(Quatorze heures trente-deux minutes)
Mme Massé : Alors, bonjour,
tout le monde. En cette belle après-midi chaleureuse, c'est le cas de le dire,
je veux vous dire à quel point on termine cette session-ci, cette session politique
assez charnière pour notre parti, n'est-ce pas... Gabriel et moi en sommes à
notre premier bilan de session puisque, comme vous le savez, cette année, ça a
été en début d'année... en début de session, pardon, le départ de Françoise,
mon arrivée comme porte-parole, la possibilité pour Gabriel de s'activer un peu
plus vite pour faire son choix, est-ce qu'il voulait venir en politique
partisane ou non, et il a choisi Québec solidaire. Alors, je pense que, quand
les progressistes indépendantistes motivés et motivants comme ça joignent Québec
solidaire, bien, c'est un signe, c'est un grand signe comme quoi Québec
solidaire, c'est le véhicule qui va amener le Québec dans le changement dont
plusieurs de nos concitoyens ont envie.
Je vous dirais que cette session — n'ayez
crainte, je ne ferai pas une longue liste d'épicerie — Amir et moi,
même si nous étions à effectifs réduits, le tiers d'une députation, ça paraît,
ça, en bout de ligne, on a quand même bougé sur plusieurs sujets. Je veux juste
attirer votre attention sur, dans le cas d'Amir, par exemple, le projet de loi
sur les Airbnb pour justement encadrer et permettre un meilleur vivre-ensemble
parce qu'on est en train de détruire les parcs locatifs et, des fois, même,
comme dans ma circonscription, les vies de quartier. Mais aussi Amir a déposé,
il y a quelques semaines, un projet de loi pour que les enfants sans-papiers
puissent rentrer à l'école en septembre, un projet de loi qui n'a pas été
appelé, alors qu'on aurait pu aisément l'appeler. Je vais laisser Gabriel en
parler après.
Et, pour ma part, bien sûr que la question,
une des questions qui a manqué souvent à l'agenda, la question de
l'environnement. Donc, deux projets de loi, un pour protéger l'eau, l'autre
pour interdire la fracturation hydraulique, et ces projets de loi là, bien sûr,
n'ont pas été appelés. Et je le dis parce qu'on n'en parle tellement pas
souvent, mais une des occupations dans mon grand mandat de députée solidaire de
l'ensemble du Québec, ça a été aussi d'accompagner nos frères et soeurs
autochtones, notamment pour la commission Viens et aussi pour, dernièrement,
que la communauté de Manawan puisse avoir accès à une ambulance, dossier où le
ministre a rencontré Manawan, mais malheureusement c'est toujours bloqué.
Alors, je ne pourrais pas terminer mon
intervention sans me rappeler que, lorsque Françoise s'est retirée pour
prendre, bien sûr, une retraite bien méritée, le premier dossier... ah! ce n'est
même pas un dossier, le premier événement avec lequel j'ai été confrontée, c'est
l'attentat de la mosquée ici, à Québec. Et je vous dirais que c'est avec grande
tristesse que je vois qu'une session plus tard, plusieurs heures de
discussions, de débats, de délibérations au Parlement n'auront pas permis au
Parlement du Québec de faire des avancées importantes pour s'assurer que
l'ensemble de nos concitoyens soient, d'une part, protégés, respectés. On l'a
vu, dès cette semaine, avec les statistiques sur les crimes haineux. Il y a de
quoi à sonner l'alarme, que tout le monde semblait prêt à faire au mois de
février. Même si ça fait des années que Québec solidaire dit qu'il faudrait
minimalement s'entendre sur ce consensus-là, malheureusement, on est encore à
la case départ, et c'est très triste parce que c'est nos concitoyens.
Puis petit clin d'oeil, je nous rappelle
que, dans ce temps-là, c'est aussi une mobilisation citoyenne en trois semaines
où les citoyens de Sainte-Marie—Saint-Jacques se sont levés debout pour
s'assurer que la circonscription allait demeurer sur la carte électorale, ce
qui est le cas maintenant.
