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Point de presse de M. François Legault, chef du deuxième groupe d'opposition, et M. Benoit Charette, député de Deux-Montagnes

Version finale

Wednesday, November 12, 2014, 9 h 45

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Neuf heures quarante-sept minutes)

M. Legault : Écoutez, actuellement, le gouvernement libéral demande à tous les acteurs de la société québécoise de faire des sacrifices pour atteindre l'équilibre budgétaire, et nous sommes d'accord avec ça. Nous allons continuer d'appuyer le gouvernement quand ce sont des mesures qui sont vraiment autour, là, d'éliminer la bureaucratie, le gaspillage. On avait un plan où on a expliqué, de façon détaillée, comment réduire les dépenses de 2 milliards. Donc, on est tout à fait d'accord avec cet objectif-là. Cependant, nous croyons que, par cohérence, les députés doivent faire leur part dans cet effort qui est demandé à l'ensemble des Québécois.

Actuellement, il y a un projet de loi, le projet de loi n° 3, où le gouvernement libéral demande à tous les employés municipaux de contribuer à 50-50 dans leur régime de retraite. Je vous rappelle, là, qu'actuellement la contribution de l'employé dans les différentes conventions collectives au niveau municipal, la partie employés varie entre 24 % et 50 %.

Ce qui est important de dire, c'est qu'actuellement les députés de l'Assemblée nationale, donc nous, nous avons un régime de retraite qui est encore plus généreux que les municipalités. Les députés ne contribuent qu'à 21 % à leur régime de retraite. Donc, nous demandons aujourd'hui que les députés prêchent par l'exemple, et ce qu'on demande aux employés municipaux, bien, on devrait l'appliquer aussi aux employés. C'est une question de cohérence. On doit prêcher par l'exemple. On ne peut pas, d'un côté, demander une chose aux employés municipaux puis ne pas l'appliquer à nous-mêmes.

Donc, c'est un dossier... puis c'est une proposition qu'on a faite depuis décembre 2013. Mon collègue Benoit Charette, qui est le député de Deux-Montagnes, qui est notre porte-parole en matière d'institutions démocratiques, a fait cette proposition-là depuis décembre 2013. À l'époque, c'était un gouvernement du Parti québécois. Le gouvernement du Parti québécois a refusé notre proposition, n'est pas allé de l'avant avec notre proposition. Maintenant, on a un nouveau gouvernement, qui est le gouvernement libéral. Nous, on demande au gouvernement libéral, là... On s'attend à ce que, les prochaines semaines, ça soit quand même difficile. On le voit, il y a beaucoup de manifestations autour du projet de loi n° 3, et il faut que les députés de l'Assemblée nationale prêchent par l'exemple.

Le Modérateur : On passe à la période de questions.

Mme Biron (Martine) : M. Legault, ça passe par le Bureau de l'Assemblée nationale, et vous avez un siège au Bureau de l'Assemblée nationale, alors vous pouvez certainement nous dire où on en est au sein du BAN.

M. Legault : Écoutez, le Bureau de l'Assemblée nationale est contrôlé par une majorité de libéraux. Pour l'instant, il n'y a pas d'ouverture, ni chez les libéraux, ni chez le Parti québécois.

Mme Lajoie (Geneviève) : Sur le 50-50, de ce que vous demandez, est-ce que ça s'applique au déficit passé, comme c'est le cas pour le projet de loi n° 3?

M. Legault : Non. Ce qu'on veut, c'est d'arrêter l'hémorragie, donc au moins de s'assurer qu'à partir de maintenant on soit à 50-50, mais il faudra éventuellement regarder ce qui se passe avec le déficit passé.

M. Ouellet (Martin) : Est-ce que le rapport de Mme Dubé pourrait faire l'affaire...

M. Legault : Bien, dans le rapport de Mme Dubé — puis je lui avais dit, d'ailleurs, à Mme L'Heureux-Dubé, quand je l'ai rencontrée — on parle de ramener la part de l'employé, du député, à 41 %. Moi, je pense, là, que, par cohérence, on ne peut pas demander aux employés municipaux d'être à 50-50 puis de dire : Les députés vont être à 41-59. Bon.

Puis l'autre affaire qui est importante de dire aussi, c'est que, pour ce qui est de la partie augmentation de la rémunération qui était proposée dans le rapport L'Heureux-Dubé, nous, on propose que ça s'applique à la prochaine législature.

M. Bélair-Cirino (Marco) : …mais avec un financement 50-50 des régimes de pension.

M. Legault : On est ouverts en partie aux recommandations du rapport L'Heureux-Dubé, mais on souhaite que ça soit 50-50 et on souhaite que ça s'applique seulement dans la prochaine législature, parce qu'actuellement je pense que tout le monde va être d'accord pour dire que les députés de l'Assemblée nationale ne sont sûrement pas surpayés. Par contre, il y a une question de la capacité de payer du gouvernement du Québec.

