To use the Calendar, Javascript must be activated in your browser.
For more information

Home > News and Press Room > Press Conferences and Scrums > Point de presse de M. Marc Tanguay, chef de l’opposition officielle, et M. Gregory Kelley, porte-parole de l’opposition officielle en matière d’énergie

Advanced search in the News and Press Room section

Start date must precede end date.

Point de presse de M. Marc Tanguay, chef de l’opposition officielle, et M. Gregory Kelley, porte-parole de l’opposition officielle en matière d’énergie

Version finale

Tuesday, April 9, 2024, 11 h 20

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Onze heures vingt-cinq minutes)

M. Tanguay : Alors, bon matin à chacun et à chacune de vous. Ce matin, on va vous parler de la filière batterie, du manque de rigueur du gouvernement caquiste, du manque de transparence, effectivement.

Nous avons demandé... J'ai écrit à François Legault, le 24 mars dernier, pour demander... pour la réussite de la filière batterie, demander un BAPE générique. Autrement dit, Northvolt... Vous aurez sûrement des questions. Northvolt, on le voit... le pire ennemi du projet Northvolt, qui est un beau projet à la base, bien, c'est le gouvernement caquiste.

Vous avez vu, encore une fois, ce matin, Radio-Canada nous apprend les... le court-circuitage qui a eu lieu au sein du ministère de l'Environnement. Ceci dit, on demandait un BAPE pour Northvolt. Il n'y en aura pas. Maintenant, François Legault ne doit pas échapper la prochaine étape, qui est importante, c'est un BAPE générique pour l'industrie, la filière batterie, qui ferait en sorte que, pour toutes nos régions impliquées, pas juste la Montérégie, Mauricie, Centre-du-Québec, l'Abitibi-Témiscamingue, et bien d'autres, on puisse, de façon globale, voir comment on peut faire atterrir et maximiser les retombées positifs... positives de la filière batterie.

Alors, encore une fois, je réitère ma demande du 24 mars dernier, par la lettre que j'ai envoyée à François Legault, nous demandons un BAPE générique sur la filière batterie. Je vais laisser maintenant mon collègue Greg Kelley vous adresser la parole.

M. Kelley : Bon matin, tout le monde. La semaine dernière, j'ai entendu le ministre de l'Énergie dire qu'il était pris de court par la situation énergétique, qu'il y a un manque d'énergie, et je crois que ça, c'est impossible.

J'ai fait un petit échéancier, «time line», pour vous autres pour juste bien expliquer que, depuis 2016, le gouvernement a constaté que ça va prendre plus d'énergie puis il faut lancer des projets d'énergie renouvelable.

En 2018, quand la CAQ a arrivé au pouvoir, ils ont mis un frein sur tout projet puis ils ont dit : Il faut, il faut trouver une façon de déployer tous nos surplus, de vendre nos surplus, puis après ça, on peut discuter des projets de la demande d'énergie renouvelable.

En 2019, on a le premier rapport de Dunsky qui constate : Ça va prendre beaucoup plus d'énergie pour notre transition énergétique, entre 125 à 185 térawatts d'heures d'énergie plus... d'énergie jusqu'à 2050. Encore en 2021, l'analyse de Dunsky revient avec ce constat qu'on a besoin de beaucoup plus d'énergie pour notre transition énergétique. En 2021, le gouvernement signe un contrat avec New York pour vendre nos surplus, pas tout, mais une grosse partie, et, si jamais vous voulez lire l'entente avec New York, bonne chance, c'est bien caviardé. Alors, on ne sait pas trop c'est quoi, tous les détails de cette entente et les surplus qui ont été vendus.

En 2022, Mme Sophie Brochu et Hydro-Québec arrivent avec leur plan stratégique, ils constatent encore : Ça va prendre beaucoup plus d'énergie. Il faut rénover nos barrages. Il faut construire des projets d'énergie renouvelable et une mise en garde contre le... Dollarama de l'énergie au Québec. Et encore, après que Mme Brochu a quitté ses fonctions, M. Sabia arrive avec un plan d'action qui constate encore qu'on a besoin de beaucoup plus d'énergie. Entre 150 et 200 térawatts d'énergie est nécessaire entre... d'ici à 2050.

