(Quinze heures vingt-deux minutes)
M. Khadir
:
Alors, tout d'abord, vous avez peut-être noté que, contrairement à d'habitude,
où la nomination d'un certain nombre de personnes dans des institutions de
l'État se fait par consentement unanime à l'Assemblée nationale, mais depuis la
semaine dernière, nous avons indiqué au gouvernement que, tant que le gouvernement
ne fera pas des pas pour revoir tout le système de nomination à l'intérieur des
institutions de l'État, des organismes publics et parapublics, ce genre de
nominations qui ont conduit à des dérapages aussi importants que ce qui s'est
passé à la Société immobilière du Québec, nous, on refuse de collaborer avec
tout ça et on refuse toutes les nominations, sans préjuger de la valeur, de la
qualité des personnes qui ont été présentées. Je voudrais les rassurer, nous
allons leur écrire une lettre. Mais nous appelons, d'ailleurs, mes collègues de
la CAQ et du Parti québécois, j'ai eu des discussions avec les deux partis, de
collaborer pour forcer le gouvernement à revoir ses nominations.
Dans toute l'histoire de la Société
immobilière du Québec, on apprend aujourd'hui que, dans le fond, les pas-bons,
aux dires de Mme Forget, bien c'est elle-même et c'est son premier
ministre, avec leur obsession à vendre et à privatiser l'État québécois, qui
ont occasionné tant de pertes, contre toute raison et contre les rapports
internes.
Deuxièmement, j'ai reçu l'invitation de
M. Barrette pour aller goûter, déguster, faut-il l'entendre dire, les
repas qui sont servis dans des CHSLD. Je ne sais pas quels repas il compte
servir aux journalistes et à tous ceux qui voudront bien se prêter à son jeu
qui, je crois... en tout cas, j'imagine qu'il ne s'imagine pas un instant que
les gens vont prendre au sérieux cette entreprise de relations publiques et de
marketing. Mais ce que je peux constater moi-même, étant à l'oeuvre dans le
réseau de la santé depuis 1989, quand j'ai commencé ma formation d'externe, et
ensuite de résident, puis maintenant de patron depuis au moins 1997, près de 20
ans, que, sous le règne des libéraux, avec les coupures, les restructurations,
la privatisation des services d'alimentation donnés aux hôpitaux et de nos
CHSLD, ça s'est détérioré. Par exemple, mon hôpital, construit à grands frais
en 2004, hein, dans L'Assomption, l'Hôpital Le Gardeur, avec une formidable
cuisine et un service prévu fournir la nourriture de nos patients, de nos
employés, mais aussi des patients en CHSLD, tout ça, quelque temps après la
prise du pouvoir des libéraux, on a forcé la direction à privatiser le service
alimentaire avec une détérioration constante, bien que nos services de cuisine
essaient de compenser, de recourir à tout le génie nécessaire pour donner de la
bonne bouffe, mais ce n'est pas ce qui est au rendez-vous, ça se détériore
partout.
M. Lacroix (Louis) : Donc,
vous ne serez pas là demain, finalement.
M. Khadir
: Je ne
serai pas là demain pour, disons, prêter flanc à M. Barrette et à ses
tentatives de marketing public. Par contre, ça se peut que je sois là avec d'autres
pour contester la validité de ses prétentions.
M. Lacroix (Louis) :
Qu'est-ce que vous pensez du virage à gauche de M. Lisée?