Alors, plutôt belle session pour Québec
solidaire et pour moi. Ah oui! Puis lui, il est arrivé, quand même.
M. Nadeau-Dubois : Bien,
voilà! Pour ma part, la session a été pas mal plus courte, mais elle a été, je
dirais, tout aussi intense. Et, en seulement deux semaines, ça fait seulement
deux semaines que je suis ici, mais, en seulement deux semaines, j'ai tiré quand
même quelques constats. Le premier, c'est que le gouvernement libéral, même
s'il est assis sur 4 milliards de dollars en surplus, bien, continue à
laisser les services à la population se détériorer, continue à laisser les
tarifs augmenter. Et les impacts de l'austérité libérale aujourd'hui ne peuvent
plus être camouflés, et les quelques promesses de réinvestissement, là, des
dernières semaines ne permettront pas, on le sait, de réparer les pots cassés.
Le système d'éducation, c'est le meilleur
exemple. Les spécialistes manquent, et encore une fois, cette semaine, là,
c'est littéralement des écoles qui tombent en ruine. Donc, on le voit en
éducation, mais on le voit dans plein d'autres domaines, y compris dans le
domaine dans lequel le gouvernement se prétend être un expert, le domaine de
l'économie, où les choses vont pas mal moins bien que ce que les libéraux
prétendent. Et ce qui est intéressant, c'est que, ces jours-ci, la CAQ et les
libéraux font à semblant de se chicaner en matière d'économie, alors que, dans
les faits, ils proposent exactement le même modèle. Et la meilleure preuve de
ça, c'est le vote d'hier où la CAQ et les libéraux, côte à côte, ont voté en
faveur de l'accord de libre-échange entre le Québec et l'Union européenne.
Ce qu'il faut dire, le constat qu'il faut
faire, c'est que ce modèle-là de développement économique, il ne fonctionne
pas. Les régions du Québec se vident. Les inégalités augmentent et les salaires
de la classe moyenne stagnent, et c'est ça, le bilan de l'économie de dirigeants
que nous propose Philippe Couillard.
Je ne ferai pas la liste de tous les
scandales, de toutes les erreurs, de toutes les crises du gouvernement
Couillard parce que cette liste-là serait beaucoup trop longue et, de toute
façon, je pense que chaque personne au Québec peut faire sa propre liste parce
qu'il y a eu tellement de crises et tellement d'erreurs durant cette dernière
session parlementaire. Et, dans ce contexte-là, moi, je suis très fier du
travail que l'équipe de Québec solidaire a accompli.
Ce matin, d'ailleurs, on a mené une
dernière bataille. On a déposé une motion qui aurait pu permettre l'accès à
l'éducation publique pour tous les enfants du Québec, quel que soit leur statut
migratoire. Cette motion-là avait été appuyée par l'ensemble des partis
politiques. Encore une fois, Québec solidaire avait réussi à créer un
consensus. Malheureusement, les libéraux ont manqué de volonté, manqué de
courage, ce qui fait en sorte qu'en septembre il y a des centaines d'enfants,
au Québec, qui ne pourront pas aller à l'école.
Il y a une expression en québécois qui
décrit assez bien ce qui s'est passé ce matin : les libéraux ont «choké», tout
simplement. Et c'est toujours comme ça quand il est question d'inclusion. C'est
des belles paroles, c'est des beaux slogans, mais les actes, les gestes
concrets ne sont jamais au rendez-vous. Et ce manque de courage là, il a un
prix, hein? Il a prix, et ce prix-là, c'est des centaines de familles qui vont
le payer quand, en septembre prochain, ils ne pourront pas rentrer à l'école
publique gratuitement.
Bref, je pense que cette situation-là nous
montre qu'au Québec dorénavant, politiquement, il y a deux grandes options politiques.