Alors, comment le ministre peut être pris par surprise par la situation énergétique au Québec après que ce gouvernement a pris des décisions où on arrive avec... il n'y a plus d'énergie. Des entreprises québécoises ont rejeté des blocs d'énergie. Des citoyens sont mis en garde que c'est mieux de conserver l'énergie, peut-être, c'est possible que vous êtes obligés de payer plus. Bien ça, c'est grâce à une décision caquiste, et c'est clair et net dans l'échéancier des décisions prises par ce gouvernement

Alors, s'il y a une personne qui doit poser la question pourquoi on a un manque d'énergie, c'est bien et bel le premier ministre du Québec et son ministre de l'Énergie. Merci beaucoup.

Journaliste : Sur Northvolt, M. Tanguay, est-ce que vous croyez, donc, que le ministre Charette est tenu d'appliquer la recommandation de ses fonctionnaires?

M. Tanguay : Ah! écoutez, chose certaine, les fonctionnaires font des recommandations. Il peut ultimement décider de ne pas la suivre, mais il doit... il doit le faire en toute transparence et basé sur une rigueur, basé sur une vision, basé sur quelque chose. On a vu, on l'apprend au compte gouttes, ce qui s'est passé au sein du ministère de l'Environnement, ce n'est pas normal. Rappelez-vous 2018. Je me rappelle du point de presse. En octobre 2018, quelques jours après l'élection, Geneviève Guilbault puis Simon Jolin-Barrette, ils disaient, imaginez-vous donc : Vous allez avoir le gouvernement le plus transparent de l'histoire du Québec. On est loin du compte.

Journaliste : Sur l'éclipse hier, est-ce que vous trouvez que ça a été une bonne gestion, avec le 50 % des écoles... soient fermées, qu'il y a des jeunes qui étaient dans les écoles, qui ont été placés dans des endroits où ils n'avaient pas accès à l'extérieur, là, des vitres fermées, vitres placardées?

M. Tanguay : Je trouve ça éminemment triste, le fait qu'il n'y ait pas eu l'entièreté des jeunes du Québec qui auraient pu participer à un événement historique, rassembleur, formateur aussi. Encore une fois, on peut voir que le gouvernement caquiste, ils ont manqué le bateau. C'est un acte manqué. Et... je veux dire, c'était prévu depuis des années, à l'heure près, à la seconde près. Alors, on peut constater qu'il y a des jeunes qui ont eu, puis tant mieux pour eux autres, l'occasion de regarder l'éclipse avec les lunettes, c'est important la sécurité, mais aussi d'avoir des programmes éducatifs. La CAQ a manqué le bateau, malheureusement.

Journaliste : C'est la faute des centres de services scolaires ou du ministère de l'Éducation?

M. Tanguay : Je pense que le gouvernement aurait pu assumer un leadership, demander aux centres de services scolaires quel était leur plan, ils ont besoin de quoi. Pourquoi, au Québec, on n'aurait pas pu acheter des boîtes... en quantité suffisante pour donner une paire de lunettes sécuritaires à chacun des élèves? Je pense que ça aurait été un beau projet.

Journaliste : ...en même temps, là, les oppositions disaient, quand le ministre s'est donné des pouvoirs, là, dans sa loi, qu'il voudrait... s'il voulait centraliser, que c'était une sorte de dictature, là, du ministre.

M. Tanguay : Oui, mais, si le ministre...

Journaliste : Vous ne jouez pas sur les deux...

M. Tanguay : Non.

Journaliste : ...les deux plans?

