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Point de presse de M. Christian Dubé, porte-parole du deuxième groupe d'opposition en matière de finances et du Conseil du trésor, et M. Gérard Deltell, porte-parole du deuxième groupe d'opposition responsable de la Capitale-Nationale

Version finale

Wednesday, June 11, 2014, 11 h 18

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Onze heures dix-neuf minutes)

M. Dubé : O.K. Alors, bonjour, tout le monde. Content de vous avoir avec nous aujourd'hui. Alors, ce matin, encore une fois, le Vérificateur général est venu présenter les conclusions de ce qu'on appelle les opérations sur l'année et, nous, ce qu'on appelle en fait, depuis quelque temps, le musée des horreurs. Alors, le musée des horreurs, la version 2014, elle est absolument importante, et c'est pour ça qu'on voulait faire ce point-là aujourd'hui, parce que le gouvernement libéral a l'occasion, avec cette liste-là qui a été publiée ce matin, d'aller piger dans des opportunités de meilleure gestion qui sont incroyables. Et il y en a plusieurs, d'ailleurs, qui se rapportent autant du côté libéral que du Parti québécois, parce qu'on sait que le vérificateur regarde toujours quelques années en arrière.

Et je dirais d'entrée de jeu, pour tout le monde ici ce matin que, ce qui est important, c'est qu'on a un bel exemple qu'il faut arrêter de se servir des comités pour pelleter en avant. On a des beaux exemples ici où on pourrait agir immédiatement pour sauver dans les finances publiques.

Alors, laissez-moi vous donner quelques exemples : dans les centres de services partagés, au niveau des médicaments, au niveau des aires de services, les fameux PPP qui ont été mis en place sur les autoroutes, où il y a eu des dérapages de coûts incroyables, au niveau des commissions scolaires, et notamment sur l'Hydro-Québec, où mon collègue fera quelques points.

Je reviens rapidement sur chacun des points pour vous dire que, dans ces exemples-là qui sont mis dans le rapport du VG, dans les services partagés, rappelez-vous que la coalition avait dit clairement qu'il fallait, pour sauver dans les dépenses publiques, requestionner les façons de faire, et, dans les questions de faire, il fallait mieux acheter.

Ce que le vérificateur nous dit ce matin, c'est qu'on ne profite pas de tous les avantages du pouvoir d'achat du gouvernement, lorsqu'on questionne les façons de faire. Les médicaments, on voit qu'il y a des ristournes qui ont été payées... qui ont été reçues de façon illégale. Ça veut dire qu'on paie encore trop cher pour nos médicaments, puisqu'on accepte des ristournes sans aller chercher le plein potentiel. Il y a des aires de services où il avait été convenu, le long des autoroutes, où le gouvernement aurait un partage des coûts à 50-50 avec le privé, et où on se rend compte que les négociations ont mal tourné, et le gouvernement a jusqu'à 90 % du risque, etc.

Alors, je termine en disant : On a un bassin d'opportunités où le gouvernement libéral doit arrêter de pelleter en avant, doit se saisir de ces occasions-là pour ne pas faire, justement, des comités, mais d'agir maintenant pour sauver des coûts. Et je vais laisser la parole à Gérard Deltell concernant Hydro-Québec.

M. Deltell : Merci bien, Christian. Bonjour, mesdames messieurs. Alors, concernant Hydro-Québec, on sait qu'on a un très grave problème de transparence et de démocratie d'information. On informe très mal, à Hydro-Québec, c'est une chasse gardée. C'est pourtant le vaisseau amiral de l'État québécois, et malheureusement on gère ça en vase clos.

Alors, on était bien fiers de voir qu'il y a environ un an on avait voté une loi qui permettait, justement, au Vérificateur général d'aller enquêter et de faire son travail pour Hydro-Québec. Encore fallait-il qu'Hydro-Québec collabore. Et, dans le rapport, ce que l'on constate, c'est qu'Hydro-Québec ne collabore pas du tout. Et, de façon très directe, le vérificateur écrit que la position d'Hydro-Québecest incompatible avec la recherche d'une plus grande transparence. Ça ne peut pas être plus clair que ça. Hydro-Québec ne veut rien savoir d'avoir le Vérificateur général dans ses pattes. Mais, c'est de valeur, il y a une loi qui autorise le VG d'aller travailler chez Hydro-Québec. Et, de façon très claire, le VG écrit : «…menace l'indépendance nécessaire à la réalisation de la mission du VG, nuit à l'efficacité des travaux de révision générale et retarde considérablement l'exécution du plan de travail du Vérificateur général.»

Alors, ce qu'on constate, c'est qu'Hydro-Québec ne veut pas collaborer avec le Vérificateur général. Pourtant — et ça, c'est inquiétant — le 29 mai dernier, j'ai posé une question au ministre responsable d'Hydro-Québec, à savoir Pierre Arcand, et je lui ai demandé : Est-ce que, selon vous, Hydro-Québec collabore avec le Vérificateur général? Et qu'est-ce que m'avait dit M. Arcand à ce moment-là? Collaboration pleine et entière. Il se fait actuellement une collaboration entre Hydro-Québec et le Vérificateur général. La société d'État collabore. Nous pouvons vous assurer de la pleine et entière collaboration d'Hydro-Québec dans ce dossier. C'est exactement le contraire que le VG nous dit. Alors, pourquoi M. Arcand a donné une information, en Chambre, qui est complètement contraire à la réalité?

Et là, par exemple, il y a eu une suite à ça. J'ai posé la question le 29, le jeudi 29, eh bien, voilà que le lundi 2 juin, donc trois jours après que moi, j'aie posé la question, voilà que Thierry Vandal écrit une lettre au Vérificateur général pour lui dire : O.K., c'est beau, on va collaborer. Écoutez, je ne veux pas trop tirer la couverte de mon bord, là, mais je pense qu'il y a eu un cause à effet entre la question que j'ai posée en Chambre, le manque de collaboration flagrant d'Hydro-Québec avec le VG. Et, après que j'aie posé la question en Chambre — hop! — la lumière se fut et puis voilà que le VG a maintenant la collaboration d'Hydro-Québec. Alors, moi, j'interpelle directement M. Arcand : Comment il se fait qu'à l'Assemblée nationale, le 29 mai, il nous a dit que c'était la collaboration pleine et entière, alors que le Vérificateur général nous dit qu'il ne collaborait pas du tout?

M. Dubé : Alors, merci beaucoup. Merci, bonne journée.

(Fin à 11 h 24)

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