To use the Calendar, Javascript must be activated in your browser.
For more information

Home > News and Press Room > Press Conferences and Scrums > Point de presse de M. Alain Therrien, porte-parole de l'opposition officielle en matière d'économie

Advanced search in the News and Press Room section

Start date must precede end date.

Point de presse de M. Alain Therrien, porte-parole de l'opposition officielle en matière d'économie

Version finale

Friday, August 19, 2016, 9 h 30

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Neuf heures trente minutes)

M. Therrien : Bonjour à vous tous. Alain Therrien, du Parti québécois. Nous allons réagir au dossier RONA-Daoust, qu'on peut appeler de même maintenant. Nous demandons officiellement, dès la rentrée parlementaire, l'outrage au Parlement contre le ministre Daoust. On va demander au président de l'Assemblée nationale de sévir contre le ministre Daoust, car on a des preuves qu'il a menti à la population, qu'il a menti aux journalistes et qu'il a menti au Parlement, aux parlementaires au salon bleu. Donc, nous demandons de faire en sorte qu'on identifie un outrage au Parlement envers M. Daoust.

Deuxièmement, on interpelle le premier ministre parce que le premier ministre a été silencieux depuis le début de ces… du dépôt des preuves convaincantes contre M. Daoust. Alors donc, entre le VG et M. Daoust, le premier ministre a préféré croire M. Daoust. Entre le procès-verbal déposé par le Parti québécois, qui montre que M. Daoust a été informé, qu'il a même été présent dans des conseils d'administration… M. le premier ministre a préféré croire M. Daoust.

Aujourd'hui, avec les courriels qu'on a lus et qui ont été publiés hier… On demande l'autorisation à M. Daoust, et les discussions qui sont entre Investissement Québec et le ministre passent toujours par le chef de cabinet. Il y a un courriel qui a été envoyé au chef de cabinet, comme il se doit, et qui demandait la permission et l'autorisation du ministre pour la vente totale des actions de RONA. Le chef de cabinet, M. Ouellet, a répondu : Je vérifie. Deux heures plus tard, il revient et dit : C'est O.K. S'il a vérifié pendant deux heures, à qui a-t-il parlé? Il est le numéro deux au sein du cabinet du ministre, le numéro un étant le ministre. À qui a-t-il parlé s'il n'a pas parlé au ministre en question? Nous, on ne croit pas, pas du tout, que le ministre n'a pas été informé.

Je reviens sur une citation du premier ministre du 7 juin en Chambre. Je vais la lire textuellement : «Mon collègue — il parle de Daoust — a bien expliqué qu'il n'avait donc jamais donné [son] autorisation. Il a également indiqué n'avoir pas été informé [...] de vendre la totalité des actions d'Investissement Québec en privé avec moi et également en public, et je ne vois pas, M. le Président, de raison de remettre sa parole en doute.» Ça, ça veut dire que le premier ministre n'a pas vérifié les faits et gestes du cabinet du ministre, et ce cabinet-là relève du cabinet du premier ministre. Alors, il n'a fait aucune vérification, et nous, on lui demande actuellement, suite à ce qu'on a découvert hier par l'entremise des courriels : Est-ce qu'il croit encore son ministre? Et je vous pose la question, M. Couillard, directement à vous : M. Couillard, est-ce que vous croyez encore votre ministre après avoir eu connaissance de ces courriels?

Deuxième chose qu'on demande à M. Couillard. Nous avons demandé la présence de M. Ouellet en commission parlementaire pour éclairer la situation. Vous avez toujours refusé la présence de M. Ouellet, malgré les demandes endémiques qu'on a faites. Alors, je vous pose une deuxième question, M. Couillard : Est-ce que vous allez toujours refuser de voir M. Ouellet passer en commission parlementaire pour qu'on puisse le questionner et faire la lumière sur ce cas-là qui est extrêmement troublant? Voilà.

M. Laforest (Alain) : Concernant l'outrage, quel impact ça peut avoir, un outrage pour M. Daoust, là? Parce que ce n'est pas la première fois que vous l'accusez d'avoir menti, et tout ça, là. C'est quoi qui vous amène aujourd'hui à revenir à la charge? Et vous croyez que ça va avoir une portée?

