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Point de presse de M. François Bonnardel, leader parlementaire du deuxième groupe d'opposition

Version finale

Monday, April 20, 2015, 8 h 45

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Huit heures quarante-huit minutes)

M. Bonnardel : Alors, bon matin, tout le monde. Aujourd'hui, c'est un jour sombre pour la classe moyenne, pour les familles du Québec. C'est aujourd'hui que les libéraux vont rompre officiellement leur promesse de ne pas hausser les tarifs — on s'en souvient, lors de la dernière campagne électorale — au-dessus de l'inflation. C'est aujourd'hui qu'on va voir, donc, des tarifs qui seront modulés. Ce n'est pas ce que M. Couillard avait annoncé en campagne électorale.

Et ce qui est particulier dans ce projet de loi n° 28, un projet de loi mammouth, omnibus, on peut l'appeler ainsi, où on a à discuter d'innombrables changements dans différentes lois, c'est qu'on a passé à peine — et je suis porte-parole aux finances — on a passé à peine 20 heures dans ce projet de loi n° 28. Lors du dernier bâillon, du projet de loi n° 10, plus de 80 heures avaient été débattues en commission parlementaire avant d'appeler le bâillon.

Alors, pourquoi aujourd'hui, au-delà, là, de la ligne, là, qu'on perd 35 millions, là, qui est effectif depuis le 1er avril, là? Vous irez écouter les débats de Nicolas Marceau et de moi-même en étude détaillée. Tout ça s'est fait de façon courtoise pour faire avancer le projet de loi. On a déposé des amendements. Et aujourd'hui qu'est-ce qui urge? Je vous pose une question bien sérieuse, là.

Ça, c'est le projet de loi n° 13, qui n'a pas été adopté encore, qui n'a pas été appelé. On est aussi bien de nous donner la date du prochain bâillon pour celui-ci. Regardez l'épaisseur du projet de loi n° 13 versus le 28.

Alors, si c'est une nouvelle façon de procéder du côté de Parti libéral du Québec, bien, ce n'est certainement pas de cette façon... En bâillonnant les députés de l'Assemblée nationale, surtout ceux de l'opposition, on bâillonne aussi les Québécois. Merci. Je suis prêt à prendre vos questions.

La Modératrice : Est-ce qu'il y avait des questions?

M. Laforest (Alain) : Est-ce que vous avez l'impression que le gouvernement mérite une suspension pour agir de la sorte?

M. Bonnardel : C'est inconcevable. Et je vous amène un point, un point important : la proposition du leader du gouvernement et ministre responsable de la réforme parlementaire. Ça, c'était Jean-Marc Fournier. Jean-Marc Fournier disait, dans un document qui date de 2007 quand même, mais c'est un document qui précédait les changements de 2009 : «Une telle motion — quand on suspend les articles 182 et 184 pour faire adopter, nécessairement, la procédure et l'exception — une telle motion soulève chaque fois une vive controverse de nature partisane à l'Assemblée, surtout lorsque le gouvernement cherche à faire adopter, d'un même mouvement, plusieurs projets de loi.»

Vous savez très bien, vous êtes des journalistes d'expérience, qu'avant on pouvait déposer un bâillon et faire adopter plusieurs lois. Là, aujourd'hui, ce qu'on a décidé de faire, là, bien, c'est de modifier plusieurs lois, faire adopter un bâillon. Donc, dans les circonstances, c'est inacceptable qu'on utilise cette procédure d'exception après si peu de temps en étude détaillée à l'Assemblée nationale. Et, si c'est ça, faire de la politique autrement, bien, honte au gouvernement de M. Couillard aujourd'hui.

La Modératrice : D'autres questions? Merci beaucoup.

(Fin à 8 h 51)

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