en cause ce qu'on a fait à l'époque… Moi, j'étais là, j'étais aux premières loges, puis il y a eu un prix à payer à ça, puis je l'ai payé parce que je trouvais que c'était utile de le faire, et Mme Marois aussi.

Alors, s'il y a une conclusion qu'on peut tirer de tout ça, une seule, puis c'est les faits qui le confirment, c'est que, Mme Marois, elle est inébranlable. Peu importent les représentations qu'elle aurait eues, il y a une chose qui est sûre, c'est que cette commission d'enquête, elle l'a réclamée et elle a pris tous les moyens pour l'obtenir, et c'est ça, la force d'une leader. Donc, elle a confirmé sa volonté de faire en sorte que le Québec fasse le ménage et mette fin aux stratagèmes de collusion et de corruption à l'époque.

M. Lacroix (Louis) : Alors, comment vous l'interprétez, vous, l'expression utilisée par Michel Arsenault : On a un deal avec M. Blanchet? Comment vous interprétez ça? Ça voulait dire quoi, à votre avis?

M. Bédard : Bien, alors Mme Marois a été claire, il n'y en a pas eu.

M. Lacroix (Louis) : Bien non, mais Michel Arsenault l'utilise. Pourquoi il aurait utilisé ça?

M. Bédard : Regardez, là, je ne suis pas… on n'est pas à la commission ici, alors c'est à eux à faire leur travail. C'est qu'il y a une chose qui est sûre, quand la première ministre dit : Il n'y en a pas eu… puis quand les faits confirment qu'il n'y en a pas eu parce qu'on l'a demandé, est-ce que quelqu'un peut maintenant douter?

Par contre, il y a une chose qui est sûre, c'est que je sais que, lui, le Parti libéral, il n'en a pas tenu de commission d'enquête pendant un an et demi. On a même inventé une patente à gosses, souvenez-vous, vers la fin pour être capables de se soustraire à l'oeil public. Et là, on le sait maintenant, là, moi, j'ai une liste de noms, là, de gens que j'aimerais bien entendre devant la commission d'enquête, effectivement. Mais, cette commission, elle est totalement indépendante, puis on va y conserver son statut, et c'est ça qui est important.

Mais tous les donateurs libéraux qui ont été liés à du financement illégal, à des activités illégales, au scandale des garderies, à BCIA et même, souvenez-vous, aux terrains synthétiques... Il y a des enquêtes criminelles en cours sur bien des dossiers qui ont été menés par le Parti libéral. Donc, quand j'entends Philippe Couillard dire qu'il est troublé, bien, effectivement, je le serais à moins, si j'étais chef du Parti libéral puis j'avais la décence de m'occuper de cette fonction pour faire le ménage au Parti libéral, ce qu'il a refusé de faire jusqu'à maintenant.

M. Harrold (Max) : Est-ce que le sujet d'une commission d'enquête a déjà été discuté jamais entre Mme Marois et Michel Arsenault?

M. Bédard : Écoutez, à l'époque, la FTQ ne souhaitait pas de commission d'enquête. Est-ce que c'est clair? Est-ce que quelqu'un doute de ça, là? Est-ce que… Les deux derniers groupes qui ont résisté à ne pas avoir de commission d'enquête, c'est la FTQ puis le Parti libéral, puis, à la fin, tout ce qui restait, c'était le Parti libéral. Alors, ça, c'est la réalité concrète.

Donc, est-ce que vous me dites : M. Arsenault ne souhaitait pas de commission d'enquête? Bien, je pense que vous avez seulement à lire les journaux de l'époque, là, c'est évident qu'il n'en souhaitait pas. Est-ce qu'on a réclamé cette commission d'enquête? Oui. On a proposé des dizaines de motions, des dizaines. On a posé des centaines de questions. On est allés jusqu'à se faire menacer.

Alors, je peux vous dire que me faire faire une leçon d'éthique par une gang, là, qui n'ont pas fait le ménage à l'interne, sur qui il y a des enquêtes criminelles actuellement, je peux vous dire que, là, ça va faire. Alors, s'ils veulent faire une petite job éthique, là, qu'ils commencent, qu'ils commencent à l'interne.

M. Corbeil (Michel) : Mais pourquoi M. Blanchet ne viendrait-il pas s'expliquer, s'il n'a rien à se reprocher?

M. Bédard : Bien, la commission d'enquête est totalement libre de faire ce qu'elle veut. Alors, tant mieux, puis elle peut faire ce qu'elle veut. Nous, ce qu'on souhaite, ce qu'il est important de dire, c'est qu'on ne fera pas d'amalgame, là, puis, quand la première ministre du Québec, elle dit : Il n'y en a pas, puis que les faits confirment qu'il n'y en a pas eu, bien, à partir de là, là, on ne peut pas essayer de prétendre bien des choses comme j'entends du Parti libéral.

