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Point de presse de M. Marc Tanguay, chef de l’opposition officielle, et M. Monsef Derraji, porte-parole de l’opposition officielle en matière de transports et de mobilité durable

Version finale

Thursday, April 25, 2024, 8 h 40

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Huit heures quarante-huit minutes)

M. Tanguay : Nous sommes prêts à continuer à dénoncer ce mauvais gouvernement là. Le gouvernement de François Legault est un gouvernement de gaspilleux, qui pigent dans les poches des Québécoises et Québécois et qui gaspillent les fonds publics. Pas capable de maximiser, pour avoir des résultats, les taxes et impôts qu'il va chercher. Alors, nous sommes à la fin d'un processus qui se termine aujourd'hui, de deux semaines de reddition de comptes des crédits. On a pu voir que François Legault, dans cette reddition de comptes là, il n'a pas le contrôle, perte de contrôle des finances publiques, déficit record de 11 milliards de dollars. Il en est maintenant réduit à couper et à taxer. Et ça, on va continuer, parce qu'on est le Parti libéral du Québec, et on va continuer à le dénoncer. Je vais maintenant céder la parole à Monsef Derraji.

M. Derraji : Merci, Marc. Bien, vous avez tous suivi un peu cet exercice qui est extrêmement important dans notre démocratie, c'est l'exercice de reddition de comptes. Nos collègues, ils étaient prêts. Il y avait beaucoup de blocs. Il y avait un travail minutieux qui a été fait. Et vous avez eu l'occasion de le constater avec la quantité, je dirais, de questions sans réponses. Je dirais même, sur les cahiers des crédits, parfois, il y a beaucoup de réponses non pertinentes, non pertinentes. Et malgré qu'on a insisté sur... avec nos questions, de demander la reddition de comptes sur les programmes, malheureusement, on n'a pas reçu toutes les réponses.

À la lumière de cet exercice, parce qu'il va se termine aujourd'hui, on peut conclure que, malheureusement, le gouvernement caquiste a perdu le contrôle des finances publiques. On a plein... d'exemples. Regardez, avant-hier, on parlait, les 300 millions de dollars, un programme qui était censé requalifier des étudiants. On l'a vu ailleurs, par rapport à la notion de l'argent qui était quasi-inexistante, un gouvernement complètement déconnecté, déconnecté de la réalité. On l'a vu avec nos échanges, avec des ministres, que, parfois même, la profondeur d'aller répondre à une question très simple, on n'a pas toutes les équipes de l'ensemble des ministres, mais ça nous donne une impression que même certains ministres ne prenaient pas au sérieux l'exercice de la reddition de comptes. Merci beaucoup.

Journaliste : ...comme Mme Guilbault, que la gestion des sociétés de transport collectif n'est pas dans la mission de l'État?

M. Derraji : Très sérieusement, hier, quelle déclaration maladroite de la ministre de la Mobilité durable. Elle a oublié que, dans son titre, il y a le Transport et la Mobilité durable. Malheureusement, vous avez vu ce qui se passe lundi dernier. Une sortie des maires qui dénonçaient le manque de leadership de la ministre et du gouvernement Legault en matière de transport collectif. Et hier, malheureusement, on l'a vu. La ministre s'intéresse plus aux routes qu'au transport collectif. Et donc, quand les acteurs du milieu nous disent qu'on ne nous écoute pas et qu'il n'y a pas de dialogue avec Québec, vous avez eu hier la démonstration claire qu'une ministre d'un gouvernement caquiste, pour elle, la mobilité durable, ça ne l'intéressait pas.

Journaliste : Quand vous dites : Une déclaration maladroite, est-ce que vous estimez qu'elle s'est mal exprimée ou que si elle a livré le fond de sa pensée finalement?

M. Derraji : Moi, je ne pense pas qu'elle a bien compris son mandat. Les acteurs du milieu, parce que je les rencontre, je les ai rencontrés depuis le mois de janvier, malheureusement, il n'y a pas d'écoute, il n'y a pas de leadership en matière de transport collectif. Ce qu'on constate, c'est, depuis qu'elle est nommée, c'est juste se donner du temps et acheter du temps, que ce soit dans le tramway, que ce soit dans le troisième lien. La seule... que je peux lui donner, c'est : Fermez, une fois pour toutes, le troisième lien. Regardez ses actions par la suite, le tramway, le pont, vous avez vu la dernière déclaration. Les sociétés de transport demandent des rencontres depuis plusieurs semaines, plusieurs semaines. Il n'y a pas de solution.