M. Tanguay : Non, parce qu'à un moment donné, si le ministre était arrivé avec des boîtes de lunettes à chaque école en disant : C'est le gouvernement du Québec qui paie, un petit budget discrétionnaire de côté, petit budget qui... puis on fournit ça aux jeunes, vous ne nous auriez pas entendu crier au meurtre. Au contraire, on l'aurait salué, ça aurait été une belle expérience. Et puis c'est le temps d'apprendre l'astronomie, c'est le temps de voir les beaux projets.

Puis moi, j'ai encore devant moi la citation, une lettre ouverte de l'astronome Pierre Chastenay et de la D.G. de l'association de l'enseignement des sciences et technologies, Camille Turcotte, qui disaient il y a quelques semaines, je les cite : «La communication tardive et teintée d'alarmisme du gouvernement a eu des répercussions directes sur les initiatives éducatives préparées avec enthousiasme».

On aurait aimé ça que ça soit des... des initiatives éducatrices... éducatives, pardon, préparées dans toutes les écoles avec enthousiasme. Malheureusement, ce n'est pas ça.

Journaliste : ...part de responsabilité des parents là-dedans aussi, là? Tu sais, nous autres, on a pris les enfants puis on les a amenés voir l'éclipse. Tu sais, je veux dire, il n'y a pas une part de responsabilité des parents? C'est bien beau dire, le gouvernement, les centres de services scolaires, mais, à quelque part, si tu veux que ton enfant voie l'éclipse, tu peux prendre les devants puis l'amener voir l'éclipse, là.

M. Tanguay : Les parents, vous avez raison, ça, c'est le plan B. Le plan A, c'est que c'est une journée d'école. Le plan A, c'est que, non, on ne ferme pas l'école à cause qu'il y a de l'éclipse. On va en profiter pour leur apprendre l'astronomie. Alors, que les parents... ils n'ont pas le... je veux dire, l'école est fermée, gardez vos enfants. Je comprends que les parents, qui ont probablement pris congé, ils ont dit : Bien, nous, on va s'en acheter, des lunettes... pour celles et ceux qui ont pu en avoir et puis on va... on va remplacer l'école, nous, plan B, parents. Cette journée-là, c'était une journée d'école.

Journaliste : M. Tanguay, pourquoi c'est important de tirer l'alarme sur les zones inondables? Votre députée, Mme Setlakwe, a dit : Il y a beaucoup de monde qui va avoir un impact là-dessus. Résumez-moi un peu la gravité de cet enjeu-là.

M. Tanguay : La gravité, c'est que, pour les zones inondables 0-20 ans, c'est rendu que les banques, caisses Desjardins entre autres, n'offrent pas de prêt hypothécaire. Alors, comment pouvez-vous vivre dans votre maison si vous n'êtes plus capable de la financer? Ça, c'est une chose. Également, au niveau des assureurs, c'est important qu'on puisse assurer son bien.

Ce que l'on dit, c'est qu'il y ait une commission, une discussion, une commission parlementaire, où on peut entendre, oui, les ministres, mais entendre les acteurs du milieu, les banques, les assureurs, parce que ce que l'on constate, c'est que cette délimitation-là est faite, dans certains cas, sans que ça tienne la route. Et dans l'Ouest de l'île... puis je vois Greg hocher du bonnet. On le voit dans nos comtés, puis, je veux dire, c'est des drames pour celles et ceux qui, essentiellement, sont dans une maison pas assurée, ou pas être capable de la financer.

Journaliste : ...vite, là, au moment où on se parle? Est-ce qu'il faudrait mettre ça sur pause ou...

M. Tanguay : Je pense qu'il faut s'assurer de bien faire les choses, puis on constate que ce n'est pas le cas présentement, d'où la demande qui a été exprimée par mes deux collègues d'avoir une commission parlementaire là dessus. Puis je jase avec des maires qui sont sur le terrain, on parle de drames humains dans bien des cas, là.

Alors, oui, c'est important de bien gérer notre territoire, puis il y a des zones inondables, mais de tirer une ligne puis dire : Bien, de ce bord-là, vous n'êtes pas correct, puis de l'autre bord, il n'y a pas de problème, ce n'est pas... ce n'est pas assez intelligent. On demande une intelligence.

