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(Seize heures cinquante sept minutes)
Le Président (M. Bissonnet): La commission des
institutions est déclarée ouverte. Nous rappelons le mandat de la
commission. Il s'agit d'étudier les projets de loi privés
suivants: projet de loi 228, Loi concernant Les Soeurs de Sainte-Anne; projet
de loi 240, Loi concernant la Banque Nationale du Canada; projet de loi 238,
Loi concernant un immeuble situé dans la municipalité de la
paroisse de Saint-Télesphore; projet de loi 206, Loi concernant la
succession de Homer Morton Jaquays.
Nous allons nommer les membres de la commission: M. Dussault
(Châteauguay), M. Marx (D'Arcy McGee), M. Payne (Vachon), M. Johnson
(Anjou), M. Blouin (Rousseau), M. Gravel (Limoilou).
Je demanderais au secrétaire d'énoncer les remplacements
à cette commission.
Le Secrétaire: M. Levesque (Bonaventure) remplacé
par M. Leduc (Saint-Laurent) et M. Laplante (Bourassa) remplace M. Vaugeois
(Trois-Rivières). M. Johnson (Vaudreuil-Soulanges) est membre de la
commission pour l'étude détaillée du projet de loi 238,
Loi concernant un immeuble situé dans la municipalité de la
paroisse de Saint-Télesphore.
Projet de loi 228
Le Président (M. Bissonnet): Nous appelons le projet de
loi 228, Me Monette. Je cède la parole au parrain du projet de loi, M.
le député de Rousseau.
M. Blouin: Merci, M. le Président. Je crois qu'il s'agira
d'un débat assez bref puisqu'il s'agit finalement de retirer une
disposition qui avait été mise en 1899 et qui était
attachée à la donation d'un terrain et d'un couvent aux Soeurs de
Sainte-Anne. La situation ayant évolué largement depuis cette
époque, il faut maintenant apporter, à l'aide d'un projet de loi
privé, certaines modifications qui permettront de disposer de biens.
Je vais laisser la parole à Me Monette qui pourra vous donner
quelques détails supplémentaires. Comme je vous le disais, tous
les gens intéressés au dossier sont d'accord; alors, je ne crois
pas que cela crée de difficulté particulière.
Le Président (M. Bissonnet): Merci, M. le
député. M. Monette, vous avez la parole.
M. Monette (Gustave): C'est exact. Pendant une centaine
d'années, M. le Président, les Soeurs de Sainte-Anne ont
dirigé un couvent à Saint-Cuthbert. Elles ont reçu le
couvent par donation du curé de la place, mais elles n'ont jamais eu le
terrain. Ce devait être un cadeau de Grec parce que, à plusieurs
occasions, les religieuses ont essayé de céder le couvent
à la fabrique et celle-ci n'en a pas voulu. Finalement, le couvent a
cessé ses activités en 1966 et la fabrique a renoncé
à tous ses droits dans un acte d'échange sur le terrain et a
renoncé, pour autant qu'elle était concernée, à
toute obligation que les soeurs avaient d'entretenir une maison
d'éducation. Comme cette clause était dans une autre donation, il
s'agit maintenant de la rayer du titre pour que le nouveau propriétaire
qui dirige une maison de personnes âgées n'ait pas cet embarras
avec ses titres.
Le Président (M. Bissonnet): Merci. Nous allons nommer un
membre de la commission pour faire le dépôt du rapport à
l'Assemblée nationale. Est-ce qu'il y aurait une proposition?
M. Marx: M. Dussault ferait bien cela.
Le Président (M. Bissonnet): Proposé par M. le
député de D'Arcy McGee, est-ce que vous acceptez, M. le
député de Châteauguay?
M. Dussault: Certainement, M. le Président.
Le Président (M. Bissonnet): Y a-t-il des remarques de la
part des membres de la commission? M. le député de
Châteauguay fera rapport de cette commission à l'Assemblée
nationale.
Aux remarques préliminaires, M. le ministre.
M. Johnson (Anjou): Brièvement, M. le Président. Il
y a des précédents dans nos lois chaque année depuis 1972,
sauf une fois, pour modifier les conditions rattachées à une
succession. Cela remonte au XIXe siècle, dans la plupart des cas. Nous
n'avons donc aucune objection à ce que ce projet de loi soit
adopté.