M. Lessard (Denis) : Vous avez dit tantôt que c'est bien avant que le fonds... que Solim avait mis de l'argent dans une compagnie de M. Blanchet, ce qui n'est pas logique. Ça, ça s'est passé en juillet 2008. Au printemps 2009, Arsenault dit : Bien, on a un deal avec Blanchet. Le deal, c'est l'argent?

M. Bédard : Bien oui, bien oui. En 2008, alors qu'il n'y avait pas de commission d'enquête, il aurait fait... Bien, voyons! Regardez, là, on est dans la fiction, là. Tout ça... s'il fallait repérer... les compagnies sont publiques, le Fonds de solidarité…

M. Lessard (Denis) : C'est le premier investissement de ce type-là…

M. Bédard : Bon, là, regardez, c'est votre opinion, et je la respecte, mais c'est un fonds d'investissement. S'il fallait voir dans toutes les compagnies qui ont mis de l'argent... Tout ça est public. Puis il y a une chose qui est sûre : le Parti québécois, il s'est tenu debout puis il a payé cher le prix de demander cette commission d'enquête, jusqu'à se faire menacer.

M. Lessard (Denis) : Vous avez demandé la commission à compter…

M. Bédard : Donc, je ne me ferai pas faire de leçon de quelque nature que ce soit.

M. Lessard (Denis) : Mme Roy relève que vous avez demandé la commission à partir de septembre 2009. Elle la demandait depuis mars. Comment vous expliquez le délai de cinq mois?

M. Bédard : Écoutez, moi, j'étais l'Assemblée, en mars, là. Moi, j'avais... on avait des questions là-dessus. On en avait sur BCIA, on en avait sur Whissell, on en avait, je pense même... les garderies ont peut-être commencé un peu après. On en avait sur le départ de Philippe Couillard. Souvenez-vous, là, c'était le moment où il est parti, puis là il y avait le rapport du commissaire à l'éthique, puis on voyait qu'il y avait eu effectivement des problèmes. Écoutez, j'ai une liste... Il y en avait même sur les compteurs d'eau. Souvenez-vous, les compteurs d'eau puis le rôle du Parti libéral par rapport aux compteurs d'eau puis des donateurs libéraux là-dedans.

Prenez la période des questions de l'époque. Je peux vous dire que, les cinq premières questions, jour après jour, c'étaient des questions d'éthique. Alors, quand j'entends le Parti libéral et madame dont j'oublie le nom, là... comment elle s'appelle? La leader adjointe…

M. Lessard (Denis) : C'est Sylvie Roy qui dit... de la CAQ...

M. Bédard : Non... Oui, mais la leader adjointe..

Une voix : Lise Thériault.

M. Bédard : Mme Thériault. Il faudrait bien demander à Mme Thériault elle était où, elle, quand on réclamait une commission d'enquête, elle, dans le Conseil des ministres. Elle a voté 11 fois contre une commission d'enquête, 11 fois contre une commission d'enquête publique. Alors, j'aimerais bien, moi, qu'elle nous dise pourquoi elle votait contre la commission des enquêtes publiques. Quel deal elle avait avec qui, elle? Voilà.

Mme Montgomery (Angelica) : Alors, est-ce qu'il y a une volonté parmi vous autres d'aller au fond des choses, le pourquoi M. Arsenault avait dit une telle affaire? Est-ce que vous avez un désir de savoir vous-même?

M. Bédard : Bien, tellement que Mme Marois a été très claire : Il n'y en a pas de deal, il n'y en a jamais eu. Il n'y en aura jamais eu.

Mme Montgomery (Angelica) : ...est-ce que vous aimeriez savoir pourquoi il l'a dit?

M. Bédard : Et quiconque... Je peux vous dire que Mme Marois, il y a une chose, dans toute sa carrière politique, que personne ne peut mettre en doute, là, c'est sa parole et, je vous dirais, sa force et son côté inébranlable, parce qu'à travers tout ce qu'elle est passée puis voir où ce qu'elle est maintenant, c'est que ça a pris une force hors du commun, que, même moi, je n'ai pas. Alors, la dame de béton, ça lui va bien. Pourquoi? C'est qu'elle a toujours tenu parole puis elle a toujours dit la vérité.

Alors, moi, que quelqu'un remette en cause ce qu'elle dit, à partir du moment où elle décide de dire : Il n'y a pas, il n'y a jamais eu d'entente, puis j'ai réclamé cette commission d'enquête, je pense qu'à partir de là, pour ceux… si les libéraux veulent s'intéresser à l'éthique, bien, ça serait le temps, après 10 ans, qu'ils commencent à s'intéresser à l'éthique.