M. Khadir
: Bien,
M. Lisée est habitué de ces choses-là. M. Lisée est un homme
pragmatique, un homme de pouvoir. Il était le principal conseiller de Lucien
Bouchard à la fin des années 90 lorsqu'on a connu cette première mesure
structurante d'austérité que le Québec a connue sous le gouvernement de Lucien
Bouchard et il n'a pas trouvé à redire. Il était là lorsque Mme Marois a
pris ses principales décisions en matière fiscale, qui ont été, en fait, très dommage
pour la suite des choses parce que c'est l'absence d'action, l'inaction sinon
le tango à deux qu'ont joué le PQ et le Parti libéral au pouvoir sur la
question des finances qui nous ont conduits dans les énormes problèmes qu'on
connaît en région, les coupures qu'on connaît dans les divers services, donc je
n'y crois pas réellement. Je crois qu'il est progressiste quand il le faut et
il se laisse tenter par certains, je dirais, procédés démagogiques quand il le
faut. À la course à la chefferie, il le regrette aujourd'hui, mais il y a eu
recours. Il n'a pas dit grand-chose lors de la charte, hein, lorsque M. Drainville
brandissait la charte. Après coup, oui, mais, lorsque ça importait le plus,
pour prendre une décision, de réorienter la barque, il n'a pas pris... Donc,
c'est le genre de choses qui font que c'est si difficile pour nos membres de
penser à une alliance électorale.
M. Lacroix (Louis) :
Oui, mais, quand il dit, par exemple, que les conditions que vous avez posées
au cours de la fin de semaine pour une convergence progressiste avec Québec
solidaire, entre Québec solidaire et le Parti québécois, vous n'y croyez pas, à
ça? Vous ne croyez pas qu'il va... C'est quoi, il y a une espèce de double jeu,
là-dedans, vous croyez?
M. Khadir
: Bien,
il faut faire attention. Nos membres, en tout cas, vont être attentifs à la
fois aux promesses mais aussi à la qualité de l'engagement de ceux qui le
prennent, jusqu'à quel point ils sont crédibles. Puis je vous signale quand
même que, pour nous, l'indépendance du Québec... c'est-à-dire que, pour nous,
toute cette réflexion va se faire alentour de l'idée qu'une telle chose doit
d'abord lancer l'initiative pour l'indépendance du Québec, une stratégie dès la
prise du pouvoir par un parti souverainiste. Alors, si c'est Québec solidaire,
c'est assez clair, nous, c'est le déclenchement d'une constituante, une
assemblée constituante entre les mains de laquelle on remet l'initiative de la
chose. Mais tout le processus qui doit mener à ça et toute discussion avec les
forces politiques, les forces souverainistes, les forces sociales, les autres
partis, Option nationale ou PQ, si ça doit arriver, c'est sûr que ça, c'est un
élément central aussi.
Mme Lajoie (Geneviève) :
Demain, est-ce que vous allez être là au dîner de M. Barrette? Excusez-moi
si je…
M. Khadir
: La
question m'a été posée. Certainement pas pour jouer dans son jeu. Alors, je
vais voir, suivant mes disponibilités parce que j'ai d'autres engagements
aussi, mais il se pourrait que je sois là pour invalider son hypothèse et
décrire à ceux qui seront présents comment la situation s'est détériorée dans
nos hôpitaux depuis 15 ans. Comme je vous l'ai décrit tout à l'heure, là,
on a de multiples exemples. Je veux dire, ce n'est pas pour rien qu'il le fait,
parce qu'il sait qu'il y a un grave problème.
Et là ce n'est pas un dîner servi aux
journalistes qui va régler le problème des CHSLD, là. Ma mère est actuellement
à l'Hôpital Saint-Luc pour un problème de bras cassé à l'étage de gériatrie, je
vois ce qui lui est servi. Évidemment, on ne peut pas faire des miracles dans
un hôpital, mais ça a déjà été beaucoup mieux dans nos hôpitaux, notamment à
Saint-Luc. Qu'est-ce qui s'est passé entre-temps? Le gouvernement libéral.
M. Lacroix (Louis) :
Donc, selon vous, c'est les coupures budgétaires? Il n'y a que l'argent qui
peut expliquer que la qualité se détériore, non?
M. Khadir
: Mais,
écoutez, rappelez-vous un reportage fait par vos collègues pas plus tard qu'il
y a six mois, si je ne m'abuse, où on montrait clairement que certains hôpitaux
avaient dû arrêter d'acheter des fruits, des raisins, du bacon parce que ça
coûtait trop cher, parce qu'ils doivent boucler les budgets, parce qu'ils
doivent rencontrer les exigences du gouvernement.