Le Président (M. Bissonnet): Y a-t-il des remarques de
l'Opposition? Non?
J'appelle le projet de loi 228, article 1. M. Monette, avez-vous des
commentaires à formuler à l'article 1?
M. Monette: Non, sauf que la clause en question s'applique
à tout un lot. En réalité, elle n'avait d'application que
pour le couvent, mais il faut la libérer du lot entier.
Le Président (M. Bissonnet): Est-ce que l'article 1 est
adopté? Adopté. Article 2?
Est-ce que l'article 2 est adopté? Adopté.
Me Monette, nous vous remercions d'avoir été
présent à cette commission ainsi que...
M. Marx: II reste l'article 3 à adopter aussi.
M. Johnson (Anjou): ...nonobstant...
M. Marx: Non. L'article 3, c'est la présente loi entre en
vigueur le jour de sa sanction.
M. Johnson (Anjou): Oui. C'est l'article 2 du projet de loi.
Le Président (M. Bissonnet): Nous revenons à
l'article 2 qui est adopté. Est-ce qu'on pourrait également
adopter le préambule de ce projet de loi? Est-ce que le préambule
est adopté?
M. Johnson (Anjou): Adopté, M. le Président.
Le Président (M. Bissonnet): Le préambule est
adopté. Est-ce que le titre du projet de loi, Loi concernant Les Soeurs
de Sainte-Anne, est adopté?
M. Johnson (Anjou): Adopté, M. le Président.
Le Président (M. Bissonnet): Adopté. Est-ce que
l'ensemble du projet de loi est adopté?
M. Johnson (Anjou): Adopté, M. le Président.
Le Président (M. Bissonnet): Adopté. Me Monette,
nous vous remercions de votre présence à cette commission, ainsi
que soeur Mariette Mainville de la Congrégation des soeurs de
Sainte-Anne.
M. Monette: Merci, M. le Président. Merci, M. le
ministre.
Le Président (M. Bissonnet): Cette commission fera rapport
à l'Assemblée nationale dans les plus brefs délais.
Projet de loi 240
J'appelle le deuxième projet de loi, le projet de loi 240, Loi
concernant la Banque Nationale du Canada. Est-ce que Me Bouchard peut prendre
place? Cela va. Je cède la parole au député parrain de ce
projet, le député de Limoilou.
M. Gravel: C'est tout simplement la ratification d'un titre qui
serait nul pour défaut de forme. Enfin, c'est une description
erronée de l'acte de vente par le shérif.
Le Président (M. Bissonnet): Me Bouchard, avez-vous
quelque chose à ajouter?
M. Bouchard (Serge): Non, je pense que les faits ont
été très bien résumés. Effectivement, une
mauvaise désignation cadastrale dans l'avis de vente du mois de
février 1975 est la cause du problème ici. Conformément
à l'article 2168 du Code civil, il y a obligation de désigner par
le numéro le lot vendu lors de la vente. Ici, il y avait nullité
absolue du titre. Le seul moyen pour y remédier était de
présenter un projet de loi privé, puisque l'ancienne partie
propriétaire n'existe plus maintenant; c'est une corporation qui, depuis
1974, n'a plus de domicile fixe.
Le Président (M. Bissonnet): Avez-vous des remarques
préliminaires, M. le ministre?
M. Johnson (Anjou): M. le Président, une seule remarque
pour les fins du précédent qu'il ne faut pas créer. Je
dirai que, effectivement, le défaut de forme aurait
entraîné une nullité absolue. Cependant, la description
était absolument sans ambiguïté dans le titre, ce qui nous a
simplifié la tâche. Nous sommes donc d'accord avec la proposition
faite par Me Bouchard pour sa cliente, la Banque Nationale.
Le Président (M. Bissonnet): M. le député de
D'Arcy McGee.
M. Marx: Si je comprends bien, ce serait la seule façon de
modifier le titre. On ne peut pas se rendre à la cour et demander des
modifications.
M. Bouchard: C'est bien cela, M. le député de
D'Arcy McGee. Le premier moyen serait la prescription. Or, ici la prescription
trentenaire est impossible et la prescription de dix ans est également
impossible puisque la Banque Nationale ne possède aux termes d'un titre,
d'un jugement que depuis janvier 1983.