Journaliste : ...vous êtes un gouvernement en attente en tant qu'opposition officielle, là, bon. Sur le fond, il y a un déficit de 600 quelques millions, là, à éponger. On le sait, là, tout le monde nous dit : Bien, il faudrait d'abord les rencontrer. Oui, mais comment on paramètre? Qu'est-ce que le gouvernement devrait faire comme effort, payer toute la facture, payer la moitié de la facture? Payer... Qu'est-ce que vous feriez, vous, comme ministre des Transports?

M. Derraji : Oui. Si j'étais à sa place, je ne vais pas perdre mon temps à créer une nouvelle structure, je vais prendre le temps de diversifier les revenus des sociétés de transport. Le problème maintenant, c'est qu'on fait face à un problème énorme de mobilité durable. La ministre n'a pas pris le temps de penser, de penser à comment diversifier les sources de revenus des sociétés de transport. C'est sur ça qu'elle doit...

Journaliste : Donc, est-ce que vous pensez que c'est de la manipulation, de diversifier les revenus? L'annonce des tarifs, on fait ça comment?

M. Derraji : Il y a d'autres solutions. Il y a d'autres solutions.

Journaliste : Quoi? On va vendre des chips puis de la liqueur à l'entrée de l'autobus?

M. Derraji : Non, il y a d'autres solutions. Ça existe ailleurs, à Vancouver, en Europe. Soyez attentifs aux prochaines semaines.

Journaliste : Bien, comme quoi, par exemple? Donnez-nous quelques exemples.

M. Derraji : Bien, à Vancouver, il y a des projets de développement immobilier entre les sociétés de transport et des promoteurs immobiliers.

Journaliste : Ce que le REM fait déjà, il fait une ponction sur les nouveaux projets qui se développent autour des stades.

M. Derraji : Mais pourquoi les sociétés de transport ne peuvent pas le faire?

Journaliste : O.K.

M. Derraji : Donc, vous mettez le doigt sur le vrai bobo. Est-ce que la ministre du Transport aujourd'hui, qui nous parle de son agence hier... D'ailleurs, je vous invite à aller revoir les crédits. Son collègue lui a donné l'opportunité de parler, pendant presque 15 minutes, d'une agence, d'un dépôt de projet de loi que je n'ai pas vu, qu'on n'a pas encore vu. Donc, au lieu de parler du fond, c'est quoi le problème maintenant au Québec en matière de transport? C'est un problème de financement. C'est le problème de financement. C'est un problème de revenus. Parce que. si elle ne fait rien, vous et nous et les citoyens québécois paieront la facture, soit par la taxe d'immatriculation, soit par la taxe municipale.

Donc, au lieu de prendre le temps et dire : Je vais assumer mon leadership. Je suis responsable de la mobilité durable, je vais trouver des solutions pour diversifier les sources de revenus, elle passe son temps à parler d'une agence.

Journaliste : ...parce que ce que vous dites : Le projet de loi n'est encore...

M. Derraji : Bien, écoutez, même elle, hier, elle disait : Je ne sais pas ce que je dois dire, mais j'avais l'impression d'assister à un exercice de conviction de quelqu'un, utiliser son collègue pour lui ouvrir et lui donner l'opportunité pour parler d'un éventuel dépôt de projet de loi parce qu'il n'est pas inscrit dans le feuilleton. Je ne sais pas s'il a eu l'accord de ses collègues au Conseil des ministres.

Journaliste : Le pont de l'Île-d'Orléans, vous avez vu le sondage ce matin, il y a une majorité de Québécois qui seraient d'accord avec l'idée d'imposer un péage pour les non-résidents. Au Parti libéral, c'est quoi, votre position par rapport à ça?

M. Derraji : Irréaliste. Non. Et, premièrement... C'est facile de le dire quand on ne vit pas dans une île. Et, premièrement, on n'ajoute pas un autre pont, on change un pont. Donc, la moindre des choses, c'est penser aux citoyens qui habitent sur l'île, et c'est irréaliste l'amortir, même avec un péage.