Journaliste : ...M. Carmant n'exclut pas de légiférer sur la chose. Est-ce que vous pensez que c'est une bonne avenue à prendre?

M. Tanguay : Bien, écoutez, nous, en 2019, on avait déposé un mandat d'initiative, une demande de mandat d'initiative sur l'utilisation, entre autres, des... des e-games, autrement dit des jeux en ligne à l'école. Nous, ce qu'on demande encore une fois, dans cette lancée-là, depuis 2019, on demande qu'il y ait une discussion et qu'il y ait un encadrement. Oui, c'est important qu'il puisse y avoir, entre autres, pour une éducation financière, une éducation... mais c'est important d'avoir en tête la santé, le développement de nos jeunes. Je pense qu'il faut se poser la question.

Alors, que le ministre veuille déposer un projet de loi, peut-être qu'il aurait été bien avisé d'avoir d'abord une commission parlementaire, comme on le demandait en 2019, pour savoir qu'est ce qu'on va mettre, le cas échéant, dans cette loi-là, mais, je pense, ça prendrait un encadrement. Et aussi, pour avoir été parent... Là, mes filles sont rendues grandes, sont adultes, mais... mais...

Journaliste : ...

M. Tanguay : Pardon?

Journaliste : Vous êtes encore parent quand même.

M. Tanguay : Je suis toujours parent, mais là, je veux dire, ils se gèrent elles-mêmes, là, à l'âge qu'ils ont. Mais quand ils étaient ados... Je me mets à la place des parents. À un moment donné, ils sont toujours sur ces écrans là. C'est très préoccupant.

Journaliste : Mettiez-vous des limites?

M. Tanguay : On essayait, oui, de mettre des limites, mais, vous savez, hein, un ado, hein, tu lui mets des limites puis...

Journaliste : Quelles sortes de limites?

M. Tanguay : Le temps... le temps d'utilisation. Le temps d'utilisation. Aussi, faire d'autres activités. On va aller jouer dehors. On va faire d'autres activités.

Journaliste : ...dehors, est-ce que ça fonctionne encore? À Rivière-du-Loup, on le voit, là, on a interdit le hockey dans une rue.

M. Tanguay : Ah! bien là, je... je pourrai vous revenir sur ce dossier là, le hockey dans la rue, je ne l'ai pas vu passer.

Journaliste : Vous qui... lire le journal, c'était un bon journal quand même.

M. Tanguay : Bien, non. Je le lis régulièrement, mais...

Journaliste : ...vous, avec les écrans, personnellement?

M. Tanguay : Excusez-moi? Pardon?

Journaliste : Vous, quelle sorte d'hygiène vous vous donnez face aux écrans?

Journaliste : Les nettoyez-vous?

M. Tanguay : Chose certaine, le temps d'utilisation, le temps d'utilisation, prendre un bon livre plutôt. Il faut... il faut... C'est très addictif, hein? C'est très addictif quand on commence à être là-dessus, puis il faut se parler. Puis moi, je pense qu'à tous les jours... à tous les jours, je me parle puis je dis : Bon, bien, on va aller faire d'autre chose. On va aller lire un livre. On va aller lire un excellent journal, qui parle de hockey dans la rue puis on va... on va s'assurer d'être au courant.

Journaliste : ...M. Tanguay, sur les établissements d'enseignement supérieur qui dépensent des centaines de milliers, voire des millions de dollars par année pour... sur Amazon pour acheter des produits électroniques, des Bescherelle, qu'est ce que vous en pensez de...

M. Tanguay : Moi, je... je fais écho puis je suis tout à fait d'accord avec... avec la FCEI, entre autres, la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante qui dit qu'ayez donc le réflexe local. Pour ce qui n'est pas disponible, on le comprend. Si ce n'est pas disponible au Québec, on peut y aller, mais on voit qu'énormément d'équipements qui sont achetés sur Amazon... étaient disponibles au coin de la rue dans un de nos commerçants. Il faudrait avoir... nos institutions d'enseignement supérieur, avoir le réflexe achat local quand c'est disponible.