Quant aux autres moyens, le seul, pour
améliorer la chaîne de titres, serait de rencontrer
l'ex-propriétaire. Or, c'est impossible, compte tenu qu'il n'a plus
d'existence corporative.
C'est ici le seul moyen.
Le Président (M. Bissonnet): M. le député de
Saint-Laurent.
M. Leduc (Saint-Laurent): Une simple remarque: il me semble que
j'ai lu ce projet de loi, l'an passé. Est-ce qu'il a déjà
été soumis?
Le Président (M. Bissonnet): M.
Bouchard.
M. Bouchard: Non, c'est la première fois. Il est quand
même courant que la Banque Nationale du Canada ratifie ses titres. Ce
n'est pas la première fois que nous avons des problèmes de
ratification de titres. Je vous indique que ce dépôt de projet de
loi est le premier. C'est la première fois que ce lot sera
modifié.
M. Johnson (Anjou): C'est le même projet. Il a
été déposé en fin de session.
M. Bouchard: En fin de session, oui.
M. Johnson (Anjou): II n'a jamais été
discuté.
M. Bouchard: C'est cela. Excusez, je comprends.
M. Leduc (Saint-Laurent): On ne l'a jamais présenté
en commission parlementaire.
M. Bouchard: Non.
Le Président (M. Bissonnet): Est-ce qu'il y a d'autres
députés qui veulent intervenir au niveau des remarques
préliminaires?
Une voix: Cela va.
Le Président (M. Bissonnet): Nous allons donc
étudier le projet de loi 240 article par article. Article 1? Est-ce
qu'il y a des remarques sur l'article 1? Est-ce que l'article 1 est
adopté?
Une voix: Adopté.
Le Président (M. Bissonnet): L'article 1 est
adopté. Article 2? Est-ce que l'article 2 est adopté?
Une voix: Adopté.
Le Président (M. Bissonnet): L'article 2 est
adopté. Article 3? Est-ce que l'article 3 est adopté?
Une voix: Adopté.
Le Président (M. Bissonnet): L'article 3 est
adopté. Est-ce que le préambule du projet de loi 240 est
adopté tel que rédigé?
Une voix: Adopté.
Le Président (M. Bissonnet): Le préambule du projet
de loi 240 est adopté. Est-ce que le titre du projet de loi concernant
la Banque Nationale du Canada est adopté?
Une voix: Adopté.
Le Président (M. Bissonnet): Le titre du projet de loi est
adopté. Est-ce que l'ensemble du projet de loi 240 est
adopté?
Une voix: Adopté.
Le Président (M. Bissonnet): L'ensemble du projet de loi
240 est adopté. Me Bouchard, nous vous remercions. Le rapporteur
transmettra son rapport à l'Assemblée nationale dans les plus
brefs délais.
M. Bouchard: Merci beaucoup.
Projet de loi 238
Le Président (M. Bissonnet): Troisième projet de
loi: projet de loi 238. Voici Me Lemieux accompagné de M. Bourgon et de
M. Descent. Je cède la parole au député de
Vaudreuil-Soulanges, M. Johnson.
M. Johnson (Vaudreuil-Soulanges): II s'agit ici d'un projet de
loi qui tend à permettre à la paroisse de
Saint-Télesphore, en substance, de construire un HLM sur un immeuble,
immeuble qui avait fait l'objet de donations successives au XIXe siècle,
donations assorties de conditions de n'y bâtir qu'une chapelle ou
église pour le culte catholique romain, presbytère,
cimetière, école, couvent, etc. Il faut que, pour qu'on
procède à la levée de la première pelletée
de terre et qu'on loge éventuellement les gens dans cet immeuble
subventionné par la SHQ, le titre soit clair. On a tenté, avant
que mon collègue de D'Arcy McGee le demande, d'aller ailleurs qu'ici,
à l'Assemblée nationale, requête en Cour supérieure,
qui a suggéré que la requérante, la paroisse de
Saint-Télesphore, s'adresse à un autre forum que le tribunal de
droit commun. Cour supérieure, 26 mai 1983.