Il y a, d'un côté, le Parti libéral, qui se fait une fierté de construire une économie
de dirigeants, de remplir les poches des gens qui en ont déjà beaucoup, et, de
l'autre côté, il y a un parti qui est le seul à proposer un projet de société vraiment
différent. Ce parti-là, c'est Québec solidaire, qui propose de construire une économie
au service de tout le monde, de construire un Québec de prospérité partagée plutôt
que d'austérité généralisée. Et c'est ce qu'on va expliquer aux Québécois et
aux Québécoises dans la prochaine année, qui sera, on le sait, une année préélectorale.
Pour nous et pour tout le Québec, 2017 va être l'heure des choix.
La Modératrice
: On va
passer à la période de questions. Y a-t-il des questions? Martin Croteau, LaPresse.
M. Croteau (Martin) :
Bonjour à tous les deux. Peut-être une question sur l'actualité du jour, pour
commencer, si vous permettez. M. Charest estime être lésé parce qu'il n'a
pas eu l'opportunité de témoigner devant la commission Charbonneau. Est-ce
qu'il aurait été opportun pour la commission d'entendre M. Charest et de
l'appeler à la barre des témoins?
Mme Massé : Bien,
écoutez, la commission Charbonneau, avec les commissaires expérimentés qu'il y
avait autour de la table, ont fait le choix de ne pas le faire. Je ne connais
pas l'ensemble de l'histoire, ça leur appartient. Mais, ceci étant dit, de
mémoire, concernant l'enquête Mâchurer, j'imagine qu'à ce moment-là il sera
questionné et il pourra amener l'ensemble d'information aux inspecteurs.
M. Croteau (Martin) :
Mme David, qui a pris sa retraite, avait identifié deux chantiers
d'importance pour Québec solidaire. Elle voulait bâtir la crédibilité du parti
en matière d'économie, elle voulait qu'il s'implante davantage en région. À
quel point ces deux chantiers sont toujours une priorité pour le parti, et où
en sont les efforts en ce sens?
M. Nadeau-Dubois : On est
en parfaite continuité avec ça, et Manon et moi, tout comme l'ensemble du
parti, connaissons les défis qui sont les nôtres. On ne se met pas la tête dans
le sable, on sait qu'on a du travail à faire dans la prochaine année et on est
déjà au travail en termes de mobilisation, d'une part, de mobilisation dans
l'ensemble de la province. Des solidaires, il y en a déjà partout, il ne faut
pas se leurrer, mais il faut faire plus de travail sur le terrain, aller
chercher des bonnes candidatures en région. Et aussi il faut continuer à mettre
de l'avant notre discours économique.
On en a, des propositions économiques, à
Québec solidaire. Notre défi, c'est de bien les expliquer puis de mieux les
faire connaître. Et c'est déjà commencé. Il y a quelques semaines, Manon et moi
avons présenté une politique réaliste mais audacieuse pour répondre à la crise
du bois d'oeuvre. Actuellement, tant au fédéral qu'au provincial, tous les
partis s'entendent. La seule solution qu'ils offrent pour l'industrie
forestière au Québec, c'est de poursuivre encore une fois les Américains en
vertu de l'ALENA et de donner encore une fois de l'aide d'urgence.
Nous, on n'est pas contre le fait de
donner de l'aide d'urgence, sauf qu'il faut régler le problème du secteur du
bois d'oeuvre à la base. C'est quoi, ce problème-là? C'est notre trop grande
dépendance à l'égard du marché américain. Et c'est à cause de cette
dépendance-là qu'à chaque fois qu'il y a des velléités protectionnistes au Sud,
le secteur forestier entre en crise. Donc, si on veut régler le problème du
bois d'oeuvre pour de bon pour sortir, là, du cercle vicieux actuellement, on
ne peut pas se contenter de signer des chèques à l'industrie. Il faut augmenter
la quantité de bois qu'on consomme ici, au Québec, faire, donc, diminuer notre
dépendance à l'égard du marché américain, et donc protéger, solidifier nos
emplois, notre industrie dans nos régions, au Québec.