Journaliste : Tout le mondes'entend pour dire que c'est trop cher, là, presque 2,8 milliards.

M. Derraji : Ah oui, oui! Bien, écoutez, c'est trop cher, mais, encore une fois, revenons au débat d'hier. Est-ce que ça a été vraiment la bonne chose à faire de François Bonnardel d'ajouter le pont de l'Île-d'Orléans au bureau de projet du troisième lien? J'ai posé cette question à Mme la ministre : Est-ce qu'il y a un lien de causalité à faire que le fait de le retarder, le fait de le mettre dans le bureau du troisième lien, ça nous coûte plus cher aujourd'hui? Ça a été fait en 2018,on est en 2024, et on se ramasse avec une facture de presque 3 milliards de dollars.

Journaliste : ...tout à l'heure, vous avez parlé de l'exercice de reddition de comptes, tout ça. Le Parti québécois dit que Mme Guilbault avait une attitude un peu désinvolte hier, pendant les crédits, parce qu'elle fouillait dans son sac en répondant aux questions, tout ça. Vous, votre perception de ça hier?

M. Derraji : Moi, sérieux, je ne regardais pas la sacoche de Mme la ministre. Moi, hier, j'étais outré, et je l'ai dit pas une fois, pas deux. J'ai posé des questions sur un programme que son ministère gère, c'est le programme de transport médical. C'est très grave, ce qui se passe. J'ai demandé le nombre de pilotes, j'ai demandé la rotation, j'ai demandé l'état des avions. C'est inconcevable, dans un exercice de reddition de comptes, que la réponse que j'ai eue, malheureusement, j'aurais dû répondre... j'aurais dû vous la ramener : Question non pertinente, on vous réfère au Conseil du trésor. Moi, maintenant, député de l'opposition, j'ai... On a eu un décès d'un patient qu'on n'a pas pu ramener à l'hôpital à Québec. Je n'ai pas joué mon rôle hier, je lui ai donné une chance. S'il vous plaît, vous le gérez, le programme, comment ça se fait que je n'ai pas eu les réponses? Combien de pilotes? J'ai de l'info que les pilotes ne restent pas, et une rotation très élevée. Il y a des problèmes par rapport aux appareils, il y a des problèmes par rapport aux pistes d'atterrissage.

J'ai fait mon devoir. Je m'attendais à ce que la ministre, qui, elle, est responsable de ce programme, qu'elle soit transparente, parce qu'elle l'a dit, que ça la touchait, le décès sur le tarmac, et malheureusement je n'ai pas eu de réponse. Mais, sérieux, je ne vais pas embarquer dans des histoires de sacoche, je n'ai même pas vu sa sacoche. Ce qui m'intéressait, c'est vraiment, les réponses.

Journaliste : Est-ce que vous sentez que... Tu sais, là, vous dénoncez le fait que, selon vous, il n'y avait pas assez de réponses aux questions, est-ce que vous sentiez qu'elle était assez bien préparée? Tu sais, je pense que, sur une question que vous avez posée, entre autres, sur le marché Champlain, les traversiers, elle ne se rappelait même pas de ce qu'était son engagement.

M. Derraji : Elle ne se rappelait de son engagement, elle ne se rappelait pas que tout est lié. Ça a été le constat, le fil conducteur hier : Gens de Québec, là, tout est en attente de ce que la Caisse de dépôt va dire. Pont Champlain, on a... J'ai posé la question par rapport au traversier Québec-Lévis, par rapport aux piétons et... piétons et cyclistes. Tout est en attente de ce que la Caisse de dépôt va dire.

Journaliste : Mais qu'est-ce que ça dit sur l'exercice de l'étude des crédits qui dure deux semaines intensivement pour passer à travers un budget de plus de 100 milliards de dollars? Vous êtes là à courir à fond de train, vous n'avez pas de réponse. Est-ce que... Tous les partis de l'opposition veulent changer les règles, mais, une fois qu'ils arrivent au gouvernement, ils ne veulent plus. Mais est-ce que l'étude des crédits, c'est vraiment une bonne façon, de cette façon-là, de faire... d'analyser le travail des gouvernements?