M. Therrien : Écoutez, habituellement, au baseball, là, tu es retiré après trois prises. Lui, il a menti quand on a su que le VG avait dit qu'il avait été informé et qu'il avait donné son autorisation. Première prise. Deuxième prise, il a dit qu'il n'avait pas été informé suite au procès-verbal. Deuxième prise. Troisième prise, les courriels, qui sont extrêmement culpabilisants à son égard : il nous dit encore des mensonges. Là, ça fait trois prises, il doit être retiré.

Et, s'il faut faire en sorte de demander un outrage au Parlement pour qu'il soit forcé de démissionner, bien, on va le faire, et c'est ce qu'on fait aujourd'hui. Parce qu'il nie encore. Malgré toutes les évidences déposées depuis trois mois, il nie encore avoir été informé et il nie encore avoir donné son autorisation à la vente des actions de RONA. Alors, on prend les démarches nécessaires pour que le premier ministre prenne ses responsabilités, qu'il agisse enfin en chef d'État et qu'il demande la démission de M. Daoust.

M. Laforest (Alain) : Hier, en entrevue à TVA, M. Daoust a affirmé qu'il n'était pas au courant du message et que son chef de cabinet de l'époque, M. Ouellet, a pris sur lui d'envoyer ce courriel «O.K.» à Investissement Québec.

M. Therrien : Bien, écoutez, admettons qu'il n'est pas un menteur, admettons. Il est un incompétent. Si son chef de cabinet donne l'autorisation de vendre pour 140 millions de dollars d'actions dans un dossier éminemment politique, qui est les ventes des actions de RONA, si le chef de cabinet, de sa propre autorité, décide de ne pas en parler au ministre et de faire croire qu'il a donné l'autorisation du ministre, bien, ça veut dire que M. Daoust n'a même pas le contrôle de son cabinet. C'est incroyable, là! Le cabinet est nommé par M. Daoust. Le cabinet, là, c'est les oreilles, c'est les yeux, c'est les bras, c'est la tête du ministre. S'il ne contrôle même pas sa garde rapprochée, imaginez le reste du ministère et imaginez le contrôle qu'il a sur ses dossiers. Alors, qu'il démissionne parce qu'il est incompétent ou parce qu'il est menteur, mais qu'il démissionne.

M. Laforest (Alain) : Ça veut dire quoi de donner au chef de cabinet l'autorisation de répondre à Investissement Québec alors qu'on demande si le ministère est en accord avec cette vente-là? C'est quoi, la portée que ça a que ce soit un chef de cabinet qui réponde et que le ministre dit qu'il n'est pas au courant?

M. Therrien : Écoutez, Investissement Québec pose la question au ministre. Il est, par devoir, obligé de passer par le chef de cabinet. Le chef de cabinet, par définition, ne prend pas d'action, surtout des actions de cette envergure, sans en parler au ministre. Alors, vous ne pouvez pas me faire croire que le chef de cabinet a donné son aval, alors que c'était l'aval du ministre qui était demandé... au nom du ministre, qu'il aurait donné cet aval-là sans aviser le ministre sur une vente de 140 millions dans un dossier aussi important qui a mené au départ du fleuron québécois. Je suis sans voix d'imaginer que le ministre Daoust n'ait pas été informé par son chef de cabinet. C'est complètement ahurissant.

M. Cormier (François) : Mais, bon, en termes judiciaires, il existe toujours un doute raisonnable à savoir s'il savait ou non, s'il a menti.