La Modératrice : Dernière question.

Journaliste : Mme Marois s'est expliquée. Pourquoi pas M. Blanchet?

M. Bédard : Comme je vous dis, la commission d'enquête est totalement libre. Moi, j'ai une liste de noms, de Tony Tomassi...

M. Corbeil (Michel) :

M. Bédard : Bien, quoi, vous me posez la question. Alors, moi, j'ai une liste aussi, mais c'est la commission d'enquête à choisir. Eddy Brandone, j'aimerais bien l'avoir, moi, Tony Tomassi, mais je ne peux pas…

Journaliste : Non, mais pourquoi vous ne demandez pas à M. Blanchet de faire une conférence de presse?

M. Bédard : Je ne peux pas m'inférer. Bien oui, là, vous dites : commission d'enquête, conférence de presse. Regardez, on n'est pas là. Je vous dis : La commission d'enquête, elle est totalement libre…

M. Corbeil (Michel) : Mme Marois s'était expliquée…

M. Bédard : Elle est totalement…

M. Corbeil (Michel) : Elle s'est expliquée en dehors.

M. Bédard : Voilà. Alors, c'est clair, ça.

M. Séguin (Rhéal) : Alors, demander à M. Blanchet… de s'expliquer à l'extérieur de la commission d'enquête. Ce n'est pas à Mme Marois de le faire. Ne souhaiteriez-vous pas...

M. Bédard : Bien oui, je vais lui demander de venir ici, vous rencontrer en point de presse, à l'Assemblée nationale. Ça serait vraiment…

M. Séguin (Rhéal) : C'est lui vraiment qui le sait.

M. Bédard : Arrêtez donc. O.K.? La commission d'enquête est totalement libre. Il y a quelqu'un qui a posé une… qui a fait une affirmation, et, cette affirmation, elle est fausse. Alors, si quelqu'un…

M. Lacroix (Louis) : La seule façon qu'on pourrait parler à M. Blanchet, c'est s'il était contraint par la commission d'enquête d'aller témoigner. Il n'est pas question d'avoir son point de vue autrement que ça?

M. Bédard : Écoutez, écoutez, écoutez, Mme Marois a été claire. Si vous doutez de sa parole, vous aurez l'occasion de lui poser des questions, mais je pense qu'ici personne ne peut douter de la parole de Mme Marois. C'est ma conviction. Voilà. Merci beaucoup.

M. Séguin (Rhéal) : …aller au fond des choses, qu'est-ce qui est arrivé à M. Blanchet à la FTQ.

M. Bédard : Alors, elle l'a dit. Bien, elle l'a dit. Alors, ça ne peut pas être plus clair, M. Séguin. Vous pouvez ne pas être d'accord, pas content, mais la personne publique, c'est Mme Marois, et elle a dit : Il n'y en a pas, il n'y en a jamais eu puis il n'y en aura jamais. Alors, c'est clair? Voilà.

M. Séguin (Rhéal) : Lui, il n'est pas public? Bien, voyons donc! Il est public.

M. Bédard : Et voilà. Ah! Vous pensez ça? Bien, c'est bien. Je ne savais pas qu'il s'était présenté, M. Machin. Ce n'est pas un de nos candidats potentiels.

Journaliste : Est-ce que ça vient gâcher les choses à cause de la bonne humeur dans le gouvernement à cause des sondages qui doivent…

M. Bédard : Regardez, ce qui est important… C'est sûr qu'il y a une manoeuvre de diversion du Parti libéral là-dedans, là. On n'est pas… C'est sûr que de parler de leurs problèmes internes, puis du grave bobo qu'ils ont actuellement, puis de l'incapacité de dégager le commencement d'une idée qui dure plus qu'une journée et demie, c'est sûr que ça paraît, là. Il n'y a personne qui doute de ça.

Mais où, moi, j'ai le haut-le-coeur, c'est quand j'entends Mme Thériault venir ici puis parler d'éthique, là, puis elle est au Parti libéral. Si elle avait un petit peu d'éthique, là, ça fait longtemps qu'elle aurait donné sa démission au Parti libéral. Avec le nombre de scandales qu'on a dénoncés, les enquêtes criminelles qui sont en cours puis l'absence de réponses qu'on a eues entre les liens du financement du Parti libéral du Québec puis les décisions politiques et de choix gouvernementaux, là, je peux vous dire que, si elle avait le début du commencement d'une éthique, elle aurait déjà démissionné. Merci.

(Fin à 15 h 27)

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