Mme Lajoie (Geneviève) :
Ça, c'est un dîner de cons demain, selon vous?
M. Khadir
: Bien,
j'espère que M. Barrette ne nous prend pas pour des cons. Je ne sais pas
si lui, il l'envisage comme un dîner de cons, je refuse de le croire. J'espère
qu'il ne prend pas les Québécois, les journalistes, les députés pour des
idiots.
Mme Lajoie (Geneviève) :
C'est une opération de séduction, une opération de relations publiques?
M. Khadir
:
Absolument, comme je l'ai décrit tout à l'heure. Ça ne dupera personne. Je
comprends qu'il est dans l'eau chaude, je comprends qu'il a terriblement de la
difficulté, depuis quelque temps, à expliquer tout ce qui arrive, qui sont le
résultat direct de 15 ans de désorganisation, réorganisation et
privatisation en douce du système de santé, 15 ans. Puis ce n'est pas
juste le manque d'argent, hein? Ça nous coûte plus cher à l'hôpital où je suis
aujourd'hui. Les gens qui travaillaient dans mon hôpital ont fait le bilan
récemment, là. Si on avait continué à maintenir les services alimentaires à
l'interne avec les employés de l'hôpital — maintenant, ça fait 10 ans,
à peu près, que ça a été en quelque sorte privatisé, une partie,
là — ça nous aurait coûté moins cher, au bout de la ligne.
Donc, c'est un peu comme la vente des
immeubles. C'est une idéologie, c'est pour faire le bénéfice de tous ces
promoteurs, de tous ces vautours qui rôdent alentour des avoirs publics, de nos
établissements publics, de notre service de santé pour faire un profit avec la
santé des gens ou, quand on le peut, de manière frauduleuse avec les immeubles
qui appartiennent aux contribuables. Donc, c'est la même logique.
M. Lacroix (Louis) :
Mais l'avantage des libéraux là-dedans, de favoriser, par exemple, ceux que
vous appelez des vautours, c'est des avantages de financement politique?
M. Khadir
:
Tantôt, bien sûr. Regardez, dans le cas, je pense, de la vente des immeubles, c'est
assez clair, d'accord? Il y a une idéologie en plus. Ce parti-là est porté par
des intérêts. Les gens qui financent le parti n'ont pas besoin d'indiquer
clairement : Vous allez privatiser telle et telle chose, ils ont mis au
pouvoir un gouvernement qui a comme objectif de céder au privé une part de
l'activité qu'il y a dans le public — les hôpitaux, les buanderies,
les services alimentaires, les immeubles publics — et ils savent très
bien que ça va faire le bonheur, et l'affaire, et le profit de ceux qui les
appuient et qui financent leur parti. Et c'est ça, la plus grande fraude.
Cette fraude-là, cette anomalie, même
Renaud Lachance était prêt à le reconnaître. Si vous vous rappelez, là où, dans
le rapport, il disait : Je ne peux pas démontrer un lien direct entre une
enveloppe et un contrat, je peux par contre vous dire qu'il y a des
orientations de ce gouvernement du côté économique et social qui sont dictées
par les amis du pouvoir, c'est là-dessus qu'il faut se pencher. Même Renaud
Lachance était capable de reconnaître ça. Et je pense qu'un jour, comme
oppositions et comme médias, on doit être capables aussi de faire ce portrait,
de dresser ce portrait.
M. Lacroix (Louis) : Ce
que vous nous décrivez, M. Khadir, c'est une vaste conspiration libérale.
M. Khadir
: Ce n'est
pas une conspiration, c'est partout pareil. Ce n'est pas une conspiration, c'est
dans la nature de l'État, c'est dans la nature des élites qui dominent, des
élites économiques qui ont du pouvoir, de l'argent. Et tout pouvoir cherche à
consolider son pouvoir. Et il n'est caché à personne que les libéraux, c'est un
parti d'affairistes.