Je céderai la parole immédiatement au représentant
de la municipalité, Me Lemieux, accompagné de l'actuel maire M.
Bourgon, et de l'ex-maire, qui a connu la naissance du dossier, M. Marcel
Descent.
Le Président (M. Bissonnet): Me
Lemieux, vous avez la parole.
M. Lemieux (Paul): Merci, M. le Président. Ce que je
voudrais ajouter aux remarques du député de Vaudreuil-Soulanges,
M. Daniel Johnson, c'est que la demande vise aussi la radiation, non seulement
pour permettre une vente d'une partie du terrain concerné à la
Société d'habitation du Québec, mais, également,
pour régulariser le titre même de la corporation. Parce que la
corporation a acquis en 1979 et a transformé le presbytère en
hôtel de ville et salle communautaire.
Or, il faudrait, pour bonifier ce titre-là, que ces conditions
d'usage restreint, qui affectaient les deux donations du siècle dernier,
soient radiées. Alors, c'est non seulement pour la Société
d'habitation du Québec, mais pour bonifier le titre même.
Le Président (M. Bissonnet): Au niveau des remarques
préliminaires, M. le ministre.
M. Johnson (Anjou): M. le Président, je pense que les
faits ont été exposés avec beaucoup de clarté par
le député de Vaudreuil-Soulanges et le procureur. M. le maire, M.
l'ex-maire, je voudrais vous souhaiter la bienvenue chez nous et vous dire que,
une fois que ce projet de loi sera adopté, je suis sûr que mon.
collègue, le ministre de l'Habitation et de la Protection du
consommateur, se fera un plaisir d'aller participer à la levée de
la première pelletée de terre sur ces terrains qui pourront enfin
donner lieu à l'érection d'un HLM dans votre
municipalité.
Ceci dit...
Le Président (M. Bissonnet): À l'ordre!
M. Johnson (Anjou): M. le Président, toutes les recherches
ont été effectuées. Les travaux habituels au
ministère de la Justice nous permettent de nous rendre compte qu'il y a,
effectivement, dans un cas comme celui-là, une quinzaine de
précédents aussi.
Le Président (M. Bissonnet): Est-ce qu'il y a d'autres
remarques préliminaires? Je vais souligner, pour les fins du journal des
Débats, que le député de Brome-Missisquoi est membre de
cette commission à titre de parrain du projet de loi 206.
Projet de loi 238: est-ce que l'article 1 est adopté? Y a-t-il
des remarques sur l'article 1? L'article 1 est adopté.
Article 2? Est-ce qu'il y a des commentaires sur l'article 2? Est-ce que
l'article 2 est adopté?
Une voix: Adopté.
Le Président (M. Bissonnet): Adopté.
Est-ce que l'article 3 est adopté? Adopté. Est-ce que
l'annexe du projet de loi est adoptée telle que
rédigée?
Une voix: Adopté.
Le Président (M. Bissonnet): Est-ce que le
préambule du projet de loi 238 est adopté?
Une voix: Adopté.
Le Président (M. Bissonnet): Est-ce que le titre tel que
rédigé: Loi concernant un immeuble situé dans la
municipalité de la paroisse de Saint-Télesphore, est
adopté?
Une voix: Adopté.
Le Président (M. Bissonnet): Est-ce que l'ensemble du
projet de loi est adopté?
Une voix: Adopté.
Le Président (M. Bissonnet): Je déclare le projet
de loi 238 adopté.
Je vous remercie, messieurs.
Projet de loi 206
J'appelle maintenant le projet de loi 206.
Je demanderais au procureur de M. Charles Jaquays, vice-président
des Aliments Tofuco, s'il est présent.
Je cède la parole au député parrain de ce projet de
loi, le député de Brome-Missisquoi.
M. le député de Brome-Missisquoi, vous avez la parole.
M. Paradis: II s'agit d'une loi concernant la succession de Homer
Morton Jaquays. En substance, il s'agit du seul héritier vivant à
ne pas avoir bénéficié d'une succession. Une des
conditions posées par le testateur était que, pour pouvoir
bénéficier de la succession, les héritiers devaient avoir
atteint l'âge de 30 ans. Présentement, le seul héritier qui
reste et qui n'a pas touché sa part de la succession est
âgé de 27 ans. Il se retrouve dans une situation financière
difficile. L'adoption de ce projet de loi ne porte préjudice à
aucune personne. Tous les intéressés, de près ou de loin,
ont été avisés et ne se sont pas opposés à
l'adoption dudit projet de loi.
