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Point de presse de M. Gaétan Barrette, ministre de la Santé et des Services sociaux

Version finale

Thursday, April 23, 2015, 11 h 38

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Onze heures trente-neuf minutes)

Journaliste : À M. Bergeron, vous répondez quoi?

M. Barrette : Bien, manifestement, M. Bergeron, encore une fois, fait des assertions qui sont non fondées, là. Il parle du conseil d'administration, il n'y en a pas, de conseil d'administration; il parle de la loi, il n'a pas compris la loi ou bien il n'a pas compris ce qu'on lui a coulé. Moi… C'est n'importe quoi, là, ce qu'il a dit, là.

M. Chouinard (Tommy) : Mais vous, vous maintenez que vous pouvez nommer des observateurs externes en quantité, donc, à un nombre équivalent au nombre de membres du comité de direction et que ça, ça respecte en tous points la loi, selon vous.

M. Barrette : Attention! Ce que je dis est très simple. Il y a des règles qui sont prévues dans la loi pour faire une nomination, c'est prévu. Là, on se retrouve dans une situation où, manifestement, il y a une situation de crise, ce sont les mots du président du CMDP. Le président du CMDP, Dr Paul Perrotte, m'envoie une lettre, à la fin mars, me disant : Le CHUM est en situation de crise. Le président du CMDP et le président-directeur général me demandent de nommer des observateurs. On ne spécifie pas le nombre, mais on me demande de nommer des observateurs pour résoudre une crise qui, à la base, est une crise de confiance dans une procédure, la procédure de nomination d'un chef.

En partant, c'est sûr qu'on sort des règles standard prévues à la loi, mais, oui, je peux répondre à ça, ce que j'ai fait selon une modalité qui est celle que vous connaissez : un nombre égal, à la case départ, extérieurs, intérieurs. Pourquoi? Pour que… pour ceux qui sont dans le milieu, les employés, les médecins, les patients et le grand public, qui regardent ça par votre lunette, et c'est correct, bien, aient au moins l'impression, au moins l'impression — parce qu'ici on est dans la perception — qu'au départ c'est neutre, l'égalité étant un signe ou un gage de neutralité. C'est ça, l'idée, là. L'idée n'est pas d'avoir le pouvoir ou non, l'idée est qu'on me demande quelque chose. Je réponds à la demande avec des paramètres qui vont dans le sens de la résolution de la crise, qui, elle, provient d'une perception de partialité.

M. Chouinard (Tommy) : Mais je comprends que la demande qui vous a été faite, c'était peut-être des observateurs, mais il n'était pas dit que ces observateurs-là devaient avoir un droit de parole puis un droit de vote.

M. Barrette : Alors, à quoi ça sert d'avoir… La perception actuelle est une perception de partialité. C'est ça qui est la perception. Alors, par définition, si j'envoie un observateur, par exemple, unique, bien, il devient minoritaire. Si en plus il n'a pas le droit de parole, il est encore plus minoritaire.

Et en plus, rappelons l'historique de ça, rappelons-la. J'ai envoyé… c'est-à-dire l'agence de Montréal a envoyé deux inspecteurs — on va dire ça comme ça, ce n'est pas vraiment des inspecteurs, mais deux personnes qui sont allées analyser la situation — ils n'ont pas rapporté d'éléments qui auraient pu leur faire comprendre ou me faire comprendre la démission du chef intérimaire, Dr Conrad Pelletier, qui a démissionné dans le fracas que vous connaissez, avec courriels qui ont été divulgués, et ainsi de suite. Ça laisse quoi, comme impression à ceux qui regardent la procédure? Ça laisse l'impression qu'il y a quelque chose qui ne fonctionne pas.

M. Chouinard (Tommy) : Les inspecteurs n'ont pas fait leur travail…

M. Barrette : Non, ce n'est pas ça que je vous dis. Ce que je vous dis, c'est qu'il y a des choses qui, pour une personne qui va dans un milieu, peuvent être pas visibles parce qu'elles ne sont pas montrées. Je n'accuse personne, je ne fais aucune affirmation. Tout ce que je dis, je ne dis qu'une seule chose : Actuellement, on me demande de l'aide dans un contexte qui est celui que je viens de vous décrire, une question de perception de manque d'impartialité ou de partialité, je propose un chemin, tout simplement, pour le bien de l'hôpital, pour le bien du public.

Mme Plante (Caroline) : Vous dites que vous voulez rétablir la confiance, mais vous n'êtes pas plutôt en train de miner l'autorité de M. Turgeon en disant : Il n'a rien compris, il fait référence à des choses qui n'existent pas?

M. Barrette : Ah! Ça, c'est votre interprétation. Ça, c'est votre interprétation. Je vous rappelle qu'on me demande de l'aide. On ne me demande pas… Si demander de l'aide, ça veut dire : Bien, je vous demande de faire ce qu'on vous dit de faire, ça va nous aider, faites ce que je vous dis, bien, ça, ce n'est pas de l'aide, là. Moi, je ne suis pas la marionnette de personne, là. On me demande de l'aide dans une situation que j'ai déjà vécue dans d'autres milieux et qui se règle par ce genre de geste là.

Alors, les gens sont autonomes, là. Le CHUM, c'est une entité, là, qui a le pouvoir légal de prendre ses décisions. Qu'elle le prenne, mais, à partir… qu'elle les prenne. À partir du moment où on me demande de l'aide, qu'on ne vienne pas critiquer la formule de l'aide que je propose, qui, elle, ne va pas à 90 %, pas à 95 %, à 100 % dans la direction de l'objectif qui m'est demandé.

Dr Turgeon, là, actuellement, là, qui est P.D.G. du CHUM, clairement il a les mêmes intentions que moi : il veut régler la crise, il veut la régler, moi aussi. Alors, il me demande de l'aide, je la lui propose, selon la formule que vous connaissez. S'il conclut que, pour lui, ce n'est pas viable, bien, c'est son choix. L'objectif est le même.

M. Chouinard (Tommy) : Mais vous avez dit qu'il ne prenait pas la bonne direction, tantôt, que ce n'est clairement pas la bonne décision.

M. Barrette : Bien, c'est-à-dire que moi, je pense que ce que je propose est un bon choix, lui propose de ne pas prendre ça. Ça veut dire qu'on revient à la case départ. Bon, écoutez, le CHUM vivra sa vie, là, c'est tout. Ça va? Merci.

(Fin à 11 h 46)

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