Journaliste : ...

M. Tanguay : Bien, pas le Panier bleu. Ça, ça a été un insuccès.

Journaliste : ...qu'on leur interdise d'avoir recours à des multinationales comme Amazon.

M. Tanguay : Bien, je pense... je ferais appel à leur... Passer une loi pour leur interdire, moi, je pense, je ferais appel à leur gros bon sens, surtout quand on parle d'un... d'un prix qui est compétitif. Je pense que c'est important d'avoir ce réflexe-là puis ce dialogue-là. Puis le fait que l'article ait été publié puis qu'on en parle, je pense qu'il faut... il y aura des suivis, là.

Journaliste : Si c'est plus dispendieux dans un commerce local versus sur Amazon, est ce qu'on devrait acheter sur Amazon?

M. Tanguay : Je pense, c'est une question de gros bon sens. Il faudrait voir jusqu'à quel point. C'est une question de gros bon sens. Mais quand on parle de quelques sous ou quelques dollars sur quelque chose qui coûte 50 $, 60 $, 90 $, c'est une question de gros bon sens, là.

Journaliste : M. Tanguay, dans le top 100 des...

M. Tanguay : Excusez-moi. Excusez-moi. Puis même entrer en dialogue, le cas échéant, avec le commerçant, de dire : Bien, je peux l'avoir sur Amazon, peux-tu me faire un prix? Ça se fait, ça.

Journaliste : Dans le top 100 des personnalités les plus influentes, il n'y a aucun élu libéral, même le chef conservateur en fait partie. Donc, tous les chefs y sont sauf vous. Aucun élu libéral ne fait partie de la liste. Qu'est-ce que ça dit sur l'influence du Parti libéral du Québec en ce moment?

M. Tanguay : Bien, écoutez, on est l'opposition officielle. Moi, je ne l'ai pas pris personnel. J'ai un travail à faire. Je réponds à vos questions aujourd'hui. On va avoir une excellente période de questions. Nous, vous le savez...

Journaliste : ...c'est sur l'influence du parti, là.

M. Tanguay : Oui. Bien...

Journaliste : Qu'est-ce que ça dit sur l'influence du parti?

M. Tanguay : Bien, je pense que le parti fait un excellent travail, entre autres, en étant en charge de l'opposition officielle.

Journaliste : Remettez-vous en question la méthodologie de cette...

M. Tanguay : Ah non! Pas du tout. Pas du tout. Pas du tout. Mais, vous savez, les sondages, on ne les commente pas. Moi, je n'en fais pas de cas. Je n'en fais pas de cas. Moi, j'ai un travail à faire. On va avoir une course à la chefferie, et là vous allez entendre parler de plusieurs candidatures de qualité. Il va y avoir des débats.

Journaliste : ...quand ça?

M. Tanguay : On va avoir notre moment course à la chefferie.

Journaliste : Quand? Quand?

M. Tanguay : Ça va être annoncé dans les... prochainement par le parti, le calendrier. Mais la chefferie, vous le savez, c'est printemps 2025. Ça, on le sait.

Journaliste : ...nouveaux candidats, ça va être quand, là, que...

M. Tanguay : Ça va être annoncé... le calendrier va être précisé dans les prochains jours, semaines, par le parti.

Journaliste : Vous avez dit que vous alliez annoncer qu'il allait y avoir une course...

Des voix ...

M. Tanguay : Non. Il va y avoir une course... on va avoir une course... on va avoir une course à la chefferie, là, qui va être annoncée.

Journaliste : ...que M. Coderre...

M. Tanguay : Bien, la course... la course...

Journaliste : ...

M. Tanguay : O.K. On va y aller une par étape. La course n'est pas encore officiellement ouverte. Le parti, et c'est ce que je vous informe...

Journaliste : ...