Actuellement, là, que ça soit avec les médecins ou avec n'importe quel groupe d'employés, c'est l'argument qui est utilisé par le gouvernement libéral, avec raison, de dire : Oui, est-ce que, les employés, on souhaiterait mieux les payer? C'est une chose, mais il y a la capacité de payer. La capacité de payer du gouvernement n'est pas au rendez-vous. Il faut que tout le monde fasse des sacrifices, et je ne comprendrais pas pourquoi les députés ne feraient pas leur part. Comment on peut demander aux employés municipaux de contribuer à 50-50 puis d'accepter que nous, les députés, on contribue seulement à 21 %? Il me semble qu'il y a un problème d'équité puis un gros problème de cohérence.

M. Bélair-Cirino (Marco) : Comment allez-vous interpréter un refus des partis, des autres partis, d'appuyer votre motion?

M. Legault : Bien, moi, je trouve que c'est un très mauvais signal qui serait envoyé et par le Parti libéral et par le Parti québécois de dire : Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais. Donc, actuellement, là, il y a un moment, là… on a déposé une motion, c'est la dernière motion du mercredi à laquelle on a le droit. Donc, ils n'ont pas le droit de refuser d'en débattre. Donc, on va débattre aujourd'hui, et moi, j'espère qu'un certain nombre de députés du Parti québécois, du Parti libéral et de Québec solidaire se lèveront pour appuyer notre motion parce que c'est le gros bon sens, là.

Et moi, j'ai été dans l'entreprise privée, c'est la même chose. À chaque fois que j'ai demandé des sacrifices à mes employés chez Air Transat, là, j'ai d'abord donné l'exemple avec ma rémunération. Je ne vois pas comment les députés peuvent être crédibles d'aller affronter les manifestations que les gens qui disent : On n'a pas voté pour ça, je n'ai rien volé… On leur demande, là, quand même un changement très important, de dire : À partir de maintenant, la contribution au régime de retraite, ça sera 50-50 au lieu d'être 30-70 ou 40-60. Comment on peut, nous, les députés, là, se regarder dans le miroir puis dire : Moi, je contribue seulement à 21 %, 79 % est payé par le gouvernement qui a un problème de capacité de payer? Il y a une incohérence complète.

M. Laforest (Alain) : Un des arguments, M. Legault, de certains parlementaires, c'est de dire qu'en amenant ce débat-là dans le salon bleu les parlementaires deviennent juge et partie de leur rémunération. Vous n'avez pas de problème avec ça, vous?

M. Legault : Non, je n'ai pas de problème avec ça. Ça a toujours été comme ça que ça fonctionnait. Je pense qu'on doit donner l'exemple. Écoutez, quand un dirigeant d'entreprise réduit son salaire, il a effectivement une position de juge et partie. On a le rapport L'Heureux-Dubé qui dit : Déjà, il faudrait passer de 21 % à 41 %. Donc, on a déjà un rapport indépendant qui va dans cette direction-là, puis, je pense, c'est une question de cohérence.

M. Laforest (Alain) : Est-ce que le rapport L'Heureux-Dubé, pour vous, c'est une bonne base de départ puis ça pourrait se régler rapidement?

M. Legault : Moi, je pense, c'est une bonne base de départ, mais toute augmentation de rémunération, à cause des problèmes de finances publiques qu'on a, à cause de la capacité de payer du gouvernement, ça devrait seulement s'appliquer dans la prochaine législature.

Mme Lajoie (Geneviève) : …des salaires, mais est-ce que c'est pareil aussi pour le 50-50, ou est-ce que ça, c'est…

M. Legault : Non, le 50-50…

Mme Lajoie (Geneviève) : Ça serait maintenant?

M. Legault : …on le demande aux employés municipaux. Imaginez-vous si, demain matin, les employés municipaux exigeaient que toute réduction de la contribution de l'employeur sur les régimes de retraite soit 100 % compensée par une augmentation de salaire. Je pense que le gouvernement libéral dirait : Non, il n'en est pas question, on ne sauvera rien.

Bien, c'est la même chose pour les députés. Là, on dit, là : Tout le monde doit faire des sacrifices. Donc, actuellement, on demande aux employés municipaux d'être 50-50. Le moins qu'on puisse faire, c'est d'être 50-50. Puis ça n'aurait pas de bon sens de dire : On va tout compenser ça par une augmentation des salaires.

M. Lacroix (Louis) : Le point en litige avec les employés municipaux, notamment, là, c'est les déficits passés, hein?

M. Legault : En partie.

M. Lacroix (Louis) : Alors, vous, vous dites que ça se… vous ne voulez pas appliquer ça aux déficits passés. Alors, vous n'avez pas l'impression d'être en train de faire la moitié du chemin?

