(Quinze heures deux minutes)
M.
Bonnardel
:
Merci, messieurs, d'être là. Dans cette entente aujourd'hui, vous avez vu les questions
à l'Assemblée nationale, entre Bombardier et Québec, l'entente de 1 milliard,
l'argent US qu'on a versé sans contraindre Bombardier à créer un certain nombre
d'emplois versus ce qu'on a dévoilé aujourd'hui : une entente qui a été
signée entre la ville de Wichita au Kansas et Bombardier, début 2011, où, avec
une subvention de 30 millions de dollars, Bombardier s'est engagée à créer
450 emplois. 450 emplois créés versus l'aide de 1 milliard pour le Québec
et Bombardier où on a perdu même 2 400 emplois. Si une ville comme Wichita
a pu contraindre et va contraindre Bombardier, si elle ne respecte pas, donc,
ce plancher d'emploi, pourquoi le gouvernement du Québec aujourd'hui ne pourrait
pas faire la même chose : contraindre Bombardier minimalement à créer des
emplois au Québec? C'est ce à quoi on s'attend.
Aujourd'hui, quand on regarde le contrat
qui a été signé, donc cette entente entre le gouvernement... nous sommes les
dindons de la farce. Alors, je pense qu'aujourd'hui le ministre doit renégocier
cette entente et s'assurer qu'il y aura des emplois créés, surtout ici,
puisqu'on a appris qu'il y aurait 75 emplois qui seraient délocalisés de
Mirabel vers Wichita parce qu'eux aussi ont un centre d'excellence là-bas. Et
là-dessus nos informations nous confirment donc que le centre d'expertise,
d'essai, va déménager à Wichita.
M. Lecavalier (Charles)
:
Ça vient d'où, ça?
M.
Bonnardel
:
Des employés de Bombardier.
M. Lecavalier (Charles)
:
Qui vous ont confié ça? Des employés de Bombardier qui vous ont confié qu'il y
a des emplois de la CSeries qui vont être transférés au Kansas?
M.
Bonnardel
:
Oui, oui, délocalisés, pas nécessairement perdre leur emploi, mais ils auront
la possibilité de déménager à Wichita, sinon de se trouver un autre boulot.
M. Lacroix (Louis) : Mais à
partir de quand, ça?
M.
Bonnardel
:
Là, là. C'est commencé.
M. Lacroix (Louis)
:
O.K. Puis est-ce qu'on sait combien d'emplois précisément?
M.
Bonnardel
:
On parle d'à peu près 75. Vous savez que les certifications de Bombardier
présentement sont presque terminées, là. Mais, en tout cas, au Canada, c'est
terminé, mais on attend ceux des États-Unis et de l'Europe. Donc, ce n'est
quand même pas banal, pas banal de voir qu'on s'en lave les mains du côté du
gouvernement et que, face à ça aujourd'hui, le gouvernement nous dit :
Bien, on... Le premier ministre vous l'a dit tantôt, là, en scrum : On ne
peut pas contrer une société privée. Je m'excuse, là, si Wichita au Kansas le
fait, le gouvernement du Québec peut certainement le faire. Voilà.
La Modératrice
: Plus
d'autres questions?
M.
Bonnardel
:
Merci de votre intérêt, messieurs.
(Fin à 15 h 4)