M. Lacroix (Louis) :
Mais vous dites que c'est devenu comme ça quand les libéraux ont repris le
pouvoir. C'est ce que vous avez dit tout à l'heure.
M. Khadir
: Ça s'est
détérioré, ça s'est aggravé, ça s'est accéléré, oui, parce que, là, eux autres,
ils avaient un mandat. Et ensuite on a su pourquoi ils étaient si déterminés et
prêts à prendre tous les risques et à commettre de la fraude, à faire ce que M. Jean
Charest a fait, hein? Il est le suspect numéro un, après tout, de tout le
scandale de la corruption politique des 15 dernières années au Québec. Ils
ont pris ces risques-là pourquoi? Parce que c'est sûr que le butin de guerre ramassé,
là, représente des millions de dollars avec lesquels ils gagnent des élections,
avec lesquels ils engagent soi-disant des bénévoles dans Verdun aujourd'hui,
dans Saint-Jérôme, dans Marie-Victorin et sans doute aussi en Arthabaska. Ils
engagent des bénévoles. On appelle ça des bénévoles, mais on paie à coup de
quoi? Tous ces millions ramassés dans ces années de gloire de M. Charest.
M. Bélair-Cirino (Marco) :
Vous dites quelque chose de grave, là. Mais vous dites qu'il y a des soi-disant
bénévoles...
M. Khadir
: Bien
oui. Bien, bénévoles, c'est parce qu'eux doivent le passer sur leurs... Mais on
les appelle les bénévoles. Historiquement, c'était supposé...
M. Bélair-Cirino (Marco) :
Mais ça, c'est illégal, ça?
M. Khadir
: Non,
non, non. Si vous avez de l'argent, vous pouvez engager du monde pour
travailler pour les élections, hein?
M. Lacroix (Louis) :
Mais c'est une dépense électorale?
M. Khadir
: Non,
non, non. Bien, non, non. Bien sûr que c'est rapporté dans les rapports, mais,
quand ils viennent en public, ils disent : Nous avons des dizaines de
bénévoles. N'en croyez pas un traître mot. Ce n'est pas des bénévoles, ils sont
engagés, parce que personne de décent, hein, aujourd'hui, personne de décent
n'accepterait de travailler pour ce parti-là s'il était au courant de ce qu'a
fait ce parti, s'ils étaient vraiment au courant, à moins d'avoir des intérêts
directs. Et malheureusement il y a des gens qui sont payés pour le faire. Et j'estime,
j'estime que notre population a le droit de savoir que c'est de l'argent sale
que le Parti libéral utilise pour payer ses bénévoles.
M. Lacroix (Louis) :
Donc, pour vous, parce que vous référez beaucoup à l'ère Charest, vous dites
que Jean Charest est le suspect numéro un, mais le Parti libéral d'aujourd'hui
est pareil, n'a pas changé.
M. Khadir
: C'est
pareil, c'est pareil. Bien sûr, tant et aussi longtemps que des ministres à 100 000 $,
dont le premier ministre du Québec, seront responsables du Parti libéral, je ne
vois pas en quoi ça pourrait changer. C'est sûr que les mécanismes dans
lesquels ils sont ensuite remerciés, rétribués par les phénomènes des portes
tournantes, par les nominations qu'ils reçoivent ensuite au conseil
d'administration de telle grande compagnie à coups de 50 000 $,
75 000 $ par année, puis ils en accumulent cinq, six, sept, huit
parfois, c'est des mécanismes sur lesquelles nous avons peu de prise, mais c'est
ça, la dure réalité, c'est ça. C'est un gouvernement qui, encore, répond aux
impératifs de l'intérêt privé et prend des décisions sur le dos des
contribuables, au détriment de la population, dans l'intérêt des affairistes
qui appuient ce parti-là.
M. Chouinard (Tommy) :
Mais M. Khadir, vous élargissez beaucoup. Est-ce que je dois comprendre
que ce que vous dites, c'est : Tout bénévole, même tout militant du Parti
libéral, dans le fond, cautionne des systèmes de collusion et de corruption et
en profite?