M. Legault : Bien, je suis en train de faire, effectivement, la moitié du chemin. Il y a encore une autre partie du chemin qui est à faire. Ce que je comprends, c'est que le PQ et le Parti libéral ne semblent même pas ouverts à faire cette moitié de chemin. Je trouve ça quand même incroyable. Parce qu'effectivement il faudra aussi se parler des déficits passés qui sont très importants. Donc, commençons, là, par arrêter l'hémorragie, se mettre à 50-50, les députés, puis discutons ce qu'on fait avec les déficits passés.

Mme Dufresne (Julie) : …est-ce que ce n'est pas juste une manoeuvre politique pour placer les libéraux et les péquistes devant leurs contradictions?

M. Legault : Bien, moi, je pense, c'est une question de cohérence. Comme je vous dis, là, moi, j'ai été…

Mme Dufresne (Julie) : C'est une manoeuvre politique.

M. Legault : Non. J'ai été gestionnaire dans ma vie, là, et puis… Écoutez, on a eu des bonnes discussions au caucus, parce qu'effectivement je pense que c'est consensuel : les députés, là, ne sont pas surpayés. Mais moi, là, ce que j'ai réussi à vendre, si je peux dire, à mes députés, c'est de dire : Je ne serais pas capable, comme patron… si demain matin, là, c'était moi, le premier ministre du Québec, là, je ne serais pas capable de demander des choses aux employés de l'État puis de ne pas l'appliquer à moi-même. Moi, en tout cas, je n'ai jamais fait ça, dans toutes les organisations où je suis allé. Il me semble que le patron, là, doit donner l'exemple, doit prêcher par l'exemple.

Mme Dufresne (Julie) : …y aller avec les déficits passés aussi.

M. Legault : Bien, il faut les regarder aussi. Commençons par la situation actuelle, mais je n'exclus pas aussi qu'il faut se pencher sur les déficits passés…

M. Ouellet (Martin) : C'est quoi, le déficit passé du régime de retraite…

M. Legault : Ah! c'est un montant très élevé. Je n'ai pas le montant exact, là, mais c'est très élevé.

M. Croteau (Martin) : …mauvais signal que ça envoie, comme vous dites, comment vous interprétez… comment expliquez-vous la frilosité des autres partis à aborder ce sujet-là?

M. Legault : Bien, il faut leur poser la question à eux autres, là, parce que…

M. Croteau (Martin) : Qu'est-ce que vous en pensez?

M. Legault : Bien, écoutez, là, je ne veux pas leur prêter des intentions.

M. Croteau (Martin) : Sur un autre sujet, qu'est-ce que vous faites des révélations sur le faux C.V. d'Arthur Porter, là, qui se serait fait embaucher avec un C.V. qui n'était pas…

M. Legault : Bien, ça s'ajoute à tout le dossier de M. Porter, de son embauche comme D.G. du CHUM, écoutez… mais je pense que ce qu'il y avait de plus grave, évidemment, c'est toute la corruption, la collusion, mais, en plus, qu'il ait faussé son C.V., ça ajoute…

Mme Biron (Martine) : …sur le sujet du jour, vous commencez en disant : Les députés ne sont pas surpayés, en fait, mais vous proposez finalement d'abaisser leurs conditions de travail.

M. Legault : Bien, regardez, les policiers nous disent : Quand on compare notre rémunération avec la rémunération des autres policiers dans les autres provinces, on n'est sûrement pas surpayés. Quand vous regardez les médecins spécialistes, on compare avec les autres provinces, ils ne sont sûrement pas surpayés, mais on leur demande quand même des sacrifices. Actuellement, là, ce n'est pas une question de dire : Est-ce qu'on veut que tout le monde soit payé de façon comparative avec ce qui se fait ailleurs au Canada? C'est une question de dire : On demande à tous les Québécois de faire des sacrifices, donc il faut prêcher par l'exemple.

M. Laforest (Alain) : Juste sur un autre sujet, là, cet après-midi, il va y avoir la mise à jour économique du gouvernement fédéral. On va donner de l'argent. Vous entrevoyez ça comment, la nouvelle mise à jour, compte tenu du contexte économique de M. Leitão, là?

M. Legault : Bien, écoutez, moi… on avait un plan, nous autres, pour éliminer le déficit en un an. Je continue à penser que c'est possible d'éliminer le déficit au Québec en réduisant les dépenses, donc sans augmenter les taxes, et les impôts, et les tarifs. Si le gouvernement fédéral réduit les taxes, les impôts des Québécois, bien, il faudrait que ça reste dans les poches des Québécois. Je ne vois pas le gouvernement provincial, le gouvernement du Québec, là, aller compenser par une hausse, là. Les Québécois, actuellement, sont surtaxés. Tant mieux si le gouvernement fédéral réduit les taxes.

