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Point de presse de M. Amir Khadir, député de Mercier

Version finale

Friday, June 10, 2016, 18 h 28

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Dix-huit heures vingt-huit minutes)

M. Khadir : Bon. Alors, d'abord, pour répondre aux tentatives désespérées de M. Jean-Marc Fournier, le leader du gouvernement, pour faire diversion sur le fond du sujet, c'est-à-dire sur le projet de loi sur le taxi et la concurrence déloyale d'Uber, j'invite tous ceux qui nous écoutent et j'invite surtout Jean-Marc Fournier d'aller voir les vidéos de notre travail en commission hier après-midi, et il verra que j'ai parlé à moi tout seul, argumenté à moi tout seul, plus que tous les députés libéraux réunis, y compris le ministre. Et, qui plus est, une autre de ses tentatives de diversion sur le sujet, c'est de prétendre qu'il fallait que je sois là pour le vote, mais j'apprends au chevronné leader du gouvernement qu'en tant que député indépendant je ne suis pas inscrit à cette commission, je n'ai même pas le droit de vote à la Commission des transports.

Alors, je ne sais pas qu'est-ce qu'il chercher à démontrer, mais ce qui est clair, c'est que le gouvernement a eu la chance encore... En période de questions, j'ai proposé que le gouvernement accepte deux amendements qui permettraient simplement au gouvernement de ne pas trahir sa promesse, de ne pas trahir ses promesses faites, depuis des mois et des mois, à 22 000 artisans chauffeurs de taxi de tout le Québec, auxquels on a fait miroiter la chose importante suivante : c'est qu'Uber ne peut pas continuer à opérer au défi de la loi.

Alors, moi, ce que je propose au gouvernement, je vais le proposer lors des procédures de bâillon que le gouvernement a choisi d'imposer malheureusement, de faire en sorte que toute personne qui offre un service de taxi à l'aide d'une automobile dans le cadre d'un projet pilote doit être titulaire d'un permis de conduire de la classe autorisant la conduite d'un taxi. Autrement dit, il faut que tout le monde, là... Je n'ai pas ici ma... Vous savez, je suis chauffeur de taxi de père en fils. Moi, mon permis de classe de conduite, c'est de classe 4C. Comme conducteurs de chauffeur de taxi, tous les chauffeurs de taxi légaux ont le même permis de conduire, et on demanderait qu'Uber contraigne ses chauffeurs à être légaux et aussi pour que ceux qui transigent avec le ministère des Transports, qui, je l'ai dit, est rongé par des questions d'intégrité, rongé par des irrégularités, de s'assurer que le ministère, donc, qui est très vulnérable aux manoeuvres d'entreprises malhonnêtes, ne soit pas victime des manoeuvres d'une entreprise aussi malhonnête qu'Uber.

Alors, toute personne, avant de pouvoir bénéficier d'un projet pilote au sens de la présente loi, doit régulariser, s'il y a lieu, sa situation auprès de Revenu Québec, autrement dit de payer ses impôts. Je vous rappelle qu'encore hier Uber a été condamnée en France pour tout proche d'un million d'euros en amendes de toutes sortes pour ses irrégularités. Et, en plus, ici même, au Québec, Uber a été poursuivie par Revenu Québec, a été reconnue coupable de ne pas avoir payé ses impôts et refuse toujours de le faire. Il faudrait qu'avant de déposer une demande pour un projet pilote Uber respecte, au minimum, la loi sur le revenu du Québec. Merci.

(Fin à 18 h 32)

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