M. Tanguay : C'est un excellent exercice. On a obtenu, même si on n'a... On s'est rendu compte, là, que le gouvernement n'a pas de vision dans les différents dossiers, pas de vision dans les différents dossiers. Des questions simples, il faut aller à l'arraché, lui tirer les vers du nez. Alors, en ce sens-là, c'est un exercice qui est important. On a eu un petit peu plus de réponses, mais ce qu'on constate, c'est qu'ils n'ont pas de vision dans les dossiers. Et nous, on sort de là en ayant ciblé des endroits où il y a eu du gaspillage, et on peut voir l'ampleur du déficit record de 11 milliards de dollars.

Alors, François Legault, je veux insister là-dessus, François Legault, pas plus tard que le 13 mars dernier, le lendemain du budget, avait dit : Moi, je n'augmenterai pas les taxes et impôts, ce n'est pas vrai. Et là il l'a fait vendredi passé, en fin de journée, pour nous dire : Bien, on va aller taxer davantage le gain en capital. Pourquoi, M. Legault? Bien, parce que Justin Trudeau l'a fait, c'est la faute à Justin Trudeau. Allo le manque de vision. Alors, François Legault en est réduit à couper et à taxer.

C'est un exercice de reddition de comptes qui est important. Puis on a été capable d'aller chercher de l'information ici et là. Ce n'est pas un gouvernement transparent, on s'entend, hein? Rappelez-vous de la promesse en octobre 2018 : On sera le gouvernement, Geneviève Guilbault avec Simon Jolin-Barrette, le plus transparent qu'on n'a jamais vu. Bien, ce n'est pas vrai. C'est faux. Et tout ce qu'ils achètent, c'est du temps dans tous les dossiers. Puis les Québécoises et Québécois n'en ont pas, de temps, puis ils perdent leur temps, entre autres, aux urgences.

Je termine là-dessus. C'est un scandale national, qu'on doive attendre trois heures de plus aux urgences par rapport à 2018. Quand le gouvernement libéral a quitté le pouvoir en 2018, on attendait trois heures de moins aux urgences. C'est un scandale national.

Journaliste : M. Tanguay, puis je sais que c'est un dossier que vous avez suivi, l'IVAC...

M. Tanguay : Oui.

Journaliste : ...il y a de la détresse les victimes, on le savait, il y a de la détresse aussi chez les employés qui ont plein de dossiers en attente, qui ne savent quoi répondre aux victimes. On n'a pas prévu non plus... On envoie les victimes vers l'aide sociale, mais on n'a pas prévu de chemin, là.

M. Tanguay : Exact.

Journaliste : Est-ce que... Bien, en fait, allez-y donc.

M. Tanguay : Je pense, c'était le projet de loi n° 84 à l'époque, on me corrigera si j'ai tort. J'ai siégé là-dessus avec Simon Jolin-Barrette. J'étais le porte-parole de l'opposition officielle à l'IVAC. Je lui disais : C'est bien beau, puis on est d'accord, on a voté pour élargir la définition d'une victime d'actes criminels. Il disait : Bon an, mal an, ça va ajouter 4 000 Québécoises et Québécois par année qui seront indemnisés et qui seront pris en charge. Mais j'ai dit : Où allez-vous chercher les services que ça va requérir, l'argent également? Avez-vous prévu ça? C'est bien beau de modifier une loi, mais l'impact tangible sur le terrain... Puis malheureusement on voit le résultat aujourd'hui.

Journaliste : Mais est-ce qu'ils se sont donné les moyens de réussir?

M. Tanguay : Non.

Journaliste : Parce qu'il y a des risques de fraude, il y a des risques de suicide. Est-ce que ça vous inquiète?

M. Tanguay : C'est... Pour sûr que ça nous inquiète. Et, en ce sens-là, on constate malheureusement qu'on avait raison quand on lui disait : Que prévoyez-vous pour répondre aux besoins que vous créez, que vous voulez combler, tant du côté de l'administration de l'IVAC, des employés, que des victimes que vous allez indemniser? Et, pour financer ça, sa seule solution, c'était de dire : Bien, je vais mettre fin au viager, ça va être trois ans, puis, après trois ans, vous n'êtes plus malade, vous n'avez plus d'impact négatif, puis, si vous...montez un dossier, on peut peut-être aller jusqu'à cinq ans, mais, après ça, c'est le couperet. C'est ça, la CAQ, c'est, pas de vision, c'est, pas de vision. On n'a pas les services.