M. Laforest (Alain) : Est-ce que le fédéral risque de stimuler la création d'emplois en abaissant les taxes et les impôts, selon vous?

M. Legault : Moi, je pense que ça peut juste aider. Mais on a un problème, là, avec notre comparaison avec l'Ontario puis le reste du Canada. Je vous rappelle, là, qu'on a un écart de richesse de 14 % avec l'Ontario, 25 % avec le reste du Canada. Donc, si le gouvernement fédéral stimule également toutes les provinces, on n'éliminera pas ou on ne réduira pas l'écart. Il faut agir aussi au Québec. Les gens, au Québec, sont beaucoup plus taxés que dans les autres provinces du Canada. Donc, il faut faire quelque chose de spécifique aussi pour le Québec.

Mme Plante (Caroline) : Mr. Legault, back to pensions. At first sight, if you raise pension contributions and you also raise salaries, that's not much of a sacrifice.

M. Legault : OK. No. What we suggest, it's that we do the same thing for the MNAs as what we are asking for employees, which is to, right now, increase the contribution of employees or reduce the contribution of the Government in order to have a 50-50 contribution.

For the salaries, we propose to review them but only for the next mandate, so in four years from now. But we are asking for a change now in municipalities, we should do a change now also for our pension funds. It's not acceptable, and, when you compare contribution in pension funds in municipalities' employees, they contribute between 24% and 50%. With the MNAs, it's only 21%. So I don't see… I would not be able to look at myself in the mirror asking employees something and not doing the same for myself.

Mme Plante (Caroline) : Why not include past deficits in your motion?

M. Legault : Because it's the first step. We have, first, to stop increasing the problem, but we also need to look at the past deficits. But right now we are proposing this since last December. The PQ Government refused. Today, we'll see if the Liberal Government will accept. There'll be a motion. Everybody will have to vote on this motion. So we think it's time to do that. It won't be easy, in the next few weeks, in streets in Québec. The Bill 3 will be very tough to be accepted by employees, and I think that it would be giving a good signal to do the same for our pension plans as what we're asking for employees.

Mme Plante (Caroline) : ...against, what signal is that sending...

M. Legault : I think it would send a very negative signal.

M. Hicks (Ryan) : Are you open to amendments to this motion? Because the Government… we were just talking to Pierre Moreau, he says he's favorable to looking at this. Would you be open if the Liberals had amendments to make?

M. Legault : It depends of the amendments. If the amendments are to increase the salaries right now for the same amount, it's not a sacrifice. So we're always open for discussion, but it has to make sense.

M. Harrold (Max) : Some MNAs are uncomfortable having to vote on their own working conditions. Can you understand that? I mean, you say, as a business leader, you took actions. What do you think they should do here?

M. Legault : It's the same thing. When I was president of Air Transat, I did that. And I wouldn't have even thought about asking for sacrifices to employees and not doing the same for me. So, of course, when I was president of Air Transat, I was in a kind of conflict of interest. But we're not asking for an increase, we're asking for a decrease. So I think you have to show example, and it's part of your responsibility being in charge of governing Québec.

M. Harrold (Max) : L'Heureux-Dubé's report said it would be «à coût nul», at zero cost, if you have... so in four years time. So you're really just talking about a sacrifice for four years. Is that what you're saying?

M. Legault : What I am saying is that, yes, we will have to look at that in four years from now, for the new MNAs that come at the time. But, right now, it's a question of the capacity to pay of the Government. We have no money. We're asking for sacrifices. So I can understand that some people would say that we are underpaid, but you can say that for other groups of employees. But we are asking sacrifices to everybody. We're asking everybody to have a contribution at 50-50 for pension plans. So why don't we apply that to ourselves?

Le Modérateur : One last question. Geoffrey.

Mme Plante (Caroline) : Just maybe a last one. Raising pension contributions, do you think, down the line, it will hurt your capacity to attract new quality candidates if they're paying more for their pension?

M. Legault : No, because I think we can look at next group of MNAs. I'm open for reviewing that for the next generation of MNAs, but honestly, a few thousand dollars won't change the attraction to become an MNA.

Le Modérateur : Geoffrey, dernière question.

M. Vendeville (Geoffrey) : Firstly, would you accept anything less than a 50% contribution?

M. Legault : No, and I said it to Mrs. L'Heureux-Dubé when I met her, when she presented a report to me. I told her that I don't see how she can suggest to increase the 21% contribution to only 41% when we're asking employees to go to 50-50. So I think it's a question of being fair with employees. O.K. Merci.

(Fin à 10 h 6)

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