M. Tanguay : ...c'est ce sur quoi je vous informe. Je vais vous revenir sur le... Ce que je vous dis, c'est que le parti va rendre public le calendrier qui va marquer l'ouverture officielle de la course. Dans l'intervalle, il y a des gens qui sont en réflexion, puis les gens se parlent. Il y a beaucoup de téléphones qui sonnent.

Journaliste : Êtes-vous tanné, M. Tanguay?

M. Tanguay : Tanné de quoi?

Journaliste : Bien, ça dure, ça dure, ça s'étire.

M. Tanguay : Ah! pas du tout.

Journaliste : Non?

M. Tanguay : Pas du tout. Non. Moi, j'ai un travail à faire, là, et, je vous le dis, que je le fais avec mes collègues... je le fais avec mes collègues, avec une énergie renouvelée. On est l'opposition officielle, alors on n'est pas dans ce...

Journaliste : ...rapprochement M. Legault et Québec solidaire sur la loi pour éviter l'éviction des aînés, qu'est-ce que vous pensez de ce rapprochement-là?

M. Tanguay : Bien, est-ce qu'ils vont adopter... est-ce qu'ils vont adopter la loi qui a été proposée?

Journaliste : ...pour dire qu'il... la main tendue, puis tout ça.

M. Tanguay : Bon, alors, on va voir. Nous, on est prêts à travailler. Nous, on pense que, sur le fond, cette loi-là mérite d'être discutée et, le cas échéant, adoptée. On fera, le cas échéant, les amendements. Mais nous, nous sommes en faveur du principe, puis, tant mieux si le gouvernement...

Journaliste : ...effets pervers, comme dit le premier ministre?

M. Tanguay : Bien, il faut toujours se questionner sur les effets que ça peut avoir, mais je pense que, fondamentalement, c'est des effets positifs. Faire en sorte que, pour les personnes plus âgées, il n'y ait pas d'éviction à un moment de la vie où tu es un peu plus vulnérable, de façon générale, je pense que c'est... le principe est bon.

Journaliste : ...conscient de cas, vous, dans votre comté, de cas de...

M. Tanguay : De cas spécifiques? Non. Mais chose certaine, c'est une réalité qui existe sur le terrain.

Journaliste : Un mot sur les médecins de famille qui ont mis en demeure Christian Dubé, là. Semble-t-il qu'ils ne veulent pas reculer. Ils lui demandent de renoncer à son projet de règlement. Qu'est-ce que vous pensez de ce bras de fer là? Est-ce que c'est une bonne idée, là, au fond, là, ce règlement-là, pour faire en sorte que les médecins prennent en charge plus de patients vulnérables?

M. Tanguay : Je pense que c'est important... je pense que c'est important qu'il y ait un dialogue. Moi, je pense qu'ultimement il faut que les Québécoises et Québécois aient une prise en charge.

Puis vous allez me permettre de dire deux statistiques. Quand on a quitté le pouvoir en 2018, c'étaient 474 000 Québécois qui n'avaient pas de médecin de famille, pour l'objectif de 85 %. Avec la CAQ, c'est 1,5 million. Autrement dit, 630 000 qui n'ont pas de médecin puis 913 000 qui sont au GAP.

Mon point, il faut que ça soit une mission, un objectif du gouvernement caquiste, qu'il y ait des prises en charge, et, en ce sens-là, il y a des outils, il y a un dialogue, qui doit y avoir.

Alors, fonctionner par lettre de mise en demeure, ce n'est jamais positif ni d'un bord ni de l'autre. Il faut que le gouvernement s'entende, mais il faut qu'il y ait une prise en charge, puis le GAP, ce n'est pas une prise en charge.

Journaliste : Can I ask you about screen time...

M. Tanguay : Yes.

Journaliste : ...and the fact that Minister Carmant doesn't exclude even to put a law in place. Is this possible to legalize the use of screen time by youth?

M. Tanguay : Yes. Prior to tabling… a bill, I think that it is important to have that kind of conversation. Me, as a father of two, I had that kind of conversation with my kids, in terms of the time using these... these screens.