À Québec solidaire, on a proposé un plan
qui permettrait de faire ça. Comment? En donnant des cibles à l'industrie de la
construction pour utiliser davantage de bois au Québec. Et, si notre plan était
appliqué, bien, on triplerait la quantité de bois d'oeuvre absorbée par le
secteur non résidentiel au Québec. Ça, c'est autant de bois qu'on n'a pas à
exporter aux États-Unis.
Donc là, ça, c'est un exemple seulement,
mais je vous le donne pour illustrer que ce travail-là en matière d'économie,
on est en train de le faire à Québec solidaire, on va continuer à le faire. Et
on a eu d'excellents échos de cette proposition-là en matière d'économie. Les
gens de l'Union paysanne nous ont appuyés. J'ai donné des entrevues dans
plusieurs médias régionaux où plein de médias régionaux disaient : Enfin
des solutions économiques réalistes, mais réellement progressistes, qui sortent
du dogme idéologique du libre-échange!
M. Croteau (Martin) :
Vous avez indiqué, lors de votre première conférence de presse, M. Nadeau-Dubois,
que Québec solidaire aspire à former le gouvernement. À quel point est-il
réaliste de penser que Québec solidaire pourrait former le gouvernement aux
prochaines élections?
M. Nadeau-Dubois : Les
analyses et les prédictions, je vais vous laisser les faire. Mais ce qui est
clair, c'est que Québec solidaire est un parti politique. Et on ne fonde pas un
parti politique pour organiser des soupers spaghetti, des épluchettes de blé
d'Inde ou des bingos. Quand on s'implique dans un parti politique, c'est pour
former le gouvernement. Et dorénavant Québec solidaire se présente devant les
gens et leur dit ça : Nous sommes prêts à former un gouvernement. Après
ça, la décision, ce n'est pas la nôtre. C'est les électeurs et les électrices
qui vont décider, en 2018, s'ils nous croient, dans le fond. Mais, nous,
dorénavant, c'est très, très clair. Après une dizaine d'années, là, Québec
solidaire est prêt à former un gouvernement.
M. Croteau (Martin) :
Mais pardonnez-moi si j'ai mal formulé ma question, mais, à la lumière du
travail qui avait été identifié par Mme David et auquel vous avez fait
écho, estimez-vous que Québec solidaire est actuellement un aspirant légitime
au pouvoir?
M. Nadeau-Dubois : Je
pense que oui. Ça ne veut pas dire que ça va être facile. Ça ne veut pas dire
qu'on est à la porte du pouvoir, mais nos intentions sont claires. On n'est pas
seulement ici pour amener des bonnes idées. On est ici parce qu'on veut
transformer le Québec. Et une des manières de transformer le Québec, c'est de
former le prochain gouvernement.
La Modératrice
: Pascal
Dugas Bourdon, Agence QMI.
M. Dugas Bourdon (Pascal) :
Ça fait 10 ans que vous êtes un parti politique. Pourquoi, là, c'est plus
possible de devenir le gouvernement?
Mme Massé : Bien, moi, je
dirais, c'est parce que, ces 10 ans-là, on ne s'est pas tourné les pouces,
hein? Quand même, en 10 ans, dans un mode de scrutin qui ne permet pas une
réelle représentation des voix des Québécois et Québécoises, qui devrait être
transformé, on le sait, je le répète systématiquement, on a quand même réussi à
faire élire trois députés, alors qu'au début à notre naissance on prévoyait qu'il
n'y aurait jamais d'élu solidaire. Bon, la gauche, vous savez, la gauche, hein,
alors que non, hein? 11 ans plus tard, on est là. On a de la relève, on a
la relève dans les leaders les plus marquants des 10 dernières années au Québec.
