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Point de presse de M. François Bonnardel, porte-parole du deuxième groupe d'opposition en matière de finances

Version finale

Tuesday, April 21, 2015, 17 h 45

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Dix-sept heures cinquante-quatre minutes)

M. Bonnardel : Alors, un court commentaire sur le budget fédéral pour vous dire qu'on est satisfaits du retour à l'équilibre budgétaire et du répit qu'on donne à la classe moyenne aujourd'hui. Contrairement au budget libéral… au budget fédéral, pardon, les libéraux ont fait le choix d'aller piger dans les poches des contribuables, dans les dernières années, pour équilibrer le budget. Où le fédéral a réussi, bien, Philippe Couillard a échoué dans son dernier budget.

C'est intéressant qu'on discute, qu'on prenne juste quelques secondes pour vous parler des transferts en santé. Je viens d'entendre le ministre des Finances qui nous dit : Je suis déçu que le gouvernement fédéral n'ait pas entendu nos demandes face aux transferts en santé. Écoutez, c'est bien Philippe Couillard ici, le 22 août 2014, qui dit : Québec abandonne la bataille des transferts fédéraux en santé.

Alors, à partir de 2017‑2018, la baisse des transferts canadiens en santé, ça débutera en 2017‑2018, on aura moins 385 millions de dollars pour un total, sur une période de sept ans, d'à peu près 7,3 milliards de moins en transferts en santé. Donc, nécessairement, quand il n'y a pas de demande du côté du provincial, de M. Couillard, bien, vous comprendrez que, si on n'a pas rien à demander, bien, aujourd'hui, nous perdons énormément. Et quand vous comprenez que les coûts de système sont à la hausse partout au Canada, en termes de système de santé, bien, nécessairement, il y aura un coût indéniable et peut-être une remise en question face au fait que le gouvernement provincial, M. Couillard en tête, voudrait commencer progressivement à abolir la taxe santé.

Small words in English. On a positive note, we are glad that it is a balanced budget and that it confirms that tax relief for middle class families. This budget also shows that it is possible to balance a budget without increasing the middle class fiscal burden by adding taxes and tariffs. There are few Québec specific measures and it reflects the lack of interest of Premier Couillard in reducing the economic gap between Québec and its neighbours.

Finally, we are disappointed to read that some of the measures, like tax break for SMEs, small and medium enterprises, or the new public transit fund will not come into effect until a couple of years from now. And we also need to point out that federal transfers, for example, for health care have not increased like Québec had been asking for a few years now, like I said in French just before. Merci.

La Modératrice : Des questions?

M. Gentile (Davide) : Pour vous, c'est comme le budget… c'est le budget, comment dirais-je, de la retraite, là. Ils ont comme… Ils n'ont pas combattu le gouvernement suffisamment pour…

M. Bonnardel : Bien, c'est un budget de l'abandon de nos demandes qu'on avait bien connues sous M. Charest. M. Charest, quand même, ne se mettait pas le genou à terre face au fédéral. M. Charest avait des demandes pour le Québec, et aujourd'hui on voit que M. Couillard ne demande absolument rien. Et quand on abandonne, comme je viens de vous le montrer, sur les transferts fédéraux, bien, la question ne se pose même pas, on n'a aucun pouvoir de force vis-à-vis le fédéral.

M. Croteau (Martin) : Est-ce que Québec doit emboîter le pas à Ottawa et, à son tour, augmenter le plafond de cotisation du CELI, quitte à ce que ça prive les coffres du Québec de 15 à 20 millions?

M. Bonnardel : Bien, dans les conditions où on veut retrouver l'équilibre budgétaire, chaque million de dollars est important pour le gouvernement. Maintenant, c'est une question à poser à monsieur… au ministre des Finances. Écoutez, là, on est dans une situation où chaque million de dollars, chaque 100 000 $, chaque 500 000 $ va être important, donc, dans les… Moi, je suis très sceptique. Je le souhaite qu'on retrouve l'équilibre budgétaire pour la première… pour la prochaine année. En huit ans à l'Assemblée nationale, je n'ai pas vu ça. Donc, je pense que, dans les conditions, là, tout ce qui est en place pour l'année 2015‑2016, ça va être extrêmement difficile d'aller chercher… ou de donner des mesures, en termes de crédits additionnels, aux familles du Québec parce que, bon, on a un défi énorme pour retrouver l'équilibre budgétaire.

M. Croteau (Martin) : Est-ce que le rehaussement du plafond de cotisation au CELI est une mesure juste?

M. Bonnardel : Bien, écoutez, une mesure juste… Je pense que, quand on fait un budget, il faut trouver un équilibre, un équilibre pour tout le monde. Dans ces conditions, le CELI a été extrêmement, extrêmement populaire pour une grande majorité de Québécois, même c'est mieux aujourd'hui que les REER. On n'aurait peut-être jamais imaginé, au fédéral, comment le CELI aurait pu être très populaire, avec un droit de retrait sans pénalité.

Alors, dans ces conditions, je pense que trouver cet équilibre pour satisfaire toutes les classes de la société, c'est une situation que chaque gouvernement, chaque ministre des Finances doit bien étudier.

Des voix : Merci.

(Fin à 17 h 58)

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