M. Khadir
: Je le
regrette amèrement. Les militants qui, aujourd'hui, oeuvrent pour le Parti
libéral doivent se renseigner, parce que je suis persuadé que toute personne
qui a un tant soit peu l'intérêt public comme souci ne peut pas appuyer le Parti
libéral dans son ensemble et contribuer à renforcer son pouvoir sachant tout ce
qu'on sait aujourd'hui. Je ne dis pas que tout le monde, tous ceux qui sont là
sont au courant. Malheureusement, il n'y en a pas... Écoutez, il y a eu des sondages
qui ont été faits, 70 %, je ne me rappelle plus exactement du chiffre, je
pense que c'est deux tiers, plus des deux tiers des anglophones, des allophones
ne sont pas au courant du tableau général de la corruption des 10, 15 dernières
années. Donc, on a des difficultés en termes d'information. Mais, bon, une fois
ceci dit, moi, j'estime que personne un tant soit peu soucieux, sincèrement, de
la saine gestion des affaires publiques, de l'honnêteté, de l'intégrité du
pouvoir peut, aujourd'hui, bénévolement appuyer ce parti-là, à moins d'avoir un
intérêt, à moins d'être mal pris, qu'on le paie, on dit : Écoute, tu veux
une job, bien, on te donne cet argent-là, va chercher du monde avec ton char
puis fais-les voter.
M. Bélair-Cirino (Marco) :
Estimez-vous que le Parti québécois et la Coalition avenir Québec ont manqué
une occasion aujourd'hui, en votant pour les désignations qui étaient proposées
par le premier ministre, de forcer un changement réel dans la désignation de...
M. Khadir
: Ce
n'est pas terminé. Nous, on a été cohérents avec ce que... La proposition,
l'invitation qu'on leur a lancée, on est en discussion. J'ai parlé aujourd'hui
même avec mon collègue du PQ, Pascal Bérubé, on va examiner les possibilités de
s'asseoir ensemble. J'attends aussi de la part de la CAQ leur réflexion là-dessus.
Mais je pense que nous, nous avons une responsabilité. On ne peut pas continuer
le ronronnement. On ne peut pas continuer le ronronnement qui permet au
gouvernement de mettre dans les divers postes de décision des gens qui
répondent à d'autres intérêts que l'intérêt public.
M. Chouinard (Tommy) :
Il serait possible de rappeler... Je pense qu'en Chambre vous avez quitté le
salon bleu.
M. Khadir
: Non,
non, nous avons voté contre.
M. Chouinard (Tommy) :
Excusez-moi. Vous avez voté contre, excusez.
M. Khadir
: Ça
fait huit ans que je suis ici. Ce genre de nominations, habituellement, se fait
par consentement. On nous en avise, on regarde, puis, s'il n'y a pas de
problème, on ne prend pas de vote. Mais là on a pris un vote.
M. Chouinard (Tommy) : O.K.
C'est la Commission d'accès à l'information?
M. Khadir
:
Pardon?
M. Chouinard (Tommy) :
C'est la Commission d'accès à l'information?
M. Khadir
: Oui.
C'est la nature... Ce n'est vraiment pas... Ça ne remet pas en question du tout
la qualité des personnes, des candidatures. Celles qu'on a examinées à date,
c'est assez bien, d'accord? Ce n'est pas du tout ça qu'on remet en question. On
va même leur écrire pour les rassurer. Nous voulons que le gouvernement fasse
un pas. Le gouvernement doit saisir l'importance de la chose, là, ils ne
peuvent plus se cacher derrière les usages. Nous demandons, avec le PQ, avec la
CAQ, que, d'abord, sur la Société immobilière du Québec, les principaux
responsables comparaissent ici en commission, ainsi que Mme Jérôme-Forget.
Et nous, on demande qu'on revoie de fond en comble le processus de nomination
dans ces instances-là. Merci.
(Fin à 15 h 38)