M. Therrien : Moi, je vais vous dire une chose. Moi, je vais vous dire une chose, là : Règle générale, là, vous, si vous comptez ou si vous dites des choses ici aussi fallacieuses que ça, vous perdriez votre emploi probablement. Les gens qui nous écoutent, qui travaillent, qui auraient un comportement aussi erratique, aussi culpabilisant, ils perdraient leur travail. Pourquoi un ministre qui a un comportement aussi erratique, qu'il soit un menteur ou un incompétent, garde son travail? Comment il peut se justifier à la population québécoise que, d'une façon ou d'une autre, il mérite de rester dans un cabinet qui gère le Québec? C'est ça que vous me dites. Ça n'a pas de sens. On doit absolument voir sa démission effective, et rapidement. Ce n'est... Écoutez, je suis surpris qu'il ne soit pas encore... qu'il n'ait pas encore démissionné. Je suis surpris. Après déjà les preuves qu'on avait en juin, je me suis dit : C'est sûr qu'il ne passera pas l'été, il va s'en aller avant ça. Il est encore là. Et il va encore nier quelque chose qui est une évidence fondamentale. Écoutez, le chef de cabinet vérifie pendant deux heures. Il vérifie auprès de qui? Après qui? Sa famille? Il vérifie auprès du ministre. Il me semble que c'est une évidence.

M. Nadeau (Rémi) : M. Daoust aussi a dit que non seulement il n'avait pas autorisé, mais il a dit aussi qu'il l'avait appris, la teneur de la transaction, des semaines plus tard.

M. Therrien : Écoutez...

M. Nadeau (Rémi) : Donc, est-ce qu'il n'y a pas là comme un deuxième élément? C'est-à-dire que son chef de cabinet aurait fait ça de son propre chef, mais, en plus, il n'en aurait même pas parlé à son ministre pendant des semaines? Est-ce que ça, ce n'est comme pas un autre élément qui...

M. Therrien : Bien, écoutez... Là, on exclut le dossier du MTQ où il a aussi un comportement erratique, le ministre, où est-ce que son éthique est remise en question. Mais là, là, quand vous dites que le ministre Daoust était au conseil d'administration qui a traité du dossier d'Investissement Québec, il était là, puis là vous me dites : Il ne savait pas des semaines plus tard, bien, c'est parce qu'à quelque part, là, j'ai-tu une poignée dans le dos, moi, là, là? À un moment donné, il faut arrêter de conter des histoires. Ça n'a pas de bon sens. Je ne peux pas croire qu'un ministre nous arrive avec des affaires de même. Écoutez, il y a une limite à dire n'importe quoi. Il y a une limite à dire n'importe quoi. Et là ça suffit. Là, je vous le dis, là, moi, là, depuis hier, là, je suis... ça ne paraît peut-être pas, mais je suis furieux parce que ça entache son ministère, son gouvernement puis le travail de politicien. Parce que les gens, quand ils voient des politiciens dire n'importe quoi comme ça, là, bien, ça fait en sorte que les gens croient moins aux politiciens, puis ça, ça me fâche.

M. Salvet (Jean-Marc) : Est-ce que la commission parlementaire spéciale de la semaine prochaine peut encore permettre d'apprendre quelque chose, même si le chef de cabinet n'y est pas?

M. Therrien : Bien, écoutez, on a demandé... Écoutez, ça, c'est extraordinaire, là. On a demandé la présence du chef de cabinet puis la présence du ministre Daoust. Pourquoi? Parce que tout le monde dit une chose, sauf le ministre Daoust. Ça fait que j'ai dit : Bien, ça serait le fun d'avoir toutes les versions. Puis, étant donné que tout le monde a la même version, sauf M. Daoust, bien, on aimerait entendre les deux versions. Ça fait qu'on aimerait entendre M. Daoust. Le gouvernement libéral a dit : Non, on ne veut pas mettre M. Daoust en commission pour répondre aux questions. Ils protègent un menteur. C'est ça qu'ils font.