En substance, tout ce que ce projet de loi vise, c'est de rendre
exécutoire le testament au moment où le
bénéficiaire a seulement 27 ans plutôt que 30 ans.
Le Président (M. Bissonnet): Monsieur, est-ce que vous
pouvez vous identifier?
M. Jaquays (Charles): Yes, my name is Charles Jaquays.
Le Président (M. Bissonnet): Mr.
Jaquays, you have something to say to the Commission?
M. Jaquays: I feel that just about everything is outlaid in the
preambule. I have tried to stick to the protocole that was sent to me by Miss
Bibiane Gagnon Reny and I forwarded everything that I could to her and, I
suppose, subsequently to yourselves. So, I ask that the bill be passed.
Le Président (M. Bissonnet): Thank you. M. le ministre,
est-ce que vous avez des remarques préliminaires à faire sur ce
projet de loi 206?
M. Johnson (Anjou): Welcome, Mr. Jaquays. I am not sure this is
unprecedented, but it is of course not in the habits of the Department of
Justice to grant its approval to, generally speaking, modifications of wills in
this fashion. (17 h 15)
That said, we clarified, a certain number of facts. The condition that
you be 30 was not a condition to be simply "majeur". It was a condition, since
you are two years away from that condition. But it would have been different if
the condition set off by your grandfather would have been that you be "majeur"
and you would have been 16, we would not have granted it.
Secondly, it seems that you are the only one left who is entitled to
something in two years. Thirdly, the other people in the succession have no
objection to it. This remains though a very particular bill, and we will give
our assent to it considering the context. I thank you and I wish you good
luck.
M. Jaquays: Thank you very much, Sir.
Le Président (M. Bissonnet): M. le député de
D'Arcy McGee.
M. Marx: First of all, did you do this all by yourself? Are you
coming to the
National Assembly by yourself or did you have a lawyer to prepare
your...
M. Jaquays: Sir, I am here by myself.
M. Marx: I mean, did you prepare the bill yourself?
M. Jaquays: No, the bill was prepared with the assistance of a
counsellor.
M. Marx: With the assistance of a counsel. Here, we have a will
where money was left for when you were going to be 30 years old.
M. Jaquays: Yes.
M. Marx: And now you are asking for it although you are 27 years
old.
M. Jaquays: Right.
M. Marx: So you want it three years earlier. I agree with what
the minister said, that this is something that we generally do not do. But, if
the minister is in agreement, then I suppose that I am in agreement as
well.
Le Président (M. Bissonnet): M. le député de
Brome-Missisquoi.
M. Paradis: I would add, for the record, because the speakers who
preceeded me have said that it is a precedent, that the Jaquays family is in a
difficult financial situation, on the verge of losing their farm in the riding,
and that this money will be applied to keeping the farm in the family.
M. Marx: That is an important statement. We know exactly what
happened in this case.
Le Président (M. Bissonnet): Very good. Nous
procédons à l'étude du projet de loi 206, article par
article. J'appelle l'article 1, est-ce que cet article est adopté?
Des voix: Adopté.
Le Président (M. Bissonnet): L'article 1 est
adopté. J'appelle l'article 2. Cet article est-il adopté?
Des voix: Adopté.
Le Président (M. Bissonnet): Adopté. J'appelle
l'article 3. Cet article est-il adopté?
Des voix: Adopté.
Le Président (M. Bissonnet): Adopté. Est-ce que le
préambule du projet de loi 206 est adopté?
Des voix: Adopté.
Le Président (M. Bissonnet): Adopté. Le titre du
projet de loi 206, Loi concernant la succession de Homer Morton Jaquays, est-il
adopté?
Des voix: Adopté.
Le Président (M. Bissonnet): Je déclare que le
projet de loi 206 est adopté tel que présenté.
M. Jaquays: Thank you very much.
Le Président (M. Bissonnet): La commission, ayant
terminé le mandat qui lui avait été confié, ajourne
ses travaux sine die.
(Fin de la séance à 17 h 18)