(Seize heures quarante-quatre minutes)
M. Gaudreault
: Alors,
bonjour. Je voulais rencontrer la presse aujourd'hui pour la raison suivante,
c'est que nous avons déposé… l'opposition officielle, nous avons déposé, il y a
quelques minutes, une motion en Chambre pour souligner la tenue du sommet des
Nations unies sur le climat à New York, mais surtout pour dénoncer l'absence du
premier ministre du Canada, Stephen Harper, à ce sommet sur le climat à New
York.
C'est un sommet crucial, qui prépare la
suite de Kyoto, de Rio, de Copenhague et qui va se tenir à Paris l'année
prochaine. Donc, pour préparer ce grand rendez-vous, tous les chefs d'État de
la planète se réunissent présentement, incluant le président Obama, à New York,
aux Nations unies. Et qui est absent? Stephen Harper, qui est un des seuls
chefs d'État absents à ce sommet. On sait que le Canada, sous le gouvernement
de M. Harper, est le seul pays qui a renoncé à sa signature de Protocole de
Kyoto.
Alors, nous croyons absolument important que
l'Assemblée nationale, comme Parlement du Québec, dénonce cette absence de M.
Harper à New York. Mais nous avons constaté, et nous trouvons cela
inacceptable, et je le dénonce fortement, que le gouvernement libéral, ici, à Québec,
a refusé, a refusé de dénoncer cette absence du premier ministre Harper au
Sommet sur le climat à New York, ce qui permet de dire que les masques tombent.
Sous le couvert, sous le vernis de grands discours sur la lutte aux changements
climatiques, quand ça vient le temps d'envoyer un signal clair au reste du
Canada à l'effet que les sables bitumineux émettent des gaz à effet de serre de
façon importante, bien, le Québec ne répond pas présent, le Québec est absent
sur cette question-là.
Alors, il faut bien voir, là, que, face aux
grands discours et aux grandes interventions du premier ministre Couillard et
du ministre Heurtel, quand ça vient le temps de dénoncer l'absence de Stephen
Harper sur ce rendez-vous mondial, bien, encore une fois, c'est de
l'aplaventrisme du Parti libéral, c'est être un sous-tapis face à une ligne du
gouvernement fédéral qui est de ne pas reconnaître l'évidence, c'est-à-dire les
changements climatiques.
Alors, sur ce point-là… D'autant plus
qu'avec les dossiers qui ont cours présentement au Québec, que ce soit sur le
pipeline de TransCanada ou que ce soit sur le transport, en général, du pétrole
venant des sables bitumineux, ça démontre une fois de plus que le gouvernement
du Québec ne voudra pas défendre les intérêts du Québec face au gouvernement Harper
qui refuse de reconnaître les changements climatiques. Merci.
(Fin à 16 h 47)