M. Salvet (Jean-Marc) : On ne sera pas plus avancés au terme de la journée d'audiences de la semaine prochaine, donc?

M. Therrien : Moi, je vais vous dire franchement, je vais vous dire, écoutez... Je vous le dis, là : Qu'est-ce que vous voulez qu'on sache de plus que ça? Pour vrai, là. On a tout en main. On a tout en main. On les p.-v., la Vérificatrice générale a donné son avis là-dessus, puis, je veux dire, écoutez, là, la Vérificatrice générale, elle n'écrit pas n'importe quoi. On a le procès-verbal qui dit qu'ils ont eu l'autorisation puis que M. le ministre était là. On a les courriels qui demandent l'autorisation au ministre et que M. Ouellet dit : Bien, attendez, je vous reviens, puis après il dit : O.K., ça marche, allez-y. Que c'est que vous voulez de plus que ça? Un film? C'est quoi que vous voulez de plus que ça? Je pense qu'à un moment donné il y a des évidences et puis là je pense que c'est évident, ce n'est plus un questionnement, puis, je vais vous dire franchement, la commission parlementaire la semaine prochaine, je ne suis pas sûr qu'on apprenne beaucoup de choses, parce que M. Ouellet ne sera pas là puis M. Daoust ne sera pas là. Comment vous trouvez ça, un gouvernement qui refuse la présence des deux principaux belligérants dans l'histoire qu'on doit clarifier? Comment on appelle ça, un gouvernement comme ça? Un gouvernement de transparence?

Quand M. Couillard se drape du principe d'intégrité puis de transparence, là, ça fait deux ans et demi que son drap est pas mal usé, là, mais on s'aperçoit, là, que là c'est plus que jamais. Un gouvernement ne peut pas garder... Je ne peux pas croire qu'un gouvernement peut garder un ministre qui a fait autant de ravages, autant dans le MTQ que dans le dossier de RONA, puis on pourrait parler aussi de Bombardier, là, mais bon...

M. Boivin (Simon) : Deux petites questions, M. Therrien, une technique, la première sur l'outrage, là. Qui se saisit de ça? C'est l'Assemblée nationale, là, qui va faire la...

M. Therrien : Oui, c'est le président.

M. Boivin (Simon) : Donc, le président devra statuer à savoir si M. Daoust a menti sur la base des courriels que vous avez là.

M. Therrien : Exactement.

M. Boivin (Simon) : À partir de la demande que vous...

M. Therrien : À partir de l'information qu'il aura entre les mains, il va prendre acte de la demande d'outrage au Parlement. Il va traiter la question. Il va rendre son verdict par la suite.

M. Boivin (Simon) : Ma deuxième question, c'est sur M. Ouellet, qui a été... qui s'est trouvé un emploi dans le ministère de M. Blais, sauf erreur. Est-ce que...

M. Therrien : Oui. C'est drôle, parce que si... Non, mais...

M. Boivin (Simon) : Selon la version... Je veux juste terminer... Bien, je veux juste terminer ma question...

M. Therrien : Oui, allez-y, allez-y. Excusez-moi, allez-y.

M. Boivin (Simon) : Sur la base de ce que vous me dites, des courriels-là et la version de M. Daoust, ce serait M. Ouellet, donc, qui aurait pris cette décision-là. Parce que, si c'est ça, est-ce que M. Ouellet peut effectivement conserver son emploi au sein du ministère... au sein du cabinet de M. Blais?

M. Therrien : Vous voulez vraiment que je réponde à cette question-là? Écoutez, moi, là, j'apprends dans un dossier aussi important que RONA que mon chef de cabinet ne m'informe pas... Là, j'ai l'air d'un coq en pâte, parce que je n'ai aucune idée de ce qui se passe dans mon ministère à cause de lui, mais on le récupère puis on veut l'envoyer dans un autre ministère. C'est quoi, l'erreur? C'est quoi qu'il faut comprendre de ça? Moi, je vous dis, là, si j'étais ministre puis mon chef de cabinet m'avait fait quelque chose comme ça, là, il ne serait plus en politique, en tout cas pas dans mon parti. Je l'enverrais peut-être au Parti libéral, là, mais il ne serait pas dans mon parti, c'est sûr.