Ça non plus, ce n'est pas rien.
Mais ce qui fait, à mon sens, la grande ouverture
à cette possibilité, c'est que, depuis notre création, Québec solidaire, nous
sommes d'une constance, d'une cohérence, nous ne faisons que marcher dans le
même sens, et, plus que ça, cette marche-là, de plus en plus, des idées que
nous avons portées, que ce soit Pharma-Québec, que ce soit le fait d'arrêter
d'investir un peu dans le Fonds des générations pour investir dans nos services
publics, etc., ce sont des idées qui sont reprises par nos adversaires politiques.
Alors, à partir du moment où tes
adversaires politiques reprennent tes idées, qu'est-ce qu'ils sont en train de
dire? Ils sont en train de dire que tu es un parti légitime. Mais eux autres, ils
prennent juste des petits bouts. C'est là qu'ils se trompent. C'est de l'ensemble
que le peuple québécois a besoin. C'est à ça que Québec solidaire convie le
peuple québécois, pas seulement à diminuer le prix des médicaments ou pas seulement
une petite mesure par-ci, par-là. C'est vraiment de faire ce choix de se donner
comme peuple, je dirais, tout ce qu'on a besoin pour s'assurer que notre monde
va bien aller dans nos écoles, dans nos services publics en général, dans nos hôpitaux,
de s'assurer que notre planète, on va en prendre soin. Cette transition-là est
essentielle. Pour nous, à Québec solidaire, cette cohérence-là, elle est là
depuis le jour un puis elle va être là quand on va prendre le pouvoir.
M. Nadeau-Dubois :
J'ajouterais un seul élément à ce que Manon a très bien dit : il y a un
contexte international actuellement qui porte, partout à travers le monde, les
partis qui assument... qui veulent changer le système. Québec solidaire, au Québec,
est l'incarnation de ce grand mouvement là qui se met en branle actuellement
partout à travers le monde, et ce contexte-là...
M. Dugas Bourdon (Pascal) :
Comme aux États-Unis, par exemple?
M. Nadeau-Dubois : Bien,
ça a été le cas aux États-Unis, ça a été le cas en France, ça a été le cas tout
récemment en Grande-Bretagne, là, ça a été le cas en Espagne. Je veux dire, des
exemples, il en pleut. Et je pense qu'au Québec nous incarnons ce vent de
changement là qui souffle partout et qui cause des surprises partout.
M. Dugas Bourdon (Pascal) :
Est-ce qu'à l'instar des autres partis d'opposition vous êtes prêts pour des
élections anticipées dès l'automne?
Mme Massé : Je vous
dirais une chose premièrement et je veux dire à M. Couillard une chose :
Nul citoyen ne doit ignorer la loi. Et la loi dit, depuis 2014, 2013, pardon,
qu'il y a une date fixe. Et on ne l'a pas fait pour rien. C'est dans souci
démocratique qu'on a mis une date fixe. Alors, c'est le premier rappel que je
fais à M. Couillard, c'est qu'il laisse de côté ces aspirations-là, si
toutefois il les a, parce que la loi est claire, et la démocratie le nécessite.
Ceci étant dit, on travaille... À chaque
instant pour un parti politique, on doit toujours être prêt à partir en
campagne électorale parce que, je regarde, on a eu plusieurs partielles de ce
temps-là, depuis trois ans, il a fallu être prêt. Québec solidaire poursuit son
travail. Et être prêt, ça veut dire quoi? C'est un peu comme avoir des enfants.
On n'est pas jamais tout à fait prêt, mais, considérant qu'on est des bons
parents, on va prendre ça quand ça va arriver.
M. Dugas Bourdon (Pascal) :
Je vais prendre le conseil que vous venez dire pour mon futur comme parent.
Merci.
Mme Massé : Ah! bien, je
vous le souhaite.
Des voix
: Merci.
(Fin à 14 h 49)