(Seize heures une minute)
M. Boulet : Alors,
bonjour. Ça me fait plaisir de vous rencontrer.
Faisons un bref rappel des faits.
Souvenons-nous que le 18 octobre dernier, lors de l'assermentation du
Conseil des ministres, dès le lendemain on avait fait du dossier d'ABI une
priorité. Il faut savoir qu'il y a un lock-out qui perdure depuis le 11 janvier
dernier. Ce lock-out-là a des répercussions humaines, sociales et économiques
extrêmement importantes. Ça a même un impact négatif sur le produit intérieur
brut au Québec.
Donc, on a réalisé qu'il y avait une
impasse. Depuis le 6 octobre, il n'y avait plus aucune discussion entre
les parties. Donc, ce que nous avons fait, nous nous sommes donné un plan
d'action. On a rencontré la direction locale, on a rencontré l'exécutif
syndical. Je suis allé aussi à Pittsburgh rencontrer le président-directeur
général ainsi que le V.P. des ressources humaines. Et, après ces trois
rencontres-là, on a réalisé qu'il y avait une volonté de négocier de bonne foi
et une volonté de reprendre les discussions.
Donc, ce qu'on a fait, on a formé un
conseil de médiation composé de Lucien Bouchard, de Jean Nolin, qui est le
conciliateur qui avait déjà été assigné à ce dossier-là, et Mélanie Hillinger,
qui est une sous-ministre adjointe aux relations du travail à mon ministère.
Donc, ce conseil de médiation là s'est mis en action, a commencé les
discussions entre les parties et avait un échéancier jusqu'au 30 novembre
pour permettre aux parties, parce que c'est la solution, bien sûr, qu'on
privilégie, d'en venir à une entente négociée. Et à défaut d'entente on avait
donné mandat au conseil de médiation de nous soumettre un rapport et une
hypothèse de règlement.
On a fait un suivi quasi quotidiennement de
l'évolution du dossier depuis le mandat confié au conseil de médiation. Et hier
soir on a rencontré le conseil, qui nous a demandé de prolonger son mandat afin
de faire une médiation intensive jusqu'au 21 décembre, demande que nous
avons acceptée et que nous confirmons maintenant en date de ce jour. Donc, on
anticipe que le conseil continue ses travaux, travaille de façon intensive et
que, le 21 décembre, on soit en mesure de confirmer qu'il y a une entente
négociée entre les parties. Voilà.
(Fin à 16 h 4)