M. Laforest (Alain) : Est-ce que Pierre Ouellet pourrait être une victime là-dedans?

M. Therrien : Bien, c'est sûr, c'est évident. Il le couvre. Bien oui, mais écoutez, c'est clair que c'est une victime. Ils ont posé le singe sur son épaule. À la place de dire que M. Daoust est un menteur puis qu'il a erré, bien, ils disent... bien, on s'est trouvé un coupable, puis c'est tout. Il porte le chapeau à la place du ministre, c'est clair, ça. Pourquoi il a fait... Tu sais, tu dis : Pourquoi le ministre aurait menti, dans le fond? Bien, parce qu'il a fait une erreur, parce qu'il ne devait pas vendre ces actions-là. Puis, après avoir fait cette erreur-là, ce que les autres... que le Parti québécois et le Parti libéral d'antan n'avaient pas fait... Parce que le Parti libéral de Jean Charest avait acheté des actions puis le Parti québécois a voulu conserver ces actions-là, bien, il a fait une erreur. Puis après il s'aperçoit que l'erreur a amené le départ d'un fleuron québécois. C'est un peu gênant. Ça fait qu'il s'est dit quoi? Bien, je vais conter un mensonge, un petit mensonge qui va passer en dessous de la couverte. Mais ça n'a pas passé en dessous de la couverte. Ça fait qu'il est pogné avec ça, là. C'est ça, la vérité.

M. Laforest (Alain) : Pourquoi Philippe Couillard le protège, ou le défend encore, ou dit que c'est un bon ministre puis il faut croire la parole du ministre? C'est ce qu'il répète, là, c'est ce qu'il a répété. On va voir ce qu'il va dire dans les prochaines minutes, là, mais c'est ce qu'il répète.

M. Therrien : Oui, bien, écoutez, c'est...

M. Laforest (Alain) : Il l'a répété en juin, au printemps.

M. Therrien : Écoutez, écoutez, quand le MTQ a déposé des documents falsifiés en Chambre, là, Philippe Couillard, il ne savait pas ça. Là, là, il s'aperçoit que son ministre est soupçonné d'avoir menti quant à l'avis qu'il aurait donné sur la vente de RONA. Il ne savait pas. Puis, en plus, il n'a pas fait les vérifications, ça fait que lui aussi, il a fait une erreur. Ça fait que c'est gênant de dire : Bien oui, j'ai fait une erreur, je me suis fait passer ça en dessous du nez. Ça fait que Philippe Couillard aussi, là, il a les mains sales là-dedans, là, parce qu'il a fait une erreur, parce qu'il a fait une erreur de jugement. C'est pour ça.

Ce n'est pas joli, ce n'est pas un dossier joli, là. On se retrouve avec des emplois qui sont menacés, des distributeurs puis des fournisseurs qui vont peut-être perdre leur emploi, entre autres parce qu'un ministre n'a pas fait son travail. C'est là qu'on en est, puis, en plus de ne pas avoir fait son travail, il raconte des mensonges. Ça fait que ça ne va pas bien, là, ça ne va pas bien.

M. Laforest (Alain) : Mais le fédéral a autorisé également cette vente-là, là. Le gouvernement Trudeau a donné sa sanction.

M. Therrien : Oui, bien, écoutez, moi, j'ose toujours croire que le gouvernement du Québec est le premier défenseur des intérêts des Québécois. Je vais toujours croire ça. En plus, je suis souverainiste, je pense que je le crois encore plus que les autres. Investissement Québec, ça appartient à qui? La Caisse de dépôt et placement, là, on peut avoir une influence sur ses actions. Puis la Caisse de dépôt et placement puis Investissement Québec avaient des actions dans RONA. Le gouvernement fédéral n'était pas dans RONA.

Là, il dit : Oui, mais pourquoi on défendrait un fleuron québécois? Pourquoi ils ont défendu PotashCorp? Ça, ça va quand c'est les autres provinces, ça va bien, on ne s'obstine pas. Ils ont défendu PotashCorp, mais ils ne défendent pas RONA. Tu sais, ça, c'est un autre débat, là, mais fondamentalement il y a eu une erreur qui s'est faite et ça a poussé les mensonges éhontés qu'on voit depuis qu'on s'est aperçu que le ministre n'avait pas fait son travail, c'est tout. Voilà.

(Fin à 9 h 47)

Participants


Document(s) Related