That being said, I think that it's... it's possible to teach at school the way to use it properly and making sure that we will be preventing any potential negative impact of a... of over time passed... in front of these screens.

That being said, I think that we need to have a conversation on this. We tabled a... Back in 2019, we requested to have such a discussion regarding what can be done. So, prior to deposing a bill, I think that it's important to have a conversation. And I think that there… things we can do, for instance, provide the kids... at school the right... the right advice regarding the use.

Journaliste : Did you see the OQLF study that was done in 2022… between March 2022 and May 2022, before bill 96 was adopted, and people who participated in the survey had to answer according to the experience six months before, so during the pandemic? It says that the use of French in public space is stable, has been stable between 2007 and 2022. Is it a good sign or we still have to see more further what's happening?

M. Tanguay : So, first of all, you're right, we have to base our approach regarding… making sure that we will be protecting the French language in Québec, we have to base it on studies. This is a study where we can see that there's a stability. So, that doesn't mean that we don't have… we're not facing a challenge, but we have to face the true data, the studies.

I will refer you also to a study, that I took the time to read a couple of weeks ago, on the French language at… at the working places. We can see that there's also a generally speaking stability, but there are certain challenges. My point is the following : I think that it's important to make sure what's working, and we are here to help people to learn French, to use French.

I'm going to give you an example. For many years, I have been asking the CAQ Government : What are you going to do to make sure that the PME will get access to software in French? How can you make sure that we can send out the message, help them to finance the acquisition of software in French? There's no basically efficient program put in place.

So, we have to base our approach with studies. And I let my colleague as well, if you want to add something…

Journaliste : Because the… Mr. Roberge reacted, a few days ago, saying that it shows that the determination… what the Government's actions and the fact that Quebeckers are willing to protect French, because there are 83 % who said that it's important for them to use… the use of French in public space. It's a good sign, but then this is all before bill 96 and it's during the pandemic. So, shall we say that the CAQ Government is too optimistic with these all actions?

M. Tanguay : OKYou know that we voted against bill 96 because for us, Liberals, it's not the way to make sure that we will be enhancing the quality of French and the fact that more Quebeckers will be speaking in French. So, bill 96 for us… we voted against this bill because the suggestions made from that law are not efficient or not… and also attacked fundamental rights. So, that's the reason why, among many, that we voted against bill 96. So, we have to… making sure, based on studies, what's working, and we have to put in place what's working, which is not within bill 96, surely not.

Journaliste : On Northvolt, the Ministry recommended a BAPE. Environmental groups wanted this BAPE. Locals in the area wanted it as well, but the Minister went against it. So, how can this project continue on in good faith?

M. Tanguay : I think that it's important. We were requesting as well… we, Liberals, a BAPE on Northvolt. Now, we see that there's not going to have a BAPE. That's the reason why I wrote to François Legault, in March 2024, asking for a «BAPE générique», you know the words, for the «filière batterie». We want to have a national discussion with the experts, the scientists on the… development, social and environmental development, we want in Québec. So, that's the reason why now we are asking for a «BAPE générique». But again, I think that, in that file again, honestly, there's a lot of… a lack of transparency and, when they're saying… the CAQ Government is saying that «no, no, no, we didn't intervene at all», we can see an additional piece of evidence that it's not true.

Journaliste : …on the housing in the flooding zone, you talked about it earlier in French.

M. Tanguay : Yes. We asked a week ago the Government to mandate a parliamentary commission in order to have the discussion regarding the impact, the tangible impact on people's life regarding the definition of the zone, where we would be drawing the lines. Because it has an impact on the way you will be able to finance the acquisition of your home, the way you will be able to get access to insurance policy, protecting your home. And I think that it's important to have that discussion. Sure enough, floods are a «phénomène» very, very important, who has an impact on materials. But how can we more, efficiently, define the zone and making sure that it's working, which is not the case as we speak, unfortunately?

(Fin à 11 h 48)

Participants


Document(s) Related