Journaliste : The...A couple of media confirmed already that, at 1 p.m., Mr. Legault will announce the project of a «musée national de l'histoire du Québec»...

M. Tanguay : Wow! Yes.

Journaliste : ...instead of the network of les Espaces bleus.

M. Tanguay : Instead of the Espaces bleus, yes.

Journaliste : Yes. Do you agree with this idea?

M. Tanguay : Espaces bleus is a failure. Espaces bleus is a failure. And it was presented at that time as being the great legacy of Sir François Legault, the Espaces bleus. We saw the end result. They had to say that, oh, it's too expensive, cost-benefit, it doesn't stay on the road. So, at the end of the day, we'll see. But, again, it has to be a primary responsibility for François Legault to spend accurately, responsibly public funds. And we see that the Espaces bleus, they had to go back on this. So, we'll see. We're not against museums, of course, this is our culture, and we have to celebrate it. But what's... How about financing properly the actual museums who are in great needs for public funds? So, instead of rebuilding on the side something else, how can he not support these actual museums?

Journaliste : ...en français sur cette question-là, s'il vous plaît?

M. Tanguay : Oui. Alors, François Legault, encore une fois, promet mer et monde. Vous en rappelez-vous, Québec 84, on s'offrira mer et monde. C'est à ça que je pensais, hein? Il y a une chanson, mais je ne la chanterai pas. Moi, j'avais 11 ans, je restais à Québec. On s'offrira mer et monde avec François Legault. Bien, François Legault promet mer et monde, puis, je veux dire, il n'y a pas de résultat.

Alors, sur ce qu'il va annoncer, un grand musée national... On est pour, évidemment, financer nos musées. Qu'en est-il du financement adéquat des musées qui sont là actuellement et qui sont sous-financés, qui ont des besoins? Et Espaces bleus, c'était une autre grande... supposément, héritage, le grand héritage de François Legault. Il a été obligé de mettre la hache là-dedans, parce que c'était... c'était éléphantesque, puis coûts-bénéfices, ça ne tenait pas la route.

Alors, on verra. On jugera l'arbre à ses fruits. Mais, plutôt que s'épivarder, là, François Legault, là, qu'il prenne donc l'argent des payeurs de taxes puis qu'il la dépense intelligemment. Malheureusement, ce n'est pas fait.

Journaliste : Are you surprised, Mr. Derraji, that Mrs. Guilbault didn't know about how old was the metro... le métro de Montréal?

M. Derraji : I asked her about the situation of the metro and I'm very surprised because I found all the information in her book. So, I supposed that they have a connection between the Minister of Transportation and STM. So...

Journaliste : ...a basic question, for such an important infrastructure?

M. Derraji : I'm very surprised because it's very important. But, again, she's responsible for transportation or not? We had the answer, we had the answer yesterday, she's not.

Journaliste : Do you think it was a smart move on the part of the mayors of Greater Montréal to threaten this rising car registration to highlight the... what they said is a lack of funding in public transit?

M. Derraji : It was the best thing to do because after, like, what we had yesterday with her, we know now that she's not interested in transportation. And they are asking to have a real leadership, they are asking for money, they are asking for a real plan for the next five years. So, it's urgent.

Journaliste : You were saying that Vancouvermay be a model on this. How do you see that... What are they doing right that we are not doing here, in Québec?

M. Derraji : It's to give all the... these compagnies, like STM, or Laval, or Longueuil, the opportunity to have a link between... like a contract to... for developing houses.

Journaliste : So, condo buildings on...

M. Derraji : A kind of… It's an example how we can diversify all the revenues for all the «sociétés de transport»...

M. Tanguay : I would like to add one thing, To be 100% clear, we're against raising taxes, of course. But if it's the only line of potential communication receiving the beginning of an answer from the MTQ, ministère des Transports, I think that it shows very clearly the fact that they are reduced to put that... put that option publicly. We're against raising taxes, but Geneviève Guilbault must answer phone calls and must be able to develop a vision for our collective transportation.

M. Derraji : And the emergency is not a new agency. The emergency is to find solutions, because people, they want to use transportation, they want to be more involved. So, that's why all the mayors, they are asking her for leadership and for a clear plan for the next five years.

M. Tanguay : Thank you. Merci beaucoup.

(Fin à 9 h 06)

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